Leçon 13 : La photométrie automatique

Nous allons déterminer automatiquement l'éclat de l'étoile variable sur l'ensemble des 78 images de la séquence VARI (voir la leçon 12). Nous en profiterons pour determiner simultanément la photométrie de quelques étoiles de comparaison, supposées stables dans le temps.

Dans le menu Analyse lancez la commande Sélection d'objets. Un nouveau pointeur de souris apparaît comportant 4 flèches. Positionnez-vous bien sur l'étoile numéroté 1 dans la figure ci-après (c'est l'étoile variable) puis cliquez sur bouton gauche de la souris. L'opération permet de garder en mémoire les coordonnées de cette étoile.

Procédez de la même manière en cliquant sur les étoiles 2, 3 et 4 dans cet ordre. Finissez l'opération de sélection en relançant la commande Sélection d'objets (cela décoche l'option). Vous pouvez à ce stade recommencer la sélection s'il y a eu un problème. Notez que la fenêtre de sortie vous informe des objets sélectionnés.

A présent ouvrez la boite de dialogue Phométrie automatique... du menu Analyse :

Vous retrouvez les coordonnées images (en pixel) des 4 étoiles sélectionnées. Vous pourriez entrer ici manuellement les coordonnées ou les corriger. Notez que la première ligne correspond aux paramètres de l'étoile variable.

Vous devez indiquer dans cette boite le nom génériques de la séquence à analyser. Le fichier de sortie est un fichier texte qui contient le résultat de l'analyse photométrique. Nous l'étudierons plus loin. Choisissez une sortie de résultat en magnitude (si vous ne cochez pas l'option les sortie sont en intensité). Il est ici important de veiller à ce la case à cocher Pas d'appariement soit sélectionné. Si tel n'est pas le cas, IRIS considère que les images ne sont pas recentrées et il effectue cette opération avant toute analyse photométrique pour rechercher les étoiles commune entre les images de la séquence. Dans le cas présent, la séquence VARI est déjà registrée et il n'est pas utile d'effectuer cette opération, qui peut être assez longue pour de grandes séries.

Enfin choisissez si vous souhaitez faire une photométrie du type modélisation de la PSF (équivalent à la commande PSF du menu contextuel) ou une photométrie d'ouverture. Nous avons choisi cette dernière option dans la figure ci-dessus. Cliquez sur OK pour lancer les opérations. Au terme du calcul, la fenêtre de sortie montre le résultat de l'analyse :

La première colonne est le jour Julien, la seconde est la magnitude de la première étoile sélectionnée (la variable), la troisième est la magnitude de la deuxième étoile et ainsi de suite. En examinant cette simple liste vous pouvez constater immédiatement que lors de l'observation l'étoile étudiée a bien variée. Pour en savoir plus, la commande de photométrie automatique a créée dans le répertoire courant un fichier dénommé VERIF.DAT qui montre la courbe de lumière de l'étoile numéro 1 relativement à l'éclat des autres étoiles sélectionnées et considérées comme des objets de comparaison. Pour visualiser cette courbe lancez le grapheur (commande Graphe du menu Visualisation) puis chargez le fichier VERIF.DAT depuis le menu Fichier du grapheur :

L'échelle verticale est gradué en millièmes de magnitude. Il apparaît que l'étoile a varié de l'ordre de 0.6 magnitude durant l'observation de 4 heures avec un minimum marqué. Mais attention, s'agit là d'une information de vérification et le fichier VERIF.DAT ne peut être exploité en aucun cas pour un application scientifique. C'est à vous à présent d'utiliser le fichier PHOT.LST de manière judicieuse pour cela.