ROCHECHOUART
Histoire d'une découverte

Robert NÉE

Si les amateurs de nature savent reconnaître de nombreuses fleurs, plantes, arbres, champignons
et animaux, le minéral qui brille ou la pierre qui retient l'attention par sa forme ou ses couleurs n'est,
pour la plupart d'entre eux, qu'un « cailloux » tout au plus un peu mystérieux,
ou un petit objet décoratif qui finira comme presse-papiers ou au fond d'un aquarium.

Pourtant, pour peu que notre curiosité soit avivée, c'est une tranche de temps
- et parfois de vie - que ce caillou nous racontera.
Alors si vous êtes curieux, les pieds bien au chaud et souris en main, suivez-moi pour...

Un voyage extraordinaire


Ce maître du roman, vous l'avez reconnu, aurait certainement commencé cette histoire par un tel titre, brodant autour de lui ses phantasmes technologiques. Mais ici, pas de ballon, pas de bateau volant, encore moins de sous-marin, l'aventure vient du presque quotidien.

Depuis quarante-cinq ans, je ramasse, au gré de mes promenades touristiques, les pierres locales. C'est ainsi que mes pas m'amenèrent à visiter les thermes gallo-romains de Chassenon et le château de Rochechouart où, en le contournant, je découvris un morceau de roche beige et grise ressemblant fort aux brèches volcaniques du Cantal puis, plus au Sud, un beau bloc rouge - couleur d'enfer - à l'entrée d'un pré. La carte géologique au 1/80 000 indiquait : brèches volcaniques et tectoniques.

Cela me posa bien des questions. Ce ne fut qu'en 1976, en consultant un bulletin du BRGM publié en 1974, qu'une étude de Philippe LAMBERT répondit à mes interrogations.

Je vous invite donc à la découverte de ce site très particulier.
Cliquez, et bon voyage !


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