Eitiaro d’èsta = "étoiles d'été" en dialecte local (viaran-occitan mâtiné de termes ligures)
Une synthèse de mes observations de l’été suit ci-dessous. C’est toujours depuis mon site queyrassin au bon ciel avec mon léviathan (au niveau poids/encombrement) de 45cm.
La nuit du 30 au 31 juillet, j’ai commencé par Saturne (je demande solennellement à ceux qui me connaissent et commencent à sourire en coin de cesser immédiatement). Ben ouais, en montrant la planète aux anneaux à des curieux de passage, j’avais trouvé la configuration d’étoiles à proximité suffisamment étonnante pour qu’il s’agisse -à n’en pas douter- de satellites. J’ai croqué ça vite fait pour la postérité, mais je regarde tellement rarement les planètes que je ne vous présenterai pas mon 1er jet tellement j’ai honte. Heureusement, le daao donne quelque chose de montrable.
Une synthèse de mes observations de l’été suit ci-dessous. C’est toujours depuis mon site queyrassin au bon ciel avec mon léviathan (au niveau poids/encombrement) de 45cm.
La nuit du 30 au 31 juillet, j’ai commencé par Saturne (je demande solennellement à ceux qui me connaissent et commencent à sourire en coin de cesser immédiatement). Ben ouais, en montrant la planète aux anneaux à des curieux de passage, j’avais trouvé la configuration d’étoiles à proximité suffisamment étonnante pour qu’il s’agisse -à n’en pas douter- de satellites. J’ai croqué ça vite fait pour la postérité, mais je regarde tellement rarement les planètes que je ne vous présenterai pas mon 1er jet tellement j’ai honte. Heureusement, le daao donne quelque chose de montrable.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/30_07_1922_30-Saturne.html
Mais je suis rapidement passé à des choses plus sérieuses (comprenez le ciel profond) car la nuit avançait rapidement et je n’avais pas commencé très tôt (il faut reprendre ses marques les premières nuits lorsqu’on s’est éloigné trop longtemps de son matériel). La turbulence était exceptionnellement calme (S=2) pour mon site de vallée alors j’en ai profité pour tenter d’observer un challenge pour mon optique (médiocre) que d’aucuns pourraient trouver aisé pour l’instrument que j’utilise, mais qui lui a cependant échappé à de nombreuses tentatives : l'étoile centrale de M57. C’est un peu mon graal et j’y allais cette fois encore plus par abnégation que par enthousiasme. 4 à 5 glimpses par minute sont venus, ô miracle, récompenser ma ténacité : pourquoi maintenant, et comment ? Difficile à dire, sans doute une combinaison collimation/seeing/expérience. En tout cas, j’ai localisé l’endroit précis sur lequel centrer la vision pour que l’étoile centrale soit dans la bonne zone rétinienne décalée (pour un G de 364x) : le bord externe de l’anneau, immédiatement au dessus (à la verticale) à 0.8’ de la centrale, soit à l’extrémité d’une extension latérale soit très légèrement à l’extérieur s’il s’agit du petit axe (point indiqué VD sur le champ explicatif de ma fiche d’observation). Ce soir là, j’étais dans une configuration propice à fixer l’extrémité de l’extension Sud-Ouest. Yes, un bon début !
Mais je suis rapidement passé à des choses plus sérieuses (comprenez le ciel profond) car la nuit avançait rapidement et je n’avais pas commencé très tôt (il faut reprendre ses marques les premières nuits lorsqu’on s’est éloigné trop longtemps de son matériel). La turbulence était exceptionnellement calme (S=2) pour mon site de vallée alors j’en ai profité pour tenter d’observer un challenge pour mon optique (médiocre) que d’aucuns pourraient trouver aisé pour l’instrument que j’utilise, mais qui lui a cependant échappé à de nombreuses tentatives : l'étoile centrale de M57. C’est un peu mon graal et j’y allais cette fois encore plus par abnégation que par enthousiasme. 4 à 5 glimpses par minute sont venus, ô miracle, récompenser ma ténacité : pourquoi maintenant, et comment ? Difficile à dire, sans doute une combinaison collimation/seeing/expérience. En tout cas, j’ai localisé l’endroit précis sur lequel centrer la vision pour que l’étoile centrale soit dans la bonne zone rétinienne décalée (pour un G de 364x) : le bord externe de l’anneau, immédiatement au dessus (à la verticale) à 0.8’ de la centrale, soit à l’extrémité d’une extension latérale soit très légèrement à l’extérieur s’il s’agit du petit axe (point indiqué VD sur le champ explicatif de ma fiche d’observation). Ce soir là, j’étais dans une configuration propice à fixer l’extrémité de l’extension Sud-Ouest. Yes, un bon début !
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/30_07_1922_45-M057.html
J’ai continué par un objet déjà observé à d’autres ouvertures, mais dont je n’avais pas enregistré la silhouette au T445 : Minkowski 1-92, l’empreinte de pas. J’avais oublié combien cette nébuleuse est petite et bien que la turbulence fusse coopérante, l’empreinte n’était pas hyper-évidente (en tout cas la séparation plante-talon). Je vous propose donc un zoom du dessin pour mieux apprécier l’empreinte qui reste minuscule dans le daao réduit en jpg.
J’ai continué par un objet déjà observé à d’autres ouvertures, mais dont je n’avais pas enregistré la silhouette au T445 : Minkowski 1-92, l’empreinte de pas. J’avais oublié combien cette nébuleuse est petite et bien que la turbulence fusse coopérante, l’empreinte n’était pas hyper-évidente (en tout cas la séparation plante-talon). Je vous propose donc un zoom du dessin pour mieux apprécier l’empreinte qui reste minuscule dans le daao réduit en jpg.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/30_07_1923_50-MINKOWSKI1-92.html
Un dessin fut ensuite réalisé du groupe de galaxies autour de NGC 7146 & 7147, croquis complété quelques nuits plus tard (je vous le présenterai à ce moment là) et un peu fatigué, je terminais cette première séance d’observation un peu avant la fin de nuit astronomique vers 2h TU.
D’ailleurs la nuit suivante, du 31 juillet au 1er août, la turbulence est redevenue normale (S=3) avec une transparence à peine atténuée par un léger voile de cirrostratus provoquant un halo autour des étoiles brillantes seulement. La magnitude visuelle limite à l’oeil nu dans la Petite Ourse n’en souffrait pas, constante à 6.8 comme la veille.
J’ai commencé par un petit et faible quatuor de galaxies, plutôt trio de prime abord avec NGC 6161, 6162 et 6163 qui s’articulent en triangle rectangle assez remarquable et que la faible PGC 58231 vient transformer en parallélogramme étiré. Le groupe est un de ceux compacts d’Hickson (n°82).
Un dessin fut ensuite réalisé du groupe de galaxies autour de NGC 7146 & 7147, croquis complété quelques nuits plus tard (je vous le présenterai à ce moment là) et un peu fatigué, je terminais cette première séance d’observation un peu avant la fin de nuit astronomique vers 2h TU.
