Système solaire


Sommaire

I.S.S.
Lune (D)
Mercure
Vénus
Mars (D)
Cérès
Toutatis
Jupiter (D)
Saturne (D)
Uranus
Neptune (D)
Pluton
Astéroïde 2002 NY40 (D)
1 P/Halley
4 P/Faye (D)
6 P/D'Arrest
9 P/Tempel 1
17 P/Holmes (D)
19 P/Borrelly
22 P/Kopff
24 P/Schaumasse
29 P/Schwassmann-Wachmann 1
46 P/Wirtanen
73 P/Schwassmann-Wachmann 3 (D)
81 P/Wild 2 (D)
109 P/Swift-Tuttle
118 P/Shoemaker-Levy 4 (D)
144 P/Kushida (D)
153 P/Ikeya-Zhang
1990 V (Austin)
1990 XX (Levy)
1992 XIX (Shoemaker-Levy)
1993v (MacNaught-Russell)
C/1995 O1 (Hale-Bopp) (D)
C/1996 B1 (Szczepanski)
C/1996 B2 (Hyakutake)
C/1996 Q1 (Tabur)
C/1998 M5 (LINEAR)
C/1999 H1 (Lee) (D)
C/2000 WM1 (LINEAR)
C/2001 Q4 (NEAT)
C/2001 OG108 (LONEOS)
C/2002 O4 (Hoenig)
C/2002 T7 (LINEAR) (D)
C/2003 H1 (LINEAR) (D)
C/2003 K4 (LINEAR) (D)
C/2004 F4 (Bradfield)
C/2004 H6 (SWAN) (D)
C/2004 Q2 (Machholz) (D)
C/2006 M4 (SWAN) (D)
C/2006 OF2 (Broughton) (D)
C/2008 T2 (Cardinal) (D)


I.S.S.

Ce 1er août 2002, I.S.S. est apparu dans la soirée (vers 21h00 TU) au nord, très brillant, passant sous la Grande Ourse de gauche à droite. J'ai rapidement pointé le satellite au Dobson Kepler 200/1200, muni de l'oculaire Plössl 25 mm. Comme il ne variait pas trop en hauteur, j'ai pu le suivre longuement. Malheureusement, il était difficile de le garder à peu près immobile dans l'oculaire... J'ai vu néanmoins une forme allongée, un peu en cigare.


La Lune

115/900 en environnement péri-urbain : voici un dessin du Golfe des Iris réalisé avec le H 6 mm. D'autres dessins réalisés à la lunette 60/700 et au télescope 115/900 sont présentés dans ce répertoire..

Newton 200, ciel péri-urbain : c'est avec cet instrument que j'ai décidé que Gassendi serait ma formation lunaire préférée. Voici un dessin daté de mars 1989. Ce soir là, Copernic "domine" la Lune, tandis que le golfe des Iris émerge de l'ombre. La Lune montre nettement plus de détails qu'avec le 115/900. En particulier il y a plein de craterlets dans Gassendi.

Dobson Kepler 200/1200 : en fin de nuit, lorsque le ciel s'est stabilisé et que le télescope est bien en température, j'ai pu voir sur la Lune des images largement plus détaillées que celles que j'obtenais avec le 115/900. Je présente ici le Mur Droit (Rupes Recta), dessiné en juillet 2003 (avec le Radian 4 mm), alors que la Lune était en dernier quartier. On le surnomme l'« épée sur la Lune » et il avait cette nuit là une forme de sabre. Le cratère au milieu de l'image est Birt, qui fait 17 km de diamètre. Ses remparts culminent à 3470 mètres, et on pouvait apprécier la progression de l'ombre des plus hauts sommets sur le flanc du Mur Droit. La fine rainure en bas du Mur Droit est Rima Birt ; elle fait 50 km de long. Elle était bien visible et elle traversait le petit cratère tout en bas de l'image, Birt E. La résolution permettait d'apprécier son épaisseur. Les reliefs à droite sont juste des rides dans la Mer des Nuées. Le dessin est loin de montrer tous les détails vus cette nuit là : j'ai été trop ambitieux et j'ai fini par ne représenter que les formations superficielles, sauf exceptions (comme Rima Birt).

Orion Optics 300/1200 : un dessin des crevasses de Triesnecker réalisé en 2004. Datant de juin 2005, voici Posidonius, le mont Piton et Gassendi. Le dernier dessin a été réalisé en diaphragmant le télescope à 110 mm, sauf pour les crevasses qui ont été dessinées au 300 mm. Le 300 mm montre trop de détails, impossibles à tous représenter. Posidonius avait été dessiné par turbulence très forte et le mont Piton est une toute petite région. Mais pour dessiner un beau cratère comme Gassendi, je dois diaphragmer. Peut-être un jour serais-je capable de dessiner tout ce que montre le 300 mm sur ce cratère, qui est mon préféré ?...

Voici par ailleurs un dessin de l'occultation de Saturne par la Lune en mars 2007. Mon village était situé très près de la région où l'occultation était rasante, de sorte que j'ai vu Saturne disparaître derrière les montagnes du pôle sud. C'était le meilleur endroit pour apprécier le phénomène : j'ai eu droit à l'occultation, mais du côté du terminateur (ceux qui habitaient en plein milieu de la ligne d'occultation ont vu Saturne disparaître derrière le disque très lumineux de la Lune, c'est moins drôle...)


