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Affichage du contenu le plus aimé le 15/09/2017 dans toutes les zones

  1. 4 points
    Bonjour, j'ai le plaisir de vous présenter ce qui sera ma dernière image de Saturne pour cette opposition 2017 car cela devient vraiment sport pour imager la belle aux anneaux . C'est loin d'être ma meilleure image (même pour cette opposition) mais c'est plus pour le plaisir du partage et de conserver un petit souvenir en attendant des jours meilleurs... même si la prochaine opposition sera encore plus compliquée sous nos latitudes !!! Voilà, à vous de jouer Gérard
  2. 4 points
    ...dans ce monde de brutes... Photo-montage Erik Johansson.
  3. 3 points
    20 heures de poses HO en mosaïque de 6 tuiles. 85 Méga pixels pour la full... plus de 100 heures de casse-tête pour le traitement. La full est ici http://www.astrobin.com/full/312338/0/ Un crop et une version réduite au 1/6°
  4. 3 points
    Avouez : Vous ne saviez pas quoi m'offrir pour la Noël... Avez-vous pensé aux dernières jumelles proposées par Nikon, les WX 7x50 et 10x50 ? J'ai eu l'opportunité de les observer, manipuler et même essayer avant-hier. Autant faire profiter la collectivité de l'étrange expérience, je ne passe plus souvent, avant que ma mémoire n'engage son usuel travail de fossoyeur ! Pour rappel, ces jumelles officiellement dédiées par la marque à un usage astronomique sont assez extrêmes, de par leurs caractéristiques techniques et de par leur prix : elles proposent, dixit Nikon, une image quasi parfaite pour des champs de vision exceptionnellement larges (FOV 66,6° pour les 7x et 76,4° pour les 10x. Mais y'a une couille dans le potage, on va en reparler). Tout ça pour le prix dérisoire de 6000 à 8000 euros l'unité, selon que vous vous fournissez aux Puces ou au Printemps. Premier contact : dans la showroom Nikon, elles en jettent, posées sur leurs trépieds ! On remarque de suite leur poignée de transport intégrée (mais démontable) et leur taille, plutôt imposante pour des 50mm. On note également que les oculaires sont proportionnellement énormes. Les deux jumelles se ressemblent au point de se confondre, si l'on ne prend la peine d'approcher jusqu'à lire ce qu'elles promettent. Elles pèsent 2,5 kilos (données constructeur) : difficilement conciliable avec une utilisation soutenue à mains levées. C'est dommage, pour des instruments de ce diamètre. Quand on manipule les bêtes, elles respirent la solidité. C'est beau, tout en métal et matériaux de qualité (même si "mon" exemplaire des 7x50 est balafré : quelqu'un a déjà réussi à les f... par terre). Les oculaires se règlent indépendamment, comme sur mes Fuji ; les œilletons sont réglables sur deux bon centimètres, à vue de nez (rires). Si l'on promène son regard tout autour de la pupille de sortie, en gardant ses distances, on remarque le passage de lumières parasites : deux écailles lumineuses traînent assez loin de l'axe optique sur les 10x, une plus petite est visible sur la 7x. Ces lumières parasites sont suffisamment excentrées pour ne pas gêner l'observation (de jour, à fortiori de nuit) ; m'enfin, sur des engins de ce prix, on est en droit d'attendre l'excellence, sinon la perfection... Bon, il est temps de regarder dedans ! Je commence par les 10x50, celles qui m'auraient intéressé en premier lieu, si j'avais six fois le smic à blanchir : Ah la vache, ouais, y'a « apparemment » du champs ! 76,4° qu'ils disent ? C'est n'importe quoi, ils faut qu'ils revoient leurs calculs ! On est quelque part entre le Nagler et l'Ethos, peut-être aux alentours de 85° (j'ai possédé, au siècle dernier, un oculaire présentant exactement cette valeur). J'ignore si la vision binoculaire flatte l'image au point de gravement duper le cerveau, mais tout de même : le champs apparent est forcément supérieur à 80°, ou mon vrai nom n'est pas BobSaintClair ! Monsieur Nikon, refaites vos mesures, mais à jeun ! L'image est belle, ciselée, contrastée, sans défauts immédiatement visibles. Ca pique ! Ca pique, mais ce n'est pas parfait : Déjà, pour se positionner correctement, mieux vaut être un homard ou un requin-marteau. Sinon, il faut rentrer les œilletons au taquet : sauf à vous rectifier la gueule au rabot, votre tarin ne passera jamais entre les deux oculaires XXL. Du coup, tout le dégagement (conséquent, heureusement) est bouffé par l'arête du nez. Personnellement ça va, mais de justesse : si j'avais des lunettes, ça coincerait. Ensuite, il y a des ombres volantes. Si vos deux prunelles ne sont pas précisément dans l'axe optique des oculaires, de grosses taches noires dansent la gigue aux alentours ! Laisser baguenauder son regard dans l'immense aire de jeu qui s'offre à lui s'avère frustrant, d'autant plus que l'image est très propre, jusqu'aux bords... Alors certes, on place toujours ce qu'on observe au plus près du centre, mais quel dommage ! J'imagine que l'on est plus ou moins sensible à ce phénomène ? Peut-être change-t-il en fonction du diamètre de la pupille (auquel cas, il faudra retenter de nuit, ça tombe bien, c'est le but) ? Personnellement, il m'a gâché le plaisir. Enfin, histoire de pinailler (à ce prix, c'est permis) : il y a du chromatisme. Eh, revenez !! Il est léger, juste un fin liseré vert/pourpre, un