D’ailleurs la nuit suivante, du 31 juillet au 1er août, la turbulence est redevenue normale (S=3) avec une transparence à peine atténuée par un léger voile de cirrostratus provoquant un halo autour des étoiles brillantes seulement. La magnitude visuelle limite à l’oeil nu dans la Petite Ourse n’en souffrait pas, constante à 6.8 comme la veille.
J’ai commencé par un petit et faible quatuor de galaxies, plutôt trio de prime abord avec NGC 6161, 6162 et 6163 qui s’articulent en triangle rectangle assez remarquable et que la faible PGC 58231 vient transformer en parallélogramme étiré. Le groupe est un de ceux compacts d’Hickson (n°82).
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/31_07_1923_00-NGC6161.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/31_07_1923_00-NGC6162.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/31_07_1923_00-NGC6163.html
Après l’empreinte de pas hier, j’ai visité sa consoeur la nébuleuse de l’oeuf (PK 80-6.1) dont je voulais tâter le degré d’accessibilité des extensions radiales si photogéniques sur les clichés du Hubble Space Telescope. Alors on commence à les distinguer (mais pas les vagues tout de même) comme des prolongations bien plus faible au delà des deux lobes. Bien sûr, j’ai réitéré l’observation désormais bien documentée de sa polarisation, bien plus importante sur le lobe Sud qui "s'éteint" quasiment quand on tourne l’oculaire muni d’un filtre polarisant simple dans le porte-oculaire. On arrive même à déterminer une valeur assez proche du maximum d’extinction vers PA 90° (soit vers l’Est).
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/31_07_1923_00-NGC6162.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/31_07_1923_00-NGC6163.html
Après l’empreinte de pas hier, j’ai visité sa consoeur la nébuleuse de l’oeuf (PK 80-6.1) dont je voulais tâter le degré d’accessibilité des extensions radiales si photogéniques sur les clichés du Hubble Space Telescope. Alors on commence à les distinguer (mais pas les vagues tout de même) comme des prolongations bien plus faible au delà des deux lobes. Bien sûr, j’ai réitéré l’observation désormais bien documentée de sa polarisation, bien plus importante sur le lobe Sud qui "s'éteint" quasiment quand on tourne l’oculaire muni d’un filtre polarisant simple dans le porte-oculaire. On arrive même à déterminer une valeur assez proche du maximum d’extinction vers PA 90° (soit vers l’Est).
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/01_08_1900_00-PK080-06.1.html
Et puis j’ai terminé la nuit par la petite nébuleuse planétaire Hu 1-2 (PK 86-8.1) que je n’avais pas encore dessinée dans le Léviathan de la Clapière. Elle est difficile à lire et son aspect proche du sablier à la M27 n’est pas très marqué (sans doute par une répartition plus anarchique de densité). J’ai noté un centre plus brillant à l’OIII et un faible résidu central au Baader Solar Continuum (le filtre anti-nébuleuse de Bertrand, propre à révéler les étoiles centrales enfouies), cependant je ne pense pas qu’il s’agisse de la centrale (m=16+) mais sans doute du noyau [OIII] en acte de résistance!
Et puis j’ai terminé la nuit par la petite nébuleuse planétaire Hu 1-2 (PK 86-8.1) que je n’avais pas encore dessinée dans le Léviathan de la Clapière. Elle est difficile à lire et son aspect proche du sablier à la M27 n’est pas très marqué (sans doute par une répartition plus anarchique de densité). J’ai noté un centre plus brillant à l’OIII et un faible résidu central au Baader Solar Continuum (le filtre anti-nébuleuse de Bertrand, propre à révéler les étoiles centrales enfouies), cependant je ne pense pas qu’il s’agisse de la centrale (m=16+) mais sans doute du noyau [OIII] en acte de résistance!
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/01_08_1901_00-PK086-08.1.html
Et hop, au dodo ce soir là.
La nuit exploitable suivante fut celle du 2 au 3 août, pour laquelle j’ai essayé de me mettre en place plus rapidement que les soirées précédentes. Bon, c’est les vacances quand même et faire acte de présence pour la famille se conçoit, même si un ciel piqué d’étoiles est une tentation immédiate à la désertion. Pendant l’installation, un très brillant satellite (ISS ou autre) m’a distrait quelques instants avec une trajectoire Nord-Ouest/Sud-Est très nonchalante. Le ciel était là encore bien transparent et sans nuage, mais avec une turbulence accrue (S=4).
J’ai commencé par NGC 6629, brillante nébuleuse planétaire du Sagittaire, particulièrement soumise à la turbulence donc. Je l’ai rapidement repérée grâce à un petit spectroscope (prisme d’Amici) adapté sur un oculaire de faible focale, comme un astre stellaire perdu parmi une jungle de spectres continus des étoiles adjacentes.
Et hop, au dodo ce soir là.
La nuit exploitable suivante fut celle du 2 au 3 août, pour laquelle j’ai essayé de me mettre en place plus rapidement que les soirées précédentes. Bon, c’est les vacances quand même et faire acte de présence pour la famille se conçoit, même si un ciel piqué d’étoiles est une tentation immédiate à la désertion. Pendant l’installation, un très brillant satellite (ISS ou autre) m’a distrait quelques instants avec une trajectoire Nord-Ouest/Sud-Est très nonchalante. Le ciel était là encore bien transparent et sans nuage, mais avec une turbulence accrue (S=4).
J’ai commencé par NGC 6629, brillante nébuleuse planétaire du Sagittaire, particulièrement soumise à la turbulence donc. Je l’ai rapidement repérée grâce à un petit spectroscope (prisme d’Amici) adapté sur un oculaire de faible focale, comme un astre stellaire perdu parmi une jungle de spectres continus des étoiles adjacentes.
A faible G, ce qui semble être une étoile centrale dominante est entourée par une belle (mais petite) couronne diffuse. La centrale est confirmée avec le filtre BSC qui éteint la nébuleuse et épargne (un peu) l’étoile centrale. En grossissant un peu, on note une partie centrale plus brillante (particulièrement à l’OIII), ce qui stratifie la nébuleuse. La nébuleuse répond bien aux filtres (sauf au Hß comme bien souvent pour ces objets).
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1921_00-NGC6629.html
Comme c’est la saison, j’ai enchaîné avec deux nébuleuses planétaires, successives numériquement parlant dans le PK, mais assez différentes en ce qui concerne leur apparence. D’abord, Kohoutek 4-5 (PK 26-1.1) dans l’Ecu, bien révélée par les filtres et finalement assez « facile » à l’OIII, qui de plus m’a infligé une surprise : une fois le dessin terminée, je note le commentaire et j’y retourne quelques instants plus tard juste pour estimer l’éclat de quelques étoiles et c’est M11 qui est dans le champ ! La différence de position en ascension droite n’est effectivement que d’environ 5 minutes et la déclinaison quasiment constante.
