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Affichage du contenu le plus aimé le 25/04/2024 dans toutes les zones

  1. 6 points
    Bonsoir à toutes et tous, Je vous poste quelques plans lunaires pris avec un Doctelescope de 382 mm / focale native de 1722mm /f4.5 La caméra est un e QHY5-III-678MM sous un filtre Astronomik rouge car la turbulence était bien présente ce soir là. j'avais utilisé aussi une barlow APM avec un tirage allongé à 3.13 donnant une focale de 5228 mm. Bon visionnage ...et très bon ciel à vous Bruno
  2. 5 points
    hello, petite éclaircie ce matin, à peine suffisante pour enquiller une vingtaine de SER sur les raies Na et He, positionnées dans le même fen^tre spectrale d'acquisition. Toujours avec triplet 80 f6, ASI178, AZEQ6, ici en bin 2 avec expo 7,3 ms. Traitement INTI 6.0, bien facilité pour la raie He avec l'option "polynôme automatique". Ci-dessous, images Na et He (assez spectaculaire de mon point de vue)
  3. 4 points
    Bonjour! Bon je vais traité les brutes j'attend d'accumuler assez de temps de pose mais je vous fais une petite mise en bouche Bon Un test pour un ami qui a des problème de connection bien sans carte Sim ca marche il faut lui donnée le wifi le temps que le Seestar vois la connection apres ça roule ma poule Donc un peu de psychédélique hi hi hi Il a trouver le soleil a travers les branche ! En faite il fait un balayage on peut faire stop quand ca passe devant Fait au Seestar sans traitement mise au point auto Des que ca passe l'arbre re mp auto Je vais rajouter des poses et traité La c'est toujours traitement Zwo g Bon ca marche bien même sans slim Zwo vs temps de poses plus long c'est pas fait hier traitement en manuel siril en drizzle mix L Lextrem mais faut que je retente Bonne journée et bon ciel
  4. 4 points
  5. 4 points
    Hello, Il fait froid, il neige ou pleut, il vente, alors on fait le ménage dans les SSD, on rafistole des vieux laptops , bref on s'occupe. Avant de le formatter, j'ai retrouvé dans un SSD une série d'images lunaires intitulées lunemosa1, lunemosa2, etc... tiens tiens qu'est ce que ça peut bien être? Ca date du 21 mai 2020, période ou Vénus allait passer en conjonction inférieure et nous montrer son atmosphère complète autour du limbe. Donc je bourrinais bcp avec la 130EDT, et je n'avais pas forcément le temps de tout traiter. C'est donc chose faite pour cette mosaique lunaire, plus aucun souvenir des détails d'acquisition mais le format de l'image m'incite à croire que c'est fait à la basler 1920-155 + powermate x4 derrière l'AP130EDT. Série acquise autour de 21h45. Bien sûr dans le ciel du soir après des journées bien ensoleillées la turbu n'a pas aidé, mais je trouve que c'est une phase magnifique avec bcp de rendus inhabituels. Simon
  6. 3 points
    C'est sûr mais vu que plus on monte en diamètre plus les spec élevées sont difficiles à tenir, on en revient toujours à la même chose, rien de tel qu'un télescope en planétaire. Faire une lunette très performante en 200 mm il n'y a que APQ avec strehl polychromatique à 0,95 entre 360 et 1000 nm. Là les télescopes peuvent aller se coucher. Sauf que pour ce tarif là on doit pouvoir s'offrir un T500 voire T600 monture incluse.
  7. 3 points
    Pas facile de trouver ce cratère dans mes archives. J'en ai au moins deux mais le cratère est quasiment entièrement dans l'ombre ! En voici un, mieux éclairé, d'avril 2023 : Mak 180 avec barlow Jérôme
  8. 2 points
    Bonjour à tous, Un ciel sans nuage ce matin. Après avoir réalisé des images sans barlow des deux principaux groupes, j'ai pu utiliser la barlow 2X. Le calibrage de l'échantillonnage n'est pas certain. Je dois être autour de 0.2" d'arc/pixel. Je peux vous dire que par moment, c'était assez saississant sur l'écran du PC avec un magnifique granulation et de beaux détails dans les pénombres. Je pense avoir saisi au mieux le visuel. Je mettrais le reste des images ultérieurement, Bon ciel, ClaudeS PS: Les informations sont sur le cliché. J'ai retenu 1% des iamges, soit 180 sur 1800 avec AS!3 et Registax 6.
  9. 2 points
    Salut les Astros, Une petite photo de la nébuleuse de la flamme prise il y a une semaine, toujours à Cayenne ( en Guyane ) au seestar avec 15 minutes de poses et le filtre activé. C'est pas le TOP DU TOP, mais j'espère qu'elle vous plaira quand même ... Bien à vous. PS : Comme @BobSaintClar m'avait conseillé, c'est de faire un temps de pose un peu plus long pour avoir de meilleurs détails, donc on va considérer celle-ci comme un premier test, et dès que le ciel nocturne me permettra je referais une session sur cette nébuleuse ( et pleins d'autres aussi ) ...
  10. 2 points
    SLIM toujours en vie !! "...Nous avons réussi à communiquer avec #SLIM le 23/04, confirmant que SLIM a survécu à sa 3ème nuit ! Il s'agit de la surface lunaire prise par la caméra de navigation le 23/04. Parce que cela a été capturé au cours de la première phase de la Lune, la Lune est brillante et les ombres sont courtes..."
