Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 14/03/2019 dans toutes les zones

  1. 12 points
    Bonjour à tous, nouveau traitement en douceur sur cette belle spirale située à 12 millions d'A.L...bref à côté ! Excellent ciel de haute Ariège à 1300 m. Newton "maison" 360 mm /3.7 optique et méca ( ancien miroir du C.14 d'Elie retaillé) Correcteur Paracorr 2 + Sony A7S Astrodon / 60 poses de 30 sec à 3200 iso Traitement sous Siril, PI et CS6 Phil
  2. 8 points
    Salut Difficile de poster M51 après avoir vue celle de David! Comme il y a un monde entre les deux! Voici ma version avec le 16po f4 sous mon ciel de St-Liboire au Québec Newton 16po f4 sur EQ8 Corecteur Astrotech QSI683wsg à moins 45 degrés Filtres Astrodon LRVB=200-15-15-15 minutes. Sub de 5 min. Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6. Bon visionnement Martin
  3. 8 points
    Juste pour montrer un version avant ajout de couche Ha... Comme quoi, il lui manque vraiment qqchose sans cette couche... Je me dépêche de la faire avant cession du setup ;))
  4. 7 points
    Et sans trous ! Salut les amis, une belle trouée m'a permis de faire le croissant. J'avais dans l'idée d'utiliser l'A7s mais finalement j'ai opté pour l'ASI120MC, pas le temps de cogiter sur le nombre de barlows à utiliser avec l'APN...Sauf que j'avais oublié pourquoi je faisais si peu de mosaïques géantes et je m'en suis aperçu dès le début... Ce n'est qu'un croissant jeune mais il a fallu 36 sers pour en venir à bout ! Et comme en plus j'ai commencé au crépuscule, très gros boulot et prise de tête d'enfer au retouchage du FDC ! Donc ne faites pas trop attention tout en haut sur le terminateur... Lune turbulente à très turbulente ce qui fait que je vous joins la mosaïque à la taille de 100% à titre d'info, texture très médiocre, vous n'êtes pas obligé d'aller voir. Elle devient regardable avec une réduction de 70%. J'ai raccourci les films fur à mesure de 1600 à 1000 images en gros car j'avais très peu de temps pour couvrir toute la lune ( toit de l'abri ). T250 + ASI120MC au foyer. Traitement AS2 ( 200 images retenues par film, APs de 60 ), traitement sous Iris de la couche rouge. - Version à la taille de 70% ( 3897x7590 pix ) : attention à préférer le lien direct car l'image a une taille tout de même très importante, le forum risque de la diminuer : Lien direct : http://astroanimations.pagesperso-orange.fr/mapage/lune110319-70-.jpg Pour le fun, une "petite" version à la taille de 50% : Lien direct : http://astroanimations.pagesperso-orange.fr/mapage/lune110319-50-.jpg A titre d'info, la version à 100% ( 4996x10258 pix ) : http://astroanimations.pagesperso-orange.fr/fichierstemporai/lune110319-100-.jpg Je pense que c'est définitivement ma dernière mosaïque avec autant de films ! Le Sony A7s prendra la relève pour les lunes intégrales car il se débrouille très bien cet APN.