mince trait coloré qui souligne les transitions claires et nettes sur le dernier tiers du champs ! Il ne gêne en rien, on ne le voit qu'en le cherchant, mais... voilà. Il est bien là. Sur les 65° de mes Canon 10x42 stabilisées (moins ambitieuses, soit), je n'en avais pas. Et puisque je suis d'humeur chafouine, je m'autorise un dernier taquet. En face de la baie vitrée, j'avise et vise un mur de (fausses) briques : houlà ! Numérobis a encore frappé ? L'image souffre d'une déformation marquée, en barillet. Bon, quand on observe une tache floue dans une salade de points, on s'en bat les breloques. Mais à ce prix (c'est mon leitmotiv), ça chatouille. Non ? Bon, résumons : si on ne mes offre, ces 10x50 WX, je les prends ! Je les prends, mais pour les revendre : tous les défauts susnommés sont légers, acceptables, je peux m'en accommoder (humour). Tous, sauf celui des ombres flottantes. Encore une fois, si ces dernières persistent quelles que soient les conditions d'observation (j'entends, de jour comme de nuit), l'affaire est pliée. A l'usage, c'est trop chiant ! Passons aux 7x50, histoire de voir. A priori, elles nous intéressent moins : 7x, en usage astro, c'est pour faire du repérage, pas de l'observation... sauf à faire une fixette sur les comètes géantes qui, comme chacun sait, ne se bousculent pas au portillon. Allons-y : D'entrée, comme pour les 10x, je note que les 66,6° de champs apparent annoncés sont, euh... méchamment sous-estimés : j'ai l'impression d'en avoir plus que dans un Delos ! Cette valeur affichée, c'est encore un coup du Stagiaire de Troisième ? A la limite, si Nikon nous donne des mesures correctes (ou si sa méthode de calcul est spéciale), pourquoi ne communique-t-il pas là-dessus ? Parce qu'à mon humble avis, il se tire une balle dans le pied : quel constructeur automobile dévaluerait sciemment les performances de son dernier bolide ? Bref : si vous et moi partageons à peu près la même expérience en matière d'observations astronomiques, vous « mesurerez » un champs apparent plus proche des 75° que d'un très ordinaire 66°. Croyez-moi, il y a BEAUCOUP PLUS de degrés qu'annoncé, c'est à n'y rien comprendre ! Poursuivons : concernant le dégagement oculaire, ce modèle 7x50 me surprend agréablement. Sans que je puisse vraiment l'expliquer, les mêmes causes (encombrement des oculaires, taille de mon nez, écart interpupillaire, etc.) ne produisent pas exactement les mêmes effets : je positionne mon regard plus facilement que sur les 10x, avec une petite marge de réglage préservée pour les œilletons. Surtout, et le constat est sans appel : il n'y a pas d'ombres flottantes, ou si peu ! Bien sûr, il faut bouger la tête si vous voulez regarder en bord de champs, mais ça marche, quand c'est mission quasi impossible sur les 10x. Aaahhhhh, enfin, on peut se rincer l’œil ! Chacun verra midi à sa porte mais pour moi, ça change complètement le confort d'observation. Pour le reste, on retrouve la plupart des points forts et les points faibles du modèle 10x, à savoir : une belle image, ciselée, contrastée, affectée d'un très léger chromatisme sur le dernier tiers du champs. Bonne surprise, la déformation en barillet des 10x est ici quasi absente : cette fois, c'est vraiment parce que je dispose d'un quadrillage parfait qu'il se laisse - à peine - deviner. Ok les gars, les 7x50, vous pouvez me les offrir : je les garderai !
  5. 2 points
    Bonjour Désolé de vous avoir délaissé un peu ces derniers temps mais entre les vacances, la météo, la fête du quartier à gérer j'étais très pris. Donc me revoilou. Je vais voir un peu ce que vous avez fait pendant que j'étais occupé ailleurs. J'ai enfin pu faire quelques images disons que c'est une remise en train malgré la turbulence habituelle heureusement la Lune était bien haute. J'étais bien optimiste en démarrant en IR610 seul le 742 a sauvé la session. Les prises en barlow 3 n'ont rien donnée seules celles avec la barlow 4 ont donné des images regardables. Version à 80% la 100% en lien car ça fait grand. Imaginez ce que ça pourrait donner avec de bonnes conditions. Donc 625 mm+barlow 4+IR742+QHY5-III 178MM. On commence avec Pythagore : Version 100% : http://www.webastro.net/upload/images/2382-1505483721.jpg Aristarque, Hérodote, et Vallée Schröter. C'est la première fois que j'ai des détails de la faille dans la vallée. Version 100% : http://www.webastro.net/upload/images/2382-1505483524.jpg Le cratère Copernic. version à 100% : http://www.webastro.net/upload/images/2382-1505483055.jpg Peut être encore une ou deux à venir on verra ce que je peux en tirer. Bonne soirée. Luc CATHALA
  6. 2 points
    Bonsoir à tous, Je les avais conservées celles-ci, lors de l'acquisition, je me doutais un peu des résultats, mais j'avais envie de piquer un peu Vénus avec le C14, bon ben y'a pas grand chose à voir, évidemment le gros tube préfère l'IR 685 ! Captures du 14/08/2017 à 04H5055.099 TU (mid) 308 sec pour l'IR 685 ET 321 sec pour l'Uvénus. Visuellement l'aspect UV était bien secoué et il y avait une belle auréole autour de la planète, j'ai du jouer de l'Iris pour arranger cela, sinon ça n'aurait pas été présentable et la "magnifique UV" Bon ciel à tous et bonne nuit ! Will uvénus.bmp
  7. 2 points
