Ophiuchus (Oph) Ophiuchus


Sommaire

Bêta Oph (Cebalrai)
Lambda Oph
Omicron Oph
Rho Oph
Sigma Oph
36 Oph
41 Oph
70 Oph (D)
l'Étoile de Barnard (D)
BU 126
STF 2048
STF 2050
STF 2166
X Oph
M9
M10 (D)
M12 (D)
M14
M19 (D)
M62
M107
NGC 6235
NGC 6284
NGC 6287
NGC 6293
NGC 6304
NGC 6309 (D)
NGC 6316 (D)
NGC 6325
NGC 6342
NGC 6355
NGC 6356
NGC 6366
NGC 6369
NGC 6384
NGC 6401
NGC 6426
NGC 6517
NGC 6572 (la Nébuleuse de l'Émeraude) (D)
NGC 6633 (D)
IC 4665
Collinder 350


Bêta Oph (Cebalrai)

Newton 200, ciel péri-urbain : étoile brillante orange.


Lambda Ophiuchi

C8 : deux étoiles blanches serrées. B semble moins blanche que A, peut-être bleutée ? En tout cas elle est nettement plus faible que A, ce que ne laissait pas présager sa magnitude seulement d'une unité plus faible que A. Du coup elle est assez difficile à repérer, malgré un écartement pas trop faible (1,4" à l'époque.) L'orientation n'est pas tout à fait nord-sud, il y a un PA de 20° à 30°.


Omicron Oph

Dobson Kepler 200/1200 : le Nagler 9 mm sépare bien ce couple, sous la forme de deux étoiles bien écartées, l'une orange brillante et l'autre blanche, un peu moins brillante.


Rho Oph

Orion Optics 300/1200, T=4 : triple au chercheur, dédoublée (et serrée) à x133.


Sigma Oph

Newton 200, ciel péri-urbain : étoile brillante orange.


36 Oph

Dobson Kepler 200/1200 : très joli couple composé de deux étoiles jaunes de même couleur, de même éclat, et très proches l'une de l'autre (Nagler 9 mm).

Orion Optics 300/1200, T=2 :.c’est avec cet instrument que j’ai réellement apprécié ce couple dont la couleur jaune est vraiment éclatante.

Lukehurst 495/2032, T=2 : les deux étoiles restent identiques. Ce sont deux phares !


41 Oph

Newton 200, ciel péri-urbain : étoile brillante jaune-orange.


70 Ophiuchi

C8 : deux étoiles oranges la plus brillante étant plutôt jaunâtre en fait. Elles sont assez serrées mais faciles à fort grossissment (x320.) Un dessin précis, effectué en 1999, indiquant l'alignement des deux étoiles parmi leurs voisines du champ, permettra de mettre en évidence le déplacement en PA dans quelques années...

Orion Optics 300/1200, T=2 : dédoublée dès x67, facile à x240. L'étoile A est brillante, jaune, et l'étoile B est un peu plus faible, orange. Voici le dessin effectué en 2004, cinq ans après celui au C8. Les deux dessins ne sont pas aussi précis que l'observation, il vaut mieux donc se fier aux lignes qui indiquent l'alignement des deux composantes pour apprécier la rotation du couple, évidente, sur quelques degrés. Voici un dessin qui fait le bilan du mouvement de 70 Oph entre 1999 et 2004.

Lukehurst 495/2032, T=2 : les deux composantes sont respectivement jaune clair et jaune-orange (pas tout à fait jaune-or). La différence de teinte avec l'observation au 300 mm provient peut-être des oculaires, puisque ce ne sont pas les mêmes qui ont été utilisés sur le 300 mm (Nagler) et sur le 495 mm (Pentax).


Étoile de Barnard

Newton 200, ciel péri-urbain : observée en juillet 1990. L'étoile est visible à x30 à côté d'une petite "flèche" d'étoiles faibles. Je n'ai pas vu sa couleur. Voici le dessin.

Orion Optics 300/1200, T=4 : la couleur orange est évidente. Deux autres dessins ont été réalisés en 2004 et 2009 : en cinq ans, le mouvement est évident, et en dix-neuf ans l'éoile a traversé une bonne partie du champ dessiné ! Voici le dessin de 2009.