  5. 6 points
    IMAGE du Groupe DDS_Observatory Première image de notre nouveau set-up (en dual avec l’Altair 130) @ e-Eye en Espagne, la FSQ 106 et la Moravain G2-16200 Messier 78 est une nébuleuse par réflexion dans la constellation d’Orion. A environ 1 350 années-lumière de la Terre , M78 est la plus brillante des nebuleuse par réflexion du complexe de nuages moléculaires d’Orion B, un groupe qui inclus de gauche à droite NGC 2064, NGC 2067 et NGC 2071. M78 est un nuage de poussières interstellaires. Il est éclairé sur une étendue de 4 AL par l’énergie de ses étoiles bleues et brillantes (récentes de type B ) qui émettent dans le continum continu. Dans cette aire, on ne trouve pas moins de 45 étoiles de faible masse qui émettent avec des raies d’émission dans l’Hydrogène, étoiles irrégulières similaires au T-Tauri, qui sont vraisemblablement à l’aube de leur vie d’étoile. Une chose est certaine, M78 est une formidable région de formation d’étoiles. Dans la région de M78 on trouve également un nombre significatif (17) de dramatiques sources d’énergie, des objets de Herbig-Haro qui sont des jets de matière ejectés des étoiles nouvellement formées dans M78. Malheureusement à cette focale seul le plus HH est discernable (à gauche de M78 dans le nuage sombre), la zone en contenant le plus étant située juste sous NGC 2064 et 2067). L : 65x600sec R : 50x300sec en binx2 G : 46x300 sec en binx2 B : 32x300sec en binx2 Soit 21h30minutes d’exposition. la full et les détails sur astrobin : M78 from new set-up FSQ-106&G316200) @e-EYE (Spain)
  6. 4 points
    Bonjour Petite contribution au forum avec cette image acquise depuis la région Lilloise début Mars dernier. Les temps sont durs actuellement pour l'astro et mon activité est quasi en standby depuis début 2019, cause météo et autres. Seules de rares opportunités permirent de capturer quelques images. On ne présente plus Ngc 2903, une spirale barrée du Lion, une galaxie assez large qui entre tout juste dans le champ de la ST10 à 2.8 metres de focale. Ce soir là le ciel était calme avec un seeing sur pré image de 1.7" d'arc environ, donc j'ai lancé les acquisitions. 34 poses de 5 mn, uniquement de la luminance. Le RGB est emprunté à ma version précédente faite au C9 à F10. Traitement Iris et PS CS2 Image 2100 pix : Image de 5 mn : Amicalement Christian http://www.astrosurf.com/chd
  7. 4 points
    Le soir de mon anniversaire, le 11 Mars, le ciel était un peu plus noir qu'il ne l'a été ces derniers temps, j'en ai profité pour imager ma comète préférée du moment: 60P et sa longue chevelure de poussière. Je ne m'attendais pas à autant de signal sur la queue, j'aurais sinon ajusté mon cadrage.... De Mag 14, elle se déplace relativement lentement. j'ai gardé ici la registration sur les étoiles. Toujours au C8 àF10 et A7s Astrodon. 116X20s soit 38mn à 3200 iso. Yoann
  8. 4 points
    Bonjour à tous, voilà donc le nouvel écran calibré pour les différents niveaux et couleurs, j'espère que tout ira bien ... Superbe région du cratère Platon et de sa célèbre vallée saisie le 13/02 à 19h05 T.U par excellent seeing ! Il y a des rainures un peu partout d'ailleurs Newton "maison" optique et méca de 410 mm F/5.6 Barlow 3x + tirage 60 mm + filtre rouge Atik Basler 1920-155 ( 300 images) sous AS3, RGX6 et CS6. Phil
  9. 4 points
    Oui Bruno , je te comprend .......à Carnac j'ai la même meteo que toi c'est en majeure partie pour ça que je suis au Maroc en fait il n'y a que ...18°c d'écart......... Bernard_Bayle
  10. 3 points
    Bonjour les amis, J’ai eu l’occasion de tester le Nikon AFS-500 mm f/5,6 E ED VR sur la Lune le 21 février, pour avoir une focale de 1000 mm j’ai utilisé le doubleur TC-20 E III et mon Nikon D850, tout cela à partir d'un trépied photo. Je dois dire que j’ai été agréablement surpris par cet objectif qui est très bon dès f/5.6 et au maxi à f/8, seul l’aberration chromatique est un peu forte mais elle se corrige très bien avec DxO. Donc je vous joins une image qui est une addition sous AS!3 de 25 images sur 133. Les conditions étaient très moyennes au niveau de la turbulence et de la transparence ! Bonne journée Christian