  11. 2 points
    https://www.telescopengineering.com/telescope/apo200fl-f-11/
  12. 2 points
    Bonjour , quelques images de notre astre faites ce matin. La turbulence + vent lissent les détails en lumière blanche. Les trous de turbulence sont rares. Une image rescapée en LB : Avec le Quark Day Star en bande étroite Ha , c'est plus facile de sortir quelques choses de montrable:
  13. 2 points
    Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  14. 2 points
    Ca bouge aussi du côté chinois. Aujourd'hui, décollage de la mission habitée Shenzhou -18: La Chine a dévoilé son dernier équipage de trois personnes qui se lancera dans une mission de six mois en orbite terrestre basse. Shenzhou 18 est sur le d'être lancé sur une fusée Longue Marche 2F depuis le port spatial de Jiuquan, dans le nord-ouest de la Chine, jeudi 25 avril, et de se diriger vers la station spatiale chinoise Tiangong. L'équipage de la mission a été dévoilé lors d'une conférence de presse à Jiuquan mercredi 24 avril, également à l'occasion de la Journée nationale de l'espace en Chine, par l'Agence chinoise des missions spatiales habitées (CMSA). Shenzhou 18 sera commandé par Ye Guangfu, 43 ans, qui a fait partie de la mission Shenzhou 13 en 2021-2022. Il est accompagné des pilotes de chasse Li Cong, né en octobre 1989, et Li Guangsu, né en juillet 1987, qui effectueront leurs premiers vols dans l'espace. https://www.space.com/china-reveals-shenzhou-18-astronauts-video https://english.news.cn/20240424/f15be1b0171c496c98d581eb49ebc68c/c.html
  15. 2 points
    Alors en fait, j'avais plutôt proposé de faire un temps de pose BEAUCOUP plus long, genre DEUX FOIS plus long, à minima Passer de 10 à 15 minutes ne va pas bouleverser tes résultats ; passer de 10 à 45 minutes, là oui, tu vas voir la différence ! Pour l'instant, mon temps d'exposition le plus long (au Seestar, hein) est de 1h30. Il y a moyen de faire mieux ! L'ennemi de la pose longue, avec cet instrument, est la rotation de champs. Pour la combattre, deux solutions s'offrent à nous : La première, très simple à mettre en oeuvre, est de bien choisir ses plages horaires, en évitant de viser des cibles qui vont traverser le méridien en cours de pose (c'est le moment où leur rotation relative est maximale). Pour un objet donné, il est très facile de voir quelles plages horaires sont les meilleures, en utilisant un soft comme Stellarium. De toute façon, ne fut-ce que pour avoir un peu de contrôle sur l'orientation dudit objet dans le capteur, il est bon de voir comment il va se comporter durant la pose. La seconde, c'est de passer le Seestar en mode équatorial. Il y a des tutos Youtube qui expliquent comment faire, c'est assez facile et ça permet d'éliminer le problème de la rotation de champs une fois pour toutes. Cependant, c'est une complication qui sied peu à la philosophie de l'engin (si j'avais voulu m'emmerd... avec du suivi équatorial, j'aurais louché sur d'autres astrographes que ma femme ne m'aurait jamais offert, vu leurs prix) et qui ne permet pas - pour l'heure - de viser des astres sous l'équateur céleste. Bref, à l'exception de nébuleuses notoirement brillantes (genre m17, M42, M31, M13 et consorts), il faut poser au moins 1/2heure pour sortir quelque chose de plaisant. La team Seestar doit performer, les gars ! Avec Alain en France, Etienne en Guyane et moi au Japon, dès que ZWO va intégrer l'interférométrie longue base dans son bidule, ça va chier !!
  16. 2 points
    Salut, Par un beau temps ce midi, j'ai pu prendre quelques photos du soleil et de ses "spots" ... Toujours au Seestar, depuis la Guyane. Bien à vous.
  17. 2 points
    Premier soleil Suite à mon post "débutant solaire", j'ai beaucoup lu sur le forum et regardé beaucoup de vidéos sur Youtube (la Chaine Astro a une très belle série de mon point de vue de débutant). J'ai équipé mon setup principal et ma lulu de guidage avec des filtres OD 5.0, j'ai suivi les différents conseils. Pour mes toutes premières images solaires, je suis très contente. Bien sûr, on a pas tous ces détails que l'on a avec des filtrages nanométriques, mais c'est déjà pas mal pour moi. Au final: - ma monture AM5 fonctionne très bien sans auto-guidage pour du lucky imaging - mon setup principal donne de bien meilleures images avec la caméra mono Acquisition: 18 Avril Setup: ZWO AM5, 130PDS (Newton 130/650), ASI 533MM, filtre L2 Astronomik, filtre OD 5.0 Acquisition: Asiair en mode ROI vidéo Post-traitement: Autostakkert (AS3) + Astrosurface + Photoshop Autostakkert: selection des 3% Astrosurface: ondelette de Wiener Photoshop: couleur Lien sur astrobin: https://astrob.in/63kafp/0/ zoom (le zoom sur l'image astrobin rend mieux que ce crop)
  18. 2 points
    Tiens mon ami, ta photo elle est très bien, pour les halos bleus tu peux réduire le chromatisme avec un logiciel comme Lightroom et tu verras que ton image finale est très bien
  19. 2 points
    ooohhh, y en a un qui est taquin quand même
  20. 2 points
    C'est intéressant toutes ses images prises avec des diamètres différents. Cela permet de voir le gain en résolution en passant à un diamètre supérieur. Mais plus le diamètre est grand, plus les contraintes sont importantes et demande donc une plus grande maîtrise !