Mercure en avril 1996

115/900 : la planète a été trouvée d'abord en s'aidant des cercles de coordonnées, en partant d'Aldébaran. C'est un petit croissant (le 25/04), à peine plus petit (en terme de phase) que celui de Vénus visible plus haut dans le ciel. Finalement, nous découvrons que la planète est visible à l'oeil nu, un peu plus faible qu'Aldébaran et très basse. Il fallait le savoir... Par ailleurs lorsque le ciel est encore trop clair, elle n'est pas visible, et lorsque le ciel s'assombrit elle est déjà très basse - mais visible. C'est difficile !


Vénus

Arcane 205, ciel péri-urbain (mars 1993) : fin croissant de grande dimension à x100. À cause de la faible hauteur, l'image turbule et se dédouble parfois.

C8 : lorsque la planète est basse, le double filtre polarisant aide à réduire le chromatisme et à mieux voir la phase de la planète.

Orion Optics 300/1200, T=4, x300 : la phase est bien visible. Entre janvier et mai 2005, elle va passer de gibbeuse à quartier puis croissant, tout en étant de plus en plus grande. Aucun détail n'est visible. Un filtre coloré permet de rendre parfois l'image moins turbulente.


Mars

115/900, ciel péri-urbain, opposition 1988 : Mars n'est pas rouge mais d'une couleur difficile à décrire, disons brun-rouge. La calotte est facilement visible, blanche, et on distinguen difficilement des détails à la surface, de couleur brun-jaunâtre. Newton 200, ciel péri-urbain : en septembre 1991, la planète montre quelques détails, dont une calotte bleutée au sud, et une "fausse calotte" blanchâtre au nord (une grande zone claire, sans doute).

Dobson Kepler 200/1200 : la planète Mars était en opposition en juillet-août 2004. La nuit du 21 au 22 juillet, j'ai réalisé trois dessins à
0h00, 1h55 et 3h20 (TU) afin de mettre en évidence la rotation de la planète. Le sud est en haut. Dessiné avec l'oculaire Radian 4 mm. Un filtre rouge a été essayé et permet de préciser deux ou trois détails, mais n'est pas vraiment indispensable.

Newton 250 mm en ville : voici un dessin réalisé en 1995.

Orion Optics 300/1200 : Mars la nuit du 09 au 10/10/2005, qui a été étonnament stable. Une autre nuit d'une nuit particulièrement stable : celle du 16/11/2005. Les deux dessins montrent la même région.


Cérès

Lunette 60/700 : bien visible sous la forme d'une étoile de magnitude 8.

Télescope 115/900 : c'est une étoile brillante du champ, facile à trouver. Newton 200, ciel péri-urbain : repéré facilement, de magnitude 7.


Toutatis

Dobson 300/1200, T=4 : vu facilement en septembre 2004, il était alors à la magnitude 11. Il y avait aussi l'astéroide 889 Erynia à 30' N, plus faible.


Jupiter

Lunette Mizar 68/600 : superbe image (pour le diamètre) à x100. On distingue des nuances dans la bande sud, notamment trois taches noires. Les bors de cette bande ne sont pas rectilignes mais suivent les taches noires. On devine qu'il y a plein de choses à voir dans cette bande, sans vraiment les percevoir. Les deux petites bandes tropicales au-dessus des bandes équatoriales sont fines. L'image est clairement plus belle que celle que me montrait mon 115/900 (et ses oculaires Huyghens.)

Télescope 115/900, ciel péri-urbain : on voit bien les deux bandes principales, mas aussi quelques bandes supplémentaires et on devine que les bandes ne sont pas uniforme. Ces
dessin sont les premiers réalisés au 115/900 et sont très mauvais. Disons qu'ils donnent une vague idée de ce qu'on peut voir.

Lunette-guide 130 mm du T60 du Pic du Midi : Jupiter est superbe, de jour, et les couleurs ressortent très bien malgré le fond de ciel bleu !

Newton 200, ciel péri-urbain : Jupiter montre les mêmes détails que le 115/900, mais plus facilement, et avec une image plus brillante, qui a plus de "pêche". Un soir, un satellite projette son ombre sur le disque de Jupiter, sur une des deux bandes équatoriales. L'ombre est ronde et on voit sa taille ! Elle est un peu moins de deux fois plus petite que la largeur de la bande.

Dobson Kepler 200 mm : brillante avec le SP 6,4 mm. La Tache Rouge est bien visible au méridien et le disque montre pas mal de détails, mais peu contrastés.

C8 : le disque, légèrement aplati, montre bien ses deux bandes principales, ainsi que plein d'autres détails, notamment des panaches obliques entre les bandes.

Orion Optics 300/1200 : très belle image de Jupiter une fois que celle-ci est suffisamment haute. À x300, il y a des détails dans les bandes, mais la mise au point est difficile à cause de la crémaillère bas de gamme du télescope... Callisto est près du disque. La Tache Rouge montre sa forme des photos : une zone allongée claire, entourée d'un renforcement plus sombre.


Saturne

ETX 90 : Japet est visible, pas aussi faible qu'on aurait pu le craindre, et même relativement facile.

