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À propos de ce blog

Je suis à la recherche de personnes avec qui partager ma passion pour la photo, l'astrophoto (photographie astronomique) et l'observation visuelle.

 

Pour les sites d'observation voire à la fin du texte (il y a probablement un bortle 3 dans la liste avec possibilité d’hébergement et/ou un accès facile qui se trouve à côté d’un village).

 

Je suis l'heureux possesseur de :

- d’un dobson de 300 (skyvision) remis a neuf :)

- d’un celestron 9 sur monture az/eq6

- d'une lunette 76 edph / ts optics

- d'une STAR ADVENTURER et d'une STAR ADVENTURER mini pour faire des paysages nocturnes plus beaux.

 

Quand les voisins ne se chauffent pas avec leurs cheminées, je fais souvent de la photo en solo avec un canon R6 depuis ma terrasse. Le SQM peut y atteindre 20,97 car la commune d’Arles-sur-Tech a changé son éclairage. Le seeing me permet d'utiliser uniquement des focales très courtes.

 

Je pratique la photo et l’observation visuelle dans d’autres endroits quand mon emploi du temps me le permet en solo (rare) ou avec mes amis sur l'un des sites que je présente dans ce texte.

 

Je fais de la photo en poses courtes (lucky imaging) en ciel profond avec mon C9 et un réducteur  STAR ARIZONA 0,4 que j'insère dans un porte oculaire lick lock.

 

Je fais également depuis de l'imagerie avec une caméra refroidie 183mm que je pilote avec un boitier ASI AIR PRO.

 

 Je teste  actuellement des sites différents afin de pouvoir choisir celui qui convient le plus aux objectifs que je me suis  pour mes soirées d'observations, plus d'information sur mon facebook:  ici.

 

Voici la liste des sites où je vais observer dans le VALLESPIR

 

Je participerai au festival de tautavel  2024 :) au plaisir de vous y rencontrer. Toutes les infos ici

 

LE STADE D’ARLES SUR TECH 

 

Les bons soirs, le SQM y est de 21,1 en moyenne.

Tout comme sur ma terrasse, le seeing y est très mauvais à cause des courants de vallée. 

J’utilise ce site pour faire des nightscapes (paysages nocturnes / astro paysages) uniquement.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/zEPdzYmYbfm

 

LE TERRAIN DE FOOT DE CORSAVY 

 

C’est le site où j’ai effectué la plupart de mes observations avec mon SKYVISION durant la période 2005/2007.

Il m’est arrivé d’y voir la tâche d’airy avec le 300mm.

Ce site s'est dégradé à cause de la pollution lumineuse.

Il y a des toilettes, des barbecues ainsi qu’une très bonne crêperie à proximité.

Lien vers l’emplacement : https://goo.gl/maps/eybSAifS6ik

 

LA SERRE DE MONTFERRER :

 

C’est le site où l’on se rend le plus souvent avec les amis pour faire du visuel. Mais cela pourrait changer depuis que nous avons essayé le parking du refuge des conques et la cabane pastorale des Forquets.

Il se trouve à 900m d’altitude environ et surplombe le Vallespir. 

C’est sur ce site que l’on a vu, pour la première fois pour certains, et de façon aussi évidente en ce qui me concerne, du pourpre dans ORION, à la fois dans une lunette de 60mm et dans le SKYVISION de 300mm. 

Le SQM oscille les bons soirs entre 21.3 et 21.6 selon la zone du ciel. La moyenne se situe aux alentours de 21,4.

Lien vers l’emplacement :  https://goo.gl/maps/YnBy1qLqJgYZuHTu6

 

LA TOUR DE BATERE

 

Le site se trouve juste après la tour sur la droite quand on vient du refuge (il y a un petit chemin qui monte avec de la place pour se garer et manœuvrer, les coordonnées du site sont les suivantes : 42°30'29.6"N 2°34'40.3"E ). Il faut faire entre 10 et 15 minutes de piste. Cette dernière est caillouteuse et il ne faut pas avoir peur d’abimer ses pneus.

 

Ce site se trouve sur la ligne de crête et est de ce fait exposé au vent. Ce dernier s’est avéré être glacial et j’ai regretté de ne pas être venu avec ma combinaison de ski.


Une fois la nuit noire tombée, j’ai mesuré les valeurs SQM suivantes : 21,51 au zénith, 21.56 au nord 21,53 à l’ouest, 21.52 au sud, 21.13 a l’est.

 

LA CABANE PASTORALE DES FORQUETS

 

La cabane pastorale des Forquets se trouve à 1 680m d’altitude.

Emplacement de la cabane pastorale des Forquets : https://goo.gl/maps/eRACuanTMbxFPjXq7

Il est possible de mettre plusieurs tentes, le paysage est magnifique.

Le SQM-L relevé par un ami est potentiellement de 21,6 / 21,7. J'y ai moi-même relevé, un soir médiocre avec pas mal de nuages, des SQM de l’ordre de 21,55.

J'y referai certainement des mesures sur ce site.

 

LE PARKING DU REFUGE DES CONQUES

 

Ce site est situé à proximité de la cabane pastorale des Forquets à  1 620 m d’altitude.

Emplacement du parking du refuge des conques : https://goo.gl/maps/1wA8nKuFzS4okc4V9

Le parking du refuge des conques a selon lightpllutionmap.info avec les données viirs de 2019 une radiance de 0,24 ! Les deux dernières photos en bas de ce post sont prises de cet endroit .

Site du refuge : http://www.refugi-lesconques.com/

Le SQM peut grimper au-delà de 21.8 (plusieurs mesures au delà de cette valeur lors d'une soirée)

Les valeurs SQM relevées par deux SQM-L au même moment et pour une même portion du ciel sont 0,3 point au-dessus de celles relevées à CORSAVY.

J'ai vu sur ce site les bras spiraux de M81 (un peu comme sur les images en poses courtes, mais en live) ainsi que ceux de la galaxie du tournesol.

Au plaisir de vous rencontrer :)

Vincent

 

 

orion-taureau-stade2019-6sec-6400iso-6d-1080p.jpg

 

 

 

 

arles-stade-vl-6d-3200iso-24mm-15sec-x60-sequator-1080p-.jpg

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conques_14mm_2-8_30sec_6400iso-1080p.jpg

Billets dans ce blog

devoniak

Bonjour,


Voici une image réalisée avec le minimum de traitement possible (SIRIL+LIGHTROOM), histoire de se faire une idée, à partir des images prises la nuit dernière avec l’AZ EQ6, le 6D et l’objectif 70-300mm CANON IS STM 2.


Il y a eut 166 poses de 60 secondes, a 3200ISO.


J'ai réutilisé mes flats (20) d'une fois précédente (config identique) pour voir.


J'ai utilisé mes darks et offsets de ma bibliothèque (20 et 50).


La prise de vue s’est faite sur ma terrasse en plein cœur d’arles sur tech dans le vallespir. Le SQM était dans cette zone du ciel de 20.73. J'étais crévé et je ne me suis pas particulièrement appliqué.


Logiciel de prise de vue APT, autoguidage avec PHD.

 

Je reviendrai plus longuement sur la soirée, le pourquoi de ce SETUP, et les tests que j’ai réalisés, dans un autre post.

 

Lien vers la full : ici


Vincent

m33-29-09-2019-166x60s-3200iso-6d-70-700mmcanonISSTM-5-6-arles-sur-tech-azeq6-2.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Voici le résultat de l'empilement sous SEQUATOR des 9 images capturées lors de ma session "NIGHTSCAPE/ ASTRO PAYSAGE" de dimanche dernier au stade d'arles sur tech dans le Vallespir dans les Pyrénées Orientales (66).

 

Les images sont des poses de 12 secondes réalisées avec l'objectif 24/105mm f/3,5-5,6 IS STM CANON réglé à 24mm et à f/3.5.

 

Le 6D était réglé à 6400 ISO. Cette valeur est élevée et le résultat est très bruité Je referai une voie lactée en réduisant les ISO à 3200 et à 1600 et en accroissant le nombre de poses.

 

Mon trépied n'est pas stable, je vais devoir en changer. Il peut devenir inutilisable quand il y a du vent.

