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Test : porte-oculaire MoonLite CR1


Quiconque a entrepris la construction d'un télescope s'est au moins une fois posé cette question : quel porte-oculaire (communément « PO ») choisir ? La réponse intéressera également ceux qui ont acquis un instrument du commerce dont la qualité du PO fourni ne correspond pas à leurs attentes. L'offre est vaste, tant en termes de modèles que de marques.

On distinguera trois grands types de porte-oculaires : hélicoïdal, à crémaillère et de type Crayford.
Si les premiers allient un faible encombrement, une grande précision et un jeu mécanique souvent réduit, la latitude de mise au point réduite s'accomode mal d'une utilisation polyvalente, à cause notamment des oculaires dont la position par rapport au foyer de l'instrument peut beaucoup varier d'un modèle à l'autre pour attrapper la mise au point, a fortiori si l'on veut installer des accessoires tels qu'une tête binoculaire, par exemple. Une solution curative consiste à utiliser un tube intermédiaire que l'on peut faire glisser dans le PO et que l'on bloque manuellement dans celui-ci afin d'approcher la mise au point (ASTAM, Lumicon). Cette solution est assez fastidieuse. On réservera donc les PO hélicoïdaux à l'imagerie, où la mise au point varie peu d'une utilisation à l'autre. Dans cette optique on préfèrera des PO qui ne tournent pas lorsque l'on fait la mise au point. Malheureusement ces modèles sont rares et (donc) chers (Trassud). Il existe aussi des modèles d'appoint de faible encombrement pour une utilisation visuelle ou webcam (Borg).
La deuxième catégorie (PO à crémaillère) se retrouve le plus souvent sur les instruments d'entrée de gamme. La translation se fait, comme le nom l'indique, grâce à un système d'entraînement pignon-crémaillère qui peu présenter une grande latitude de mise au point mais qui exige un réglage extrêmement précis pour ne pas présenter de jeu mécanique et une grande qualité de matériaux pour ne pas s'user prématurément (ce qui introduit également du jeu). Ainsi ces modèles sont souffent affublés d'un phénomène de dépointage à l'inversion du sens de rotation de la molette de mise au point (ou plus simplement « shifting »).
La dernière catégorie, celle qui nous intéressera ici, est une variante de la précédente. Au lieu d'utiliser un système d'entraînement par engrènement, le système Crayford fonctionne par friction. Ce système répond mieux au célèbre principe d'ingéniérie anglo-saxon « KISS » (Keep It Simple, Stupid!) qui consiste à simplifier le système pour le rendre meilleur. Effectivement, le système est on ne peut plus basique puisqu'il comprend simplement un axe cylindrique (solidaire des molettes) qui vient en appui sur un méplat longitudinal usiné sur le tube porte-oculaire. Cela dit, même si le principe du Crayford est simple, ses performances seront proportionnelles au soin apporté à la géométrie (cylindricité de l'axe, planéité du méplat) et à l'état de surface (plus particulièrement du tube porte-oculaire) de certaines pièces, ainsi qu'aux performances des matériaux utilisés (acier, aluminium anodisé, Teflon, etc.). La pression de contact se règle au moyen d'une ou deux vis, ce qui permet d'ajuster la dureté de la mise au point et la charge maximale permise par le PO. C'est aujourd'hui la solution retenue par la plupart des amateurs (moi y compris) et donc par la plupart des fabricants de porte-oculaires (Astrosystems, Baader Planetarium, JMI, MoonLite, William Optics...). On pourra également mentionner quelques variantes (JMI, Starlight Instruments).
En marge de ces trois catégories, il existe d'autres types de PO en circulation. On citera notamment un type assez novateur et prometteur de type cric mais pour l'instant peu abordable (Clement Focuser).

