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Affichage du contenu le plus aimé le 11/01/2018 dans toutes les zones

  1. 4 points
    Bonjour à toutes et à tous, Il y a trois ans, en septembre 2014, je m'envolais pour la première fois pour l'Afrique du Sud grâce à mon ami allemand Timm Klose. Timm avait parcouru les cinq continents au cours de sa carrière de cinéaste et il ne cessait de me dire qu'il avait trouvé en 2011 un des meilleurs ciels au monde pour des visualistes du ciel profond comme nous, un coin reculé du Stellaland dans la province North-West, au bord du désert du Kalahari. Il avait déniché là-bas une ferme d'élevage de bétail de 700 ha où le télescope dobson lowrider 500 qu'il avait construit était entreposé. Timm s'y rendait trois fois par an avec d'autres astrams pour des séjours d'observation de deux semaines entrecoupées d'un safari dans le Parc National du Pilanesberg. Rapidement, ce seul télescope ne suffit plus à satisfaire la demande croissante et un dobson 400 vint compléter le 500 en 2016, suivi en avril 2017 d'un tout nouveau dobson lowrider 400 F/4,5, que Timm a construit spécialement pour moi avec un miroir Meade magnifiquement retouché par Christian Busch à Karlsruhe. Pour les nouveaux astrams du forum, je précise que dans Out of Stellaland 7 je raconte mon séjour du 10 au 24 octobre 2017 à notre Stargate Farm en Afrique du Sud. J'y étais avec Timm, Dietmar et Peter. Un cinquième participant, un membre de mon club a dû renoncer au voyage à cause d'un petit souci de santé. Ce fut mon 7e voyage là-bas et le 16e pour Timm! Ce nouveau CROA s'inscrit dans la continuité de ceux que j'avais publiés sur les forums astro en 2014 et qui avaient rencontré un grand succès aussi bien en France qu'en Allemagne > http://www.astrosurf.com/topic/6771-out-of-stellaland-ou-le-murmure-des-joyaux-du-ciel-austral/ http://www.webastro.net/forum/showthread.php?t=123746 http://www.astrotreff.de/topic.asp?TOPIC_ID=172584 Comme toujours, nous avons tranquillement volé de nuit. Décollage à 22h de Francfort et atterrissage à 8h30 à Johannesbourg après avoir traversé toute l'Afrique du nord au sud. Notre fermier Hottie nous accueille à l'aéroport et nous présente Ela, une jeune fille allemande de 18 ans d'origine iranienne, qui fait un stage de 3 mois à la ferme comme jeune fille au pair. Nous embarquons dans le minibus VAG pour un trajet de 390 km jusqu'à la ferme. Nous faisons d'abord un détour chez Geosystems dans la banlieue de Johannesbourg pour prendre livraison d'un gros trépied que Dietmar avait commandé par internet pour ses jumelles Omegon 30x100 de 7kg. Nous faisons aussi une halte dans la ville universitaire de Potchefstroom où Heike et Laenita, les deux filles aînées de Hottie nous ont rejoints le temps du déjeuner. Toutes les deux font des études en astrophysique. La première termine sa 3e année et la seconde prépare un master. Nous arrivons à destination vers 16h30 sous un grand soleil et 30°C. C'est le début du printemps. La savane est desséchée, mais les arbres reverdissent, les oiseaux chantent et construisent les nids. Nous retrouvons nos bungalows et nos chambres et déballons rapidement nos bagages. Grâce à Dietmar, capitaine Lufthansa à la retraite, nous avons volé en business class avec une franchise de bagages de 2x32 kg en soute et 2x8 kg en cabine. Dans l'une de mes valises, dans un sac isotherme bourré de pains de glace, se cache un véritable trésor qui est aussi une grande première: j'ai emporté 3,5 kg d'authentiques fromages lorrains bio produits par ma petite-nièce Emilie à la ferme du Ritterwald, près de Sarrebourg: du brie, du munster et de la tomme qui sont restés tout frais durant ce voyage de 24h! C'est une sensation pour les Sud-Africains qui ne connaissaient pas du tout ces produits, mais aussi pour mes amis allemands qui s'en régaleront au cours des deux semaines de notre séjour. Dietmar a inventé une nouvelle recette: le munster avec des oignons coupés en tranches > ein Genuss! En entrant dans ma chambre, je revois avec plaisir sur les murs mes chères araignées Romeo et Juliette qui ont profité de mon absence de deux mois pour faire plein de petits. Là il faut que j'ouvre tout de suite une parenthèse à propos de ces araignées. Je n'ai jamais été très copain avec les araignées, mais je dois reconnaître que celles-ci sont le meilleur insecticide qui existe. En trois ans, je suis tout naturellement passé du stade 1 de l'appréhension envers ces bestioles au stade 3 de la bienveillance et de la reconnaissance pour services rendus, puisque je n'ai jamais de mouches ou de moustiques dans ma chambre, alors qu'à l'extérieur il nous arrive parfois d'être assaillis par ces envahisseurs. Comme moi, elles dorment le jour et sont actives la nuit, alors quand je vais me coucher, je leur demande de me dire bonne nuit! Juliette est très prude et respectueuse de l'homme: quand je prends une douche, elle est si plate malgré ses grossesses à répétition qu'elle réussit à se cacher derrière le carrelage à moins qu'elle n'ait une frousse bleue de l'eau, la question reste ouverte! Mais une chose est sûre: notre cerveau humain, pourtant capable de tant de prouesses technologiques, a certaines cases très mal faites du point de vue de la coexistence avec d'autres espèces animales! L'autre surprise à notre arrivée: il n'y avait que quatre chiens pour nous accueillir alors qu'ils étaient sept au printemps. Hottie nous raconta la mort tragique fin septembre de l'adorable Jack Russel Cindy qui avait flairé des suricates quelque part dans la savane. Elle avait commencé par creuser un tunnel au pied d'un gros rocher, puis il y eut une forte averse orageuse qui provoqua l'éboulement du tunnel et Cindy se retrouva coincée et étouffée sous le poids du rocher. Les fermiers Sarah et Hottie ne la retrouvèrent que deux jours plus tard. A 17h30, nous allons vite à la salle où sont rangés nos télescopes et nous sortons deux dobsons lowrider, le 500 de Timm et mon 400, pour que les miroirs soient à température pour notre première soirée d'observation. Le jour tombe vite, il fait plus frais. Nous observons avec plaisir le spectacle des deux coqs Napoléon et de Gaulle qui se disputent comme des chiffonniers à grands coups de becs pour avoir les meilleures places dans l'arbre où ils vont passer la nuit avec leur harem de poules. Nous dînons dehors à 18h. Hottie a grillé les légendaires côtes de boeuf de 700 g sur un feu de braises, une viande unique et savoureuse que même Peter le quasi végétarien sait apprécier! Nous assistons pendant ce temps à un coucher de soleil grandiose auquel nous aurons droit tous les soirs, suivi de l'apparition sur tout l'horizon opposé d'une large bande bleu profond de l'ombre de la Terre surmontée d'une seconde bande rose. Peter qui découvre cela pour la première fois est très ému tout comme nous qui ne nous en lassons jamais. Puis c'est l'instant magique, dans ce ciel encore bien clair, de l'allumage des premières étoiles qui apparaissent toujours dans l'ordre de leur luminosité: Canopus, Rigil Kentaurus, Vega, Saturne, Hadar, Altaïr, Antarès, Fomalhaut, Deneb, etc. Notre heure arrive, l'excitation de l'infini monte... 