  21. 2 points
    Pour la première version, j'ai utilisé un peu de BlurX Terminator sur l'image fit brut comme préconisé sous pixinsight, pour cette nouvelle version je n'ai pas utilisé BXT et refait un traitement un utilisant qu'un peu de passe haut, le rendu était beaucoup plus doux et moins piqué. Pour amélioré un peu l'image j'ai superposé les deux versions et j'ai réduit l'opacité à 75% sur la 2e versions pour donner un peu plus de définition mais en évitant l'écueil de la première, le résultat mais plait davantage, à vous de juger.... jérôme
  22. 2 points
    Merci coquinou de Nicolas Il suffit de faire pivoter la photo de quelques degrés dans le sens horaire pour retrouver la configuration du dessin. ... Et la fin des dessins. Et tout d'abord, ce chapelet qui tente de restituer l'instant, ces nuées d'altitude tant filamenteuses que pommelées et les couleurs du couchant à l'horizon. Il est remarquable de constater que l'ombre de l'éclipse a littéralement éteint la couche pommelée. Ce n’est qu'à moitié satisfaisant car je n'ai pas trouvé d'astuce pour rendre sur le dessin l'altitude du phénomène à environ 70° de l'horizon, ce qu'on ne ressent pas à la vue du dessin. Le chapelet est réalisé avec une cadence d'un dessin toutes les vingts minutes, puis à T-1mn où l'on distingue les premiers morcellements de la griffe solaire, les fameux grains de Bailly, puis cette formidable sortie en C3 où, émergeant entre de folles protubérances, deux diamants éclatants, un très grand souvenir. On remarque 2 groupes de tâches solaires mais aussi la rotation du champ tout au long du déroulement du phénomène, visible avec la position de la Lune sur le Soleil, caractéristique de toute visée altaz. Sur un précédent post, je vous avais évoqué cette vision stupéfiante du décollage d'une fusée Falcon 9. La voilà revisitée en mode dessin. La première observation le 2 avril fut à Loreto situé en Basse Californie du Sud sur la mer de Cortes, en périphérie de ville dans une zone pavillonnaire. On s'était installé à 100m de l'habitation un peu à l'écart des violents lampadaires pour observer la comète plein Ouest. Et là un peu plus au Nord, émerge cette lueur improbable, très forte, très marquée, quasi immobile si ce n'est la subtile sensation que ça s'élève quelque peu. Il s'agit du tir de la Flacon 9 depuis la base de Vandenberg à 1300km de nous, expédiant en orbite basse 22 de ces Starlink V2 qui nous désolent tant. La trajectoire est à 53° de l'équateur, au dessus du Pacifique longeant de près la cote Californienne. A cet instant, le premier étage a déjà fait sa besogne et l'on voit le second étage dans ses dernières minutes de fonctionnement. Allant en accélérant franchement par effet de perspective et devenant vraiment énorme, elle passera au plus près de nous à 170km de distance et un chouya moins d'altitude, d'où une visée à un peu moins de 45°. Ce qu'il y a de stupéfiant, c’est la persistance de ce large panache gazeux jusqu'à l'horizon tant qu'il est éclairé par le Soleil, et il se coupe instantanément lorsqu'il entre dans l'ombre de la Terre, laissant visible seulement les flammes orangées s’échappant de la tuyère. Peu de temps après, c’est l'extinction du moteur. Fort impressionnés de ce spectacle - ici une routine hebdomadaire - nous nous promettons de voir un second tir dès que possible. Celui-ci, prévu pour le 6 avril toujours pour des Starlinks, fut reporté le lendemain pour cause météo. Désormais, nous logeons à Mazatlan en plein centre ville. Par conséquent nous sommes à plus de 350km de la trajectoire et plus proche de la fin du lancement. Aussi, nous la verrons surgir bien plus basse sur l'horizon pour une courte durée, le panache s'occultant rapidement à son passage dans la nuit, puis l'extinction du moteur quelques secondes plus tard. Et voilà pour les comptes rendus astronomiques qui, comme on a pu le constater, furent particulièrement hétéroclites, passant d'un sujet à un autre. Varier les sujets, c'est ce que j'aime. Peut-être quelques témoignages de cet incroyable périple viendront par la suite, tant ils étaient riches, étonnants et tout autant variés. Et merci d'avoir tenu jusqu'au bout Tout cela, et tout le reste, est visible sur mon site : http://www.astrosurf.com/magnitude78/serge/index.html
  23. 1 point
    Mais pas son comptable ... Ce que Xavier te propose est ce qu'il y a de mieux. Et il a tout à fait raison de dire que tu vas avoir mal aux cervicales. J'ajoute : 1) Si tu regardes haut (du zénith jusqu'au 1/5 du ciel de chaque côté) 2) Si la hauteur de ton matos est trop basse Mais si tu ne regardes pas au zénith (perso, qu'importe le matos, c'est très rare que je regarde très haut dans le ciel) et si le trépied est haut, tu n'auras pas de problème aux cervicales. Donc mon conseil (qui est très bon mais moins bon que celui de Xavier quoi que bien plus économique) est de t'acheter la Vixen Porta 2 et d'y installer une barre en T. Cette monture supporte beaucoup de poids et elle peut monter en hauteur. Avec la barre en T, t'es encore un peu plus haut. Si tu trouves que tu n'es pas assez haut, tu peux modifier ton trépied. Là c'est sûr et certain que, même si tu es très grand, la monture va être assez haute. La barre en T Mon trépied modifié par moi-même Modifier le trépied de la Vixen Porta 2 est facile à faire. Dépendamment de ta grandeur, il est tout à fait possible que tu n'aies même pas besoin de modifier le trépied. Avec la Vixen Porta 2 et la barre en T, tes jumelles 25X100 sont montées sur une monture et un trépied excellent !!! Mais tu n'auras pas accès au zénith et à ce qui est autour sans trop te pencher la tête vers l'arrière. Tu peux regarder le zénith mais vraiment pas longtemps sans avoir mal au cou. Ma solution est très bonne. Celle de Xavier est meilleure. Le prix n'est pas le même.
