Le "PAULO"(*)
( Polar
Astronomical
Utility
for a Lazy
Observer
)
Cahier des charges:
Pour l'astronome amateur qui souhaiterait installer à poste
fixe un support pour un observation confortable avec un binoculaire
puissant, imaginer un siège portant à la fois
l'observateur et le binoculaire monté devant ses yeux, de
façon à dissocier le souci de visée de
l'astre à observer du souci de rattraper le mouvement
de rotation de la voûte céleste.
Trouver
une solution purement mécanique, robuste et sans commande
électronique ni consommation d'énergie
électrique. On s'intéresse
particulièrement au cas où ce poste serait ouvert
au public et ne nécesssiterait qu'un minimum de maintenance pour
les seuls corps de métiers traditionnels. Ces deux exigences
obligent à s'écarter d'une solution du type Bigha-StarSeeker
(solution légère et portable, mais mobilisant presque en
permanence les mains
et basée sur la commande électronique d'une monture
azimutale "à la Dobson" - prix de vente 1950$) et à
rechercher une solution s'inspirant d'une façon ou d'une autre
du principe des montures équatoriales.
Principe de la solution générale:
Asservir le siège, monté sur un axe polaire,
aussitôt que la visée est correcte, à
un suivi du mouvement horaire par simple mouvement des pieds de
l'observateur.
Originalité de la solution mécanique
proposée:
- le mouvement demandé à l'observateur repose sur un pédalier classique avec chaine et pignons
(récupération possible sur un vélo)
- il est transformé en rotation autour d'un
plateau équatorial fixe par un mécanisme
à vis sans fin (idée originale d'Alain Saglio)
- l'ensemble siège + support de binoculaire +
tablette d'écriture (option) + pédalier (changeur
de vitesse/pignons en option) est amovible lors des phases
d'installation et de maintenance
- la partie fixe du site est classiquement
constituée de deux parties: un poteau au nord et le plateau
équatorial au sud, l'axe commun au deux étant un axe
du monde local (réglé une fois pour
toutes)
Figures:
Alain et Jean-Marc Saglio
le 8 janvier 2007
N.B. cette invention est
Copyleft
, ce qui, rappelons-le, n'est en rien un abandon des droits moraux de
ses auteurs qui souhaitent être informés des applications qui en seront
faites.
(*) à la
mémoire de notre grand oncle Paulo Espinos, inventeur et
artisan marseillais