    Très belle image!!! Une jolie technique que se soit pour la préparation, la réalisation comme le traitement et l'assemblage final!! C'est très artistique et poétique! Belle imagination pour en avoir l'idée! Pa contre sur l'APOD, je ne pense pas qu'il faut placer ca sur un pied d'éstale... il y a le meilleur comme le pire sur leur page web. Le meilleur site, c'est Astrosurf:-)!! Amitiés, Laurent Bernasconi
  8. 2 points
    Stéphane, je ne comprends pas ta dernière phrase qui sous entend qu'on ne peut pas critiquer certaines images de l'APOD sous prétexte qu'elles font l'APOD...désolé mais pour moi l'APOD n'est pas le graal absolu et franchement ils passent des images qui peuvent vraiment être quelconques voire quelquefois très moches et mal traitées quand elles ne sont pas bidonnées ...nous on ne les envoie plus comme ça on n'a pas de problème d'ego @+, Thierry
  9. 2 points
    Une dernière pour aujourd'hui en poses rapides. Je rapatrie au fur et à mesure. Bon ciel, JF
  10. 2 points
  11. 2 points
    Une petite galaxie en poses hybrides au T 350. Bon ciel, JF
  12. 2 points
    https://saturn.jpl.nasa.gov/resources/7792/?category=images La version couleur de la toute dernière photo transmise par Cassini et la zone de l’impact (ellipse blanche sur Saturne en infrarouge)
  13. 2 points
    Vaste débat ! Il me semble impossible de répondre à cette question sans préciser son contexte : Puisque dans cette catégorie d'instruments, associant une qualité d'image au top à un champs de vision maximal, il n'existe pas mieux, on peut comprendre - à défaut d'apprécier - le prix demandé : à performances d'exception, prix d'exception, si vous me passez l'adage. A chacun de bien définir ce qu'il qualifie d'exception, en l'occurrence. Si personnellement, le prix me choque, l'idée qui le sous-tend - l'adage sus-cité - ne me choque pas. Maintenant, nous sommes entre astrams... et de "notre" point de vue, le prix m'apparaît excessif : trop lourdes pour un usage principal à mains levées, les WX nécessitent un support qui les mettent immédiatement en concurrence avec des instruments plus gros. Leur visée droite sera source d'inconfort, puisqu'il s'agit de cibler le ciel ! S'il faut s'équiper d'un gros trépied, d'une chaise longue et d'une monture en parallélogramme pour bien en profiter, la portabilité - ce devrait être un argument, pour des 50 - en prend un coup. Bref, coté usage, je ne suis pas convaincu d'en avoir pour autant d'argent. Enfin, reste la performance pure : ces jumelles m'évoquent les optiques d'exception qu'a produit Nikon par le passé, en photo notamment : un 300mm ouvert à 2, un fish-eye à 220° de champs réel, ce genre de chose : on est dans la démonstration, dans l'expression d'un savoir-faire, dans l'image portée et revendiquée par l'entreprise. Dans cet esprit (qui remonte à loin, pour ne citer que les chef-d’œuvre des compagnons), le prix est hors de propos ; mieux vaut même éviter de brader l'affaire, le prestige s'en ressentirait... dès lors, 8.000 euros, c'est tout aussi justifié que 4.000, ou 10.000, on s'en fout : le but n'est pas de vendre, c'est de montrer. Finalement, j'ai placé ce sujet dans "astronomie pratique" faute de catégorie adaptée : clairement, on est plus dans le prototype à série limitée que dans l'instrument grand public
  14. 2 points
    Enfin je trouve du temps pour me familiariser avec cette nouvelle monture ! Quel superbe boulot ! grand bravo et merci énormément ! C'est beau, pratique, simple, complet et surtout ce que j'attendais le plus : les fonctionnalités de suivi des sujets et des membres....et sans oublier l'historique des sujets postés par membre .....je suis heureux ! Vraiment un grand MERCI à Jean-Philippe Cazard
  15. 2 points
  16. 1 point
    Salut à tous, Moisson d'été récolte 100% Vaucluse comme à l'accoutumée en juillet chez mon ami Lolo, merci à toi pour ton accueil gentillesse abnégation tolérance etc ! Météo peu coopérative cette année, Mistral en entrée avec belle transparence et forte turbu puis fortes chaleurs en guise de plat de résistance. Images cliquables vers les full. North America et Pelican (Cygne) HA3nm, mosaique de 2 images exposées 18*20minutes chacune, Nord en haut. NGC6604 (Serpent) HA3nm de 12*20minutes (Est en haut Nord à droite). IC4685, M8, M20 (Sagittaire) HA3nm, mosaique de 2 images exposées 11*20minutes chacune, Nord en haut. Le setup (de routine et opérationnel en toutes circonstances) : Epsilon-130D (130/420mm, F/3.3). Filtre HA 3nm Astrodon diamètre 31mm insert. Camera imageuse : QSI 683 WSG/8. Capteur Kaf8300 à -20°C. Dimensions capteur 17.96 * 13.52mm (diagonale 22.5mm) Champ image unitaire RA 143.6 * DEC 108.1 arcmin. Echantillonnage 2.59 arcsec par pixel (pixel de 5.4µm). FWHM à la MAP (poses 10 sec) : 1.6 pixels. FWHM sur les brutes : 1.8 à 2.3 pixels selon la hauteur à l'horizon du champ. Tempé ext 22°C à 16°C selon les nuits. Humidité 40%. SQM-L : 20.8 - 21 selon les nuits. Camera guide sur diviseur optique : Sbig ST-i. Intégration 2 secondes. Agressivités 0.4/0.4 et vitesses RA/DEC 40/40%. Monture EM-200T2Z. Acquisitions et autoguidage sous Prism9 (WinXP). Prétraitements : Prism10 (Win10). Traitements : Iris. A+ et bonne astro Rémi
  17. 1 point
