Observations de la comète C/2007 N3 (LULIN) – Observatoire de Haute Provence – 25.02.09 au 01.03.09

Club d'Astronomie de Lyon Ampère


 


 

Groupe CALA :

premier rang de gauche à droite: Lionel Paretas, Olivier Thizy, Jean-Paul Roux, Jean-Pierre Prévit, Olivier Garde, Jacques Faure

deuxième rang de gauche à droite : Pascal Louis, Bruno Montier, Christian Hennes, David Romeuf, Jean-Pierre Masviel, Christian Revol.



Quelques participants et leur matériel


 











Olivier Garde

C 14 sur monture Losmandy Titan avec FSQ 106 montée en parallèle


 











Le C 11 d' Olivier Thizy

A l'arrière du télescope, la bonnette reliée au spectrographe échelle par fibre optique


 



Jean-Pierre Masviel

Préparation du spectrographe très basse résolution de fabrication personnelle


 



Le spectrographe ouvert : à droite la caméra de guidage Watec 120 N

La caméra d'acquisition, une Audine (capteur Kaf 401 e) est visible à gauche. Elle n'est pas encore montée dans le spectro.


 



Jean-Pierre Masviel, installé à côté de la coupole du T 120.

C 11 sur monture Losmandy G 11 et spectrographe LHIRES III équipé d'un réseau 150 tr/mm



Les résultats en spectrométrie cométaire

1- avec le spectrographe LHIRES III placé derrière un C 11


 





Spectre 2 D colorisé en fonction de la longueur d'ondes


 









Profil spectral mettant en évidence les différents radicaux présents dans la comète



2- avec le spectro très basse résolution de fabrication personnelle monté autour d'un réseau par transmission Star Analyzer de 100 traits/mm

Plus d'informations sur ce spectrographe


 







Deux séries de poses ont été réalisées, l'une en plaçant le spectre horizontal du noyau cométaire vers le bas du capteur d'acquisition, l'autre en plaçant ce spectre sur la partie haute de ce capteur. Les deux images finales ont ensuite été assemblées pour donner l'image ci contre, qui représente un total de 6000 secondes de poses (10 X 600 sec.). Cette méthode permet de faire bien apparaître les bandes en émission dans la coma.

La colonne brillante sur la gauche correspond à l'ordre zéro : la lumière en provenance de la comète n'est pas décomposée.

Sur la partie droite de l'image, on peut observer l'intégralité du spectre cométaire, depuis le bleu profond jusqu'au proche infra rouge.


 





Ci-contre la partie de l'image précédente contenant la spectre, qui a ici été colorisé selon la longueur d'ondes.


 











Le profil spectral obtenu à partir du spectre 2 D.

Le profil brut a été divisé par celui de l'étoile Ras Elased Australis (HD 84441) de type spectral G0 , comparable à celui du Soleil ( G2V). Le but est d'obtenir un spectre cométaire ne présentant que les bandes gazeuses en émission.



En conclusion, on s'aperçoit qu'il est parfaitement possible de réaliser des études spectrales de comètes suffisamment brillantes pour être visibles à l'oeil nu dans un bon site, et ce même avec du matériel assez modeste, comme un télescope Maksutov INTES de seulement 15 cm de diamètre. Cela ouvre d'intéressantes perspectives de suivi régulier de l'activité gazeuse des comètes avec un télescope du plus grand diamètre.