  24. 1 point
  25. 1 point
    Merci à tous pour votre passage et commentaire sympa !
  26. 1 point
    salut.... j'espère que t'as un bon kiné ! des jumelles c'est tres bien mais en version non coudée avec ce diametre...aiiie les cervicales! je regarderais plus vers des coudées : https://www.teleskop-express.de/en/binoculars-spotting-scopes-microscopes-range-finders-31/binoculars-for-astronomy-24/ts-optics-30x100-binoculars-45-view-1-25-eyepieces-9688 c'est plus cher mais pas besoin d'avoir la fourche,le machin,le truc en plus. un bon pied photo avec une rotule et c'est parfait ! https://www.teleskop-express.de/en/phototripods-and-binomounts-97/phototripods-with-head-105/ts-optics-fqtl-photo-tripod-with-fluid-tilt-head-up-to-150-cm-height-10-kg-payload-13752 tes cervicales vont t'en remercier
  27. 1 point
    Hello, très belle éclaircie de longue durée ce matin. Des mois que j'en avais pas vu Grosse turbu au début par contre, le résultat est myen en Ha et continuum. Par contre ca s'est calmé en Champ magnétique par la suite, j'ai intégré sur... 40 minutes ce qui donne un super résultat, enfin de mon point de vue (à gauche SDO, à droite Sol'EX)
  28. 1 point
  29. 1 point
    bonjour et merci greg ! faut pas hésiter alors bonne journée ! paul
  30. 1 point
    On en sait plus sur : https://smarteyepiece.com/pages/smarteye-frequently-asked-questions Prix annoncé autour de 1500 USD, monture motorisée indispensable sauf sur la lune, oculaire 2'' et meilleur résultat sur F7, équivalent 20mm 90° avec 12 mm de relief d’œil (merci pour les porteurs de lunettes :-(, l'écran est de technologie OLED silicone, 2560 x 2560 résolution 3500 ppi, mémoire interne 16 GB, caméra à refroidissement passif IMX533, Pegasus étudie un refroidissement pour plus tard, possibilité de s'en servir comme d'une caméra traditionnelle, possibilité de mettre des filtres OIII, UHC etc possibilité de zoomer sur les objets Pégasus étudie la possibilité de guider la monture à partir du smart eye Images visibles sur tablette, smartphone Aligne et rotate l'image automatiquement avant l'empilage d'images possibilité d'alimenter le smart eye sur un powertank par USB-C bientôt disponible sur terre mais on sait pas quand... Sur le papier ça apparait comme un super produit et même s'il n'est pas complètement aboutit c'est bien pensé. Étonnant qu'il ait fallu attendre 2024 pour voir sortir un tel accessoire ! ça roupille ferme dans le petit monde de l'astronomie commerciale...
  31. 1 point
    Bonjour à toutes et tous Tres heureux de rejoindre la grande famille d' astrosurf ,je suis un fidele lecteur et surtout un fervent admirateur de vos superbes photos planetaires et du CP . Je voulais juste partager avec vous le 10 eme anniversaire c 'etait le 1 er avril 2014 ça ne s'invente pas de la decouverte d' une minuscule nouvelle NP Ra 5 Celle-ci a ete confirmee par la tres geniale equipe des spectros un grand merci à eux Pascal Thierry Olivier Lionel et les autres ! Quand je parle de poisson je n' y croyais pas moi meme j' ai mis quelques heures avant d' envoyer les images à Pascal et Mme Agnes Acker . Je vous communique ses coordonnees 21H 02' 38",00 + 44° 46' 42",00 vous aurez compris qu' elle se situe "sur" un des objets les plus photographies au monde NGC 7000 . Elle fut pour ma part une de mes premieres cibles il y a 50 ans avec un OM1 et du TRI X celà ne nous rajeunit pas ! Je ne pensais pas que 40 ans plus tard il y aurait encore des objets à decouvrir dans ce magnifique coin du ciel Je laisse les futurs astrophotographes lui tirer le portrait quand elle reviendra . Je vous laisse quelques images (j' espere que ça va marcher ) du DSS 2 SDSS9 et de PanSTARRS Bon ciel à vous tous Thierry
  32. 1 point
    Une lunette de moins de 200 mm, ce n'est pas pour le planétaire
  33. 1 point
    Bonjour, sérieusement? Ce genre de remarque n'apporte que des mal-entendus. Bien que le nom "Dragonfly" n'est pas très beau comparé au nom Français: "libellule" impossible pour un Anglophone de prononcer. Le nom libellule me parait très pétique comme d'ailleurs la langue Française!