  11. 3 points
    Nuit du 5 au 6 novembre 2018. Terrain d'observation la Canelilla à l'Hacienda des étoiles au Chili, région du Coquimbo. Télescope 406/1827 puis Strock 254/1200. 10 observations : 8539 à 8548. Ce soir, je tente d'observer avec le télescope 406 mais je vais avoir quelques déboires. Ce télescope est moyennement confortable à utiliser pour deux raisons : le porte-oculaire est horizontal ce qui fait qu'on se tord vite le cou pour regarder dedans et ce quelle que soit l'altitude, et surtout il ne dispose pas d'un escabeau fiable permettant d'observer en sécurité confortablement. Je commence la nuit sur des galaxies de l'Autel qui se dit Ara en latin. Observation 8539 : NGC6215. Elle est dans le champ de eta Ara. J'observe cette galaxie à 70X puis à 114X. Elle est assez faible à diffuse. Pierre arrive. Observation 8540 : NGC6221. Cette galaxie est située à proximité de la précédente dans le même champ et me montre son aspect de galaxie très diffuse considérablement faible avec un grossissement de 114X. La position du porte-oculaire est vraiment inconfortable, je commence à avoir mal au cou. Observation 8541 : PGC59124. Cette petite galaxie de champ située à proximité des deux précédentes est très faible et allongée en vision indirecte à 166X. Elle est maintenant basse comme le reste de la constellation. Il se produit alors le mini-drame de la soirée qui aurait pu avoir des conséquences bien plus graves : en cherchant un peu plus de confort sur l'escabeau, en m'appuyant dessus dos à cet escabeau, ce dernier se démonte car c'est plus une échelle de peintre qu'un escabeau et il tombe en arrière, manquant de me faire chuter avec lui. Heureusement qu'il n'y avait personne ni aucun instrument derrière. Ces conditions de sécurité plus qu'insuffisantes me mettent en rogne, du coup je mets l'escabeau bien au loin à un endroit où il ne risque plus de gêner ce soir, je remballe le télescope 406 dans sa bâche, et j'installe le Strock 254 ce qui me prend à peu près 10 minutes tout compris avec la collimation. Ayant étudié en long et en large la question de l'escabeau adapté pour l'observation, dans le cadre de la mise en route de mon télescope de 508, je confirme qu'il ne suffit pas de prendre n'importe quel escabeau pour cette activité surtout vu les conditions de sécurité nécessaires en pleine nuit. Au passage à toutes fins utiles, voici les critères que j'avais retenus : - un escabeau avec système anti-basculement autobloquant - pour une focale de 2 mètres à 2m50, un escabeau de 4 marches plus une plate-forme au sommet, sur laquelle on peut poser des atlas ou des affaires - les marches/barreaux de l'escabeau doivent être bien plats pour permettre de s'installer confortablement sinon les plantes des pieds vont souffrir - au sommet de l'escabeau, il doit y avoir un bon appui notamment quand on observe vers le zénith - l'escabeau doit rester léger à porter, un escabeau en aluminium fera bien l'affaire - enfin, au prix d'un petit bricolage car souvent absent des escabeaux que je décris, il faut rajouter deux barres horizontales au niveau des pieds de l'escabeau pour permettre sa stabilité sur sol irrégulier. Pour une cinquantaine d'euros, on a alors un escabeau sécurisé et confortable qui permet d'utiliser un télescope de gros diamètre toute la nuit y compris en dessin. Bon, revenons au CROA après cette disgression sur l'escabeau idéal en observation. Je continue sur les cibles que je n'ai pas pu faire au 406 suite à l'accident d'escabeau. Il s'agit d'un groupe de galaxies dans le Paon, qui se situe au sud de la Grue, elle-même au sud du Sculpteur. Observation 8542 : NGC6872. Cette galaxie est faible, allongée et diffuse à 109X et 