Orion Optics 300/1200, T=2 : reconnue immédiatement à sa couleur orange.


BU 126 (Oph)

Dobson Kepler 200/1200 : étoile triple séparée au Nagler 9 mm. A et B sont très serrées, et C, bien plus faible, est située un peu plus loin. La Radian 4 sépare mieux A et B. Les trois composantes sont blanches.


STF 2048 (Oph)

Dobson Kepler 200/1200 : étoile double séparée au Nagler 9 mm, avec B blanche, assez faible et bien écartée de A, bien plus brillante et jaunâtre. Le Radian 4 mm donne la même vision.


STF 2166 (Oph)

Dobson Kepler 200/1200 : étoile double facile à résoudre, les composantes étant très écartées. A est blanche, brillante, et B est bleutée et un peu plus faible.


X Oph

Jumelles 8x50 : étoile faible. Ce soir là, j'estime sa magnitude à environ 7,5.

Newton 200, ciel péri-urbain : la couleur rouge est remarquable. L'étoile est plus faible que 8,0 ce soir là.


M9

Newton 200, ciel péri-urbain : assez petit et brillant, ressemble à un amas typique non résolu.

C8 : bel amas globulaire résolu en environ 20 étoiles réparties sur tout l'amas, avec un centre moyennement condensé. Visible au chercheur 30 mm. En vision décalée, il y a des étoiles périphériques qui lui donnent une plus grande extension.

Orion Optics 300/1200, T=2 : à x67 c'est une boule floue ronde, un peu plus grosse et brillante que NGC 6356. Il est résolu à x133 en une trentaine d'étoiles. Sa zone centrale dense est relativement grande, elle fait un peu plus de la moitié (en diamètre) de l'amas. La zone périphérique est nettement moins dense mais ne semble pas s'étendre très loin.


M10

Jumelles 8x50 : petite nébulosité ronde, brillante, identique en taille et éclat à M12.

Chercheur 9x50 : M10 est visible, identique à M12.

115/900 en environnement péri-urbain : amas absolument identique à son voisin M12. Voici le
dessin.

Dobson Kepler 200/1200 : amas globulaire résolu en environ 25 étoiles.

C8 : amas un petit peu moins condensé que M12, de même taille et avec à peu près autant d'étoiles.

Mewlon 210 : amas plus dense que M12, mais plus riche, plus beau.

Orion Optics 300/1200, T=2 : M10 est aussi étendu et brillant que M12, mais contient un peu plus d'étoiles brillantes, et celles-ci se répartissent jusqu'au centre (à x133). Comme pour M12, le centre fait le tiers de l'amas (en diamètre), mais l'amas est moins condensé que M10. Des étoiles sont séparées jusqu'au centre, où certaines sont brillantes. C'est encore mieux à x300 : cette fois M10 est plus spectaculaire que M12. Il déborde un petit peu du champ. Le centre de l'amas se résout en une myriade d'étoiles très faibles, agglutinées, qui semblent situées derrière les étoiles brillantes décrites plus haut. Au total,on compte environ 100 dans l'amas (cette fois c'est mieux que M13 au 200 mm). Ainsi, il aura fallu un diamètre de 300 mm et un fort grossissement pour départager les deux amas jumeaux : cette fois M10 surpasse M12.

Lukehurst 495/2032, T=2 : M10 est aussi étendu que M12, mais sa zone dense fait cette fois presque la moitié du diamètre total. Les étoiles les plus brillantes sont réparties sur tout l'amas, même au centre qui contient une poignée d'entre elles. L'amas est un tout petit peu moins condensé que M12 et moins symétrique, mais il est tout aussi riche (environ cent étoiles) et présente le même agglutinement central.

Dobson 600 mm, T=2 : amas riche, brillant, presque autant que M13.


M12

Jumelles 8x50 : petite nébulosité ronde, brillante, identique en taille et éclat à M10.

Chercheur 9x50 : M12 est visible, identique à M10.

115/900 en environnement péri-urbain : amas absolument identique à son voisin M10. Voici le
dessin.

Dobson Kepler 200/1200 : amas globulaire semblable à son voisin M10, montrant environ 25 étoiles. Il a la même taille que M10 mais est moins concentré.

