Miroir alvéolaire ouvert - Honeycomb open back mirror

Ce n'est pas un objectif en soit. On est là dans un compromis de facilité de réalisation du moule avec des outils diamant simple. On retrouve donc ici de nombreux essais pour me faire la main sur les températures de fusion , de recuit , de maîtrise des bulles d'air et de polissage.
Une fois cette formule maîtrisée je pourrai utiliser ces miroirs pour les coller par deux, pour les coller sur un disque découpé dans une vitre ou en perfectionnant le moule faire un cellulaire le plus fermé possible à l'arrière.



19 - (mai 2016)

Enfin une courbe de température qui marche.

Verre tiré d'une vitre de 8mm. J'ai essayé de découper un disque pour le placer au dessus et en faire la zone de travail. L'idée est d'espérer ainsi n'avoir aucune bulle au polissage. Malheureusement j'ai cassé le disque en deux au dernier moment! De l'entrainement est encore nécessaire.
Les chute sont placé en dessous, si des bulles se retrouve dans le fond ou les nervures cela n'a pas d'importance.















Après 10h de polissage en automatique au touret, il reste encore pas mal de gris. Il faut dire que j'ai fait le doucissage un peu rapidement. On obtient de beaux sillons mais la forme sphérique globale est bien respectée.
A droite, après 3h de polissage manuel, on retrouve une belle sphère sauf sur les bords LE mauvais état de surface est dues au travail rapide et un peu trop à sec avec du cérium qualité "ebay"!
Il n'y a  aucun signe de motif en édredon dû aux parois hexagonales malgré le miroir plutôt flexible. Il ne reste en effet plus que 1,2kg de verre. Si l'on perçoit parfois les rainures, c'est par transparence, ma pièce n'étant pas dans l'obscurité durant la photo.





17 - (mars 2016)

Modification de la pente finale à -10°C/h. Cela à plutôt réussit.



















4 étapes de polissage. En haut l'image pleine lumière et sans couteau et, en dessous en correspondance, l'image d'une coupe qui met en évidence le relief.
Je comprend que durant l'ébauchage, des grains d'abrasif neuf sont stockés dans les trous et sont libérés au fur et à mesure. Ce qui use préférentiellement la périphérie du trou et affecte une zone bien plus large que la simple surface du trous. Seul le polissage dont l'abrasif est lié à la poix peut faire disparaitre cette large zone perturbée.
A ce stade aucun signe de motif en édredon dû aux parois hexagonales. Je poursuis pour voir.



Cette dernière image avec les motifs hexagonaux a été obtenu en trempant le dos du miroir dans de l'eau tiède. Cela disparait dans le demi heure.
Quand ce motif apparait sur les foucaults, c'est bien que j'ai été impatient de voir. A l'équilibre thermique il n'y a aucune trace (voir miroir 19).






15 - (mars 2016) Deux moules précuits 850°C 15min.

A la précuisson, la largeur du carreau de béton cellulaire passe de 248 à 244mm. C'est bon signe, il ne le fera pas plus tard.
Toutefois cela à bien fragilisé le matériau qui n'est pas assez consistent pour résister à l'usinage. J'ai quelques plots qui se détachent.
D'autres essais à 600°C-30min donne un retrait de 248 à 247mm, quasi insignifiant. Cela s'usine bien.
A 750°C-10min toujours un faible retrait de 1mm. Cela s'usine encore bien. Le compromis doit être vers 800°C.




Au refroidissement, au début du recuit (560°C) j'ai recouvert de vermiculite

le dessus du miroir pour lui faire une couverture isolante. Cela n'a pas empèché de fissurer.
A la fin du recuit (430°C) tout est bon. C'est donc au refroidissement final que cela fissure. Vers la fin la sole même avec la régulation à zéro reste plus chaude (ici de 17°C!) que le haut du four qui pourtant chauffe toujours pour refroidir lentement.
Ici la pente est de -16°C par heure sur cette portion. Il faut la réduire.








Hauteur des  rainures de 25mm. Tout est bien rempli.








16- Ici le deuxième moule ayant précuit de la même façon. Refroidissament en 80h avec une pente finale plus faible de 12°C/h et un écart maxi de 7°C entre la sole et la voute. Le résultat est meilleur. Je tente le polissage.














Ici le foucault au milieu du polissage (il reste du gris). Toutefois on sent déjà poindre un gros problème. Chaque bulle d'air ayant crevé la surface affecte une zone de polissage large. Je poursuit pour voir comment cela évolue en fonction de la pression de polissage.
A suivre mais cela sens le plan B!
En poursuivant un peu cela donne. Comme le brut suivant sorti du four est sans aucune fissure et mieux rempli sur la périphérie, j'arrête là mais je poursuit sur le suivant, le n°17 étant déjà disponible.








14 - (Février 2016) La fin des échecs?

Ca y est! J'ai compris! C'est le béton cellulaire qui se rétracte à la cuisson ==> La prochaine fois, c'est cuisson du moule avant usinage.
Il reste quand même que ça fissure en refroidissant de 430°C (fin du recuit) à l'ambiante en 20h (20°C/h). ==> Inutilisable







13 je n'ai toujours pas compris!
J'ai cru que la fissuration du moule était dû à un manque de ceinturage par fil de fer! Il n'en était rien
Fissuration du verre en refroidissant de 430°C (fin du recuit) à l'ambiante en 16h (25°C/h).







12 - (Février 2016) deuxième moitié.

Qu'une seule fissure! Est-ce mieux?
Surface plus plane. J'ai arrêté la fusion à 960°C au lieu de 930 précédemment.





En tout cas, je comprend enfin une chose, la fissuration du moule tient surtout à la rétractation du béton cellulaire à la cuisson alors que la couronne en argile qui tient bien la température empêche cette réduction de dimension. Sur la dernière image on voit bien comment la couronne a retenu le béton et le fil de fer de ceinturage qui baille.
Toutes les évidences sont là et pourtant il faudra encore deux échecs pour que je m'en rendre compte.
Je vais toutefois l'utiliser pour tenter un collage sur un disque de verre de 4mm. Mais c'est déjà une autre idée. Cela se passe par là.





11 - (Janvier 2016) première moitié.
Toujours désespérant d'avoir un puzzle à la sortie du four. Mais, la forme voulue des parois est obtenue. Il manque juste un peu de température pour aplanir la surface et être un peu plus rapide pour moins dévitrifier. J'obtiens bien les encoches souhaitées sur les nervures qui permettrons une circulation de l'air à l'intérieur du miroir.





Le fond du four est mieux isolé et a plus d'inertie. Il est plus froid à la chauffe et plus chaud au refroidissement surtout si celui-ci est rapide. Ce n'est peut être pas indifférent aux fissures. Ci dessous en gras les valeur programmées les autres étant des mesures.

























Retour à la page mère: gjkfgkyf                              Site herbergé gratuitement pas Astrosurf. Ici la boutique de l'hébergeur: AstroShopping.com
 
shsh