Comme c’est la saison, j’ai enchaîné avec deux nébuleuses planétaires, successives numériquement parlant dans le PK, mais assez différentes en ce qui concerne leur apparence. D’abord, Kohoutek 4-5 (PK 26-1.1) dans l’Ecu, bien révélée par les filtres et finalement assez « facile » à l’OIII, qui de plus m’a infligé une surprise : une fois le dessin terminée, je note le commentaire et j’y retourne quelques instants plus tard juste pour estimer l’éclat de quelques étoiles et c’est M11 qui est dans le champ ! La différence de position en ascension droite n’est effectivement que d’environ 5 minutes et la déclinaison quasiment constante.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1922_00-PK026-01.1.html
Puis, c’est Peimbert 1-16 (PK 26-2.1) que je suis allé visiter à proximité toujours dans l’Ecu. Bien plus petite (quasi-stellaire à faible G) mais plus brillante vers le centre (surtout à l’OIII). Les champs stellaires en pleine Voie Lactée sont toujours réjouissants à admirer et plaisants à dépeupler à l’aide de filtres interférentiels pour mieux révéler les nébuleuses qui s’y cachent.
Puis, c’est Peimbert 1-16 (PK 26-2.1) que je suis allé visiter à proximité toujours dans l’Ecu. Bien plus petite (quasi-stellaire à faible G) mais plus brillante vers le centre (surtout à l’OIII). Les champs stellaires en pleine Voie Lactée sont toujours réjouissants à admirer et plaisants à dépeupler à l’aide de filtres interférentiels pour mieux révéler les nébuleuses qui s’y cachent.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1922_35-PK026-02.1.html
Une petite pause besoin naturel m’a donnée l’occasion de repasser par la terrasse du chalet et du coup fait naître l’idée de l’observation suivante. Piètre observateur à l’oeil nu (heureusement qu’un télescope comble mes lacunes), je me suis dit qu’un dessin de M33 sans aide optique en simple aveugle sans se référer aux cartes de repérage pouvait être un bon test. Mon repère habituel est une symétrie de position de M31 par rapport à beta AND, mais j’ai souvent un doute avec un amalgame toujours possible d’étoiles faibles non-résolues à proximité. Donc, j’ai scrupuleusement dessiné des étoiles jalons de M31 à M33, en passant par le grand amas NGC 752 également perceptible dans ces conditions. Le croquis original permet de constater que l’écart de position est suffisamment faible pour m’ôter le doute.
Une petite pause besoin naturel m’a donnée l’occasion de repasser par la terrasse du chalet et du coup fait naître l’idée de l’observation suivante. Piètre observateur à l’oeil nu (heureusement qu’un télescope comble mes lacunes), je me suis dit qu’un dessin de M33 sans aide optique en simple aveugle sans se référer aux cartes de repérage pouvait être un bon test. Mon repère habituel est une symétrie de position de M31 par rapport à beta AND, mais j’ai souvent un doute avec un amalgame toujours possible d’étoiles faibles non-résolues à proximité. Donc, j’ai scrupuleusement dessiné des étoiles jalons de M31 à M33, en passant par le grand amas NGC 752 également perceptible dans ces conditions. Le croquis original permet de constater que l’écart de position est suffisamment faible pour m’ôter le doute.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1923_25-M031.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1923_25-M033.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1923_25-NGC0752.html
Ma période de doute persistant, j’ai également voulu vérifier l’ultra-faible nébuleuse planétaire que j’avais décelée à la limite autour de FG SGE (PK 60-7.1) en 2001. A l’époque, j’avais noté « à 400x, voile sans forme ni texture précise, visible de 125 à 400x sans filtre (!), disparaît avec les filtres (UHC=OIII=Hß=0/-1; halo d’humidité ? pourtant le halo est plus faible autour d’autres étoiles environnantes de même éclat...; ø d’environ 31”; centrale de m=13; étoile de m=16 sur la périphérie NE à 15” de la centrale. » Eh bien, là, la vérification m’a conforté dans l’idée d’avoir sans doute été trompé à l’époque par un biais observationnel et deux petites étoiles faibles très proches de la centrale à l’Est (moins de 10’’ de distance), l’ensemble "imitant" une étoile et sa couronne nébuleuse.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1923_25-M033.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/02_08_1923_25-NGC0752.html
Ma période de doute persistant, j’ai également voulu vérifier l’ultra-faible nébuleuse planétaire que j’avais décelée à la limite autour de FG SGE (PK 60-7.1) en 2001. A l’époque, j’avais noté « à 400x, voile sans forme ni texture précise, visible de 125 à 400x sans filtre (!), disparaît avec les filtres (UHC=OIII=Hß=0/-1; halo d’humidité ? pourtant le halo est plus faible autour d’autres étoiles environnantes de même éclat...; ø d’environ 31”; centrale de m=13; étoile de m=16 sur la périphérie NE à 15” de la centrale. » Eh bien, là, la vérification m’a conforté dans l’idée d’avoir sans doute été trompé à l’époque par un biais observationnel et deux petites étoiles faibles très proches de la centrale à l’Est (moins de 10’’ de distance), l’ensemble "imitant" une étoile et sa couronne nébuleuse.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_00-PK060-07.1.html
Ensuite, c’était au tour d’un petit groupe de galaxies autour de NGC 7146 et NGC 7147 d’être ausculté et en allant le chercher, j’ai été attiré par deux astérismes pauvres mais assez remarquables dans le champ. Baptisés ANR 2153+0316 et ANR 2153+0317 (les nostalgiques de Ciel Extrême apprécieront), ce ne sont que de pâles squelettes d’amas stellaires bien qu’ils m’aient semblés bien détachés dans le champ à faible G.
Ensuite, c’était au tour d’un petit groupe de galaxies autour de NGC 7146 et NGC 7147 d’être ausculté et en allant le chercher, j’ai été attiré par deux astérismes pauvres mais assez remarquables dans le champ. Baptisés ANR 2153+0316 et ANR 2153+0317 (les nostalgiques de Ciel Extrême apprécieront), ce ne sont que de pâles squelettes d’amas stellaires bien qu’ils m’aient semblés bien détachés dans le champ à faible G.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-ANR2153+0316.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-ANR2153+0317.html
Pour le groupe de galaxies proprement dit, il regroupe six membres dont un stellaire et une majorité de faibles autour de deux principales plus évidentes.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-ANR2153+0317.html
Pour le groupe de galaxies proprement dit, il regroupe six membres dont un stellaire et une majorité de faibles autour de deux principales plus évidentes.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-LEDA1242733.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-LEDA1243712.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-NGC7146.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-NGC7147.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-PGC67517.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-PGC67521.html
Le 3ème objet du catalogue d'Arp s’est ensuite offert à la voracité de mes oculaires, PGC 69293, dans le Verseau, mais ses nombreuses régions HII et son aspect tourmenté ont échappé à mon observation attentive, même avec l’utilisation de filtres interférentiels. A retenter par turbulence moins sévère…
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-LEDA1243712.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-NGC7146.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-NGC7147.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-PGC67517.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1900_35-PGC67521.html
Le 3ème objet du catalogue d'Arp s’est ensuite offert à la voracité de mes oculaires, PGC 69293, dans le Verseau, mais ses nombreuses régions HII et son aspect tourmenté ont échappé à mon observation attentive, même avec l’utilisation de filtres interférentiels. A retenter par turbulence moins sévère…
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_00-PGC69293.html
J’ai poursuivi par un trio de galaxies gravitationnellement liées : NGC 7474, NGC 7475 et PGC 70382 plus hautes sur l’horizon que la précédente, dans Pégase. Sans détail particulier, ce trio ne vaut que par son alignement linéaire et la proximité de la galaxie PGC.