 

Sous SEQUATOR :

- J'ai activé la fonction « freeze ground »;

- J'ai activé « Sky Region partia »l  et j'ai sélectionné le ciel avec le pinceau;

- J'ai activé la fonction « Autobrightness »;

- J'ai activé la fonction « HDR »;

- J'ai activé la fonction « Reduce distor effects »;

- J'ai activé la fonction « Enhance star light ».

 

Je n'ai pas activé la fonction réduction de la pollution lumineuse car l'image devient quasiment impossible à traiter du fait de la présence d'un halo à la cime des montagnes.

 

Je retravaillerai demain soir cette image pour voir si je peux améliorer le rendu de la voie lactée.

 

Lien vers la full : ici.

 

Vincent

stade arles sur tech vl 08 2019-sequator-ss-pl-signé-1080p.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Mes voisins n’ayant pas fait de feux de cheminée, j’ai pu, malgré la lune, faire une séance d’imagerie sur ma terrasse.

 

Après avoir monté le matériel, je me suis fixé les objectifs suivants :
• Apprendre à me servir de SHARCAP PRO et de son mode LIVEVIEW permettant de voir en direct l’objet apparaitre au fur et mesure que les images sont capturées ;
• Avoir une estimation de la position de la mise au point sur la course du porte oculaire lorsque j’utilise mon réducteur de focale avec un tirage qui permet d’arriver à un coefficient de réduction de 0,33x;
• Me faire une idée du vignettage lorsque j’utilise cette configuration.

 

J’ai réalisé la mise en station au POLEMASTER comme à l'accoutumée.

 

En premier lieu, j’ai utilisé mon télescope dans sa configuration précédente car la mise au point était déjà faite. Ainsi j’ai pu facilement synchroniser ma monture et pointer une étoile brillante pour faire la collimation à la caméra.

 

J’ai ensuite changé les tubes allonges se trouvant derrière le réducteur, pour avoir un tirage me permettant d’obtenir un coefficient de réduction de 0,33x. (J’avais estimé qu’il me fallait un tube allonge de 25mm de longueur en plus des bagues de montage et d’adaptation contre 15mm auparavant pour un coefficient de réduction de 0,5x).

 

J’ai pu faire la mise au point en quelques minutes. Le nombre de pas moteurs entre la mise au point précédente et la nouvelle a été bien plus important qu’anticipé. J’ai par ailleurs noté un écart entre ce que le masque de BATHINOV indiquait comme étant la mise au point idéale et celle qui me permettait de mieux voir les objets. J’en ai compris la cause lors du traitement de l’une de mes images.

 

Ensuite, j’ai pu déterminer la focale réelle résultante de ma chaine optique en faisant appel à « nova.astrometry.net » et au logiciel « ALL SKY PLATE SOLVING » : elle était de 770mm pour 775 attendus. Ce qui a confirmé mes calculs. L’échantillonnage avec ma caméra était donc de 1 seconde par pixel.

J’ai ensuite testé des acquisitions et le mode LIVEVIEW sur les objets suivants :
1. M3
2. M51

 

J’ai compris ce qui me bloquait lors des tentatives précédentes : le logiciel rejetait toutes les images car il appliquait un filtre basé sur la FWHM (taille des étoiles en pixels). Une fois ce problème réglé, les images ont commencé à s’empiler et les objets sont apparus à l’écran. Le mode LIVEVIEW sera bien utile à TAUTAVEL pour montrer au plus grand nombre les objets du ciel profond.

 

Lors de ma séance précédente, j’ai eu des problèmes de suivi qui m’ont obligé à recentrer l’objet toutes les 10 minutes. Pour corriger cela, j’ai utilisé PHDGUIDING et je lui ai demandé de faire un recentrage toutes les 10 secondes. Mes poses faisant seulement 1 à 2 secondes, je me suis dit que je n’aurais pas ou peu d'images déformées. Cette solution s’est avérée efficace car j’ai pu faire 4 000 secondes de poses sans intervention.

 

A la fin de la séance j’ai réalisé mes offsets et mes darks au même gain et à la même température que les brutes (images des objets). J’ai également fait des flats avec mon écran à flat. J’ai constaté que l’image à l’écran était verte, cela montre que mon réducteur est de mauvaise qualité et qu’il faudra que je le change.

 

Lors de l’empilement de mes flats j’ai constaté l’existence d’un fort vignettage qui n’était pas centré dans le champ de la caméra. Cela confirme donc que je dois perfectionner ma technique de collimation à la caméra ou que mon futur réducteur de focale devra être compatible avec mon porte oculaire CICKLOCK pour que je puisse faire cette dernière de façon précise à l’oculaire.

 

Après avoir empilé mes brutes, j’ai constaté que l’image avait effectué une rotation importante, preuve que ma monture « perd le nord ». Cela est probablement provoqué par une faiblesse du trépied et est rédhibitoire pour faire de la photo avec des poses longues et une grande focale.

 

Veuillez trouver une de mes deux images, elle résulte de l’empilement de 1 641 images de 2 secondes. Il s’agit d’un traitement rapide me permettant de me faire une idée de ce que je peux obtenir.

 

Le seeing sur ma terrasse est très mauvais, mais en ces temps de confinement je dois faire avec.

 

Vincent

m51_1642x2074ms_c9_f3_224mc.png

devoniak

Bonjour,

 

Voici un premier « jet » de ma session de prise de vue de IC1318 traitée avec SIRIL.

 

Durant la soirée la turbulence était de l’ordre de 20 à 30 secondes d’arc ce qui m’a obligé réduire la focale a 200mm…

 

Dans la précipitation je n’ai pas fait le niveau et le vent qui était très fort en début de soirée a fait bouger la monture ce qui a faussé la mise en station.

 

Cette image résulte de l’addition de 180 poses unitaires de 60 secondes à 3200 ISO au 6D, le SQM était de 20.7. Elle a été traitée avec 40 flats de 0,5 secondes / 6 darks de 60 secondes / 50 offsets sous SIRIL.

 

Je referrai un traitement sous PIXINSIGHT quand j’aurais plus de temps.

 

Lien vers la full :  IC1318

 

Vincent

IC1318180x60sec-3200iso-6d-siril-1080p.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Suite à un contretemps (problème de pneus), j’ai dû changer mes plans pour la nuit dernière.

 

Je prévoyais de tester ma star adventurer (qui a un problème au niveau du viseur polaire) pour réaliser des paysages nocturnes avec suivi sans faire une mise en station au polemaster.

 

Ma terrasse étant envahie par la fumée des cheminées des voisins j’ai dû attendre tard dans la nuit pour tenter l’expérience.

 

En voici le résultat :
• Le premier plan est une pose de 45 secondes à 3200 ISO sans suivi réalisée avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8
• Le ciel est le résultat de l’empilement sous SEQUATOR de 10 poses de 45 secondes avec le suivi activé, réalisées avec le 6D et le 14mm SAMYANG ouvert a 2,8
• J’ai ensuite fusionné les deux images.

 

Au vu des conditions de prises le résultat est satisfaisant, je retenterai l’expérience.

 

Si cela s’avère concluant j’acheterai une powerbank qui sera transportable dans mon sac à dos pour pouvoir réaliser facilement ce genre d’images.

 

Vincent

 

fusion_avant-plan-45sec_empilement-10x45sec-suivi-3200iso-1080p.jpg

devoniak

Bonjour,

 

Voici le compte rendu de la soirée de Vendredi.


Tout d’abord, je tiens à remercier Bernard et Pierre de m’avoir motivé, car sans eux je me serai contenté de faire des images depuis ma terrasse.

 

Je suis monté rejoindre Bernard et Pierre malgré les prévisions qui annonçaient une humidité importante et la présence de nuages.

 

Fort de nos expériences lors des soirées avec des prévisions météo similaires, nous avions décidé de nous rejoindre à Corsavy plutôt qu’a la serre de Montferrer pour limiter les nuisances occasionnées par la brume.

 

Les prévisions de SEEING (turbulence) étaient excellentes pour la totalité de la nuit.

 

Comme la Lune ne se couchait pas avant 3h du matin, je me suis fixé comme objectif de pratiquer l’astrophoto pour tenter de faire une mise au point soignée avec mon C9 et faire mon premier timelapse censé montrer le déroulé de la soirée avec en fond un joli paysage.

