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Comment bien débuter en astronomie
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Qu'y a-t-il à observer dans
le ciel ?
On observe à l'il nu ou à l'aide d'instruments : jumelles,
lunette ou télescope.
Les objets à observer sont excessivement variés, même
à l'il nu : la Voie Lactée, les étoiles filantes,
les étoiles (éclats, couleur, constellations), les comètes,
la Lune, le Soleil, les planètes, les amas ouverts d'étoiles,
les amas globulaires, les nébuleuses, les galaxies (il est possible
de percevoir sans instruments toutes ces catégories d'objets !).
La seule différence sera le nombre d'objets visibles et les détails
qu'on y percevra.
On peut aussi faire de l'astronomie uniquement dans des livres (mais c'est
une approche bien particulière).
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Une lunette, un télescope
comment ça marche ?
Les différentes parties de ces deux instruments sont : le tube
optique (objectif, oculaire, système de mise au point, chercheur),
et la monture (pied plus monture proprement dite).
Principe : il s'agit de collecter de la lumière (c'est le principe
de l'entonnoir ; on fait entrer le plus possible de lumière par
un trou minuscule, notre pupille) pour la concentrer en formant une image,
enfin on grossit cette image avec un oculaire (une sorte de loupe).
Un principe absolu est à respecter : résister à la
tentation de grossir systématiquement (on grossit surtout les défauts
et on obscurcit l'image).
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Quelques notions de base :
- la longueur focale des systèmes optiques (de l'objectif et de
l'oculaire) : c'est la distance à laquelle se concentrent des rayons
parallèles traversant ce système optique.
- le grossissement : le pouvoir grossissant d'un appareil d'optique. On
obtient la valeur de ce grossissement en divisant la focale de l'objectif
par la focale de l'oculaire.
- le champ : exprimé en degrés, minutes ou secondes. Il
définit l'étendue observée.
- le pouvoir résolvant : c'est la capacité d'un système
optique à percevoir des détails (par exemple, à séparer
(= résoudre) deux objets proches). Il dépend du diamètre
de l'instrument.
- la luminosité : elle dépend du diamètre de l'ouverture
et est proportionnelle à sa surface.
- la collimation : les télescopes ont besoin de réglages
réguliers car leurs miroirs sont simplement posés sur des
supports. Lors des transports (et en fonction des dilatations des tubes,
sous l'effet de la température, de l'hygrométrie) ces ajustements
sont à réviser.
Les lunettes astronomiques ont rarement besoin de collimation.
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Les principaux instruments en astronomie
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Les jumelles : facilement transportables, ne nécessitant
pas de mise en place compliquée, elles bénéficient
d'un grand champ ; généralement lumineuses, ce sont les
instruments les plus recommandables au débutant sérieux.
Il faut préférer des jumelles de grande ouverture (les 50mm
sont un très bon choix) et de grossissement modéré
(entre x10 et x12). Au-delà les risques de tremblement (dus au
poids et au grossissement excessif) deviennent handicapants. Un enfant
tirera mieux parti de jumelles 8 X 40, qui grossissent moins et sont moins
lourdes. Un support mobile (un manche à balais au bout duquel on
a cloué une petite tablette, par exemple) sera une aide très
utile.
Les lunettes ou réfracteurs : elles fonctionnent
comme des jumelles (mais on ne regarde qu'à travers un seul tube).
La lumière traverse une lentille de verre et est "réfractée",
c'est-à-dire déviée et se concentre donc en un point
où on place l'oculaire qui permet de grossir plus ou moins l'objet
à observer.
Les télescopes ou réflecteurs (Newton, Schmidt-Cassegrain,
divers) : ils ne sont pas équipés d'une lentille convergente
(comme les lunettes et les jumelles) mais d'un miroir concave (légèrement
creusé) placé au fond du tube. C'est ce miroir qui renvoit
la lumière en la faisant converger sur un point, le point focal,
où se forme l'image. Selon les systèmes ce faisceau lumineux
est intercepté avant le point focal et renvoyé soit de côté,
soit vers le fond (en passant par un trou percé dans le miroir
primaire), vers l'endroit où est installé l'oculaire qui
permet de grossir l'objet à observer. Le premier système
(renvoi de côté, à 90°) a été conçu
par Isaac Newton et est d'une construction abordable pour l'amateur, le
second système offre plusieurs variantes, Cassegrain, Schmit-Casegrain,
Matsukov, mais est plus difficiles à réaliser.
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Les types de montures :
Que l'instrument soit installé sur un trépied (bois ou métal)
ou sur une colonne (métal ou béton), la partie la plus importante
reste la monture proprement dite. Elle permet un pointage simple et précis
de l'instrument.
Sans entrer dans le détail, on peut distinguer trois types de monture.
Les montures azimutales, équatoriales et de type
Dobson.
- la monture azimutale, qui équipe souvent les appareils
pour débutants, est la moins pratique en astronomie car elle nécessite
deux manipulations pour suivre un astre. Elle convient mieux aux observations
terrestres puisqu'elle se déplace selon un axe vertical et un axe
horizontal. Certains appareils de haut de gamme, pilotés par ordinateurs,
utilisent ce type de monture (mais c'est l'ordinateur qui fait tout le
travail de suivi).
