Leviers Chrysocal

Frédéric Géa


La recherche de la solution réduisant le plus possible "l'hysterese" passe, autant que possible, par l'élimination des frictions . Le remplacement du piston destiné à transmettre l'effort des contrepoids par des lames souples peut aussi être appliqué aux leviers eux même. Un métal convient particulièrement à cette usage, le chrysocal. C'est une variété de bronze dont les propriétés élastiques sont remarquables. Si on applique une force à la lame souple, elle revient exactement à la même position lorsque la pression s'arrête. Pour cet usage, des lames de  0,25 mm d'épaisseur conviennent bien. La latitude de réglage est faible mais la solution est remarquablement simple à mettre en œuvre car l'usinage est des plus facile. Une simple scie à métaux pour couper les cornières en aluminium, une solide paire de ciseaux pour couper  le bronze et une simple perceuse. De même, quel que soit le type de barillet astatique, s'il nécessite l'emploi de lames souples, le chrysocal est le métal à utiliser si l'on désire obtenir les meilleurs résultats.

 

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Le barillet fonctionne mais les leviers vont être reconstruits car ils sont trop frêles pour supporter des contrepoids de taille plus importante (ratio de 1/5) nécessaire au bon fonctionnement du système. En effet, le contrepoids étant léger et proche de la masse de l'axe qui le supporte, son déplacement a certes une influence sur le levier et donc la poussée, mais cette influence est trop peu marquée pour avoir un réglage aisé. Afin d'accommoder ces contrepoids plus important; la largeur des lames de chrysocal va être portée à 35 mm environ, largeur nécessaire si l'on souhaite éviter l'effet de cisaillement du fait d'un travail en porte à faux.

 

 

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