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Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 18/01/2019 dans toutes les zones

  1. 10 points
    Bonjour à tous. Je n'avais pas encore de tube dédié au lunaire/planétaire.... Bien qu'équipé avec plusieurs instruments il me manquait un maksutov. J'ai profité de la revente par un copain de son matos ( juste 2 sorties!) Me voila équipé d'un 180/2700 sur HEQ5. J'ai pu faire une sortie rapide en début de semaine mais la buée à eu raison de moi..... le pare buée a été fait le lendemain matin Je vous presente la première lumière sur Clavius avec une ASI224mc xavier
  2. 9 points
    24 heures séparent ces images! le 15 et le 16 Désolé pour les discordances de cadrage , je pensais pas les mettre l'une à côté de l'autre! Mak 180 et barlow5X télévue.
  3. 8 points
    Bonjour tout le monde, Suite au super tuyau de l'ami Carlos, et aux avis des autres participants, j'ai repris mon casque avec un traitement scnr sous Pixinsight LE32 ( c'est la version gratuite ) et j'ai légèrement boosté la nébuleuse. Mais c'est toujours avec ce que j'avais, je n'ai pas d'autres prises pour le moment. Je préfère cette version, mais vos avis m'intéressent beaucoup Je trouve ce forum d'une sympathitude géniale pour améliorer ses images Je vous souhaite une très bonne journée, AG
  4. 7 points
    Salut tout le monde, Les jours d’examens s’enchainent contrairement aux sorties astrophoto. En fouillant mon disque dur, je suis tombé sur une BRUTE de 1200 secondes en H-alpha que j’avais faite sur M27. Je me souviens que c’était pour faire chauffer l’autoguidage en attendant que ma cible se lève (celle-ci étant cachée par le arbres en début de soirée). C’est pour le plaisir de voir une nébuleuse planétaire (peut-être ma préférée) et surtout pour souligner qu’en une seule pose (!) on voit déjà la couronne de M27. C’est quand même impressionnant ! Voilà, c’était une petite image pour patienter avant les suivantes. Je vous souhaite une belle journée ! et un petit crop à 150% pour mieux distinguer la couronne :
  5. 7 points
    D'autant que les voitures à air comprimed seront disponible au début de l' année prochaine, c'est une certitude puisqu' on a maintenant plus de 10 ans de recul sur cette prédiction.
  6. 5 points
    Bonjour, Oui ça y est , la pluie et revenu dans le sud , on a quand même bien profité pendant cette fin et début d'année... Cette fois j'ai fait M180 et M97 , une image que j'avais déjà faite en mars 2018 a l'apn, (voir ici:https://www.astrobin.com/338446/B/?image_list_page=2&nc=&nce=) ici je l'ai faite avec l'asi 1600mm pro. Pour cette image, faite avec le 150/750 il y a 70x120" en luminance et 30x120" par filtres, empilement total de toutes les couches pour faire une "super luminance" soit un peu plus de 5h de pose. Je suis plutôt content du traitement et j’espère qu'il ressortira bien sur vos écrans La full pour voir les petites galaxies en fond: https://www.astrobin.com/full/386300/0/?nc=user Et une bonne journée a tous. Guillaume
  7. 5 points
    Bonsoir il fait moche, mais elle est floue, et visible quand même bonne chance et bon ciel
  8. 5 points
    Tiens, il y a un truc qui répond en partie à la question initiale, en comparant la carte et ce que j'ai noté ("cratères 1 à 4 visibles en continu"): ce soir-là il était possible de voir constamment des cratères jusqu'à 2km de diamètre, puisque celui que j'ai noté "4" fait 2km. Dans les trous de turbu, ça descendait à 1km voire un peu moins (taille des cratères que j'ai numérotés "9"). Soit un facteur 2 sur la résolution "juste" grâce aux trous de turbu... c'est pas rien ! Comme quoi, partir du principe "pas la peine de sortir un télescope qui fait mieux que 2km sur les cratères" aurait été une bêtise pour cette fois-ci. Fred.
  9. 5 points
    Hello STF, Plato est une excellente cible pour cela :
  10. 4 points
    Bonjour les lunaires, Ca y est enfin la douce lumière a caressé mon visage cette nuit, et en rentrant du boulot et des arts martiaux, bien haute comme il faut.... Je vous propose deux images, une avec la barlow l'autre sans. Malheureusement j'ai trop desserrer l'axe en DEC et la vis de pression est tombé et à roulé dans la gouttière chez la voisine ! Je vais voir au je peux me procurer cette pièce il me semble que PierroAstro n'en a pas. Bon ciel lunaire
  11. 4 points
    Bonsoir, Petite fenêtre et one shot sur la Lune entre les nuages tout à l'heure … ça me redonne un faible espoir pour l'éclipse à venir …
  12. 4 points
    Mon prochain défi est d'en voir 4 avec la Perl-Vixen Fluo FL102/920 + Barcon AP + RC AP+ Bino Denk + Guénuine Baarder 12,5mm, ce qui me donnera un G=220x. Je rajoute une monture motorisée et une mise au point motorisée également, assis derrière le tube tranquille, pour être dans de bonnes conditions d'observations :-) NB : la lune est souvent au zénith sous les tropiques.
  13. 3 points
    Bonjour à tous, Je vous présente M33 bien connue mais toujours délicate à traiter. Je l'ai fait plusieurs fois en 10 ans et avec plusieurs instruments et c'est différent à chaque fois. A vous de juger du résultat. Bon ciel à tous jérôme la full: https://zupimages.net/up/19/02/l6on.jpg
  14. 3 points
    Bonjour, enfin une nuit à peu près claire pour imager ! Malgré le froid, l'humidité et les voiles de cirrus j'ai pu faire quelques images correctes de notre belle astre sélène, la turbulence était assez moyenne mais j'ai pu comme même sortir quelques trucs sympas, le petit mak a en tout cas encore bien fait son boulot Setup : - Monture : Skytracker Ioptron - Instrument : Maksutov Orion 102/1300 mm + Barlow 1,5X - Imageur : ZWO ASI 178MC - Traitement : Autostakkert 3.0.14 + Photoshop - Films de 5000 images, avec 1200 et 750 images de garder, resize à 150 % - Lieu : Banlieue Parisienne Bonne journée !