Allons droit au but : pourquoi avoir choisi le MoonLite ?
Voici en quelques phrases le cheminement de ma pensée. Un utilisateur du porte-oculaire Astrosystems (Phase 4) m'a confié que la qualité était assez décevante. Exit ce modèle, donc. JMI, le plus connu des fabricants de porte-oculaires, propose une gamme très étendue de modèles mais d'aucuns considèrent que la qualité n'est pas toujours à la hauteur du tarif, même s'il existe nombre d'utilisateurs satisfaits. Les modèles de chez William Optics et Baader Planetarium, identiques, ont bonne presse car ils sont abordables et de bonne qualité. Cependant, ceux-ci ont un profil conventionnel assez encombrant. Or, pour des raisons techniques que je ne développerai pas ici, il me fallait un oculaire « bas de profil » (« low-profile » en Anglais), c'est-à-dire qui prend peu de place lorsque le tube est rentré. Mon rêve aurait été d'acquérir le FeatherTouch de Starlight Instruments, considéré (à juste titre) comme la Rolls des porte-oculaires à entraînement par friction, mais les tarifs et les délais se sont montrés suffisamment dissuasifs pour m'aider à tirer un trait sur cette option.
C'est en faisant une recherche sur Internet que j'ai découvert focuser.com, page web de la société MoonLite, petite entreprise étasunienne apparemment artisanale fondée par deux astronomes amateurs. Le modèle de base de leurs porte-oculaires (modèle CR1) est vendu $165 (130 €) avec une course de 2" (50,8 mm), et un adaptateur au coulant 1,25" est fourni. Précisons qu'il existe d'autres valeurs disponibles que 2" de course, mais l'option coûte $10 (il n'y a pas de petit profit...). Par ailleurs, les photos de mauvaise qualité n'étaient pas forcément très engageantes, mais le plus préoccupant résidait dans le fait que ces porte-oculaires semblaient inconnus des amateurs, peut-être parce que MoonLite est une société récente, je ne sais...
Bref, je me suis jeté à l'eau.

Sur le site de MoonLite, les clients étaient prévenus que les commandes ne seraient traitées qu'à la fin des vacances, ce qui voulait dire au moins deux semaines à attendre dans mon cas. Quelle n'a pas été ma surprise quand j'ai vu arriver un colis USPS (la poste américaine) « by air mail » quatre jours plus tard ! Je m'imagine au départ qu'il ne faut pas rêver, que ce n'est pas le porte-oculaire qui est déjà arrivé ; d'ailleurs lorsque j'avais passé commande via le site Internet, j'avais demandé une expédition par UPS par avion (seule option disponible pour les Européens de toute façon) qui m'avait coûté la bagatelle de $26 (20 € env.), et non un colis USPS de... $12 (moins de 10 €) ! La valeur de l'envoi était indiquée sur le colis... Petite arnaque de $14 sur les frais de port, donc, puisqu'il s'agissait effectivement du porte-oculaire. Mais ne crachons pas dans la soupe : le colis est arrivé en bon état et bien plus vite que prévu (une permanence devait s'occuper de l'envoi de modèles en stock). Notez que je n'ai pas non plus reçu de facture de douane. Les Etats-Unis auraient-ils rejoint l'Union Européenne (ou vice-versa...) ? Bref, au final je m'en suis sorti pour environ 150 €.

Mais passons aux choses sérieuses. Voilà ce que donne l'objet après déballage du papier à bulles :

Hormis le porte-oculaire, le colis contenait la facture et un mode d'emploi sommaire. En anglais bien sûr.