115/900 : le disque de la planète montre une bande équatoriale ; l'anneau est formé de deux parties : une partie interne claire et une partie externe plus sombre. Bien qu'il soit ouvert, il n'a pas montré la division de Cassini. Pourtant le télescope est collimaté (peu de temps auparavant, j'ai regardé l'étoile double Polaris, qui montre des anneaux de diffractions centrés). [Mais j'utilise des oculaires Hyuyghens bas de gamme...]

Lunette-guide 130 mm du T60 du Pic du Midi : Malgré ses anneaux très fermés, Saturbe montre la plus belle image que j'ai jamais vue. On dirait que quelqu'un a placé un dessin de Saturne dans le porte-oculaire, tant la planète est contrastée et ne bouge absolument pas. Pas la moindre turbulence, on a pu grossir jusqu'à environ 700 fois et la planète était tout aussi belle. Et ce durant deux nuits consécutives. C'est toujours comme ça à-haut...?

Newton 200, ciel péri-urbain : image nette à fort grossissement (OR 12 mm + barlow), Saturne supporte apparamment mieux les forts grossissements que Jupiter. Le pôle sud de la planète dépasse tout juste au sud de l'anneau. Sa couleur jaunâtre est caractéristique, mais je n'y vois pas de détails. La partie centrale est toutefois plus blanche.

Dobson Kepler 200/1200 : on voit la division de Cassini sur les anses, et on la devine devant, mais c'est peu contrasté. L'ombre du globe sur l'anneau, à l'arrière du pôle sud, forme une courbe qui s'amincit côté pôle. Elle est très contrastée. Mais je trouve l'image décevante, il est vrai que Saturne est alors assez basse (printemps 2002). Rhéa, Titan, Encelade et Dioné ont été vus, mais pas Téthys (trop proche de Saturne) ni Mimas (trop faible sans doute). Je n'ai pas cherché Japet, sûrement visible quelque part au milieu des autres étoiles. Le Plössl Kepler 9 mm et le Meade SP 6,4 montrent la même chose sur Saturne.

C8 : en juillet 1999, les anneaux étaient déjà bien ouverts. Le C8 montrait la division de Cassini sur les anses mais pas devant la planète. Le pôle nord dépassait un peu de l'anneau. Celui-ci était coupé sur le bord ouest par l'ombre de la planète. On pouvait bien apprécier la limite courbe de l'ombre. Ce
croquis a été réalisé sur le cahier d'observation, d'où les carreaux... Le nord est en haut et l'ouest à gauche, à cause du renvoi coudé. Le satellite Japet est facilement observable à condition de préparer une carte de champ, car en raison de son éloignement de la planète il est perdu parmi les étoiles du champ. Il est plus faible que Rhéa à son maximum (sa magnitude est variable) mais de peu.

Mewlon 210 (en 1995 Saturne présentait ses anneaux par la tranche) : anneaux très faibles (invisibles dans le 115/900 présent ce soir là), mieux vus côté ouest que côté est. À l'ouest on voit bien Titan et Rhéa, mais aussi Téthys, contre la planète et devant (ou derrière ?) l'anneau, faible. De l'autre côté, Dioné est faible également. En 1997, les anneaux commencent à s'élargir. Les contours de la planète sont nets. Elle a une couleur jaunâtre. L'anneau est tranché et la division de Cassini est la première chose qui saute aux yeux : elle évoque une bande d'encre parfaitement noire dont on distingue l'épaisseur sur les côtés.

Orion Optics 300/1200 : la planète est magnifique, que ce soit à x133 (Nagler 9 mm) ou à x300 (Radian 4 mm). Au Nagler 9 mm, elle est fine, tranchée, brillante et en relief. C'est une petite bille aplatie parmi les étoiles (lors de l'opposition 2004 elle traversait la Voie Lactée non loin de M35). Au Radian 4 mm, les détails sont multiples. J'ai l'impression que ce grossissement est idéal pour Saturne. L'anneau est très net, avec une division de Cassini bien marquée. L'anneau extérieur est plus sombre que l'intérieur. La partie extérieure de l'anneau extérieur est plus sombre, et de même la partie intérieure de l'anneau intérieur. L'anneau de crèpe est visible, bien que faible en comparaison. L'ombre de Saturne derrière l'anneau donne à l'image son impression de relief. Peu de détails sont visibles sur le disque : l'anneau de crèpe devant le disque, une zone équatoriale claire, une petite bande tropicale, une zone tempérée plus sombre, surtout à haute latitude, et une zone polaire encore plus sombre. Ce dessin a été réalisé le 24/01/2004 à 21h45 TU (sud en haut). Les deux satellites visibles en haut à gauche sont Téthys (en bas) et Dioné (en haut).

Lukehurst 495/2032 : voici un dessin réalisé en février 2009 : les anneaux étaient très resserré et difficiles à bien distinguer.


Uranus

Jumelles 8x50 : visible sous la forme d'une étoile assez brillante, blanche (pas jaune comme Saturne, par exemple.)

Lunette Meade ED 178 : très joli petit disque bleu-vert parfaitement circulaire.

Newton 200, ciel péri-urbain : apparaît sous la forme d'une étoile brillante. Bon...

Dobson Kepler 200/1200 : petit rond net, verdâtre (pas bleu-vert), avec le SP 6,4 mm. C'est joli aussi.