150X. Elle est accompagnée par IC4970 très faible à VI1 et pas vue à 109X. Observation 8543 : NGC6876/77/80. NGC6876 est la mieux visible de ce groupe observé à 109X et 150X. Considérablement faible, elle est accompagnée de NGC6877 qui est très faible et de NGC6880 faible à très faible et diffuse mais aussi d'une galaxie IC, la 4981 qui est très faible. Je suis fatigué, il est 1h du matin. Je voulais aller me reposer un peu dans le lit de l'observatoire, mais il est déjà occupé par Pierre, du coup je fais une pause casse-croûte. Pierre se relève quand j'arrive aux biscuits (il a senti la menace!) et du coup on discute pendant la pause casse-croûte, ce qui me réveille. Au retour, je poursuis sur le groupe des galaxies du Paon. Observation 8544 : IC4960 et 4967. A 150X, ce duo est respectivement faible à très faible diffuse, et très faible. Je quitte les champs galactiques du Paon pour ceux du Phénix, pour un sympathique groupe qui m'avait bien marqué les fois précédentes. Observation 8545 : NGC87/88/89/92. Ce faible groupe observé à 109X a pour trait caractéristique sa disposition en triangle équilatéral. Les sommets du triangle sont occupés par NGC87 vu VI1 à 2, par NGC89 considérablement faible et par NGC92 considérablement faible à faible. Elles entourent la plus faible galaxie du groupe située quasiment au centre du triangle, NGC88 vue VI3. Je subis de nouveau un coup de fatigue à 2h30 mais résiste pour observer une bien belle galaxie du Réticule. Observation 8546 : NGC1313. Cette galaxie est déjà vue au chercheur 9x50 comme une étoile floue faible. A l'oculaire à 75X, elle est assez brillante à plutôt faible. Je constate sa forme de spirale barrée à 109X et 150X, et je grossis jusqu'à 218X pour bien voir ses nodosités. Son centre est discret et la galaxie est très diffuse. Le bras Nord est vu VI2 tandis que le bras Sud un peu plus facile est VI1. Pierre fatigué par des recherches assez souvent infructueuses au gros Dobson est parti se coucher. J'avoue que j'ai aussi encore un coup de fatigue qui passe avec une sieste d'une demi-heure dans l'observatoire. Car il n'est pas encore temps d'aller se coucher, je dois observer les champs étoilés du Petit Nuage de Magellan. Je rappelle pour les néophytes du ciel austral que cette galaxie satellite de la nôtre se situe dans la constellation du Toucan. Observation 8547 : NGC371. Cet amas ouvert est mêlé à une nébuleuse. L'amas ouvert est riche en étoiles faibles à perceptibles, sur un fond nébuleux faible à 75X et 150X, qui réagit bien en Oxygène 3 et faiblement avec le filtrage HBêta. Nénette l'ânesse se fait entendre. Observation 8548 : NGC411 et 422. Ce duo est composé de la faible NGC411, de la très faible NGC422 et finalement c'est un trio car il y a aussi un objet identifié uniquement sur une photo, L84 qui est faible. Ce trio est observé à 109X jusque dans l'aube. Cette dernière marque la fin des observations à 5h40. La suite des photos touristiques : le 28 octobre 2018 la réserve de Humboldt partie 1. Le ponton d'embarquement de Punta de Choros, destination la réserve naturelle des pingouins de Humboldt. Zoom sur la réserve de Humboldt, constituée des îles Damas, Choros et Chañaral de Aceituno, à la limite entre régions du Coquimbo et de l’Atacama. Manchot de Humboldt (appelé pingouin au Chili) et lion de mer. Un goéland. L'embarquement, il y a peu de touristes étrangers dans le tas. Notre embarcation. L'île Chañaral de Aceituno. Et l'unique manchot de Humboldt que nous verrons. La surexploitation touristique du lieu, avec un passage toutes les 10 minutes, a fait fuir la plupart de l'autre côté de l'île. Une colonie de fous variés, endémique du courant de Humboldt et du Pérou côtier. Cormoran de Gaimard. Lions de mer. Une loutre se tortille dans les algues. L'île de Damas. Le tri des coquillages au port. Un excellent plat à base de dorade dans un restaurant-gargotte du port. Les maisons de Punta de Choros.
