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- LES PERFORMANCES
L'image suivante montre le spectre de l'étoile Gamma Aql (type
spectral K3 II). Il s'agit d'une mosaïque de 4 spectres élémentaires
réalisée avec le spectrographe R=3000. La longueur du spectre
est de 2250 pixels avec une dispersion mesurée de 0.929 A/pixel.
Quelques raies caractéristiques sont indiquées : le triplet
du magnésium, le doublet du sodium et la raie H-alpha..
Le spectre de l'étoile Gamma Aql.
Traitement QMiPS32 et VisualSpec.
Le profil
spectral de Gamma Aql.
Ce profil n'est pas étalonné
radiométriquement (on retrouve le pic de sensibilité du CCD
vers 5800 A).
Détail du profil spectral de Gamma
Aql. Région du doublet du sodium.
Les 2 composantes, qui sont distante de 6 A sont bien séparées.
Détail du profil spectral de l'étoile
Gamma Aql. Région du triplet du magnésium.
Détail du profil de l'étoile
Gamma Aql. Région de la raie H-alpha.
Le spectre de l'étoile Véga
réalisée à la résolution de 3000 (dispersion
de 0.929 A/mm). Réseau de 1200 traits/mm et caméra Audine.
Détail du spectre précédent
autour de la raie Ha. Les déformations dans le profil de la raie
sont réelles et sont dûes à la présence de raies
telluriques.
La même région du spectre
de l'étoile Véga, mais avec en superposition le spectre théorique
de la molécule H2O atmosphérique tirée de la banque
de données GEISA du LMD
(Laboratoire de Météorologie Dynamique). On voit que les
modulations subtiles dans la raie H-alpha sont en fait provoquées
par des raies tellurique. C'est du reste l'eau qui est en quasi totalité
responsable des structures dans le spectre à la gauche de la raie
H-alpha.
Test de résolution spectrale. Cette
fois-ci c'est la région autour de la longueur d'onde de 6890 A du
spectre Véga qui est agrandie. Ce coin du spectre est à nouveau
dominé par des raies telluriques, ici provoquées par la molécule
O2. En bleu on a superposé le spectre de cette molécule tirée
de la base GEISA. La correspondance entre ces deux spectres est très
bonne (au delà de la longueur d'onde de 6300 A les modulations dans
le spectre de Véga sont provoquée par H2O). L'écart
entre les groupes de doublets serrées du O2 est de l'ordre de 4
A. Ces structures sont clairement résolues. Le pouvoir séparateur
spectral du spectrographe est ainsi situé quelque part entre 2 et
2.5 A, ce qui est en bon accord avec les calculs.
Test de magnitude. Observation de l'étoile
du type Be 60 Cyg de magnitude 5.37. La profil en rouge est le résultat
d'un compositage de 7 images posées chacunes 60 secondes. Le rapport
signal à bruit est de 100 dans le continuum, ce qui est un résultat
conforme au calcul. En bleu, le profil a été débruité
par la technique des ondelettes (traitement QMiPS32).
La gain en rapport signal à bruit est très fort alors que
la perte en résolution spectrale est modeste. Ce résultat
laisse espérer la possibilité d'observer des étoiles
particuliérement faibles avec ce spectrographe.