Lyra (Lyr) La Lyre


Sommaire

Bêta Lyrae
Delta Lyrae
Epsilon Lyrae (D)
Dzêta Lyrae
Êta Lyrae
Thêta Lyrae
17 Lyrae
SHJ 282
STF 2483
T Lyr
M56
M57 (la Nébuleuse Annulaire de la Lyre) (D)
NGC 6702
NGC 6703
NGC 6765
NGC 6791
IC 1296
Stephenson 1


Bêta Lyrae

Orion Optics 300/1200 : l'étoile A est brillante, blanche. Trois compagnons ont été vus : B, E, F, écartés, sans grand intérêt.


Delta Lyrae

Newton 200, ciel péri-urbain : étoile double optique au chercheur. Au télescope, Delta 2 est rouge.

Orion Optics 300/1200, T=3 : l'étoile principale est orange.


Epsilon Lyrae

Lunette 60/700 : les deux étoiles ont été trouvées au hasard alors que je cherchais M57 lors d'une de mes toutes premières nuits. Tiens, une étoile double. Le lendemain j'ai trouvé sur un livre qu'il s'agissait d'une étoile double connue : Epsilon de la Lyre. Les deux composantes sont de même éclat. Aucune n'est dédoublée, même à x117.

ETX 90/1250 : les deux couples sont dédoublés, avec une image identique à celle du C8, sinon un grossissement plus faible et sans l'impression que l'un des deux couples est plus serré que l'autre. Mais la taille des étoiles est semblable.

Dobson Kepler 200/1200 : Epsilon 1 et Epsilon 2 sont allongées dans le Nagler 9, l'une dans le sens est-ouest et l'autre dans le sens nord-sud. Au Radian 4, les deux sont dédoublées et bien séparées. Le premier anneau de diffraction ne se referme pas (forme de lunette). l'écartement n'est pas tout à fait le même pour les deux couples : Epsilon 1 semble un peu plus écarté qu'Epsilon 2.

C8 : les deux couples sont bien séparés, la direction de l'un étant perpendiculaire à la direction de l'autre. La paire nord est la plus écartée des deux.

Mewlon 210 : pour chaque couple, les deux étoiles sont facilement résolues avec l'OR 12 mm, et bien séparées en deux disques bien ronds. Entre les deux disques il y a un espace de largeur comparable au diamètre des disques. Les quatre étoiles sont blanches.

Orion Optics 300/1200 : les quatre étoiles sont blanches-bleutées. Voici un
dessin réalisé au 300 mm à l'automne 2004 (le premier dessin effectué à l'aide de la monture Dobson, pour vérifier à quel point le manque de motorisation est gênant.


Dzêta Lyrae

Lunette 60/700 : dédoublée à x35 et x117. Lors d'une soirée d'observation de club, je l'ai dédoublée avec un oculaire de 25 mm qu'on m'a prété : l'image est nettement meilleure. Comme quoi, les oculaires Huyghens en plastique...

Orion Optics 300/1200 : deux étoiles blanches brillantes écartées, avec peut-être une teinte jaune-vert.


Êta Lyr

Orion Optics 300/1200 : A est blanc-bleuâtre, B est bleue. Les deux étoiles sont brillantes, A un peu plus que B, et bien écartées.


Thêta Lyr

Dobson Kepler 200/1200 : étoile double faisant penser à Albiréo. A est orange, B est bleue.

Orion Optics 300/1200 : superbes couleurs ! A est jaune-orange, très vive, tandis que B, sensiblement moins brillante, est bleue.


17 Lyr

Orion Optics 300/1200 : voilà un couple difficile ! L'étoile principale est brillante, blanche, et possède un compagnon blanc (voire brun ?) discret, juste à l'ouest. Le contraste d'éclat est important.


SHJ 282

Newton 200, ciel péri-urbain : étoile double écartée, brillante, à environ 1° nord de M57.


STF 2483

Orion Optics 300/1200 : couple composée d'une étoile brillante bleutée et d'un compagnon un peu plus faible.


T Lyr

Orion Optics 300/1200 : superbe étoile rouge-orange à la couleur bien marquée, presque irréelle. Un bijou ! Même lorsqu'elle est faible (car c'est une étoile variable), sa couleur saute aux yeux.


M56

Chercheur 9x50 : toute petite tache floue ronde (plus petite que M10 et M12 par exemple).

Jumelles 8x50 : petite tache visible, mais très faible.

Jumelles 15x70, T=2 : petite boule ronde pas très brillante.

Skywatcher 130/900 : un petit rond assez brillant, peut-être allongé. Pas d'étoiles résolues.