  12. 3 points
    Résultat de notre petit échange de prises de vue avec Bernard. En Ha de mon coté. 15x1200s (ASA 500 de Chilescope)
  13. 3 points
    Bonjour à tous, voici une nébuleuse d'Orion décramée, en essayant de fusionner une série de poses de 30s avec une autre de 2s. Le traitement ne fut pas facile, surtout pour faire ressortir les détails. C'est la première fois que je tente une fusion sous photoshop et malgré mon manque d'expérience, je suis assez satisfait du résultat. Par contre le cœur manque de détail, c'est sur. l'A7S n'est pas défiltré, cela doit beaucoup jouer. Photos prises au bas du Sauvage, près de Saintes Maries de la mer (seul endroit pas trop pollué avec un ciel clair ce jour sans lune ...). Monture GPD2 sans autoguidage, A7S non défiltré, FS60CB 190 poses de 30s, 3200ISO + 100 poses de 2s, 3200 ISO. 31 darks, 31 flats, 31 offsets. Pré traitement sous Siril, fusion et traitement sous photoshop, cosmétique sous fitswork. Merci pour vos commentaires et précieux conseils ! Xavier
  14. 3 points
    Ca commence même à devenir une plaie ces satellites geostationnaires... la semaine dernière pour la 2e fois en moins d'un an j'en ai trouvé un fortuitement à l'oeil nu (il a atteint la magnitude de beta eridan (~4) situé alors 2° plus haut)... quelques minutes plus tard je l'ai photographié au foyer du T407: ... celui-là était à l'ouest mais n'a pas flashé autant le jour suivant, par contre côté Est c'est difficile de les éviter vers la déclinaison -6.5°: une photo de NGC4731 polluéee : Et au 135mm en 30sec, on en compte plus d'une vingtaine (regarder l'image pleine résolution...): Et une version en suivi stellaire (20s) légèrement plus à gauche histoire de compter les tiretets dans le ciel...: Nicolas
  15. 3 points
    De retour d'une semaine dans le sud sous un ciel plus noir que la région parisienne... le 2 mars au soir après 11h de route, la comète C/2018 Y1 (Iwamoto) se promenait dans les filaments de la "Flaming Star Nebula" IC405 du Cocher. Les 2 saisies en 140s de pose cumulées (sur 4 min d'imagerie, pendant lesquelles la comète a malgré tout un peu bougé), au foyer du T407+alpha7s posé sur une table eq. (à la nuit tombée): histoire d'avoir un peu de toutes les couleurs Nicolas
  16. 2 points
    Salut les amis, Et voilà, après quelques tâtonnements et un passage par l'association Repères ce week-end, j'ai le plaisir de partager avec vous ma petite nébuleuse du Crabe que j'ai mis en boîte lundi 25 février. Le ciel était parfait. Une légère brise soufflait du nord-est. La température était douce (14°C) et a chuté rapidement. Nous perdions deux degrés par heure au fur et à mesure que la nuit avançait. Cela m'a forcé à faire plusieurs séries de darks durant la soirée. J'en ai fait trois de 5 mn. Je remercie mon ami David Bréjaud qui m'a accompagné ce soir là. Il m'a apporté un fort support émotionnel. Bien le contexte est posé. Parlons technique: Cette image a été capturée avec un Newton SW254/1200 sur monture AZ-EQ6. La caméra est une ZWO ASI 224 MC et j'ai utilisé le logiciel SharpCap que je trouve très conviviale. Je remercie mon autre ami Sébastien Villain qui m'a donné tous ses trucs et astuces. J'ai réalisé 2698 poses de 3 secondes et j'en ai gardé 1882 soit 1 h 34 mn de pose. Je remercie Jeffbax qui m'a donné la solution a mon problème de retournement de la monture au méridien. J'avais deux séries d'images à 180°. Pré-traitement Siril et traitement Photoshop. Je remercie Cyril et Stéphane (exaxe17) qui m'ont donné beaucoup de clous pour progresser. Sur une première image je n'étais pas heureux de la forme des étoiles devant la nébuleuse. Le halo qui les entourait était dû à un traitement de déconvolution trop important. Sur cette nouvelle image ce traitement est plus doux et est doublé avec une amélioration douce également sous Photoshop. L'image y a beaucoup gagné en netteté et sans abimer mes étoiles. Je remercie Mathieu Guinot et Romain Olivier qui là aussi m'ont bien aidé. Mais assez de bla-bla, voici l'image qui j'espère vous ravira. En tout cas, j'y ai passé du temps et c'est avec beaucoup de bonheur que je la dévoile ici. La voici en tif pour plus de plaisir. M1-La nébuleuse du Crabe_final.tif Astronomicalement. Simon-Pierre.