  15. 3 points
    Bonjour à tous, une petite virée dans le cocher pour les nébuleuses à émissions IC 410 et IC 417, IC 410 surnommée "nébuleuses des têtards" en haut à gauche est la plus connue des 2, mais IC 417 plus en bas à droite mérite également le détour avec de beaux contrastes. 25 poses de 15 minutes en ha, combinées avec 3 x 11 poses de 5 minutes pour les RVB, tout en en bin1 avec une TEC 140 + moravian G4 16000. J'ai tenté de ne pas trop saturer les couleurs des nébuleuses, comme souvent la difficulté avec le montage HA-haRVB est de garder des étoiles ayant des couleurs qui ne soient pas trop dénaturés, c'est à coup de masques divers que j'ai traité les étoiles pour essayer d'obtenir une couleur conforme au RVB sans HA. Traitement : Pixinsight + Photoshop. Acquisitions : Maxpilote. Image du champ, réduite pour le forum : Version full du champ complet à la taille d'acquisition : http://astro.equinoxe.free.fr/images/images_constelations/cocher/IC_410_TEC_full.jpg Jean Claude Mario.
  16. 3 points
    salut iris est au top, merci à son concepteur, et aux aides venues d'ici Pis bonne chance aussi, mais faut guetter
  17. 3 points
    Bonsoir les amis, Hier soir, chose inédite à nouveau, le ciel était dégagé et les étoiles visibles. Pas le super ciel, non ! Un quartier de Lune bien présent et un léger voile d'altitude. C'était donc l'occasion d'aller faire des essais et des réglages sur ma future cible Me voilà donc parti à la recherche du Casque de Thor NGC 2359 avec ma lunette Televue NP101 au foyer à 540mm de focale, caméra Starlight SXV-H9 et roue à filtres Baader. Et exceptionnellement ce soir, j'ai pu guider à peu près correctement avec PHD ( pas le 2 ) et sans dithering parce que la monture a du mal à rattraper l'étoile guide après La bestiole étant vraiment bleue, j'ai commencé par le filtre OIII. Et effectivement, elle cause sacrément en OIII. J'ai donc lancé une série de 30 poses de 120 secondes. Désireux de faire du RGB, j' ai fait de même une série de 30 prises en rouge. Puis filtre vert et là, au bout de 16 poses, terminé, la caméra est dans le pied de mon autre monture J'ai quand même fait une série d'offsets avant de fermer la boutique. Alors bien sûr, j'ai regardé ce que je pouvais faire avec ce que j'avais J'ai donc fait une image L en mixant l'image OIII avec l'image verte pour avoir un peu plus d'étoiles. J'ai fait aussi une RGB avec l'image rouge, la verte et la OIII comme bleue puis la LRGB. Bon, je sais bien que c'est pas une image finie, mais je vous la montre pour avoir vos avis. Va falloir lui ajouter quelques prises maintenant que le matos est prêt et quand le ciel reviendra. Elle est croppée pour n'avoir que le centre mais elle est à sa taille d'acquisition. Je crains hélas que c'est pas demain que je vais pouvoir la terminer, le ciel gris est de retour Maintenant, je vais aller voir les nouveautés Bonne soirée à vous, AG
  18. 3 points
    une petite video au microscope électronique debayerisation.mp4
  19. 3 points
    Salut Pas tout lu mais tu achètes un téléobjectif dans un vide grenier pour quelques euros tu peux même avoir un zoom. Avec nos petits capteurs ça grossit pas mal. Bonne soirée. Luc
  20. 3 points
    Tu m'étonnes. Moi ça fait 10 ans que le médecin me dit "Monsieur, surveillez vos excès, vous mangez trop de knackis tièdes et de pistaches le soir à l'apéro".
  21. 3 points
    Ce très compliqué comme situation: tout excès doit être surveillé (ça demande bcp de temps et d'effort, j'ai été confronté à ça de mi 2010 à fin 2011 (on avait un excès très significatif (plus de 4 sigmas) dans la réaction pp -> Z + 2 quarks b): s’il devient vraiment significatif il faut convaincre sa collaboration et puis aussi les collègues de l'autre collaboration pour qu'ils regardent la même chose. Comme je ne suis plus dans CMS je ne sais pas exactement de quel excès il s'agit, mais si c'est celui auquel je pense, ça fait longtemps qu'il est là et la personne qui gère cette analyse a du bcp se battre pour que ce soit pris au sérieux (je vais demander confirmation). ÉDIT: confirmation que ce n’est pas celui-là. Bon là dans ce genre d'annonce ce qui me fait chaque fois mal aux yeux, ce sont les 278 interprétations sorties du chapeau et qui ne sont en rien vérifiées ou alors avec des marges d'erreur stratosphériques.