C8 : amas globulaire comptant environ 25 étoiles, serrées au centre, mais pas trop. L'amas est situé juste sur le bord d'un triangle isocèle d'étoiles de magnitude environ 10. Le coeur de l'amas est laiteux et on y distingue du coin de l'oeil un certain nombre d'étoiles concentrées.

Mewlon 210 : amas bien résolu, pas trop dense (moins que M10), plus beau que M3.

Orion Optics 300/1200, T=2 : M12 est aussi étendu que M10 mais contient un peu plus d'étoiles brillantes, et celles-ci se répartissent jusqu'au centre, qui paraît moins condensé. Il y a environ 50 étoiles à x133, certaines brillantes. La zone dense fait environ le tiers de l'amas en diamètre, qui évoque un peu M13 au 200 mm. À x133 l'amas est plus riche et prend tout le champ. Des dizaines d'étoiles extrêmement serrées apparaissent en vision décalée dans la petite région centrale.

Lukehurst 495/2032, T=2 : M12 montre une centaine d'étoiles. Il est circulaire, symétrique, comme un amas globulaire typique. Les plus brillantes étoiles de l'amas sont situées en région périphérique. Un fort grossissement est utile, mais montre la turbulence : l'amas semble vu au fond d'une piscine... Le centre dense, rond, fait environ le tiers du diamètre total. Il est entièrement résolu en étoiles faibles agglutinées les unes contre les autres. Une étoile plus brillante que celles du coeur est située presque au centre de l'amas, mais pas tout à fait.


M14

Jumelles 8x50 : visible faiblement.

Chercheur 9x50 : visible comme une petite tache ronde.

115/900 en environnement péri-urbain : petit amas relativement brillant, rond, flou, plus petit que M10 et M12.

C8 : vu au chercheur 30 mm, c'est un bel amas granuleux au 25 mm, à la limite de résolution : quelques étoiles sont visibles sur le pourtour au SP 15 mm.

Mewlon 210 : amas d'aspect granuleux mais non résolu avec le LE 30 mm. L'Unitron 9 mm permet de le résoudre en une dizaine d'étoiles faibles sur fond laiteux.

Orion Optics 300/1200, T=2 : M14 est plus faible et plus petit que M10 et M12 (mais plus grand que NGC 6366). C'est juste une boule floue ronde à faible grossissement, mais il est difficilement résolu à fort grossissement (x240 ou x300) : à première vue il n'y a qu'une grosse boule floue contenant une zone centrale brillante deux fois plus petite. Elle semble légèrement allongée. La vision décalée revèle plusieurs dizaines d'étoiles faibles à la limite de visibilité. À moyen grossissement, une dizaine d'entre elles sont entraperçues, mais à x300 elles sont environ une quarantaine : une vingtaine très faibles vues uniquement en vision décalée, et une autre vingtaine devinées, indistinctes. Il semble que les étoiles les plus brillantes de l'amas, nombreuses, ont une magnitude proche de la magnitude limite du télescope. Cela suggère qu'un diamètre à peine plus grand montrerait déjà de nombreuses étoiles. En outre l'amas semble un petit peu allongé dans la direction est-ouest. La zone centrale est un peu plus condensée, mais n'est pas aussi marquée que dans M12 par exemple. On devine que cet amas est très riche...

Lukehurst 495/2032, T=2 : M14 montre un tout petit centre brillant non résolu entouré d'une vaste zone dense résolue en une quarantaine d'étoiles très faibles, toutes à peu près de même éclat. Une zone périphérique s'étend deux fois plus loin et contient plusieurs dizaines d'étoiles très faibles. Cette zone n'est pas bien délimitée : la densité d'étoiles diminue progressivement vers l'extérieur et les limites de m'amas semblent se fondre dans le champ de la Voie Lactée. Toutes ces étoiles baignent dans un fond nébuleux qui m'a paru verdâtre. L'aspect le plus frappant de M14, c'est que toutes ses étoiles ont presque le même éclat.

Dobson 600 mm, T=2 : on distingue environ 40 étoiles sur un fond granuleux qui se résout en d'innombrables étoiles devinées en vision décalée, agglutinées les unes contre les autres.


M19

Maksutov 90/500 : petite boule floue plus brillante au centre, non résolue.

