• billets
    110
  • commentaires
    29
  • vues
    24 910

À propos de ce blog

Je suis à la recherche de personnes avec qui partager ma passion pour la photo, l'astrophoto (photographie astronomique) et l'observation visuelle.

 

Pour les sites d'observation voire à la fin du texte (il y a probablement un bortle 3 dans la liste avec possibilité d’hébergement et/ou un accès facile qui se trouve à côté d’un village).

 

Je suis l'heureux possesseur de :

- d’un dobson de 300 (skyvision) remis a neuf :)

- d’un celestron 9 sur monture az/eq6

- d'une lunette 76 edph / ts optics

- d'une STAR ADVENTURER et d'une STAR ADVENTURER mini pour faire des paysages nocturnes plus beaux.

 

Quand les voisins ne se chauffent pas avec leurs cheminées, je fais souvent de la photo en solo avec un canon R6 depuis ma terrasse. Le SQM peut y atteindre 20,97 car la commune d’Arles-sur-Tech a changé son éclairage. Le seeing me permet d'utiliser uniquement des focales très courtes.

 

Je pratique la photo et l’observation visuelle dans d’autres endroits quand mon emploi du temps me le permet en solo (rare) ou avec mes amis sur l'un des sites que je présente dans ce texte.

 

Je fais de la photo en poses courtes (lucky imaging) en ciel profond avec mon C9 et un réducteur  STAR ARIZONA 0,4 que j'insère dans un porte oculaire lick lock.

 

Je fais également depuis de l'imagerie avec une caméra refroidie 183mm que je pilote avec un boitier ASI AIR PRO.

 

 Je teste  actuellement des sites différents afin de pouvoir choisir celui qui convient le plus aux objectifs que je me suis  pour mes soirées d'observations, plus d'information sur mon facebook:  ici.

 

Voici la liste des sites où je vais observer dans le VALLESPIR

 

Je participerai au festival de tautavel  2024 :) au plaisir de vous y rencontrer. Toutes les infos ici

 

LE STADE D’ARLES SUR TECH 

 

Les bons soirs, le SQM y est de 21,1 en moyenne.

Tout comme sur ma terrasse, le seeing y est très mauvais à cause des courants de vallée. 

J’utilise ce site pour faire des nightscapes (paysages nocturnes / astro paysages) uniquement.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/zEPdzYmYbfm

 

LE TERRAIN DE FOOT DE CORSAVY 

 

C’est le site où j’ai effectué la plupart de mes observations avec mon SKYVISION durant la période 2005/2007.

Il m’est arrivé d’y voir la tâche d’airy avec le 300mm.

Ce site s'est dégradé à cause de la pollution lumineuse.

Il y a des toilettes, des barbecues ainsi qu’une très bonne crêperie à proximité.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/eybSAifS6ik

 

LA SERRE DE MONTFERRER :

 

C’est le site où l’on se rend le plus souvent avec les amis pour faire du visuel. Mais cela pourrait changer depuis que nous avons essayé le parking du refuge des conques et la cabane pastorale des Forquets.

Il se trouve à 900m d’altitude environ et surplombe le Vallespir. 

C’est sur ce site que l’on a vu, pour la première fois pour certains, et de façon aussi évidente en ce qui me concerne, du pourpre dans ORION, à la fois dans une lunette de 60mm et dans le SKYVISION de 300mm. 

Le SQM oscille les bons soirs entre 21.3 et 21.6 selon la zone du ciel. La moyenne se situe aux alentours de 21,4.

Lien vers l’emplacement :  https://goo.gl/maps/YnBy1qLqJgYZuHTu6

 

LA TOUR DE BATERE

 

Le site se trouve juste après la tour sur la droite quand on vient du refuge (il y a un petit chemin qui monte avec de la place pour se garer et manœuvrer, les coordonnées du site sont les suivantes : 42°30'29.6"N 2°34'40.3"E ). Il faut faire entre 10 et 15 minutes de piste. Cette dernière est caillouteuse et il ne faut pas avoir peur d’abimer ses pneus.

 

Ce site se trouve sur la ligne de crête et est de ce fait exposé au vent. Ce dernier s’est avéré être glacial et j’ai regretté de ne pas être venu avec ma combinaison de ski.


Une fois la nuit noire tombée, j’ai mesuré les valeurs SQM suivantes : 21,51 au zénith, 21.56 au nord 21,53 à l’ouest, 21.52 au sud, 21.13 a l’est.

 

LA CABANE PASTORALE DES FORQUETS

 

La cabane pastorale des Forquets se trouve à 1 680m d’altitude.

Emplacement de la cabane pastorale des Forquets : https://goo.gl/maps/eRACuanTMbxFPjXq7

Il est possible de mettre plusieurs tentes, le paysage est magnifique.

Le SQM-L relevé par un ami est potentiellement de 21,6 / 21,7. J'y ai moi-même relevé, un soir médiocre avec pas mal de nuages, des SQM de l’ordre de 21,55.

J'y referai certainement des mesures sur ce site.

 

LE PARKING DU REFUGE DES CONQUES

 

Ce site est situé à proximité de la cabane pastorale des Forquets à  1 620 m d’altitude.

Emplacement du parking du refuge des conques : https://goo.gl/maps/1wA8nKuFzS4okc4V9

Le parking du refuge des conques a selon lightpllutionmap.info avec les données viirs de 2019 une radiance de 0,24 ! Les deux dernières photos en bas de ce post sont prises de cet endroit .

Site du refuge : http://www.refugi-lesconques.com/

Le SQM peut grimper au-delà de 21.8 (plusieurs mesures au delà de cette valeur lors d'une soirée)

Les valeurs SQM relevées par deux SQM-L au même moment et pour une même portion du ciel sont 0,3 point au-dessus de celles relevées à CORSAVY.

J'ai vu sur ce site les bras spiraux de M81 (un peu comme sur les images en poses courtes, mais en live) ainsi que ceux de la galaxie du tournesol.

Au plaisir de vous rencontrer :)

Vincent

 

 

orion-taureau-stade2019-6sec-6400iso-6d-1080p.jpg

 

 

 

 

arles-stade-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x60-sequator-1080p-.jpg

arles-scorpion-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x60-sequator-1080p.jpg

circumpolaire_les_conques__835x8sec_6400isi_6s_14mm_2-8-1080p_p.jpg

conques_14mm_2-8_30sec_6400iso-1080p.jpg

Billets dans ce blog

devoniak

Bonjour,

 

La nuit dernière la météo annonçait un ciel dégagé mais avec beaucoup de vent en rafale. J’ai alors décidé de faire un point de situation vers 21h pour voir ce qu’il allait en être réellement.

 

Je me suis rendu compte que les rafales étaient extrêmement rares et peu puissantes. Par ailleurs comme il ne faisait pas encore trop froid, mes voisins ne se chauffaient pas avec leurs cheminées, et de ce fait il n’y avait pas de fumée qui venait sur ma terrasse.

 

J’ai alors décidé de monter mon appareil photo canon 6D refiltré astrodon sur ma monture AZ EQ6 avec l’objectif 70-300 IS STM II. Ceci fait, j’ai effectué la mise en station avec le polemaster puis j’ai réalisé la mise au point sur une étoile moyennement brillante proche d'Algol dans la constellation de Persée.

 

J’avais défini ma cible la veille au soir lors d’une tentative de prise de vues avortée en raison du vent : NGC 1499 (la nébuleuse California).

 

Je me suis rendu compte que la turbulence était assez importante, je me suis donc limité à une focale de 135mm pour avoir des étoiles fines.

 

J’ai alors lancé ma session de prise de vues un peu après 22h (heure à laquelle durant le confinement la municipalité d’Arles-sur-tech coupe l’éclairage public). Le SQM au zénith était de 21,06 (soit 0,26 point de mieux que ce que je relève normalement).

 

J’avais décidé de scinder ma session en plusieurs séquences de prise de vues d une heure environ, et de venir contrôler si tout se passait bien.

 

Ainsi j’ai pu gérer manuellement le retournement au méridien du matériel (du fait des phénomènes de glissement dû à la déclivité de la terrasse, je préfère surveiller de près cette étape) et gérer un changement de batterie.

 

A la fin de ma session, j’ai réalisé ma série de flats, puis j’ai plié mon matériel. Il était alors quatre heures du matin.

 

Voici le résultat de ma soirée :

· Empilement de 318 images de 30 secondes à 3200 ISO, l’objectif était ouvert aa5,6.

· L’image a été prétraitée puis traitée intégralement avec le logiciel SIRIL en utilisant 11 flats à 100 iso calibrés avec des offsets adaptés, 33 darks et 50 offsets à 3200 iso .

 

Je la prétraiterai et traiterai intégralement bientôt sous PIXINSIGHT.