19h30: il fait vraiment nuit, Timm est impatient. Il faut dire qu'il a du ciel à rattraper puisqu'il avait très peu observé lors de notre séjour de juillet où tout le monde… sauf les deux Français… avait été touché par une virulente épidémie de grippe ( en juillet j'avais emmené mon premier astram français: Benoît de Strasbourg). Nous mettons nos habits chauds et rejoignons l'aire des télescopes avec nos lampes frontales rouges. Plus d'éclairage blanc pour nous à partir de ce moment-là pour adapter nos yeux à la vision nocturne. Nous disposons tous les atlas du ciel sur la grande table et nous mettons nos tablettes en twilight. Le ciel est noir d'encre, constellé d'innombrables étoiles mais ce qui frappe le plus c'est cette immense bande de la Voie Lactée, donc notre propre galaxie vue par la tranche, qui traverse le ciel d'un horizon à l'autre comme si quelqu'un avait renversé du lait là-haut. Pour l'anecdote, souvent au cours de nos 10 nuits d'astro, quand l'un d'entre nous allait d'un télescope à la table des atlas, il arrivait qu'il se trompât de prénom en s'adressant à son voisin parce qu'il ne l'avait pas reconnu dans le noir! Parfois, il nous arrive aussi de trébucher sur un chien couché là près de nous. Dietmar installe ses jumelles géantes 30x100 sur le trépied et nous invite tour à tour à venir voir telle ou telle région du ciel. C'est une autre façon de faire de l'astro en grand champ, très différente du travail au télescope. Vers 23h, Hottie arrive avec un plateau et nous sert un thé rooibos brûlant. Notre enthousiasme est grand malgré la fatigue du voyage, mais pas de ciel extrême pour ce premier soir: nous nous contentons de faire le tour du best-off du Scorpion, du Sagittaire, du Verseau et de la Grue, 47 Toucan et la Tarentule. En observant les galaxies géantes du Sculpteur et de la Baleine nous pensons aussitôt à Benoît, notre talentueux dessinateur de Strasbourg, qui passait des heures à les dessiner au mois de juillet. Nous pensions arrêter à minuit pour le premier soir, finalement nous tenons tout de même jusqu'à 1h. Le réveil est dur le lendemain matin, mais nous aimons ce rythme, c'est notre vie! Le petit-déjeuner est ponctuel à 9 h parce que les oeufs sur le plat et le lard grillé sont prêts! En entrée, un grand bol de yaourt avec des morceaux de fruits frais, suivi des oeufs, du lard, des tomates et des oignons, et la grande innovation du Français: les fromages lorrains d'Emilie! Puis on passe au sucré avec les tartines de confitures ou de beurre de cacahuètes. Sarah cuit tous les matins un grand pain. C'est le moment où nous partageons et comparons nos impressions sur les observations de la nuit et faisons déjà des plans pour la nuit à venir. Le soleil est radieux, le thermomètre monte, la vie est belle ici. Parfois nous retournons nous coucher une heure, mais le plus souvent nous faisons une longue sieste l'après-midi pour rattraper le sommeil perdu. Vers 11h, tout le monde y compris les chiens embarquent dans le pick-up et partent dans la savane pour voir si tout est OK du côté du bétail et des chevaux en liberté. Au retour, changement de véhicule, nous reprenons le minibus pour aller faire des courses en ville à Vryburg qui se trouve à 30 km de la ferme. Voici en gros la journée-type d'un astram à Stargate. Le vendredi nous sommes retournés à Vryburg pour assister à la vente aux enchères du bétail. Les éleveurs viennent avec de gros camions et déchargent les animaux qu'ils comptent vendre. Ces derniers sont présentés au public dans une grande salle où les acheteurs potentiels peuvent surenchérir le prix fixé au départ. Les vedettes sont évidemment les gros taureaux d'une tonne et demie, qui atteignent des prix élevés. Nous avons pour consigne de ne faire aucun signe de la main ni de la tête sinon nous pourrions nous retrouver nouveau propriétaire de l'un de ces mastodontes de viande: de quoi faire un barbecue géant avec tous les fermiers de la région! La ferme s'anime le week-end avec l'arrivée de nos étudiantes Heike et Laenita, de leur maman et de leur jeune soeur Inge accompagnée de sa copine Michaela qui n'attendaient que cette aubaine pour faire les 400 coups à la ferme et surtout dans l'eau! Le samedi, nous avons organisé une petite fête d'inauguration du jardin de roses de Sarah. En effet, pour accroître la capacité d'accueil de la ferme ( 6 personnes à l'heure actuelle), j'avais décidé en début d'année de sponsoriser l'aménagement d'une nouvelle chambre d'hôtes qui sera prête en avril 2018. Mais le terrain donnant sur cette chambre était occupé par les poules. J'avais donc demandé à Sarah et à Hottie de demander gentiment aux coqs Napoléon et de Gaulle de s'installer ailleurs pour que Sarah puisse en faire un jardin de roses plus accueillant pour les futurs locataires. Evidemment ces coqs teigneux et hargneux n'ont rien voulu entendre de l'honnête proposition et Hottie a résolu le problème avec un grillage de clôture! Donc en ce samedi 14 octobre eut lieu une petite cérémonie sympa avec comme toujours le drapeau de Lorraine, des discours et un cocktail sous le beau soleil du Stellaland. Le lendemain dimanche nous avons été invités à un dîner pique-nique dans la savane. La ferme fait 700 ha et quelque part dans la savane, il y a un très vieil arbre qui aurait plus de 700 ans, un kameeldoringboom ( = acacia erioloba) sous lequel Hottie aime à faire venir ses amis et ses visiteurs pour des soirées au milieu de nulle part. Les arbres y sont rares, c'est plein de buissons, de hautes herbes et d'épineux de toutes sortes avec par-ci par-là des trous de petite taille pour les terriers de suricates, un peu plus grands pour les iguanes et de près d'un mètre pour les tunnels des porcs-épics, d'oryctéropes ou de chacals. Au cours des siècles, la savane a déjà brûlé des dizaines de fois mais sa résistance au feu a fait que cet arbre aux racines extrêmement profondes a continué à se développer et trône maintenant majestueusement comme un roi de la savane. Soudain, au cours du repas, Sarah s'est aperçue que son jeune chien Bulli n'était plus là... Nous l'avons cherché et appelé en vain. Le lendemain, elle est retournée avec Ela et Hottie sur les lieux sans succès. Il faisait à nouveau très chaud, 33°C et nos fermiers étaient pessimistes quant à ses chances de survie: il n'y a pas d'eau dans la savane en dehors des points d'eau du bétail. En début d'après-midi tous furent mobilisés pour une battue systématique par secteurs autour du kameeldoringboom. Sous un soleil accablant, nous avons battu la savane dans tous les sens en appelant Bulli et en faisant quelques rencontres insolites: un serpent pour Timm, des iguanes pour Peter et pour moi, mais aucune trace de Bulli. Hottie pensait qu'il pouvait être tombé dans un grand trou ou avoir été attaqué et blessé par un animal. Vous saurez la suite de l'histoire en continuant à lire mon récit... Dès le début, nous avions prévu de faire une coupure, car c'est bien connu: c'est comme sur les bouteilles d'alcool, l'abus d'astro intensive peut entraîner certains troubles indésirables. En effet, à force de jongler avec les millions et les milliards d'années-lumière, la notion d'espace et de temps finit par devenir floue. Souvenez-vous de ce qu'écrivait Antoine de Saint-Exupéry quand le petit prince rencontra le businessman: " - Et que fais-tu de cinq cents millions d'étoiles? - Rien. Je les