C8, T=2 : amas granuleux, résolu en environ 10 étoiles en vision décalée au SP 15 mm. Le Sp 6,4 montre une étoile de magnitude environ 11/12 en périphérie. Ce
dessin a été effectué rapidement, en particulier les étoiles de l'amas sont là juste pour donner l'impression de limite de résolution.

Orion Optics 300/1200, T=2 : amas globulaire situé sur la même bande de déclinaison que la belle étoile double 36 Oph, à environ 3° ouest, un peu plus loin que NGC 6293. À faible grossissement (x67) on voit une boule floue relativement brillante, mais sans étoile. Il est plus grand que NGC 6293. À x133 il commence à se résoudre en une vingtaine d'étoiles en vision directe, et une trentaine en vision décalée. À fort grossissement, il y a une sorte de fond verdâtre granuleux à première vue, résolu en nombreuses étoiles avec la vision décalée.

Lukehurst 495/2032, T=2 : amas étendu, légèrement allongé dans une direction pas tout à fait nord-sud, dont la zone dense fait la moitié du diamètre total. Il contient une vingtaine d'étoiles relativement faciles, ainsi qu'une quarantaine d'autres nettement plus faibles, comme s'il y avait une coupure dans la distribution des magnitudes. Le fond de l'amas est granuleux.


M62

C8 : petit amas très condensé, granuleux, avec une quinzaine d'étoiles limites en vision décalée. Le centre est très condensé.

Orion Optics 300/1200, T=2 : non résolu à faible grossissement, mais à x240 il montre une quarantaine d’étoiles très faibles, visibles uniquement en vision décalée. Le centre, brillant, reste nébuleux. La visibilité des étoiles dépend énormément de la qualité du ciel : une vingtaine ont été perçues en vision directe sous un ciel particulièrement transparent en Lozère (T=1) et plusieurs dizaines étaient alors devinées, mais depuis un ciel moyen (T=4) aucune étoile n’'est visible. C'est un amas condensé, avec un centre brillant non résolu.

Lukehurst 495/2032; T=2 : il est nécessaire de grossir, mais cela montre des étoiles empâtées. À x290 il semble aussi riche que M19, peut-être même plus riche. Du centre vers l’extérieur, il contient un noyau brillant presque stellaire, entouré d’une petite zone nébuleuse non résolue, elle-même entourée par la zone dense de l’amas, qui n’a pas de limites précises et est composée de plusieurs dizaines d’étoiles très faibles. Une zone périphérique mal définie s’étend nettement plus loin, notamment vers le nord-ouest. Au total, il y a environ 80 étoiles visibles, dont seulement une vingtaine pas trop faibles. Cet amas gagnerait sûrement à être vu à plus faible latitude.


M107, STF 2050

C8 : petit amas, faible, mais néanmoins granuleux. Il y a 4 ou 5 étoiles devinables sur le pourtour.

Orion Optics 300/1200, T=3 : résolu en une trentaine d’étoiles faibles sur fond nébuleux, auxquelles s’ajoutent plusieurs étoiles en périphérie.

Lukehurst 495/2032, T=2 : une étoile double a été notée à 25’ E : il s’agit de STF 2050 (magnitudes 8,9 et 10,2 séparées de 5,7"). À l’oculaire, les composantes sont blanches, la plus brillante ayant une teinte légèrement bleutée. M107 est niché à l’intérieur d’un petit triangle d’étoiles de onzième magnitude. Il contient une zone dense, ronde, entourée d’une vaste périphérie qui remplit presque entièrement le triangle (et déborde largement au nord). Une chaîne d’étoiles marque la bordure sud-est de la zone centrale, qui contient une cinquantaine d’étoiles plus serrées au centre, mais sans jamais s’agglutiner comme dans certains amas. Le centre est d’ailleurs aussi bien résolu. Les étoiles de la zone périphérique sont très faibles mais se détachent bien de leur environnement stellaire.


NGC 6235

C8 : amas moyennement condensé, la "boule centrale" faisant environ un tiers du diamètre, avec un pourtour plus faible. Ça évoque plus une galaxie vue de face qu'un amas globulaire typique.

Orion Optics 300/1200, T=2 : petit amas globulaire faible, montre une dizaine d’étoiles en vision décalée.


