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Affichage du contenu le plus aimé le 25/04/2024 dans toutes les zones

  1. 3 points
    Hello, Il fait froid, il neige ou pleut, il vente, alors on fait le ménage dans les SSD, on rafistole des vieux laptops , bref on s'occupe. Avant de le formatter, j'ai retrouvé dans un SSD une série d'images lunaires intitulées lunemosa1, lunemosa2, etc... tiens tiens qu'est ce que ça peut bien être? Ca date du 21 mai 2020, période ou Vénus allait passer en conjonction inférieure et nous montrer son atmosphère complète autour du limbe. Donc je bourrinais bcp avec la 130EDT, et je n'avais pas forcément le temps de tout traiter. C'est donc chose faite pour cette mosaique lunaire, plus aucun souvenir des détails d'acquisition mais le format de l'image m'incite à croire que c'est fait à la basler 1920-155 + powermate x4 derrière l'AP130EDT. Série acquise autour de 21h45. Bien sûr dans le ciel du soir après des journées bien ensoleillées la turbu n'a pas aidé, mais je trouve que c'est une phase magnifique avec bcp de rendus inhabituels. Simon
  2. 2 points
    Salut les Astros, Une petite photo de la nébuleuse de la flamme prise il y a une semaine, toujours à Cayenne ( en Guyane ) au seestar avec 15 minutes de poses et le filtre activé. C'est pas le TOP DU TOP, mais j'espère qu'elle vous plaira quand même ... Bien à vous. PS : Comme @BobSaintClar m'avait conseillé, c'est de faire un temps de pose un peu plus long pour avoir de meilleurs détails, donc on va considérer celle-ci comme un premier test, et dès que le ciel nocturne me permettra je referais une session sur cette nébuleuse ( et pleins d'autres aussi ) ...
  3. 2 points
    Bonsoir à toutes et tous, Je vous poste quelques plans lunaires pris avec un Doctelescope de 382 mm / focale native de 1722mm /f4.5 La caméra est un e QHY5-III-678MM sous un filtre Astronomik rouge car la turbulence était bien présente ce soir là. j'avais utilisé aussi une barlow APM avec un tirage allongé à 3.13 donnant une focale de 5228 mm. Bon visionnage ...et très bon ciel à vous Bruno
  4. 1 point
    Ca bouge aussi du côté chinois. Aujourd'hui, décollage de la mission habitée Shenzhou -18: La Chine a dévoilé son dernier équipage de trois personnes qui se lancera dans une mission de six mois en orbite terrestre basse. Shenzhou 18 est sur le d'être lancé sur une fusée Longue Marche 2F depuis le port spatial de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, jeudi 25 avril, et de se diriger vers la station spatiale chinoise Tiangong. L'équipage de la mission a été dévoilé lors d'une conférence de presse à Jiuquan mercredi 24 avril, également à l'occasion de la Journée nationale de l'espace en Chine, par l'Agence chinoise des missions spatiales habitées (CMSA). Shenzhou 18 sera commandé par Ye Guangfu, 43 ans, qui a fait partie de la mission Shenzhou 13 en 2021-2022. Il est accompagné des pilotes de chasse Li Cong, né en octobre 1989, et Li Guangsu, né en juillet 1987, qui effectueront leurs premiers vols dans l'espace. https://www.space.com/china-reveals-shenzhou-18-astronauts-video https://english.news.cn/20240424/f15be1b0171c496c98d581eb49ebc68c/c.html
  5. 1 point
    250x ce n'est pas du planétaire
  6. 1 point
    Hello, très belle éclaircie de longue durée ce matin. Des mois que j'en avais pas vu Grosse turbu au début par contre, le résultat est myen en Ha et continuum. Par contre ca s'est calmé en Champ magnétique par la suite, j'ai intégré sur... 40 minutes ce qui donne un super résultat, enfin de mon point de vue (à gauche SDO, à droite Sol'EX)
  7. 1 point
  8. 1 point
    Superbe cette suite temporelle ! C'est vrai, je n'avais pas remarqué que sur la première image on voyait poindre le Mons Malapert ! Sur la seconde il se dégage bien du reste, c'est magnifique ! Je vais m'atteler aux prochaines lunaisons à mitrailler cette zone en espérant que la brume de sable et les conditions atmosphériques le permettent En tout cas merci Henri-Pierre pour ce partage Merci William, ces régions polaires sont malheureusement trop souvent laissées pour compte, et pourtant il y a du potentiel Merci Fabrice, oui dans cette orientation la on apprécie mieux la profondeur du limbe et le relief saute aux yeux Merci le batracien J'ai essayer de faire une petite parenthèse culture pour que le post soit agréable et enrichissant a lire j'essayerai de faire des petites flèches la prochaine fois "On dirait le Sud, Le temps dure longtemps. Et la vie sûrement. Plus d'un million d'années..."
