LA MONTURE ASTROPHYSICS 600E-GTO
La société ASTRO-PHYSICS, bien connue des astronomes amateurs, continue à faire rêver bon nombre d'entre eux en proposant une gamme d'instruments performants dont la réputation n'est plus à faire. En astronomie, la qualité semble encore un critère de choix très important et la marque ASTRO-PHYSICS, qui semble répondre à cette attente, est un peu victime de son succès car les délais annoncés pour la livraison de certains modèles de monture ou de lunette sont parfois très longs.
Il semble ainsi que cette
société préfère privilégier la qualité en conservant une fabrication de petite
série, plutôt que de s'adapter à la forte demande de ses clients en augmentant
la production de ses instruments. Nous nous sommes donc demandé si les délais
d'attente ne font qu'entretenir un certain mythe ATRO-PHYSICS, ou si la qualité
est bien à la hauteur de cette attente. Cet astro-test est ainsi consacré à la
monture allemande 600E-GTO aimablement mise à notre disposition par Franck
Valbousquet propriétaire du magasin OPTIQUE ET VISION à Antibes. Nous l’en
remercions d’autant plus que nous savons qu’il utilise régulièrement cette
monture lors de certaines formations qu’il assure vis à vis de ses clients.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES :
Monture :
Type de monture :
Equatoriale allemande.
Motorisation : sur les deux
axes avec servo-moteurs.
Vitesse de pointage maxi :
1200 x la vitesse sidérale (5 degrés par seconde).
Vitesses de centrage et
pointage : 5 x, 12 x, 25 x, 64 x, 600
x, 1200 x.
Vitesses de guidage :
0,25x, 0,5x, 1x.
Roue dentée : En bronze,
diamètre 102mm avec 192 dents (AD et DEC).
Vis sans fin : En acier
inoxydable.
Cercles de coordonnées :
Ascension droite graduée de 10mn en 10mn (précision de 2 mn par vernier).
Déclinaison graduée en degrés.
Alimentation : 12 V continu.
Consommation : 0,3A en
suivi et 1,2A en pointage rapide.
Réglage en latitude : 15 à
57 Degrés.
Réglage en azimut : 17
Degrés.
Capacité de charge : non
communiquée (peut recevoir un cassegrain de 250mm).
Poids : 12,3 Kg (sans
contrepoids).
Prix : 58140 F (
monture seule sans accessoires ).
Accessoires en option :
Viseur polaire.
Contrepoids.
Platine pour instrument.
Trépied.
Embase de trépied.
Encodeurs pour cercles digitaux.
Protection de la raquette de
commande.
Boîtier de contrôle :
Connecteurs : moteurs (12V),
raquette de commande, interface RS232, moteur de mise au point électrique JMI,
éclairage d'oculaire réticulé, autoguidage CCD, alimentation 6V ( pour boîtier
photo), inversion Nord / Sud.
Raquette de commande :
Système de pointage
automatique GOTO.
Objets : 10 planètes du
système solaire
110 objets Messier
7840 objets NGC
5386 objets IC
215 étoiles doubles.
Rattrapage de jeu en déclinaison et ascension droite.
Correction d’erreur périodique.
PREMIERES IMPRESSIONS :
Les moteurs ainsi que les
pignons sont intégrés dans le corps de la monture, ce qui rend les manipulations
aisées et la prise en main efficace. Les vis de réglage en latitude et azimut
sont bien conçues et la platine de connexion est composée d'une seule prise 10
broches pour le branchement des moteurs. Tous ces éléments font que cette
monture est facilement transportable malgré son poids de 12Kg. Par exemple, et
bien que paraissant plus massive, l'encombrement et le poids de l’AP600 sont
légèrement inférieurs à ceux de la monture EM200 de chez Takahashi.
La raquette de commande est
ici reliée à la monture par l’intermédiaire d’un boîtier de contrôle
extrêmement complet, qui permet un branchement très pratique de multiples
accessoires.. La liaison entre le boîtier de contrôle et la monture est réduite
à un seul câble comportant deux prises 10 broches (mâle) vissantes.