NGC 6284

C8 : tout petit amas globulaire flou, avec une zone faible un peu plus étendue qui n'est pas ronde (disons sans forme...) La condensation centrale est moins notable que pour les amas du voisinage, NGC 6293, 6316 et 6355.

Orion Optics 300/1200, T=2 : granuleux, montre en vision décalée une dizaine d'étoiles se projetant devant le fond nébuleux.

Lukehurst 495/2032 : une dizaine d'étoiles faibles et une quinzaine d'étoiles à la limite se projettent devant une nébulosité ronde assez condensée.


NGC 6287

C8 : petit amas globulaire pas très condensé, moyennement brillant, avec un aspect typique d'amas globulaire non résolu (centre plus brillant, rond, faisant environ la moitié de l'amas.) Le centre n'est pas trop marqué. Il semble granuleux en périphérie.

Orion Optics 300/1200, T=2 : toujours pas résolu.


NGC 6293

C8 : amas globulaire non résolu ni granuleux, aussi petit et condensé que NGC 6316.

Orion Optics 300/1200 : amas globulaire situé sur la même bande de déclinaison que la belle étoile double 36 Oph, à environ 1° ouest. L'amas montre une quinzaine d'étoiles. Lors de ma première observation, je l’avais pris pour M19, mais ce dernier est plus riche et plus étendu...

Lukehurst 495/2032 : l'amas possède un petit noyau très marqué, nébuleux, entouré d’une zone dense contenant une vingtaine d’étoiles. La vision décalée révèle de très faibles étoiles périphériques qui donnent à l’amas une plus grande dimension.


NGC 6304

C8 : petite nébulosité ronde moyennement brillante, granuleuse, qui présente une condensation centrale assez marquée.

Orion Optics 300/1200, T=2 : nébulosité presque aussi petite que NGC 6316. À fort grossissement, une poignée d'étoiles se devinent en vision décalée devant le fond nébuleux de l’'amas.

Lukehurst 495/2032, T=2 : une vingtaine d'étoiles très faibles sont visibles, réparties sur tout l’amas. Ce télescope montre au centre une sorte de minuscule noyau légèrement allongé, entouré d’une zone brillante elle aussi allongée, le tout à l’intérieur d’une zone circulaire qui correspond à la partie centrale de l’amas. La zone périphérique s’étend nettement plus loin et n’a pas de limites précises.


NGC 6309

C8 : petite nébuleuse planétaire bien reconnaissable : floue du coin de l'oeil et stellaire en vision directe. Il y a une étoile de même éclat que la nébuleuse juste au nord-ouest-nord. La nébuleuse semble un peu allongée dans la direction PA 320°, et ne montre pas de détails à sa surface.

Orion Optics 300/1200 : En voici un
dessin.


NGC 6316

C8 : petit amas globulaire assez brillant, très petit, avec une forte condensation centrale. Il y a une étoile de magnitude environ 11 tout contre, côté sud-est, et une autre étoile un peu plus faible à l'ouest, un peu plus éloignée.

Orion Optics 300/1200, T=2 : cet amas surprend par sa petite taille. L'étoile de onzième magnitude juste à côté est séparée de l'amas d'une distance égale à son diamètre. Un fort grossissement ne résout toujours pas l'amas. La vision décalée révèle une extension faible : la petite nébulosité n'était en fait que la zone centrale.

Lukehurst 495/2032, T=2 : NGC 6316 reste plutôt faible et n'est toujours pas résolu. Il est là encore très condensé au centre. Seules trois étoiles ont été aperçues sur la nébulosité. Voici le dessin.


NGC 6325

C8 : tache floue, ronde, vue en vision décalée, très faible. Elle semble un peu plus étendue que les amas NGC du voisinage (NGC 6284, 6293, 6355...)

Orion Optics 300/1200; T=2 : nébulosité ronde, faible, un peu plus brillante au centre, mais sans aucune étoile.

Lukehurst 495/2032, T=2 : faible, pas tout à fait rond ; on devine une poignée d’étoiles devant la nébulosité non résolue.


NGC 6342

C8 : petit amas globulaire brillant, avec une condensation centrale pas trop marquée.

T300/1200, T=2 : petite tache floue pas tout à fait circulaire, non résolue.