J’ai poursuivi par un trio de galaxies gravitationnellement liées : NGC 7474, NGC 7475 et PGC 70382 plus hautes sur l’horizon que la précédente, dans Pégase. Sans détail particulier, ce trio ne vaut que par son alignement linéaire et la proximité de la galaxie PGC.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_30-NGC7474.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_30-NGC7475.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_30-PGC70382.html
En cette fin de nuit, avant l’aube astronomique, j’ai tenté de voir un IFN (Integrated Flux Nebula), vous savez, une nébuleuse généralement de haute latitude galactique éclairée non pas par quelques étoiles proches mais plus globalement par la Voie Lactée elle-même. J’ai cherché celle proche de la galaxie NGC 7497 parce qu’elle semblait bien contrastée sur le DSS, mais chou blanc, que dalle, nada… Mel Bartels qui est le précurseur dans l’observation visuelle de ces objets avec ses propres optiques «Rich Field», l’a classée d’ordre « faible », donc comme il y a quelques exemplaires "brillants" dans ses listes, cela me laisse un espoir pour d’autres tentatives. J’ai tout de même dessiné la galaxie qui présente des extensions simili-boudougnes très faibles.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_30-NGC7475.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_30-PGC70382.html
En cette fin de nuit, avant l’aube astronomique, j’ai tenté de voir un IFN (Integrated Flux Nebula), vous savez, une nébuleuse généralement de haute latitude galactique éclairée non pas par quelques étoiles proches mais plus globalement par la Voie Lactée elle-même. J’ai cherché celle proche de la galaxie NGC 7497 parce qu’elle semblait bien contrastée sur le DSS, mais chou blanc, que dalle, nada… Mel Bartels qui est le précurseur dans l’observation visuelle de ces objets avec ses propres optiques «Rich Field», l’a classée d’ordre « faible », donc comme il y a quelques exemplaires "brillants" dans ses listes, cela me laisse un espoir pour d’autres tentatives. J’ai tout de même dessiné la galaxie qui présente des extensions simili-boudougnes très faibles.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1901_50-NGC7497.html
Pour clore cette nuit, j’ai pointé un couple physique de galaxies par la tranche (ce qui n’est pas si commun): UGC 12430 et UGC 12427. Le différence d’éclat est marquée ce qui rend l’allongement plus difficile à percevoir pour le membre le plus faible.
Pour clore cette nuit, j’ai pointé un couple physique de galaxies par la tranche (ce qui n’est pas si commun): UGC 12430 et UGC 12427. Le différence d’éclat est marquée ce qui rend l’allongement plus difficile à percevoir pour le membre le plus faible.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1902_05-UGC12427.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1902_05-UGC12430.html
Une nuit finalement longue et productive.
Du 3 au 4 août s’est déroulée une nouvelle nuit propice sous les étoiles. D’abord le fin croissant de lune avec lumière cendrée s’est délicatement éclipsé derrière la crête montagneuse vers l’Ouest, masquant la partie éclairée au profit de la cendrée bien détaillée et montrant même quelques étoiles à proximité du limbe lunaire sur fond de ciel bleu nuit vers 20h10TU. A noter toutefois quelques passages de voiles de cirrostratus de 23h à 00hTU, ainsi que vers 02hTU, surtout côté Sud et Est. Il faut jongler avec…
J’ai commencé par l’esthétique NGC 5921 qui croupissait au fond de ma liste et recommandée par Xavier. Cette spirale est difficile à « lire » car la luminosité de surface est relativement forte et les détails peu contrastés. Néanmoins, on sent bien l’enroulement général même si les zones sont difficiles à localiser précisément.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1902_05-UGC12430.html
Une nuit finalement longue et productive.
Du 3 au 4 août s’est déroulée une nouvelle nuit propice sous les étoiles. D’abord le fin croissant de lune avec lumière cendrée s’est délicatement éclipsé derrière la crête montagneuse vers l’Ouest, masquant la partie éclairée au profit de la cendrée bien détaillée et montrant même quelques étoiles à proximité du limbe lunaire sur fond de ciel bleu nuit vers 20h10TU. A noter toutefois quelques passages de voiles de cirrostratus de 23h à 00hTU, ainsi que vers 02hTU, surtout côté Sud et Est. Il faut jongler avec…
J’ai commencé par l’esthétique NGC 5921 qui croupissait au fond de ma liste et recommandée par Xavier. Cette spirale est difficile à « lire » car la luminosité de surface est relativement forte et les détails peu contrastés. Néanmoins, on sent bien l’enroulement général même si les zones sont difficiles à localiser précisément.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1920_30-NGC5921.html
En plein coeur de l’amas de galaxies Abell 2085 se trouve le groupe compact d’Hickson 76, à base de 4 galaxies en trapèze régulier (presque rectangulaire) : une « box » bis en somme (le groupe classique de la boîte est formé autour de NGC 4169 & autres). Les galaxies de ce groupe s’étagent assez bien en terme de difficulté (entre VI2 et VI5.5), c’est-à-dire que certaines se révèlent immédiatement quand d’autres nécessitent de savoir où elles se situent ainsi qu’une attention scrupuleuse pour être localisées.
En plein coeur de l’amas de galaxies Abell 2085 se trouve le groupe compact d’Hickson 76, à base de 4 galaxies en trapèze régulier (presque rectangulaire) : une « box » bis en somme (le groupe classique de la boîte est formé autour de NGC 4169 & autres). Les galaxies de ce groupe s’étagent assez bien en terme de difficulté (entre VI2 et VI5.5), c’est-à-dire que certaines se révèlent immédiatement quand d’autres nécessitent de savoir où elles se situent ainsi qu’une attention scrupuleuse pour être localisées.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5940.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5941.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5942.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5944.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55313.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55316.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55325.html
Ensuite, je suis revenu en intra-galactique dans l’Aigle avec la nébuleuse planétaire Minkowski 1-73 (PK 51-3.1), à 10 ou 15 000 années-lumière quand même (d’après Gaia). Stellaire à faible G, elle devient plus "douce" que les étoiles adjacentes à plus de 300x dans mon optique. Je l’ai repérée au prisme d’Amici à 74x comme un astre stellaire de m=14, estimation ajustée à m=13 à 219x dans un champ stellaire qualifié de formidable.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5941.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5942.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-NGC5944.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55313.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55316.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1921_45-PGC55325.html
Ensuite, je suis revenu en intra-galactique dans l’Aigle avec la nébuleuse planétaire Minkowski 1-73 (PK 51-3.1), à 10 ou 15 000 années-lumière quand même (d’après Gaia). Stellaire à faible G, elle devient plus "douce" que les étoiles adjacentes à plus de 300x dans mon optique. Je l’ai repérée au prisme d’Amici à 74x comme un astre stellaire de m=14, estimation ajustée à m=13 à 219x dans un champ stellaire qualifié de formidable.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/03_08_1923_45-PK051-03.1.html
A nouveau, une spirale dont le caractère demeure extrêmement subtile, davantage encore que pour NGC 5921, sans doute en partie à cause de sa déclinaison négative : NGC 7309 dans le Verseau. Les bras perceptibles de façon dissymétrique se détachent à peine du halo galactique et une étoile de m=9 brille farouchement à 6’ plus au Nord.