  34. 1 point
  35. 1 point
    salut Claude très belle images jean marc
  36. 1 point
    Simon Très Belle série d'images de la Lune, tu as bien fait d'y regarder Bon Ciel marc
  37. 1 point
    le oiii ily a pas photo Paul je préfère jean-marc
  38. 1 point
  39. 1 point
    j'en ai pas a mettre sur le banc mais si un proprio ou un magasin veut couper court a des pages de discussions sans fondement réel ca serait top !
  40. 1 point
    C'était le 10.04.2024 vers 21h15 locale, alors qu'il faisait encore trop jour pour poser suffisamment et juste avant que la discrète comète 12P/Pons-Brooks ne parte derrière un arbre du verger ... Canon 600d à 1600iso, vieux téléobjectif argentique Tokina fermé à 5.6, pose unique de 2 secondes avec soustraction d'un dark ...
  41. 1 point
    Le remède c'est de faire la calibration de la boussole avant , et alors il trouve le Soleil à coup sûr. Il faut quand même remarquer que cette petite lunette de 50mm de diamètre (41mm avec le filtre solaire livré) donne une qualité d'image remarquable. Certains doutaient de la qualité du filtre solaire livré, alors j'ai réalisé un nouveau filtre avec de l'Astrosolar Baader (grade 5)... pas de différence en piqué d'image ! Voici un crop agrandi 2x de l'image prise hier avec le filtre orange: Nota: ce n'est pas la granulation qu'on voit sur les images du Seestar, l'objectif n'ayant pas assez de diamètre pour la résoudre. Luc
  42. 1 point
    Dans la région dont je parlais, on peu actuellement encore voyager, si on ne craint pas d'être pris en otage ou de simplement être occis. A l'époque de mes tribulations africaines (1985 -1986), le pays était assez paisible, avec pour seul gros inconvénient les barrages de "police", toutes les cinquante bornes, qui rackettaient les voyageurs en taxi-brousse. Mais mon passeport et ma couleur de peau me préservaient en général de ces taxes exaspérantes. Pardon pour cette digression, mais quand on parle voyage je deviens trop bavard. PS : J' m'en va dans Bric à brac pour ouvrir une causerie " Voyages voyage "
  43. 1 point
    Tout l'enjeu est là... Je suis aussi en ville, mais pas dans une immense ville... par contre pour moi avec le C8 ou même le C11 si je ne pose pas assez, le signal n'est plus présent il est dans le bruit et rien ne sort alors maintenant je pose 1800s dès que la cible est au dessus de m=15 sinon je n'ai presque rien d'exploitable le signal et le bruit sont presque au même seuil. J'en ai parlé avec @esoub83 qui maintenant pose longtemps aussi avec le succés au bout pour son Alpy600 et Alpy200. Ca serait vraiment intéressant que tu le refasses avec des poses de 1500s comme ça on pourrait voir la différence factuelle entre tes deux spectres : 8x900 et 5x1500s J'ai saturé les raies de la pollution lumineuse seulement en faisant du binning 2x2 avec la 414EX avec un lampadaires à même pas 10 mètres lorsque j'ai fait les galaxies du quintet de Stefan et encore c'est embêtant quand tu as une galaxie avec des raies d'absorption car ça en fait une de plus à 5893A si c'est du NaI ,mais si la cible a des raies d'émission en fait tu ne le voit même pas. Tout dépend de ton lieux mais 900s c'est pas beaucoup, même pour les comètes quand je peux autoguider dessus je fais minimum 1200s pour avoir assez de signal dans le bleu. Il faut voir aussi si ton autoguidage est parfait, sans doute Christian autoguide parfaitement et peut faire des poses assez courtes car il maitrise tout à la perfection, pour ma part avec un EQ6 Pro qui marche très bien selon le seeing la cible peut sortir de la fente et en fait tes 900s sont en fait des 500s ou 600s ça peut vite perdre au final.. voilà mon ami
  44. 1 point
    Merci pour le MP : Donc pour nos amis lecteur : newton 200/1000 sur NEQ5 avec barlow x2, zwo asi 224mc.