  22. 3 points
    Merci a toi Perso je suis étonné des photo diurne car je doit baissé l'expo a donf et les iso au minimum iso100 1/1000 au 18/55 essai lunette 80/400 et apn debayerisé (pitetre j'aurai pas du mettre le correcteur de coma newton j'ai essayer il rentre dedans ) va me falloir des filtres ir pour voir 350d 1000d y a quelques caca
  23. 3 points
    Fred, je vérifie quand j'y pense en ciel profond la collim sur étoile. Par contre pour le planétaire, c'était cet été au crépuscule avant que la nuit ne tombe vraiment, du coup les étoiles n'étaient pas encore apparues pour vérifier. On est tous à peu près d'accord pour penser que la limite à 4 ou 5 '' en lunaire relève d'une auto-limitation non justifiée, et contraire aux faits observés avec nos Dobs. De quand date cette affirmation ? On dirait qu'elle était marquée d'une époque ou lunaire rimait avec réfracteur, donc avec diamètre limite de 4 à 5 pouces, avant l'avènement des Dobsons ou autres gros diamètres. On a vu ces anciennes images de vieux savants pointant la lune au réfracteur, de façon solennelle ... Après, chaque type d'instrument a ses avantages et ses inconvénients, selon les conditions d'observations aussi, ce que l'on veut voir, etc ... De plus, beaucoup d'entre nous ont peut-être aussi des préférences irrationnelles, allez savoir pourquoi, qui influent inconsciemment peut-être sur les faits observables et les caractéristiques réelles de chaque instrument. Ceci dit, j'ai sorti la 4'' hier soir pour une petite séance de doubles, et sitôt installée dehors j'ai pointé la lune : malgré le delta de température la lune était immédiatement très jolie et nette. 2 h après, alors que je jugeais la turbulence assez faible à moyenne seulement sur les doubles, j'ai eu une image à 150 X très détaillée, piquée encore, croustillant de détails. Parfois quelques nuages passaient devant puis partaient, la luminosité devenait alors presque aveuglante en quittant le terminateur pour le centre. Un léger essoufflement que je notais parfois à ce grossissement n'était vraiment plus d'actualité, en raison peut-être de la grande hauteur sur l'horizon. Cela n'engage que moi, mais j'ai tendance à attribuer un aspect plus poétique peut-être à l'aura de la lunette (représentation de l'instrument, vues lunaires, piqué des étoiles doubles et vastes vues d'amas) et un aspect plus puissant, plus performant au Dob.
  24. 3 points
    C'est plus fort que moi, j'apporte ma contribution (trop tardive) à la discussion en attendant de trouver une lunette de 5 pouces dans les soldes 1) Au pays du Théorique pour le fun : Pouvoir séparateur théorique Vs Seeing : 1.1) Pouvoir séparateur théorique d'un télescope de 5 pouces : 1.1" d'arc 1.2) Niveau de seeing sur terre : 1.2.1) Enregistrement du seeing sur le site ESO de La Silla : une bonne nuit (seeing médian de 0.6") : et une mauvaise (1.2"). 1.2.2) Enregistrement du seeing sur le site de Saint-Véran - Source alcor-system : 1.2.3) Evolution de l'agitation atmosphérique : Vous pouvez suivre l'évolution de Seeing en live - Moniteur de cyclope (voir en direct ici) : et consulter le moniteur Calar Alto Seeing (voir l'historique : ici) ça donne déjà une petite idée non ! 2) Vous avez dit "détail", comme c'est bizarre... Il est intéressant de comparer le pouvoir de résolution d'un télescope au pouvoir de définition sur la lune, c'est à dire le plus petit détail observable, dont la visibilité dépend du pouvoir séparateur de l'instrument, de la forme et du contraste de l'objet. Ainsi, en fonction du contraste, le pouvoir résolvant de l’œil peut varier de 5 à 180" ! Au télescope une rima de 0.25" pourra être visible alors qu'un dôme faiblement contrasté de 1.5" et éloigné du terminateur sera difficilement perceptible. 3) La Lune au télescope : un pays moins théorique : 3.1) Observations sélénographiques au T250 F/D6.3 : A Vireux-Molhain, mon ancien site d'observation, Rima Marius était perceptible dans les trous de turbulences. Les détails sélénographiques étaient régulièrement ciselés et contrastés à 407x (Zeiss Abbe 4mm). L'ensemble des rimae situées dans le cirque Gassendi et les petits cratères en ligne, près de Davy Y étaient bien perceptibles. L'observation du premier quartier de la Lune, en 2002, dont les limbes tenaient de justesse en bordure du champs de 90° de mon Zeiss-Docter 12,5mm, et celle de la plaine Lune, en 2006, au Roddenstock 35mm, sont des souvenirs indélébiles. L'amplification maximum utilisable sur la lune était de 590x par conditions calmes (Pentax XW5mm + TV1.8x). L'excellente nouvelle est que je dispose toujours du T250 et de l'oculaire Roddenstock de 35mm 3.2) Que voit-on dans un T300 par bonnes conditions de stabilité du ciel : Miroir artisan : Sur la Lune, les l’ombres situées à l'intérieur des effondrements du collier de perles et dans les failles du système de Triesnecker étaient clairement visibles. Archimède montrait plusieurs dizaines de craterlets. Rima Aristarchus V, sous tendant 0.32", rima Marius, sous tendant 500m de largeur au niveau de Marius P, et les deux piqûres situées à proximité de la triplette de Clavius ont pu être perçues. Le lien ci-dessous permet de retrouver les photographies aidant à la compréhension du croa "la Lune au 300mm". Meade LX200 305mm sur mon ancien site d'observation 2004-2007 : Les images de la Lune, belles et détaillées, ont clairement révélé le double cratercône de Mons Gruithuisen Gamma dans les trous de turbulence. Les vues, moins découpées mais un peu plus détaillées que celles fournis par mon excellent T250/1630, montraient des détails sélénographiques propres et assez contrastés à 508x (Zeiss Abbe 6 mm). 