 

Vincent

 

Lien vers la full : https://1drv.ms/u/s!Av0AgEx_bcdckYd7X_zRdkA-P4c1cQ?e=jy7Vc0

 

Vincent

ngc1499_318x30sec_6d_3200iso_135mm_5-6_arles-sur-tech_2020-11-21_1080p.JPG

devoniak

Bonsoir,

 

Voici le résultat de l’une des mes prises de vue avec ma camera et le réducteur STAR ARIZONA 0.4 sur mon celestron 9 depuis le refuge des conques dans le haut vallespir.

 

Cette M27 résulte de l’empilement de 1438 poses de 3 secondes.

 

Je ne comprends pas d’où viennent les artefacts en forme de diagonales.  (après coup on m'a signalé qu'il s'agissait de point chaud, un prétraitement avec des darks a température en aura eu raison)

 

J’ai pourtant fait du dithering lors de la prise de vue.

 

Vincent

 

 

r_pp_m27_3sec_gain2456_stacked_dark2.JPG

devoniak

Bonjour,

 

Hier, j’ai reçu mon 6D défiltré / refiltré ASTRODON par EOS FOR ASTRO. J’ai fait faire cette modification pour le rendre plus apte à la prise de photos de nébuleuses. Il me tardait de l’utiliser.

 

Comme la météo était clémente et que mes voisins ne se chauffaient pas avec leur cheminée, ma terrasse était utilisable pour faire de l’imagerie. J’en ai donc profité.

 

Durant cette séance j’ai utilisé ma monture AZ EQ6 en conjonction avec une « queue d’arronde mâle type vixen multifonction pour autoguidage », ce qui m’a permis d’autoguider durant la session avec le chercheur.

 

J’ai placé sur cette queue d’arronde la mini queue d’arronde que j’utilise habituellement avec la STAR ADVENTURER MINI et la rotule lourde de chez TS OPTICS. J’ai placé sur cette dernière le 6D. En serrant à fond toutes les molettes, l’ensemble était bien rigide.

 

Après une mise en station rapide réalisée avec le POLEMASTER, fait la mise au point avec les fonctions LENS CONTROL et FOCUS AID du logiciel APT, j’ai pointé ma cible avec la fonction POINTCRAFT : les nébuleuses du cœur et de l’âme (IC1805 et IC 1848).

 

A l’aide d’un logiciel (coelix en l’occurrence), j’avais déterminé un point précis dans le ciel permettant d’avoir avec le 6D et l’objectif de 300mm les deux objets simultanément dans le champ (y compris dans celui de la hauteur du capteur).

 

Malheureusement la fonction dithering (activée pour éviter l’apparition de trames) et un problème de flexion du trépied, et peut être même de glissement de la monture (provoqué par la déclivité de la terrasse) ont réduit sensiblement le champ réellement exploitable (je ne m’en suis rendu compte qu’en cours de session).

 

J’ai déterminé quel était le temps de pose à 3200 ISO permettant d’avoir un fond de ciel pas trop important (j’avais lu qu’il était inutile que le bruit du fond de ciel aille au-delà de 5 fois le bruit de lecture de l’appareil).

A la fin de la session, j’ai fait mes flats.

 

Le SQM était de 20.53 en début de session et est monté à 20.83 au milieu de cette dernière.

 

J’ai réalisé le pré traitement et le traitement avec SIRIL :

·        377 images prises, 270 empilées ;

·        50 offsets ;

·        33 darks issus de ma bibliothèque de darks réalisés dans le frigo ;

·        8 flats de ¼ de secondes à 100 iso, pré-traités avec des offsets spécifiques ;

 

Quelques ajustement sous LIGHTROOM.

 

Après coup : Je me rend compte que j’aurai dû utiliser la rotule pour mettre les deux objets dans le sens de la longueur et non pas de la hauteur (j’ai vérifié le montage permet de le faire).

 

Je vais refaire l’ensemble du pré traitement et du traitement sous pix-insight, mais je dois tout d’abord acheter un disque dur spécifique de 1 TO minimum. En effet, avec seulement 377 images j’ai utilisé 277 GO d’espace disque.

 

Vincent

 

Lien vers la full :  ic1805 - ic1848

 

 

IC1805_6d_300mm_3200iso_30secx270_arles-sur-tech_1080p.JPG

devoniak

Au vu des résultats d’hier soir avec ma star adventurer, j’ai décidé de faire cette nuit un test en conditions d’observation.

 

J’ai acheté en complément de ma monture :

1.      un trépied berlebach report 112 avec une capacité d’emport de 25kg et un encombrement réduit en vue de préparer de futurs voyages ;

2.      les cercles gradués de chez astrokraken (merci pat cizirf pour ta vidéo) pour faciliter le repérage ;

3.      l’adaptateur pour le polemaster afin de faciliter la mise en station ;

4.      j’utilise APT pour gérer la MAP avec le moteur de l’objectif et les prises de vues.

 

Pour alimenter l’ensemble j’utilise une batterie et un convertisseur CD/AC victron phoenix.

 

La star adventurer m’accompagnera lors de mes sorties avec le SKYVISION 300 au stade d’ARLES SUUR TECH (SQM de 21 les bons soirs, mesure obtenue sur les 4 points cardinaux à 45° d’inclinaison plus le zénith) ou dans la région de CORSAVY.

 

Je joins la première image réalisée hier soir à la va vite : une capture d'orion en 10 x 60 secondes a 3200 ISO avec le canon 6D et l'objectif 24/105  IS STM ouvert à 5,6 sans dark flat ou offset...

capture-session-star adventurer.PNG

20190212_192506.jpg

orion-10x60sec-3200-iso-1080p.jpg

devoniak

Bonsoir,


Voici une des poses prise hier soir a proximité de la fontaine des buis à ARLES SUR TECH.


Le SQM était de 21,40. L’image a été retouché sous LIGHTROOM.


Il s’agit d’une pose unique de 15 secondes a 3200 ISO avec le canon 24/300 réglé sur 24mm et ouvert a à 3,5. Elle été prise avec le 6D.

 

J'ai pris 60 images, mais je ne suis pas satisfait du résultat de l'empilement de ces dernières. Le rendu du traitement d'une pose unique est meilleur. Je vais i devoir revoir ma méthode de traitement et peut être la façon dont j'ai réalisé la série.


Vincent

arles-sur-tech-falaise-voie-lactee-3200iso-15sec-24mm-35-5521.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Hier soir (05/10/2019), malgré les prévisions pessimistes je suis allé retrouver les amis astronomes avec lesquels j’ai coutume d’observer. Ainsi j’ai pu tester mes nouveaux accessoires sur le terrain.

 

POWERHUB

 

Le POWERHUB m’a permis d’alimenter :

·         Le HUB USB

·         La monture

·         Le moteur de mise au point

·         La résistance chauffante

 

Je me suis rendu compte que l’ensemble du matériel a bien fonctionné, mais la monture indiquait qu’elle n’avait pas assez de puissance lors des mouvements lors des pointages « GOTO » : Je verrai pour réduire la vitesse de ces derniers afin de tenter de réduire les pics de consommation qui se produisent à ce moment-là.

 

TREPIED ET POD / INSTABILITE

 

Je me suis retrouvé confronté à un problème de tassement du sol. Je n’avais pas pensé à utiliser les pods antivibration que l’on peut mettre sous chaque pied du trépied. J’y penserai la prochaine fois.

Le trépied étant en métal il se peut également que celui-ci se contacte. Si tel est le cas il faudra que j’achète un trépied en bois… …Cela sera faisable en 2020. Des tests complémentaires sont à effectuer pour savoir si cela sera nécessaire.

Quoi qu’il en soit j’ai pu utiliser mon matériel en faisant appel à la procédure de correction des effets des tassements du sol sur la mise en station avec le POLEMASTER.

 

TURBULENCE ATMOSPHERIQUE

 

Du fait de la turbulence atmosphérique importante, je n’ai pas pu faire la mise au point comme il faut, toutefois le moteur de mise au point piloter par l’USB FOCUS 2 a parfaitement fonctionné.

 

HUB USB et CABLE ACTIF

 

 J’ai pu imager avec la caméra GPCAM 3 à la cadence d’une image toute les 20ms et je l’ai même poussée à une cadence d’une image toutes les 10ms sans le moindre problème.

Seul le boitier CANON a eu des problèmes de déconnexion, je pense que cela est du à un problème de pilotage sous APT (mais cela reste à confirmer).

 

TIRAGE AVEC ET SANS REDUCTEUR

 

Lorsque j’ai utilisé le réducteur de focale avec la caméra, j’ai complètement oublié de respecter la distance préconisée entre la sortie du télescope et le capteur (tirage). Cela explique la forme empâtée des étoiles. Les tests de ciel profond, en mode « poses courtes (inférieur ou égal à 5 secondes) », réalisés avec cette dernière seront donc à refaire.

 

Je les ai effectués avec l’appareil photo en respectant les préconisations, vous trouverez le résultat à la fin de ce post.