  17. 2 points
    Bonjour tout le monde. Je voyage seul avec mon Van ( 5 ème voyage ) dans le Sud Maroc actuellement pour 1 mois1/2 voir plus. Là je suis posé à Icht , voir le site , malheureusement après des vents violents , d'ailleurs dans tout le Sud du Maroc , j"étais il y a 3 jours dans les dunes de l'Erg Chebbi à Merzouga , les dunes disparaissaient quasiment ( j'ai fait le plein de sable dans mon Van) Arrivée hier ici à Icht, j'ai installé le Tube , le ciel est tellement brouillé de poussières et de sable que la transparence est mauvaise comme un ciel pourrave de France , comme sur Mars faut attendre que ça retombe :-)) je connais plusieurs sites , vers l'atlantique où j'irai ensuite suivant les évènements Malgré tout ce matin , je me suis levé à 5h pour les Planètes, mais surtout levé pour pas grand chose ;-)) Pour une fois MétéoBlue ne s'était pas trompé , Seeing 1.4 index4/2 C11 + bx.1.5 aSI224MC **** la Jupiter a été retouché avec bonheur par Cataluc ( Luc ) Bon même avec ces images médiocres ça fait plaisir de revoir ces 2 gazeuses et demain sera un autre jour , Inch’Allah............... Bernard_Bayle
  18. 2 points
    Salut à tous Une image des trois galaxies de la grande ourse 16 images de 300s dans las Alpes De Haute Provence. pré-traitement iris : ddp, registration, addition traitement photoshop : création luminance, réduction étoiles, accentuation couleur, passe-haut Pat
  19. 2 points
    Bonsoir, une autre petite série d'une soirée en montagne, j'aurais besoin +++ de votre avis concernant l'origine d'un défaut de la photo, il s'agit des trames horizontales visibles en bas dans la poussière noire, pensez-vous qu'elle provient de: 1- de l'absence de dithering et de guidage et la même erreur de suivi répétée sur 200 poses génère ce défaut? 2- de l'absence de flat et d'un mauvais retrait de gradient pendant le traitement? 3- les deux? La fiche technique: FS60 avec applanisseur, Sony a7s défiltré à 3200iso, Staradventurer, environ 200 poses retenues, de 30 secondes, il y a eu des passages de nuages. Actuellement je me dis que ce n'est plus raisonnable de faire des photos à cette focale sans suivi ni dithering (et ce n'est pas @Colmic qui dira le contraire), je pense donc réserver la Staraventurer à 135mm max de focale avec le boitier Sony, mais pour la FS60 je crois qu'il faut une monture motorisée sur les 2 axes et pouvoir guider et faire du dithering pour pouvoir sortir des choses un peu plus propres, et ça permettra même de poser suffisamment longtemps pour faire du narrowband. Quelqu'un vend une PM-1, une EM11 ou une TG-SP3? Bonne soirée Olivier
  20. 2 points
    Bruno m'a prêté quelques poses de Ha sur cet objet réalisées avec les mêmes scopes. Combinées aux miennes ça donne ceci : Il n'y a que 3 poses de 20mn en OIII.
  21. 2 points
    Petite contribution Entre nuages et trouées, pas simple l'affaire..... Très bonne soirée à toutes et tous. Joel
  22. 2 points
    Bonsoir à tous, un site intéressant à visiter : https://www.darksky.org/radiance-light-trends/ Evolution de la PL pour un lieu donné, en Anglais. Olivier
  23. 2 points
    Très belle image de cette presque pleine Lune Christian Et du côté des chevilles, du mieux j'espère Bonne soirée, AG
  24. 2 points
    Merci Philippe, Simon, William, Loup Lunaire et Daniel ! Hier soir les conditions étaient à ma grande surprise plutôt bonnes malgré le régime d'averses et d'éclaircie. La région des Apennins en visuel était magnifique à la 100ed (mais pas d'image sur ce coup ci). Pascal Edit J'en profite pour une remettre une version plus lumineuse et plus aboutie à mon goût.