Je précise que j’avais passé une semaine assez chargée sur le plan professionnel et que j’enchaine les journées à rallonge. Je précise également que pour évacuer le stress il m’arrive de faire une à deux heures de sport certains jours, ce qui fait que j’étais assez fatigué et pas du tout conditionné pour faire une soirée astro.

 

Je ne m’étais pas préparé non plus sur le plan matériel et certaines choses se sont faites dans la précipitation.


Par ailleurs j’appréhendais depuis le début de l’après-midi le fait de devoir descendre, depuis le troisième étage sans ascenseur, ma grande valise contenant mes deux APN et tout le matériel qui va avec, ma STAR ADVENTURER, mon ordinateur portable et l’écran à flat.

Je suis arrivé vers 21h30. Le temps de discuter un peu (même beaucoup), j’ai mis en place le 6D pour faire le timelapse (il était environ 22h30), j’ai ensuite monté le reste de mon matériel. Il m’a bien fallu une heure pour y arriver (qu’est-ce que j’ai trouvé ça long).

Contrairement à d’habitude j’avais un câble d’alimentation en trop, mais je me suis dit que cela était normal. Lors des étapes suivantes j’ai trouvé que la mise au point était horriblement lente, mais comme je n’ai pas l’habitude de me servir de mon matériel, je n’ai pas réalisé que cela était anormal.

 

Après avoir réglé le chercheur et monté pour la première fois le click lock, j’ai fait la mise en station, puis j’ai collimaté (réglé) mon télescope à 2D. J’ai constaté par la suite que la collimation faite à l’oculaire et à la caméra était strictement identique, contrairement à ce que voyais les fois précédentes.

 

J’ai alors tenté de faire une synchronisation des coordonnées de la monture par pointage astrométrique. Je me suis alors heurté à la lenteur de la mise au point et j’ai mis une heure à comprendre ce qui se passait : je n’avais pas relié le système de pilotage de la mise au point au boitier d’alimentation (ce qui explique le câble en trop).

 

Après avoir pris une collation avec Bernard et Pierre et de nouveau beaucoup discuté, j’ai commencé à tester la procédure de mise au point (il était plus d’une heure du matin). Comme la lune se couchait derrière les montagnes, j’ai alors tenté de faire cette dernière sur une étoile.

Malheureusement le SEEING s’est dégradé d’un seul coup et j’ai dû me contenter d’une mise au point approximative comme d’habitude à 500 pas moteurs près.

 

J’ai alors fait quelques images qui ne sont pas représentatives de ce que pourra produire mon matériel quand je le maîtriserai. Par ailleurs j’ai autoguidé avec le chercheur plutôt qu’avec la lunette guide (j’avais la flemme de la monter et vu ce qui m’était arrivé).

 

J’ai eu également des problèmes perte de la mise en station que j’impute :
- Au sol meuble qui a dû s’enfoncer (les défauts de mise en station semblaient suivre les déplacements du tube) ;
- A un niveau initial que j’ai négligé de faire correctement ;
- A des contraintes au niveau de l’axe d’azimut probablement liées au déplacement du poids du tube et de la barre de contrepoids (elles même amplifiées par le mauvais niveau initial et par le tassement du sol meuble).

 

La procédure de correction des problèmes de ce type m’a permis de de faire des poses de 6 minutes a 2350mm de focale. Mais je ne pense pas que j’aurais pu en enchaîner plusieurs.

 

Avec mon matériel actuel, je ne pourrais résoudre ce problème qu’en posant mon télescope un sol dur et en faisant un niveau correct.

 

Dans un futur proche (du moins je l’espère), je vais devoir acquérir un trépied dont les pieds peuvent s’enfoncer dans le sol pour limiter ce genre de problèmes.

 

J’ai également constaté que lorsque la résistance chauffante fonctionne, la monture m’indique que la tension qu’elle reçoit se trouve dans limite basse de ce qu’elle tolère. Je vais donc devoir alimenter la résistance chauffante avec une batterie séparée pour éviter de dégrader le matériel.

 

En regardant les images du futur timelapse, j’ai constaté que ma tente de PC n’isole pas bien l’écran de l’ordinateur portable et que la lumière de ce dernier sera gênante lorsque les nuits seront propices à l’observation visuelle dans de bonnes conditions. Je devrais donc la recouvrir d’un drap épais.

 

J’ai également pris conscience des nuisances occasionnées par les leds de mon télescope. Contrairement à ce qui préconisé sur internet, je ne vais pas les masquer car elles permettent en cas de problèmes de faire un diagnostic. Je vais plutôt couvrir, comme je le pensais, le trépied soit avec une bâche soit avec un drap.

 

J’ai aussi conclu que je dois pratiquer plus souvent à l’extérieur de chez moi afin de mieux gérer mes émotions (quand on fait un effort pour sortir le matériel, on veut gagner du temps pour pratiquer le plus possible et du coup on se précipite et on fait de grosses erreurs) et les galères que l’on rencontre sont potentiellement différentes.

 

A la relecture du timelapse, j’ai constaté que j’ai dû me tromper dans les réglages de mon 6D (j’ai voulu en tester de nouveau mais je ne les maitrise pas) : J’ai trois fois moins d’images qu’attendu. Je devrais donc être plus attentif de ce côté-là aussi.

 

Je vous montre NGC2024 et M1 a 2350mm de focale au 1300D non defiltré à 1600 ISO, poses de 6min sans offset ni dark ni flat.

 

Le timelapse viendra un peu plus tard.

 

Vincent

m1_360sec-1600iso-2350mm.jpg

ngc2024_3200_iso_1300d_360sec.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Vendredi dernier (31 décembre 2021), je suis allé observer avec Bernard près de chez moi. Les prévisions météo de début de semaine mettaient l’eau à la bouche : ciel transparent, air sec et surtout pas de vent (donc conditions locales idéales). Les choses se sont gâtées à partir de Jeudi : les prévisions annonçaient du vent en rafale (ce qui est synonyme de conditions locales médiocres voire même mauvaises).

 

J’ai alors convenu avec Bernard de choisir le lieu d’observation en fonction de la force et de la direction du vent. Les prévisions en la matière étaient contradictoires : certains sites annonçaient des rafales qui venaient du Sud, d’autres du Nord. Les conditions locales de turbulence allaient être mauvaises, nous avons donc opté pour un site de proximité : la serre de Montferrer.

Une fois rendus sur place, nous avons été pris à partie violemment par un individu qui était seul dans son Van pendant que je mettais le télescope en place. Je me disais qu’il allait se calmer et qu’il comprendrait qu’il pourrait passer une soirée avec nous pour observer le ciel. Voyant que la situation allait dégénérer, Bernard m’a convaincu de nous rabattre sur le terrain de football de Corsavy.

 

Une fois arrivé là-bas, j’ai installé le Skyvision (un newton de 300/1200mm). Tout comme la fois précédente j’ai pu le monter avec beaucoup plus d’aisance car la caisse du primaire est beaucoup plus légère qu’auparavant. La collimation sur la polaire a été très difficile : la turbulence était très forte. Cela s’est d’ailleurs senti sur la finesse des étoiles. Le SQM, quant à lui, a oscillé entre 21 et 21.3 au maximum.

 

Après un repas rapide, nous avons ouvert le bal avec M42 (la grande nébuleuse d’Orion) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir des volutes de vert et on devinait très légèrement du pourpre (je me demande si ce n’était pas le fruit de la méthode Coué) ;

2.       au Nagler de 16mm la couleur pourpre s’estompait tandis que plus de détails étaient visibles dans le cœur de la nébuleuse ;

3.       au Nagler de 7mm le rendu était mauvais du fait des conditions de turbulence.

 

Nous sommes allés ensuite sur M31 (la grande galaxie d’Andromède) :

1.       au Nagler de 20mm, nous pouvions voir les deux galaxies satellites et au moins une bande d’absorption, voir peut-être deux ;

2.       au Nagler de 16mm, nous pouvions voir le noyau et une galaxie satellite avec une bande d’absorption, nous pouvions voir également deux amorces de bras spiraux de part et d’autre du noyau, l’une d’entre elles étant plus longue que l’autre ;

Nous avons ensuite tenté d’observer M33 (la galaxie du triangle): Au Nagler de 20mm on devinait les bras spiraux, mais je pense que le spectacle a été pour partie gâchée par ma cataracte (je vois des halos très facilement).