3.3) Un 400mm ? Nom de Zeus ! Je me suis permis d'emprunter un dessin de la région de Sabine et Ritter à Serge Vieillard, en espérant Serge que tu me le pardonneras un jour . Cette région est l'une de mes préférées. Je trouve ce dessin magnifique ; il montre le niveau de définition obtenu sur les cratères lunaires : En le comparant avec les images prises par la sonde LRO, on ne peut qu'être admiratif devant le travail accompli par Serge. Dans l'hypothèse où ce dessin aurait été réalisé dans la nuit du 16 au 17 décembre 2015, la lune présentait un diamètre apparent de 31,88' d'arc et une altitude de transit de +32°. Le terminateur flirtait avec le cirque Dionysius à 23h environ. Quelques fins craterlets, clairement dessinés, sont confirmés sur l'image de la sonde LRO : - Dark crater, dont l'ombre des remparts apparaît sur le dessin, sous tend 3.5km, soit 1.9" d'arc. - Le craterlet "AA74S21020E" sous tend 2.4km, soit 1.3" d'arc. - Le cratère non nomme "Nn2", près de Dark crater, sous tend 2.6km, soit 1.4" d'arc. Les formations "AA4387N19242E" et "Nn1", trop allongées pour être prise en considération, s'apparentent plus à de très courtes Rimae et ont néanmoins été dessinées par Serge comme étant des cratères. Leurs tailles étaient probablement proche de la définition maximum autorisée par r0. Le niveau de résolution des cratères devait sous tendre 1.2 à 1.3" d'arc. C'est très beau vu altitude de transit de l'astre Séléné. Si on donne dans la théorie, ce niveau de résolution donne au T400 un rendement (R=r0/a) de l'ordre de 29% ( Lunette et télescope Danjon et Couderc). Le grossissement de 300x était donc très approprié aux conditions d'observation. 3.4) Un 500mm ? Soyons fou : J'ai repris quelques notes d'observations : T520 F/D6 : Observations panoramique de la Lune (2018) : L’observation de la Lune en mode binoculaire avait révélé une image magistrale au T520x327 ce 23 février dernier au crépuscule. Le souci majeur était que nous étions en début de soirée de Saint Valentin et mon épouse m’attendait avec le manteau sur le dos pour partir dîner dans un petit restaurant romantique. Les conditions d'aujourd'hui ont néanmoins données l’avantage au mode monoculaire dont le champ de 100°, la colorimétrie et la transmission de l’Ethos 13mm ont fait la différence. Le T520x238 (Ethos 13mm) montre une vision à tomber par terre, plus belle encore que celle de mes excellents T250 et LB300 JML déjà renversantes. La lune arbore une image percutante, spectaculaire et d’une infinie beauté. La surface sélène exhibe un éclat métallique aux contrastes déroutants. Il n’y a plus de surface lisse et les ombres portées des promontoires, montagnes, crêtes, dorsales et des arêtes sont impressionnantes. Je ne suis plus dans la recherche de détails sélénographiques mais simplement devant la beauté indescriptible d’un panorama lunaire incroyable. Le contraste et le punch de la partie sud de la Lune sont époustouflants. Je reste contemplatif devant l’une des plus belles images de ma vie. Observations sélénographique au DF510 F/D5 : Craterlets : Surpassant légèrement la perception du LB300, les 2 petits craterlets de 0.4" et 0.5", ayant fait l’objet de l’excellent post "Clavius sans bruit", ont été perçu avec certitude à 529x à Givet. Rimae : En 2015, les principales crevasses situées dans l'arène Fracastorius et sous tendant 0.25" avaient été facilement observées , dans les trous de turbulence, juste avant le levé du jour à 661x (Zeiss Abbe 4mm) ; Cette observation, notée par Georges Viscardy, constitue toujours mon record de résolution sélénographique, cela en 48 ans d'observation. Mode binoculaire : L'observation en mode binoculaire propose à l’observateur une vision panoramique des paysages lunaires devenus presque vivante. Un monde splendide apparaît à la binoculaire du T510x280, rivalisant sans peine avec les vues pourtant plus détaillées d’un Ethos travaillant à 510x en mode monoculaire. Le tous nouveau traitement hydrophobe 96% semble prometteur. Il ne reste qu'à attendre une nuit sans diffusion pour une observation comparative avec le T520 dont le panorama lunaire est d'une beauté indescriptible. Quelques observations lunaires au T506 à Aubrives : 21-02-2008 T506 Givet : 17-04-2015 - T506x300 : 17-03-2016 au T506x661 : 06-12-2016 au T506x366 : Synthèse T506 à Aubrives : L'observation de la Lune est-elle limitée à 4 ou 5 pouces d'ouverture ? : comme le disait l'un de mes anciens amis qui se reconnaîtra : "C'est vous qui voyez...Rigole !". Voila, si cela peut faire avancer le Smilblick.... Jean-Noël
  25. 3 points
    Merci Damia, c'est déjà superbe !.. D'autres images Mahli sont arrivées aujourd'hui.. Pour moi ce n'est pas du tout une impression. Je suis là.. à côté du rover ! DÉPART DEMAIN VERS LA VALLÉE ARGILEUSE.. ET RETOUR DE LA POUSSIÈRE !! Curiosity était arrivé sur le site de "Rock Hall le 12 décembre 2018 (sol 2257). Le forage avait été réalisé le 16 décembre (sol 2261) Aujourd'hui 17 janvier 2019 (sol 2292) est le dernier jour du rover sur le site de "Rock Hall" avant le départ programmé du rover pour la vallée argileuse demain 18 janvier !! L’équipe scientifique a donc essayé de tirer le meilleur parti scientifique des dernières heures passées à cet endroit avec un bloc d’activités scientifiques de 2h30 rempli d'imagerie de détection Mastcam des déplacements des résidus de forage de Rock Hall et d'observations en alternance par la caméra RMI de ChemCam et de tirs lasers LIBS de ces résidus. Les activités de ChemCam ont été suivies d'images de documentation Mastcam. Ont été également inclus un diagnostic informatique de l’ordinateur côté B et une analyse spectro APXS longue durée (de nuit) des résidus de forage Rock Hall. Mais l’évènement marquant, c’est que le Cratère Gale est devenu beaucoup plus poussiéreux depuis les sols récents en raison d'une tempête de poussière régionale dans l'hémisphère Sud repérée par l'équipe MCS (Mars Climate Sounder) de MRO. Le radiomètre MCS "voit" dans neuf canaux à travers les plages visible et infrarouge du spectre électromagnétique. La gamme infrarouge correspond à peu près à la chaleur, permettant