Au premier coup d'oeil, et vous l'aurez remarqué sur les photos ci-dessus, la couleur de ce PO est plutôt inhabituelle (même si j'étais prévenu). L'anodisation rouge profond du corps fixe est caractéristique du modèle par défaut. MoonLite a peut-être obtenu un prix de gros sur le rouge, mais il doit plutôt s'agir de la volonté de s'affirmer en tant que marque à l'aide de ce signe distinctif, comme l'orange des Schmidt-Cassegrain Celestron d'une certaine époque, le bleu des fabricants français de montures ou encore le rouge des montures Paramount de Software Bisque. Il existe cependant une option à tout de même $20 (15 €) pour modifier la couleur selon ses goûts : vert pomme, rose fuschia, jaune citron et même... noir ! La sobriété devient un luxe, tout autant que le kitsch. Hum.
D'un point de vue personnel, ce rouge ne me dérange pas, et pour tout dire je trouve même la couleur plutôt jolie, mais serait-ce le cas de tout le monde ? Je ne le crois pas, même si le critère esthétique n'est pour la majorité d'entre nous, je pense, pas vraiment décisif dans le choix final.

Autre chose qui frappe lors du déballage de l'objet : la qualité de sa finition. Toutes les surfaces apparentes sont polies, tandis que les surfaces internes laissent voir les traces de fraisage : aucune surface n'a l'air brute de moulage. Tout est en aluminium anodisé, anodisation d'ailleurs très bien réalisée (excepté au niveau des taraudages qui laissent par endroits apparaître la couleur naturelle du métal). Ne vous fiez pas à l'apparente hétérogénéité que laissent présager les photos : leur compression déteriore la qualité du rendu, mais en vrai c'est parfaitement uniforme.
Pour être exact, tout n'est pas en aluminium : la plupart de l'accastillage est en inox (vis et roulements) tandis que certains organes mécaniques sont en Téflon. Les vis de serrage de l'oculaire, elles, sont en nylon. Nous reviendrons plus tard sur ce dernier point.
Au final, le CR1 s'avère relativement léger : la balance indique environ 350 g, adaptateur compris.

Avant de monter l'objet sur son support, jetons quand même un oeil sur cette notice qui tient sur une feuille A4 et qui donne l'air de provenir de l'imprimante jet d'encre des familles. Elle contient notamment deux informations importantes.
La première traite du réglage du porte-oculaire. Celui-ci porte d'une part sur le réglage du PO sur son support (qui se fait notamment grâce à quatre petites vis poussantes) et d'autre part sur la capacité de charge (ce qui équivaut à régler la dureté de la molette).
La seconde information concerne les possibilités de mise à jour du PO par retour chez le constructeur. En effet, MoonLite commercialise un modèle avec réducteur (CR2), un autre avec commutateur de filtre (CR3) et un dernier avec ces deux fonctions (CR4). Chaque fonction supplémentaire se traduit par un surcoût de $100 (moins de 80 €) sur les modèles correspondants. Il ne figure pas d'information de prix concernant le rajout de telles options après achat du modèle de base, mais après requête auprès de Ron Newman (fabricant de ces PO), il est de $100, soit le prix du surcoût précédemment évoqué, frais de port en sus. L'idée est très bonne pour qui veut étaler ses dépenses, qui veut modifier la course de son PO ou qui ne sait pas encore s'il a besoin de la précision d'un réducteur, par exemple. Notez que le constructeur propose aussi tout un jeu d'entretoises en aluminium et quelques kits d'adaptation sur des instruments courants du commerce.

Abordons brièvement l'épisode du montage de la chose. Premier obstacle un peu déroutant : les cotes en unités anglo-saxonnes. Une vraie plaie, comme d'habitude : si on utilise les données constructeur, il faut jongler avec les huitièmes et seizièmes de pouces pour convertir les mesures dans le système métrique ; sinon il faut s'armer de patience et d'une règle, ou mieux, d'un pied à coulisse. Etrange archaïsme à l'heure de la standardisation... Corollaire : il se pourrait que les vis poussantes aient une empreinte hexagonale à des dimensions non standard. Je dispose d'un bon stock de clés Allen, mais pas moyen d'en trouver une qui convient. Ceci dit, peut-être que je n'ai pas eu de chance et que ça peut se trouver dans le premier magasin de bricolage venu. Au pire on peut toujours trouver un petit tournevis plat qui fait l'affaire.