possède. - Et à quoi cela te sert-il de posséder les étoiles? - ça me sert à être riche. - Et à quoi cela te sert-il d'être riche? - A acheter d'autres étoiles, si quelqu'un en trouve." Donc la meilleure des pauses pour soigner l'abus d'astro, c'est de partir en safari! Ce que nous avons fait dès le lundi. Préparation du minibus, du ravitaillement et du matériel photo, petit paquetage et en route pour 350 km en direction du Botswana! Nous sommes arrivés à 17h30 à un petit hôtel où nous avons dîné et passé la nuit. Réveil réglé sur 4h45: ordre du chef Hottie pour être à l'entrée du Parc National du Pilanesberg à 6h. Encore un réveil difficile: franchement, c'est pas une vie tranquille l'Afrique du Sud! Le soleil n'est pas encore levé quand nous entrons dans le Parc, mais nous voyons rapidement nos premiers animaux: des girafes, des zèbres, des impalas et des springboks. Au premier point d'eau quelques hippopotames encore endormis soufflent nonchalamment de temps à autre par leurs naseaux. Tout est tranquille, personne ne vient les déranger, une nature originelle paisible où pourtant ne règne qu'une seule loi: celle du chasseur et de sa proie sans aucune intervention de l'homme. Des générations d'animaux se sont succédées dans ce parc et l'éléphant, le zèbre ou le rhinocéros qui voit passer un minibus avec des hommes, sait qu'il n'a rien à craindre d'eux et se laisse prendre en photo comme une star de cinéma! A 9 h nous faisons une halte dans un endroit protégé spécialement affecté aux touristes et nous prenons le petit-déjeuner. Puis suite du safari jusqu'à 14 h et retour à la ferme. Ce fut surtout la journée des rhinocéros: nous en avons vus deux douzaines et une grande famille d'éléphants nous a offert un beau spectacle en venant boire au bord du lac. Par contre pas de lions et nous avons raté un léopard de 5 mn! Le retour du safari fut épique. Nous avions à peine roulé 100 km que le voyant rouge de surchauffe s'alluma avec température à 130°C! Nous nous arrêtâmes dans une station-service et Hottie dut rajouter 3 l d'eau dans le moteur. Il pensait que c'était dû aux fortes chaleurs de l'après-midi quand nous roulions sur les pistes du Parc. Mais lorsque nous sommes arrivés à la ferme, il manquait à nouveau 3 l. Le lendemain, j'ai vite découvert qu'il y avait une belle fuite d'eau... au niveau de la roue arrière droite, ce qui, sur le coup, m'a laissé complètement perplexe car c'est le point le plus éloigné du moteur! Le gynécologue automobile a donc enfilé sa combinaison et s'est mis au travail ( cet attribut fait suite à une vieille querelle au sujet de LA voiture que les Français qualifient au féminin et DAS Auto qui est neutre chez les Allemands!). J'ai démonté la 3e rangée de sièges et toutes les garnitures intérieures pour découvrir que ce minibus était doté d'un groupe de chauffage-climatisation complémentaire logé au-dessus de la roue arrière droite et deux tuyaux d'arrivée-retour d'eau chaude venaient du moteur pour alimenter ce groupe de chauffage. Un clip de fixation de ces tuyaux avait lâché à cause des vibrations et la roue a frotté et percé l'un des tuyaux. Vous imaginez d'ici la rigolade qui a suivi: " Ja ja das ist deutsche Technik...!". J'ai fait une réparation de fortune garantie 5 ans avec un bout de tuyau plastique de plomberie et 2 colliers! Mesdames et messieurs les futurs passagers du minibus pour des safaris ou des excursions de 3000 km en Namibie, vous pouvez maintenant applaudir, la situation est sauve! La deuxième semaine fut plus intense en astro. Il faut dire aussi qu'avec Timm et Dietmar, nous étions à bonne école. Timm connaît le ciel austral mieux que quiconque et trouve très vite les objets cherchés (étoiles, nébuleuses, galaxies, amas, etc). Il a mémorisé dans sa tête la position de nombreux objets. Avec lui c'est une astro intense et sportive et le télescope chauffe toute la nuit! Tandis que Dietmar, plus calme, est le grand spécialiste du ciel extrême pour dénicher les objets introuvables ou à la limite visuelle de nos instruments. Grâce à lui nous avons trouvé et suivi Pluton et son déplacement sur 3 nuits, ce qui fut une première pour moi de même que la très faible galaxie Polarissima au pôle Sud. Idem pour le pulsar du Crabe M1 et le très difficile amas de galaxies Burbidge's Chain dans la Baleine. En octobre, nous avons aussi la chance d'avoir la constellation d'Orion au zénith en fin de nuit. C'est un autre grand moment de pouvoir observer à ce moment-là la grande Nébuleuse M42 et la fameuse Tête de Cheval, facile avec un filtre H-Beta. Je suis toujours ému quand j'ai la Tête de Cheval à l'oculaire, parce que je pense alors à la femme qui l'a découverte en 1888, Williamina Fleming, abandonnée à 21 ans par son mari alors qu'elle était enceinte. Elle travailla d'abord comme femme de ménage au Harvard College Observatory puis comme calculatrice chargée de répertorier 10 000 étoiles et payée un centime de l'heure. Pour moi, la Tête de Cheval appelée officiellement Barnard 33 devrait s'appeler la nébuleuse Fleming. Je ne vais pas citer ici les quelques 300 objets récoltés en 10 nuits à Stargate, mais je vous donne le lien du CROA de Timm sur Astrotreff + photos que vous pouvez copier coller dans Google Traduction pour le lire en français > http://www.astrotreff.de/topic.asp?TOPIC_ID=217009 Le seeing fut dans l'ensemble moyen, avec un peu de vent durant 3 nuits, mais un SQM jamais sous 21,7 et 3 nuits au maximum à 22,0 voire plus. Un mot aussi sur mon télescope dobson lowrider 400 F4,5 que Timm m'a construit l'hiver dernier, que nous avons inauguré en grandes pompes au sein de mon club POLARIS et que nous avons ramené à Stargate en avril. Il me l'a vraiment construit sur mesure, il est très maniable et je peux faire toutes mes observations en position assise, c'est un avantage considérable qui confère au télescope un grand confort d'utilisation. Comme sur mon dobson lowrider 500 à la maison, ce 400 est doté d'un telrad et d'un chercheur coudé redressé, il est vraiment pour moi le télescope d'une astro de la plénitude et de la sérénité. Parfois, quand je me retrouve seul à 3 ou 4h, pour clore en beauté ma longue nuit d'exploration, j'aime bien pointer une highlight du ciel austral comme l'amas globulaire 47 Tucanae ou la splendide galaxie Zorro NGC 1365 du Fourneau à 75 millions d'années-lumière. Je mets les écouteurs avec Koppången de Sissel Kyrkjebø et j'imagine alors que sur notre Terre les dinosaures régnaient depuis déjà 150 millions d'années mais n'étaient plus qu'à 10 millions d'années de leur extinction par la chute d'un gros astéroïde venu du ciel. L'instant est sublime, c'est toute la magie de l'infini. Le grand moment historique de ce séjour fut sans conteste le moment où Timm nous dit: " J'ai la Tour Eiffel dans l'oculaire". Comme, depuis des années, nous n'arrêtons pas de nous charrier entre Français et Allemands, cela va de l'invention de la roue ou du feu au moteur diesel, du fromage au bikini en passant par le vin et la relativité ( j'ai dressé une liste des 15 inventions françaises qui ont changé le cours de l'humanité à l'intention de mes amis allemands et sud-africains), j'ai aussitôt répliqué à Timm qu'il avait bu un coup de trop! Mais il répéta: " Si je vous dis que je vois la Tour Eiffel dans