Newton 200, ciel péri-urbain : tache diffuse brillante un peu allongée, sans condensation centrale, que j'ai pris pour M57 la première fois... Il y a une étoile brillante orange à environ 30'. J'ai fait un dessin à x60, qui montre une magnitude limite de 12,2 environ. À l'oeil nu elle était proche de 5,0 donc le Delta_M est un peu plus grand que 7 (7,5 théoriquement.) La taille de la "nébuleuse" sur le dessin, compte tenu de l'échelle, est d'environ 1'45", ce qui est trop grand pour être M57 : c'est ça qui m'a permis de comprendre que je n'avais pas observé M57. "Nébuleuses et galaxies" donne justement un diamètre de 1,8' : c'était M56 ! Ah, si seulement le chercheur ne se déréglait pas tout le temps... Je l'ai revu deux ans plus tard : petit et nébuleux à x30, je reconnais le champ que j'avais dessiné la première fois. Elle est assez pale et étendue à x100, moins brillante que NGC 6229, et ne montre pas vraiment de condensation centrale. Il ne ressemble pas aux amas globulaires typiques, sa brillance est presque uniforme.

C8 : petit amas globulaire résolu en une quinzaine d'étoiles sur un fond granuleux, avec quelques autres étoiles périphériques. Il apparaît nébuleux à première vue et ses étoiles sont faibles. Le centre reste nébuleux.

Mewlon 210 : amas brillant, résolu en partie en une dizaine d'étoiles réparties sur sa surface.

Orion Optics 300/1200, T=2 : amas perdu au milieu d'un champ stellaire très riche. À x133, l'amas est rond, avec la forme typique d'un amas globulaire : une région centrale brillante assez bien marquée, et une région externe qui s'affaiblit peu à peu vers l'extérieur. Il est plutôt petit (compte tenu de son éclat). La région centrale fait la moitié de l'amas (en diamètre). L'amas est partiellement résolu en 15 à 20 étoiles perceptibles en vision décalée, réparties sur toute sa surface. Au centre, quelques étoiles se devinent, à la limite de perception, très faibles et très serrées. À x300, plusieurs étoiles sont vues en vision directe, notamment au centre. Avec la vision décalée, il y a environ 25 à 30 étoiles. Comme M71 (et contrairement à M14), cet amas ne semble pas très riche. Il y a une étoile double à 30' ONO : STF 2483.

Dobson Meade 400 mm : amas à peine résolu.


M57 (la Nébuleuse Annulaire de la Lyre)

Jumelles 15x70, T=2 : pas trouvé.

115/900 en environnement péri-urbain : nébuleuse assez brillante, vue sous forme d'un ovale sans autre structure au H 20 mm. Cet oculaire permet d'apprécier la richesse en étoiles du voisinage de la nébuleuse, le H 35 mm montrant moins d'étoiles pour sa part.

115/900 à la campagne : forme annulaire visible.

Newton 200, ciel péri-urbain : la forme de l'anneau est bien visible à x60 (pas à x30 qui ne montre pas le "creux" mais juste une petite ellipse), c'est très joli ! C'est encore mieux lors d'une soirée à la transparence exceptionnelle (et unique) : anneau très net, comme sur les photos, un peu atténué du côté des anses. À x100, il y a plein d'étoiles dans le champ, bien plus que sur mon dessin effectuée l'an dernier. Le filtre UHC n'apporte rien de plus, sinon qu'il montre les bords de façon un peu plus nette.

Dobson Kepler 200/1200 : à faible grossissement le rond de fumée est bien visible, brillante, avec sa forme d'anneau caractéristique légèrement allongé, perdu au milieu d'un champ très riche en étoiles. Au Nagler 9 mm et sous un bon ciel, l'anneau est bien lisse, avec des bords extérieurs nets, et son centre n'est pas complètement noir. Pas d'étoile centrale.

C8 : la forme de l'anneau est facilement visible. On perçoit que les anses sont un peu moins brillants que le reste de l'anneau. L'intérieur de l'anneau n'est pas complètement noir. Il y aussi une impression de striage horizontal des deux longueurs de l'anneau (difficile à décrire !) Le centre n'est pas tout à fait noir. L'aspect global est très "dilué", "liquide", et très dense, comme sur les photos. Il n'y a pas d'étoile centrale, même lors de la meilleure nuit d'observation avec cet instrument. En
voici un dessin effectué en juillet 1999.

Arcane 205, ciel péri-urbain : anneau évident à x100 mais sans détails.

Mewlon 210 : la nébuleuse a sa forme d'anneau comme sur les photos. On voit une étoile assez faible contre la nébuleuse. La région centrale de l'anneau n'est pas noire. Le LE 30 mm montre une très belle image de la petite nébuleuse annulaire au milieu d'un champ d'étoiles très riche.

Meade Starfinder 250 : au Radian 8 mm, la nébuleuse est nette, dense, lisse, vraiment belle. La région centrale n'est pas tout-à-fait noire, en faite elle est recouverte par une très faible nébulosité. Il n'y a pas d'étoile centrale.