C8 : le disque est à peine visible. Il y a bien une étoile faible à côté qui aide un peu (une nuit d'été 1998) mais elle est plus petite parce qu'elle est plus faible... De sorte qu'on ne peut pas vraiment apprécier le disque d'Uranus.

Orion Optics 300/1200, T=3 : à x67 c'est une étoile dont la couleur vert bleutée (un peu jaunâtre) est caractéristique et permet de le reconnaître immédiatement. À x133 le petit disque est reconnaissable. Je trouve la couleur plus terne à x240. Titania et Obéron sout les deux seuls satellites visibles, et ils sont très faibles.


Neptune

Lukehurst 495/2032, T=1 : on dirait une étoile double, avec une composante bleutée, très brillante, et une composante nettement plus faible, mais pas trop difficile. C'est Triton ! Voici un dessin.


Pluton

Lunette Meade 178 mm ED : Pluton est visible sous forme d'une toute petite étoile très faible exactement située à l'endroit prévu.

Mewlon 210 : visible sous la forme d'une étoile très faible, dans les mêmes conditions que l'observation réalisée au Dobson Meade 400 mm.

Dobson Meade 400 mm : la planète est faible, située exactement à l'endroit prévu. La carte est indispensable, et elle doit être p^récise !


Astéroïde 2002 NY40

Dobson Kepler 200/1200 : l'astéroïde a été vu lors de la nuit où il frôlait la Terre à environ 600.000 km seulement (nuit du 17 au 18/08/2002). C'était une sorte d'étoile jaunâtre (la même teinte que Jupiter à l'oeil nu) qui "glissait" sur le fond étoile (mouvement perceptible à l'oeil nu à fort grossissement). J'ai réalisé un fichier GIF animé à partir du dessin effectué.


1 P/Halley en décembre 1985

115/900 en environnement péri-urbain : c'est ma première comète ! Elle est plutôt brillante et nébuleuse, un peu ovale.

1 P/Halley en janvier 1986

115/900 en environnement péri-urbain : il y a maintenant une queue développée, qui s'élargit vers l'extérieur, plus faible que la coma. La comète est de couleur verdâtre.


4 P/Faye fin octobre 2006

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin.


6 P/D'Arrest en juillet 1995

Mewlon 210 : nébulosité ronde très faible, perçue d'abord en se déplaçant dans le champ. Il y a une étoile faible au centre (noyau ?) Elle est située non loin de Saturne.


9P/Tempel 1 en mai 1994

Mewlon 210 mm : petite comète assez brillante, proche de Vindemiatrix. Elle a un petit noyau. Comparée à MacNaught-Russelle, elle est plus petite et un peu moins brillante.


17 P/Holmes en nomvembre 2007

Orion Optics 300/1200, T=3 : voici un dessin réalisé rapidement (avant l'interruption par des nuages) le soir du 09/11/2007. La comète continuait à gonfler tandis que son noyau devenait de plus en plus faible. La couleur du dessin n'est pas tout-à-fait fidèle (en réalité, le vert était plus clair).


19 P/Borrelly en décembre 1987

115/900 en environnement péri-urbain : la comète est identifiée avec l'oculaire H 35 mm, bien qu'assez faible. Elle est mieux vue au H 20 mm. En vision directe, on voit la partie centrale, petite, avec un noyau quasi-stellaire. On voit une extension de la coma en vision décalée, et on devine même une zone plus étendue, mais seule la coma est donc visible : il n'y a pas de queue. L'ensemble semble un peu allongé perpendiculairement à la direction comète-Soleil. Au bout d'une demi-heure, le déplacement est détecté.

19 P/Borrelly en octobre 1994

Mewlon 210 : la comète a été vue assez basse, un peu à l'ouest de la position prévue. Condensée, plutôt faible. Il aurait fallu attendre qu'elle monte mais il était tard.


22 P/Kopff en juin 1996

Mewlon 210 : comète faible, étendue, perdue dans un champ riche en étoiles, qui ressemble même à un grand amas ouvert (aux coordonnées 19h16.4m -16°08').


24 P/Schaumasse en mars 1993

Arcane 205, ciel péri-urbain : grosse boule floue à x30, d'environ 5' de diamètre. Pas de condensation centrale sinon une légère surbrillance centrale. Très diffuse, plus difficile que ne l'indiquait sa magnitude (environ 9 prévue). Seul le centre est vu à x100 en vision directe, mais la vision décalée révèle la même image que le x30. Le lendemain, la comète était plus facile et montrait un petit centre quasi-stellaire.


29 P/Schwassmann-Wachmann 1 en février 1996

Mewlon 210 : la comète est en éruption à magnitude 11,5 ; elle est facile et pas très grande.

Dobson 400 mm : facile, brillante, condensée, exactement à la position prévue.


46 P/Wirtanen en 1997

Mewlon 210 : comète un peu plus faible que Wild 2, vue à peu près aussi étendue. Elle est plus facile que je ne craignais (car elle était sensée être très diffuse). Proche des Pléiades dans la soirée du 31/03. Elle est plus diffuse que Wild 2, sans condensation centrale apparente, et aucune forme ne se distingue.


73 P/Schwassmann-Wachmann 3

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin.


