Nom | Sa vie... |
Palisa (Johann) | Astronome autrichien ( Troppau, Autriche (maintenant sur le territoire de la République Tchèque), 6 décembre 1848 - 2 mai 1925). Il a découvert de nombreux astéroïdes, 122 au total, de Austria (136) à Gellivara (1073) en 1923. Ses découvertes notables incluent en particulier Hilda (153), Cléopâtre (216), Ida (243), Mathilde (253), Bamberga (324) et l'astéroïde Amor Albert (719). L'astéroïde Palisana (914) a été appelé ainsi en son honneur. Il a découvert 122 astéroïdes :
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Parsons (William) | 3e compte de Rosse, astronome irlandais (York 1800 - Monkstown, compté de Cork, 1867). Passionné par l'astronomie, il se consacra à la réalisation de télescopes de très grande ouverture, perfectionnant les techniques de confection et de polissage des miroirs en bronze. Il construisit, de 1842 à 1845, le plus grand télescope du XIXe siècle : le "Léviathan de Parsonstown". Celui-ci comportait un miroir de 1,83 m de diamètre, pesant près de 4 tonnes, monté au fond d'un tube de 13 m de long et mobile seulement dans la direction du méridien. A l'aide de cet instrument, W. Parsons se livra à une étude approfondie des formations célestes répertoriées alors comme des nébuleuses; il mit ainsi en évidence la structure spirale de certaines d'entre elles, qui ont été plus tard reconnues comme des galaxies. Le Léviathan de lord RosseEn plein centre de l'Irlande se cache l'une des plus belle curiosités de l'histoire de l'astronomie : le Léviathan de lord Rosse. Construit en 1845, ce tube de 16 m de long en pin de la Baltique, coincé entre deux murs, était le plus puissant télescope du monde. Avec son miroir en bronze de 72 pouces de diamètre (soit 1,83 m), Wiliam Parsons troisième comte de Rosse, découvrit que M51 avait une forme en spirale. Il la nomme aussitôt la nébuleuse du Tourbillon (car il ignore encore que c'est une galaxie). Jusqu'en 1867, Wiliam Parsons dessine nébuleuses et galaxies avec une précision sans précédent. Le télescope sera utilisé par ses descendants (notamment son fils qui met au point un instrument à mesurer la température de la Lune) jusqu'en 1908. En 1917, l'entrée en service du télescope Hooker de 2,5 m au mont Wilson, en Californie, met fin au règne du Léviathan. restauré une première fois en 1970, l'instrument a été remis à neuf en 2002 par Brendan Parsons, septième comte de Rosse. Et, il fonctionne !Pour plus d'information : |
Pecker (Jean-Claude) | Astrophysicien français (Reims 1923). Ses recherches concernent le Soleil, les atmosphères stellaires, l'évolution galactique et la cosmologie. Il est aussi l'auteur d'ouvrages de vulgarisation de l'astronomie. |
Peiresc (Nicolas Claude Fabri de) | Savant français (Belgentier, Var 1580 - Aix-en-Provence 1637). Conseiller au parlement de Provence (1604), passionné d'astronomie, ami de Galilée (qu'il défendit contre l'inquisition) et de Gassendi, il compta parmi les premiers utilisateurs de la lunette en France et se livra à de nombreuses observations de la Lune, du Soleil, des planètes, etc. En 1611, il découvrit la nébuleuse d'Orion. |
Penzias (Arno) | Radioastronome américain (Munich 1933). Entré aux Bell Laboratories en 1961, il effectua d'abord des recherches dans le domaine des radiocommunications. En 1965, il découvrit fortuitement, avec R. Wilson, le rayonnement thermique du fond du ciel à 3 kelvins. Cette découverte et son interprétation, qui confortent la théorie cosmologique du Big Bang, lui a valu de partager avec R. Wilson le prix Nobel de physique en 1978. Il a pris ensuite une part active au développement de la radioastronomie millimétrique et à l'étude des molécules interstellaires. |
Perrine (Charles Dillon) | astronome américano-argentin (Etats-Unis, Ohio, 28 juillet 1867 - Argentine, Villa del Totoral, 21 juin 1951). Il travailla à l'observatoire Lick de 1893 à 1909 puis fut directeur de l'observatoire national argentin (maintenant l'Observatorio Astronómico de Córdoba) de 1909 à 1936. En 1901, lui-même et George Ritchey observèrent le mouvement supraluminique apparent dans la nébulosité entourant Nova Persei 1901. Il découvrit deux lunes de Jupiter, appelées maintenant Himalia (en 1904) et Élara (en 1905). Elles furent simplement appelées "Jupiter VI" et "Jupiter VII" et ne reçurent leurs noms actuels qu'en 1975. Il co-découvrit la comète périodique perdue 18D/Perrine-Mrkos et plusieurs autres comètes. Antonín Mrkos nomma l'astéroïde (6779) Perrine en son honneur. Il promut l'étude de l'astrophysique en Argentine et plaida pour la construction d'un grand télescope (le télescope Bosque Alegre), qui ne fut cependant pas achevé avant 1942 (il avait pris sa retraite en 1936). Il demeura en Argentine après son départ en retraite et y mourut, à Villa General Mitre (qui depuis lors a été rebaptisée de son nom d'origine Villa del Totoral). Il est enterré dans le cementerio disidente dans la ville de Córdoba. Pour plus d'information : |