  9. 1 point
    Alors en fait, j'avais plutôt proposé de faire un temps de pose BEAUCOUP plus long, genre DEUX FOIS plus long, à minima Passer de 10 à 15 minutes ne va pas bouleverser tes résultats ; passer de 10 à 45 minutes, là oui, tu vas voir la différence ! Pour l'instant, mon temps d'exposition le plus long (au Seestar, hein) est de 1h30. Il y a moyen de faire mieux ! L'ennemi de la pose longue, avec cet instrument, est la rotation de champs. Pour la combattre, deux solutions s'offrent à nous : La première, très simple à mettre en oeuvre, est de bien choisir ses plages horaires, en évitant de viser des cibles qui vont traverser le méridien en cours de pose (c'est le moment où leur rotation relative est maximale). Pour un objet donné, il est très facile de voir quelles plages horaires sont les meilleures, en utilisant un soft comme Stellarium. De toute façon, ne fut-ce que pour avoir un peu de contrôle sur l'orientation dudit objet dans le capteur, il est bon de voir comment il va se comporter durant la pose. La seconde, c'est de passer le Seestar en mode équatorial. Il y a des tutos Youtube qui expliquent comment faire, c'est assez facile et ça permet d'éliminer le problème de la rotation de champs une fois pour toutes. Cependant, c'est une complication qui sied peu à la philosophie de l'engin (si j'avais voulu m'emmerd... avec du suivi équatorial, j'aurais louché sur d'autres astrographes que ma femme ne m'aurait jamais offert, vu leurs prix) et qui ne permet pas - pour l'heure - de viser des astres sous l'équateur céleste. Bref, à l'exception de nébuleuses notoirement brillantes (genre m17, M42, M31, M13 et consorts), il faut poser au moins 1/2heure pour sortir quelque chose de plaisant. La team Seestar doit performer, les gars ! Avec Alain en France, Etienne en Guyane et moi au Japon, dès que ZWO va intégrer l'interférométrie longue base dans son bidule, ça va chier !!
  10. 1 point
    Bonjour, sérieusement? Ce genre de remarque n'apporte que des mal-entendus. Bien que le nom "Dragonfly" n'est pas très beau comparé au nom Français: "libellule" impossible pour un Anglophone de prononcer. Le nom libellule me parait très pétique comme d'ailleurs la langue Française!
  11. 1 point
  12. 1 point
    Salut, Par un beau temps ce midi, j'ai pu prendre quelques photos du soleil et de ses "spots" ... Toujours au Seestar, depuis la Guyane. Bien à vous.
  13. 1 point
  14. 1 point
    Simon Très Belle série d'images de la Lune, tu as bien fait d'y regarder Bon Ciel marc
  15. 1 point
  16. 1 point
  17. 1 point
  18. 1 point
  19. 1 point
    ooohhh, y en a un qui est taquin quand même
  20. 1 point
    Remarque, en regardant ton avatar, je comprends pourquoi !
  21. 1 point
    Très belles images; j'adore cette région lunaire. Le gros plan sur Mons Mouton est super! et c'est vrai que je ne pense jamais à l'imager: je shoote le sud plutôt lorsque Moretus et le Mont Malapert sont visibles...c'est un tord, ton image prise 1 journée de lunaison plus tôt est très intéressante. Tiens, si tu le permets, voici la "suite", justement, avec le Mont Malapert dont le sommet émerge tout juste sur ton image, complètement à droite...On pourrait presque faire un montage avec les 2 images
  22. 1 point
    Pas facile de trouver ce cratère dans mes archives. J'en ai au moins deux mais le cratère est quasiment entièrement dans l'ombre ! En voici un, mieux éclairé, d'avril 2023 : Mak 180 avec barlow Jérôme
  23. 1 point
    Les soirées sont bien tardives, couvertes et ventées sur Toulouse et en plus c'est pleine Lune, j'ai quand même sorti une petite M51 avec juste 1000s récupérables dans cette grisaille avec beau gradient Ca m'a l'air sympa et assez facile, j'y reviendrai c'est sûr ! A+ Alain Set up SW200x1000 + Sony alpha 6000 + table EQ
  24. 1 point
    Bonjour, en vente cause passage Sony , état neuf, 300 mm F4 IS USM EF .sans poussières, sans choc, parfait état. (port offert) . . . .