A nouveau, une spirale dont le caractère demeure extrêmement subtile, davantage encore que pour NGC 5921, sans doute en partie à cause de sa déclinaison négative : NGC 7309 dans le Verseau. Les bras perceptibles de façon dissymétrique se détachent à peine du halo galactique et une étoile de m=9 brille farouchement à 6’ plus au Nord.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1900_30-NGC7309.html
Retour plus haut dans le ciel par la suite pour aboutir sur un champ galactique très intéressant autour de l’amas Dolidze 8 dans le Cygne. Déjà fréquentés en 2005 lors de l’observation d’un objet Parsamyan (n°22), les abords de cet amas ouvert très "géométrique" sont truffés de nébuleuses. Si je me suis attaché à celles par réflexion situées plutôt à l’Ouest d’une ligne Nord-Sud de 3 étoiles très brillantes, je n’ai pas exploré celles par émission situées plutôt à l’Ouest de cette ligne (il aurait fallu que j’utilise un filtre pour ce faire). Outre l’amas, on repère déjà à faible G les nébuleuses NGC 6914, vdB 132 et GN 20.22.5.01, mais il faut grossir pour obtenir en plus Parsamyan 22 (GN 20.22.7) et GN 20.22.1. Ces deux derniers sont de très jeunes objets stellaires encore entourés de leurs cocons (objets de types pré-séquence principale et FU Ori respectivement).
Retour plus haut dans le ciel par la suite pour aboutir sur un champ galactique très intéressant autour de l’amas Dolidze 8 dans le Cygne. Déjà fréquentés en 2005 lors de l’observation d’un objet Parsamyan (n°22), les abords de cet amas ouvert très "géométrique" sont truffés de nébuleuses. Si je me suis attaché à celles par réflexion situées plutôt à l’Ouest d’une ligne Nord-Sud de 3 étoiles très brillantes, je n’ai pas exploré celles par émission situées plutôt à l’Ouest de cette ligne (il aurait fallu que j’utilise un filtre pour ce faire). Outre l’amas, on repère déjà à faible G les nébuleuses NGC 6914, vdB 132 et GN 20.22.5.01, mais il faut grossir pour obtenir en plus Parsamyan 22 (GN 20.22.7) et GN 20.22.1. Ces deux derniers sont de très jeunes objets stellaires encore entourés de leurs cocons (objets de types pré-séquence principale et FU Ori respectivement).
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-DOLIDZE08.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-GN20.22.1.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-GN20.22.5.01.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-NGC6914.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-VDB132.html
Enfin, après cette longue dissection, j’ai terminé la nuit sur un couple apparent de galaxies : NGC 7346 & NGC 7347. La première est six fois plus éloignée d’après son redshift et cela se traduit d’ailleurs en terme de luminosité apparente à l’oculaire. Mais c’est davantage l’agencement diversifié bien que rapproché de ces deux Univers-Iles qui donne un intérêt visuel indéniable à ce faux duo.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-GN20.22.1.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-GN20.22.5.01.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-NGC6914.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1901_15-VDB132.html
Enfin, après cette longue dissection, j’ai terminé la nuit sur un couple apparent de galaxies : NGC 7346 & NGC 7347. La première est six fois plus éloignée d’après son redshift et cela se traduit d’ailleurs en terme de luminosité apparente à l’oculaire. Mais c’est davantage l’agencement diversifié bien que rapproché de ces deux Univers-Iles qui donne un intérêt visuel indéniable à ce faux duo.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1902_10-NGC7346.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1902_10-NGC7347.html
aparté sur le dispositif spectroscopique
Alors, j'avais été initié à ce "bidule" par Richard Monnerot il y a maintenant quelques années qui en avait récupéré un dans un labo de sciences, dédié aux microscopes. J'étais passé ensuite au réseau blazé (style Star Analyzer) mais les spectres d'ordre 0 se mélangent à ceux d'ordre 1 et ne rendent pas le repérage aisé. Donc je suis reparti à la recherche du bidule et les modèles larges (20mm) comme le suivant
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1902_10-NGC7347.html
aparté sur le dispositif spectroscopique
Alors, j'avais été initié à ce "bidule" par Richard Monnerot il y a maintenant quelques années qui en avait récupéré un dans un labo de sciences, dédié aux microscopes. J'étais passé ensuite au réseau blazé (style Star Analyzer) mais les spectres d'ordre 0 se mélangent à ceux d'ordre 1 et ne rendent pas le repérage aisé. Donc je suis reparti à la recherche du bidule et les modèles larges (20mm) comme le suivant
coûtant plusieurs centaines d'euros, j'hésitais un peu à investir. Mais j'ai trouvé chez les gemmologues des petits spectroscopes à vision directe style celui là
bien plus abordables (quelques dizaines d'euros). Il faut bien sûr le décortiquer avec soin pour extraire le train de prismes (et s'affranchir de la fente avant et des lentilles arrières). Et ensuite trouver le moyen de fixer le tout immédiatement derrière l'oculaire. Sur le vieux Kellner de 27mm d'origine de mon Coulter qui me donnait 41' de champ réel sur le ciel, j'en obtiens encore 35'x31' avec les prismes derrières donc un champ suffisant pour de la recherche d'objets.
La nuit du 4 août fut écourtée pour cause de cirro-stratus, d’abord épars puis de plus en plus envahissants. Je n’ai eu le temps que de croquer une nébuleuse planétaire, Shane 1 (PK 13+32.1) dans le Serpent, assez lointaine entre 16 et 32 000 années-lumière. Stellaire à tous les grossissements, heureusement que le prisme d’Amici (ou bien les filtres interférentiels) m’a aidé à la localisation parce qu’à magnitude 13, ce n’est pas de toute première brillance.