    Comme ça mérite un coup de chapeau au savoir faire optomécanique de Didier de SkyMeca, un petit post pour vous montrer le prototype arrivé en colis à 12h30.Etalage des pièces : Clavé à gauche, modifié en Kaspereit-Erfle enfin plutôt Zeiss 1930 tri-achromat et asymétrique Plössl ou plutôt Achromat Pair (relay lens) avec séparation non nulle J'ai passé un peu de temps à encrer les deux lentilles qui n'était que traité AR, mais pas eu besoin de ruban téflon pour caler : précision de l'usinage parfaite qui fait "plop" quand on bouche un côté. Le proto monté voit son field stop limité par le tube de M42 Optics (très bon : strié à l'intérieur contre le flare) Voilà, proto à tester par qui veut. Note : coût de revient de cette phase proto : 220€ ----------------- Hop, précipitation. On était en journée... 22h15, je viens de contrôler la diffusion autour des sources lumineuses et je soupire : encore mieux qu'avec la cellule du Clave. Je peux examiner des détails d'une zone à fort contraste à proximité d'un lampadaire avec moins de gêne. Et ça coupe plutôt bien le lampadaire quand il titille le bord du champ.[Ce message a été modifié par lyl (Édité le 08-07-2017).]
  18. 1 point
    Bonsoir à tous pour ce nouveau post, dernier extrait des maturations en disques durs... Voici la Spirale barrée NGC 6140. TSC225 Carbon @ F/7.3 soit 1650mm de focale et 1.15" asp , réducteur 0.63XJMI" NGFs" + RoboFocus, map avec AtFocus2 CCDSOFT NJP 160 (1992) + Transmission poulies / courroies+ moteurs Nanotec alimentés en 24V + contrôleur BOEXDOERFER ( Tuning by AXIS) , pointage GoTo avec Carte du Ciel ( 150X vitesse sidérale), contrôle à distance via TeamViewer + CPL. SBIG ST8 XME @ -20°C + WaterCooling ( on voit la glacière qui contient l'eau et la pompe et les 2 tuyaux qui montent vers la caméra sur le time-lapse). T° nocturne entre 18°et 14°C, le WC fait passer de 90% à 70% le cooler de la ST8 Pour les datas: L: 12 X 10mn B 1X1 R: 12 X 5mn B 2X2 G: 12 X 5mn B 2X2 B: 12 X 5mn B 2X2 soit 300mn au total dont 120 mn de Luminance L nuit du 25 au 26/05 et RGB du 26 au 27/05 Plutôt faible cette galaxie, là, il aurait fallu poser plus de temps, mais elle a été arrachée aux crépuscules Astro qui laissent peu de marge fin mai à 50° Nord, plus de bruit sur le fond de ciel et des couleurs un peu difficiles à sortir. Haute dans le ciel, dans le Dragon, j'en ai profité pour "gratter" un peu sur les horaires de début et fin de nuit Astro, heureusement la transparence était très bonne à ces dates, peu d'humidité et de diffusion, en témoigne la photo prise en fin de nuit. J'ai laissé les satellites, qui " signent " cette séance, après tout il font partie du décor aussi... Du monde également en arrière plan. L'aube après la séance d'imagerie C'est pas toujours comme ça, n'allez pas imaginer un site de rêve ... La galaxie Bonus le Time-lapse "moving Tsc" ( modeste) pour le fun... Olivier
  19. 1 point
    Bonjour, Comme GG ne nous montre pas la Lune d'aujourd'hui j'ai pris avec mon portable la belle ! C'est pas terrible mais j'ai pas mon APN sous la main JC
  20. 1 point
    Polo, Frank, Grelots, merci d'apprécier !
  21. 1 point
  22. 1 point
    Une exception en pose traditionnelles avec un gradient de fou que j'ai eu à gérer. Une de mes premières prises en main de l'ASI 1600 MCC. Résultat jugé suffisamment potable pour vous le montrer JF
  23. 1 point
  24. 1 point
    Bonjour à tous capt flam , bon aller ..... à la demande générale une réduc à 80% et un petit coup avec PS , voilà Michel
  25. 1 point
    comme j'ai pas envie que Baroche se sente seul et comme j'aime bien la franchise (mais sans méchanceté ) je n'accroche pas non plus, les aigrettes rajoutées je n'y arrive pas, c'est pas ta faute et sur la version 2 tu as eu du brouillard ça manque encore de naturel pour moi...mais il en faut pour tous les goûts @+, Thierry
  26. 1 point
    Merci les gars pour vos commentaires Baroche, je comprends ce que tu veux dire. Cependant j'apporte quelques précisions. J'ai mentionné qu'il sagit de "ma version", donc une sorte d'interprétation personnelle. Après, on aime ou on n'aime pas et je respecte ton avis de dire que tu n'aimes pas, et te remercie même d'en avoir donné les raisons. Si les étoiles du couple sont fines et donc bien séparées, c'est que, d'une part, à l'empilement, j'ai utilisé (comme précisé) DSS en mode Drizzle3 (donc très gros plan), et d'autre part StarSpikes avec lequel j'ai retenu le coeur de chaque étoile,excluant les halos lumineux qui se mélangent un peu. Les 5 secondes par pose devaient être encore trop. Concernant la couleur des étoiles, sur mon écran, et avec la pipette de Photoshop, Albiréo B est bien plutôt "bleu-vert", et les autres étoiles "semblables" ne sont pas bleu-vert mais bleues. Peut-être que mon écran a besoin d'être étalonné ! En ce qui concerne les deux grands spikes, c'était tout simplement pour différencier ce double des autres étoiles du champ. Sans doute, leur longueur est quelque peu exagérée. Bref, je n'ai pas eu la prétention de faire un travail de scientifique mais d'abord quelque chose de plaisant, en respectant quelques codes. Ensuite, si je peux partager... Et vous avez raison de donner votre avis positif ou négatif, cela m'aide forcément, pour une correction ou dans l'avenir pour d'autres images.