Nous avons ensuite regardé M45 (les pléiades) : au Nagler de 20mm on voyait l’amas en entier. Des nébulosités étaient visibles autours des étoiles les plus brillantes (cela a été confirmé par Benard et n’est donc pas le fruit de ma cataracte).

Nous avons ensuite observé NGC 2024 (nébuleuse de la flamme) : au Nagler de 20mm la nébuleuse était visible en vision directe en deux parties séparées par un chenal sombre. IC 432 et NGC 2023 étaient également visibles dans le même champ.

 

Nous avons ensuite pointé M1 (la nébuleuse du crabe) :

1.       Au Nagler de 20mm la nébuleuse se détachait nettement sur le fond du ciel, le centre de la nébuleuse apparaissait brillant et contrasté et était entouré de deux extensions moins lumineuses ;

2.       Au Nagler de 16mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était discernable ;

3.       Au Nagler de 7mm, la « forme en S » donnée par les deux extensions partant depuis le centre dans des directions obliques opposées était aisément visible, on voyait par moments des filaments.

 

Puis nous sommes allés sur le duo de galaxies formé par M81 et M82 :

1.       Au Nagler de 20mm les deux galaxies étaient visibles dans le même champ, et l'on devinait les bras spiraux de M81 ;

2.       Au Nagler de 16mm les bras spiraux de M81 étaient plus marqués ; M82 quant à elle était visible sur la forme d’un fuseau coupé par trois traits sombres ;

 

Puis nous sommes allés ensuite sur M51 (galaxie des chiens de chasse) :

1.       Au Nagler de 20mm la galaxie principale et sa galaxie satellite étaient visibles, la forme en spirale de la galaxie principale était faiblement perceptible (mais perceptible quand même);

2.       Au Nagler de 16mm, la galaxie principale était plus contrastée et sa forme en spirale plus évidente à voir qu’avec le Nagler de 20mm et l’on devinait le pont de matière reliant la galaxie principale à son satellite;

3.       Au Nagler de 7mm, la forme en spirale était encore plus évidente, des détails dans la forme de cette dernière étaient visibles, et la forme de la galaxie satellite était aisément reconnaissable.

 

Nous avons ensuite établi une liste d’objets à partir de la fonction planification d’observation de l’application Skysafari en utilisant les critères suivants : que des nébuleuses planétaires de magnitude inférieure à 11 et se trouvant au-dessus de 40 degrés par rapport à l’horizon.

 

Le premier d’entre eux fut M97 (la nébuleuse du hibou) :

1.       Au Nagler de 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une boule, les zones sombres pourtant présentes sur cette dernière n’apparaissaient pas nettement ;

2.       Au Nagler de 7mm, les zones sombres étaient plus nettes ;

3.       Au Nagler de 7mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement ;

4.       Au Nagler de 5mm avec le filtre OIII, les deux zones sombres apparaissaient parfaitement et formaient une sorte de Y.

 

Le deuxième objet de la liste fut NGC 1514 : invisible au Nagler de 20mm et de 16mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On voyait une étoile centrale au milieu d’une petite boule.

 

Le troisième objet de la liste fut NGC 2392 (nébuleuse de l’esquimau) :

1.       Au Nagler de 20mm et 16mm, elle apparaissait sous la forme d’une petite bille bleue avec une étoile visible en son centre; un effet blink (clignotement) permettant de voir tantôt l’un, tantôt l’autre était perceptible ;

2.       Au Nagler de 7mm, la nébuleuse formait autour de l’étoile centrale deux demi-cercles de tailles inégales et de couleurs gris-bleu;

3.       Au Nagler de 5mm, la forme de la nébuleuse était encore plus facilement visible et ce que l’on prenait pour une étoile semblait elle-même être une nébulosité plus dense se trouvant au centre d’une nébuleuse plus vaste.

 

Le quatrième et dernier objet de la liste fut ABEL 21 : invisible au Nagler de 20mm, elle fut révélée facilement avec le filtre OIII. On la voyait sous la forme d’une boule avec deux zones sombres se trouvant de part et d'autre. Elle perdait en contraste avec le Nagler de 16mm.

 

La soirée se termina car nous étions fatigué, il était 4 h du matin.

 

Au plaisir de vous voir ou de vous rencontrer.

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

J’avais prévu de faire une soirée d’astrophoto sur Batère ou Corsavy hier soir Samedi 12 septembre 2020). Toutefois les modèles météos laissaient entendre d’il y aurait des nuages de haut altitude et beaucoup de turbulence, ce qui aurait nuit à la qualité des images.

 

Je me suis donc contenté de poser ma star adventurer mini sur ma terrasse pour faire quelques tests avec mon appareil photo numérique 6D et l’objectif 24/105 IS STM II. Il y avait un peu de vent et le SQM au zénith était de l’ordre de 20,7/20.8.

 

J’ai décidé de prendre en photo la zone du triangle d’été avec l’objectif réglé à 24mm, ouvert à 3,5. La sensibilité du 6D était réglé a 3200 ISO. Après une mise en place très rapide (moins de 20 minutes), j’ai pu faire ma mise en station au viseur polaire. J’ai lancé une session de 120 poses de 1 minutes.

 

Au vu du résultat obtenu, je compte me servir de ce setup pour imager pendant mes séances d’observations visuelles ou lorsque j’utiliserai mon c9 pour faire de l’imagerie planétaire.

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,

 

Lors de mes soirées précédentes, j’ai commencé à étudier la façon dont le vent pouvait influer sur le seeing. En effet en zone de montagne les conditions locales peuvent rendre une soirée où les conditions de seeing seraient très bonnes selon les prévisions, très mauvaises dans la pratique.

 

J’ai remarqué que l’absence de vent sur le site où l’on observe était souvent gage d’un ciel stable au zénith ou dans des zones du ciel proche de ce dernier, mais que cela n’est pas suffisant dès lors que l’on commence à observer des objets se trouvant au-dessus d’une ligne de crête (même si ces dernières se trouvent sous ou au ras de la ligne d’horizon) :

En effet certains soirs le seeing peut être très mauvais jusqu’à plusieurs dizaines de degrés au-dessus de ces dernières, tandis que d’autres soirs il est très bon.

 

J’en ai déduit qu’il convenait également de s’inquiéter du vent sur les reliefs qui se trouvent dans la direction où l’on compte observer. Pour ce faire j’utilise les cartes AROME HD zoom qui sont disponibles sur le site METEOCIEL : je zoom sur la zone qui m’intéresse et je sélectionne « Vent moy » puis je fais défiler les heures. Je peux ainsi me faire une idée de ce qui va se passer en cours de nuit et choisir le meilleur site en fonction des paramètres météo.

 

Revenons-en à la soirée d’observation : hier soir j’ai été observer les planètes sur le terrain de foot de CORSAVY. Les modèles météo indiquaient qu’il n’y aurait pas ou peu de vent en début de soirée sur le site, et qu’il allait devenir nul progressivement sur les montagnes qui se trouvent à l’est et au sud.

 

Une fois sur place j’ai constaté la présence de brumes au-dessus des lignes de crête, cela c’est ressenti sur le SQM qui n’a pas été au-dessus de 21,0/21,1 à l’est et au sud et qui a été jusqu’à 21,3/21,4 à l’ouest et au nord ainsi qu’au zénith. Cela s’est vu sur des objets du ciel profond que j’ai regardé en visuel avec le C9 : M13 manquait de PEPS tout comme M27. M57 quant à elle s’en sortait un peu mieux. Les objets comme M33 ou NGC891 ne se détachaient pas du fond de ciel.

 

J’ai pointé les planètes géantes. Au début de la soirée pendant qu’elles étaient au Méridien (plein sud donc au plus haut dans le ciel), j’ai pu voir le début du passage de Callisto devant Jupiter ainsi que de nombreux détails dans les bandes équatoriales. Sur Saturne la division de Cassini était visible sur tout le tour de l’anneau, de même que l’ombre de la planète, une bande équatoriale.