NGC 6355

C8 : amas globulaire flou, rond, non résolu, pas même granuleux, un peu plus faible que NGC 6293 et NGC 6316. La condensation centrale n'est pas très notable, et elle semble allongée nord-sud.

Orion Optics 300/1200 : amas globulaire situé sur la même bande de déclinaison que la belle étoile double 36 Oph, à environ 2° est (de l'autre côté de M19). L'amas est petit, un peu allongé, granuleux mais sans étoiles.

Lukehurst 495/2032, T=2 : faible, nébuleux, avec un centre un peu plus brillant peu marqué. Une poignée d’étoiles se devinent, notamment deux près du centre.


NGC 6356

C8 : amas globulaire brillant, presque aussi brillant que M9 (j'ai même d'abord cru avoir repointé M9 par erreur...), le plus bel amas globulaire NGC d'Ophiuchus pour l'instant. Il est un peu plus petit que M9, granuleux mais non résolu.

Orion Optics 300/1200, T=2 : amas brillant et granuleux. Il commence à être résolu en vision décalée, mais plus difficilement que M14. On devine une vingtaine d'étoiles à la limite.


NGC 6366

C8 : non vu au SP 15 mm, mais vu au 25 mm. C'est une nébulosité très faible, étendue, entièrement comprise à l'intérieur d'une configuration d'étoiles dessinant une sorte de "mini-Carpicorne". Il est un peu brillant vers le centre mais sans condensation.

Orion Optics 300/1200, T=2 : à moyen grossissement, c'est une faible nébulosité à l'intérieur d'un groupe d'étoiles. Cinq ou six étoiles sont devinées, incertaines, sur l'amas. Un fort grossissement (x300) les confirme, mais fait presque disparaître le fond nébuleux, réduit à sa portion centrale. Il y a huit à dix étoiles très faibles autour de cette nébuleuse, vues uniquement en vision décalée.

Lukehurst 495/2032, T=2 : ressemble à un amas ouvert. Une zone dense, au centre, contient environ vingt-cinq étoiles faibles dont les principales sont détectables en vision directe. Elles ne sont pas assez serrées pour évoquer un amas globulaire. Autour, la zone périphérique s’étend relativement loin. Elle n’a pas de limites précises et contient de nombreuses étoiles faibles.


NGC 6369

Dobson Kepler 200/1200 : le Plössl 25 mm montre cette nébuleuse planétaire sous la forme d'une étoile floue, et le Nagler 9 mm la montre ronde et nébuleuse. La région est très pauvre en étoiles. Il est possible que la nébuleuse soit un poil allongée dans le sens est-ouest... Pas d'autres structures sinon.

C8 : petite tache ronde assez faible, pas tout à fait uniforme, facile à trouver au SP 15 mm. Il y a un peu de blinking, signe d'une étoile centrale faible ?


NGC 6384

Dobson Kepler 200/1200 : galaxie assez brillante, étendue, avec un bulbe large, un peu allongée.


NGC 6401

C8 : tout petit amas globulaire, avec un noyau stellaire extrêmement condensé. En vision décalée, il y a une extension floue qui lui donne une dimension plus grande. Il est assez brillant.

Orion Optics 300/1200, T=2 : petite nébulosité assez faible avec une toute petite condensation centrale qui paraît un peu décentrée. Même à x240 l'amas n'est pas résolu.


NGC 6426

Orion Optics 300/1200, T=2 : petite nébulosité ronde assez faible (moins faible que NGC 6366) et moyennement condensée. L'amas n'est pas résolu en étoile.

Lukehurst 495/2032, T=2 : cet amas ressemble un peu à NGC 6366, mais en plus petit. Il fait penser à un amas ouvert contenant une vingtaine d’étoiles très faibles (elles nécessitent toutes la vision décalée) sur fond nébuleux. Le centre est à peine plus dense que le pourtour.


NGC 6517

C8 : petit amas globulaire flou, assez faible, granuleux du coin de l'oeil mais non résolu, sinon quelques étoiles périphériques en vision décalée.


NGC 6572 (nébuleuse de l'Émeraude)

Chercheur 50 mm, T=4 : visible sous forme d’une étoile du champ.

Newton 200, ciel péri-urbain : stellaire et brillante à x30, encore stellaire à x100. La nébuleuse est bien visible à x200, mais toute petite, peut-être allongée. Elle est un peu plus brillante qu'une étoile de magnitude 9 à côté.

