La Lune



La petite soeur de la Terre nous offre sa douce lueur et inspire les poètes depuis la nuit des temps. Elle est facile à observer quelque soit l'instrument et les conditions, ce qui en fait une cible d'observation de premier choix, surtout pour les habitants des contrées pourries par la pollution lumineuse. A l'oeil nu on y décelle plus de détails que sur les planètes avec un télescope standard d'amateur! La moindre paire de jumelles montre déjà beaucoup de choses.

L'angle d'incidence des rayons lumineux issus du Soleil n'étant jamais le même (il change selon les phases de la Lune et selon l'inclinaison de son axe de rotation), c'est une très grande variété de détails qu'il nous est permi d'observer. Lors de la Pleine Lune presque aucun cratère n'est visible alors qu'ils fourmillent lors des premier et dernier quartier. Une vie entière ne suffirait pas pour explorer à fond ce monde avec un télescope!

Plus un astre est bas dans le ciel plus l'épaisseur d'atmosphère traversée les rayons lumineux est importante, et donc plus les effets de la turbulence atmosphérique sont néfastes (toutefois la Lune est tellement contrastée qu'une belle image sera presque toujours possible). Ainsi au Printemps le premier quartier est le plus haut dans le ciel (alors il sera le plus bas 6 mois plus tard, c'est à dire an Automne), en Hiver pour la pleine Lune, et en Automne pour le dernier quartier. Pour admirer une pleine Lune lors d'une chaude nuit d'été un horizon Sud bien dégagé sera donc nécéssaire!








Une partie de la Lune, prise le 31 juillet 2009 vers Minuit avec une lunette Meade 90/1000. Pellicule Kodak Elitechrome 100 iso.











Gros plan lunaire, toujours pris avec la lunette de 90 mm, la même nuit.





Accueil