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Observatoire à toit coulissant |
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Ma cabane au
Canada, Est tapie au fond des bois, Il y a des écureuils, Sur le seuil, ... |
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Motivation initiale |
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Le poids de mon équipement
est loin d'être négligeable : l'ensemble "tube optique
M809 + monture EQ6 Goto + trépied" accuse près de 50 kg
sur la balance (et
ceci sans compter 2
valises d'accessoires, la batterie qui va bien,… le pack de kro : ben
non, raté je suis sobre comme un chameau).
Les montages et démontages très fréquents de ce matériel en période estivale ont fini par avoir raison de mon enthousiasme initial : fort de la maxime "pour durer, il faut savoir s'économiser", je me suis donc lancé dans la construction d'un observatoire à toit coulissant quelques mois après l'acquisition de mon nouvel équipement. Sa réalisation n'est pas d'une grande complexité. Il suffit d'avoir quelques notions élémentaires de bricolage (planter un clou sans se ruiner les doigts, etc...), de disposer d'un peu de temps et surtout d'une bonne dose de motivation. |
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AVERTISSEMENT
Je décline toute
responsabilité en cas de dommages matériel ou corporel
survenus à l'occasion de la transformation de votre abri :
à chacun d'estimer ce qu'il est capable de faire ! ... donc, les bricolos du dimanche nés avec 2 mains gauches (ou 2 droites selon le cas), un seul conseil : ABSTENEZ - VOUS !!! La vocation de ce site est simplement de partager avec les autres astrams (astronomes amateurs) le modeste fruit de mes réflexions et expériences en matière d'astrophotographie. |
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Situation |
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La
qualité du site est pourtant loin d'être optimale : - l'Alsace n'est pas vraiment réputée pour son ensoleillement et est plutôt humide une bonne partie de l'année. - le site est moyennement atteint par la pollution lumineuse : => couleur verte sur les cartes de Frédogoto. - le terrain est très arboré et le seul emplacement approprié se trouve être en limite de propriété. Par contre, avantage décisif, la vue est très bien dégagée dans 3 directions cardinales sur 4 : Sud, Ouest et Nord et la plupart des constructions sont assez éloignées. D'autre part, l'emplacement est situé à l'extrémité Sud-Ouest du terrain avec une vue quasi - imprenable sur le méridien au Sud, lieu de culmination de nombreux objets astronomiques. |
horizon Nord
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horizon Est |
horizon Sud |
horizon Ouest |
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On a vu pire, donc c'est décidé : je fonce. |
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Fondations |
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L'emplacement choisi
était précédemment
occupé par un chenil (plutôt une cage à fauves)
construit sur une dalle en béton de 3 x 5 m et d'une dizaine de
cm
d'épaisseur : une aubaine ! Début des travaux : début juillet 2005 La 1ère opération a été la démolition du chenil : elle m'a pris quelques jours avec le démontage du toit, la découpe des grilles, la démolition d'une ceinture de parpaings et l'évacuation de déchets et gravats : => des débuts tout en finesse dans le bâtiment. Il n'est jamais trop tard ... Il a fallu ensuite reprendre le maçonnage de la bordure de la dalle, légèrement entammée lors de l'opération précédente : 2 sacs de ciment et quelques brouettes de gravier ont été nécessaires. Merci au passage à Robert, mon beau – père, pour son aide précieuse et ses conseils avisés durant cette phase. |
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Structure initiale et modifications | |
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vous connaissez ? => c'est juste à côté de Pollux dans les Gémeaux. Il est vrai que le "look chalet" est plus un peu plus cher que celui de l'abri de jardin traditionnel, mais il a fallu répondre aux exigences esthétiques de Madame : il faut bien faire quelques concessions de temps en temps ... |
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Les éléments en bois du kit ne sont pas prélablement traités . Il est donc indispensable de les protéger avant montage en appliquant au moins 2 couches d'un produit antifongique et insecticide du type Xylophène. Laisser une journée de séchage entre 2 couches (mais le temps passe très vite au vu du nombre d'éléments à traiter). Le montage de ce chalet est à la portée de tout un chacun : seul, les 4 murs et les éléments de fermeture ont été montés en à peine une heure. C'est d'ailleurs la partie la plus simple de la construction. |
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Pour
rendre le toit mobile, quelques modifications importantes ont
été apportées à la structure de
départ : |
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Consulter le plan à l'échelle 1/2 de ces transformations : |
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Voici quelques prises
de vue de la réalisation pratique : - 1ère étape : la création du chemin de roulement : chaque mur latéral supporte une poutre horizontale de 5 m de long (section 55x70 mm) sur laquelle est visé le rail de guidage du toit. A l'extérieur de la cabane, le chemin de roulement repose sur 2 poteaux (75x75) renforcés par des équerres et solidement fixés à la dalle par des ancrages. |
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chemin de roulement du toit | ancrage du poteau |
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- 2ème
étape : la
création d'un chariot
mobile supportant le toit
: il est constitué de 2 poutres porteuses munies chacune de trois roues et reliées entre – elles par 2 poutres transversales. Les 2 pignons du toit, qui reposent sur les 2 poutres mobiles, sont fixés aux poutres transversales et supportent le reste de la charpente. |
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vues
intérieures de la charpente modifiée (toit ouvert). |
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- 3ème étape : renfort de la rigidité de la facade : elle est assurée par la pose d'une poutre (55x55x290) surplombant la porte et la fenêtre et réunissant les 2 chemins de roulement intérieurs. En effet, dans la structure originale, c'est le pignon reposant sur cette facade qui assure sa solidité. |
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caractéristiques