mon télescope...". Dietmar et Peter ont quitté leurs jumelles, moi mon télescope et nous sommes allés chez Timm. " Komm und guck" me dit Timm... Je n'en crus pas mes yeux: en fouinant quelque part près du nuage sombre du Sagittaire, il était effectivement tombé sur un astérisme d'étoiles qui avait la forme de la Tour Eiffel! Comme cet objet était totalement inconnu de nous tous, l'agitation fut grande. Nous eûmes beau chercher dans tous nos logiciels du ciel et nos atlas, personne ne mentionnait d'astérisme à cet endroit. Nous allons continuer nos recherches dans ce sens et Timm a peut-être vraiment fait une découverte qui mériterait de porter son nom. Evidemment cet événement majeur nous donna l'occasion d'ouvrir une bonne bouteille de vin sud-africain et de trinquer à la gloire de Timm, de la Tour Eiffel, de Galilée et de Copernic, du Petit Prince, de Saint-Exupéry et de l'astro éternelle! Le samedi suivant nous avons fêté deux anniversaires en présence d'une quinzaine d'invités : les 30 ans de Sarah et les 18 ans de Ela. Un succulent cochon à la broche a régalé notre joyeuse troupe et la soirée s'est évidemment terminée sur la plateforme astro où nous avons émerveillé les convives et leurs enfants en leur montrant les secrets de leur ciel. Avant que la moitié d'entre vous ne finisse par s'endormir sur mon récit, je tiens à vous donner la fin de l'histoire de Bulli. Le lendemain dimanche, après une fugue de 8 jours, Peter a vu un chien brun entrant dans la ferme: c'était Bulli, très amaigri et épuisé, mais sain et sauf sans blessure. Sarah tomba en pleurs et tout le monde fut soulagé. Hottie suppose qu'il avait flairé un animal et s'était perdu, mais il a dû en faire des kilomètres en huit jours. Quel apprentissage de la vie pour ce petit chien sans expérience dans un milieu si hostile! Quelques infos complémentaires, si certains parmi vous étaient intéressés pour un séjour à la ferme, qui propose en plus de l'astro la pratique de l'équitation, les safaris et les excursions (Namibie, mines de diamant à Kimberley, ferme à lions, etc: renseignements sur " Savannah Suntours.com" ou Facebook). Comme vous avez pu le découvrir dans mon récit, le cadre et le confort sont certes rustiques mais on ne manque de rien. La cuisine est excellente, il y a de l'eau chaude solaire à volonté, il y a le Wifi parfois capricieux, un grand réservoir d'eau avec des carpes koï et les chiens sont adorables. Nous vivons dans une ambiance conviviale et chaleureuse et participons beaucoup à la vie de la ferme. L'afrikaans est la langue du Stellaland, mais à la ferme nous parlons en allemand, et en anglais en ville ou lors des excursions. L'accessoire indispensable sont les boules Quies à cause des coqs Napoléon et de Gaulle qui commencent à chanter dès 4h du matin. Quand on est en observation, ce n'est pas un problème, mais si l'on dort, on a eu juste envie de leur tordre le cou! Attention à l'inversion des saisons: juillet est le mois le plus froid ( moyenne 12°C, mini -6°C, maxi + 29°C) et janvier le plus chaud ( moyenne +26°C, maxi +45°C). L'astro y est possible aux nouvelles lunes de mars à octobre avec une bonne garantie de ciel optimal. Il va de soi que si vous envisagez un séjour sans astro, rien ne vous empêche d'y aller dans les périodes de Pleine Lune! A l'heure où je vous écris, 35 personnes sont inscrites pour 2018 et 5 autres hésitent encore. Le mois de juin est encore libre. Pour résumer, nous proposons donc 3 dobsons à la location: un 400 classique F/4,5 avec PO à 1,80 m, un KBLT 400 F/4,5 lowrider avec PO à 1,60 m permettant d'observer en position assise ( 18 € par nuit), un 500 lowrider avec PO à 1,80 m ( 25 € par nuit), une monture Losmandy G11 sur pied colonne pour les astrophotographes. Timm a entrepris la construction d'un dobson lowrider 708 avec un miroir de 15,7 kg et collimation électrique télécommandée qui pèsera en tout entre 36 et 37 kg. J'ouvrirai un fil spécifique dans Astro Pratique, mais en attendant vous pouvez suivre les premières étapes de la construction sur Astrotreff > http://www.astrotreff.de/topic.asp?TOPIC_ID=218617 http://www.astrotreff.de/topic.asp?TOPIC_ID=219344 Vous pouvez aussi explorer le site de Timm qui contient énormément d'infos sur les instruments qu'il a construits comme sur ses voyages. http://www.klosevideo.de/13801.html Voici les prix à titre indicatif: - vol Lufthansa Francfort - Johannesbourg en classe Economy réservé 3 ou 4 mois à l'avance = 685 € - transfert aéroport - ferme = 67 € si 4 personnes - séjour demi-pension 10j. x 40€ = 400 € - option safari 2 j. au Pilanesberg = 267 € - train Sarrebruck Francfort = 52 € soit au total 1471 € ou 1244 € sans le safari Quand Antoine de Saint-Exupéry a écrit le Petit Prince en 1943, il ne pouvait pas encore savoir que les éléments lourds ( carbone, métaux) dont notre corps est composé ont été forgés il y a bien longtemps quelque part dans l'univers lors de l'explosion d'une étoile massive en supernova avec une température de plusieurs centaines de millions de degrés. Mais je me dis parfois qu'il a dû le deviner pour écrire un si beau livre comme le Petit Prince où toute la beauté du ciel nocturne est dite en phrases simples que même un enfant comprendra. C'est ce dialogue direct avec l'univers et l'infini qui fait de nous astronomes des grands enfants trop curieux de découvrir les merveilles qu'il renferme. Je le vois bien avec Timm, qui a découvert Saturne et Jupiter avec son père quand il avait 5 ans, et qui, à 75 ans, trépigne d'impatience les premières nuits d'astro à Stargate. Sa phrase préférée est celle-ci: " Jetzt schau mal da wie schön, es macht einfach Spass!". Des gosses, je vous dis... que des grands gosses...! Il faut nous entendre quand nous avons par exemple l'empereur de tous les amas globulaires à l'oculaire, Omega du Centaure, avec ses 10 millions d'étoiles : " Wow... toll... Wahnsinn... unglaublich... das ist der Hammer!". Dans ces moments là flotte comme un parfum d'éternité et la petite poussière d'étoile que je suis, qui pense et qui respire, se sent voyager à l'infini comme une plume au coeur de notre univers magnifique. Selon la formule consacrée, je vois que j'ai encore abusé de votre précieux temps et je demande donc pardon à vos conjoints, à vos familles, à vos amis! Pour récompenser votre patience, je vous propose maintenant une compilation de 222 photos de mes 3 voyages de cette année > https://drive.google.com/drive/folders/0B-2bPXH9Vt6tZXYxeXlEcjhWZjQ?usp=sharing Ne soyez pas choqués quand vous verrez une photo avec deux mecs qui chantent: ce n'est que Benoît et moi-même qui chantons la Marseillaise le 14 juillet! Et pour ceux qui ne les connaissent pas encore, les 4 films réalisés par Timm sur YouTube ( vos commentaires y seront les bienvenus!). - Eine Astrofarm in Südafrika:Stargate-Farm > https://www.youtube.com/watch?v=GnoFAAqehng&t=66s - Pilanesberg-Park Safari > https://www.youtube.com/watch?v=3ejYrwKES2M&t=41s - Kgalagadi Transfrontier Park > https://www.youtube.com/watch?v=1Qpltl_Nn2I&t=36s - Pilanesberg Safari 2016 > https://www.youtube.com/watch?v=3_k_dY71FGM&t=48s Portez-vous bien et bonne année 2018 ! Patrice S. Les photos sont de Timm Klose, Peter Scholz, Benoît Zeller, Ullrich Beinert, Rainer Burzynski, Dietmar Sellner et moi-même.
