20 mai 2010 - Les cratères Aristote et Eudoxe (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Ces deux cratères forment un superbe duo, notamment lorsque se lève ou se couche sur cette région.     Situé sur la partie orientale de la Mer du Froid, Aristote (87 km) est un cirque aux remparts massifs et en fins gradins sur le versant  intérieur. Les crêtes de l'enceinte culminent à 3 300 m au dessus du niveau de son arène qui est parsemée de nombreuses collines.  Provoquées par les retombées de matières éjectées lors de sa formation, de nombreuses traînées radiales claires sont visibles aux abords d'Aristote. Au sud, semblant être un jumeau d'Aristote, nous retrouvons le cratère Eudoxe (67 km). Il présente également des parois  massives en gradins. Aristote et Eudoxe forment une paire remarquable à l’oculaire d’un télescope. 20 mai 2010 - La région de Maurolycus (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik, mosaïque de 3 images) Maurolycus est un vieux cratère de 115 km de diamètre aux parois en terrasses, atteignant encore 4000 m de hauteur à l'est. Il s'est formé  sur un cratère plus ancien encore, en partie visible au sud.   Sur le versant sud-est de Maurolycus, vous trouverez Barocius. Sa muraille, qui ceint une arène de 80 km de diamètre, est ornée de deux  cratères larges de 30 km, plus jeunes. Le fond plat, situé 3500 m plus bas, porte un cratère fantôme, des collines, des craterlets et une  petite montagne excentrée.     19 mai 2010 - Le  cratère Posidonius (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Posidonius est un gros cratère de 100 km de diamètre, en grande partie submergé par la lave de la Mer de la Sérénité.   Le piton central de Posidonius a ainsi presque disparu et il en a fallu de peu pour que le cratère de 12 km, situé juste au sud, ne le raye  définitivement de la carte lunaire ! Des fissures sillonnent le fond du cratère. La plus à l'ouest se révèle particulièrement sinueuse par  atmosphère très stable. 19 mai 2010 - Le  cratère Piccolomini et les Monts Altaï (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Les Monts Altaï sont une falaise haute d’environ 1500 m, avec un point culminant à près de 3500 m, et longue de 480 km (soit la moitié de  la France!). Il s’agit plus précisément d’un escarpement formé par des mouvements tectoniques qui ont modifié l’élévation relative de part  et d’autre de la zone de contact. Les monts Altaï démarrent à l’ouest de Catherine pour s’arrêter aux pieds de Piccolomini, un cratère qui  ressemble – avec un peu d’imagination – à une bague sertie d’une pierre précieuse. Les Monts Altaï ont la forme d’un arc de cercle. La partie Est de la falaise (située en contrebas) est très pauvre en cratères. Cette  formation ne présente aucune difficulté particulière d’observation; elle est facilement visible avec une paire de jumelles. 18 mai 2010 - La région de Neander (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Voici une région lunaire assez peu connue. La petite faille de Neander semble avoir échappé à l’attention des observateurs. Son origine reste aujourd’hui encore incertaine. L’un de  ses bras étant orienté radialement par rapport à la Mer du Nectar,  sa formation pourrait être reliée à celle de ce grand bassin. Elle pourrait  également résulter d’une activité sismique beaucoup plus récente. 23 avril 2010 - Le cratère Platon (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Le cratère Platon est une  des grandes vedettes de la  surface lunaire. Avec ses 101 km de diamètre, c’est un des plus grands cratères de  la lune. Sur le bord ouest du cratère (à droite sur l’image), on trouve un grand massif triangulaire qui s’est désolidarisé partiellement du rempart. Il  s’agit du résultat d’un gigantesque glissement de terrain durant lequel des parties du rempart ont glissé en avant, créant comme une  morsure dans le bord circulaire du cratère. Ce cratère présente la particularité de posséder un fond plus sombre que le basalte qui compose les mers lunaires, ce qui lui a valu d’être nommé Lacus Niger Major (le Grand Lac Noir ) par Hevelius.  