La première prise en main
n'a posé aucun problème, la raquette de commande est d'une finition remarquable
et semble bien protégée contre l'humidité et les chocs par sa protection
caoutchoutée (en option). Cette raquette
peut sembler un peu trop imposante pour une manipulation vraiment aisée, mais
d’un autre côté, elle offre un accès direct à un certain nombre de fonctions,
comme le réglage de la vitesse de guidage ou de pointage, ce qui est bien
pratique. L'arborescence des menus est logique, ce qui permet de se
familiariser rapidement avec le système de pointage automatique. L'éclairage
fluorescent rouge ajoute sa touche de classe à l'ensemble, tout en sachant se
faire discret puisque réglable en intensité.
Regrettons toutefois que
pour effectuer le montage et la mise en station, un jeu de plusieurs clés 6
pans soit nécessaire : en cas
d'oubli de l'une d'elles, votre sortie sous le ciel étoilé se terminera plus
vite que prévu ! Par exemple, le blocage en altitude et en azimut de la
monture nécessite deux clés 6 pans de diamètres différents.
Le réglage en altitude est
effectué par une seule vis poussante. Ce système est classique et efficace,
mais on peut lui préférer deux vis en opposition pour éviter d’avoir parfois à
tirer sur la barre de contrepoids pour faire redescendre le corps de la monture
lors du réglage en altitude.
EN PRATIQUE :
L’AP600E-GTO étant livrée
d'origine sans viseur polaire, nous avons effectué notre première mise en
station sans l'aide de celui qui équipait notre monture. En effet, comme pour
d'autres systèmes de pointage automatique, le calculateur permet la mise en
station à l'aide d'une étoile de référence et de l’étoile polaire.
Avant la première utilisation, il est préférable de
rentrer les coordonnées du site d'observation ainsi que l'heure et la date dans
le calculateur, même si ces informations ne sont pas indispensables pour toutes
les fonctionnalités de la monture. Elles seront bien sûr gardées par la suite
en mémoire, l’utilisateur pouvant même définir plusieurs lieux d’observation.
Puis, en rentrant dans le menu "calibration polaire" il faut choisir
une étoile de référence, connue du calculateur et présente dans le ciel au
moment de l'observation, et la centrer
le plus précisément possible dans un oculaire réticulé, à l'aide des touches
directionnelles de la raquette de commande. Ensuite il suffit de presser la
commande GOTO et l'instrument se déplace automatiquement vers la polaire. La
première fois, celle-ci n'apparaîtra certainement pas dans l'oculaire mais sera
présente dans le chercheur. Il faut alors centrer la polaire dans l’oculaire
réticulé, mais cette fois en se servant des vis de réglage en azimut et en
altitude. En effectuant plusieurs fois cette séquence, le pointage de l'étoile
de référence et de la polaire devient de plus en plus précis, confirmant
l’amélioration progressive de la mise
en station. La précision ainsi obtenue est satisfaisante pour l'observation,
mais ne permet pas d'aborder la photographie et nous a semblé beaucoup moins
précise qu'une mise en station au viseur polaire.
En effet, l’efficacité de cette méthode dépend de la
précision de pointage de la monture qui peut varier en fonction de nombreux
paramètres, tels que l'orthogonalité du tube optique par rapport aux axes de la
monture, du système optique, le miroir d’un télescope pouvant légèrement bouger
lors de mouvements importants de la monture, ainsi que du soin apporté au
réglage des jeux de la monture (le backlash).
A notre
avis, un bon viseur polaire permet une mise en station plus rapide et plus
précise, surtout pour les observateurs itinérants qui n'ont pas forcément envie
de consacrer trop de temps à cette opération. Le viseur dont nous disposions,
qui utilisait la polaire et l’étoile delta de la Petite Ourse, remplissait parfaitement son rôle de ce
côté.