 

En potassant le sujet relatif au tirage à respecter avec le réducteur de focale, je me suis rendu compte qu’il y en avait également un à respecter sans réducteur et que c’est celui-ci qui doit servir de base au calcul du tirage avec réducteur en voici les valeurs pour chaque type de SCT de marque CELESTRON :

image.png.3d54b1388e939aed1ce760bf4fd1ec92.png

 

CLIC LOCK

 

Je me suis rendu compte avant la séance que le boitier du moteur de mise au point me gênait pour visser, sans manœuvre complexe à faire, le « clic lock » (à cause de la vis qui permet de le verrouiller facilement). Pour l’installer sur ma configuration il faut :

·         Retirer l’adaptateur qui se visse en sortie du télescope et qui encastré dans le « clic lock » en desserrant les vis se trouvant sur le pourtour avec la clef fournie ;

·         Fixer l’adaptateur en sortie de télescope en le vissant ;

·         Placer le « clic lock » dessus ;

·         Visser les vis qui se trouvent sur le pourtour du « clic lock » avec la clef fournie.

 

Cette manœuvre étant complexe je la ferai une prochaine fois en pleine nuit quand la configuration que j’utiliserai ne nécessitera pas l’usage du réducteur de focale.

 

J’espère ne pas vous avoir trop endormi 😊

 

Vincent

PS : Pour la beauté du geste et vous appâter, vous trouverez une photo de M15 réalisés avec mon tube non colimaté au petits oignons (c’est mal et ça se voit sur l’image pleine résolution) et avec le 1300d

PS 2 : vous trouverez l’image d’un coucher de lune sur le relief réalisée par erreur lorsque je dégrossissais la mise au point avec le réducteur 0,63.

 

m15-5sec-1300d-c9-redcuteur1300d.jpg

Bout de lune qui se couche sur le canigou.jpg

devoniak

Je prévois à la fin du confinement de faire un Paysage Nocturne avec une arche galactique.


Ce sera faisable lors des nuits sans lune de fin avril vers 4h du matin jusque fin juin vers 1h du matin.


Le partie haute de l'arche galactique se trouvera plein Est et culminera à 50° au-dessus de l'horizon. Le bulbe galactique se trouvera au Sud et culminera à une hauteur de 20 degrés au-dessus de l'horizon environ.


De ce fait pour être spectaculaire, la photo devra être faite depuis un site dégagé (c'est-à-dire sans obstacle ayant une hauteur supérieure à 10 à 15 degrés au-dessus de l'horizon) sur un champ qui va du Nord au Sud et qui sera exempt de lampadaire.


Je pense que plusieurs sites sont propices pour tenter ce genre de photo à arles sur tech ou dans le vallespir ou dans les albère (l'idéal serait d'avoir la mer), avez-vous une idée ? Quelqu'un de mon coin serait il partant que l'on en fasse ensemble ?

 

Vincent

 

Je joins une capture écran de ce phénomène.

prevision arche galactique - 28 mai 2020 a 3h du matin.PNG

devoniak

Bonjour,


La nuit dernière j’ai attendu que l’éclairage publique soit coupé pour prendre en photo la comète ZTF.


Je m’étais assuré que cette dernière serait bien visible depuis ma terrasse.


Ces 3 images ont été réalisée avec le boitier CANON R6.


La première est la deuxième sont faites avec l’objectif 15/35mm RF ouvert à 2.8. Les ISO sont réglés à 6400.


La première montre l’église saint sauveur, la grande ourse et la petite ourse, l’image a été faite avec une focale de 15mm et une pose de 8 secondes. Les étoiles sont ponctuelles ce qui est normal.


La deuxième montre la petite ourse pour mieux situer la comète. L’image a été recadrée pour ne voir que cette dernière. La pose était de 8 secondes ce qui laisse apparaitre un léger filé d’étoile ce qui est normal (je ne voulais pas monter les ISO pour éviter le bruit, mais je me demande si j’ai bien fait car cela ne me semble pas esthétique).
La troisième a été faite au 70-200mm ouvert à 4. Le temps de pose était de 1 seconde. Les ISO ont été poussé à 32000.


Dites mois ce que vous en pensez.

 

Le SQM était de 20,80.

 

Vincent

 

2023-01-29_eglise-saint-sauveur_arles-sur-tech_comete-ztf_1080p-00001.jpg

2023-01-29_eglise-saint-sauveur_arles-sur-tech_comete-ztf_1080p-00002.jpg

2023-01-29_eglise-saint-sauveur_arles-sur-tech_comete-ztf_1080p-00003.jpg

devoniak

Bonsoir, 

 

Je suis retourné faire de l’astrophotographie pendant la nuit de samedi à Dimanche sur le parking du refuge des conques (à proximité de la cabane pastorale des forquets) dans le haut Vallespir.

 

Les prévisions météo annonçaient qu’il n’y aurait pas de vent. J’avais déjà fait une soirée d’astrophoto avec des conditions météorologiques analogues et j’avais pu obtenir des résultats corrects. Je me suis donc dis que cela vaudrait la peine de se déplacer.

J’ai donc décidé de rejoindre deux potes d’astronomie qui avaient prévu de passer la soirée là-bas.

 

Après avoir monté mon Celestron 9 sur mon AZ EQ6 en mode équatorial, j’ai fait une mise en station au polemaster. J’ai pu réaliser la collimation à 2D de grossissement en visuel : la tâche d’Airy n’était pas visible, mais j’ai pu faire en sorte que les speckles soient réparties de façon homogène.

 

En visuel les planètes géantes montraient bien plus de détails que la nuit précédente, mais les images tremblaient rapidement. Je suis maintenant persuadé que ce site n’est pas approprié pour prendre en photo des objets bas sur l’horizon avec une focale significative.

En revanche l’amas M13 qui se trouvait au Zénith était résolu. Il est donc possible de réaliser, en l’absence de vent, de beaux clichés avec une focale convenable quand les objets sont haut par rapport à l’horizon.

 

Pendant la nuit le SQM, a oscillé entre 21,13/21.30 dans la zone où il y avait le plus de pollution lumineuse (qui se trouve pile au sud) à 21,66 au nord.

 

J’ai réalisé 3 clichés  :

·        Un de M13 (en cours de traitement) avec le C9 de réducteur STAR ARIZONA 0,4x

·        Un de M27 (en cours de traitement) avec le C9 de réducteur STAR ARIZONA 0,4x

·        Une voie lactée qui montre l’horizon sud, que vous trouverez en fin d’article et qui résulte de l’empilement de 20 poses de 10 secondes réalisées au 6D qui était réglé à 3200 ISO avec l’objectif de 14mm SAMYANG ouvert à 2,8

 

Un Time laps est en cours de traitement à partir de plus de 1000 poses. Sequator annonce plus 12h de temps de traitement.

 

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Vincent

 

Lien vers la full : lien voie lactée au refuge des conques

 

vl_20x10sec_14mm_6d_3200iso_2-8-1080p.JPG.846ad94c33975b7172126f7bb7bf8e57.JPG

devoniak

Bonsoir,

 

Ce soir je suis monté au pin parasol qui se trouve à 2km de distance et 100m plus haut que mon appartement.

 

J’en ai profité pour faire plusieurs relevés SQM (je ne sors jamais sans):

·         Sur ma terrasse il est environ de 20,50 / 20,55 (moyenne sur les 4 points cardinaux à 45 degrés de hauteur et d’une mesure au zénith) ;

·         Au pin parasol, j’ai fait une mesure a 21,36, avec une moyenne qui se serait situé aux alentours de 21,10 / 21,15.

 

Ces résultats m'ont surpris. Je pensais qu'ils seraient moins bons, en effet les images faites un soir précédent ou il devait y avoir des nuages et de la brume montrent les ravages de la pollution lumineuse .

 

Il me tarde d’aller observer plus en altitude vers CORSAVY ou MONTFERRER😊Le ciel que j'avais eu à l'époque la bas me paraissait bien meilleur. Les mesures vont elles confirmer ce ressenti ?

 

Je ferai part ici même de mes relevés.

 

Je poste ici une photo du point de vue depuis le pin parasol  :)

 

Vincent

orion-pin-parasol-1080p-2.jpg

orion-pin-parasol-1080p-4.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Hier du fait des conditions météos annoncées je suis allé voir un ami dans la plaine après avoir chargé le matériel dans la voiture (on ne se sait jamais dès fois que cela se dégage en cours de soirée).

 

Quand je suis reparti, j’ai constaté que l’air était très humide et que les nuages étaient bas. Je suis allé par acquit de conscience au site de la bataille du BOULOU et je me suis rendu compte que dans la direction du CANIGOU que les nuages semblaient moins denses. Je me suis alors dit que j’allais rentrer et voir au stade d’ARLES SUR TECH quelles étaient les conditions d’observation ».

 

LE STADE D’ARLES SUR TECH

 

L’air était gorgée d’humidité. Mais il n’y avait pas de nuages.

 

J’ai alors effectué la première série de mesures de la soirée (1 mesure à 45 degrés par point cardinal et une mesure au zénith), la moyenne a été de 21,10.