  2. 4 points
    Bonjour à tous, voici quelques amas ouverts obtenus ces dernières semaines avec le Télescope Schaumasse à l'Observatoire de Nice. C'est un Cassegrain de 40cm et 6m de focale, mais pour lequel j'ai mis ma caméra (QSI 583ws) au foyer du primaire, à f/5 (2m de focale). La turbulence n'est pas toujours idéale, je vois souvent passer des images plus fines avec des 20 ou 25cm, mais j'ai eu envie de faire quelques amas que j'avais pas l'habitude de faire. M52, R,V: 7x100", B: 8x150" Binning 1x1 - taille 45% Température du capteur -22° NGC 2129 R: 4x150", V: 3x150", B: 6x180" Binning 1x1 - taille 42% Température du capteur -18° NGC 7234 R,V: 3x150", B: 4x190" Binning 1x1 - taille 45% Température du capteur -14° Je traite avec Iris, en faisant un DDP et en rehaussant un chouïa la saturation après le ddp. Parfois un petit Lucy-Richardson très léger pour affiner le tout... Matthieu
  3. 3 points
    Bonsoir, Enfin un peu de ciel dégagé ce matin depuis des lustres... Bon, ça n'a pas duré bien longtemps mais j'ai eu le temps de sortir le Canon EOS 760d, le Sigma 70/300 et monté le tout sur la Star Adventurer. Cela fait du bien de refaire un peu de photos Frank
  4. 2 points
    Bon, on voit pas vraiment le trapèze, mais bon... http://video.lefigaro.fr/figaro/video/un-voyage-spectaculaire-a-travers-la-nebuleuse-d-orion/5708040481001/
  5. 2 points
    Salut Stanislas, quand je lis tes posts, j'ai l'impression que j'ai bu. Ce qui m'arrive parfois, mais pas là ! Dois-je consulter à ton avis ? Merci JF
  6. 2 points
    Je trouve que, s'il s'agit juste d'un télescope pour s'initier (en ayant en vue, plus tard, quelque chose de plus sérieux), le choix n'est pas si difficile. En effet, de nombreux modèles font l'affaire : Nexton 150/750 équatorial, Dobson 200/1200, lunette 90/900 équatoriale, Maksutov 127 azimutal ou équatorial... Tous ces instruments permettent de découvrir l'astronomie dans de bonnes conditions, du moment qu'il s'agisse de modèles ayant fait leur preuve (privilégier les marques bien connues). Oui, ils n'ont pas les même caractéristiques, mais ils permettent tous de découvrir l'astronomie. La difficulté, c'est quand on veut d'entrée trouver le télescope définitif. Si on débute, on ne connaît pas bien ses goûts, donc je trouve qu'il vaut mieux avoir une petite expérience avant de choisir le télescope définitif (d'ailleurs c'est ce que font pratiquement tout le monde, non ?). On demande parfois aux gens : planètes ou ciel profond ? Question bête, puisque 1° elle ne permet pas de trancher sur le choix du matériel (l'observation des planètes demande les mêmes capacités que l'observation du ciel profond : le plus grand diamètre possible, la meilleure qualité optique possible), et 2° l'astronomie, c'est les planètes *et* le ciel profond. Il y a des gens qui se spécialisent, mais après des années de pratique, pas au début. D'ailleurs le vrai choix discriminant, c'est : observation visuelle ou photo ? Un instrument optimal pour le visuel ne l'est pas du tout pour la photo et vice-versa. Mais je ne pense pas qu'on doive prendre au sérieux une envie de photo qui vient avant d'avoir découvert l'astronomie. Disons que si la photo attire vraiment, il serait judicieux de débuter avec un télescope équatorial. Pour l'instant, dis-toi que toute qualité a un prix. Ainsi les Schmidt-Cassegrain et les Maksutov sont compacts : ils coûtent plus cher (toutes choses étant égales par ailleurs). C'est normal : pour obtenir cette compacité, on utilise un élément optique supplémentaire (*). De même avec le pointage automatique : c'est un coût supplémentaire puisqu'on a dû ajouter un dispositif électronique. À budget égal, un télescope compact montrera donc forcément moins de choses qu'un télescope non compact, de même un télescope muni d'un pointage automatique. Pour moi, c'est une raison pour estimer qu'on ne doit choisir un télescope compact que si on n'a pas le choix (parce qu'un télescope de taille « standard » serait intransportable, par exemple), de même pour le pointage automatique (si on n'est pas à l'aise avec le pointage manuel, ça peut sauver la vie). ---- (*) Il existe des télescopes compacts qui ne coûtent pas plus cher que leur équivalent « normal » : les catadioptriques 114/1000, 130/1000 et 150/1400. Mais leur qualité optique est détériorée (justement parce que, pour ne pas augmenter le prix, ils n'ont pas mis l'élément optique supplémentaire dont je parlais plus haut, la lame correctrice). Ou alors on raccourcit la focale : mais une focale plus courte est plus difficile à obtenir, coûte normalement plus cher. Il existe pourtant des Newton 115/450 ou 130/650 pas plus chers : leur optique est moins bonne (en gros : ils devraient avoir un miroir parabolique, or ça coûte cher, donc on le vend avec un miroir sphérique, qui conviendrait seulement si la focale était suffisamment longue, or ne l'est pas). (Il existe par ailleurs des 114/450 et des 130/650 paraboliques.) Tout ça est logique : on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Dans les choix que tu as cités, il me semble qu'on trouve quelques-uns de ces télescopes douteux.
  7. 2 points
    Merci à tous pour vos commentaire!!! Particulièrement pour Vincent, le prochain projet c'est de mettre un télescope sur un boeing 777. Cette nuit on a eu une image avec 1" d'arc de seeing en Ha. ça pète.