Par
contre, on peut signaler que le pointage automatique peut permettre une mise en
station même lorsque l’étoile polaire n’est pas visible, en se servant de deux
étoiles de référence : cela pourra être apprécié pour ceux qui auraient un
horizon fortement obstrué du côté Nord. Il peut aussi permettre, comme
l’indique la notice, de simuler la méthode de Bigourdan, en la rendant plus
rapide, par allers et retours entre deux étoiles situés au méridien pour le
réglage de la monture en azimuth, ou deux étoiles situées à l’Est à différentes
hauteurs pour le réglage en altitude.
La
précision du suivi :
Nous avons
comme à l’habitude mesuré l’erreur périodique de l’AP600E-GTO à l’aide d’une
caméra CCD ST7 et de la fonction focalisation du logiciel Prism, qui permet, en
faisant des poses courtes successives, de mettre en mémoire précisément les
déplacements d’une étoile au cours du temps. Cette étoile est toujours choisie
à l’équateur, ce qui permet de ne pas être gêné par une éventuelle dérive en
ascension droite, au cas où la mise en station serait imparfaite.
Le
graphique n°1 met en évidence une erreur de suivi très limitée, puisque
l’amplitude des déplacements de l’étoile en A.D. ne dépasse pas 10 secondes
d’arc. Mais il est frappant de voir que l’erreur périodique proprement dite
s’accompagne de brusques variations au caractère aléatoire. Si certaines
d’entre elles peuvent être mises sur le compte de la turbulence, ce n’est pas
le cas de toutes, comme le montre l’estimation de la turbulence obtenu par la
mesure en parallèle du suivi en déclinaison, une fois retirée une faible dérive
régulière (voir graphique n°2).
Pour mieux
discerner la vraie valeur de l’erreur périodique, nous avons effectué un
lissage de la courbe du graphique n°1, en effectuant la moyenne de chaque point
avec ses deux voisins immédiats. On constate ainsi que l’erreur périodique
proprement dite a une valeur crête à crête d’environ 6 secondes d’arc, ce qui
est excellent et place à coup sûr l’AP600E-GTO au plus haut niveau des montures
transportables du commerce. Parmi celles-ci, il n’y a sans doute guère que la
NJP de Takahashi, plus encombrante et plus lourde, mais à la capacité de charge
plus importante, qui devrait pouvoir rivaliser avec notre Astro-physics. Avec
une focale assez courte comme les 800 mm du Perl Vixen Newton 200 que nous
avions sur notre monture, il est ainsi possible de faire des poses relativement
longues en CCD sans utiliser de système de correction de suivi ( PEC ou
autoguidage ), ce qui est appréciable. Ce sera d’autant plus vrai que l’on
montera en déclinaison, puisque l’erreur de bougé en ascension droite sur le
capteur diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur, où nous
avons effectué ces mesures. Sous réserve bien sûr cette fois que la mise en
station soit optimale.
Par rapport
à cela, les variations irrégulières dont nous avons parlé plus haut tempèrent
bien sûr notre enthousiasme. Compte tenu de la qualité de fabrication apparente
de la monture, elles nous ont semblé bien étonnantes, mais nous n’avons pu en
déceler la cause. Et faute d’une autre AP600 à notre disposition, nous n’avons
pu savoir si ce phénomène était spécifique à notre modèle d’essai ou non. Nous
ne manquerions pas de vous informer par la suite si nous avions d’autres
éléments à ce sujet.
Nous avons
ensuite essayé la correction d’erreur périodique, appelé PEM (permanent error
memory) par Astro-physics. Nous en avons fait l’enregistrement grâce à la
fonction autoguidage de notre ST7. Le graphique n°4 montre le résultat
obtenu : si la composante périodique a bien disparu, les irrégularités
rapides du suivi sont toujours là, sans que leur amplitude ait diminué. Malgré
tout, nos essais ont montré que l’on pouvait
poser grâce au PEM encore un peu plus longtemps que sans cette
correction, toujours avec notre focale, de 800 mm, assez peu contraignante de
ce côté. Pour toutes les applications CCD ne demandant pas une précision
extrême de suivi, l’AP600E-GTO fera ainsi parfaitement son travail sans nécessiter
d’autoguidage.