Peters (Christian August Friedrich) | Astronome allemand (Hambourg, 7 septembre 1806 - Kiel, 8 mai 1880). Il était le père de l'astronome Carl Friedrich Wilhelm Peters. A partir de 1826, il fut l'assistant de Heinrich Christian Schumacher à l'observatoire d'Altona. Il devint ensuite assistant à l'observatoire de Hambourg en 1834, et en 1839, il rejoignit le personnel de l'observatoire de Pulkovo. En 1849, il fut nommé professeur d'astronomie à Königsberg et peu après succéda à Friedrich Wilhelm Bessel comme directeur de l'observatoire. En 1854, il devint directeur de l'observatoire d'Altona et y poursuivit la publication des Astronomische Nachrichten. En 1872, l'observatoire fut déplacé à Kiel, mais il continua cependant d'y travailler. Il reçut la médaille d'or de la Royal Astronomical Society en 1852. Pour plus d'information : |
Peters (Christian Heinrich Friedrich) | Astronome américain (Danemark, Schleswig-Holstein, 19 septembre 1813 - 18 juillet 1890). Né dans la province du Schleswig-Holstein, qui faisait alors partie du Danemark avant d'être intégrée à la Prusse en 1866, il devient élève de Carl Friedrich Gauss. Il parle plusieurs langues et passe plusieurs années en Italie et dans l'Empire ottoman avant de rejoindre les Etats-Unis en 1854. Il travaille à Clinton dans l'état de New York, et découvre un total de 48 astéroïdes, le premier étant Feronia (72) le 29 mai 1861 et le dernier Nephthys (287) en 1889. En plus de cela il co-découvrit la comète périodique 80P/Peters-Hartley et plusieurs nébuleuses et galaxies. Il a découvert 48 astéroïdes :
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Piazzi (père Giuseppe) | Astronome et religieux italien (Ponte in Valtellina 1746 - Naples 1826). Fondateur de l'observatoire de Palerme (1791), il fut le premier à découvrir une petite planète, Cérès, le 1er janvier 1801, entre Mars et Jupiter. |
Picard (abbé Jean) | Astronome et géodésien français (La Flèche 1620 - Paris 1682). Il mesura un arc du méridien de Paris entre Sourdon, au Sud d'Amien, et Malvoisine, au Sud de Paris (1669-70), et procéda, avec La Hire, à des relevés géodésiques pour déterminer les coordonnées géographiques de plusieurs villes de France (1679-1682). A l'observatoire de Paris, où il entra en 1673, il collabora avec J.D. Cassini et O. Römer. |
Pickering (Edward) | Astronome américain (Boston, Massachusetts, 1845 - Cambridge, Massachusetts, 1919). Directeur de l'observatoire de l'université Harvard de 1877 à sa mort, il fut un pionnier de l'astrophysique, s'illustrant par de nombreux travaux de photométrie, de photographie et de spectroscopie stellaires. |
Pickering (William Henry) | Astronome américain (Boston, Massachusetts, 1858 - Mandeville, Jamaïque, 1938). Frère de E. Pickering, il fut l'un des premiers à obtenir des photographies de Mars (1888), découvrit l'un des satellites de Saturne, Phoebé (1898), et fut à l'origine de l'atlas céleste photographique de Harvard. Il suggéra, indépendamment de Lowell, l'existence, au-delà de Neptune, d'une planète inconnue dont il calcula l'orbite. |
Plaskett (John Stanley) | Astronome canadien (Woodstock, Ontario, 1865 - Esquimalt, Colombie-Britannique, 1941). Il fut le premier directeur de l'observatoire astrophysique Dominion (1918). En étudiant la vitesse radiale de nombreuses étoiles, il confirma l'hypothèse de la rotation de la Galaxie (1927) et indiqua la localisation la plus probable du centre galactique. Il étudia aussi la distribution de la matière interstellaire, démontrant, comme l'avait suggéré A. S. Eddington, que celle-ci n'est pas concentrée dans les amas stellaires mais largement répartie dans le disque galactique. |