  8. 2 points
    Salut, au point ou tu en es, je te conseillerai d'aller voir le club le plus proche de chez toi pour voir et essayer différents télescopes . cela te permettra de te faire une idée... tu es dans quelle région ? Cricri
  9. 1 point
    Bonjour à tous, Je suis nouveau ici mais je vous lis de temps à autre, surtout ce sous forum astro générale. Je n'ai pas trouvé de fil sur la présentation des nouveaux, donc juste 2 mots ici par simple politesse. Je m’appelle Frédérick, j'habite Lille, 44 piges. Passionné d'astronomie de mes 15 à 24 ans, puis j'ai laissé tomber, surtout la partie pratique. J'ai construit mon propre télescope (sauf les optiques) sur monture EQ (fourche) motorisée, un 250 f/5.5. La grande époque des photos N&B et floues des planètes au TP2415, hypersensibilisé s'il vous plait. J'ai fait un peu de physique en fac avec bien entendu chaque années les précieuses options astronomie - astrophysique, même si je n'ai pas forcément toujours tout compris et que cela est désormais bien loin. Alors je me pose depuis un certain temps une question qui je le sais est naïve et "mal pensée" dans la façon que j'ai de me la poser. Mais ça m'agace copieusement, et je ne trouve pas de réponses sur la Net, sur un sujet qui semble être acquis et couler de source. Bon, l'univers est en expansion. Hubble et les affinages avec force technologie nous donnent un taux d'expansion de ~75 km/s pour 1 Mpc. Pour expliquer à mes filles cette expansion qui a lieu partout dans l'univers avec la même valeur, je leur ressers le coup pas mal fichu du cake aux raisins secs, plus la cuisson - le temps - progresse plus l'espace occupé par le cake augmente, et donc plus les raisins, qui eux ne changent pas, s'éloignent les uns des autres. En leur précisant que cette image a ses limites, comme par exemple le fait que le volume du cake est fini et qu'il y a autre chose autour du cake, contrairement à l'univers dont il ""absurde"" d'un point de vu physique de le voir comme une bulle en expansion dans autre chose, un espace plus grand, 'fin bref, ce n'est pas ci que je vais expliquer cela . Voici enfin la question. L'expansion a lieu partout et les choses s'éloignent de nous en suivant la loi de Hubble. C'est tout l'univers qui est en expansion. Si on prend une portion immense mais finie de l'univers (l'univers observable par exemple), cette portion est en expansion dans l'univers. Ensuite on diminue l'échelle. Et ainsi de suite. On finit par se dire qu'à très petite échelle - notre système solaire par exemple - l'espace est là aussi en expansion. OK avec 75km.s-1.Mpc-1 ça risque d'être compliqué de le mesurer sur une si petite échelle, cela correspondant à "rien" mais quand même. Idem si on s'amuse à observer la distance entre deux atomes d'une molécule, l'espace entre ces deux corpuscules doit lui aussi être en expansion. Bon, vous voyez le dilemme. Je veux dire une distance est mesurée en mètres. Si l'univers est en expansion partout alors le mètre devrait changer, augmenter avec le temps? Bien sûr que non, le mètre précis est choisi par convention sur des données ultra précises de physique atomique. Pour revenir aux cake aux raisins, les raisins aussi devraient être en expansion?! Je sais que mon """raisonnement""" n'est pas correct, que je suis très loin de la plaque mais ?? Merci d'avoir lu cette tartine, et de vos réponses éventuelles.
  10. 1 point
    Bonjour En réaction au temps pourri et frustrant qu'il fait sur la France ,temps à ne pas mettre un télescope dehors ,j'ai revisité mes archives « photos argentiques » faites du temps de ma jeunesse folle;temps où le numérique n'existait pas ,où la recherche sur le ciel se faisait à l’œil nu (sans ordi) ,ou les poses de 45 minutes au froid , l’œil à l'oculaire à recentrer une étoile guide à peine perceptible ,issue d'un diviseur d'optique ,étaient monnaie courante , Je ne résiste pas au plaisir de montrer une photo de la Lune gibbeuse (et un agrandissement de celle-ci) faite en juin 1982 , du 6eme étage de mon immeuble dans la région parisienne dans les conditions suivantes : au foyer d'un Celestron 8 ,pose ¼ sec sur sur film Recordak AHU avec un Olympus OM1 ,(appareil qui était dédié a la photo astro ). La plus grosse difficulté a été le tirage sous l'agrandisseur pour harmoniser le plages claires et les plages sombres ,je crois bien y avoir passé un après midi entier . En son temps cette photo passait pour très bonne et a eu les honneurs d'une revue d'astronomie . Il faut reconnaître que les photos actuelles sont incomparablement plus belles ,c'est peu de le dire , j'avais tenté à l'époque des compositages à partir d’empilage de négatifs ,autant vous dire que le résultat était désastreux ! Nous sommes actuellement à l'époque des « amateurs-pro » quand ce n'est pas des pro tout court tant le travail de certains de nos collègues est incroyable ; donc trêve de regrets et vive les gros diamètres à prix abordable,les ordis et logiciels ,les recherches et guidages automatiques ,on gagne du temps ,et (pour les meilleurs ),le résultat est remarquable . Alors pas de nostalgie , non ce n'était pas mieux avant ,mais j'avais vingt ans ! Cordialement . Pe,ce
  11. 1 point
    Salut un petit essai sur la lune avec mon 1000d sur mon newton 200/1000. C'était surtout pour essayer l'eq6R, je suis un peu étonné d'avoir un décalage au pointage goto et je n'e sais pas pourquoi pour l'instant en plus il n'y a pas l'alignement sur le system solaire et cela me manque beaucoup car c'est la plus grande partie de mes observations si vous avez des conseils je suis preneur. Merci du passage Bon ciel
  12. 1 point
    Pease 1 est une petite nébuleuse planétaire nichée prés du centre du célèbre amas globulaire Messier 15. Voici un montage comparatif avec une image de Hubble, faite au T620 / FD15 d'AstroQueyras lors de notre mission 2017 S39 . Un de nos challenges AQ2017 avec Einstein cross ! La full : http://www.astrosurf.com/pixiel/AQ2017montPease1M15.htm
  13. 1 point
    Salut juste le compte rendu matinal, bonnes chances aussi
  14. 1 point
    Pas d'accord :-) J'ai cotoyé bcp (mais vraiment bcp) de gens de plein d'horizons au CERN et dans plusieurs unis. A la grosse louche c'est 45% linux, 50% mac et 5% de windows (et je parle là de machine persos) :-) La où mac a fait fort c'est en donnant la possibilité de bosser à-la-linux sur terminal, ce qui est la base indispensable de travail pour bcp de monde (dont moi), tout en offrant le confort d'OSX et d'un super trackpad (sans rire...).
  15. 1 point
    Au temps pour moi. Je ne regardais pas du tout le bon truc. Je regardais une vielle version : http://www.hristopavlov.net/Tangra/License.html Merci pour le lien. SInon il existe aussi muniwin ou astroImageJ qui sont excellent. Le but de ce post est pas de lancer des trolls de ce genre. : je ne rentrerai pas la dedans. C'est un post qui parle de Siril et pas du pour et du contre WIndows/Linux. Et en parlant part de marché et de logiciels scientifiques, en tant que scientifique de métier, je peux te dire que Windows est loin d'être l'OS le plus utilisé dans mon labo. et dans d'autres. Très loin. Et je te rassure, je n'utilise pas codeblock. Bref, pour @astroluma: j'ai pu intégrer l'interaction avec gnuplot ;).