81 P/Wild 2 en mars 1997

Mewlon 210 : Comète facilement visible. Elle montre une coma assez étendue et peut-être un départ de queue vers un PA de 60°. Durant les douze minutes du dessin elle s'est déplacée notablement, de quelques secondes d'arc vers l'est. Voici le dessin effectué dans la nuit du 7 au 8 mars 1997.


109 P/Swift-Tuttle

Newton 200, ciel péri-urbain, décembre 1992 : petite boule floue plus faible que quelque jours auparavant. La coma semble légèrement allongée. On ne voit plus les rayonnements.


118 P/Shoemaker-Levy 4 en mars 1997

Mewlon 210 : Vue difficilement à x80 sous la forme d'une étoile nébuleuse proche de la position prévue. L'utilisation de la barlow (x160) permet de voir la coma et de soupçonner une chevelure en éventail. Ce dessin a été effectué dans la nuit du 7 au 8 mars 1997.


144 P/Kushida en février 2009

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin.


153 P/Ikeya-Zhang mi-mars 2002

Jumelles 35 mm, au crépuscule : superbe comète ! Elle est fine, pointue, dense, et plus brillante que je ne l'espérais. Il y a un noyau stellaire très brillant, une petite coma ronde, et une queue très fine et rectiligne qui s'étend sur près de 1° (queue brillante sur la moitié de sa longueur), et est entouré d'une sorte de halo allongé. En vision décalée, la queue est encore plus longue.

115/900 : la queue est tout aussi longue, bien visible sur presque 1°, et on la devine encore plus loin (le champ du H20 mm fait presque 1°, ce qui me donne une échelle). Elle devient de plus en plus faible et diffuse en s'éloignant de la zone centrale. Il y a un axe brillant très fin, rectiligne, comme une ligne brillante, entouré d'une zone plus large, nébuleuse. L'axe fin est visible sur environ 50'. La largeur de la queue est égale à celle de la coma, environ 5'. Celle-ci contient un noyau stellaire très brillant (nettement plus brillant que deux étoiles de magnitude 8,3 et 8,6) entouré d'une zone brillante minuscule et ronde, décentrée par rapport à la coma, qui a une forme un peu parabolique, en fontaine. Le départ de la queue est brillant, et il semble y avoir deux queues secondaires de part et d'autre. L'avant de la comète est contrasté.

153 P/Ikeya-Zhang début avril 2002

La comète est difficilement perceptible à l'oeil nu, sous Cassiopée, basse. Quand elle était plus haute, c'était le crépuscule et on ne la voyait pas non plus. À l'oeil nu, on devine en vision décalée une queue presque aussi longue que la distance qui sépare Alpha et Bêta Cassiopeiae, soit environ 4,5°.

Dobson Kepler 200/1200 : au Plössl 25 mm la queue s'étend sur plus de 1°. L'image est la même qu'au 115/900 l'autre jour. Le bord ouest de la coma est plus courbé que l'autre bord et suggère l'impression qu'il y a là une queue secondaire. La coma a un peu une forme en goutte d'eau. L'avant est parabolique et net. Le départ de queue est brillant, fin, et dessine toujours une ligne brillante au milieu d'une zone plus diffuse et à peine plus large que la coma. Le Plössl 9 mm ne montre aucune structure supplémentaire, notamment dans la région centrale, mais permet de détecter un soupçon de couleur verte.


1990 V (Austin) fin avril et début mai 1990

Jumelles 50 mm et Newton 200, ciel péri-urbain : Austin était sensée briller à magnitude 1 ou 2, et Ciel et Espace avait titré sur la "comète du siècle". Nous sommes le 28 avril 1990, il est près de 4h du matin. Je me suis levé et j'ai pris les jumelles 50 mm pour voir le spectacle. Rien à l'oeil nu. Tiens ? Essayons aux jumelles. Rien. Allons bon ! Je vais donc chercher le 200 mm, et je pointe au chercheur la position prévue. La comète est là ! Oh qu'elle est jolie ! Elle n'est pas visible à l'oeil nu, mais qu'elle est jolie ! Elle est exactement à la position prévue. La coma est petite, brillante, avec une condensation centrale, un peu comme un amas globulaire. Le noyau brille comme une étoile de magnitude 6, donc la comète doit être de magnitude 4 ou 5, sans doute. Je ne l'ai pas vue aux jumelles car sa seule coma est toute petite. Mais elle vaut bien Halley et elle surpasse Borrely, mes deux précédentes, et elle est même plus jolie que celles-ci. En effet, en plus de la coma, elle montre une queue très fine, longue, mais faible. La queue est mieux vue à x30 qu'à x100. La coma rejoint la queue en formant une sorte de goutte d'eau. Je l'ai réobservée le lendemain sous un ciel meilleur que d'habitude, j'ai trouvé la queue plus longue mais plus faible. Le week-end suivant, la comète est moins brillante. La queue a été soupçonnée, mais sans certitude.


1990 XX (Levy) en juillet 1990

Newton 200, ciel péri-urbain : de magnitude environ 7,0 elle montre une boule floue brillante, à peu près ronde, sans queue. Elle me fait penser à Halley en décembre 1985, en moins étendue. Comme toutes les comètes que j'ai observé jusqu'à présent, elle n'a pas de forme précise. Il y a un noyau ponctuel entouré d'une zone centrale brillante, puis une zone de plus en plus faible. D'après le dessin, la coma fait environ 3' de diamètre - c'est à peu près la taille d'Austin, d'ailleurs. Les derniers jours de juillet, la coma est un peu allongée. De plus, la coma est entourée d'un halo faible plus étendu, perçu uniquement lors d'une nuit où la transparence était meilleure que d'habitude. Mais toujours pas de queue...

