Ses 125mm et son F/D de 15 l'orientent plutôt vers l'observation planétaire. L'astropointage lorsqu'il est couplé à l'Autostar (15000 objets en mémoire) est de bonne qualité ce qui autorise aux amateurs (dont je fais partie) de visualiser dans l'oculaire , en une seule soirée, bon nombre d'objets du ciel profond : tous les Messier sont observables dans de bonnes conditions. Il a également d'autres atouts : son poids réduit qui permet de le transporter facilement (<8kgs), sa qualité optique étonnante et son ergonomie assez intuitive qui font de lui un télescope qui ravira les débutants mais aussi les plus confirmés à la recherche d'un compact transportable.

L'astrophotographie argentique solaire ou lunaire est possible mais les longues poses lui sont interdites car son suivi n'est pas assez rigoureux.

Son utilisation en CCD est facilement envisageable sur le planétaire (et sur quelques étoiles lumineuses doubles par exemple). J'ai donc modifié (sur les conseils d'Astrocamés), une Webcam Philips Vesta Pro pour la fixer sur l'adaptateur Meade 42mm et sur le 31.75. Les résultats sont visibles sur ce site.

C'est l'achévement je pense d'une recherche de la perfection en matériel. Cet appareil autorise par son système de pointage HPP une précision de 1 min d'arc. Cette précision devrait me permettre dans de bonnes conditions atmosphériques de pointer des objets non visibles à l'oeil dans l'oculaire mais pouvant être révélés par des poses longues avec la CCD ou l'argentique. La magnitude limite d'un 200mm avec une CCD est 18.5 !!!!

Le planétaire, c'est bien mais le ciel profond c'est bien aussi (pour ne pas dire mieux, en tout cas complémentaire) et c'est donc la raison pour laquelle l'ETX n'était plus compatible avec cette évolution. Par ailleurs, les caméras CCD d'astro, même si les poses sont réduites par rapport à l'argentique, nécessitent un suivi parfait de plusieurs minutes (autoguidage préférable) ce qui n'est pas possible avec l'ETX.