 

Toutefois la vision s’est dégradée à mesure que ces deux planètes baissaient sur l’horizon et qu’elles se rapprochaient d’une zone se trouvant à proximité d’une montagne sur laquelle le vent soufflait un peu (confirmé en consultant les archives AROME).

Après l’avoir regardé à l’oculaire, j’ai capturé des images de Mars de 23h30 jusqu’à une 01h du matin (je devais rentrer car j’avais des obligations pendant la matinée). J’ai pu mettre en pratique ce que j’avais lu depuis ma dernière session de photographie planétaire (réglage du noir, utilisation de l’histogramme pour avoir la meilleure dynamique possible sans saturer l’image).

 

Au vu des résultats encourageants, j’ai décidé d’utiliser ma powermate 2X pour agrandir l’image. Contrairement à ce que je m’attendais, j’ai trouvé que la mise au point était plus aisée et que les détails étaient nettement plus simple à voir à l’écran. J’ai pu utiliser des temps de pose de l’ordre de 2,5ms.

 

Voici le résultat de ma première session martienne réalisé a partir d’un séquence de 16 686 images acquises en 180 secondes avec un temps de pose de 2,5ms chacune. Seulement 50% ont été conservées. Traitement sous autostackaert, registax 6 et lightroom.

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,

 

Revoici ma M1 intégralement prétraitée et traitée sous PIXINSIGHT.

 

Le prétraitement a été très long car il a nécessité des étapes assez lourdes (près de 4h):

·        J’ai fait une calibration des images avec des DARKS fait au frigo

·        J’ai eu ensuite des soucis pour trouver le bon motif de BAYER. J’ai pu le déterminer de façon empirique en testant les différents motifs existant jusqu’à ce que je trouve celui qui me donne le même résultat que celui que j’obtenais sous SIRIL (il faut appliquer le MOTIF RGGB sous PIXINSGHT bien que le motif soit du type GBRG). J’ai par la suite eu la confirmation de cette information en regardant l’entête d’un fichier FITS acquit avec SHARPCAP PRO et qui contenait en clair une indication à ce sujet.

·        J’ai procédé à une sélection très rigoureuse des images avec l’outil SUBFRAMESELECTOR (j’ai éliminé toutes les images ayant un SNRWeight < 1) et je leur ai donné un poids calculé avec la formule récupérée sur le tuto LIGHTVORTEX.

·        J’ai procédé à l’empilement en prenant pour référence l’image dont l’ECCEntricity (paramètre qui indique la rondeur des étoiles) était le plus favorable (donc le plus faible.

·        Mon réducteur étant bourré de défaut, j’ai utilisé le process LOCAL NORMALIZATION en prenant pour référence l’image dont le SNRWeight (ratio signal sur bruit) était le meilleur.

·        J’ai ensuite procédé à l’intégration des images avec les paramètres préconisés dans le tutoriel LIGHTVORTEX.

 

Le traitement a consisté en l’utilisation de l’outil de retrait automatique de gradient, le retrait de bruit vert, la colorisation de l’image par photométrie, puis un étirement de l’histogramme.

 

Après un export au format TIFF, j’ai ajusté les niveaux sous LIGHTROOM.

 

Pour finir, il y a 928 images de 5 secondes d’intégrées sur 1054.

 

Je rajoute l’entête fits avec les infos sur le motif de bayer applicable.

 

Vincent

M1_2020-02-23_928x5sec_c9_reducteur_4-5_imx224c_pix-lr.jpgfitsheader_imx224c_bayer_pattern_on_pixinsight.PNG.cbc213a8fbb47fbb92e16f97385f778d.PNG

devoniak

Hier soir j’ai malgré la fatigue j’ai pu enfin refaire de l’astrophoto. J’ai choisi ma cible en fonction des paramètres propres à l’orientation de ma terrasse et de la pollution lumineuse et des conditions locales de turbulence et des focales utilisables pour avoir des étoiles ponctuelles.

 

Le choix des objets s’est fait en utilisant la fonction planification d’observations de C2A avec les critères suivants :

·         AZIMUTH inférieur à 180 degrés ;

·         Hauteur sur l’horizon de l’ordre de 30 degrés minimum ;

·         Taille d’au moins 30 minutes d’arcs ;

·         Nébuleuses diffuses et amas ouvert ;

·         Heure correspondant au début de la nuit astronomique.

 

Le choix s’est porté sur IC 1318 qui se trouve à proximité immédiate de SADR dans le cygne.

 

Pendant toute la session j’ai utilisé le logiciel APT car la fonction LIVEVIEW permet de visualiser des étoiles de magnitude 2 ou 3 ce qui est très pratique pour le repérage des objets et la mise au point.

 

Je prévoyais de faire mes images à 300mm de focale, mais vu la FWHM que j’obtenais en mode LIVEVIEW 5X (qui correspond à peu près chez canon à la vraie résolution du capteur si l’on prend en compte la différence de résolution entre l’écran et le capteur), je me suis rabattu sur une focale de 200mm. La FWHM était alors comprise entre 2 et 3.

 

Après avoir réalisé ma mise en station au POLEMASTER sur VEGA j’ai pointé très facilement SADR (en faisant simple bouger l’axe d’ascension droite, SADR était visible dans le champ du capteur et il n’y a plus eut qu’à la centrer avec la molette de réglage de la déclinaison).

 

Ma première session de prise de vues d’une durée d’une heure a planté et comme je m’étais absenté sans faire de contrôle je ne me suis pas rendu compte de ce qui s’était passé.

 

Finalement j’ai pu faire 3h de poses reparties en une session de 2h et une session d’une heure. Le SQM était en moyenne de 20.7. On pouvait deviner les nébulosités à l’écran.

 

J’ai ensuite pris 40 flats à 100 ISO avec des poses a 0,5 seconde avant de tout ranger.

 

Durant cette soirée j’ai pu transporter mon matériel d’ASTROPHOTO à l’APN avec ma nouvelle valise (qui est compatible avec le transport en avion).

 

Quel gain de temps ! Je peux transporter dans le même bagage mes deux APN, mes deux trépieds, mon écran a flat, l’ordinateur portable, le pole master, les alimentations diverses et les câbles… L’ensemble pèse 24,8 kilos.

 

Je vais tester une démarche analogue avec le C9 et le matériel que je place dans la servante.

 

Je me suis également rendu compte que pour ne pas m’ennuyer lors de soirées en montagne je vais devoir emmener un deuxième instrument car je n’aurai pas la possibilité de m’occuper dans mon salon (et quitte à avoir un ciel de folie au-dessus de la tête, autant en profiter). Reste à déterminer lequel (skyvision et/ou c9 -j’ai bien mis et- ????).

 

Il ne me reste plus qu''a traiter mes images.

 

Je mets les photos suivantes :

  • Critères dans C2A
  • Brute à l'écran dans APT
  • Flat à l'écran dans APT
  • Rangement dans la valise
  • La valise
  • Mon installation
  • La façon dont je m'y prend pour faire les flats (le couvercle de boite sert à caler l'objectif)

 

Vincent

 

 

previsio  photo 29-05-2019-objets hauteur.PNG

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devoniak

Bonsoir,

 

Voici une nouvelle version de ma dernière voie lactée.

 

Par rapport à la version précédente, il s’agit de l’addition de deux images sous PHOTOSHOP (une pour l’avant plan et une pour l’arrière-plan).

 

Elles résultent toutes les deux de l’empilement et du pré traitement, avec des paramètres différents, sous SEQUATOR, des 9 images capturées au stade de rugby D’ARLES SUR TECH dans le VALLESPIR dans la nuit du 25 au 26 aout 2019.

 

Ce soir-là le SQM était de l’ordre de 20,95 au 4 points cardinaux a 45 degrés et le SQM au zénith était d’environ 21,1.

 

J’étais fatigué et j’ai loupé le cadrage, en effet j’aurais pu capturer une portion plus grande de ciel.

 

Pour mémoire les paramètres de prise de vue étaient :

·         Les images sont des poses de 12 secondes réalisées avec l'objectif 24/105mm f/3,5-5,6 IS STM CANON réglé à 24mm et à f/3.5.