de "voir" à quel point quelque chose est chaud. Mars Climate Sounder examine l'horizon de Mars depuis l'orbite pour observer l'atmosphère en coupes verticales. Il prend des mesures tous les 5 kilomètres dans chaque tranche de l'atmosphère. Ces «profils» sont combinés dans des cartes météorologiques mondiales quotidiennes, tridimensionnelles, de jour comme de nuit. Les cartes météorologiques indiquent la température, la pression, l'humidité et la poussière dans différentes couches de l'atmosphère - le même type d'informations que les météorologues utilisent pour comprendre et prévoir le temps et le climat sur Terre. Début janvier 2019 et dans le fil d’Opportunity, Nicolas Biver faisait remarquer que des tempêtes de poussières se développaient dans les régions proches de Meridiani non loin du cratère Endeavour, et qu’elles pouvaient donc menacer Oppy à nouveau. En décembre 2018 l'activité des tempêtes était restée surtout active dans l'hémisphère Nord, mais sachant qu’on est toujours dans la saison des tempêtes, depuis fin décembre l’hémisphère Sud est touché lui aussi par des tempêtes régionales qui peuvent affecter de près ou de loin les sites des rovers. L’équipe scientifique de Curiosity a donc ajouté plusieurs observations environnementales supplémentaires pour voir en quoi cela affectait l'atmosphère. Celles-ci comprenaient des mesures supplémentaires de la quantité de poussière au-dessus du rover (avec l'observation appelée "Mastcam tau") et de la visibilité à travers le cratère (avec les observations "Navcam Line of Sight" et "Mastcam Crater Rim Extinction"). Ont été également ajoutées des mesures sur une heure de la station météo REMS pour mieux capturer les cycles diurnes de pression et de température. Lorsque la charge de poussière régionale ou globale augmente, la manière dont l’atmosphère se dilate et se contracte sous l’effet de l’ensoleillement solaire affecte la circulation de l’air et modifie les régimes de pression à la surface à grande échelle. Plus de poussière atmosphérique signifie également qu'une plus grande partie du rayonnement solaire entrant est absorbée avant d'atteindre le rover, de sorte que les températures près de la surface et au sol diminuent par rapport à la normale. La nuit, cependant, l'atmosphère sous-jacente plus chaude émet plus de rayonnement thermique, ce qui maintient la température de la surface plus chaude que d'habitude. Un réchauffement accru de la poussière signifie également que les températures proches de la surface, et en surface, sont plus fortement couplées, ce qui réduit le contraste de température entre la surface et l'air, ce que toutes les mesures REMS commencent à montrer. Un autre effet de la formation de poussière accrue est que l’on observe moins de tourbillons de convection et de "diables de poussière", car une plus petite différence de température entre la surface et l'air signifie que moins de chaleur est pompée dans l'atmosphère pour entraîner la convection. Donc, il a été également inclus trois types de recherches NavCam sur les "diables de poussière" pour voir si l’activité de la poussière produit une diminution du nombre ou de la taille de ces phénomènes. HAZCAM AVANT - 17 JANVIER 2019 (SOL 2292) : L'APXS au travail près du trou de forage NAVCAM - 17 JANVIER 2019 (SOL 2292) : CHEMCAM RMI - 17 JANVIER 2019 (SOL 2292) : Tirs lasers dans le stock restant de résidus de forage versés au sol Tirs dans le trou de forage et dans les résidus MAHLI - 16 JANVIER 2019 (SOL 2291) : L'examen des roues a commencé.. Encore rien de catastrophique tant que les chevrons ne se fracturent pas MASTCAM - 16 JANVIER 2019 (SOL 2291) :
  26. 3 points
    tu vois une coquillette ? Ben c'est pareil, mais en différent.
  27. 3 points
    Nous sommes quelques uns, ici et ailleurs, à nous être un peu étonnés des formes apparemment sphériques d'Ultima et de Thulé. Il semblerait, en fait, que ces formes soient aplaties comme le laisse percevoir cette animation réalisée par Ian R membre d'UMSF. John Spencer, lui même faisant partie de l'équipe NH et, intervenant régulièrement sur ce forum, a chaudement félicité Ian pour cette réalisation qui nous apporte indubitablement une vue plus juste de cet objet lointain. Comparaison a été faite avec des hamburger... mais en France, nous parlerons plutôt de macarons.
  28. 2 points
    Bonjour à tous, Voici une image de M96 faite l'une des rares nuits potables ces temps-ci. Après avoir imagé M77 (non traitée encore) j'ai dirigé le télescope sur M96. A ma grande surprise, comme pour M77, le coeur de la galaxie était cramé en 5mn, j'ai donc fait ensuite des poses de 1 minute, en luminance comme en couleur bin2. Je m'en suis donc vu au traitement pour profiter de toutes ses poses, et le temps de pose cumulé en luminance reste un peu faible : 6x5 + 48x1 minutes. 24x1mn par couleur. Ce nouveau setup se laisse difficilement dompter. Newton 253/934 (avec réducteur 0.73), CCD ICX814, échantillonnage 0.81". Traitement Iris + PS CS2. Nathanaël Cliquez pour la voir dans son champ d'étoiles!
  29. 2 points
    Deux diamants dans le ciel...
  30. 2 points
    Salut à tous Dernière image du T320 avec ce complexe nébulaire du Cocher. Pas mal de tentatives au traitement pou trouver le bon poids su Ha sur la LRGB ainsi que la gestion des deux étoile brillantes qui m'ont donner du fil à retordre... CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI183mm Ha : 18 poses de 300 secondes, 16 poses de 150 secondes à -15°c (2x2) Luminance: 67 poses de 150 secondes (2x2) Couleurs : R 24x300sec, G 21x300 sec B 22x300 sec (2x2) @+ Christian
  31. 2 points
    Salut Petite séance ce matin sur la comète C/2018 Y1Iwamoto découverte en décembre dernier.45 min de pose au C8 à F10 et A7s. Un petit air de Wirtanen, non? Yoann
  32. 2 points
    Tiens, Paul, la ci-dessus arrangée par un confrère, Roman Tkachenko : Du bô travail !