  27. 1 point
    Merci pour l'invitation, Jean-Marc, et pour l'accueil à l'avenant ! Ce qui m'a poussé à l'acquêt, c'est le concept : instiller un relief artificiel dans la vision binoculaire d'objets bien trop distants pour prêter le flan à la stéréoscopie, compte tenu de l'écartement comparativement ridicule des deux objectifs de nos jumelles classiques. Et ne parlons pas des têtes binoculaires, qui ne font que dédoubler une même image... Je sais bien que le cerveau est joueur, qu'on devine comme du relief en admirant la lune et les planètes - voire des objets du ciel profond - dans une bonne bino, mais soyons honnêtes : c'est un pis-aller. De mon point de vue, l'intérêt des têtes binos n'a jamais été de voir "en 3D" ; il tient plutôt au confort d'observation, d'une part, et à la perception des faibles contrastes d'autre part. Bien sûr, tout ceci est très subjectif, mais l'idée qu'un accessoire optique dédié peut vraiment générer un effet stéréoscopique m'a emballé. J'émets trois réserves, cependant : - L'effet 3D du dispositif optique de ces jumelles est sans rapport aucun avec les véritables volumes, profondeurs et proportions de l'objet observé, ça va de soi. Ce n'est pas en visant M31 avec elles que j'en saurai plus sur sa morphologie véritable ! - J'imagine que l'effet en question dépend beaucoup de ce qu'il y a dans le champs. Peut-être même est-il contre-productif, sur certaines cibles, surtout s'il va à contre-courant de ce que l'on sait déjà (comme le fait qu'Andromède est située DERRIERE le champs d'étoiles qui l'entoure, et non DEVANT, pour poursuivre sur cet exemple). Seul l'usage me le dira. - En plein jour, ça doit carrément donner n'importe quoi ! Ces jumelles, dixit leur inventeur, sont à usage exclusivement astronomique. A suivre
  28. 1 point
    avant d'envisager des corrections pointues je commencerai par diaphragmer de quelques millimètres le bord rabattu et ensuite d'essayer de repérer si l'astigmatisme supposé au vu du bulletin de contrôle se voit de façon évidente à l'image (pas moyen de faire la mise au point car "c'est net partout" ou aigrettes dédoublées au meilleur foyer, etc.). à mon avis le défaut est probablement invisible en imagerie au foyer et en imagerie planétaire on est de toute façon dans un autre régime où à partir de ces diamètres des défauts d'ensemble de l'ampleur supposée sont peu sensibles.
  29. 1 point
    Je n'ai fait qu'un petit saut sur le nouveau forum pour l'instant : merci Jean-Philippe du travail accompli pour cette nouvelle mouture, ca fait un coup de "frais".
  30. 1 point
    Bonjour, je n'ai pas vu passer de brevet pour les Delos, et je ne suis pas prête d'en démonter un, j'ai pour l'instant choisi des instruments de diamètre limités pas trop "rapide" et motorisés pour le suivi équatorial. Il vaut mieux laisser les expérimentateurs connus pour vous en parler, il y a quelques hooligans pour les oculaires sur le forum. Mais en gros les Morpheus commencent à prendre leur part du gateau. C'est comme toute chose, si ils sont sortis et durent c'est que les concepteurs de chez Baader ont trouvé le petit plus pour les rendre intéressants. J'ai compilé pas mal d'informations pour ma culture perso et je suis maintenant plus orientée à faire des choix spécifiques pour mes propres instruments, sauf de temps à autre quand je vois une nouveauté qui m'intrigue. J'ai vu passer une innovation technique pour respecter des contraintes de poids/masse dans les grandes focales. Ce segment des grandes focales est un domaine difficile à cause de ce point technique en particulier. Pour l'instant, quelques vieilles formules sont encore bien solides sur ce domaine : le Morpheus ne couvre pas ce segment.