·         Le 6D était réglé à 6400 ISO.

 

Les paramètres de traitement commun aux deux image sous SEQUATOR sont :
- J'ai activé la fonction « freeze ground »;
- J'ai activé « Sky Region partial » et j'ai sélectionné le ciel avec le pinceau;
- J'ai activé la fonction « Autobrightness »;
- J'ai activé la fonction « HDR »;
- J'ai activé la fonction « Reduce distor effects »;
- J'ai activé la fonction « Enhance star light ».

 

J’ai désactivé la fonction de réduction de pollution lumineuse pour l’avant plan, j’activé cette fonction pour l’arrière-plan avec les paramètres « UNEVEN », « STRONG », INTELLIGENTLY AGRESSIVE ».

 

J’ai détouré l’avant plan sous PHOTOSHOP, puis je l’ai recollé sur l’image d’arrière-plan.

 

Sous LIGHTROOM, j’ai retravaillé les contrastes et retiré le bruit, puis recadré l’image.

 

Lien vers la full : ici

 

Qu'en pensez vous ?

 

 Vincent

stade arles sur tech vl 08 2019-sequator-ss-pl-signé-1080p-v3.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

Il y avait des étoiles violettes sur mon image précédente : cela était du a un traitement faussé lui même provoqué par une erreur dans le classement des fichiers (des flats ont été mélangés aux brutes et une partie des offsets étaient pas aux bons iso).
Voici la version corrigée.

 

Pour mémoire voici les paramètres de prises de vues et les DOF :

  • 124 images de 60 secondes de M31 avec le 6D et l’objectif canon IS STM 70-300 réglé sur 300mm et ouvert a 5,6;
  • 20 flats prétraités avec des offsets specifiques (j’ai un script qui le fait en même temps que tout le reste)
  • 20 Darks
  • 50 offsets de 3200 ISO

 

Le prétraitement et le traitement ont été réalisés intégralement sous SIRIL.

 

J’ai fait un léger ajustement des lumières sous LIGHTROOM.

 

Vincent

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devoniak

Bonjour,

 

Cette nuit j’ai pu tester malgré la présence de nuages mes nouveaux accessoires destinés à fiabiliser mon setup à base d’AZ EQ6.

 

Le HUB 12V a parfaitement joué son rôle et m’a permis de supprimer plusieurs transformateurs 220/12V tout en protégeant le matériel d’une inversion de polarité.

 

Dorénavant si j’image avec le 6D, il ne me reste plus que celui de l’ACK E6. Je vais donc chercher une solution pour m’en débarrasser.

 

Le HUB 12V pourra me permettre d’alimenter la résistance chauffante du C9 et la mise au point motorisée. Je dois tester cette configuration avant d’aller en montagne.

 

Le nouveau HUB USB TPLINK est fiable, il protège des surtensions et possède 7 PORTS. Il est plat et de ce fait il est plus stable que l’ancien.

 

Je n’ai pas eu à déplorer la moindre déconnexion intempestive lors d’une session de plusieurs heures malgré le fait que l’APN, la camera d’autoguidage, le polemaster et la clef EQMOD soient connectés en même temps.

Il me reste à le rester avec la camera USB3 lors d’une session planétaire ou de ciel profond poses courtes.

 

Le seul bémol : la sortie de ce dernier n’est pas standard. Pour le garder à bonne distance de mon PC je vais devoir acheter une rallonge USB avec des connecteurs type A. Je me demande si je ne prendrais pas une rallonge active pour éviter les pertes d’informations.

 

Malgré la piètre qualité du ciel, la présence de nuages j’ai pu faire 140 images de 60 secondes de M31 avec le 6D et l’objectif canon IS STM 70-300 réglé sur 300mm et ouvert a 5,6.

 

Par acquis de conscience j’ai autoguidé et utilisé le dithering pour éviter le banding avec un chercheur SKYWATCHER 9x50 et une camera QHY 5LII.

 

La prise de vue et le pilotage de la monture ont été réalisé avec APT version3.7, le module POINTCRAFT complété de ALL SKY PLATE SOLVING.

 

Du fait du manque d’étoile visible en début de session, la mise au point a été réalisée en pointant les lumières d’un CLUB de NUIT qui doit se trouver a 800m environ et a l’aide de la fonction LENSCONTROL qui permet de piloter les moteurs d’AUTOFOCUS au pas moteur prés.

 

Les 20 flats ont été réalisés avec un écran a FLAT avec des poses de 2 secondes a 100 ISO. Il ont été prétraités avec des offsets a 100 ISO.

 

Le prétraitement de cette version de l’image a été réalisé avec SIRIL et les DOF suivants :
• 20 flats prétraités avec des offsets specifiques (j’ai un script qui le fait en même temps que tout le reste)
• 20 Darks
• 72 offsets de 3200 ISO

 

J’ai intégré 124 images sur 140.

 

Le prétraitement et le traitement ont été réalisés intégralement sous SIRIL.

 

J’ai fait un léger ajustement des lumières sous LIGHTROOM.

 

Lien vers la full : ici

 

Vincent

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devoniak

Bonsoir,

 

Cette année je vais me rend au festival off de TAUTAVEL qui a lieu au col de MANTET (dans le 66) du vendredi 23 août au soir dimanche matin.


J'espère tester le transport du matériel avant (skyvision+c9+star adventurer) avec la tente.... Sinon je devrais faire un choix.


Une ou deux soirées d'observation sont à prévoir avant cette date :)

 

Voici le lien vers  :

https://www.facebook.com/events/408065793159964/

 

Si ça vous interesse vous pouvez contacter cyril : astronomie@tautavel.com.

 

Vincent

off_mantet.jpg

devoniak

Bonsoir,

 

J’ai pu comparer l’effet de l’autoguidage sur la rondeur des étoiles avec la configuration de prise de vues que j’utilise le plus souvent.

 

J’ai eu l’occasion de faire ce test en commettant une erreur : un soir j’ai lancé l’acquisition d’une série de 40 poses de 180 secondes avec ma lunette 76 EDPH et ma caméra ASI 183mm PRO sur la nébuleuse NGC 281. J’ai constaté l’absence d’autoguidage en venant surveiller la bascule méridien.  

 

18 images sur les 40 prévues étaient déjà réalisées. J’ai alors décidé de refaire l’intégralité des 40 poses tout en conservant les images déjà prises pour faire une comparaison entre la série réalisée sans autoguidage et celle réalisée avec.

 

L’échantillonnage étant de 1,41 secondes d’arcs et ma monture ayant une erreur périodique de +/- 8  secondes d’arcs avec une pente très lente (9% de la vitesse sidérale) et une périodicité de 480 secondes, je ne savais pas trop à quoi m’attendre.

 

A première vue, les étoiles semblent rondes sur les deux séries. Il pourrait donc être tentant d’utiliser les images réalisées sans autoguidage lors de l’empilement. Toutefois étant méfiant de nature, j’ai mesuré avec le process SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT les caractéristiques des deux séries.

 

Le paramètre qui permet de savoir si une étoile est ronde est le paramètre « Eccentricity ». Selon le tutoriel LIGHTVORTEX, une valeur de 0,42 est proche de la perfection même en faisant très attention, et une valeur de 0,60 est acceptable.

 

La médiane de la série réalisée sans autoguidage est de 0,476 tandis que celle de la série réalisée avec l’autoguidage est des 0,439. L’écart est donc difficilement perceptible mais il est aisément quantifiable avec un outil de mesure de la qualité des images tel que le SUBFRAME SELECTOR de PIXINSIGHT.

 

J’ai donc décidé de ne pas utiliser les images réalisées sans autoguidage.

 

PDF MESURE SANS AUTOGUIDAGE

PDF MESURE AVEC AUTOGUIDAGE

fichier reprenant l'ensemble des paramètres sans autoguidage

fichier reprenant l'ensemble des paramètres avec autoguidage

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

Je me suis rendu compte lors de mes sorties que le ciel au refuge des conques était peu propice à l’observation et à l’imagerie planétaire. En effet il peut y avoir dans certaines zones du ciel une très forte turbulence, et ces zones peuvent varier au cours de la nuit et d’un soir sur l’autre.