du système de roulement La mobilité du toit est assurée par 6 roues inox à gorge ronde de 80 mm de diamètre et montées sur des roulements à bille ; elles sont donc d'une solidité à toute épreuve ; des roues en matière plastique se seraient inévitablement déformées sous les effets conjugués du poids du toit et des fortes amplitudes de température entre saisons froide et chaude de notre région. Ces roues ont été fixées à la poutre porteuse avec des tiges filées de 14 mm dans des cavités taillées à la perceuse et au ciseau à bois, faute de matériel adapté. Elles se déplacent sur des rails dont l'arête s'adapte parfaitement à la gorge de la roue. Ce système de roulement est prévu à l'origine pour équiper les portails roulants, c'est donc du costaud ! |
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extrait catalogue du revendeur |
roue dans
sa cavité
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chemin de roulement et son rail |
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Ouverture
du toit
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La mise en fonction de l'observatoire est d'une facilité et d'une rapidité déconcertantes. Le déverrouillage et l'ouverture du toit prend 2 minutes, montre en main : il suffit de pousser la charpente mobile du bout des doigts. Bref, le pied quoi ! Quelques anneaux de fixation ont même été rajoutés à posteriori pour permettre son ouverture partielle : au tiers, à la moitié et aux deux tiers de sa course. |
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Cliquer sur l'image pour activer l'animation ==> | |||
L'ouverture permanente du toit est évidemment à déconseiller fortement, car cette structure ouverte est très sensible aux bourrasques de vent : Oh ! un toit qui s'envole. Cette structure pourra éventuellement faire office de terrasse d'été, à condition toutefois de faire l'objet d'une certaine vigilence. Les orages violents sont en effet fréquents en saison estivale. |
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. horizon Est |
Un des seuls inconvénients de l'orientation de l'observatoire est qu'il n'offre pas de vue dégagée à l'Est : mais ce n'est pas rédhibitoire, il suffit d'attendre que le ciel tourne et d'autre part, il est assez rare que je prolonge mes observations jusqu'au petit matin. |
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Système de verrouillage du
toit
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=> en
position
fermée : 2 points
de fixation de chaque côté
:
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tendeur à double crochets : anti - soulèvement. | système charnière + anneau + cadenas : anti – translation | ||
Ce système a, pour l'instant, très bien résisté aux intempéries hivernales : vents assez forts, pluie et neige abondantes de l'hiver 2005 -2006. En particulier, je n'ai pas constaté d'infiltration d'eau au niveau de la jonction murs - toit. =>
en position
ouverte
: toujours 2 points de fixation :
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butée soudée à l'extrémité du rail de guidage. | système
anti – translation identique |
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Jonction murs -
toit |
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La partie de la construction la plus problématique pour moi fût la réalisation de la jonction murs - toit. C'est celle qui a été la plus chronophage car les ajustements à réaliser ont été nombreux. En effet, le cahier des charges imposait que : - l'ouverture du toit soit la plus simple et la plus rapide possible : déverrouillage seul des 4 éléments de fixation. - qu'une fois fermée, la structure soit étanche aux intempéries. A la fermeture, la partie mobile doit donc parfaitement s'adapter à la partie fixe de l'observatoire. J'ai commencé par les planches de jonction latérale : elles recouvrent et protègent le chemin de roulement du toit et sont fixées aux poutres mobiles et porteuses du toit à l'aide de tire- fonds. Des cales en bois permettent de maintenir un espace entre plache et poutre pour assurer le déplacement libre du toit. En facade avant, la planche de jonction est solidaire du pignon (voir ici). Son adaptation au mur de facade a nécessité un rabottage intérieur au niveau de la fenêtre et de la porte. Ainsi, à la fermeture, elle s'emboîte parfaitement sur la facade. La planche de jonction à l'arrière est fixée sur la facade et masque un jour d'environ 2 à 3 cm entre pignon et mur lors de la fermeture du toit. La pose d'un joint étanche sur cette partie n'a pas été nécessaire pour l'instant (elle est plus ou moins protégée des précipitations par le debord arrière du toit). |
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jonction
facade |
jonction
latérale |
jonction
arrière |
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Revêtement
et protection |
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A l'issue du montage, il est indispensable de protéger les facades extérieures des intempéries (rayonnement U.V., pluie, neige et gel) en appliquant 3 couches de lasure bois haute protection (teinte chêne clair). Les facades Sud et Ouest, très exposées, ont reçu 4 couches au lieu de 3. Le côté esthétique du bois est une chose, mais son entretien en est une autre ; il va falloir jouer du pinceau tous les 2 ou 3 ans pour garantir l'étanchéité et la pérennité de l'abri . Pour limiter les infiltrations d'eau par ruissellement et donc l'humidité dans l'abri, la jonction entre les murs et la dalle en béton a été étanchéifiée par la pose d'un joint silicone résistant aux intempéries (à l'extérieur ainsi qu'à l'intérieur). |
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La pose de la couverture du toit, une toile bitumée, doit être particulièrement soignée. Les schémas explicatifs de la notice sont assez clairs : les 4 bandes de toile doivent se recouvir parfaitement. Ne pas hésiter à utiliser des clous supplémentaires pour les fixer sur les lattes de toit. La pose de lames de rive en bordure du toit empèche ces bandes de se déchirer sous l'effet des bourrasques de vent. L'étanchéité du toit est pour l'instant totale à la pluie et à la neige : pourvu que ça dure ! => hauteur de neige cumulée pour l'hiver 2005 - 2006 : 20 à 40 cm. Pour terminer, les éléments métalliques de l'abri ont été soigneusement lubrifiés : - une bonne couche de graisse sur les roues à gorge et les rails du chemin de roulement. - quelques gouttes d'huile sur les éléments de verrouillage des parties mobiles : tendeurs, charnières et gongs. Fin (provisoire) des travaux : fin octobre 2005 |
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