Son sol est parsemé de petits cratères et alvéoles, qui constituent un bon  test de résolution pour des télescopes assez puissants. Une dizaine de ces craterlets sont détectables sur cette image. Enfin, Platon a été le siège de plusieurs phénomènes transitoires (voiles et nuées), laissant penser qu'une certaine activité tectonique subsiste dans le sous- sol. Il pourrait s'agir de poches de gaz qui suinteraient au travers de fissures du sol. 19 avril 2010 - Le cratère Fracastor (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Situé au sud de la Mer du Nectar, Fracastor est reconnaissable à sa forme de fer à cheval tourné vers le nord.   Fracastor est un très vieux cratère (environ 4 milliards d'années). Il a été creusé avant que la Mer du Nectar ne soit complètement remplie  de lave. Quand le magma est remonté par des fissures internes , la lave a englouti les remparts nord de Fracastor et envahi le fond du  cratère, lui donnant cette forme si caractéristique. Remarquez les longues et fines rainures parcourant le fond de Fracastor. Elles se sont  formées quand le poids des laves de la Mer du Nectar ont provoqué l'effondrement du centre du bassin. De nombreux craterlets parsèment  également le fond de Fracastor. Au nord-ouest de Fracastor se trouve un autre cratère fort similaire, le cratère Beaumont. Celui-ci a semble-t-il connu le même destin que  son grand frère. 18 avril 2010 - Les cratères Messier et Messier A (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Situés dans la Mer de la Fécondité, les cratères Messier et Messier A forment l’un des couples les plus étonnants de la surface lunaire. Beaucoup d’hypothèses ont été avancées pour expliquer leur formation. il semble en fait que Messier ait été créé par l’impact d’une  météorite tombant sous un angle faible, et que l’objet incriminé ait rebondi pour former Messier A. Le cratère Messier est très allongé (15 x  8 km). Messier A a une forme irrégulière (16 x 11 km) et des rayons sous forme de deux longues queues jumelées (ejecta) qui pointent  dans la direction opposée de Messier. Petite anecdote: ce double cratère porte le nom de Messier, célèbre chasseur de comète, car les  deux ejecta lui donnent l’aspect d’une comète.   18 avril 2010 - Les cratères Atlas et Hercule (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Cette paire de cratères aux noms mythologiques présentent des apparences très différentes. L’arène d’Atlas est recouverte de fines  rainures, alors que celle d’Hercule, inondée par la lave, apparaît plus sombre et lisse. Hercule est également plus profond: lorsque le soleil se lève sur cette région, l’arène d’Hercule peut apparaître totalement plongée dans l’ombre, alors que celle d’Atlas est déjà largement  illuminée. Notez également, très près du limbe lunaire, le cratère Endymion (125 km) qui présente des murailles bien définies et un plancher inondé  par la lave.   Croissant lunaire du 16 avril 2010 (Celestron11, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) 21 mars 2010 - Les cratères Théophile et Cyrille (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Le cratère Théophile est l’un des plus remarquables de toute la lune. Il est spectaculaire dans n’importe quel instrument astronomique. Il  s’agit d’un jeune cratère d’un diamètre de 100 km pour une profondeur de 4400 m. Ses remparts culminent à 1200 m au-dessus des  environs. En son centre se trouve un massif montagneux central formé par le rebond lors de l’impact qui l’a créé. Notez sur cette image  les flancs internes de ses remparts, étagés en gradins. Le cratère Cyrille, plus ancien que son voisin, a un diamètre de 98 km. Son enceinte est très délabrée et son arène est tourmentée. On  peut y observer un groupe montagneux central constitué de trois montagnes, et d’une longue crevasse recourbée qui encercle ce groupe  montagneux. 28 août 2010 - Les Goclenius et Gutenberg (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Voici une région peu observée mais pourtant très intéressante. Goclenius est un cratère de 55 km de diamètre, présentant une muraille très érodée et irrégulière.  Notez sur cette image un système de  rainures (Rimae Goclenius) parallèles, s’étendant sur plus de 200 km !   L’une d’entre elles parcourt le plancher de Goclenius. Gutenberg (74 km) présente également une muraille érodée.  