  25. 1 point
    oui enfin y en a d'autres qui sont pas mal dans le lot...Notamment celui de Jean-Pierre, j'adore le traitement et le rendu... Mais c'est vrai qu'au 625 avec bon seing, c'est pas le même jeu Sauf que l'image de Luc date de 2021. Demandez lui de nous sortir un Schiller de 2023 ou 2024, il va moins faire le malin le pauvre
  26. 1 point
    Bonjour à tous Debutant en astrophoto, c'est mon premier post sur ce forum, que je suis depuis longtemps. Je vous propose ma version du rapprochement du 10 avril ( Comete 12P / Jupiter / Lune cendrée / Uranus) Photographié pres de Montpellier, avec un Canon 60D, 5*20sec + 1sec, F5, 153mm, ISO 800, sur monture Star Adventurer. Bon ciel à tous.
  27. 1 point
    De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245. C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte. Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne. 12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ». Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ; Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec les satellites de passages… (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Version annotée (cliquez sur l’image pour voir la full) Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (annotée) (cliquez sur l’image pour voir la full)
  28. 1 point
    merci, je sais pas si tout le monde réalise, mais Sol'Ex en plastoc n'est plus très loin derrière SDO, je trouve ça assez extraordinaire quand même.
  29. 1 point
    Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  30. 1 point
    Merci coquinou de Nicolas Il suffit de faire pivoter la photo de quelques degrés dans le sens horaire pour retrouver la configuration du dessin. ... Et la fin des dessins. Et tout d'abord, ce chapelet qui tente de restituer l'instant, ces nuées d'altitude tant filamenteuses que pommelées et les couleurs du couchant à l'horizon. Il est remarquable de constater que l'ombre de l'éclipse a littéralement éteint la couche pommelée. Ce n’est qu'à moitié satisfaisant car je n'ai pas trouvé d'astuce pour rendre sur le dessin l'altitude du phénomène à environ 70° de l'horizon, ce qu'on ne ressent pas à la vue du dessin. Le chapelet est réalisé avec une cadence d'un dessin toutes les vingts minutes, puis à T-1mn où l'on distingue les premiers morcellements de la griffe solaire, les fameux grains de Bailly, puis cette formidable sortie en C3 où, émergeant entre de folles protubérances, deux diamants éclatants, un très grand souvenir. On remarque 2 groupes de tâches solaires mais aussi la rotation du champ tout au long du déroulement du phénomène, visible avec la position de la Lune sur le Soleil, caractéristique de toute visée altaz. Sur un précédent post, je vous avais évoqué cette vision stupéfiante du décollage d'une fusée Falcon 9. La voilà revisitée en mode dessin. La première observation le 2 avril fut à Loreto situé en Basse Californie du Sud sur la mer de Cortes, en périphérie de ville dans une zone pavillonnaire. On s'était installé à 100m de l'habitation un peu à l'écart des violents lampadaires pour observer la comète plein Ouest. Et là un peu plus au Nord, émerge cette lueur improbable, très forte, très marquée, quasi immobile si ce n'est la subtile sensation que ça s'élève quelque peu. Il s'agit du tir de la Flacon 9 depuis la base de Vandenberg à 1300km de nous, expédiant en orbite basse 22 de ces Starlink V2 qui nous désolent tant. La trajectoire est à 53° de l'équateur, au dessus du Pacifique longeant de près la cote Californienne. A cet instant, le premier étage a déjà fait sa besogne et l'on voit le second étage dans ses dernières minutes de fonctionnement. Allant en accélérant franchement par effet de perspective et devenant vraiment énorme, elle passera au plus près de nous à 170km de distance et un chouya moins d'altitude, d'où une visée à un peu moins de 45°. Ce qu'il y a de stupéfiant, c’est la persistance de ce large panache gazeux jusqu'à l'horizon tant qu'il est éclairé par le Soleil, et il se coupe instantanément lorsqu'il entre dans l'ombre de la Terre, laissant visible seulement les flammes orangées s’échappant de la tuyère. Peu de temps après, c’est l'extinction du moteur. Fort impressionnés de ce spectacle - ici une routine hebdomadaire - nous nous promettons de voir un second tir dès que possible. Celui-ci, prévu pour le 6 avril toujours pour des Starlinks, fut reporté le lendemain pour cause météo. Désormais, nous logeons à