 

Les halos provoqués par la pollution lumineuse culminaient à moins de 30 degrés (donc en dessous du point de mesure). La moyenne de l’ensemble des mesures était supérieure à 21. La mesure réalisée au zénith était au-delà de 21,2.

 

Il était 1h30 du matin, j’ai alors pris la décision d’aller mesurer le SQM des autres sites d’observation pour me faire une idée de leur vraie qualité et tenter de comprendre pourquoi je me désintéresse du visuel dans des conditions réputées bonnes voire très bonnes.

 

 Je suis allé rechercher un complément d’affaires à mon appartement et je suis monté sur CORSAVY.

 

LE TERRAIN DE FOOTBALL DE CORSAVY

L’air est beaucoup plus sec qu’au stade. La principale source de pollution lumineuse est dû au parking d’un centre pour enfants en difficultés qui se trouve à proximité.

 

La meilleure zone du ciel se trouve au NORD, le SQM y est de plus de 21,5 (l’impression était proche de celle laissée certain soir ou je ne pouvais plus reconnaitre les constellations tant il y avait d’étoiles). La moyenne de l’ensemble des mesures étaient supérieures à 21.3, la plus basse était de l’ordre de 21,1.

 

LA SERRE DE MONTFERRER

 

Ce terrain se situe sur une crête à 881m d’altitude. Il surplombe CORSAVY, il s’agit du point culminant de la route qui relie CORSAVY et MONTFERRER.

 

La meilleure zone du ciel se trouve au NORD, le SQM a été mesuré à plusieurs reprises lors de la soirée à plus de 21,55 (l’impression était proche de celle laissée certains soirs où je ne pouvais plus reconnaitre les constellations tant il y avait d’étoiles). Les mesures varient en fonction de la montée de la brume. Elle pouvait diminuer à 21,48 et cela se voyait. Le zénith a été mesurée lui aussi à une valeur supérieure à 21,5.

 

Les halos provoqués par la pollution lumineuse culminaient à moins de 30 degrés (donc en dessous du point de mesure). Le plus important se situe au NORD EST. La moyenne de l’ensemble des mesures étaient supérieures à 21.4. La plus basse (toujours réalisée à 45° de hauteur par rapport à l’horizon était de 21,33).

 

PRISE DE PHOTOS

Pour partager avec vous cette soirée inespérée, j’ai tenté de faire des astro-paysages (NIGHTSCAPE) avec le 6D et le CANON 24/105 IS STM.

 

Par négligence ou bien par ignorance (par moment il ne réagit pas comme il l’a fait) je n’ai pas jugé utile de débrayer le stabilisateur d’image de mon objectif.

 

Bien mal m’en a pris : toutes les images ont un bougé qui ne peut s’expliquer que par des déclenchements intempestifs de ce dernier.

 

Je partage donc la seule image correcte après réduction ou l’on voit Jupiter et Antares qui se lèvent avec le scorpion qui se cache derrière un arbre !

 

Les paramètres de prise de vues sont : objectif réglé à 24mm et ouvert a 3,5 - temps de pose 6 secondes et iso fixé à 6400.

lever-jupiter-antares-20190407-1080p-bis.jpg.c9b375ce5210d11e381f9255e38b93a1.jpg

CONCERNANT LE VISUEL

 

A plusieurs reprises, pendant la soirée, je me suis dit que j’avais une impression de confusion en regardant les étoiles dans certaines zones du ciel : il y en avait tellement que le cerveau, non habitué a ce phénomène, ne parvient plus à reconnaitre la forme des constellations.

 

Le SQM dans ces zones étaient au moins de 21,5 voire même de 21,55. Et il y avait moins d’étoiles que dans mes souvenirs.

 

J’en déduis donc que si je boude le ciel en visuel c’est parce que j’ai eu la chance de pouvoir observer à plusieurs reprises dans des conditions excellentes sur des sites se trouvant à deux pas de chez moi.

 

Je me suis donc habitué à ces conditions et je vais devoir apprendre à choisir mes cibles en fonction de la qualité du ciel qui peut varier d’une fois sur l’autre (en fonction de la brume).

 

Je sais donc que je me déplacerai difficilement pour faire des observations visuelles dans des conditions moins bonnes.

 

Je sais aussi qu’il existe à l’étranger des endroits faciles d’accès avec une météo très favorables  ou le SQM est encore meilleur… Je me plais à rêver 😊

 

Vincent

 

serre-montferrer-1080p.jpg

SQM.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Voici une deuxième version de mon image de IC 1318 prise le 29 mai dernier.

 

Cette version a été prétraitée et traitée avec PIXINSIGHT.

 

J’ai utilisé la méthodologie décrite sur le site de LIGHTVORTEX pour prétraiter l’ensemble.

 

Je n’ai gardé que 127 images sur 180 sur la base des critère suivant ECC < 0,65 (étoile ronde), FWHM < 20 secondes (plusieurs images avaient des FWHM de 30 secondes).

 

J’ai ensuite suivi un tutoriel de ASTRO IMAGE PROCESSING pour traiter l’image.

 

Je n’ai fait aucun traitement sous PHOTOSHOP hormis un redimensionnement.

 

Pour mémoire les images ont été acquises sur ma terrasse à ARLES SUR TECH, le SQM était de 20,80.

 

L’objectif utilisé était un 70/300 CANON 4/5,6 IS II USM. Le 6D était monté sur une STAR ADVENTURER.

 

Lien vers la plein format ici.

 

Vincent

ic1318-127x60secsur180-3200iso-6d-05-29-1080p-PIX.png

devoniak

Par rapport a l’image de tout à l’heure :
1. J’ai potassé le fonctionnement de SEQUATOR et j’ai tenté d’additionner 85 images au lieu de 40.
2. J’ai activé la fonction permettant de mieux gérer la pollution lumineuse et j’ai activé le traitement des distorsions de l’objectif.
3. J’ai par ailleurs pré traité les images dans light room en activant la correction de l’objectif (pour le vignettage et certaines aberrations).

 

Je suis satisfait. Ajouter des poses permet d’avoir plus de signal, la fonction qui élimine la pollution lumineuse (même s’il y en a peu) est efficace.

 

La seule chose qui me chagrine c’est que je suis obligé de recopier le paysage, la hauteur n’est peut-être pas exactement la bonne (à une dizaine de pixels)… Et du coup dans ma tête je me dis que c’est presque du photomontage alors que cela n’en est pas.

 

Je vais devoir trouver une solution pour régler le problème. 


J’ai d’autres astro-paysages à faire dans mon village avant d’aller en faire ailleurs !!!!

 

Lien vers la full :  lien

 

Vincent

arles-sur-tech-abbaye-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x85-pretrtlr-sequator-1080p.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Je suis l’heureux propriétaire de l’un des premiers Dobson de marque Skyvision commercialisé (un 300 / 1200). Ce dernier n’avait pas été révisé depuis sa fabrication en 2005. C’est désormais chose faite depuis le mois de Septembre dernier.

 

Les optiques ont été traitées, la motorisation type « DOB DRIVER 2 » devenue inopérante a été remise en état. La caisse du primaire qui était extrêmement lourde a été allégée sans pour autant perdre en rigidité. La cage du secondaire a été remplacée par une cage métallique plus rigide.

 

Le système d’assistance au pointage de type SKYCOMMANDER a été remplacé a par un NEXUS beaucoup plus performant.  Il permet d’avoir sur le téléphone une représentation dans l’application SKYSAFARI de ce qui figure à l’oculaire.

 

Il me tardait de le tester, et j’attendais avec impatience des conditions clémentes pendant un week-end pour pouvoir le faire. En effet contrairement à l’astrophoto, je ne suis pas en mesure de m’en servir sur ma terrasse.

Après avoir été rejoints par Pierre, nous avons décidé au vu des paramètres météo de nous rendre sur un site se trouvant sur la départementale D2 entre Caixas et Saint Michels Llotes. Ce site est situé à 600m d’altitude et il permet d’avoir un ciel avec un SQM de 21.1/21.2 au maximum.

 

Selon le modèle de la chaine météo, l’humidité devait augmenter progressivement en cours de nuit et devait devenir gênante à partir de 2h du matin. Le vent dans cette zone devait être nul, ce qui permettait d’avoir de bonnes conditions de turbulence locale.

 

Une fois sur place, le matériel fut monté en moins de 15 minutes, et après avoir pris un bon repas nous avons été rejoint par Bernard. Nous avons alors commencé la séance d’observation. Le SQM était alors de 20.8 au zénith et de 20.50 environ sur l’horizon.

 

La collimation a été réalisée au laser puis a été affinée sur une étoile légèrement défocalisée à D de grossissement puis à 2D.  La turbulence ne permettant de voir la tâche d’Airy, j’aurais pu l’affiner encore un peu plus sur les SPECKLES, chose que je n’ai pas faite.

 

Nous avons commencé par regarder Saturne sur laquelle nous avons vu par intermittence la division de Cassini, une bande équatoriale, l’ombre de la planète sur l’anneau. Le spectacle était saisissant au Nagler de 7mm.  Je ne me rappelle plus si nous avons grossi plus.