Passons maintenant à l'utilisation proprement dite.
Que ce soit avec ou sans l'adaptateur vers le coulant 1"¼, on sent que les dimensions ont été bien ajustées : les oculaires se baladent peu latéralement lorsque la vis en nylon n'est pas serrée. Parlons d'ailleurs de cette vis : il aurait sans doute été plus élégant de choisir un système par serrage annulaire (« clamp ring »). Ceci dit, la vis remplit bien son rôle, même avec de gros oculaires au coulant 2" (pour les plus gros d'entre eux je ne sais pas, il faut voir...). Le nylon présente deux avantages : sa relative élasticité permet de répartir l'effort de serrage sur une surface et non sur un point, ainsi le maintien est plus fiable et plus respectueux de la jupe de nos chers oculaires. Ce système a l'air de tenir dans le temps (pas d'usure constatée pour l'instant).
En phase d'utilisation, la douceur de mise au point est exemplaire, même quand on a réglé le PO pour une charge maximum de 1 kg. N'utilisant pour l'instant plus d'oculaires lourds, j'ai un peu réduit la pression de friction pour encore gagner en douceur. La mise au point ne se fait plus que du bout des doigts... Cette douceur de fonctionnement provient du polissage des parties mécaniques, et tout particulièrement au niveau de la surface extérieure du tube porte-oculaire, qui est en contact avec la tige d'entraînement et les quatre roulements à bille en vis-à-vis. Ainsi, le très bon état de surface ne privilégie pas de positions par rapport à d'autres (à l'échelle d'éventuelles stries dues à l'usinage du tube, dans notre cas), ce qui rend le PO utilisable même lorsque la mise au point devient délicate. La précision de la mise au point ne dépend donc que de l'habileté de l'utilisateur...

Une remarque importante tout de même : l'alumine qui recouvre les éléments a beau être très dure, il peut arriver qu'un grain plus dur qu'elle vienne s'intercaler entre la tige d'entraînement et le méplat du tube porte-oculaire. Comme les pressions sont très grandes entre ces deux organes mécaniques, des rayures peuvent apparaître au niveau du méplat, ce qui n'est a priori pas rédhibitoire à court terme mais pourrait le devenir à long terme. Ainsi, il faut veiller à entrenir régulièrement le PO car les parties mécaniques sont relativement exposées, comme on peut le voir ici :

On peut conclure que même si ce porte-oculaire n'est pas un porte-oculaire haut de gamme (mais pas de beaucoup !), la mécanique est de bonne facture et il ravira à coup sûr ceux qui cherchent un PO « low-profile » bien fini et agréable à manipuler, le tout pour un prix raisonnable.
Notez que si vous utilisez des configurations telles que le grossissement divisé par le rapport F/D de votre instrument est supérieur à 100 (en première approximation), il faudra sérieusement envisager un réducteur afin de parvenir à faire la mise au point correctement.

Mise à jour du 26 mai 2005

Au fil des utilisations j'ai pu noter l'apparition d'une bande irrégulière de couleur métallique au niveau du tube porte-oculaire, sur la ligne de contact avec la bague extérieure des roulements. Au toucher on sent de petites aspérités à ce niveau, ce qui détériore un peu la régularité de fonctionnement du PO lors de la mise au point dans certaines positions.
J'ai essayé de déterminer l'origine de ces traces qui s'apparentent hélas à de l'usure.
J'ai pensé au début à un phénomène de laminage dû à la différence de dureté entre les matériaux en contact, mais étant donné que le tube porte-oculaire a été anodisé, sa surface est recouverte d'alumine. Or l'alumine est une céramique théoriquement bien plus dure que l'acier constitutif des roulements, c'est donc deux-ci qui auraient dû subir un laminage et non le tube porte-oculaire. D'ailleurs, en regardant bien la bague extérieure des roulements, celle-ci semble légèrement écrouie en son milieu.
J'ai pensé aussi à une réaction chimique (de type pile électrique) entre le roulement et le tube, mais l'alumine étant comme toutes les céramiques un matériau chimiquement très stable, l'hypothèse semble à écarter.
L'explication qui m'apparaît aujourd'hui la plus probable est la suivante. La couche superficielle d'alumine créée par anodisation étant très mince (quelques dizaines de microns tout au plus), il se peut que celle-ci se soit brisée en plein de microfragments vu la pression mise en jeu, la fragilité de l'alumine et le caractère mou de l'aluminium qui se situe juste en-dessous.