Pour des
travaux CCD plus pointus, ou pour l’amateur de photo argentique n’ayant que peu
de goût pour le suivi à l’oculaire, l’autoguidage sera malgré tout le bienvenu.
Le boîtier de contrôle permet le branchement direct de nombreuses caméras CCD
du commerce, dont toute la gamme des SBIG. Au vu de nos essais, l’autoguidage
fonctionne sans souci, preuve que les moteurs répondent parfaitement aux
sollicitations effectuées, et que les jeux mécaniques sont bien maîtrisés. Le
dernier graphique montre ainsi le suivi d’une étoile avec l’autoguidage, très
correct compte tenu de la turbulence présente à ce moment là.
Le pointage
automatique :
Un des
atouts de l’AP600E-GTO est qu’elle comprend d’origine un système de pointage
automatique. La calibration du système se fait classiquement, à l’aide d’une
seule étoile si la mise en station peut être considérée comme parfaite, ou de
deux dans le cas contraire, ce qui sera plus prudent en général pour avoir une
précision maximum. Pour cette procédure de départ, le logiciel de commande
présent dans la raquette offre 300 étoiles brillantes. Notons que contrairement
au Skysensor 2000 que nous avons récemment essayé, il n’y a pas ici de
possibilité de choisir une troisième étoile d’alignement pour tenter d’affiner
encore la précision de pointage. Ceci dit, nous n’avions pas vraiment été
convaincus de l’efficacité de cette option avec le Skysensor 2000, donc il n’y
a pas à priori de regret à avoir.
Par
ailleurs, il est possible à tout moment, par une simple pression sur un des
boutons de la raquette, de recaler la calibration sur un des objets que l’on
est en train d’observer. C’est très pratique, en particulier si on constate une
certaine dégradation de la précision après plusieurs pointages dans des régions
éloignées du ciel.
Comme nous
l’avons évoqué plus haut et comme le signale la notice d’utilisation, la
précision de pointage dépend toujours étroitement de l’orthogonalité plus ou
moins parfaite de l’axe optique avec les axes de la monture. Avec la
configuration que nous avons utilisé pour cet essai, c’est à dire AP600 plus
Perl-Vixen 200 Newton, la précision était d’environ 3 minutes d’arc si on
restait dans une même région du ciel, mais elle se dégradait nettement lors
d’un retournement de la monture. D’après Franck Valbousquet qui nous a prêté la
monture, l’utilisation par exemple d’une lunette Astro-physics, munie de la
platine correspondante fournie par le constructeur, permet de tabler sur une
précision meilleure que 3 minutes d’arc dans tous les cas de figure.
Ce n’est
peut-être qu’un détail, mais qui participe au plaisir que l’on peut avoir à
utiliser ce genre de monture automatisée, le bruit des moteurs est à la fois
assez discret et plutôt mélodieux.
On peut
rechercher les objets par leur numéro de catalogue, ou en rentrant directement
leurs coordonnées. On peut aussi accéder directement, par leur nom usuel (
galaxie d’Andromède, nébuleuse du Coco, etc.), à une centaine d’objets du ciel
parmi les plus célèbres, ce qui est bien agréable. De même, pour accroître la
facilité d’utilisation, les étoiles peuvent être indiquées soit par leur nom
commun, soit par leur lettre grecque et leur constellation.. L’amateur qui veut
sortir un peu de sentiers battus appréciera la recherche possibles d’objets
suivant des critères de type, magnitude, et localisation
A la fin
d’une session d’information, et dans le cas d’une utilisation en poste fixe, on
peut faire pivoter la monture vers une des trois positions ‘parking’ prévues.
