Camelopardalis (Cam) la Girafe


Sommaire

NGC 1501 (D)
NGC 1502 (D)
NGC 1560
NGC 1569 (D)
NGC 1961
NGC 2403
IC 3568 (D)
Stock 23
la Cascade de Kemble


NGC 1501

Dobson Kepler 200/1200 : cette nébuleuse planétaire montre un petit rond faible au Plössl 25 mm. Au Nagler 9 mm, la nébuleuse apparaît plus grosse et légèrement ovale. Le filtre UHC permet de mieux percevoir la zone plus sombre au centre, qui donne à la nébuleuse un peu l'aspect d'une nébuleuse annulaire (mais ça n'a rien à voir avec un véritable anneau comme M57).

Orion Optics 300/1200 : voici un
dessin.

Lukehurst 495/2032, T=2 : c’est une de mes nébuleuses planétaires préférées avec cet instrument. L’anneau est bien visible même à faible grossissement et l’étoile centrale est déjà devinée. Comme au 300 mm, le bord externe est bien net, contrairement au bord interne. En outre, l’anneau n’est pas uniforme : un côté est plus brillant que l’autre. Une teinte verdâtre est légèrement perceptible à ce grossissement (sans filtre, bien entendu). Un grossissement plus important (x226) montre que la nébuleuse n’est pas tout à fait ronde. La teinte verdâtre reste visible et contraste avec la blancheur de l’étoile centrale, évidente. Effectuer un dessin m’a permis de bien détailler la nébuleuse, qui montre des irrégularités au niveau du bord interne de l’anneau, et plusieurs nodosités brillantes et allongées le long du bord externe. Mes notes d’observation ne mentionnent pas l’utilisation d’un filtre interférentiel, ce qui est sans doute un tort (je suppose que la nébuleuse était suffisamment belle, et que j’étais suffisamment bien calé sur mon escabeau, pour oublier que je possède des filtres très utiles...) Voici le dessin.


NGC 1502

Jumelles 15x70 : amas en partie résolu autour d'une étoile dominante, au bout de la cascade de Kemble.

Jumelles 30x80 : l'amas est bien visible et résolu, au bout de la cascade de Kemble. Je trouve que ces jumelles sont l'instrument idéal pour bien apprécier la cascade : elle est visible en entier, et il y a suffisamment de diamètre pour voir toutes ses étoiles.

115/900 en environnement péri-urbain : petit amas ouvert pauvre. Les étoiles sont réparties autour d'une étoile brillante, qui est double. On voit quelques étoiles en plus en utilisant la barlow x2 et le H 20 mm plutôt que le H 20 mm seul. Voici le
dessin.

Newton 200, ciel péri-urbain : j'ai trouvé l'amas sans carte, en repérant la Cascade de Kemble et en me laissant entraîner par elle. À x100, l'amas est assez riche en étoiles.

Dobson Kepler 200/1200 : l'amas est facile à pointer une fois que l'on a détecté la Cascade de Kemble au chercheur : il suffit de descendre la cascade, qui mène directement à l'amas. Avec le Nagler 9 mm, l'amas montre un groupe d'étoiles brillantes, plusieurs groupées par paires. Il y a une paire brillante "à l'avant" (un peu comme pour M11). Environ 10 étoiles sur 25 sont très brillantes. L'amas n'est pas très grand et le champ du Nagler 9 mm est suffisant : l'image est belle, avec l'amas entouré des étoiles de la Voie Lactée.

Lukehurst 495/2032, T=2 : NGC 1502 reste très joli à travers cet instrument, qui montre une quarantaine d’étoiles formant deux groupes distincts : une dizaine d’étoiles sont brillantes, les autres sont nettement plus faibles. Il est compact et se détache bien de l’environnement stellaire. Au centre, deux étoiles proches forment un couple écarté qui domine l’amas. Chacune de ces deux étoiles possède un compagnon faible situé dans la même direction, mais l’une des deux possède un second compagnon. J’ai relevé une autre étoile double, moins brillante et plus serrée, juste à côté du couple principal.


NGC 1560

Lukehurst 495/2032, T=2 : objet faible, étendu et très allongé. Le bulbe est à peine marqué et contient un noyau stellaire pas trop difficile à détecter.


NGC 1569

Lukehurst 495/2032, T=2 : petite galaxie assez brillante et allongée. La vision décalée permet de deviner que la galaxie se poursuit plus loin. Elle semble irrégulière, mais c’est difficile à préciser. La région centrale contient deux petites nodosités rondes, avec le noyau, faible et stellaire, au centre de la plus importante. Voici le dessin, probablement pas de très bonne qualité car je l’ai effectué un peu trop rapidement.


NGC 1961

Lukehurst 495/2032, T=2 : objet faible, sorte de nuée vaguement allongée avec une région centrale à peine moins faible. Une étoile se projette juste au sud de celle-ci. La région centrale est allongée et irrégulière, et contient un noyau stellaire nettement décentré (mais est-ce réellement le noyau ?) En vision décalée, une faible extension se devine, doublant le diamètre de la galaxie.


NGC 2403

Newton 200, ciel péri-urbain : très faible, mais vue avec certitude à x30. C'est une nébulosité sans forme, contenant trois étoiles, qui devient invisible à x100. Arcane 205, ciel péri-urbain : c'est le premier objet observé avec ce télescope, bien vu à x30. Il est intéressant à x60 mais plus faible et moins étendu à x100.


IC 3568

Orion Optics 300/1200, T=4 : toute petite nébuleuse planétaire brillante. À x240 elle ressemble un peu à la nébuleuse du Clown vue dans un petit instrument, avec une étoile centrale brillante et une zone centrale ronde entourée d'un halo plus faible. Le filtre OIII est utile. Voici un dessin.


Stock 23

Jumelles 15x70, T=4 : joli petit amas contenant une dizaine d'étoiles serrées.

Jumelles 30x80 : petit amas d'étoiles serrées et brillantes, plus intéressant aux (grosses) jumelles qu'au télescope.

C5 : l'amas me déçoit, c'est juste un petit groupe d'étoiles, assez pauvre.

Dobson Kepler 200/1200 : l'amas est vu au chercheur 8x30 comme une boule ronde floue bien reconnaissable à côté de deux étoiles brillantes. Au télescope, ce n'est qu'un groupe étendu d'environ dix étoiles brillantes.

Lukehurst 495/2032, T=2 : à x100, l'amas prend tout le champ. Il y a une étoile multiple montrant deux composantes blanches identiques et deux autres étoiles nettement plus faibles.