  33. 2 points
    La mise à jour du 18 janvier 2019 de Michelle Minitti, géologue planétaire. (J'ai ajouté quelques précisions) MAJ intitulée : "De nouveau sur la route" Le séjour sur le site de forage "Rock Hall" a été productif. Le nombre et la diversité des analyses effectuées sur la cible de forage et l'échantillon foré lui-même - minéralogie de CheMin, substances organiques et volatiles de SAM, caractéristiques chimiques et spectrales du substrat rocheux, résidus de forage et excès d'échantillon foré d'APXS, ChemCam et Mastcam - parlent de l’importance des échantillons que nous extrayons de Mars avec tant de peine. Après avoir acquis une image du trou de forage en utilisant MAHLI pour localiser la position du spectro APXS sur les résidus de forage la veille, nous partons pour notre prochaine aventure - l'unité contenant de l'argile. Cette unité, qui se situe entre nous et la prochaine série de mesas plus loin sur le mont Sharp, présente depuis l’orbite une forte signature spectrale de minéraux argileux. Les argiles étant associées à l'action de l'eau et, en général, à celle des eaux à pH neutre, nous souhaitons en savoir plus sur la nature et les origines des argiles et des roches qui les hébergent. Notre premier mouvement est une série de petites avancées à mesure que nous imageons les roues qui nous transporteront jusqu'à l'unité d'argile et au-delà. Le processus, appelé "imagerie intégrale des roues MAHLI", consiste à positionner MAHLI obliquement au-dessus des roues pour les visualiser, arrimer le bras, avancer de quelques dizaines de centimètres pour faire apparaître le prochain segment de roue, dégager le bras et créer une image instantanée des roues. Il faut 4 petites avancées pour obtenir une image complète de la circonférence extérieure des roues. La première série d'images de roues a été acquise par MAHLI sur le sol 2291. Même avec les dégâts et les déchirures visibles, les roues sont toujours capables de nous transporter sur beaucoup plus de kilomètres à travers l'unité d'argile et le mont Sharp ! Au fur et à mesure que nous avançons pour prendre les images de la roue, nous acquerrons également une image MARDI à chaque arrêt, ce qui permettra de créer un ensemble d'images MARDI(*) qui se chevauchent étroitement et qui peuvent être combinées pour créer un modèle numérique d'élévation du terrain sous le rover. La dernière étape consistera à placer le trou de forage "Rock Hall" dans le champ de vision de MARDI, ce qui donnera à MARDI notre dernier regard sur "Rock Hall". [(*)MARDI (MARs Descent Imager) est une caméra couleur montée sous le châssis du rover et chargée, à l’origine, de cartographier le site d'atterrissage durant la descente vers le sol martien] Après le trajet, nous allons imager notre premier nouvel espace de travail dans environ un mois, acquérir un raster (série de tirs laser rapprochés) ChemCam à l’aide du système de ciblage automatisé AEGIS et acquérir une multitude d’images et de films Navcam et MastCam pour surveiller les changements atmosphériques causés par la tempête de poussière régionale. TRAJET PRÉVISIONNEL DEPUIS LA POSITION ACTUELLE AU 17 DÉCEMBRE 2019 (SOL 2292) - 2,9 mb : Vous noterez que le trajet prévisionnel sur la crête "Vera Rubin" a été très loin d'être respecté.. Il pourrait en être de même dans la vallée argileuse NAVCAM - 18 JANVIER 2015 (SOL 2293) : ATMOSPHÈRE POUSSIÉREUSE Les remparts Nord vers le Nord-Ouest Vers les remparts plein Nord Vers les remparts au Nord-Est Au Sud, la vallée argileuse, les Mesas, les contreforts du Mont Sharp Au Sud-Ouest, la vallée argileuse et les mesas près du delta alluvial
  34. 2 points
    merci GG Oui Sauveur.... mais j'avais pas madame sous la main .... Bon le tapis de sol a été affreusement mutilé , ça devrait aller pour cette fichue buée! maintenant je vais m'attaquer à la customisation du mak. lui coller un crayford démultiplié, regarder les barlow ( ou les glathpass j'hésite encore) quelques oculaires de compétition et un ADC!
  35. 2 points
  36. 2 points
    tu as 100% raison, mais c'est pour cela que je vais pousser à fond le grossissement avec la 150 LZOS pour être à 3 voir 4 D et voir si je distingue quelque chose ou si cela se noie complètement comparé à une double. Je pencherai pour une noyade complète mais je vais vérifier quand même. De toute façon en APO il n'y a pas mieux sauf la taka....
  37. 2 points
    En fait la Chine a déjà fait pression pour construire ça chez eux. Ils ont le pognon et ne doivent même pas chercher à faire moins cher. Là ou ça coince (et il le savent bien), c'est que l'expertise côté accélérateur est au CERN, et dans une moindre mesure aux US. A moins de vider le CERN de tout les experts qui ont construit et piloté la chaine d'accélérateur du CERN depuis des décénnies, il est pratiquement impossible qu'un tel projet voie le jour là-bas, ou alors ça ira très lentement. Et même les US le savent bien, alors qu'eux ont aussi une longue expérience là-dedans. Ce n'est pas pour rien que le LHC a pu être mis en service aussi rapidement. En gros si on oublie le faux démarrage de 2008, les premières analyses physiques ont été publiées quelques mois après la première lumière de fin 2009. On savait que le Higgs était bien là au printemps 2012, doncmoins de deux ans après la mise en service. Pour le Tevatron ça a mis des années pour "juste" commissionner l'accélérateur et les détecteurs, pour une machine globalement bien plus traditionnelle en terme technologique à tout point de vue
  38. 2 points
    Excellente manip c'est propre sur la dernière image..C'est une brute ? du coup redémontage et remontage.. Je me pose la question des micro lentilles qui ont disparu si ça vaut vraiment le coup par rapport à avant en terme de sensibilité ,temps de pose/magnitude. En faite je voudrai savoir s'il fallait doubler ou tripler les temps de poses sans microlentilles.. On attends des retours avec impatience dans la galerie. A+
  39. 2 points
    Nan, c'est pas la fusée ça Triphon; c'est juste la partie "parc d'attraction" pour les gosses des gens qui vont travailler là. Normal que l'attraction de base soit en forme de fusée... Comme quand tu vas au Mac do et que tu as la cage accolée au resto avec les boules et le toboggan pour les gosses... Là, le toboggan pour dévaler tout autour du truc brillant n'est pas encore construit mais ça ne saurait tarder. Sympa de penser en premier aux gosses du personnel !