 

Nous avons ensuite pointé Jupiter. Ce fut le premier objet où tous les trois avons commencé à faire des commentaires du type « c’est magnifique ». En effet nous avons pu voir de nombreux détails sur le disque : Multiples bandes équatoriales avec de subtiles nuances  colorées, des échancrures, etc. Nous avons pu nous servir sur cette planète du Nagler de 5mm.

 

Nous avons ensuite regardé l’amas M13 dans la constellation d’Hercules et nous avons été déçus. En effet celui-ci bien que parfaitement défini manquait de « peps » par rapport à d’autres fois où il avait plus d’éclat. La pollution lumineuse y était sans doute pour beaucoup. En effet le groupe observe souvent dans des conditions ou le SQM est supérieur à 21.5.

 

Nous avons ensuite pointé M57 dans la Lyre. Nous avons été tous les trois été scotchés. Le bleu de la nébuleuse était saisissant au Nagler de 16mm. Cette couleur était toujours perceptible avec le Nagler de 7mm et quasi inexistante avec le Nagler de 5mm.

 

Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau (qui est en réalité ovale) étaient visibles. Une des moitiés de l’anneau semblait plus sombre. La zone centrale se détachait du fond du ciel.

 

Nous avons ensuite pointé M27. Là aussi le spectacle était au rendez-vous. Au Nagler de 16mm la nébuleuse avait la forme d'une haltère avec des extensions sur les côtés. Elle offrait peu de de détails à ce grossissement.

 

Nous avons pu voir des détails de structures dans la partie en forme d’haltère et dans les extensions avec le Nagler de 7mm. Avec cet oculaire quelques étoiles pouvaient être perçues en vision directe et la centrale apparaissait en vision décalée. Cette dernière devenait visible en vision directe avec le Nagler de 5mm.

 

Nous nous sommes ensuite attardés sur les dentelles du Cygne. La grande dentelle et le balai de la sorcière nous ont là aussi offert un spectacle magnifique au Nagler de 16mm avec le filtre OIII. Ce n’a pas été toutefois la meilleure vision que j’en ai eue. Il me tarde de revoir cet objet dans de meilleures conditions.

 

Nous avons ensuite vu NGC 891 et M33, mais du fait de la dégradation progressive des conditions météo le spectacle fut décevant. Ces objets ne se détachaient pas du fond du ciel. Nous avons vu quand même la bande d’absorption de NGC 891 au Nagler de 7mm (elle n’était pas visible au Nagler de 16mm).  Nous ne nous sommes donc pas attardé dessus.

 

Nous avons terminé la soirée sur M31. Il était possible de  voir les deux galaxies satellites en même temps que la grande galaxie d’Andromède et une de ses bandes d’absorptions avec le Nagler de 20mm. Le spectacle était là aussi saisissant, mais on sentait que l’on pouvait faire nettement mieux sous un meilleur ciel.

 

Au final je suis pleinement satisfait de mon nouvel instrument, et il me tarde de pouvoir m’en servir à nouveau dans de meilleures conditions.

 

PS : voici un paysage avec la voie lactée, le Canigou et des arbres 😊

 

Vincent

voie_lactée_canigou_caixas_24mm__r6_13sec_3200iso.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Hier soir, je suis allé montrer les beautés du ciel à deux amis. Nous nous sommes donné rendez-vous au terrain de football de la commune de Corsavy à une quinzaine de minutes de voiture de chez moi. C’est un endroit où j’ai coutume de faire de l’imagerie car lorsque les conditions sont réunies, la turbulence peut y être très faible.

 

Les prévisions météo étaient bonnes, hormis une humidité assez forte. Il ne devait pas y avoir de vent et donc la turbulence locale devait être nulle. Cela s’est vérifié lorsque j’ai fait la collimation. Ce point était primordial à mes yeux, car du fait la présence de la lune, en dehors des planètes, seul certain type d’objet allaient être jolis à regarder (ce qui s’est vérifié par la suite).

 

Tout comme lors de ma dernière sortie, j’ai pu assembler mon « nouveau » télescope (un Skyvision de 300mm et 1200 mm de focale remis à neuf par StellarView) en une dizaine de minutes. La collimation a été un véritable jeu d’enfant (ce qui s’explique en partie par le fait que le barillet de mon télescope n'a que trois vis à tourner pour régler le primaire alors que le barillet des dobsons classique en a  six).

 

Mes amis sont arrivés peu de temps après, il était 20h15 environ.

 

Nous avons alors commencé par regarder Saturne, d’abord avec le Nagler de 16mm, puis avec celui de 7mm. Il était possible de voir en plus de la division de Cassini sur les anneaux, l’ombre de la planète sur ces derniers, une bande sombre sur le globe, ainsi que plusieurs satellites dont Titan, Rhéa, Tethys, Dioné et Japet et peut-être par même par intermittence Encelade.

 

Nous avons ensuite pointé Jupiter. Là aussi nous avons commencé par regarder au Nagler de 16mm, puis nous avons utilisé ceux de 7mm et 5mm. Nous avons pu voir trois des quatre satellites Galiléens , IO se trouvant derrière la planète. Plusieurs bandes équatoriales, dont une avec des échancrures, étaient visibles (quatre à cinq), mais la grande tache rouge ne l’était pas encore.

 

Nous avons ensuite fait un détour par la lune, que nous avons contemplée avec les Nagler de 16mm, 7mm et 5mm. Mes amis ont été scotchés. La vue des cratères, les pics et reliefs ainsi que leurs ombres m’ont donné envie de m’attarder peut-être un peu plus sur cet objet à l’avenir. Il se pourrait que je ne fuie plus les nuits avec un quartier de lune pour faire du visuel.

 

Par la suite nous avons regardé plusieurs objets du ciel profond. Pour les localiser et bien que je sache comment en pointer certains, j’ai fait appel à l’ordinateur d’assistance au pointage (un Nexus) et j’ai fait bouger mon télescope uniquement avec le DOBDRIVER. Le pointage a été encore plus précis que la fois précédente. J’ai noté que la précision de ce dernier dépend du choix des deux étoiles.

 

La première cible a été l’amas d’Hercules M13 que l’on voyait en vision décalée à l’œil nu. Du fait de l’humidité et de la lumière de la lune, ce dernier nous a semblé fade au Nagler de 16mm. Il était nettement plus beau avec ceux de 7mm et 5mm. Avec ces derniers les étoiles en surimpression étaient visibles. Mes amis ont décrit la forme de cet amas comme ressemblant à un insecte écrasé (en ce qui me concerne j’y vois une araignée).

 

Nous avons ensuite regardé la nébuleuse planétaire M57. Tout comme lors de ma dernière sortie, le bleu de la nébuleuse était visible, bien que moins prononcé. Les deux petites extensions qui font comme des sortes de poignées qui se trouvent de part et d’autre de l’anneau étaient visibles également. La petite étoile qui se trouve à côté de la nébuleuse, quant à elle, était à peine perceptible à la différence de la fois précédente.

 

Mes amis sont ensuite partis. J’ai décidé de poursuivre ma soirée. J’ai alors pointé la nébuleuse planétaire M27 qui m’a déçu : cette dernière étant très étendue (c’est une exception pour ce type d’objet) elle se détachait à peine du fond de ciel quelques soit le grossissement. Je me suis alors dit que je devais trouver autre chose à observer que ce que j’observe habituellement (j’observe souvent dans un ciel sans lune).

 

J’ai alors fait appel à la fonction Planificateur de l’application SKYSAFARI PRO pour constituer une liste d’objets ayant une chance d’être beaux à voir compte tenu des conditions d’observation. Les paramètres retenus étaient les suivants : Altitude (hauteur par rapport à l’horizon) d'au moins 45 degrés, une magnitude inférieure à 10, objet de type Nébuleuse Planétaire ou Amas Globulaires.

 

J’ai alors pointé l’amas globulaire  M71, qui m’a paru très faible (quelques soit le grossissement) mais qui était semble-t-il résolu pour ce que je pouvais en voir. J’ai ensuite pointé l’amas globulaire M56, qui était faible, lui aussi au Nagler de 16mm et qui qui semblait un peu mieux au Nagler de 7mm. J’en ai déduit que les amas globulaires s’accommodent mal d’un ciel avec de l’humidité et la présence de la lune. J’observerai de nouveau ces deux objets dans de meilleures conditions.

 

J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 7027 qui apparaissait comme une étoile bleue au Nagler de 16mm (c’est d’ailleurs ce qui a attiré mon attention car j’aurais pu la prendre pour une étoile avec cet oculaire). Elle conservait sa couleur bleue au Nagler de 7mm et avec celui de 5mm. Sa forme au Nagler de 7mm était une boule, tandis qu’au Nagler de 5mm elle semblait être une quadrilatère.