La nuit du 4 août fut écourtée pour cause de cirro-stratus, d’abord épars puis de plus en plus envahissants. Je n’ai eu le temps que de croquer une nébuleuse planétaire, Shane 1 (PK 13+32.1) dans le Serpent, assez lointaine entre 16 et 32 000 années-lumière. Stellaire à tous les grossissements, heureusement que le prisme d’Amici (ou bien les filtres interférentiels) m’a aidé à la localisation parce qu’à magnitude 13, ce n’est pas de toute première brillance.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/04_08_1921_30-PK013+32.1.html
Les nuages sont arrivés et comme dit sur le post de Xavier, le courage m’a manqué pour me relever plus tard dans la nuit et vérifier l’état du ciel…
La nuit du 7 au 8 août fut entièrement dégagée même si des soupçons de cirro-stratus sont parfois apparus. Dans le Capricorne, j’ai commencé par la galaxie « étoilée » NGC 6903. Comprendre un couple étoile-galaxie et non pas un NGC récompensé dans un guide d’observation, car nul détail n’a été glané sur cette galaxie, mais simplement, la surprenante inclusion de l’étoile de m=11 juste à l’intérieur du bord Nord-Nord-Est.
Les nuages sont arrivés et comme dit sur le post de Xavier, le courage m’a manqué pour me relever plus tard dans la nuit et vérifier l’état du ciel…
La nuit du 7 au 8 août fut entièrement dégagée même si des soupçons de cirro-stratus sont parfois apparus. Dans le Capricorne, j’ai commencé par la galaxie « étoilée » NGC 6903. Comprendre un couple étoile-galaxie et non pas un NGC récompensé dans un guide d’observation, car nul détail n’a été glané sur cette galaxie, mais simplement, la surprenante inclusion de l’étoile de m=11 juste à l’intérieur du bord Nord-Nord-Est.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/07_08_1923_00-NGC6903.html
Ensuite, un couple physique de galaxies dans Hercule (j’ai vu que Xavier l’avait visité également cet été) : NGC 6500 & 6501. La plus australe (6500) possède un noyau actif de type Seyfert et j’espérais voir un gain ou du moins une résistance de son noyau aux filtres interférentiels mais bernique… Un couple bien équilibré cependant avec des orientations subtilement différentes et deux noyaux stellaires. A noter la présence d’une étoile double assez serrée de m=7+7 (sép.2.6’’) à 6’ESE, dont l’éclat combiné peut masquer la duplicité à l’oeil inattentif et non-averti si le grossissement est insuffisant.
Ensuite, un couple physique de galaxies dans Hercule (j’ai vu que Xavier l’avait visité également cet été) : NGC 6500 & 6501. La plus australe (6500) possède un noyau actif de type Seyfert et j’espérais voir un gain ou du moins une résistance de son noyau aux filtres interférentiels mais bernique… Un couple bien équilibré cependant avec des orientations subtilement différentes et deux noyaux stellaires. A noter la présence d’une étoile double assez serrée de m=7+7 (sép.2.6’’) à 6’ESE, dont l’éclat combiné peut masquer la duplicité à l’oeil inattentif et non-averti si le grossissement est insuffisant.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/07_08_1923_30-NGC6500.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/07_08_1923_30-NGC6501.html
Puis en seconde partie de nuit, un groupe de galaxies a été scruté au sein de l’amas Zwicky 8656. Autour d’une chaîne axiale entre NGC 7240, NGC 7242, IC 1441 et UGC 11963, quelques membres externes s’éparpillent dans le champ. A noter la superposition de la faible PGC 68435 sur le halo NE de la galaxie centrale NGC 7242 ainsi que la belle effilée UGC 11963 à l’Ouest.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/07_08_1923_30-NGC6501.html
Puis en seconde partie de nuit, un groupe de galaxies a été scruté au sein de l’amas Zwicky 8656. Autour d’une chaîne axiale entre NGC 7240, NGC 7242, IC 1441 et UGC 11963, quelques membres externes s’éparpillent dans le champ. A noter la superposition de la faible PGC 68435 sur le halo NE de la galaxie centrale NGC 7242 ainsi que la belle effilée UGC 11963 à l’Ouest.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC1441.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5191.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5192.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5193.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5195.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-LEDA3088465.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-LEDA3088467.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-NGC7240.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-NGC7242.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-PGC68459.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-PGC68466.html
Et pour terminer, j’ai pointé dans le Lézard un groupe de galaxies apparent ou assez lâche si il est physiquement lié car les vitesses de récession vont de 4000 à 6000 km/s. J’avais déjà dessinée le couple NGC 7263-7264 en 2006 (et un peu oublié), mais là je visais à m’attacher au duo NGC 7265-UGC 12007 et n’ai (re)dessiné NGC 7264 que parce qu’elle attirait mon regard en bordure du champ. J’avoue que je n’ai pas noté cette fois ci NGC 7263 un peu plus loin, mais j’ai tout de même combiné les deux dessins pour recadrer le groupe plus harmonieusement à un grossissement utilisé lors de la dernière observation.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5191.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5192.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5193.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-IC5195.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-LEDA3088465.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-LEDA3088467.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-NGC7240.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-NGC7242.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-PGC68459.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1900_25-PGC68466.html
Et pour terminer, j’ai pointé dans le Lézard un groupe de galaxies apparent ou assez lâche si il est physiquement lié car les vitesses de récession vont de 4000 à 6000 km/s. J’avais déjà dessinée le couple NGC 7263-7264 en 2006 (et un peu oublié), mais là je visais à m’attacher au duo NGC 7265-UGC 12007 et n’ai (re)dessiné NGC 7264 que parce qu’elle attirait mon regard en bordure du champ. J’avoue que je n’ai pas noté cette fois ci NGC 7263 un peu plus loin, mais j’ai tout de même combiné les deux dessins pour recadrer le groupe plus harmonieusement à un grossissement utilisé lors de la dernière observation.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA0214824.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA0214825.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA2075294.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA2077967.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-NGC7264.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-NGC7265.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-UGC12007.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-UGC12013.html
Le Queyras cet été a subit aussi les aléas de la météo (comme actuellement) et les hostilités n’ont repris qu’au matin du 11 août après le coucher de la Lune, croissante à cette période, pour une demi-nuit donc.
Un petit trio d’objets a eu l’honneur de l’introduction de la matinée dans Céphée : un amas ouvert, une nébuleuse diffuse et une nébuleuse planétaire, tous les trois dans le même champ à 271x. Bien sûr, les deux nébuleuses sont trop faibles pour être visibles avec l’axe de vision posé au même endroit, mais je les ai tout de même fait figurer sur le même dessin. NGC 7423 est l’amas à moitié résolu sur fond flou à droite, Iras 22534+5653 est l’objet extrêmement faible et un peu allongé au dessus du centre et la nébuleuse planétaire Minkowski 1-80 (PK 10-2.1) est sur la gauche à côté d’une étoile assez brillante. La NP est quasi-stellaire, mais légèrement floue et allongée avec le filtre OIII qui fait -de facto- disparaître la nébuleuse Iras et l’amas ouvert…
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA0214825.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA2075294.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-LEDA2077967.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-NGC7264.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-NGC7265.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-UGC12007.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/08_08_1902_10-UGC12013.html
Le Queyras cet été a subit aussi les aléas de la météo (comme actuellement) et les hostilités n’ont repris qu’au matin du 11 août après le coucher de la Lune, croissante à cette période, pour une demi-nuit donc.