 

Je me suis penché sur la question et j’ai cherché d’autres endroits potentiellement propices. D’après la littérature sur la question, les zones propices se trouvent sur les lignes de crête, ou sur des cols à condition qu’ils ne se trouvent pas trop bas par rapport au sommet.

 

Un site me vint tout de suite en tête : le col d’Ares. Ce dernier se trouve à 1510m, il est sur la ligne de crête et il surplombe la vallée de CAMPRODON. Ses seuls défauts :

1.      Il est en bordure de route

2.      Le sommet se trouve au Sud, mais il est seulement 80m plus haut.

 

Je reconnais ne pas avoir pensé au point 2 quand je m’y suis rendu…

 

Les modèles de prévisions du vent (accessibles par le biais de meteociel, carte arome zoom, vent moyen a 10m) indiquaient que l’horizon sud ne serait exempt.

 

Une fois sur place, j’ai été rejoint par deux camarades d’astronomie. Le col était pris dans les nuages. Malgré la brume, nous avons monté le matériel. Bien nous en a pris, car il s’est dégagé pendant 2 h 30 environ, et j’ai pu, durant cette courte soirée, réaliser mes premières images planétaires montrables.

 

Nous avons eu également le plaisir de regarder Saturne et Jupiter au Celestron 9. Elles sont apparues très détaillées, sans toutefois être les meilleures que j’ai eu l’occasion de voir. J’ai eu la joie de montrer Saturne et Jupiter au télescope à deux touristes espagnols qui campaient là (j’adore entendre des gens s’émerveiller quand ils voient les splendeurs du ciel pour la première fois).

 

Lors de cette courte session, j’ai relevé des SQM qui allaient de 21,5 à  21,6. Cette mesure sera à confirmer lors de prochaines soirées : en effet il y avait des nuages en contrebas qui bloquaient la pollution lumineuse en provenance de l’Espagne.

 

J’ai pu constater que le sommet au sud perturbe de façon sensible les images de Jupiter et Saturne (qui sont très basses sur l’horizon) sans toutefois les rendre non montrables. Une fois que les planètes sont passées au-dessus du sommet, la qualité des images semble s’améliorer.

 

Je retournerai sur ce site, notamment pour réaliser des images de Mars, malgré le sommet qui se trouve au Sud car il ne sera probablement pas gênant du fait de la hauteur de la planète par rapport à l’horizon.

 

Au plaisir,

 

Vincent

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devoniak

SOIREE DU 1ER AOUT

 

Lors de la soirée du 1er aout, j’ai fait une fasse manipulation à cause du stress et de la fatigue accumulée depuis plusieurs mois.

 

J’ai cassé le connecteur du câble d’alimentation de la monture AZEQ6 : le câble s’est enroulé et la partie plastique du connecteur femelle s’est retrouvée sectionnée dans le connecteur mal. Une partie de cette dernière est toujours enfichée dans le connecteur mal et je n’ai pas encore trouvé de méthode pour la retirer.

 

J’espère qu’il n’y a pas plus de dommages et que je n’aurais qu’à changer le cordon.

 

Je me suis rabattu sur une série de prises de vues destinées à faire le TIMELAPSE que vous pouvez regarder.

 

SOIREE DU 2 AOUT

 

Je suis allé chercher mon vénérable DOBSON SKYVISION daté de 2005 (numéro de série 2).

 

Celui a permis malgré un ciel moyen (on ne va pas au festival de TAUTAVEL pour avoir un ciel parfait, mais pour l’ambiance et l’échange et le partage avec des novices ou d’autres amateurs).

 

Si vous recherchez un ciel parfait, je vous invite à considérer le festival off à MANTET, qui est la suite du festival du TAUTAVEL à 1700m d’altitude dans une réserve de ciel étoilé.

 

Lors de la soirée du 2 aout, le SQM qui était de 20.50 au zenith est monté petit à petit 20,94.

 

Lors de cette soirée ceux qui sont venu me voir ont pu admirer :

·        Les satellites et les bandes équatoriales de Jupiter (3 étaient visibles, des détails ont pu être aperçus sur la plus grosse), l’assombrissement des pôles ;

·        Saturne, ses anneaux et 6 satellites ;

·        M13 qui était résolu dans son cœur et dans lequel nous pouvions plonger ;

·        La nébuleuse M57 de couleur bleu turquoise, son étoile centrale ;

·        La nébuleuse M27 de couleur verte, son étoile centrale, de nombreuses extensions et des étoiles visibles en surimpression ;

·        Les dentelles du cygnes, visibles sans filtre et d’une beauté « indécente » selon certains….

 

Au plaisir de vous y rencontrer.

 

Vincent

 

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devoniak

Bonjour,

 

Hier soir, au vu des difficultés rencontrées la veille pour le pointage avec ma STAR ADVENTURER et ma grande fatigue, j’ai décidé de remettre en service mon AZ EQ6 (que je dédiai aux sorties en montagne) sur ma terrasse.

 

En attendant que mon état s’améliore je l’utiliserai sur ma terrasse avec le 6D et l’objectif 70-300mm (pour les photos) ou avec le C9 et son réducteur (pour des tests). Je me servirai de ce setup pour :
- Tester un HUB 12v destiné à rationaliser l’alimentation électrique en limitant le nombre de câbles et de transformateurs ;
- En alimentant le télescope, les caméras, la mise au point motorisée, la résistance chauffante, le HUB USB3 et l’écran à flat uniquement avec la batterie qui se trouve au pied du télescope ;
- Utiliser le convertisseur uniquement pour l’ordinateur portable et autres accessoires ne se trouvant pas dans les parages immédiats du télescope ;
- Limiter les câbles trop longs pour éviter de ce prendre les pieds dedans.

 

Tout ceci dans le but de rendre ma configuration fiable a 100% et le plus nomade possible.

 

Durant la soirée, j’ai pu retrouver le confort du pointage réalisé à 100% par ASTROMETRIE avec APT et POINTCRAFT. Grace au LENSCONTROL j’ai retrouvé le confort de la mise au point motorisée (qui je le confirme nécessite, pour cette objectif et a cette ouverture, une mise au point a la FWHM et au pas moteur prêt)..

 

Grace a ce confort accru, j’ai pu respecter ma procédure pour choisir le temps de pose et les ISO idéaux, et je pense que je vais approfondir le sujet très bientôt.

Du fait de la fatigue grandissante, je me suis contenté d’un pointage rapide de NGC 6992 afin de tester le bon fonctionnement de l’ensemble et je n’ai pas réalisé que l’on voyait le triangle de pickering et même un bout de la petite dentelle. Si j’avais pris la peine de mieux penser mon cadrage nous aurions pu voir les trois dentelles.

 

Je corrigerai cela certainement très bientôt (peut-être dès ce soir avec plus de pose et un meilleur cadrage).

 

Je ne résiste au plaisir de vous montrer le résultat qui résulte de :
- De l’empilement et du traitement sous SIRIL de 40 images de 90 secondes prises au 70-300mm CANON IS STM ouvert à 5,6 et réglé à 300mmm, avec le 6D à 1600 ISO ;
- Ces images ont été prétraitées avec 6 DARKS à 1600 ISO de 90 secondes, 50 OFFSETS à 1600 iSO, 19 FLATS à 100 ISO eux même prétraités avec 100 OFFSETS à 100ISO ;
- L’image a été recadrées et les niveaux légèrement retouchés sous PHOTOSHOP.et LIGHTROOM

 

PS : afin de pouvoir faire de la photo facilement je vais chercher une vraie monture nomade avec pointage GOTO, je vous ferai part prochainement de mes recherches !

 

Vincent

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devoniak

Ce soir je compte aller faire des essais de photos du ciel profond avec le c9, le réducteur meade 0,33x (même s il est mauvais), et la caméra qhy 5lII en bining (2x2).

 

Je ne pourrais pas utiliser la caméra gpcam3 en bining à cause de la matrice de Bayer. Mes choix de matériel futurs dépendront des résultats obtenus.

 

Il se pourrait que la gpcam3 ne servent que lors des belles soirées pour faire du planétaire. Le choix des sites se fera en conséquence.