 

J’ai ensuite pointé la nébuleuse planétaire NGC 6826 (Blinking Nebula). L’effet clignotant était perceptible quelques soit le grossissement utilisé (Nagler de 16mm et Nagler de 7mm): elle semblait tantôt être un point , tantôt être une boule. Par ailleurs, j’ai noté une couleur verte jaune au Nagler de 7mm.

 

La fatigue a commencé à se faire sentir, il était près de 23h et un vent très froid à commencer à souffler. J’ai alors décidé de plier le matériel. Toutefois, j’ai jeté un dernier coup d’œil à Jupiter : la tache rouge commençait à être visible, cela m’a enchanté. La matériel a été plié en une dizaine de minutes.

 

J’ai pris durant cette soirée la décision de toujours avec moi un dictaphone pour enregistrer mes observations, comme je le faisais pendant la période 2005-2008. Je me suis promis également de m’attarder sur les objets et de prendre le temps de les détailler avec chacun de mes oculaires et filtres si besoin.

 

Je développerai prochainement mon retour d’expérience sur l’utilisation de lentilles souples pour régler les problèmes posés par l’astigmatisme car je commence à avoir du recul et je pense que cela peut constituer, sous conditions, une solution.

 

Bon ciel à vous et au plaisir de vous croiser un soir 😊

 

Vincent

20211014_212708.jpg

20211014_223020.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Mes voisins n’ayant pas fait de feux de cheminée, j’ai pu, malgré la lune, faire une séance d’imagerie sur ma terrasse.

 

Après avoir monté le matériel, je me suis fixé les objectifs suivants :
• Apprendre à me servir de SHARCAP PRO et de son mode LIVEVIEW permettant de voir en direct l’objet apparaitre au fur et mesure que les images sont capturées ;
• Avoir une estimation de la position de la mise au point sur la course du porte oculaire lorsque j’utilise mon réducteur de focale avec un tirage qui permet d’arriver à un coefficient de réduction de 0,33x;
• Me faire une idée du vignettage lorsque j’utilise cette configuration.

 

J’ai réalisé la mise en station au POLEMASTER comme à l'accoutumée.

 

En premier lieu, j’ai utilisé mon télescope dans sa configuration précédente car la mise au point était déjà faite. Ainsi j’ai pu facilement synchroniser ma monture et pointer une étoile brillante pour faire la collimation à la caméra.

 

J’ai ensuite changé les tubes allonges se trouvant derrière le réducteur, pour avoir un tirage me permettant d’obtenir un coefficient de réduction de 0,33x. (J’avais estimé qu’il me fallait un tube allonge de 25mm de longueur en plus des bagues de montage et d’adaptation contre 15mm auparavant pour un coefficient de réduction de 0,5x).

 

J’ai pu faire la mise au point en quelques minutes. Le nombre de pas moteurs entre la mise au point précédente et la nouvelle a été bien plus important qu’anticipé. J’ai par ailleurs noté un écart entre ce que le masque de BATHINOV indiquait comme étant la mise au point idéale et celle qui me permettait de mieux voir les objets. J’en ai compris la cause lors du traitement de l’une de mes images.

 

Ensuite, j’ai pu déterminer la focale réelle résultante de ma chaine optique en faisant appel à « nova.astrometry.net » et au logiciel « ALL SKY PLATE SOLVING » : elle était de 770mm pour 775 attendus. Ce qui a confirmé mes calculs. L’échantillonnage avec ma caméra était donc de 1 seconde par pixel.

J’ai ensuite testé des acquisitions et le mode LIVEVIEW sur les objets suivants :
1. M3
2. M51

 

J’ai compris ce qui me bloquait lors des tentatives précédentes : le logiciel rejetait toutes les images car il appliquait un filtre basé sur la FWHM (taille des étoiles en pixels). Une fois ce problème réglé, les images ont commencé à s’empiler et les objets sont apparus à l’écran. Le mode LIVEVIEW sera bien utile à TAUTAVEL pour montrer au plus grand nombre les objets du ciel profond.

 

Lors de ma séance précédente, j’ai eu des problèmes de suivi qui m’ont obligé à recentrer l’objet toutes les 10 minutes. Pour corriger cela, j’ai utilisé PHDGUIDING et je lui ai demandé de faire un recentrage toutes les 10 secondes. Mes poses faisant seulement 1 à 2 secondes, je me suis dit que je n’aurais pas ou peu d'images déformées. Cette solution s’est avérée efficace car j’ai pu faire 4 000 secondes de poses sans intervention.

 

A la fin de la séance j’ai réalisé mes offsets et mes darks au même gain et à la même température que les brutes (images des objets). J’ai également fait des flats avec mon écran à flat. J’ai constaté que l’image à l’écran était verte, cela montre que mon réducteur est de mauvaise qualité et qu’il faudra que je le change.

 

Lors de l’empilement de mes flats j’ai constaté l’existence d’un fort vignettage qui n’était pas centré dans le champ de la caméra. Cela confirme donc que je dois perfectionner ma technique de collimation à la caméra ou que mon futur réducteur de focale devra être compatible avec mon porte oculaire CICKLOCK pour que je puisse faire cette dernière de façon précise à l’oculaire.

 

Après avoir empilé mes brutes, j’ai constaté que l’image avait effectué une rotation importante, preuve que ma monture « perd le nord ». Cela est probablement provoqué par une faiblesse du trépied et est rédhibitoire pour faire de la photo avec des poses longues et une grande focale.

 

Veuillez trouver une de mes deux images, elle résulte de l’empilement de 1 641 images de 2 secondes. Il s’agit d’un traitement rapide me permettant de me faire une idée de ce que je peux obtenir.

 

Le seeing sur ma terrasse est très mauvais, mais en ces temps de confinement je dois faire avec.

 

Vincent

m51_1642x2074ms_c9_f3_224mc.png

devoniak

De retour de la formation photo que j’ai suivie, vers 4h du matin, comme le ciel était dégagé et l'éclairage public coupé, j'ai décidé de faire un panorama montrant la falaise d'Arles sur Tech, l’abbaye sainte marie, l’église saint sauveur et la voie lactée passant au-dessus du centre-ville.

 

J’ai réalisé ce dernier avec mon canon R6 réglé à 6400 iso et placé en portrait sur mon nouveau trépied et ma nouvelle rotule, l’objectif 15-35mm ouvert à 2,8 et réglé sur 15mm. Le temps de pose est sensiblement plus long que d’habitude : 15 secondes, mais cela est à peine perceptible.

 

Ce panorama est composé de 12 images, chacune a été traitée sous Lightroom puis le tout a été assemblée sous Microsoft ICE. Un léger traitement complémentaire a été réalisé.

 

Il me tarde de faire la même chose depuis le chemin qui mène au pin parasol et de refaire un cœur galactique avec une monture dédiée pour le suivi.

 

Le SQM au zenith était de 21.17.

 

Lien vers la full : ici

 

Vincent

arles_abbaye_voie-lactee_saint-sauveur_15sec_6400iso_r64k-00001.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Je me suis rendu compte lors de mes sorties que le ciel au refuge des conques était peu propice à l’observation et à l’imagerie planétaire. En effet il peut y avoir dans certaines zones du ciel une très forte turbulence, et ces zones peuvent varier au cours de la nuit et d’un soir sur l’autre.

 

Je me suis penché sur la question et j’ai cherché d’autres endroits potentiellement propices. D’après la littérature sur la question, les zones propices se trouvent sur les lignes de crête, ou sur des cols à condition qu’ils ne se trouvent pas trop bas par rapport au sommet.

 

Un site me vint tout de suite en tête : le col d’Ares. Ce dernier se trouve à 1510m, il est sur la ligne de crête et il surplombe la vallée de CAMPRODON. Ses seuls défauts :

1.      Il est en bordure de route

2.      Le sommet se trouve au Sud, mais il est seulement 80m plus haut.

 

Je reconnais ne pas avoir pensé au point 2 quand je m’y suis rendu…

 

Les modèles de prévisions du vent (accessibles par le biais de meteociel, carte arome zoom, vent moyen a 10m) indiquaient que l’horizon sud ne serait exempt.

 

Une fois sur place, j’ai été rejoint par deux camarades d’astronomie. Le col était pris dans les nuages. Malgré la brume, nous avons monté le matériel. Bien nous en a pris, car il s’est dégagé pendant 2 h 30 environ, et j’ai pu, durant cette courte soirée, réaliser mes premières images planétaires montrables.

 

Nous avons eu également le plaisir de regarder Saturne et Jupiter au Celestron 9. Elles sont apparues très détaillées, sans toutefois être les meilleures que j’ai eu l’occasion de voir. J’ai eu la joie de montrer Saturne et Jupiter au télescope à deux touristes espagnols qui campaient là (j’adore entendre des gens s’émerveiller quand ils voient les splendeurs du ciel pour la première fois).

 

Lors de cette courte session, j’ai relevé des SQM qui allaient de 21,5 à  21,6. Cette mesure sera à confirmer lors de prochaines soirées : en effet il y avait des nuages en contrebas qui bloquaient la pollution lumineuse en provenance de l’Espagne.