  31. 1 point
    Argh, ça tourne au rassemblement de vétérans avinés... déjà que d'ordinaire, j'ai pas beaucoup de lecteurs... Yep, je me souviens de tout ! Comment aurais-je pu oublier l'ami loonatique ? C'est bien parce qu'il y a une planète entre nous que tu ne m'as pas plus souvent sur ton paillasson ! Je vais t'envoyer un message privé, c'est tout ce que t'auras gagné en venant débiter tes fadaises dans mon post ; Pour en revenir au sujet, tes remarques sur les ombres flottantes me renvoient à mes propres doutes, concernant la sensibilité des uns et des autres, sans parler des conditions d'observation : j'ai déjà noté que ce problème m'affectait facilement. Quand les uns ne le voient pas, je commence à m'en plaindre. Et quand les autres le voient, je suis déjà loin, écœuré par le phénomène ! Quant à savoir s'il varie selon le diamètre de la pupille, je l'ignore, sans doute parce que je pratique l'astro... de nuit ! Mais de fait, sur des jumelles, je n'ai pas souvenir d'avoir jamais été gêné à ce point (qui ne touche que les 10x). En ce qui concerne le léger chromatisme et la déformation en barillet, tu mets le doigt sur l'essentiel : en astro, on s'en cogne. Seul le limbe lunaire, balancé en extrême bord de champs, sera peut-être surligné ; les étoiles, elles, ne seront sans doute pas concernées. Et la déformation en barillet, elle n'affectera que les cratères carrés. La seule chose qui m'étonne toujours, à la lecture de ton intervention, est liée au champs apparent : bon sang, tu ne vas pas me dire que les valeurs annoncées par Nikon t'ont convaincu ? Dans mes Canon 10x42 à 65° de champs apparent, j'étais loin, TRES LOIN d'en avoir autant que dans les Nikon 7x50, censées afficher UN MISERABLE DEGRE de plus... Y'a une couille, je te dis !
  32. 1 point
    Sans doute une dernière vision des anneaux en couleurs naturelles (filtres probables BL1, GRN et RED) avec cette composition commise par Sophia Nasr sur des images prises le 13 septembre à environ 1 million de km : https://twitter.com/Astropartigirl/status/908513460027252736
  33. 1 point
    Merci aussi pour le partage du liens. Si vous connaissez des marques que je n'ai pas mentionné n'hésitez pas à me les indiquer. La liste n'est pas complète (mais les grandes marques et toutes les marques un peu sérieuses y sont).
  34. 1 point
    Salut mon ami! Très réussi ton nouveau traitement, tu t'en es vraiment sorti très bien malgré l'adversité... Bravo! (Tu as reconnu mon avatar?)
  35. 1 point
    jupiter et callisto
  36. 1 point
    Superbe film En voyant le titre j'ai tout de suite pensé à cette musique...
  37. 1 point
    Avec l'image, c'est mieux : Un grand merci à Alain M. qui a su saisir et mettre en mots cette image. C'était notre première eclipse totale de soleil et dans le cahier des charges, c'était observation visuelle à fond et une toute petite place pour la photo. J'avais en tête, l'APOD de György Soponyai, une image originale et parfaite à faire lors d'une éclipse totale, d'autant que le soleil serait haut dans le ciel. Nous étions depuis le 17 août au lac Magone dans l'Oregon, le camping et la forêt était "blindée" de monde, certains était là depuis 3 semaines. Avec un peu de discussion, on a quand même pu se faire intégrer en surnombre au campground. Pas évident, non plus, l'absence de communication téléphonique ou internet, les prévisions météorologiques nous parvenaient que par les touristes qui venaient se baigner au lac. Au départ, j'avais envisagé l'image au bord du lac sur un ponton de bateau, il y aurait eu le reflet en plus, mais l'instabilité du quai et le monde lors de l'eclipse-day, nous a fait opter pour un petit sommet à une heure du lac, avec en prime la découverte d'un peu de réseau. L'image a nécessité plusieurs aller-retours (repérage, soleil filtré de jour, circumpolaire de nuit et eclipse). La veille à l'heure H, 2 autres APN ont été mis en place avec le cadrage adéquat. Le jour J : phases partielles à l'Astrolar et réalisation des 4 images sans filtre pour le panoramique 360° (Nikon D810A - Sigma 8mm/3,5 - tête Nodal Ninja NN5), 2 minutes avant la totalité, bracketing sur un Nikon D4 + Sigma 14mm/1,8 et un Sony A7s + Nikkor 24mm/1,4 : Une image qui s'est dévoilée au grée des post-traitements, au crépuscule, sur une table au milieu de "Craters of the Moon", je me souviendrais toujours du "whoua" de ma compagne lorsque les calques finaux ont été assemblés ... Au final, un résultat plus artistique que scientifique, mais n'en déplaise aux "grincheux", la Terre est ronde . Certes, je ne suis plus trop assidu du forum, mais qu'un "frenchie" fasse une APOD sur un événement planétaire et récolte, sur l'un des principal forum astronomique du pays, 7 bravo et 4 bof me laisse perplexe ... Plus généralement, je trouve que certains commentaires sur des images publiées à l'APOD ( pas sur ce fil) sont hors de propos et relève plus d'un ego mal placé, à ceux qui critiquent, prenez votre APN, sortez faire des images, soyez créatif et original ! Stephane ( vieux con )
  38. 1 point
  39. 1 point
    bravo stéphane! magnifique film !:) polo
  40. 1 point