 

Je pense aller entre corsavy et montferrer à la serre de montferrer.

 

Vincent 

devoniak

Bonjour 

 

Malgré la fatigue, j’ai été observé le ciel hier soir à la SERRE DE MONTFERRER.

 

Contrairement à ce qui était annoncé le ciel était dégagé une bonne partie de la nuit.

 

J’ai testé une nouvelle méthode de rangement du C9 et de ses accessoires en vue de préparer le transport de l’ensemble de mes instruments (C9 / SKYVISION / Matériel Photo / ORDINATEUR) avec de quoi dormir sur place si besoin. Je pense avoir trouvé une manière de faire. Nous verrons cela Jeudi prochain lorsque j’irai au festival de TAUTAVEL.

 

Une fois sur place, compte tenu du faible nombre de soirées d’observation de ces derniers mois, j’ai décidé de consacrer cette session à l’observation visuelle.

 

J’ai donc utilisé ma monture AZ EQ6 en mode altazimutale et j’ai pu constater que dans cette configuration l’ensemble des problèmes lié au trépied et au serrage en AZIMUT semblent avoir disparu. Dans ce mode, l’alignement initial de la monture est très facile.

 

J’ai pu ensuite collimater le télescope à 2D de grossissement avec le NAGLER de 5mm. Je me suis arrêté à l’étape de 2 de THIERRY LEGAUT car la turbulence ne permettait pas de voir la tache de diffraction. Lors de cette étape j’ai constaté l’absence de veine d’air ce qui veut dire que le tube était en température.

 

J’ai commencé ma soirée en pointant Jupiter. La tache rouge était déjà visible au WIDESCAN de 30mm. Au Nagler de 7mm le spectacle était grandiose, plusieurs bandes équatoriales étaient visibles et on pouvait y percevoir des différences de couleurs. Le pole nord de la planète était plus sombre.

 

En observant cette planète j’ai pu tester une des techniques décrite dans le livre ASTRONOMIE PLANETAIRE : le fait regarder la planète après avoir fixé une source de lumière permet d’avoir un confort supérieur.

 

J’ai poursuivi en regardant saturne, j’ai pu voir l’anneau a et l’anneau b, la division de cassini sur pratiquement tout l’anneau visible, au moins 4 satellites, une bande équatoriale, et il m’a également sembler voir un pôle plus sombre.

 

Malgré un SQM moyen oscillant de 21.10 à 21,48, j’ai ensuite regardé notamment les objets suivants (a noter je ne parle a chaque que de l’oculaire qui a donné les meilleurs résultats):

 

M20 : magnifique au WIDESCAN de 30mm, je l’ai testé sans filtre et avec les filtres OIII et DEEPSKY. Je préfère regarder cet objet avec le filtre DEEPSKY. Le filtre OIII donne une impression proche des images STARLESS (que je trouve hideuses).

 

M8 : au WIDESCAN de 30mm, je l’ai testé sans filtre et avec les filtres OIII et DEEPSKY. Elle était très faible avec le DEEPSKY, visible en vision décalée sans filtre et quasi invisible avec le filtre OIII (pour ce résultat il est possible que la fatigue est joué des tours).

 

M17 : magnifique au WIDESCAN de 30mm, je l’ai testé sans filtre et avec les filtres OIII et DEEPSKY. La vision avec et sans le filtre DEEPSKY était quasi identique. Le filtre OIII donne une impression proche des images STARLESS (que je trouve hideuses).

 

M57 : Elle était resplendissante au NAGLER de 16mm, la zone centrale était plus sombre que le fond de ciel. L’étoile proche de la nébuleuse était visible. Les deux petites hanses étaient perceptibles. Je n’ai pas noté de différence de teinte dans l’anneau, alors que des nuances le sont au 300mm (peut être était-ce un effet de la fatigue).

 

M27 : Elle était resplendissante au NAGLER de 16mm, la forme d’haltère était bien visible, on pouvait discerner les extensions. Je n’ai pas noté de différence de teinte (à la différence de ce que je vois au 300mm, mais peut être était-ce la fatigue là aussi). J’ai vu voir l’étoile qui se trouve à l’avant plan.

 

Globalement j’ai pu noter que les objets me semblaient bien plus faibles que lors de mes séances d’observations précédentes. Mais peut être est un effet de la fatigue ou que cela est dû au fait que je préfère faire du visuel avec mon SKYVISION de 300mm.

 

Vincent

devoniak

Bonjour,

 

Je me suis inscrit au festival astronomique de TAUTAVEL qui aura lieu du 1er au 4 août 2019.

 

Je dormirai sur place au gymnase et je prévois de venir avec le celestron 9 et probablement le SKYVISION de 300mm.

 

Il y a des animations tous les jours à partir 14h, séance d'observation au terrain de rugby le soir si la météo le permet.

 

Plus d'information sur  : lien et lien sur astrosurf

 

Vincent

 

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devoniak

Bonjour,

Voici la première partie du compte rendu de mes vacances astronomiques dans les pyrénées orientales.

 

Le festival de TAUTAVEL

 

Je suis allé au festival de TAUTAVEL qui s’est déroulé, malgré le COVID 19, du 13 au 16 août  : Un protocole permettant de respecter les règles sanitaires avait été mis en place (les gens devaient utiliser des lorgnettes en carton pour regarder dans les instruments).

 

J’étais présent les nuits du 14, 15 et 16 août. J’ai ainsi pu faire la connaissance de plusieurs personnes qui m’avaient contacté via les réseaux sociaux pour pratiquer l’astronomie à plusieurs ou tout simplement pour pouvoir apprendre (j’ai plaisir à partager mon expérience).

 

La première nuit (celle du 14 août), la turbulence était très faible et nous avons pu voir de nombreux détails sur les planètes. J’ai utilisé avec succès la fonction LIVESTACK de SHARPCAP PRO et j’ai ainsi pu montrer à plusieurs personnes des objets du ciel profond directement sur mon écran d’ordinateur.

 

Les dimensions très variées des objets du ciel profond obligent à préparer une liste d’objets ayant une taille adaptée au capteur et à l’instrument que l’on emploie, sous peine de voir qu’un confetti dans certains cas, ou de n’en voir qu’une partie dans d’autres.

 

Ainsi, les personnes qui m’entouraient ont ainsi pu voir en toute sécurité et en portant leurs lunettes pour celles qui étaient concernées, M13 résolu à 100%, M27 ainsi que M57. J’ai tenté de montrer la nébuleuse de l’œil de chat mais cette dernière était trop petite pour que cela ait un intérêt.

 

De façon à éviter cette mésaventure les deux nuits suivantes, je me suis rabattu sur une observation à l’oculaire afin de pouvoir adapter le champ aux objets que je souhaitais montrer. Et j’ai ainsi pu permettre à un grand nombre de personnes d’admirer les splendeurs du ciel.

 

L’utilisation de la fonction LIVESTACK, sans ajuster la mise en station entre deux objets, m’a permis de comprendre le rôle que joue la dureté du sol ainsi que la pente de ce dernier (le terrain de rugby ou avait lieux les observations, a un sol très dur et parfaitement plat) dans les problèmes de mise en station que j’ai pu constater lors de mes sessions photos.

 

Il conviendra donc soit que j’achète trois parpaings (solution peu onéreuse, mais très contraignante du fait du poids – 15 kilos par parpaing) ou que je change de trépied (solution très onéreuse mais pas contraignante) pour en prendre un qui peut s’enfoncer dans le sol.

 

En conclusion, bien que perturbé par le covid 19, ce festival a été l’occasion de partager avec un grand nombre de personnes ma passion. Il m’a par ailleurs permis de progresser techniquement sur certains sujets (maitrise de la fonction livestack, compréhension des problèmes de perte de mise en station).

 

Vous trouverez les images sans prétention  obtenues en sortie de stack sous SHARP CAP de M13, M27 et M57. Le seul traitement non réalisé sous SHARP CAP PRO est la transformation de l’histogramme. Le résultat obtenu le soir ou j’ai utilisé la fonction live stack était très proche de ces photos, ce qui montre le potentiel de cette fonction lors des soirées grand public.

 

Bientôt la suite.

 

Vincent

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