Un petit trio d’objets a eu l’honneur de l’introduction de la matinée dans Céphée : un amas ouvert, une nébuleuse diffuse et une nébuleuse planétaire, tous les trois dans le même champ à 271x. Bien sûr, les deux nébuleuses sont trop faibles pour être visibles avec l’axe de vision posé au même endroit, mais je les ai tout de même fait figurer sur le même dessin. NGC 7423 est l’amas à moitié résolu sur fond flou à droite, Iras 22534+5653 est l’objet extrêmement faible et un peu allongé au dessus du centre et la nébuleuse planétaire Minkowski 1-80 (PK 10-2.1) est sur la gauche à côté d’une étoile assez brillante. La NP est quasi-stellaire, mais légèrement floue et allongée avec le filtre OIII qui fait -de facto- disparaître la nébuleuse Iras et l’amas ouvert…
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1901_00-IRAS22534+5653.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1901_00-NGC7423.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1901_00-PK107-02.1.html
Ensuite, je suis allé chercher des irrégularités dans la spirale NGC 7460 des Poissons et effectivement une nodosité à 20"N du pseudo-centre, difficile à localiser précisément, vue VI5.4 à 271x participe à l'allongement de l’objet, comme un double-noyau, mais c’est subtil.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1901_00-NGC7423.html
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1901_00-PK107-02.1.html
Ensuite, je suis allé chercher des irrégularités dans la spirale NGC 7460 des Poissons et effectivement une nodosité à 20"N du pseudo-centre, difficile à localiser précisément, vue VI5.4 à 271x participe à l'allongement de l’objet, comme un double-noyau, mais c’est subtil.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1902_00-NGC7460.html
Et pour terminer, j’ai cherché à nouveau une spirale, NGC 7624 dans Pégase, mais la fin du crépuscule astronomique a sonné le glas de cette quête et je ne suis pas parvenu à extirper le moindre soupçon de torsade du magma nébuleux.
Et pour terminer, j’ai cherché à nouveau une spirale, NGC 7624 dans Pégase, mais la fin du crépuscule astronomique a sonné le glas de cette quête et je ne suis pas parvenu à extirper le moindre soupçon de torsade du magma nébuleux.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/11_08_1902_45-NGC7624.html
Nuit du 13 au 14 août
Là, on quitte le ciel profond pur et dur, mais que voulez-vous : quand la pleine Lune s’impose à l’extrémiste, soit il capitule en retrouvant son oreiller et un rythme circadien classique, soit il persévère en allant chercher ce qui passe à travers le voile lumineux sélène… Alors, voyons voir, quelle nébuleuse planétaire est assez brillante pour ne pas déjà avoir été observée et assez stellaire pour résister à 98% d’éclairement lunaire ?
Et ben, allons y pour DdDm1 (Dolidze+Dzimselejsvili, dites le 3x très rapidement sans erreur et vous obtenez immédiatement votre grade d'extrémiste hors-catégorie) appelée aussi PK 61+41.1 dans Hercule, à 75° environ de notre satellite-phare. De magnitude 13.9, elle n’est pas spécialement brillante mais son diamètre de 4’’ ne laisse que peu d’espoir à obtenir des détails donc il ne reste que la gageure du repérage réussi. Je n’ai pas essayé le spectroscope d’Amici étant donné sa faiblesse relative mais je n’en ai pas eu besoin car elle répond bien aux filtres colorés et interférentiels, stellaire à tout grossissement.
Nuit du 13 au 14 août
Là, on quitte le ciel profond pur et dur, mais que voulez-vous : quand la pleine Lune s’impose à l’extrémiste, soit il capitule en retrouvant son oreiller et un rythme circadien classique, soit il persévère en allant chercher ce qui passe à travers le voile lumineux sélène… Alors, voyons voir, quelle nébuleuse planétaire est assez brillante pour ne pas déjà avoir été observée et assez stellaire pour résister à 98% d’éclairement lunaire ?
Et ben, allons y pour DdDm1 (Dolidze+Dzimselejsvili, dites le 3x très rapidement sans erreur et vous obtenez immédiatement votre grade d'extrémiste hors-catégorie) appelée aussi PK 61+41.1 dans Hercule, à 75° environ de notre satellite-phare. De magnitude 13.9, elle n’est pas spécialement brillante mais son diamètre de 4’’ ne laisse que peu d’espoir à obtenir des détails donc il ne reste que la gageure du repérage réussi. Je n’ai pas essayé le spectroscope d’Amici étant donné sa faiblesse relative mais je n’en ai pas eu besoin car elle répond bien aux filtres colorés et interférentiels, stellaire à tout grossissement.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/13_08_1921_30-PK061+41.1.html
Ensuite, je me suis intéressé à deux étoiles symbiotiques (dont le spectre peut parfois être confondu avec celui d’une nébuleuse planétaire [mais pas toujours]. Bien m’en a pris car les deux exemplaires visités ont montré de belles couleurs, particulièrement grâce à l’éclairage blanc diffus du fond de ciel qui donne une base de comparaison. A une distance comparable à celle de notre cible précédente par rapport à la Lune, CH Cyg estimée de m=9 (en fait 7, mais la pleine Lune complique les estimations…) montre une couleur rouge assez franche dans ces conditions, et particulièrement comparée à l’étoile adjacente d’éclat similaire bien plus « blanche ».
Ensuite, je me suis intéressé à deux étoiles symbiotiques (dont le spectre peut parfois être confondu avec celui d’une nébuleuse planétaire [mais pas toujours]. Bien m’en a pris car les deux exemplaires visités ont montré de belles couleurs, particulièrement grâce à l’éclairage blanc diffus du fond de ciel qui donne une base de comparaison. A une distance comparable à celle de notre cible précédente par rapport à la Lune, CH Cyg estimée de m=9 (en fait 7, mais la pleine Lune complique les estimations…) montre une couleur rouge assez franche dans ces conditions, et particulièrement comparée à l’étoile adjacente d’éclat similaire bien plus « blanche ».
A 400x avec le spectroscope blazé (Rainbow Optics), on voit au moins 2 larges zones d’absorption à moins qu'il ne s'agisse de baisse locale du foisonnement de raies d’émission.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/13_08_1923_00-CH-CYG.html
Un peu plus basse en déclinaison mais toujours dans le Cygne, BF Cyg est une autre symbiotique orangée à faible grossissement et plutôt saumon à fort G. Là encore, le contraste de couleur est très marqué avec l’étoile blanche de m=5 très proche au Sud-Est.
Un peu plus basse en déclinaison mais toujours dans le Cygne, BF Cyg est une autre symbiotique orangée à faible grossissement et plutôt saumon à fort G. Là encore, le contraste de couleur est très marqué avec l’étoile blanche de m=5 très proche au Sud-Est.