  25. 2 points
    pourquoi carbone ? typiquement le truc que tu peux faire à l'imprimante 3D si tu as accès à une. sinon récupérer une pièce déjà filetée, un tube, une vis... Ou skymeca
  26. 2 points
    Faut vivre avec son temps les gars Iris date du siècle dernier Oui oui ! Et pour info, SiriL à l'origine ça veut dire "Iris pour Linux", c'est juste que depuis ça fonctionne aussi sous Windows. Et comme le dit Cyril, chaque traitement est quand même bien plus rapide qu'Iris, et c'est optimisé pour 64 bits. Maintenant, pour ceux qui ont l'habitude d'Iris, on peut pas non plus vous jeter la pierre, c'est difficile de changer. Je vous invite quand même à le tester...
  27. 2 points
    Ce matin la Corse y était encore. Prise de l'intérieur, j'étais pas équipé contre le vent . -Jacques-
  28. 2 points
    bonjour, avec les trainées d'avions qui n'en finissent pas de se diluer,dur dur. Paul
  29. 2 points
    Bin et c'est pas ce que je fais quand j'utilise la couche RVB uniquement comme calque couleur dans photoshop sur la luminance?? Relis la réponse que j'ai fait à SuperNikon qui venait faire le malin avec son image daubesque, je précise bien que ma RVB ne rajoutait pas de signal ( et devait être décompté des 13h )puisque je m'en servais que comme couche couleur dans photoshop, alors que si elle avait été aussi fine que la luminance, j'aurais pu l'empiler pour avoir un peu plus de signal comme une classique LRVB.
  30. 2 points
    bonjour, après bien des déboires ,les restes de quelques morceaux recollés d'une animation. 9h43----> 12h10 Paul
  31. 1 point
    Bonjour, Voici un projet que j'ai en tête depuis belle lurette et que je pourrais trouver le temps de concrétiser dans les mois à venir. Cependant, avant d'écrire un roman sur le sujet, j'aimerais savoir si vous pensez que ce genre de chose est réalisable, donc je vais faire un petit résumé de mes idées pour le moment Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une caméra tri-cmos, je leur suggère un peu de recherche faute d'en comprendre l'intérêt mais pour résumer rapidement, une caméra tri-capteur permettrait d'obtenir une image couleur sans perte de lumière, contrairement à tout ce qui se fait actuellement. On aurait donc un dispositif environ 3 fois plus sensible que toute caméra couleur "classique" L'idée de base est de partir de trois caméras cmos existant dans le commerce, et créer notre caméra tri-cmos en les assemblant dans un grand bazar biscornu. Imager derrière un newton impose un cahier des charges assez serré Comme le backfocus en bout de correcteur de champ est limité, le capteur utilisé doit être de taille réduite et le moins loin possible du bord de la caméra. Enfin, le poids est également un critère important, car tout est multiplié par 3 Je possède une qhy5III290M, et elle répond bien à ce cahier des charges ; ça peut donc me permettre de tester un éventuel bazar avant d'investir dans deux caméras supplémentaires Le capteur est à 12mm du bord au minimum ( on peut même réduire encore cette distance en dévissant la vitre avant ) et le capteur ne mesure que 5.5mm de large. Enfin, elle pèse moins de 100g. Autre élément important pour la suite, elle est au courant 31.75mm... J'ai réfléchi un peu au système de séparation des couleurs, c'est pour le moment le point faible dans mes connaissances mais je compte bien y remédier le plus vite possible Les rares caméras tri-cmos du commerce existantes utilisent un design à base de prismes. Peut être est-ce ma méconnaissance qui parle, mais il me semble délicat de me procurer ( ou de fabriquer ) ce genre de chose pour qu'il soit parfaitement adapté à mes besoins. Cependant, un design utilisant deux filtres dichroïques