  40. 2 points
    Petit rapport du 17 01 par Alan Stern, pour un bilan préliminaire du survol : http://pluto.jhuapl.edu/News-Center/PI-Perspectives.php?page=piPerspective_01_17_2019 Animation de Roman Tkachenko :
  41. 2 points
    le 350 d avec un meilleur grattage des bords
  42. 2 points
    Il fut un temps ou je pratiquais la recherche de nouveaux astéroïdes. J'en ai découverts quelque uns avec un T430 et un T400, dans un très bon ciel. A cette époque, je les ai découverts vers magnitude 19,5 à 20,5. Le problème, c'est qu'il fallait pouvoir atteindre cette magnitude avec des temps de pose courts. Disons dans le 5 à 8 min de pose cumulées. Car ensuite, l'asteroïde bouge et il ne sert plus à rien de poser plus longtemps. Entre temps, les télescopes automatiques de grande taille se sont multipliés et découvrent tous les soirs de dizaines d’astéroïdes jusqu’à magnitude 22. Et bientôt le LSST entrera en fonction, et lui ratissera tout jusqu'a magnitude 24. Bref, comme dit plus haut, il ne sert pas à grand chose de vouloir se lancer dans la recherche de nouveaux astéroïdes si on n'a pas au moins un T600, une très bonne CCD et un super ciel. Aujourd'hui je préfère me consacrer à l'étude des astéroïdes déjà connus, ce qui nécessite bien moins de moyens et est tout aussi utile. Je les étudie par deux méthodes principales: le courbes de rotations que l'on obtient par photométrie (cdr-cdl), et par la méthode des occultations. (mode pub "on") J'ai d’ailleurs écris un article sur l'observation des occultations dans le n° de Janvier/Février 2019 d'Astrosurf Mag (mode pub "off"). Et tout ça, maintenant je le fais avec un simple C8.
  43. 2 points
    Re-bonsoir, Grâce à Alef qui m'a mis au parfum, je viens de shooter le rapprochement du moment, la Lune et Aldébaran … J'ai juste eu le temps dans une trouée des nuages … compositage d'une pose au 1/800 de seconde pour la Lune et 1/10 de seconde pour l'étoile …
  44. 2 points
    Comme promis ! Hier soir la turbu était plus faible que ces derniers temps , sans doute le changement de temps alors j'ai fait ça. Mak 180/2700 SW + barlow 2X sur AZEQ6 . Images faites avec un canon 6D et EOS movrec + registax 6 . 800 images de 3000
  45. 2 points
    C'est pas le rapide Paris-Santander, qui est tombé en panne de charbon ? (Meilleure vanne ever, on me l'a raconted il y a quarante ans, je m'en suis jamais vraiment remis)
  46. 2 points
    Y sont en panne de charbon ? Les mineurs sont en grêve ?
  47. 2 points
    Le réseau français a failli décrocher la semaine dernière à cause d'une trop forte demande allemande. Le futur de la voiture électrique sera donc conditionné par la disponibilité d'électricité dans le pays. Point.
  48. 2 points
    Bonjour à tous les astrams Ca m'a fait plaisir de revoir la lune dans un ciel immaculé en début de nuit. Je n'ai pas pu résister à l'appel langoureux de la belle Séléné (on dirait du Raymond Sadin ) et j'ai débâché mon C14 hier soir 15 janvier. Mauvaise surprise en démarrant: mon ASI grand champ 178 MM se bloque dès que je lance l'acquisition. Argghhhh, vais-je capituler ? Non car ma botte secrète est l'ASI 290 MM qui, elle, veut bien fonctionner normalement. Bon, faut aimer les cadrages étroits, mais pas le moment d'hésiter, je fonce. Alors voilà le résultat, la caméra étant comme d'habitude au foyer du C14 avec un filtre IR Pass 685 nm. Pour le traitement, et pour chaque vidéo, 15% des 3000 images enregistrées ont été traitées avec AS!2, complément léger avec Registax et avec Photoshop. Rien de novateur dans les prises de vue (que du classique, donc je ne mets pas les dénominations), mais c'était juste pour marquer le début de 2019. Bons cieux à tous et toutes. Claude => AJOUT d'une mosaïque de deux images précédentes
  49. 2 points
    En mode flemme hier soir, car la lune est déjà là, mais en même temps, avec une turbu trop basse pour laisser passer ça Donc, en attendant que la grosse aille se coucher, je n'ai pas pu résister à imager un amas. Résultat, j'ai passé la journée à décrypter un article assez difficile à lire M37 aka NGC 2099, le 15 janvier 2018 entre 23H30 et 02H00 . Nerpio. C11 Edge HD, réducteur de focale Célestron x 0.72, ATIK 4000 MM, Paramount ME Logiciels CCD AP, MaximDL et Pixinsight (sans PhotoShoping) Poses unitaires de 150 secondes. 15L 8R 8B. Astrométrie par PI : Resolution ........ 0.387 arcsec/px Field of view ..... 26' 15.3" x 26' 20.4" M37 (NGC 2099 = GC 1295 = JH 369) est un amas ouvert de magnitude 5.6 (visible à l’œil nu) situé dans la constellation du Cocher. Il a été découvert indépendamment par l'astronome sicilien Giovanni Battista Hodierna en 1654 et par Charles Messier 10 ans plus tard. Per Dreyer le décrit comme un "amas, riche, plus compact au centre, avec des étoiles petites et grandes ». Amas de type de type II1r selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler (Astronome Suisse-américain ayant noté le premier que la luminosité des amas globulaires les plus distants était plus faible qu'escompté et que les étoiles apparaissaient plus rouges (phénomène d'extinction interstellaire, mis en évidence en 1930). Les amas globulaires ayant servi à estimer la taille de la Voie lactée, ce résultat conduisit à une réduction par rapport aux estimations précédentes de près de 40 %). Cet amas renferme en effet plus de 100 étoiles (lettre r), dont la concentration est moyenne (II) et dont les magnitudes se répartissent sur un petit intervalle (le chiffre 1). Cette classification est assez ancienne et de nombreux amas contiennent en réalité passablement plus d'étoiles que le nombre estimé par Trumpler. M37 est situé à environ 1 383 pc (∼4 510 a.l.) du système solaire et les estimations récentes lui donnent un âge d'environ 500 millions d'années. La taille apparente de l'amas est de 15,0 minutes d'arc, ce