- la monture équatoriale est la mieux adaptée à
l'astronomie puisqu'un de ses axes est aligné parallèlement
à l'axe des pôles. Il suffit donc d'agir sur une seule commande
pour suivre le déplacement des astres (pour compenser l'effet de
la rotation de la Terre). Elle est un peu plus délicate à
installer puisqu'elle demande une "mise en station" d'autant
plus précise qu'on souhaite faire des observation (ou des prises
de vues) prolongées.
- la monture de type Dobson est une conception relativement récente.
C'est la plus économique car la plus simple. Elle est réservée
aux observations visuelles et avec faibles grossissements.
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S'aider d'un moteur pour suivre les
astres :
Ceci est particulièrement facile avec les montures équatoriales
puisqu'un seul moteur permettra de suivre l'astre visé.
Les ordinateurs permettent maintenant de motoriser les montures de type
azimutal, dans une gamme de prix relativement élevée.
De plus en plus d'instruments sont maintenant proposés
équipés de systèmes de pointage automatiques (par
exemple, le système GOTO). Il suffit de les pointer successivement
en direction de deux étoiles pour qu'ils prennent leurs repères.
Ils disposent ensuite d'un abondant catalogue d'objets à observer
parmi lesquels il ne reste plus qu'à faire son choix.
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Quel instrument choisir :
Il existe maintenant dans le commerce (opticiens, magasins spécialisés,
Internet...) une très large variété d'instruments.
Différents classements peuvent en être faits, fonction de
leurs caractéristiques techniques, de leur prix, des objets auxquels
ils permettent d'accéder.
En voici un bref répertoire :
- jumelles 7x50, les plus classiques pour débuter.
- jumelles 12x80 ou 25x80, pour l'amateur confirmé, lourdes et
chères, mais on a le plaisir de la vision binoculaire.
- lunette azimutale 60, la lunette du débutant (on préférera
la même mais sur monture équatoriale).
- lunette équatoriale 100, encombrante mais indéréglable
et idéale pour l'observation des planètes. Grande finesse
d'image.
- Maksutov 100 GOTO, un bon appareil compact, sans réglages et
qui permet d'accéder rapidement à tous les objets du ciel.
- Newton équatorial 115, le télescope de début.
- Newton équatorial 200, la machine à tout faire de l'amateur
qui vise l'autonomie.
- Schmidt-Cassegrain 200, compact mais difficile à bricoler.
- Dobson 250, le choix de l'amateur qui se contentera d'activités
visuelles (pas de photos).
Les critères de choix sont multiples :
- importance de cette passion,
- temps que l'on peut consacrer à l'observation (et à l'installation
du matériel),
- budget,
- centre d'intérêt en astronomie ; planétaire ou ciel
profond, visuel ou photo,
- site auquel on a accès (ville/lumineuse ou campagne/obscure,
déplacement ou pas),
- facilité d'utilisation et de réglage,
Attention ! Tous les appareils ne se valent pas, même
s'ils ont des caractéristiques égales, en théorie.
Les différences de prix, parfois importantes, sont souvent justifiées
(qualité de l'optique, qualité de la mécanique...).
On peut même trouver, sous la même marque des modèles
mieux finis que d'autres (demander à faire des essais).
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Où acheter son instrument
?
Attention aux offres miracles des supermarchés. Un achat malheureux
peut dégoûter définitivement de l'astronomie.
Rechercher des conseils auprès de revendeurs compétents
et d'amateurs fiables (ne pas hésiter à entrer en contact
avec un club d'astronomie).
Acheter d'occasion : c'est une possibilité à
ne pas négliger à condition d'obtenir des références
sérieuses et de pouvoir essayer le matériel proposé.
Le matériel d'astronomie vieillit généralement bien
s'il est bien entretenu. Les points à surveiller sont les optiques
(qui doivent être irréprochables),
et les parties mécaniques (qui doivent fonctionner sans jeu).
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Construire son instrument ?
Construire un télescope est à la portée du bricoleur,
intégralement (polissage des miroirs y compris) ou à partir
de kits existants.
L'intérêt économique est de moins en moins évident
car le prix des télescopes a beaucoup baissé depuis ces
dernières années.
Il reste la joie d'observer dans un instrument construit de ses propres
mains, et l'intérêt de totalement maîtriser l'appareil
qu'on va utiliser, et améliorer.
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Comment s'initier à l'observation
astronomique :
Les ressources : les ouvrages d'astronomie sont
nombreux, il sera bon de se concentrer sur les classiques du genre. Il
existe maintenant des logiciels efficaces. Bien entendu, cartes et atlas
seront vite indispensables.
Première étape : - connaître et savoir
repérer les constellations.
Seconde étape : - connaître et savoir repérer les
objets du ciel profond et les planètes.
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Bien choisir son site d'observation
:
Plusieurs facteurs sont à prendre en considération si on
a le choix entre plusieurs sites.
- la pollution lumineuse, qui peut empêcher d'accéder à
tous les objets faiblement lumineux.
- la turbulence, créée par le vent, les sources de chaleur...
et qui empêche l'obtention d'images stables.
- un horizon sud dégagé est souhaitable pour profiter d'un
maximum d'objets à observer.
- la pollution de l'air, dégagée par les industries, les
villes, mais aussi par les poussières flottant dans un air trop
sec.
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Rejoindre un club :
Au moins de façon épisodique, la fréquentation d'un
club est à recommander.
- pour progresser plus vite,
- pour éviter des erreurs,
- pour entretenir la "flamme"
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