On pourra alors la fois suivante reprendre les observations et le pointage
automatique sans avoir à refaire la calibration.
Comme les
encodeurs sont liés aux moteurs, les mouvements manuels de la monture seront à
proscrire, sous peine d’avoir à refaire la calibration. Pour ceux qui le
désireraient, un emplacement est prévu sur chaque axe pour y placer des
encodeurs JMI adaptés à l’AP600. On peut alors manipuler la monture à la main
tout en pouvant bénéficier d’un affichage digital des coordonnées. Mais la
notice précise que la précision de pointage sera alors nettement moins bonne
qu’avec le pointage automatique, le nombre de pas de ces encodeurs étant
nettement inférieurs à celui des encodeurs d’origine liés aux moteurs.
Connexion à
un ordinateur :
Le boîtier
de contrôle est connectable à un ordinateur par l’intermédiaire d’une interface
RS232, ce qui permet d’utiliser bon nombre de logiciels pour commander l’AP600,
surtout que le protocole utilisé est en gros celui du LX 200, qui tend à
devenir un standard. On pourra alors par exemple suivre le déplacement du
télescope sur une carte affichée à l’écran, et demander le pointage d’un objet
par un simple clic sur cette carte. Pour ceux qui disposent d’une mise au point
électrique, il sera aussi possible de régler celle-ci directement sur
l’ordinateur, ce qui est bien pratique dans le cadre d’une acquisition d’images
CCD.
Avec
l’AP600E-GTO, Astro-physics offre le logiciel Digitalsky Voice, qui permet de
commander la monture à la voix ! Cela peut sembler un gadget, mais
finalement, par une de ces nuits bien froides où il est difficile de rester
sans de bonnes moufles aux mains, on pourrait bien apprécier ce confort encore
accru ! Mais nous n’avons pas eu la possibilité d’essayer cette fonction.
Signalons
enfin que l’interface RS232 est aussi prévue pour permettre d’éventuelles mises
à jour du logiciel de commande inclus dans la raquette.
EN
CONCLUSION :
L’Astro-physics AP600E-GTO est incontestablement une monture très
agréable à utiliser. Compacte et assez légère, elle est très facilement
transportable, tout en offrant déjà une capacité de charge raisonnable. Très
bien finie, nous la trouvons esthétiquement tout à fait réussie, même si bien
sûr ce n’est qu’une affaire de goût personnel. Avec un peu moins de clés
nécessaires à l’utilisation, elle serait parfaite d’un côté pratique.
Avec sa
très faible erreur périodique, on peut se passer de correction d’erreur
périodique et d’autoguidage pour toutes les applications photographiques qui ne
sont pas trop contraignantes, ce que bien peu de montures peuvent se permettre.
Notre seul regret concerne les irrégularités de suivi dont nous avons parlé,
dont nous n’avons pu déceler l’origine. Le système de pointage offre quant à
lui une bonne précision et de nombreuses facilités. L’ensemble n’est donc pas
loin du sans faute ! Parmi les meilleurs astrophotographes amateurs
américains, nombreux sont ceux qui utilisent des montures Astro-physics, ce qui
n’est sans doute pas un hasard.. Bien sûr il faut reconnaître que le prix de
l’AP600E-GTO ne la met pas à la portée de toutes les bourses. Mais pour
l’astronome amateur qui peut se le permettre et qui est passionné de beau
matériel, il est certain qu’un tel investissement pourra toujours être
justifié.
Il existe une petite sœur à notre monture d’essai, l’AP400 GTO qui, si elle offre une capacité de charge moindre, bénéficie d’un prix moins élevé et d’une disponibilité bien meilleure auprès des revendeurs. Il y a de même deux modèles au dessus de l’AP600, les modèles 900 et 1200. La gamme des montures Astro-physics est donc suffisamment large pour que chaque amateur qui ait envie de se laisser tenter par l’une d’elles puisse choisir le modèle le plus adapté au tube optique qu’il possède, avec une garantie de performances haut de gamme.