Adaptation de la caméra
La caméra employée est une Logitech QuickCam VC, branchée sur le port parallèle et le port série
de l'ordinateur.
Pour l'utilisation en imagerie astronomique, le corps de la caméra a été conservé. Seul
l'objectif a été démonté pour permettre la fixation d'un adaptateur "maison" confectionné à
partir d'un boîtier de pellicule et d'un système de presse-étoupe. Par chance, le
diamètre de ce dernier est exactement le même que celui laissé libre par l'objectif.
Séance de prise de vue
La séance de prise de vue se déroule de manière analoque à une séance de photographie argentique :
- mise en température du télescope ou de la lunette
- mise en station de la monture équatoriale (assez rigoureusement pour faciliter le suivi)
- choix et centrage de l'objet photographié (en utilisant le chercheur, ou mieux, en utilisant un
oculaire fort ou réticulé)
- réglages des paramètres de la caméra (en mode manuel pour chercher le meilleur temps de pose)
- mise au point précise sur l'astre photographié (manipulation délicate à cause des vibrations qu'elle engendre)
- affinage des paramètres (réglage du temps de pose, de la luminosité et du contraste)
- capture des images en mode vidéo (de préférence) ou photo
Technique de prise de vue
La prise de vue se fait soit directement au foyer, soit au moyen d'un système projectif (barlow ou oculaire) permettant
d'obtenir un grandissement suffisant pour capter le maximum de détails (rôle de l'échantillonnage).
L'échantillonnage E (portion angulaire vue par un pixel du capteur) dépend de la focale de l'instrument utilisé et du
capteur utilisé. Il est habituel de prendre un échantillonnage égal à la moitié de la résolution (en seconde d'arc)
de l'instrument. Connaissant la dimension des pixels du capteur, la focale F résultante nécessaire pour atteindre cette valeur
d'échantillonnage se calcule aisément.
Exemple : avec une lunette de 127 mm, la résolution théorique est de : 120/127 = 0,94".
L'échantillonnage à atteindre est donc E = 0,94"/2 = 0,47".
La dimension d'un pixel étant de 8 µm, la focale résultante est F = 206x8/0,47 = 3500 mm
L'utilisation d'une lentille de barlow 2x avec un tirage approprié permettra d'atteindre cette valeur de focale.
En imagerie planétaire et lunaire, l'échantillonnage sera choisi entre 0,1" et 1". Ces valeurs dépendent de l'instrument
utilisé et des conditions de turbulence au moment de la prise de vue.
Pour plus d'informations, consultez l'excellent site de Thierry Legault.
Traitement numérique des images |
La première étape concerne le tri des centaines d'images stockées dans l'ordinateur afin de retenir les meilleures
d'entre elles. L'utilisation d'un logiciel comme avi2bmp permet de sélectionner visuellement les images les
plus détaillées d'un film et de les compositer.
Le rôle du compositage est d'améliorer le rapport signal/bruit : augmentation des détails visibles et diminution des
imperfections dues principalement à la turbulence. Il faut donc compositer un maximum de bonnes images.
Par exemple, retenir les 50 meilleures images d'un film en contenant 250, donne un résultat satisfaisant.
La seconde étape, la plus intéressante, concerne le traitement numérique de l'image brute avec des logiciels de retouche
d'images tels Iris, Paint Shop Pro ou Photoshop. Ils permettent de faire ressortir un nombre
de détails impressionnants à condition que l'image originelle soit de bonne qualité. Cependant, il ne faut pas trop "forcer"
le traitement afin de conserver une image proche de la réalité. Le traitement des images doit donc se faire de manière la
plus objective possible.
Consultez sur ce site les pages concernant les images de la
Lune, des planètes et des
étoiles, ainsi que des images réalisées par
d'autres astronomes amateurs sur la page de liens INTERNET.
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