1990 XX (Levy) en août 1990

Oeil nu : comète visible à l'oeil nu, stellaire, comme une étoile de magnitude 4 environ qui n'est pas prévue sur la carte. En faisant attention, on aperçoit sa taille : ce n'est pas une étoile.

115/900 : grosse boule floue, sans queue, très étendue, énorme ! Je ne m'attendais pas à ça. Le 18/08, elle frôle M15 : elle est bien plus grande que lui. J'estime son diamètre (d'après mon dessin) à environ 20'. En fait, c'est son halo, immense, qui lui donne cette taille étonnante. Mais le noyau est tout petit, et éclatant. Je n'ai jamais vu une comète si grosse ! La forme du halo est ronde, mais il y a à l'intérieur deux courbures, comme deux jets ou deux amorces de queues, mais épais (voir dessin). Les observations des jours suivants confirment que la comète n'est pas ronde ; elle ressemble plutôt à une coma classique, mais immense.


1992 XIX (Shoemaker-Levy)

Newton 200, ciel péri-urbain, juin 1992 : Ciel et Espace ne donnait sa position que pour juillet, aussi j'ai dû écrire un petit programme en Basic sur ordinateur Amstrad CPC 6128 pour calculer sa position en juin. Et ça marche ! La comète est petite et faible, mais bien là ! La coma est plus brillante au centre, et semble montrer une courte queue, à peu près vers le nord-ouest. [C'est bien la direction théorique, ouf !] Son mouvement est rapide car je le perçois lors du dessin.


1993v (MacNaught-Russell) en avril-mai 1994

Newton 260 mm en ville (avril) : la comète se déplace rapidement. Elle est assez faible et je l'estime (très imparfaitement, c'est juste une impression...) à la magnitude 8 au lieu des 6,4 prévus. Sa queue est visible, orientée vers l'est, courte mais assez fine, et il y a deux sortes d'amorce de queue de part et d'autre. Elle n'est pas aussi grande que je ne m'attendais.

Mewlon 210 (mai) : la comète ne montre pas de noyau, c'est juste un disque diffus (d'ailleurs pas un disque mais une sorte de demi-Lune à la forme difficile à décrire), sans queue.


C/1995 O1 (Hale-Bopp) en juin 1996

Mewlon 210 : comète étendue (je ne m'attendais pas à une telle extension), brillante, montrant un noyau petit et brillant entouré de trois queues : l'une en direction antisolaire, et deux autres à environ 45° de part et d'autre, plus courtes, le tout baignant dans la coma.

Dobson Meade 400 : même image qu'au Mewlon 210.

C/1995 O1 (Hale-Bopp) en août 1996

Mewlon 210 : la comète est toujours étendue ; elle présente une coma qui s'affaiblit graduellement à partir d'un centre brillant (mais pas ponctuel) et deux départs de queue à environ 60° l'une de l'autre, de part et d'autre de la direction antisolaire.

C/1995 O1 (Hale-Bopp) début février 1997

Jumelles 50 mm : la comète est située dans la Flèche, visible aisément à l'oeil nu malgré sa faible hauteur et la présence de la Lune. Elle montre une longue queue assez épaisse, autant que la coma, et partant d'un petit noyau. La queue fait un peu plus d'un degré, et est probablement plus grande car la Lune vient de se lever...

Intes 150 : montre un noyau tout petit duquel partent plusieurs jets, le tout à l'intérieur d'une grande coma en forme de U. Ses jets sont étonnamment contrastés, ils sautent aux yeux. C'est la comète la plus intéressante que j'aie jamais observée ! - la plus belle restant Hyakutake.

C8 : image similaire à l'Intes 150, encore un peu plus contrastée. En voici un
dessin, réalisé avec un oculaire de 25 mm.

C/1995 O1 (Hale-Bopp) en février 1997

C5 : la comète a à peu près la même forme qu'au début du mois, mais montre à présent un arc à l'avant du noyau. Ce dessin a été fait rapidement et ne montre que la forme de la comète, sans les étoiles du champ.

Mewlon 210 : la comète montre sur les images CCD réalisée à la ST6 des arcs, parallèmes à celui vu au C5 une semaine plus tôt.

C/1995 O1 (Hale-Bopp), début mars 1997

Chercheur 8x50 mm du Mewlon : dessin.

Jumelles 8x50 : la comète s'étend encore plus loin qu'au chercheur, surtout la queue fine (la queue de plasma, plus fine que la queue de poussière).

Mewlon 210 : dessin 1 et dessin 2. La comète est bien visible au chercheur 50 mm. Elle est verdâtre au télescope (LE 30 mm, x80). À l'oeil nu elle est plus brillante que Deneb mais nettement moins que Véga - cela dit elle est bien plus basse ! On distingue sa queue, fine et faible.

C/1995 O1 (Hale-Bopp), avril 1997

Mewlon 210 : dessin 1, dessin 2, dessin 3 et dessin 4.