Dobson Kepler 200/1200 : la nébuleuse est visible facilement au chercheur, stellaire bien sûr. Elle est toute petite, même au Nagler 9 mm. Le Radian 4 mm montre bien qu'elle est plus grande que les étoiles, mais ce n'est quand même pas bien grand. Le filtre UHC permet d'apercevoir un très léger allongement nord-sud. Le disque reste uniforme, sans détail. Je n'ai pas distingué la couleur bleue indiquée dans les livres. Le Nagler 9 mm (sans filtre) donne en fait une teinte bleu-vert, un peu comme Uranus. Elle a un peu une forme de "citron vert".

Orion Optics 300/1200, T=4 : quelle nébuleuse brillante ! C’est une minuscule nébuleuse dont la couleur vert pomme, presque bleu-vert, est très vive. Elle est légèrement allongée dans la direction nord-sud et montre un centre rond plus brillant. Ce n’est pas l’étoile centrale car il reste visible (et brillant) avec le filtre OIII. Voici le
dessin.

Lukehurst 495/2032, T=2 : les détails commencent à apparaître, mais à la limite. La zone centrale, ronde, contient une étoile centrale assez faible et difficile à distinguer au milieu de la nébuleuse, dont la blancheur contraste avec la couleur vive de celle-ci (un vert clair presque bleu-vert). Autour de la zone centrale, des structures ressemblant à des portions de filaments ont été devinées. L’ensemble baigne dans une nébulosité dont la silhouette de citron vert est très bien dessinée. Voici le dessin.

Dobson 600 mm, T=3 : nébuleuse allongée, apparemment elliptique, avec un centre brillant bleu-vert et une zoné périphérique moins brillante, elle aussi bleu-vert, à la frontière indistincte. Le tout est entouré d'un halo faible, verdâtre, à première vue rond, mais peut-être allongé dans la même direction que la nébuleuse.

Dobson 800 mm, T=3 : vision comparable à celle au 600 mm, mais en plus net et plus contrasté.


NGC 6633

Jumelles 8x50 : petite nébuleuse brillante et nettement allongée, en forme de haricot, montrant difficilement une poignée d'étoiles très faibles. La partie ouest est un peu plus brillante.

115/900 en environnement péri-urbain : très bel amas ouvert. Ses étoiles sont nombreuses et l'amas se détache bien du fond du ciel. C'est pour moi le plus bel amas du ciel d'été au 115/900. Voici le
dessin (refait récemment d'après le brouillon).

115/900 en rase campagne : amas ouvert riche.

Intes 150/1500 : bel amas d'étoiles très brillantes et écartées.

Newton 200, ciel péri-urbain : bel amas, avec des étoiles brillantes écartées. Il me fait penser à une cascade d'étoiles. Il a une forme d'arc de cercle, centré sur une étoile de magnitude 5 ou 6 située juste à côté.

Dobson Kepler 200/1200 : l'amas est visible facilement au chercheur 30 mm ; il est même en partie résolu. Avec le Nagler 9 mm, l'amas déborde du champ. Il contient environ vingt étoiles très brillantes. Cet amas est plus adapté aux petits instruments, en fait.

Orion Optics 300/1200, T=5 : l'amas est bien apprécié à faible grossissement, montrant une vingtaine d'étoiles à côté d'une étoile brillante.


IC 4665

Chercheur 8x30 : l'amas est bien visible, déjà résolu en quelques étoiles.

Chercheur 9x50 : amas déjà intéressant, montrant plusieurs étoiles brillantes.

Jumelles 8x50 : l'amas est joli et montre une quinzaine d'étoiles.

115/900 en environnement péri-urbain : l'amas est étendu, composé d'étoiles très brillantes. Peu intéressant.

Newton 200, ciel péri-urbain : ne montre rien de plus qu'au 115/900. Un 200 mm est trop gros pour un tel amas.


Collinder 350

Newton 200, ciel péri-urbain : amas ouvert pauvre et étendu, au sud de Gamma Oph. Je suis tombé dessus en cherchant IC 4665, qui est au nord de Bêta... Les étoiles de Cr 350 sont plus faibles que celles de IC 4665.