On voit ici l'une des limites du système Crayford. Des améliorations existent, d'ailleurs c'est ici que le Feather Touch de Starlight Instruments s'illustre particulièrement : la conception est telle qu'au lieu d'avoir des roulements en contact avec un tube de propriétés mécaniques différentes (efforts réduits à un point), ceux-ci viennent en appui contre un rail en acier (de propriétés mécaniques proches sinon identiques à la bague extérieure du roulement), ce qui, au niveau des contacts roulement-tube, répartit les efforts sur un segment et non plus sur un point. Avec cette astuce, l'usure est a priori bien moindre, ce qui justifie en partie le surcoût du Feather Touch par rapport aux PO courants de type Crayford...

Cela dit, peut-être que l'usure constatée sur le MoonLite tendra à s'équilibrer et à s'uniformiser au fil du temps.
Seul l'avenir nous le dira.

En outre, l'utilisateur d'accssoires lourds regrettera peut-être l'absence de vis de blocage du tube porte-oculaire. Dans mon cas je n'ai pas encore trouvé ce manque rédhibitoire.

Mise à jour du 17 septembre 2005

Après un été supplémentaire d'utilisation, le CR1 est redevenu plus doux. Sûrement que les défauts de planéité du tube porte-oculaire au niveau du contact avec les roulements se sont uniformisés, comme je l'avais supposé quelques mois plus tôt par optimisme. Ceci dit, certaines aspérités isolées apparues en début de « carrière » à cause d'un manque d'entretien rappellent toujours leur présence par une très légère irrégularité de mouvement à certains endroits au moment de la mise au point. Heureusement, ces irrégularités ne sont pas situées au voisinage du point de focalisation de l'un ou l'autre de mes oculaires.
Moralité : y aurait-il une sorte de rodage pour ce type de matériel ? Bien sûr, le fait même de se poser la question ne nous rassure pas forcément (ce matériel n'est-il pas assez bon pour être fonctionnel tout de suite ?) mais en pratique, pour peu que l'on assure régulièrement son entretien, le CR1 remplit bien son rôle de porte-oculaire abordable et de bonne facture. L'idéal serait bien sûr de pouvoir le comparer à un concurrent direct tel que le NGF-DX3 de JMI, notamment au cours d'une utilisation prolongée, sachant que pour plus cher on pourra toujours trouver mieux.

Récapitulatif pour le MoonLite CR1

Qualités :

  • Mécanique sérieuse
  • Finition réussie
  • Ensemble léger
  • Profil bas
  • Vis de collimation
  • Adaptateur 2" vers 1"¼ fourni
  • Possibilité de mise à jour chez le constructeur (large choix d'options)
  • Garantie à vie (limitée)
  • Expédition rapide
  • Coût raisonnable

Défauts :

  • Options chères
  • Système de serrage par vis en nylon (pas d'anneau de serrage)
  • Pas de vis de blocage du tube porte-oculaire
  • Cotes anglo-saxonnes
  • Entretien exigeant
  • Esthétique discutable
  • Expédition surfacturée ?
  • Usure accélérée due aux défauts de conception inhérents au système Crayford


Remarque : ce test n'engage que moi, et je ne saurai être tenu pour responsable d'une éventuelle déception faisant suite à un achat de la part du lecteur. J'encourage ce dernier à recueillir un maximum d'avis sur le matériel concerné, ou mieux : à le tester. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires (cliquez sur l'enveloppe dans le menu à gauche).