 

J’ai pu constater que le sommet au sud perturbe de façon sensible les images de Jupiter et Saturne (qui sont très basses sur l’horizon) sans toutefois les rendre non montrables. Une fois que les planètes sont passées au-dessus du sommet, la qualité des images semble s’améliorer.

 

Je retournerai sur ce site, notamment pour réaliser des images de Mars, malgré le sommet qui se trouve au Sud car il ne sera probablement pas gênant du fait de la hauteur de la planète par rapport à l’horizon.

 

Au plaisir,

 

Vincent

jupiter_08_22_drizzle1-5_50p_15ms_14bits.JPG

saturne_08_22_drizzle1-5_50p_12ms-3.JPG

devoniak

Bonsoir,

 

Vendredi dernier (31 décembre 2021), je suis allé observer avec Bernard près de chez moi. Les prévisions météo de début de semaine mettaient l’eau à la bouche : ciel transparent, air sec et surtout pas de vent (donc conditions locales idéales). Les choses se sont gâtées à partir de Jeudi : les prévisions annonçaient du vent en rafale (ce qui est synonyme de conditions locales médiocres voire même mauvaises).

 

J’ai alors convenu avec Bernard de choisir le lieu d’observation en fonction de la force et de la direction du vent. Les prévisions en la matière étaient contradictoires : certains sites annonçaient des rafales qui venaient du Sud, d’autres du Nord. Les conditions locales de turbulence allaient être mauvaises, nous avons donc opté pour un site de proximité : la serre de Montferrer.

Une fois rendus sur place, nous avons été pris à partie violemment par un individu qui était seul dans son Van pendant que je mettais le télescope en place. Je me disais qu’il allait se calmer et qu’il comprendrait qu’il pourrait passer une soirée avec nous pour observer le ciel. Voyant que la situation allait dégénérer, Bernard m’a convaincu de nous rabattre sur le terrain de football de Corsavy.

 

Une fois arrivé là-bas, j’ai installé le Skyvision (un newton de 300/1200mm). Tout comme la fois précédente j’ai pu le monter avec beaucoup plus d’aisance car la caisse du primaire est beaucoup plus légère qu’auparavant. La collimation sur la polaire a été très difficile : la turbulence était très forte. Cela s’est d’ailleurs senti sur la finesse des étoiles. Le SQM, quant à lui, a oscillé entre 21 et 21.3 au maximum.

 

Après un repas rapide, nous avons ouvert le bal avec M42 (la grande nébuleuse d’Orion) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir des volutes de vert et on devinait très légèrement du pourpre (je me demande si ce n’était pas le fruit de la méthode Coué) ;

2.       au Nagler de 16mm la couleur pourpre s’estompait tandis que plus de détails étaient visibles dans le cœur de la nébuleuse ;

3.       au Nagler de 7mm le rendu était mauvais du fait des conditions de turbulence.

 

Nous sommes allés ensuite sur M31 (la grande galaxie d’Andromède) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir les deux galaxies satellites et au moins une bande d’absorption, voir peut-être deux ;

2.       au Nagler de 16mm, nous pouvions voir le noyau et une galaxie satellite avec une bande d’absorption, nous pouvions voir également deux amorces de bras spiraux de part et d’autre du noyau, l’une d’entre elles étant plus longue que l’autre ;

Nous avons ensuite tenté d’observer M33 (la galaxie du triangle): Au Nagler de 20mm on devinait les bras spiraux, mais je pense que le spectacle a été pour partie gâchée par ma cataracte (je vois des halos très facilement).

Nous avons ensuite regardé M45 (les pléiades) : au Nagler de 20mm on voyait l’amas en entier. Des nébulosités étaient visibles autours des étoiles les plus brillantes (cela a été confirmé par Benard et n’est donc pas le fruit de ma cataracte).

Nous avons ensuite observé NGC 2024 (nébuleuse de la flamme) : au Nagler de 20mm la nébuleuse était visible en vision directe en deux parties séparées par un chenal sombre. IC 432 et NGC 2023 étaient également visibles dans le même champ.

 

Nous avons ensuite pointé M1 (la nébuleuse du crabe) :

1.       Au Nagler de 20mm la nébuleuse se détachait nettement sur le fond du ciel, le centre de la nébuleuse apparaissait brillant et contrasté et était entouré de deux extensions moins lumineuses ;

2.       Au Nagler de 16mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était discernable ;

3.       Au Nagler de 7mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était aisément visible, on voyait par moments des filaments.

 

Puis nous sommes allés sur le duo de galaxies formé par M81 et M82 :

1.       Au Nagler de 20mm les deux galaxies étaient visibles dans le même champ, et l'on devinait les bras spiraux de M81 ;

2.       Au Nagler de 16mm les bras spiraux de M81 étaient plus marqués ; M82 quant à elle était visible sur la forme d’un fuseau coupé par trois traits sombres ;

 

Puis nous sommes allés ensuite sur M51 (galaxie des chiens de chasse) :

1.       Au Nagler de 20mm la galaxie principale et sa galaxie satellite étaient visibles, la forme en spirale de la galaxie principale était faiblement perceptible (mais perceptible quand même);

2.       Au Nagler de 16mm, la galaxie principale était plus contrastée et sa forme en spirale plus évidente à voir qu’avec le Nagler de 20mm et l’on devinait le pont de matière reliant la galaxie principale à son satellite;

3.       Au Nagler de 7mm, la forme en spirale était encore plus évidente, des détails dans la forme de cette dernière étaient visibles, et la forme de la galaxie satellite était aisément reconnaissable.

 

Nous avons ensuite établi une liste d’objets à partir de la fonction planification d’observation de l’application Skysafari en utilisant les critères suivants : que des nébuleuses planétaires de magnitude inférieure à 11 et se trouvant au-dessus de 40 degrés par rapport à l’horizon.

 

Le premier d’entre eux fut M97 (la nébuleuse du hibou) :

1.       Au Nagler de 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une boule, les zones sombres pourtant présentes sur cette dernière n’apparaissaient pas nettement ;

2.       Au Nagler de 7mm, les zones sombres étaient plus nettes ;

3.       Au Nagler de 7mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement ;

4.       Au Nagler de 5mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement et formaient une sorte de Y.

 

Le deuxième objet de la liste fut NGC 1514 : invisible au Nagler de 20mm et de 16mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On voyait une étoile centrale au milieu d’une petite boule.

 

Le troisième objet de la liste fut NGC 2392 (nébuleuse de l’esquimau) :

1.       Au Nagler de 20mm et 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une petite bille bleue avec une étoile visible en son centre; un effet blink (clignotement) permettant de voir tantôt l’un, tantôt l’autre était perceptible ;

2.       Au Nagler de 7mm, la nébuleuse formait autour de l’étoile centrale deux demi-cercles de tailles inégales et de couleurs gris-bleu;

3.       Au Nagler de 5mm, la forme de la nébuleuse était encore plus facilement visible et ce que l’on prenait pour une étoile semblait elle-même être une nébulosité plus dense se trouvant au centre d’une nébuleuse plus vaste.

 

Le quatrième et dernier objet de la liste fut ABEL 21 : invisible au Nagler de 20mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On la voyait sous la forme d’une boule avec deux zones sombres se trouvant de part et d'autre. Elle perdait en contraste avec le Nagler de 16mm.

 

La soirée se termina car nous étions fatigué, il était 4 h du matin.

 

Au plaisir de vous voir ou de vous rencontrer.

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

J’avais prévu de faire une soirée d’astrophoto sur Batère ou Corsavy hier soir Samedi 12 septembre 2020). Toutefois les modèles météos laissaient entendre d’il y aurait des nuages de haut altitude et beaucoup de turbulence, ce qui aurait nuit à la qualité des images.

 

Je me suis donc contenté de poser ma star adventurer mini sur ma terrasse pour faire quelques tests avec mon appareil photo numérique 6D et l’objectif 24/105 IS STM II. Il y avait un peu de vent et le SQM au zénith était de l’ordre de 20,7/20.8.

 

J’ai décidé de prendre en photo la zone du triangle d’été avec l’objectif réglé à 24mm, ouvert à 3,5. La sensibilité du 6D était réglé a 3200 ISO. Après une mise en place très rapide (moins de 20 minutes), j’ai pu faire ma mise en station au viseur polaire. J’ai lancé une session de 120 poses de 1 minutes.

 

Au vu du résultat obtenu, je compte me servir de ce setup pour imager pendant mes séances d’observations visuelles ou lorsque j’utiliserai mon c9 pour faire de l’imagerie planétaire.

 

Vincent

triangle_ete2_6d_24mm_3-5_3200iso_60sec_x120_1080p.JPG

devoniak

Bonjour,

 

Lors de mes soirées précédentes, j’ai commencé à étudier la façon dont le vent pouvait influer sur le seeing. En effet en zone de montagne les conditions locales peuvent rendre une soirée où les conditions de seeing seraient très bonnes selon les prévisions, très mauvaises dans la pratique.