    M 42 au T350 f/3.6 ASI 1600 MCC 2 heures de poses par séries de 1 à 90 secondes (centre et extensions) PS : La full est bien meilleure que la vignette réduite JF BAX
  41. 1 point
    TSC225 (1990) Carbon @ F/7.3 soit 1650mm de focale et 1.15" asp , réducteur 0.63X, JMI" NGFs" + RoboFocus, map avec AtFocus2 CCDSOFT, NJP 160 (1992) modifiée, transmission poulies / courroies + moteurs Nanotec alimentés en 24V + contrôleur BOEXDOERFER ( Tuning by AXIS) , pointage GoTo avec Carte du Ciel ( 150X vitesse sidérale, suffisant en GoTo relatif), contrôle à distance via TeamViewer + CPL. SBIG ST8 XME @ -30°C L: 24 X 10mn B 1X1 R: 16 X 5mn B 2X2 G: 16 X 5mn B 2X2 B:15 X 5mn B 2X2 Hα: 6X5mn B 2X2 (filtre 13nm) Olivier GRATTEPANCHE
  42. 1 point
    Le post : http://astrosurf.com/topic/114234-laigle-en-sho-14h20-dun-nouveau-sur-astrosurf/ Instrument ou objectif: William Optics FLT 98 Triplet APO Imageurs: Atik 383L+ Monture: SkyWatcher AZ EQ6 GT Instrument de guidage: William Optics FLT 98 Triplet APO Caméra de guidage: iNova Pla-M Réducteur/correcteur de focale: William Optics 0.8x Flattener IV Logiciels: Adobe Photoshop CC 2015, Software Bisque The Sky X Pro, Pixinsight 1.8, PHD guiding phd-guiding Filtres: Baader Ha 2" 7nm CCD, Astronomik O3 12nm 2", Astronomik S2 12nm 2" Accessoires: OAG Starlight Xpress, Starlight Xpress SX USB Filter Wheel 5 x 2", UsbFocus Controller and robofocus motor Résolution: 3308x2459 Dates: 4 juillet 2017, 20 août 2017, 21 août 2017 Images: Baader Ha 2" 7nm CCD: 20x1200" -15C bin 1x1 Astronomik O3 12nm 2": 13x1200" -15C bin 1x1 Astronomik S2 12nm 2": 10x1200" -15C bin 1x1 Intégration: 14.3 Heures Darks: ~21 Flats/PLU: ~15 Bias/offset: ~300 Âge moyen de la Lune: 22.13 jours Phase moyenne de la Lune: 27.48% Echelle d'obscurité de Bortle: 4.00 FWHM moyenne: 2.43 Température: 21.00 Astrometry.net job: 1704777 Centre AD: 274,732 degrés Centre DEC: -13,865 degrés Échelle des pixels: 2,179 arcsec/pixel Orientation: 2,594 degrés Rayon du champ: 1,248 degrés Lieux: Argelliers A.L.B.E Observatory, Argelliers, Hérault, France Lien site Web : https://www.max-astrophotographie.fr/m16laigle
  43. 1 point
  44. 1 point
    Bonsoir polo un essai sur le ser de 2000 images 30% sur 2000, AS3 aps48 sur les satellites et planète, Reg6, psp domi
  45. 1 point
    T 300mm à F/D 4 et caméra planétaire couleur ASI224MC sans filtre. 3600x500ms et 12000x25ms pour les étoiles du trapeze.
  46. 1 point
    Eskimau ou Clown, NGC 2392 est une nébuleuse planétaire bipolaire à double paroi, elle est située dans les Gémeaux. Sa magnitude apparente est de 10 et sa taille raisonnable de 48'' font que c'est une cible potentielle pour le ciel profond en mode rapide avec une focale importante. J'ai utilisé deux calques, un premier cliché au foyer du 300mm à F/D 4 avec une expositions de 500ms et un autre plan avec une barlow de 2.3 soit 2780mm toujours avec une expositions de 500ms.
  47. 1 point
    Celestron 14 muni d'une Barlow 2x et caméra Skynyx 2-1M avec filtre rouge.
  48. 1 point
    Cocon Nebula - IC5146 Tube AT12IN à F/D 4 sur monture EQ8. Caméra QSI683wsg avec filtres Astrodon. Autoguidage avec ASI120mm sur diviseur optique et logiciel PHD2. LRVB=230-30-30-30 minutes. L en poses de 10 minutes. RVB en poses de 5 minutes. Prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6
  49. 1 point
    Un petit dépoussiérage de ce post annoncer une découverte intéressante. Le design du Plössl asymétrique de Clavé a été refait par la commission des instruments de la SAF, dont Jean Texereau, à l'attention des amateurs. Ceci a pris le pas sur ce petit bout de brevet qui n'a sans doute pas été compris et masqué par cette re-conception. Le brevet de 1939 comprend deux conceptions : un orthoscopique et le plössl asymétrique. A sa lecture, le n°2 (plössl) est assez étrange, le concept est normalisé à 100mm avec des épaisseurs de verre énorme. (48mm pour les crowns convexes) J'ai eu donc quelques doutes sur le fait que ce soit la source originelle utilisée. Mais grâce à un peu d'intuition et de la lecture historique du pourquoi comment Clavé avait hérité du bébé, je suis tombée sur les fesses (excuser l'expression) quand j'ai compris ce que Texereau avait fait. Il faut savoir qu'à cette époque, l'on ne disposait pas de calculateur (1950-1960) aussi puissant que maintenant et les logiciels de ray-tracing n'existait pas. Par contre Texereau, élève de A.Couder est très doué en fabrication d'optique et cherchait dans la cadre de la vulgarisation de quoi fabriquer de façon fiable un oculaire accessible aux amateurs. C'étaient les très cher orthoscopiques Manent en coulant 27 qui avait la meilleure réputation à cette époque. Centrer deux achromats, même ceux à la correction aussi tordue que sont ceux du design d'Albert König est beaucoup plus simple que les trois verres d'un orthoscopique. Bref, Texereau et consorts refont la conception sur une série d'oculaire et font le tour des manufactures d'optique. Clavé étant un amateur lui-même et devenu grand "copain" de J.T. prend l'affaire. On réduit les épaisseurs et on prend comme étalon un Newton 200mm à f/D=7 pour les tests. (cf le chapitre 11 du livre La construction du télescope d'amateur). Par la suite Texereau proposera dans son livre