C/1996 B1 (Szczepanski) en février 1996

C5 : la comète est très étendue. Elle possède une condensation centrale à peine marquée, entourée d'une coma très large et plus faible, dont la partie "avant" est bien délmimitée.

Mewlon 210 : comète étendue, diffuse, mais pas trop faible.

Dobson Meade 400 : comète assez large, plus faible que P/SW1 vue juste avant.


C/1996 B2 (Hyakutake) en mars 1996

À l'oeil nu : j'ai vu la comète d'abord à l'oeil nu, en voiture, en me rendant sur le site d'observation. C'est une grosse boule blanche dans le ciel, visible près d'Arcturus et presque aussi brillante qu'elle. Cette "grosse étoile" me fait un peu penser à l'étoile mystérieuse de Tintin... Une fois sur le site d'observation, sous un bon ciel, la comète se révèle dans toute sa splendeur, avec une queue faisant 25° à 30° de long. La "grosse étoile" est en fait la coma, qui se prolonge par une queue fine, assez large aussi, mais linéaire. Lors de son approche (23 au 29 mars) la comète changeait de constellation chaque jour, et s'étendait sur plusieurs constellations. Voilà donc l'astre qui effrayait nos ancêtres ! C'est pour moi la plus belle comète que j'aie jamais vu (constation valable même après le passage de Hale-Bopp).

Jumelles 8x50 : la comète est mieux vue, plus brillante, mais sans révéler plus de détails qu'à l'oeil nu finalement. D'autant que seul l'oeil permet de la voir en entier.

Intes 150 : le centre de la comète a une forme très intéressante, comme une fontaine. Du noyau partent des sortes de jets dans la direction du Soleil, qui se recourbent à l'avant de la comète et "tombent" dans la direction anti-solaire. l'ensemble forme une fontaine à deux flots, l'une à l'est et l'autre à l'ouest du noyau, dont la chute forme la queue (par le regroupement des deux flots). La zone à l'arrière du noyau, entre les deux flots, est presque noire.

C/1996 Q1 (Tabur) en septembre 1996

Newton 200/1200 optique artisanale : la comète est encore basse en fin de nuit, près de Bételgeuse, mais est déjà bien visible, allongée, en forme de goutte d'eau.


C/1998 M5 (LINEAR) en mars 1999

C8 : comète relativement brillante, située non loin du pôle nord. Elle est ronde et moyennement diffuse.


C/1999 H1 (Lee) en août 1999

Perl 200/800 : la comète est située au nord de NGC 2281. Le SP 32 mm montre juste un noyau petit et brillant entouré d'une coma ronde, un peu comme un amas globulaire pas trop condensé. Le SP 9,7 mm montre sa structure : la coma est allongée, et on devine une extension vers le nord, et même un queue très faible et incertaine. Voici un dessin plutôt raté (sa mise au propre est ratée...), réalisé le 18/08/1999 vers 2h00 TU. Le noyau brillant est minuscule apparaît très mal sur ce dessin, et l'extension vers le nord était beaucoup plus faible que ça ! À refaire...

C/1999 H1 (Lee) en septembre 1999

C8 : assez brillante, évidente malgré sa position basse et au-dessus des lueurs de Nancy, très étendue,. On voit un halo faible non-circulaire autour d'une région centrale sans noyau ponctuel, semble-t-il. Voici un dessin qui date du 18/08/1999 et dessin qui date du 09/09/1999 vers 22h20 TU.


C/2000 WM1 (LINEAR) en novembre 2001

Dobson Meade 400 mm : visible au chercheur 50 mm, juste sous Algol. Elle est étendue et plutôt diffuse au télescope, plus difficile que ne le suggère sa magnitude 7, et possède un petit noyau.


C/2001 Q4 (NEAT) en avril-mai 2004

J15x70 (mai 2004): la coma est une boule floue brillante, dense, vert clair, avec un petit centre brillant, d'où part une longue queue fine, rectiligne, nettement plus faible, en direction de l'est. Une deuxième queue, nettement plus courte et moins fine, est faiblement perceptible au nord. J'ai cru voir une troisème queue encore plus courte de l'autre côté (côté sud). Les deux queues font environ un angle de 30° entre elles. La queue principale est facile, fait plusieurs degrés de longueur et, en même temps qu'elle s'affaiblit, s'élargit. Elle n'est pas tout à fait rectiligne mais comme légèrement ondulée (ou plutôt, il y a une impression qu'elle est formée de lambeaux de queue qui ne sont pas tous exactement alignés). La comète est passée près de M44, visible dans le même champ !

Dobson Kepler 200/1200 (avril 2004) : autour d'un petit noyau, comme une toute petite boule, s'étend une coma brillante (visible au chercheur) d'où part la queue principale, la plus longue et la plus fine, faible, ainsi que deux départs de queue encore plus faibles, de part et d'autre. En juillet 2004 elle est toujours visible : boule ronde verdâtre.

Orion Optics 300/1200, T=4 (mai 2004) : le noyau est stellaire, un tout petit peu moins brillant que la composante A du couple STF 1262 visible à environ 15' O (donc magnitude ~ 9,0). Il est situé au centre d'une petite région centrale ronde, elle même située au centre de la coma, très étendue est légèrement allongée dans la direction de la queue. La coma est verdâtre. À l'opposé de la queue, la coma présente un front contrasté, net, en forme d'arc de cercle. La queue s'étend au-delà du champ de l'oculaire. Sa portion brillante est fine, mais une portion faible se dessine de part et d'autre, donnant à la queue une certaine épaisseur (elle s'élargit en s'éloignant). Deux queues secondaires sont visibles de chaque côté, bien plus courtes et nettement moins contrastées. Celle du nord est la plus longue et la plus facile.

