C'est généralement le premier instrument que l'on possède et c'est le premier qu'il faut avoir. Son utilisation régulière pendant un voire deux ans est le meilleur moyen de connaître le ciel. Par sa maniabilité, sa luminosité, son champs et sa vision binoculaire, fort appréciable, des jumelles s'avère être un très bon instrument qui complète parfaitement un télescope. L'été, la vision qu'elles offrent des objets du Sagittaire et du Scorpion est remarquable, vision que je préfère souvent à celle de mon télescope. (2005)
Ce télescope de type newton est de bonne qualité optique. La monture qu'il ne faut surtout pas négliger est une vixen SP (Super Polaris) avec viseur polaire et motorisation double axes. L'ensemble reste transportable malgré les deux caisses en bois et les deux valises. Destiné principalement au visuel et au ciel profond, notamment aux amas stellaires, ce télescope me donne satisfaction. Si on apprécie sa luminosité on peut regretter cependant un manque de contraste. Comme tous les newtons il est très sensible à la turbulence. Un instrument fermé comme un Celestron C8 peut lui être préféré, la turbulence instrumentale étant réduite. Par contre vous serez embêté par la rosée sur la lame de fermeture. D'autre part si vous avez l'intention de faire de la photographie la mise au point est beaucoup plus délicate avec un newton ouvert à 5 qu'avec un C8 ouvert à 10. Certes le diamètre du miroir est restreint, il ne permet pas de voir autant de détails qu'un miroir de 400 mm, mais il a aussi ses avantages.
Il est moins sensible à la turbulence, les grossissements étant plus faibles. Il est plus facile d'exploiter au maximum un 150 qu'un 400. Les nuits où l'on peut exploiter pleinement un 400 mm sont peu nombreuses. Mais surtout je n'ai pas besoin d'attendre plusieurs heures que le miroir soit à la bonne température. De toute façon c'est le ciel qui est déterminant. Rien ne vaut un ciel bien noir. Paul Couderc l'a écrit, la partie la plus déterminante d'un instrument c'est l'atmosphère. (2005)
Instrument | Avantages | Inconvénients |
---|---|---|
Jumelles 10x50 |
Maniable et très facilement transportable ; |
Pouvoir de résolution restreint ; |
Télescope 150/750 |
Instrument polyvalent ; |
Relativement encombrant ; |
Achetée d'occassion en mars 2019 elle me sert principalement pour l'observation solaire. Je l'ai munie d'un hélioscope de Herschel de marque Lunt au coulant 1,25" (31,75 mm), avec filtre continuum Baader 540 nm et polariseur simple. Sa focale est de 600 mm (ouverture F/D =7,5), son pouvoir de résolution théorique de 1,5".
Optiquement c'est une très bonne lunette, les meilleures nuits je peux monter à x200 soit 2,5 fois le diamètre. Le chromatisme est très bien corrigé. Sur les photographies prises avec un Canon 80D APS-C je n'ai pas remarqué de vignetage. Mécaniquement, le porte oculaire est à friction, il est perfectible. J'ai essayé de l'améliorer en ajoutant un bouton de mise au point démultiplé 1:10 de marque Lacerta, mais je n'ai pas senti une différence notable. (juin 2022)