En détaillant le spectre, là aussi, une zone d’absorption (ou bien deux zones d’émission) apparaissent subtilement.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/13_08_1923_40-BF-CYG.html
Puis, j’ai conclu sur l’étoile de Campbell (PK 64+5.1) dont le spectre de type WR et l’enveloppe nébuleuse émissive donnent une image spectrale complexe et esthétique. On y voit du côté bleu du spectre la raie hydrogène (H-beta), puis le carbone (CIII à 465nm) et enfin encore l’hydrogène (H-gamma à 434nm).
Puis, j’ai conclu sur l’étoile de Campbell (PK 64+5.1) dont le spectre de type WR et l’enveloppe nébuleuse émissive donnent une image spectrale complexe et esthétique. On y voit du côté bleu du spectre la raie hydrogène (H-beta), puis le carbone (CIII à 465nm) et enfin encore l’hydrogène (H-gamma à 434nm).
Le filtre Hß met bien en évidence (malgré la Lune) la petite enveloppe nébuleuse pas évidente autour de la brillante centrale, mais la couleur rosée ne m’est pas apparue de manière évidente.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/14_08_1900_15-PK064+05.1.html
La Lune est désormais bien levée et totalement éblouissante alors, un peu fatigué, je décide de plier la session et de rejoindre Morphée.
Deux jours après la pleine Lune cette fois ci, la transparence est excellente lors de cette nuit du 17 au 18 août mais le ciel bien éclairé. Alors je termine ces congés par différents tests et essais sur des objets faciles, brillants ou stellaires.
J’ai commencé comme la nuit précédente par une nébuleuse planétaire quasi-stellaire (ø=5’’), Nassau 1 alias PK 18+20.1 dans Ophiucus. Elle est idéalement placée, distante de 93° de notre éblouissante voisine, pour tester l’effet assombrissant du filtre polarisant sur le fond de ciel. C’est vrai que, même si il n’est pas transcendant, le filtre révèle quelques étoiles supplémentaires dans le champ par effet de contraste en éteignant nettement le fond de ciel. Elle est légèrement diffuse au delà de 182x de grossissement, donc pas si stellaire que cela !
La Lune est désormais bien levée et totalement éblouissante alors, un peu fatigué, je décide de plier la session et de rejoindre Morphée.
Deux jours après la pleine Lune cette fois ci, la transparence est excellente lors de cette nuit du 17 au 18 août mais le ciel bien éclairé. Alors je termine ces congés par différents tests et essais sur des objets faciles, brillants ou stellaires.
J’ai commencé comme la nuit précédente par une nébuleuse planétaire quasi-stellaire (ø=5’’), Nassau 1 alias PK 18+20.1 dans Ophiucus. Elle est idéalement placée, distante de 93° de notre éblouissante voisine, pour tester l’effet assombrissant du filtre polarisant sur le fond de ciel. C’est vrai que, même si il n’est pas transcendant, le filtre révèle quelques étoiles supplémentaires dans le champ par effet de contraste en éteignant nettement le fond de ciel. Elle est légèrement diffuse au delà de 182x de grossissement, donc pas si stellaire que cela !
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1921_25-PK018+20.1.html
Ensuite, tant qu’on en est à admirer les couleurs grâce au voile grisâtre du fond de ciel, passons par NGC 6210, la Tortue dans Hercule, à 105° de la Lune. A faible grossissement, sa couleur bleuâtre est évidente, surtout comparée à deux étoiles de m=7, l'une jaune-orangée à 9' Sud-Est et l'autre jaunâtre à 17' Sud-Sud-Ouest.
Ensuite, tant qu’on en est à admirer les couleurs grâce au voile grisâtre du fond de ciel, passons par NGC 6210, la Tortue dans Hercule, à 105° de la Lune. A faible grossissement, sa couleur bleuâtre est évidente, surtout comparée à deux étoiles de m=7, l'une jaune-orangée à 9' Sud-Est et l'autre jaunâtre à 17' Sud-Sud-Ouest.
J’ai également essayé le filtre Baader Solar Continuum qui met bien en évidence l’étoile centrale.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1922_00-NGC6210.html
La nébuleuse de l’Emeraude, NGC 6572 à 82° de la Lune dans Ophiucus, n’a pas besoin de ces conditions spéciales pour que sa couleur soit évidente, mais son étoile centrale est parfois difficile à extirper de son cocon nébuleux très dense. Le filtre BSC y aide cette fois encore.
La nébuleuse de l’Emeraude, NGC 6572 à 82° de la Lune dans Ophiucus, n’a pas besoin de ces conditions spéciales pour que sa couleur soit évidente, mais son étoile centrale est parfois difficile à extirper de son cocon nébuleux très dense. Le filtre BSC y aide cette fois encore.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1922_35-NGC6572.html
Encore une brillante nébuleuse planétaire du NGC avec son numéro 6790 dans l’Aigle, mais celle-ci apparaît bleuâtre, particulièrement par rapport à une étoile orangée de 9ème magnitude à 10’ Nord-Ouest. Le filtre BSC n’a pas rempli son office de révélateur de centrale sur cette nébuleuse bien petite (moins de 7’’ de diamètre) malgré qu’une étoile de m=13.2 reste visible à proximité : il faudra essayer par nuit sans lune.
Encore une brillante nébuleuse planétaire du NGC avec son numéro 6790 dans l’Aigle, mais celle-ci apparaît bleuâtre, particulièrement par rapport à une étoile orangée de 9ème magnitude à 10’ Nord-Ouest. Le filtre BSC n’a pas rempli son office de révélateur de centrale sur cette nébuleuse bien petite (moins de 7’’ de diamètre) malgré qu’une étoile de m=13.2 reste visible à proximité : il faudra essayer par nuit sans lune.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1922_55-NGC6790.html
J’enchaîne avec NGC 6891 dans le Dauphin, apparaît clairement nébuleuse avec un centre plus brillant. Le filtre BSC par son effet ségrégatif confirme que cette surbrillance centrale est bien l’étoile progénitrice.
J’enchaîne avec NGC 6891 dans le Dauphin, apparaît clairement nébuleuse avec un centre plus brillant. Le filtre BSC par son effet ségrégatif confirme que cette surbrillance centrale est bien l’étoile progénitrice.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1923_25-NGC6891.html
Et pour finir, je pointe la saturnienne NGC 7009 dans le Verseau. A seulement 38° du phare lunaire, le filtre polarisant n’est quasiment pas fonctionnel et l’étoile centrale reste intimement mêlée à l’intense nébuleuse. Le filtre BSC parvient à la mettre en évidence même si elle reste très faible avec celui-ci.
Et pour finir, je pointe la saturnienne NGC 7009 dans le Verseau. A seulement 38° du phare lunaire, le filtre polarisant n’est quasiment pas fonctionnel et l’étoile centrale reste intimement mêlée à l’intense nébuleuse. Le filtre BSC parvient à la mettre en évidence même si elle reste très faible avec celui-ci.
http://www.astrosurf.com/cielextreme/bdo/17_08_1923_50-NGC7009.html
Voilà, terminées ces observations d’été. Vivement l’hiver avec ses nuits bien plus longues…
Voilà, terminées ces observations d’été. Vivement l’hiver avec ses nuits bien plus longues…