  45. 1 point
    Curiosity continue de progresser vers le Sud en longeant le canal de sable et la crête "Gediz Vallis" qui le surplombe. Il examine et analyse le substrat rocheux brisé dans son espace de travail et continue d’acquérir des images du dépôt de débris rocheux au sommet de la crête. Deux nouvelles étapes : environ 14 mètres le 18 avril (sol 4159) et 12 mètres le 21 avril (sol 4162) Avec un plan d’activités de trois sols comportant des observations prévues pour étudier de multiples cibles rocheuses avec des textures ondulées intéressantes qui "parlent", des roches flottantes aux tons sombres, et la crête. Avec deux cibles scientifiques de contact, de nombreuses observations à distance ciblées et non ciblées, et un trajet prévu, Curiosity a un plan d’activités bien rempli. POSITION AU 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : POSITION RELATIVE AU TRAJET PRÉVISIONNEL : HAZCAM AVANT – 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Devant le rover un gros bloc avec des ondulations en surface NAVCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Noter l'omniprésence des roches à textures ondulées MASTCAM - 18 AVRIL 2024 (SOL 4159) : Ondulations en surface du gros bloc face au rover - avec présence d'une roche flottante sombre Roches flottantes sombres isolées (au milieu des roches natives issues de la roche mère locale) En décembre 2022 Curiosity avait repéré des rides de courant d'eau sur les contreforts du mont Sharp dans la "Marker Band Valley", là où on ne les attendait pas vraiment… Voir image ci-dessous : L'équipe de Curiosity avait donc été surprise de découvrir la preuve la plus claire de la formation d'anciennes ondulations d'eau dans les lacs. Il y a des milliards d'années, les vagues à la surface d'un lac peu profond remuaient les sédiments au fond du lac, créant au fil du temps des textures ondulées laissées dans la roche. "C'est la meilleure preuve d'eau et de vagues que nous ayons vue au cours de toute la mission", avait déclaré Ashwin Vasavada chef de projet, scientifique de la mission. "Nous avons parcouru plus bas de multiples dépôts lacustres et n'avons jamais vu de telles preuves – et maintenant nous les avons trouvées dans un endroit que nous pensions être sec." HAZCAM AVANT – 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : NAVCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : PANO NAVCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) – Jan van Driel : MASTCAM - 21 AVRIL 2024 (SOL 4162) : PANO MASTCAM – 20 AVRIL 2024 (SOL 4161) – Neville Thompson : La crête supérieure "Gediz Vallis" semble constituée de débris issus de couches supérieure du mont Sharp. Il est probable qu’ils aient été emportés lors d’un glissement de terrain. Selon Ashwin Vasavada - je le cite “Parce que le tas de débris qui en résulte se trouve au-dessus de toutes les autres couches de la vallée, c’est clairement l’un des éléments les plus récents du mont Sharp”. Ci-dessous image de l'extrémité Sud de la crête dont le sommet est constellé de roches flottantes sombres (que l'on retrouve plus clairsemées mais bien présentes dans l'ensemble de la vallée - voir images MasCam ci-dessus) : https://www.gigapan.com/gigapans/234637
  46. 1 point
    Les écrits d'A.B. sont très souvent agaçants, exaspérants même parfois car empreints de formules empesées, d'expressions tarabiscotés, voire carrément absconses, tout ceci rendant sa prose extrêmement peu accessible voire surtout.. incompréhensible. Ce qui est forcément rédhibitoire.. J'ai longtemps fait abstraction de la forme car ce monsieur peut être passionnant à lire ou écouter sur le fond, mais voilà, aujourd'hui j'arrive plus à "digérer", c'est difficile à expliquer. Concernant le critère poppérien, un tabou qu'il s'amuse à remettre en question, j'imagine qu'il y a une bonne part de posture là dedans (genre "retenez moi ou je fais un malheur"), car en fait il faut surtout noter qu'il se garde bien de transgresser, au contraire.. Mais c'est sans doute un faux problème, car comme le souligne @George Black, force est de constater que la science, pour avancer, prend souvent quelques distances avec ce critère. Perso j'apprécie davantage A.B. dans ses conférences, même s’il y est parfois volontiers théâtral, surtout lorsque qu’il y instille des intermèdes poétiques… un peu "lourdingues" (en tout cas à mon goût, et j'adore la poésie). Dans ses écrits on retrouve cette théâtralisation.. en exacerbée, mais il lui arrive aussi de savoir mettre en perspective. Oui, il y a du bon et du "moins bon" en chacun d'entre nous ..Par exemple quand on parle du "Système solaire" on traduit généralement ces termes en pensant d'abord à la gravitation qui organise le bal des planètes autour du soleil. Or voici ce qu'en dit A.B. : "Bergson voyait notre corps se prolonger jusqu’aux étoiles ; l’astrophysique étend le Soleil jusqu’à la Terre. Son bord est arbitraire, rien n’impose de le limiter au mince disque lumineux perçu aux longueurs d’ondes visibles. Du point de vue du bain de particules énergétiques qu’il émet ou des lignes de champ magnétiques qui se déploient depuis ses pôles, notre planète est, strictement parlant, à l’intérieur de son étoile." En effet, en toute rigueur, nous sommes à bien "à l’intérieur de notre étoile". C'est sans doute que je suis complètement con (ou à moitié intelligent, c'est pareil), mais pour moi cette approche est bien plus parlante, plus évocatrice, plus puissante pour décrire le "réel".. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi ainsi auparavant. Dans l'absolu l'esprit scientifique nous apprend à nous défaire de la représentation subjective au sens le plus ordinaire : celle des partis pris, des prises de position idéologiques, des vues partiales, fantaisistes, des spéculations, des préjugés divers et variés. Il obéit à des méthodes d’élaboration, des procédures de vérification, des tests de falsifications. Avec un langage le plus souvent mathématique, l'expérimentation et l'observation ont été érigées en ligne de démarcation entre le juste et le faux. Ainsi "un mode du réel" s’impose effectivement et avec efficacité. Mais malheureusement la nature n'offre pas vraiment à l'observateur des faits bien propres, rangés, étiquetés, absolus. Dans ce cadre, bien des théories scientifiques sont des "constructions" provisoires, classées en termes de probabilités plus ou moins hautes. Et l'histoire des sciences révèle aussi une nécropole d'idées défuntes. Néanmoins les théories dominantes installent un paradigme, c'est à dire un modèle explicatif qui s’installe dans la conscience collective des scientifiques d’une époque et devient une référence commune, à consolider si possible ou à remettre en question partiellement ou totalement (mais avec des "billes", comme on dit communément). Sachant que plus on avance dans