Mazatlan en plein centre ville. Par conséquent nous sommes à plus de 350km de la trajectoire et plus proche de la fin du lancement. Aussi, nous la verrons surgir bien plus basse sur l'horizon pour une courte durée, le panache s'occultant rapidement à son passage dans la nuit, puis l'extinction du moteur quelques secondes plus tard. Et voilà pour les comptes rendus astronomiques qui, comme on a pu le constater, furent particulièrement hétéroclites, passant d'un sujet à un autre. Varier les sujets, c'est ce que j'aime. Peut-être quelques témoignages de cet incroyable périple viendront par la suite, tant ils étaient riches, étonnants et tout autant variés. Et merci d'avoir tenu jusqu'au bout Tout cela, et tout le reste, est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html
  31. 1 point
    Salut! Une capture du mois d'avril. La galaxie du Hamburger, ou ngc 3628, est une galaxie assez brillante pour pouvoir profiter des avantages des courtes poses. qui sont nombreux... Les conditions n'étaient pas optimales pour aller plus loin dans la résolution de cet objet , je suis resté avec un échantillonnage relativement large (0.6''/ photosites). D'habitude j'utilise une barlow pour détailler un peu le cœur de certains objets , une autre fois peut etre! Mes captures sont réalisées avec un télescope newton 300mm F4 , avec un correcteur de coma , le TSKomaKorr, il est vraiment excellent pour le F4 le tout positionné sur une EQ6. Elle va tres bien! du moment qu'elle n'est pas l'esclave d'un autoguidage pour subir ces ordres (va à l'Est-non à l'Oeust-non à l'Est-nonnnn au nord...etc...)😁 J'ai profité de mes cameras Playerone pour l'acquisition. C'est des modèles non refroidie, pour les courtes poses, c'est moins impactant mais il faut suivre la température du capteur (FC la donne) pour faire correspondre les Darks. La Saturn (imx533 NB) pour les couches de luminance et d'IR685 (pour gratter un peu d'info dans le coeur et de moins subir la turbulence de ces nuits troublées): 8hx2s en IR685 4hx1s en L with Saturn P1 et la Uranus (imx585 color) pour la couche couleur: 6hx4s en Color . Le traitement est fait avec Siril, j'ai utilisé le mode starless pour une meilleure intégration des calques, et utilisé une déconvolution différente sur la cible principale et les étoiles. le traitement un peu plus détaillé: -La capture se fait en mode SER 16b (16b si le gain est inférieur à 50% ou temps de pose relativement long) -Je crée un SER maitre avec les SER de même température (à ce moment là j'incorpore les Darks correspondant), j'utilise Pipp mais Siril le fait aussi. -je crée un SER global avec les SER obtenu par Pipp ou Siril. (attention on active pas la couleur à ce moment là si on a une camera couleur) ---------traitement avec Siril--------- -j'aligne en mode global si je suis en mode plan large, sinon 2-3 étoiles (ctrl F6 pour changer les paramètres de détection des étoiles) -Dans l'onglet graphique je selectionne en mode nuage rondeur et fwhm la partie la moins touchée par les flous (vent,turbu) -Dans l'onglet empilement ,j'active le mode Somme (plus vite pour un résultat équivalent que les autres modes) ou le mode avec rejet si les Darks ou passage d'avion ou décalage de champ trop important entre la 1er et la dernière image. Et oui , j'utilise pas d'autoguidage (mon monture me remercie!) -Chaque nuit est traitée de maniere différente (les conditions sont différentes selon les nuits) . -Dans le 1er onglet, le mode conversion, je lie tous les résultats de mes nuits pour créer un "super" Fit pour améliorer le rapport signal sur bruit. -Traitement habituel mais avec du starless pour cette photo , l'impact sur les étoiles du traitement est plus facile et plus rapide qu'en mode monocouche. Siril est vraiment l'outil à utiliser et a fouiller pour sortir un maximun d'info sur une image prise en poses courtes, il gere parfaitement le SER . Je le dis souvent... merci aux concepteurs de Siril ! La finale: une brute de L en 1s: la L et IR: et la couche couleur avec l'imx 585: Stephane
  32. 1 point
    Titan bien sûr, on est bien d'accord.. Mais bon, en étant très optimiste ça nous fait du 2032 / 2033... ça fait un peu loin pour ma génération.. Le soucis, c'est que ce qu'on appelait autrefois "l'âge mûr" a disparu. Aujourd'hui, aucune transition, on reste "jeune" très longtemps... puis on devient gâteux . Déjà, perso, je ne sais pas trop où j'en suis exactement PS > Pour d'autres j'ai ma petite idée ...