Le fond de Gutenberg a été inondé par la lave et son plancher communique  avec la mer environnante.  28 août 2010 - Le cratère Taruntius (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Taruntius est un bel exemple de cratère pourvu d'un anneau interne complet avec un fond comblé et une structure particulièrement  tourmentée.  Il a un diamètre de 60 km et un massif montagneux central.  Le fond semble avoir été découpé circulairement à un tiers de  son rayon et déboîté. On trouve de nombreux monticules et rides dans l'arène de Taruntius. Sa muraille étroite s'élève jusqu'à une hauteur  de 1000 m et est couverte de plusieurs craterlets.  Notez également dans le coin inférieur droit de l’image une portion de la célèbre Faille de Cauchy.   28 août 2010 - Le cratère Janssen (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Janssen est l’un des plus anciens cratères connus. Il est dû à la chute d’un astéroïde de 10 km de diamètre environ, survenu il y a environ  4 milliards d’années. La surface de l’arène a été bouleversée par de nombreuses collisions ultérieures. A l’intérieur de celui-ci, dans la  partie nord, on trouve le cratère Fabricius, d’un diamètre de 78 km. Une autre particularité de Janssen est la présence d’un système de  rainures (Rima Janssen), dont la plus grande a la forme d’une parenthèse ouverte qui part du bord inférieur de Fabricius vers le bord  inférieur de Janssen. 31 août 2010 - Le cratère Moretus (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Le très beau cratère Moretus, localisé non loin du pôle sud, offre un magnifique effet de perspective à l’oculaire d’un télescope !  Il s’agit d’un cratère circulaire de 114 km de diamètre pour 5000 m de profondeur. L’enceinte domine de plus de 2000 m les terrains  accidentés environnants. La montagne centrale, d’une hauteur de 2700 m et dont les pentes ne dépassent pas 30°, est la plus haute  montagne centrale de tous les cratères lunaires. 3 septembre 2010 - Les Monts Riphée (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Les Monts Riphée sont une remarquable chaîne de montagnes s’étendant du nord au sud, entre l’Océan des Tempêtes et la Mer de la  Connaissance. Les deux parties fourchues des massifs du nord (en bas sur l’image) portent le nom de Monts Jura. Remarquez sur cette  image les ombres des pics de Riphée s’étendant dans la plaine de lave. 3 septembre 2010 - Le cratère Hainzel (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Hainzel est une structure complexe composée de trois cratères imbriqués les uns dans les autres. Le nom Hainzel a été donné au plus  grand, plus ancien et plus délabré des trois - une décision assez discutable finalement. Les deux cratères internes sont appelés Hainzel C (à gauche) et Hainzel A (à droite), reconnaissable à sa muraille en terrasses. 3 septembre 2010 - Le cratère Gassendi (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Gassendi est un très joli cratère situé sur le rivage nord de la Mer des Humeurs. Ce cratère et son compagnon, Gassendi A, ressemblent à une bague sertie d’une pierre précieuse. De part la quantité de détails visibles au fond de son arène, Gassendi est l’un des cratères lunaires les plus intéressants à observer !  Il  s’est rempli de lave lors de la formation de la Mer des Humeurs ; une fois solidifiée, cette lave s’est effondrée sous son propre poids, ce  qui a conduit à la formation de l’ensemble complexe de rainures (Rimae Gassendi) visible sur cette image. Trois pics centraux sont  également visibles au centre de l’arène. 20 octobre 2010 - Le cratère Wargentin (Celestron11, barlow 2x, caméra DMK31, filtre rouge Astronomik) Le cratère Wargentin a fasciné les observateurs lunaires depuis plus d'un siècle. Sa principale caractéristique, unique, se voit même avec  un petit télescope: il apparaît comme une soucoupe que l'on aurait remplie jusqu'à ce qu'elle déborde. Il s’agit d’un superbe spécimen d’un type de cratère bien particulier, dont l'arène est comblée de lave jusqu'à l'arête de l'enceinte. Wargentin forme donc une sorte d'hamada  (plateau).   Visualisez ici un diaporama regroupant la plupart des images lunaires 20 novembre 2010 - Le cratère Kepler (Celestron11, caméra DMK31, filtres RVB Astronomik)