le domaine et plus il semble que la physique "mécaniste" et la représentation "atomiste" laissent place au "murmure quantique" et aux fluctuations du vide comme probable fondement de notre Univers matériel.. et donc de NOUS même.. L'image que nous pouvons avoir de "l'essence" de la matière en est radicalement changée, et même si elle est particulièrement complexe à appréhender, c'est un nouveau paradigme.. Capra écrit : "La théorie quantique nous oblige à considérer l'Univers, non comme une collection d'objets physiques, mais comme un réseau complexe de relations entre les diverses parties d'un tout. Le monde dit "matériel" n'est rien d'autre en définitive qu'un tissu complexe d'évènements dans lesquels les relations se forment, se combinent, se superposent, déterminant par là la trame de l'ensemble". Dans "La connaissance objective" Popper écrit : "Ce que nous sommes capables de déterminer, c’est, au mieux, la fausseté de nos théories". Il qualifie sa méthode de "méthode critique" car il s’agit d’une "méthode d’essai et d’élimination des erreurs qui consiste à proposer des théories et à les soumettre aux tests les plus rigoureux que nous puissions concevoir". Tout peut trouver un sens et une place chez Popper car une assertion qui ne peut être soumise à des tests en raison de sa forme logique peut, dans les meilleurs cas "jouer dans la science le rôle d’un stimulus : elle peut suggérer un problème". Ainsi, pour Popper, n’y a-t-il rien d’absolu dans la base empirique de la science objective. "Toutes nos théories restent des suppositions, des conjectures, des hypothèses". Ce qui est au centre, pour Popper, c’est le progrès de la science et non son fondement, il écrit d’ailleurs dans "La logique de la découverte scientifique" : "Ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. La vérité joue le rôle d’une idée régulatrice . Nous testons pour la vérité, en éliminant la fausseté". Il écrit plus loin : "L’idée de vérité est donc absolutiste mais il est impossible de prétendre à une certitude absolue : nous sommes des chercheurs de vérité mais nous n’en sommes pas les détenteurs". Le fait que la science soit un édifice inachevé et inachevable rend l’être humain plus humble et donc plus lucide quant à ses théories. Ce qu’il y a de rationnel dans la connaissance réside uniquement dans son caractère dynamique, c’est-à-dire dans sa possibilité de croître. La science ne conduit pas à la Vérité absolue, mais elle a le grand mérite de permettre de lever le voile sur des parts de réel. Car la science, contrairement à la pensée mythique, est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. Dans tous les cas, Popper a apporté à la philosophie des sciences une originalité dans laquelle l’erreur a sa légitimité et son rôle à jouer. Le scientifique a le droit de se tromper car en se trompant, il s’intègre encore dans le processus de la découverte scientifique. Il y a toujours une perfectibilité possible de nos théories, il y a donc toujours une perfectibilité possible de l’être humain. Plus l’humanité avance dans les siècles et plus nos connaissances se perfectionnent et se rapprochent de la vérité. Et l’épistémologie poppérienne dépasse la science proprement dite puisqu’elle nous invite à une réflexion sur l’être humain.
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    Merci à tous ! Ha que oui qu’elle était belle celle-là. Outre une chromosphère très active dont il était assez aisé de placer chaque protubérance, il était plus délicat de dessiner les panaches de la couronne. Tout d’abord la principale à 10h, formée de deux plumets superposés chacun avec une forme particulière, puis celle presqu’en vis-à-vis dont le bord vers 6h est particulièrement marqué, formant comme une échancrure, une démarcation sombre avec les panaches en partie basse. De ces panaches se détache un jet particulièrement puissant, visible à l’œil nu et s’étendant au loin. Les panaches de la partie haute se montrent assez filandreux et je note vers 2h le départ d’un discret plumet. Pour te répondre mon cher Simon, le disque solaire occulté – qui est la face non éclairée de la Lune - n’est jamais plus noir que le noir du fond de ciel !!!! C‘est une erreur que je faisais jadis, corrigée depuis. Me reste à finaliser un chapelet qui me donne bien des difficultés. Ca va venir… Alors pour la suite, ce sera un plat de comète Pons-Brooks, astre brillant particulièrement bien visible dès le début du crépuscule et une vision allant en s’améliorant au fil de l’avancée de la nuit, jusqu’à un optimum à l’approche de l’horizon. C’est qu’ici, on a le ravissement d’un écliptique quasi vertical et quand le ciel est bon, c'est-à-dire les rares fois où l’on a eu le courage de quitter nos hébergements urbains pour aller dans la nature préservée. On observe alors avec ravissement une large lumière zodiacale qui monte sur Jupiter, passe le Taureau et se perd dans les Génaux quelque par vers le zénith. Nous sommes en début de séjour et, après une expédition plongée extraordinaire dans l’archipel de Revillagigedo, je retrouve Elyane et les copains, Pierre, jean-Françoué, Jean-Paul et Nicolas. Installés dans la baie de Magdalena, endroit paumé à l’écart d’un village de pécheurs, nous irons à la rencontre étonnante de la baleine grise, d’une colonie d’otarie et d’une multitude d’oiseaux. Il me faudra 3 nuits d’observation avant d’entreprendre un premier dessin, peut-être une flemme bien affirmée, attisée par la quiétude des lieux. Comme à l’accoutumé, c’est Nicolas –ce coquinou – qui lance les hostilités, ne perdant pas une seconde d’observation avec son T200 alors que seul Jupiter est visible dans le couchant. On repère vite cet astre cotonneux et au fil du temps, on note un noyau marqué évoquant une pette planète floue dans une petite bulle, ou plutôt une méduse, un parapluie, avec un bord avant marqué et un arrière évanescent, le tout baigné dans une large coma verdâtre. Expert en la matière, Nicolas nous explique que cette couleur est due au gaz éjectés et la présence de méthane d’acétylène (correctif du Nicolas, ce coquinou) qui rapidement va être dissocié par les UV du Soleil ; la recombinaison des atomes de carbone en C2 produit une raie d’émission principale verte, et deux autres dans le bleu puis le jaune. De ce noyau part une longue queue sur plus d’un degré. Elle forme un angle fermé présente des irrégularités. Elle est accompagnée de jets plus ou moins marqués. Au fil des jours au second dessin, un sursaut d’activité est noté, la partie centrale grossissant et évoquant une petite nébuleuse planétaire avec son étoile centrale. Le troisième dessin souffre d’un environnement urbain bien lumineux au pied de notre hébergement à a Paz. Sur le dernier dessin, on note le résultat de cette activité par une queue plus complexe. la suite à venir....