C/2001 Q4 (NEAT) en octobre 2004

Orion Optics 300/1200, T=4 (mai 2004) : sous un ciel un peu voilé, la comète est très faible ; elle est invisible à x67 et n'apparaît qu'à x133. La coma est faible, ronde, et se dilue progressivement dans le fond du ciel. Il y a un petit centre plus brillant, presque stellaire.


C/2001 OG108 (LONEOS) début avril 2002

Dobson Kepler 200/1200 : la comète est bien visible au Plössl 25 mm, tout près du pôle nord. On voit un petit rond flou faible, et on devine une petite queue fine et courte allant vers le nord. Le Plössl 9 mm montre un léger allongement de la coma vers le nord. Elle est bien plus étendue en vision décalée qu'en vision directe. Le noyau est un peu plus faible qu'une étoile voisine de magnitude 13,1.


C/2002 O4 (Hoenig) en août 2002

Dobson Kepler 200/1200 : le 1er août, elle était ronde et assez faible. Le 14 août, elle est devenue relativement brillante, mais toujours ronde, sans queue. Elle me paraît en tout cas nettement plus brillante que la magnitude 10 prévue. Son noyau et ponctuel.


La comète C/2002 T7 (LINEAR) en janvier et février 2004

Orion Optics 300/1200, T=4 : la comète n'est pas visible au chercheur 9x50 mais apparaît facilement à x48. Le x133 permet d'apprécier les détails (noyau, coma allongée). Les deux grossissements montrent une fine queue faible, qui s'étend assez loin en vision décalée (elle paraît petite à première vue). Voici une vue datée du 08/02/2004 à 18h20 TU. Le nord est en haut.


C/2003 H1 (LINEAR)

Orion Optics 300/1200, T=4, x133 : petite comète très faible passant dans le même champ que NGC 3585 (Hya) la nuit du 16 au 17 mars 2004. Je l'ai pointée une première fois et elle était extrêmement faible. Un peu plus tard, elle était un peu moins difficile, ce qui m'a permis de réaliser un dessin et de mettre en évidence son mouvement. C'est juste une petite tache ronde qui nécessite la vision décalée pour être perçue. Voici les deux dessins : à 0h30 TU et à 1h15 TU.


C/2003 K4 (LINEAR) en avril 2004

Orion Optics 300/1200, T=2, début avril : tache faible, ronde, petite, au milieu d'un riche champ d'étoiles. La comète me fait penser plutôt à une petite nébuleuse planétaire. En voici un dessin, réalisé le 12/04/04 à 1h30 TU.

Orion Optics 300/1200, T=2, fin avril : la comète possède un petit noyau stellaire assez faible, au milieu d'une petite zone centrale ronde. La coma donne l'impression d'être courbe. En fait il s'agit de la portion la plus brillante : la vision décalée révèle une coma plus étendue et ronde.

C/2003 K4 (LINEAR) en 2004

Kepler 200 en août 2004 : Voici un dessin réalisé le 14/08/04 au soir. La comète était basse, mais on devinait déjà un bout de queue.

Orion Optics 300/1200 en juillet 2004, T=4 : verdâtre à faible grossissement, un peu moins brillante que M13.


C/2004 F4 (Bradfield) en avril-ami 2004

J15x70, crépuscule : le 25/04/2004 à l'aube, la comète était située près d'Epsilon And. Elle est bien visible aux jumelles. Sa coma est très petite (pas plus de 5') et ressemble à une étoile floue. Elle est un peu plus brillante qu'une étoile voisine de magnitude 6. La queue est fine, légèrement incurvée, et s'élargit en direction du zénith. Elle s'étend sur 3/5 de la distance Epsilon-Delta, soit 0,9°. Hélas le jour avance, le ciel bleuit et la queue se rétrécit...

Orion Optics 300/1200 en mai 2004 : belle comète typique, avec une coma relativement large entourant une zone centrale un peu plus brillant, et d'où part une queue fine qui se dédouble en deux branches proches, une courte et une très longue (mais qui devient très faible et se dilue dans le fond du ciel).

C/2004 H6 (SWAN) en juillet 2004

Orion Optics 300/1200, T=1 : Voici un dessin, réalisé le
22/07/2004 à 1h10 TU.


C/2004 Q2 (Machholz)

Orion Optics 300/1200 à la campagne : en voici un dessin réalisé en décembre 2004, le croquis correspondant, et un dessin réalisé en avril 2005.


C/2006 M4 (SWAN)

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin. J'ai essayé de la représenter en couleur en utilisant un dessin négatif, c'est raté... Mieux vaut la regarder en noir et blanc.


C/2006 OF2 (Broughton)

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin de cette petite comète réalisé en février 2009, alors qu'elle passait tout près de Bêta Aurigae.


C/2008 T2 (Cardinal)

Lukehurst 495/2032, T=4 : voici un dessin de cette petite comète réalisé en février 2009, alors qu'elle traversait Cassiopée.