CG 11 : forme annulaire bien visible, magnifique champ d'étoiles autour.

Orion Optics 300/1200, T=2 : nébuleuse brillante, avec sa forme des photos, en particulier sa forme est très lisse. L'anneau est plus brillant sur les bords extérieurs. Les extrémités est et ouest de l'anneau ne sont pas symétriques : l'extrémité ouest se poursuit pas une sorte de languette, surtout au sud. Le centre de l'anneau n'est pas noir. On aperçoit parfois (pas tout le temps, loin s'en faut !), difficilement et en vision décalée, l'étoile centrale. En voici un dessin.

Lukehurst 495/2032, T=2 : l'étoile centrale est vue parfois facilement, bien blanche, tandis que lors d'une soirée estivale sous un très bon ciel, elle n'apparaissait que par intermittence. Voici un dessin plutôt raté...

Dobson 600 mm, T=4 : sous un ciel stable, trois étoiles étaient visibles à l'intérieur de M57. La centrale était facile, il y avait une étoile sur la portion ouest de l'anneau et une autre, plus faible, juste au nord-ouest de la centrale, à l'intérieur de l'anneau. Voici le dessin, effectué à x1500 !

Dobson 600 mm, T=1 : avec la tête binoculaire l'anneau est comme sur les photos ! Il est lisse , net, brillant. Mais, malgré une très bonne transparence, l'étoile centrale reste invisible ! (Preuve que c'est surtout une question de turbulence puisqu'elle était visible quelque jours plus tôt par T=4.)


NGC 6702 et NGC 6703

C8 : NGC 6702 apparaît sous la forme d'une nébulosité allongée (dans le sens NE-SO en gros) facilement visible, bien que faible. Il y a un noyau stellaire, et un bulbe allongé. NGC 6703 est dans le même champ du SP 15 mm. Elle est nettement plus brillante, ronde, assez petite, avec un aspect qui rappelle un peu les petits amas globulaires non résolus (bulbe rond faisant environ la moitié du diamètre du disque.) Elle semble avoir une brillance de surface particulièrement élevée.


NGC 6765

C8 : petit rond flou vu d'abord du coin de l'oeil, puis un peu mieux en vision directe. Il est faible ! La vision indirecte montre une extension. Donc : un petit rond entouré d'une vague extension, le tout très faible. Je l'ai observé uniquement au SP 15 mm (trop faible pour grossir plus...)

Orion Optics 300/1200, T=3 : faible nébuleuse planétaire ronde, pas trop petite, au milieu d'un champ très riche en étoiles. La région centrale, plus brillante, fait environ la moitié (en diamètre) de la nébuleuse et semble légèrement allongée. La région qui l'entoure forme comme un faible halo. La nébuleuse est mieux visible à x133 qu'à x67. À x240 et avec un filtre OIII, on détaille la forme de la nébuleuse : la région centrale est effectivement allongée, et nettement, et ses bords sont plus tranchés. Le halot qui l'entoure est légèrement allongée, très faible, détecté en vision décalée uniquement.


NGC 6791

C8 : nuage flou peut-être allongé, très faible mais vu du premier coup d'oeil, au 25 mm. Il est légèrement à l'est de la zone où je cherchais et fait environ 5'. Le SP 15 mm n'améliore rien, c'est toujours aussi faible. Et pourtant c'est une nuit à la transparence exceptionnelle (pour ce site de plaine.)

Orion Optics 300/1200, T=2 : vague nuée au milieu d'un riche champ stellaire. Elle semble un peu allongée.

Lukehurst 495/2032, T=2 : amas très intéressant avec cet instrument. Il offre une image curieuse : près d'une centaine d'étoiles faibles, assez serrées, formant un groupe allongé dans la direction SE-NO, semblent cachées derrière les nombreuses étoiles brillantes de la Voie Lactée. Celles-ci gênent l'observation et il faut en faire abstraction pour bien repérer l'amas, c'est pourquoi il ne se détache pas très bien à première vue. Ce qui trahit sa présence, c'est le plus grand nombre d'étoiles faibles. Je ne connais aucun autre amas qui donne cette impression d'être dissimulé derrière la Voie Lactée.


IC 1296

Lukehurst 495/2032, T=2 : cette petite galaxie proche de M57 est très faible et apparaît comme une toute petite tache ronde. Voici un dessin.


Stephenson 1

Jumelles 15x70, T=2 : bien visible.

Orion Optics 300/1200, au crépuscule : environ 10 étoiles autour de Delta Lyr, brillante et rouge (orange au chercheur), sur fond de ciel bleu. Un peu plus tard, le ciel commence à noircir, Delta Lyr est alors vue orange (comme le fruit) au Nagler 9.