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    Salut! Une capture du mois d'avril. La galaxie du Hamburger, ou ngc 3628, est une galaxie assez brillante pour pouvoir profiter des avantages des courtes poses. qui sont nombreux... Les conditions n'étaient pas optimales pour aller plus loin dans la résolution de cet objet , je suis resté avec un échantillonnage relativement large (0.6''/ photosites). D'habitude j'utilise une barlow pour détailler un peu le cœur de certains objets , une autre fois peut etre! Mes captures sont réalisées avec un télescope newton 300mm F4 , avec un correcteur de coma , le TSKomaKorr, il est vraiment excellent pour le F4 le tout positionné sur une EQ6. Elle va tres bien! du moment qu'elle n'est pas l'esclave d'un autoguidage pour subir ces ordres (va à l'Est-non à l'Oeust-non à l'Est-nonnnn au nord...etc...)😁 J'ai profité de mes cameras Playerone pour l'acquisition. C'est des modèles non refroidie, pour les courtes poses, c'est moins impactant mais il faut suivre la température du capteur (FC la donne) pour faire correspondre les Darks. La Saturn (imx533 NB) pour les couches de luminance et d'IR685 (pour gratter un peu d'info dans le coeur et de moins subir la turbulence de ces nuits troublées): 8hx2s en IR685 4hx1s en L with Saturn P1 et la Uranus (imx585 color) pour la couche couleur: 6hx4s en Color . Le traitement est fait avec Siril, j'ai utilisé le mode starless pour une meilleure intégration des calques, et utilisé une déconvolution différente sur la cible principale et les étoiles. le traitement un peu plus détaillé: -La capture se fait en mode SER 16b (16b si le gain est inférieur à 50% ou temps de pose relativement long) -Je crée un SER maitre avec les SER de même température (à ce moment là j'incorpore les Darks correspondant), j'utilise Pipp mais Siril le fait aussi. -je crée un SER global avec les SER obtenu par Pipp ou Siril. (attention on active pas la couleur à ce moment là si on a une camera couleur) ---------traitement avec Siril--------- -j'aligne en mode global si je suis en mode plan large, sinon 2-3 étoiles (ctrl F6 pour changer les paramètres de détection des étoiles) -Dans l'onglet graphique je selectionne en mode nuage rondeur et fwhm la partie la moins touchée par les flous (vent,turbu) -Dans l'onglet empilement ,j'active le mode Somme (plus vite pour un résultat équivalent que les autres modes) ou le mode avec rejet si les Darks ou passage d'avion ou décalage de champ trop important entre la 1er et la dernière image. Et oui , j'utilise pas d'autoguidage (mon monture me remercie!) -Chaque nuit est traitée de maniere différente (les conditions sont différentes selon les nuits) . -Dans le 1er onglet, le mode conversion, je lie tous les résultats de mes nuits pour créer un "super" Fit pour améliorer le rapport signal sur bruit. -Traitement habituel mais avec du starless pour cette photo , l'impact sur les étoiles du traitement est plus facile et plus rapide qu'en mode monocouche. Siril est vraiment l'outil à utiliser et a fouiller pour sortir un maximun d'info sur une image prise en poses courtes, il gere parfaitement le SER . Je le dis souvent... merci aux concepteurs de Siril ! La finale: une brute de L en 1s: la L et IR: et la couche couleur avec l'imx 585: Stephane
  50. 1 point
    Titan bien sûr, on est bien d'accord.. Mais bon, en étant très optimiste ça nous fait du 2032 / 2033... ça fait un peu loin pour ma génération.. Le soucis, c'est que ce qu'on appelait autrefois "l'âge mûr" a disparu. Aujourd'hui, aucune transition, on reste "jeune" très longtemps... puis on devient gâteux . Déjà, perso, je ne sais pas trop où j'en suis exactement PS > Pour d'autres j'ai ma petite idée ...