d'ouvrir un peu plus les newton proposé de 150mm vers 200mm, car ce diamètre collecte quand même plus de lumière pour les objets intéressants et spectaculaire en champ profond. Le newton f/D=6 étant considéré comme un compromis vers les RFT "grand champ" de l'époque ou l'on travaillait encore avec des Cassegrains 200 f/D=15 et 250 f/D=200 pour les astronomes sérieux. (et les primaires sphériques étaient limité à f/D=4). Bref le 200/1200 est le "télescope de balcon" pour amateur. A.Couder pour la monture et J.T pour la vulgarisation du polissage et du contrôle à l'appareil de Foucault Donc on fait les tests qualités en retour de rue Metra et "prout" on se rend compte sur le 200mm de test que le design se limite à 15° de champ aussi pointu que les orthoscopiques et bien que l'astigmatisme décroisse plus doucement que l'ortho, il faut limiter le champ à 50° pour que ça fonctionne à f/D=7. En sachant qu'il faut aussi ne pas décevoir les utilisateurs Newton à f/D=6. Bon J.T. sans doute plus optimiste au début (le design du plössl est antérieur à ses choix de newton f/D=6) laisse courir le truc et fini par trancher à 50° en mettant en avant la fameuse barlow aplanatique correctrice de coma de Maurice Paul comme palliatif à l'augmentation continue de l'ouverture des instruments (perspective d'avenir vers du f/D=5, j'ai un souvenir vivace d'avoir lu ça en 1991). Je sens poindre sa déception dans l'article en lisant sa logorrhée de justification. Mais que savait-il vraiment de ce fameux brevet de A.König posté avec des cotes étranges aux Etats Unis à la veille de la guerre alors qu'Heinrich Erflé gardait jalousement son design pour fins militaires... 68 ans pour Albert König à cette époque, considéré comme le grand maître concepteur de chez Zeiss, initiateur du projet traitement anti-reflet des lentilles qu'Alexander Smakula met au point. Et surtout pourquoi refaire à sa sauce 2 designs archi-connus comme l'orthoscopique et le plössl alors qu'il avait déjà pondu un tas de brevet bien pointu et innovateur. Je vous laisse imaginer ce qu'il avait en tête vis à vis du futur. Le Clavé plössl bridé 50° est alors validé et a acquis par la suite son excellente réputation. (Il restait alors pas mal de lunettes et télescopes à f/8, f/10 et + à l'époque et c'est donc passé dans le flux des oculaires grand champ à acquérir en 1er step avant les Erflés très cher qui ont ensuite inondés le marché (surplus militaire). Uniquement pour les 8° de plus que les orthos classiques... Bref voilà le topo : après plusieurs semaines à triturer la formule pour trouver de quoi réparer le Clavé 55mm de Sylvain (disciplus), je craque et je tombe par hasard sur un flat achromat de précision de chez Surplus Sched. Première baffe, je n'ai pas compris pourquoi ça marche mais bon j'améliore le truc pour une focale ramenée à 53.6mm : image belle, facile comme le Pic du Midi (pour ceux qui connaissent la série). Et puis Disciplus me mail sur un projet de CPI-Z pour son 600 f/D=10. Faire un Huyghens 80mm grand coulant (>3"). C'est faisable si on trouve de grandes lentilles mais ça c'est plutôt réservé à un fabricant. En plus le Huyghens ne fait pas un beau champ au-delà de 30°. Je cherche quand même et j'abandonne, donc je vais plutôt vers du plössl, et trouve par hasard une possibilité. Et puis je me dis : f/D=10, pourquoi ne pas vérifier "pour le fun" qu'un Clavé recalculé pourrait convenir, d'autant que j'avais regardé les possibilités à f/D=24 pour les Gregory en 2" et que c'est précis comme un rasoir. Voilà le résultat, je relis le brevet et je tombe sur la taille du field stop à 120mm pour la mise à l'échelle de 100mm de la conception. 3 petits chiffres qui ne m'avaient pas interpellée la première fois. Quelle baffe j'ai prise... Le tilt côté oeil est bien supporté voire même bénéfique grâce au verre d'oeil plat (excellent angle jusqu'à 7° pour le 10mm soit 1,2mm de décalage), l'allongement du f/D améliore tous les résultats et "bam" je pousse à 61° et ça tient aussi : le contraste standard au bord, et aussi un champ diffraction limited au centre qui s'ouvre à partir de f/D=8.3 et monte à 5° de part et d'autres du centre à f/D=10 et carrément demi-champ à f/D=20 ! Le brevet initial est ci-dessous, ainsi que l'article de Texereau sur son cheminement oculaire (qui est un supplément publicitaire pour Clavé mine de rien). Vous apprécierez, j'espère, d'autant qu'il y a eu par le passé quelques plössl à 60° comme Sterling et Kitakaru RPL. A se demander si le filon a déjà été éventé, mais je ne pense pas. Conclusion : le plössl asymétrique d'A König a sans doute été inventé à la suite de la conception de son réfracteur apochromatique (les objectifs B) pour l'équiper en oculaire grand champ et en quelques sortes comme un leg de ses connaissances aux générations futures. CQFD Myriam http://atom.lylver.org/AstroSurf/PDF/Texereau/chapitre11.pdf http://atom.lylver.org/AstroSurf/Design%20Optique/Oculaires/ZEISS-ORTHO+PLOSSL-US2217281.pdf [Ce message a été modifié par lyl (Édité le 15-07-2017).]
  50. 1 point
    Voici le "petit dernier", un 760mm ouvert à 3.6. Plus d'infos sur le blog : https://stellarzac.wordpress.com/2016/07/28/le-762-suite/