  16. 1 point
    Bonsoir et bonne année à tous Pour commencer la nouvelle année, toujours dans la constellation d'Orion qui regorge de belles nébuleuses, nous vous présentons une image faite en décembre depuis le Chili en LRVB pur, il s'agit des nébuleuses par réflexion VdB55 et VdB58 situées tout au sud de la constellation dans la boucle de Barnard, tout près de l'étoile Saiph de magnitude 2 ! Pour la technique : Observatoire remote APO - chez Alain Maury - Chili TOA150 + Flattener 67: focale 1100mm, échantillonnage 1.68" par pixel, champ 1°55' x 1°55' Alta U16M ( KAF16803) à -20° pour le LRGB Filtres LRGB Astrodon L=24x20 min R,G,B=6x20 min par couche Monture Mini-OHP et MCMT Guidage par Atik 314L+ en bin2, acquisition 1 sec 25 Darks 25 Bias 9 Flats Chef d'orchestre pour l'acquiz, autoguidage et prétraitement : Prism v9 Traitement : Prism, Iris et CS6 A bientôt Bon ciel... @+, Thierry APO_Team Thierry Demange, Richard Galli, Thomas Petit
  17. 1 point
  18. 1 point
    Oui, les petits mak sont sympas. Ils n'ont pas trop de champ mais si tu n'as pas la passion des amas ouverts étendus, on peut voir pas mal de choses avec. J'en ai beaucoup utilisé en planétaire notamment et les résultats sont très bons compte tenu de la compacité du petit maksutov. Pour l'équato, c'est bien de passer en club car ils vont te montrer en quelques minutes comment mettre en station et équilibrer. C'est un peu plus dur à apprendre tout seul mais cela se fait. Voici un petite vidéo de serge brunier qui devrait pouvoir t'aider : La mise en station :
  19. 1 point
    J'y vois comme un sarcasme ! C'est la copie numérisée d'une photo vieille de trente six ans et qui souffre des affres du temps , mais peut être que la vitre de mon imprimante n'était pas très nette ! En toute amitié . pe.ce
  20. 1 point
    Perso, je n’ai jamais eu un seul cours de cosmologie élémentaire de toute ma scolarité ! Comme c’était en fin de programme, les profs zappaient à chaque fois. J’avais l’impression d’ailleurs que ça ne les intéressait pas beaucoup. À la lumière de ce sondage, je me demande si les choses ont beaucoup changé…
  21. 1 point
    Un "Dobson" c'est un télescope de type "Newton" posé dans un simple caisson 2 axes (un horizontal, l'autre vertical), on pourrait quasiment dire qu'il n'a pas de monture, et se pilote entièrement à la main (mais il existe des "montures" motorisées pour Dobson sur lesquelles on les pose, ce sont des "tables équatoriales"). Exemple : https://www.astroshop.de/fr/telescope-dobson-skywatcher-n-150-1200-skyliner-classic-dob/p,15559 On parle de monture azimutale, bien que le "caisson" du Dobson en soit une...., quand ce système à un axe horizontal et l'autre vertical est perché sur un trépied. Exemple : https://www.astroshop.de/fr/telescope-skywatcher-ac-70-700-mercury-az-2/p,5000 Un astre qui se lève monte en biais de l'horizon est pour aller culminer plein sud, ensuite il descend en biais vers l'horizon ouest pour se coucher. Donc, dans les deux cas ci-dessus, pour suivre un astre dans sa course dans le ciel il faut bouger l'instrument autour des deux axes en même temps. A noter que la trajectoire que je décris pour cet astre qui se lève, culmine, puis se couche, est en fait une simple rotation apparente autour de l'axe Nord-Sud de notre planète (je dis "apparente" car en fait c'est la terre qui tourne sur elle-même, l'astre, lui, ne bouge quasiment pas). Une monture équatoriale est en général perchée sur un trépied (bien qu'une table équatoriale pour Dobson soit simplement posée par terre), et possède un axe réglable parallèlement à ce fameux axe Nord-Sud de la terre (ce réglage s'appelle la "mise en station"). Il suffit de faire tourner l'instrument autour de ce seul axe, dans le sens inverse de celui de la Terre et à la même vitesse, pour suivre aisément l'astre dans sa course. Un second axe, perpendiculaire au premier, permet d'accéder à n'importe quel coin du ciel. Une monture équatoriale, de type "allemande" généralement, est dotée de contre-poids d'équilibrage. La précision de cet équilibrage, sur les deux axes, est absolument primordiale pour que la monture "suive" bien, sans vibrations ni efforts néfastes à sa mécanique. Exemple : https://www.astroshop.de/fr/telescope-skywatcher-n-150-750-explorer-bd-neq-3/p,15330 Tout ça est motorisable ou pas, doté du Goto ou pas. La fréquentation, même irrégulière, d'un club permet d'apprendre assez vite et d'éviter les gags (j'ai vu des gens arriver dans le nôtre avec des instruments déjà détruits par une mauvaise utilisation ! ), je te conseille d'en passer par là.... MM
  22. 1 point
    Bonjour à tous, Merci à tous pour ces réponses (et en général pour vos participations à ce forum). Je me permets ce post sur le sujet car mon fils (11 ans) m'a posé cette question sur l'expansion il y a trois jours exactement. Je suis donc ravi de trouver aujourd'hui cette discussion ... et assez amusé par la coïncidence. a+ / bonne année / bons cieux pour les observateurs Christophe
  23. 1 point
    Belle première tout en douceur!!!
  24. 1 point
    Oui, enfin, pourquoi pas, mais attention quand même : l'EQ6, ça commence à devenir un sacré truc en terme de poids et d'encombrement (sans compter le prix). Faut vraiment être sûr de vouloir de lancer à fond dans l'astrophoto du ciel profond. Pour débuter, le Setup de JMR avec N150/750 me semble plus accessible. Cricri
  25. 1 point
    Salut Sauveur, Te casse pas la tête avec le Goto pour faire du planétaire... tu pointe a la main, tu active le suivi lunaire ou sidérale dans la raquette et terminé A plus mon pote J'attends les essais avec le gros bébé! Manu
  26. 1 point
    Va voir dans la section "Club" et tu choisis ton département, tu trouveras toute la liste des clubs, il y en a peut-être un près de chez toi Il n'y a pas de mauvais instrument, il faut qu'il soit surtout adapté à ta pratique : Le bon instrument est celui que l'on utilise souvent As-tu déjà regardé dans un instrument et as-tu déterminé un budget ?
  27. 1 point
    Voici comment je répondrais à ce genre de question... Déjà, 10 ans, c'est un peu court pour voir quelque chose. Il me semble que le taux d'expansion actuel de l'univers correspond à une augmentation des distances de 7 % par milliard d'année. En 10 ans, ça donne seulement 0,000.000.07 % en plus... Mais bon, mettons qu'on ait deux particules. Pourquoi ne s'éloignent-elles pas de 7 % par milliard d'année ? Parce que l'expansion de l'univers n'est pas une force, mais une conséquence de la gravitation (qui, elle, est une force). Je crois qu'il ne faut pas imaginer une sorte de force mystérieuse qui ferait gonfler uniformément tout l'univers. Non, c'est juste une conséquence de la gravitation. Or la force de gravitation a une intensité extrêmement faible à coté des autres forces (électromagnétisme et interaction forte notamment), du coup, entre deux particules, ça ne compte pas, ce sont les autres forces qui interviennent. Et au niveau des galaxies ? Toutes les galaxies interagissent gravitationnellement les unes les autres, par ailleurs la contribution gravitationnelle de l'ensemble de la matière de l'univers cause une expansion de l'espace. Prenons deux galaxies proches. La galaxie de gauche subit l'influence de la galaxie de droite, ce qui l'amène peut-être à s'approcher (ça dépend). Par ailleurs elle subit l'influence gravitationnelle de l'ensemble de la matière de l'univers, qui cause une expansion de l'espace (en gros). Eh bien il est fort possible que l'influence gravitationnelle de la galaxie voisine soit plus forte que celle de l'ensemble de la matière dans l'univers. Dans ce cas, les deux galaxies peuvent très bien s'approcher malgré l'expansion. Et c'est ce qu'on observe en pratique : quand deux galaxies sont proches, leur influence mutuelle l'emporte sur l'influence de l'ensemble de la matière dans l'univers. M31 est tellement proche de nous que son influence gravitationnelle l'emporte sur celle de l'ensemble de la matière dans l'univers. Effectivement, elle s'approche de nous. M51, par contre, est tellement loin que son influence gravitationnelle est plus faible que celle de l'ensemble de la matière dans l'univers : elle s'éloigne.