 

J’ai remarqué que l’absence de vent sur le site où l’on observe était souvent gage d’un ciel stable au zénith ou dans des zones du ciel proche de ce dernier, mais que cela n’est pas suffisant dès lors que l’on commence à observer des objets se trouvant au-dessus d’une ligne de crête (même si ces dernières se trouvent sous ou au ras de la ligne d’horizon) :

En effet certains soirs le seeing peut être très mauvais jusqu’à plusieurs dizaines de degrés au-dessus de ces dernières, tandis que d’autres soirs il est très bon.

 

J’en ai déduit qu’il convenait également de s’inquiéter du vent sur les reliefs qui se trouvent dans la direction où l’on compte observer. Pour ce faire j’utilise les cartes AROME HD zoom qui sont disponibles sur le site METEOCIEL : je zoom sur la zone qui m’intéresse et je sélectionne « Vent moy » puis je fais défiler les heures. Je peux ainsi me faire une idée de ce qui va se passer en cours de nuit et choisir le meilleur site en fonction des paramètres météo.

 

Revenons-en à la soirée d’observation : hier soir j’ai été observer les planètes sur le terrain de foot de CORSAVY. Les modèles météo indiquaient qu’il n’y aurait pas ou peu de vent en début de soirée sur le site, et qu’il allait devenir nul progressivement sur les montagnes qui se trouvent à l’est et au sud.

 

Une fois sur place j’ai constaté la présence de brumes au-dessus des lignes de crête, cela c’est ressenti sur le SQM qui n’a pas été au-dessus de 21,0/21,1 à l’est et au sud et qui a été jusqu’à 21,3/21,4 à l’ouest et au nord ainsi qu’au zénith. Cela s’est vu sur des objets du ciel profond que j’ai regardé en visuel avec le C9 : M13 manquait de PEPS tout comme M27. M57 quant à elle s’en sortait un peu mieux. Les objets comme M33 ou NGC891 ne se détachaient pas du fond de ciel.

 

J’ai pointé les planètes géantes. Au début de la soirée pendant qu’elles étaient au Méridien (plein sud donc au plus haut dans le ciel), j’ai pu voir le début du passage de Callisto devant Jupiter ainsi que de nombreux détails dans les bandes équatoriales. Sur Saturne la division de Cassini était visible sur tout le tour de l’anneau, de même que l’ombre de la planète, une bande équatoriale.

 

Toutefois la vision s’est dégradée à mesure que ces deux planètes baissaient sur l’horizon et qu’elles se rapprochaient d’une zone se trouvant à proximité d’une montagne sur laquelle le vent soufflait un peu (confirmé en consultant les archives AROME).

Après l’avoir regardé à l’oculaire, j’ai capturé des images de Mars de 23h30 jusqu’à une 01h du matin (je devais rentrer car j’avais des obligations pendant la matinée). J’ai pu mettre en pratique ce que j’avais lu depuis ma dernière session de photographie planétaire (réglage du noir, utilisation de l’histogramme pour avoir la meilleure dynamique possible sans saturer l’image).

 

Au vu des résultats encourageants, j’ai décidé d’utiliser ma powermate 2X pour agrandir l’image. Contrairement à ce que je m’attendais, j’ai trouvé que la mise au point était plus aisée et que les détails étaient nettement plus simple à voir à l’écran. J’ai pu utiliser des temps de pose de l’ordre de 2,5ms.

 

Voici le résultat de ma première session martienne réalisé a partir d’un séquence de 16 686 images acquises en 180 secondes avec un temps de pose de 2,5ms chacune. Seulement 50% ont été conservées. Traitement sous autostackaert, registax 6 et lightroom.

 

Vincent

mars_c9_powermate2x_imx224c_corsavy_2020-09-14_01h00.JPG

devoniak

Bonjour,

 

Voici une image composée de deux photos prises l’une à la suite de l’autre depuis ma terrasse avec le canon 6D modifié et l’objectif SAMYANG 14mm ouvert à 2,8:

1. Une pose de 30 secondes sans suivi à 3200 iso pour l’avant plan;

2. Une pose de 180 secondes à 3200 iso avec suivi du mouvement de rotation de la terre pour avoir des étoiles ponctuelles.

 

On peut voir l’abbaye saint marie, la constellation d’orion et les nébulosités qui apparaissent en rouge (on voit m42, on devine la boucle de barnard, la nebuleuse de la rosette, la zone ou se trouve tete de cheval, la nébulosité située en haut de la constellation d’orion), ainsi que les pleiades.

 

On voit également, la pollution lumineuse produite l’éclairage du parking des bus (elle est éblouissante même depuis le pin parasol) et celle produite par le panneau d’information qui a eu un dysfonctionnement (il clignotait).

L’effet de ces deux sources de pollution a été accru par la très forte humidité qui a diffusé la lumière.

 

Néanmoins, du fait de l'extinction de l'éclairage des rues, le SQM au zénith, au meilleur de la soirée, était de 21,08 alors que d’habitude il est de 20,80 (soit un gain 0,28 ce qui qui n’est pas négligeable). Il est a noter qu’avant les travaux pour changer l’éclairage il était de 20.60.

 

Amicalement

 

Vincent

 

Lien vers la l'image plein format: ici

ciel_180sec_3200iso_62_14mm_2-1080p_compo-2.JPG

devoniak

Je me suis rendu compte que les étoiles sur mes photos donnent l’impression que la mise au point est loupée (grosse taille) alors qu’en réalité je réalise celle-ci en mesurant la FWHM dans mon logiciel d’acquisition (APT ou BACKYARDEOS).

 

Lors de cette dernière, je constate souvent l’existence d’un palier plus ou moins long où la variation de la FWHM ne peut plus être évaluée correctement (malgré le fait qu’elle soit calculée sur une moyenne de 30 ou 40 images).

 

J’en suis arrivé à la conclusion qu’il fallait que je mesure le seeing de mon lieu favori de prise de vue pour pouvoir me faire une idée de ce qui se passe. J’ai alors calculé la FWHM moyenne de plusieurs séries d’images à l’aide du SUBFRAMESELECTOR de PIXINSIGHT.

 

J’ai compris que le seeing de mon lieu de prise de vue favori est compris entre 6 et 12 secondes d’arcs. Ce qui correspond à ce que j’observe en visuel : en effet, il y a des nuits ou je ne peux pas voir les anneaux de SATURNE ou les satellites de JUPITER.

 

Mon SQM étant bon (supérieur à 20,50 avant que la commune n’opte pour des lampadaires qui éclairent le sol), je désire continuer à faire des photos depuis cet endroit. J’ai donc cherché à déterminer les paramètres de prise de vue idéaux en fonction du seeing.

 

En fouillant sur internet j’ai lu que les étoiles sont saturées devaient avoir une taille de de 2 à 3 photosites. J’en ai déduit le tableau suivant :

image.png.1c36e0a4e3bd9801b54421a3886de38c.png

Ayant acheté récemment un canon 6D, je me rends compte que les bonnes nuits (seeing estimé à 6 secondes) celui-ci sera adapté à la prise de vue avec la lunette 80ED.

 

L’objectif photo (300mm de focale maximum) que j’envisage d’acheter, quant à lui, sera adapté aux nuits les plus mauvaises (seeing à partir de 12 secondes).

 

Il me faudra acquérir très certainement une lunette pour combler le fossé qu’il existe entre 600mm et 300mm et permettre la prise de vue en grand champ avec le 6D. La 72ED avec son réducteur serait-elle le candidat idéal  (elle semble adaptée pour un SEEING de 10 secondes)?

 

Celle-ci faisant uniquement 420mm de focale, il manquera un instrument pour pouvoir réaliser une prise de vue les nuits ou le SEEING sera compris entre 6 et 10 secondes (ce qui je pense est le cas le plus fréquent). Quelle sera la solution ?

 

Je joins le fichier permettant de faire soit même ses propres calculs :)

 

Vincent

calcul focale ideale.xlsx

devoniak

Bonsoir,

En me promenant après être rentré du travail, j’ai été ébahi par la beauté du ciel au stade de rugby d’arles sur tech : la falaise sur domine le village avec orion qui commençait à être visible juste au-dessus.

Je suis rentré, je me suis dépêché de manger et je suis revenu avec mon appareil photo et le trépied.

Voici l’une de mes deux prises : La falaise, les buts, ORION et sa nébuleuse (sur l’image plein format, à côté d’alnitak en zoomant, on peut deviner NGC 2023), et la constellation du grand chien.

L’image est constituée d’une pose unique de 8 secondes réalisée avec le 6D et l’objectif 24-105 réglé sur 24mm et ouvert à 5,6 . ISO réglé à 12800. 

L'autofocus et le stabilisateur étaient coupés.

Le SQM dans cette zone du ciel était de 20,92 et de 20,96 au zénith.

Lien vers la full : https://1drv.ms/u/s!Av0AgEx_bcdckOAHXn-LV1ERTAT8dA

 

Bonne soirée

 

orion-8sec-12800-24mm-f56.jpg