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Logiciel GrandMiroir 

Thierry BERTHE © Copyright 2016        astro.berthe@free.fr

  

Le soutien est parfait dans les conditions suivantes :

            - Verre d’épaisseur constante

            - Verre non courbé

            - Verre à l’horizontale

            mais ce n’est pas un miroir ….


Cas d’un miroir de type ménisque


            - Le poids du miroir est compensé est par la pression mais celle-ci s’exerçant perpendiculairement au dos du miroir, il en résulte la création de forces perpendiculaires à l’axe du miroir. Ces forces varient suivant la courbure du miroir.

            - Ces variations restent cependant négligeables.

            - Pour le soutien du miroir, je propose est lerépartir sur l’ensemble du pourtour par une matière déformable (mousse, matière élastique, …). Les forces sont approximativement proportionnelles au carré du diamètre du miroir et la surface sur lesquelles elles s’exercent est proportionnelle au diamètre du miroir.

            - Lorsque le miroir est incliné, cette matière va travailler en compression, traction et cisaillement.


Cas d’un miroir de type classique

            - Le poids du miroir est compensé est par la pression mais celle-ci est constante alors que l’épaisseur du miroir peut varier très fortement en fonction du diamètre et du rayon de courbure. Il en résulte une pression insuffisante sur les bords et trop forte au centre.

            - Les miroirs de type ménisque sont beaucoup plus adaptés à un soutien par la pression

            - Un autre problème est que la masse du miroir progresse très rapidement en fonction de son diamètre. Cependant, les forces s’exerçant sur sa périphérie sont moindres ramenées au cm².



Question : Comment obtenir la bonne pression ? Je propose une solution relativement facile à réaliser et une seconde, sans electronique, mais à mon avis plus complexe dans la pratique :


            - 1ère solution : une mise sous pression gérée par un automate programmable


                        - les paramètres sont la pression différentielle entre la pression sous le miroir et la pression atmosphérique ainsi que l'inclinaison du miroir. Il faut donc un capteur de pression et un capteur d'inclinaison. Les capteurs de très basses pressions et précis coutent relativement cher.

                        - la mise sous pression peut se faire en faisant varier le volume d'air sous pression de manière précise. Cela peut se faire par un piston étanche.

                        - A mon avis, c'est clairement la solution la plus simple à réaliser et la plus efficace.

Solution 1 : une pression uniforme sous le miroir

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            - 2ème solution : une mise sous pression sans électronique


                        - Une des solutions possibles est de mettre le miroir en bascule autour d’un axe.  Il y a donc une partie mobile qui comprend le miroir, l’anneau déformable élastique (mousse, …) et un support relativement rigide pour supporter la charge lorsque le miroir est incliné, ensuite une partie fixe par rapport au bâti qui comprend sous le miroir une paroi plus ou moins rigide et un film plastique très déformable qui relie les deux parties. Cela implique aussi une monture azimutale ….

                        - Ce principe, assez précis, est un peu moins simple que le précédent, de plus, la réalisation du support me semble assez compliquée …

                        - On peut prévoir un compensateur pour éviter un déréglage de la collimation avec une variation de la température qui va dilater l’air intérieur.

Exemples

astroberthe logiciel grandmiroir calcul de deformations de miroir sous pression uniforme

Maquette du barillet