  28. 1 point
    sous l' hypothèse que l' Univers soit homogène et isotrope (autrement dit, pour une échelle cosmologique, jusqu' à disons des sphères d'univers d'environ 200Mpc de rayon). Localement, pour des sphères d'univers plus petites, ce n'est pas vrai, c'est plus compliqué, parce qu' à ces échelles l' univers n'est PAS homogène et isotrope; Non, pas du tout. Localement ton segment de 1m est plongé dans un espace-temps dont la métrique est à peu près une https://fr.wikipedia.org/wiki/Métrique_de_Schwarzschild . Il n' y a pas de terme d'expansion. Pas vraiment : un peu d'érosion, un peu de dépot de poussière, un peu de désintégration des isotopes instables ... sans compter l' agitation thermique ... Mais au sens "l' expansion de l' Univers ne l' aura pas modifié", oui. Cf: Non plus (cf point n°1). PS: Voilà comment je vois les choses, merci de rectifier si je dis des bêtises: L'expansion est un phénomène qui affecte l' Univers à grande échelle. Dans la théorie d' Einstein elle se manifeste parce que l' Univers a une certaine distribution de matière et d' énergie. Quand on change d' échelle, l' Univers n' étant pas autosimilaire, on rencontre des distributions de matière et d' énergie très différentes. Il n' est pas légitime d' extrapoler une solution pour une distribution A à une distribution B. Pour tous les systèmes liés (atomes, molécules, planètes, systèmes solaires, galaxies, amas de galaxies) la meilleure approximation est une métrique sans expansion (cf plus haut). Pour les superamas de galaxies et les structures plus grandes genre laniakea, une bonne approximation est une combinaison linéaire de solutions avec et sans expansion . Autrement dit à l' échelle de Laniakea, l' expansion intervient dans la dynamique de la structure, et la "force de gravitation" des amas qui la constitue intervient aussi : c'est une situation intermédiaire. A beaucoup plus grande échelle, sauf erreur, l' univers est homogène et isotrope et la description "expansion de Hubble" est une excellente approximation. Pour obtenir une description globale raisonnable à toutes les échelles il suffit de "raccorder" les différentes métriques calculées aux différentes échelles en fonction de leurs conditions aux limites.
  29. 1 point
    C'est pas faux... Ca aurait une sacré gueule dans le théâtre...
  30. 1 point
    Pour vous donnez envie sur les oculaires de microscopie : Bubulle et son copain chez la voisine à 200m avec la Vixen à x128, Oculaire PK32x6.3mm (46°, focale ~7,63mm). SANS FILTRE ! Difficile d'évaluer le relief d'oeil mais je peux voir le champ en positionnant le bord à la limite des sourcils. Les cils touchent légèrement : 8 à 11mm, avec des lunettes on ne voit pas tout le champ. A comparer avec la lentille d'oeil du Clavé qui doit faire environ 5mm de relief. Le bleu diffuse mais quand même... cliquez. Honnêtement, c'est le smartphone qui limite ! ------- Je rajoute avant que vous preniez pour argent comptant : les oculaires "K" ou "C" en microscopie datent des années 80 et avant, on calculait des combinaisons objectif + oculaire. Pour des instruments complètement corrigés pour le chromatisme, il faut prendre la version sans le K ou le C
  31. 1 point
    Pfiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!! Fabuleux récit d'une escapade qui donne sacrément envie Et joindre astronomie avec gastronomie, quel bonheur Je vais de ce pas jeter un oeil aux photos. Merci encore de ce partage et bonne année 2018. AG
  32. 1 point
    Salut à tous:) Bonne année astro et tout et tout Pour commencer cette année, voici quelques images prises ces derniers jours. Objectif lune 1 Au foyer de mon cassegrain Vixen 2 Univers parallèles, de flaque en flaque;) 3 Un peu de soleil en ces jours pluvieux... 4 5 Bouvreuil pivoine en planque 6 Oiseaux du soir 7 L'horizon des évènements;) Trou d'eau dans un champ. Avec comme amusement mon reflet;) 8
  33. 1 point
    Les Fujinon 25x150 sont à visée droite : plus adaptées pour le théâtre que pour l'astro, également
  34. 1 point
    Je ne crois pas qu'il s'agisse de le nier. A grande échelle et grande distance, la gravitation, même dans le cadre de la RG, n'est pas suffisante pour annihiler l'expansion. Mais ça n'a pas toujours été le cas, et on sait désormais que pendant plusieurs années l'expansion a été freinée, avant d'être par la suite accélérée. Mais à courte distance, on peut très bien imaginer que l'expansion n'ait plus aucun effet. Imagine que tu aies des haltères au sol, d'une masse de 150 kg, soit un poids d'environ 150 daN. Si j'essaye de les soulever, mon honnêteté m'oblige à dire que je n'y arriverai pas. J'appliquerai peut-être une force verticale ascendante de 100 daN, réelle, mais de mouvement des haltères, point. A l'intérieur du noyau des atomes, l'intéraction forte domine. Elle est extrêmement intense, 10^39 fois plus que la gravitation. Je trouve acceptable, et même intuitivement assez logique qu'une force aussi puissante ait empêché les noyaux de subir les effets de l'expansion, quand bien même celle-ci serait accélérée par une énergie noire, comme mes haltères ne bougent pas bien que j'applique une contrainte dessus. Je vois ça comme un effet de seuil.
  35. 1 point
    C'est bien pire que ça ; aussi loin qu'on puisse faire des mesures, la constante de structure fine par exemple ne montre aucune variation probante : l'expansion n'agit pas à l'échelle quantique (ou si elle agit, c'est si infinitésimal qu'on ne parvient pas à le mesurer...)
  36. 1 point
    Merci beaucoup Polo c'est gentil cette sortie a été du rapide quand j'ai vu la troué, le tube n'était même pas a temperature c'était un essai de ma nouvelle monture ou je crois qu'il faut que je prenne la main car c'est assez different de ma cg5 et c'est bizarre pour le pointage
  37. 1 point
    Bonjour, Je trouve ta question tout à fait pertinente ; elle est parfois posée, et la réponse qui est donnée est souvent du genre : « l’expansion est un phénomène cosmologique qui ne concerne que les galaxies ; à plus petite échelle elle n’intervient pas » Pour ma part je ne me suis jamais satisfait de cette réponse que je trouve vraiment du genre « Circulez, il n’y a rien à voir » D’un point de vue strictement physique, les solutions de l’équation d’Einstein en champs faibles sont linéaires, ce qui signifie que l’effet résultant d’un somme de causes est égal à la somme des effets des causes pris individuellement. Autrement dit la géométrie et la dynamique de l’espace-temps dans notre environnement terrestre par exemple résulte de la somme des effets gravitationnels de la Terre, des objets du système solaire, des objets de la Voie lactée, des galaxies proches et pour finir … de l’Univers dans son ensemble Evidemment ces différents effets sont d’importance décroissante et rapidement négligeables en pratique pour les derniers d’entre eux ; il n’empêche que leur existence ne peut être niée …
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