qui, compte tenu de la distance, donne une taille réelle maximale d'environ 19,7 années-lumière. Un peu de lecture pour les courageux 😉 Sur les 300 études référencées où M37 apparaît, je n'ai lu que l’une des dernières. Il s’agit d’une étude spectroscopique visant à caractériser l’activité chromosphérique des étoiles de faible masse de l’amas, mesurée par leur émission en Hα. Honnêtement le texte est touffu. Mais intéressant car la relation "rotation - activité coronale" est considérée comme une approximation de la dynamo stellaire sous-jacente responsable de l'activité magnétique des étoiles de type "solaires" et tardif. Ce phénomène a été étudié en détail pour les étoiles partiellement convectives et plus récemment pour les étoiles convectives, censées fonctionner en "dynamo d’interface". Par ailleurs, ça me permet d’introduire une notion de mécanique des fluides, le nombre de Rossby (Ro). En effet, les mesures de la pente de la loi de puissance de la relation entre le nombre de Rossby (rapport entre la période de rotation et le temps de rotation convectif) et la luminosité fractionnelle des rayons X sont importantes dans la compréhension de ces "dynamos magnétiques stellaires" des étoiles à convection totale ou partielle. Je passerai sur le point de l’article où les auteurs expliquent qu'il est intéressant de chercher une relation entre l’âge, la rotation et l’activité (ARAR pour age–rotation–activity relation) des étoiles de faible masse puisqu'il est plus probable que des planètes ressemblant à la Terre soient découvertes dans les zones habitables d’étoiles "dispersées" anciennes et de faible masse, situées dans notre banlieue galactique proche. Or pour comprendre leur « environnement » en terme d’exposition aux rayonnements (que l’on pourrait aussi qualifier « d’irradiation »), il est nécessaire de disposer d'une ARAR robuste pouvant être appliqué à leur étoile « mère ». S’il est connu la dépendance de la période de rotation au flux de rayon X et à l'émission Hα, une mesure de ces deux paramètres pourrait être utilisée pour déterminer l’âge précis d’étoiles de champ isolée. En gros, déterminer leur « habitabilité potentielle » (les scientifiques sont d’éternels optimistes). Le nombre de Rossby (qui tient son nom de Carl-Gustaf Rossby, un météorologiste suédois) est un nombre sans dimension. Il représente le rapport entre les forces d'inertie et les forces dues à la rotation qui caractérisent le mouvement d'un fluide dans un repère tournant. On fait la différence entre un écoulement à fort nombre de Rossby ou à faible nombre de Rossby. Appliqué à la géophysique, par exemple, si le nombre de Rossby est très supérieur à l'unité (=1), alors les forces de Coriolis sont négligeables devant l'inertie de l'écoulement (exemples : conduite d'eau, rivière, torrent). Dans le cas contraire d'un nombre de Rossby très inférieur à l'unité, les forces de Coriolis dominent le mouvement du fluide (exemples : circulation océanique globale, perturbation atmosphérique). On conçoit assez bien que les écoulements influencés par la rotation terrestre soient plutôt des écoulements se produisant à des échelles importantes. Par ailleurs, il faut aussi prendre en considération que pour les étoiles de type tardif (de type spectral K, M, S ou C de la séquence principale), la vitesse de rotation et l'intensité du champ magnétique diminuent avec le temps. Cette diminution résulterait d'une boucle de rétroaction dans laquelle les vents enlèveraient du moment cinétique de l'étoile, freinant sa rotation et diminuant le cisaillement entre les zones radiative et convective internes, responsables de la génération du champ magnétique. Le champ magnétique plus faible résultant produisant alors des vents plus faibles, ceux-ci continueraient à faire ralentir l'étoile et à affaiblir davantage son champ magnétique, mais à un rythme moindre. Cette relation entre l'âge, la période de rotation et l'activité magnétique d’une étoile a été modélisée de manière empirique à l'aide de données provenant de populations homogènes et contemporaines d'amas ouverts. Deux des traceurs d’activité stellaire couramment utilisés sont le flux de rayons X, qui provient de la couronne des étoiles de type tardif, et l’émission Hα qui trouve son origine dans la chromosphère. En raison de leurs mécanismes de réchauffement liés, il est attendu une corrélation entre les émissions de rayons X et de Hα dans les étoiles magnétiquement actives. Pour en revenir à nos moutons, avec ses plus de 400 membres dont la période de rotation est connue et ses plus de 270 membres dont les mesures de flux du rayonnement X sont connues, M37 était le meilleur "laboratoire" pour évaluer ces modèles (il n’existe pas d’autres base de données observationnelles comparables pour une population stellaire de ce type d’âge et de cette taille au sein d'un amas plus ancien (autre que les Pléiades, âge estimé : 112 millions d'années)). Or les auteurs de l’étude ont ainsi pu constater que 1) l'activité chromosphérique décroissait beaucoup plus lentement que l'activité coronale avec l’augmentation de Ro et 2) que le Ro de leur indicateur d’activité chromosphérique était plus petit que le Ro de leur indicateur d'activité coronal ce qu’ils ont interprété comme une preuve possible d’un "stripping coronal", probablement dû à la fois aux forces centrifuges et à un déséquilibre entre l’équilibre de pression magnétique et plasmatique. Velu, ce papier, vraiment… JB Sources : Chromospheric and coronal activity in the 500 myr old open cluster m37 : evidence for coronal stripping ? A. Núñez, M. A. Agüeros, K. R. Covey & Mercedes Lopez-Morales. The Astrophysical Journal, 834:176 (10pp), 2017 January 10.
  50. 2 points
    étonnant ce montage. Ca m'a mis un doute du coup j'ai fait un gif de mon côté. même résultat