Il existe deux types de trous noirs :
·
le trou noir stellaire (né d'une étoile massive morte qui a
explosé en supernova et qui s'est effondrée sur elle même et qui a atteint une
densité très élevée). En fait c'est une étoile à neutron, mais les modèles
disent que si elle dépasse les 3 masses solaires, elle évolue immanquablement
en trou noir.
·
le trou noir super massif (concentré surtout au centre des
galaxies).
Peut-être y en aurait-il un autre
dit "intermédiaire" mais pour l'instant ce ne sont que des
présomptions.
Les trous noirs super massifs
sont plus difficiles à expliquer, il résulte à priori de fusion successive de
trous noirs, nés peut-être dans certains jeunes amas stellaires compacts où ils
atteigneraient plusieurs milliers de masses solaires, les effets de marée des
galaxies faisant migrer ces monstres tous ensemble au centre.
Les modèles de création de trous
noirs super massifs suggèrent que, étant donné l'âge de l'univers, aucun trou
noir ne devrait être supérieur à 1 milliard de masses solaire (or ce n'est pas
le cas, celui de M87 fait plusieurs milliards de fois la masse du soleil).
Le trou noir de la Voie Lactée
fait à peu près 2,6 millions de masses solaires. Il serait concentré dans une
sphère de 22 millions de km de diamètre.
Au printemps 2002, une équipe de
chercheurs allemands à réussi à « voir » une étoile (S2), frôler le
trou noir, à moins de 17 heures-lumière du monstre.
Le trou noir de M87 ferait 3
milliards de masse solaire !
·
Les trous noirs super massifs se cachent la plupart du
temps au cœur des galaxies.
·
Un trou noir est un objet qui fait systématiquement plus 3
masses solaires et dont aucune lumière s’en échappe. Il reste donc invisible.
En ce qui concerne les trous noirs stellaires, ils ne font que quelques
dizaines de kilomètres de diamètre. La matière y est condensée d’une manière
singulière, et y est dégénérée (aucun atome n’existe en tant que tel). Il y
règne une pression phénoménale.
·
Si le soleil était un trou noir, il ferait 5 km de diamètre
(mais c'est physiquement incorrect puisque qu'il ne fait pas 3 masses
solaires).
·
Un trou noir est défini par sa vitesse de libération qui
dépend directement de la distance au centre : donc du rayon (et pas de son
volume)
-
analogie à la vitesse de libération : Terre 11 km/s, Mars 5
km/s, Jupiter 60 km/s, soleil 600 km/s, un trou noir > 300 000 km/s (même la
lumière ne peut s’en libérer).
·
Les trous noirs ont été pressentis par Laplace (fin XVIII)
mais seulement énoncés correctement grâce à la relativité d'Einstein.
-
un trou noir n'a pas d'horizon en tant que tel, il y a
seulement une limite "de non retour" : rentrer dans un trou noir est
totalement indolore.
-
analogie aux canards sur les chutes du Niagara. Dès qu’ils
ont dépassé une limite de non retour, ils ne peuvent plus en sortir, mais ils
n’en sont pas moins vivants (pour peu de temps cependant). Ce passage peut être
considérée comme un mouvement d'accélération (équivalence relativiste
d'Einstein : les propriétés physiques sont identiques, seuls les référentiels
changent).
-
La vitesse de la lumière n'est pas ralentie (C'EST UNE
CONSTANTE), c'est simplement que la lumière est déviée dans un espace-temps en
quelque sorte "fermé" sur lui même.
·
Détection des trous noirs stellaires :
-
à l'aide des étoiles binaires (la matière de l'étoile
"normale" va être attirée via un disque d'accrétion vers le trou noir
et va émettre du rayonnement X, exemple : Cygnus-X).
-
on se sert encore des formules de Kepler et Newton pour
calculer les masses en jeu (fonction de masse c’est à dire la masse minimum).
·
Les trous noirs super massifs
-
les modélisations des trous noirs super massifs n'arrivent
pas expliquer des trous noirs comme M87 (l'univers n'est pas assez vieux pour
créer ce genre d'objet).
·
Les amas globulaires n'abritent pas de trous noirs super
massifs !!!
-
on ne sait pas vraiment pourquoi, mais c'est la sans soute lié à la dynamique
de ces objets.
·
Dans la théories des cordes, il doit être possible en
laboratoire (CERN) de créer des micros trous noirs, et d'en détecter les
effets.
- ce n'est pour l'instant qu'au stade d'étude.