Platon | Philosophe grec (Athènes 427 av. J.-C. - 347 av. J.-C.). Il est le philosophe grec qui a le plus influencé l'histoire de la culture occidentale. Disciple de Socrate, il fonde l'Académie, où il professe sa philosophie politique et morale, sa cosmologie et sa théorie de la connaissance à ses disciples, dont Aristote et Eudoxe de Cnide. |
Pogson (Norman Robert) | Astronome britannique (Nottingham, Angleterre, 23 mars 1829 - Madras, Inde, 23 juin 1891). Avant l'âge de 18 ans, il avait calculé les orbites de deux comètes. Il devint assistant à l'observatoire Radcliffe à Oxford en Angleterre en 1851. En 1860 il se rendit à Madras en Inde, devenant l'astronome du gouvernement local. A l'observatoire de Madras, il réalisa le catalogue de Madras comprenant 11 015 étoiles. Il y découvrit également cinq astéroïdes et six étoiles variables. Sa contribution la plus notable fut de remarquer que dans le système de Magnitude apparente introduit par l'astronome grec Hipparque, les étoiles de première magnitude étaient environ cent fois plus brillantes que celles de sixième magnitude. Il suggèra en 1856 d'en faire un standard, de telles sorte que chaque baisse d'une magnitude représente une baisse de luminosité égale à la racine cinquième de 100 (soit environ 2,512). Le rapport de Pogson devint la méthode standardisée pour attribuer les magnitudes. La relation des magnitudes est la suivante: m2 - m1 = - 2,5 . log10(L2 / L1) où m est la Magnitude apparente et L est la luminosité, pour les étoiles 1 et 2. En 1868 et en 1871, Pogson participa aux expéditions indiennes d'observation d'éclipses solaires. Durant sa carrière, il découvrit au total huit astéroïdes et 21 étoiles variables. Il dirigea l'observatoire de Madras pendant 30 ans jusqu'à sa mort. Il a découvert 8 astéroïdes :
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Pons (Jean-Louis) | Astronome français (Peyre, Dauphiné, 1761 - Florence 1831). D'origine modeste, il entra comme concierge à l'observatoire de Marseille en 1789. Les leçons que lui donnèrent les directeurs successifs de l'établissement lui permirent de s'initier à l'astronomie. Il entreprit alors la construction d'instruments grâce auxquels il se mit à observer le ciel, et il se spécialisa dans la recherche des comètes : de 1801 à 1827, il n'en découvrit pas moins de 37, méritant ainsi le surnom d'aimant des comètes". |
Ptolémée (Claude) | Astronome, géographe et mathématicien grec (Ptolémaïs de Thébaïde ? v. 100 - Canope ? v. 170)). Héritier de toute la tradition dcientifique et philosphique grecque, il reprit, poursuivit et compléta les travaux de ses prédécesseurs. Sa Syntaxe mathématique, qui nous est parvenue dans sa traduction arabe, l'Almageste, renferme tout à la fois l'exposé des connaissances astronomiques et la description des instruments d'observation du ciel des grecs, ainsi qu'un traité complet de trigonométrie plane et sphérique. On y trouve présenté le célebre système géocentrique du monde qui fit autorité jusqu'à la Renaissance : au centre de l'Univers trône la Terre, immobile; autour d'elle se déploient les sphères célestes successives sur lesquelles se meuvent la Lune et les planètes; la huitième sphère, très lointaine, à laquelle sont accrochées les étoiles, marque la limite de l'Univers. Aboutissement des efforts de toute une lignée d'astronomes, ce système ne prétend pas décrire la réalité mais constitue seulement une représentation cinématique conforme aux observations de l'époque et aux principes de la physique d'Aristote. Pour plus d'information : |
Puiseux (Pierre) | Astronome français (Paris 1855 - Fontenay, Jura, 1928). Il étudia l'accélération séculaire du mouvement de la Lune, le mouvement des astéroïdes, détermina la constante de l'aberration et, avec M. Loewy, à l'observatoire de Paris, participa activement à l'élaboration de la Carte du ciel et d'un atlas photographique de la Lune. |
Pythagore | Philosophe et scientifique grec (Samos env.580 av. J.-C. - env. 500 av. J.-C.). Pythagore est le fondateur d'un communauté religieuse, philosophe et scientifique dont le credo est : les nombres sont les principes premiers de la nature. Son oeuvre, qui se confond avec celle de ses disciples, traite d'arithmétique, de musique, de géométrie et d'astronomie. En effet, Pythagore est l'un des pères de l'héliocentrisme. Près de 2 000 ans avant Copernic, l'auteur du célèbre théorème pensait que la Terre était ronde, qu'elle tournait sur elle-même et autour du Soleil... Tout ça pour l'harmonie des nombres ! |