me semble réalisable plus facilement. Si mes calculs sont bons, dans l'idée d'un tube ouvert à f4, on peut faire rentrer le système de filtres dans un chemin optique de 40mm tout en conservant l'illumination complète des capteurs. Cependant, il faut réussir à se procurer ( découper ? ) des filtres adaptés ( forme rectangulaire et taille précise ) L'alignement des 3 capteur en largeur/longueur ne me paraît pas être un problème ; même s'il y a un décalage de quelques pixels ce n'est pas bien grave puisque après un petit alignement, tout rentre dans l'ordre. Une pièce bien usinée fournira quelque chose de suffisant à ce niveau. Idem en ce qui concerne le tilt... Peu de risque avec des caméras de si faible poids et résolution si la pièce maîtresse est bien faite. Un autre problème réside cependant dans la tolérance de mise au point ; les capteurs doivent être positionnés dans une fourchette de 10 microns environ. Du coup, un design statique me semble à éviter... En imaginant une sortie vissante devant chaque caméra, on aura une différence bien trop importante selon le serrage par exemple. Donc une solution me paraissant possible est d'ajouter deux mini porte-oculaires coulant 31.75 sur deux des trois sorties ( la troisième étant gérée par le porte oculaire de base ) L'allongement induit ne pose pas de problème puisque la caméra rentre dans le porte oculaire. Nouveau problème : trouver ( ou fabriquer ) le PO adapté ( très léger, coulant 31.75 seulement et tirage très court ; quelques mm suffisent ) Enfin, pour assembler le tout dans une structure solide, l'impression 3d métal me semble être intéressante... Mais je n'en suis pas encore là. Donc pour le moment rien de complètement déterminé, mais justement ! Avant de trop me lancer dans un truc foireux, j'aimerais recueillir vos avis - Des filtres dichroïques "classiques" sont-ils optiquement adaptés à notre usage astro ? - Un filtre dichroïque prévu pour fonctionner avec l'arrivée du rayon incident à 45° peut-il se comporter suffisamment bien face aux des rayons obliques sortant de nos caméras ? ( À f4, inclinaison maximale des rayons d'environ 8° de part et d'autre ) - Qu'est-ce que j'ai oublié de super important qui va tout faire rater ? Je suis évidemment ouvert à toute suggestion ou remarque ! Bonne journée Romain
  32. 1 point
    Bonjour à tous, 4 ans après les dernières images faites à la Sbig STX sur le foyer primaire F/3.24 du 1m Ouest de C2PU, j'ai pu enfin refaire quelques images en profitant d'un créneau d'une dizaine de jours autour du nouvel an. L'occasion pour enfin tester en mode belle image les filtres L RVB Ha OIII. Malheureusement le créneau de 10 jours s'il fut clair, s'est avéré assez turbulent, avec en moyenne une FWHM tournant autour de 2.5", assez loin des très bonnes conditions de seiing, autour de 1" que j'avais pu avoir pour les précédentes images faites à la STX en 2014. J'ai un peu trainé sur les traitements, car il a fallu s'y remettre après 4 ans d'interruption, pas toujours facile, le traitement est donc certainement imparfait... Donc: 1.04m Ouest de C2PU (Omicron) situé sur le plateau de Calern à l'Observatoire de la Côte d'Azur Sbig STX (capteur de 36x36mm, 4000x4000 pixels) On commence par un petit canasson en Ha uniquement: 8h30 de pose en Ha. FWHM de 2.5" en moyenne. Prétraitement DSS, traitement Iris+ Photoshop + Fitswork4 pour toutes les images. Une partie de M31, centré sur NGC206: Là, malgré une FWHM de 2.5" en moyenne, c'est une relativement bonne surprise, car on commence à pas mal résoudre le fond d'étoiles de M31, toute l'image est granuleuse (et ce n'est pas du bruit ). 3h30 en L 2H de RVB 3h en Ha Abell 1185: 5h30 en L 2h en RVB FWHM de 2.5" NGC 2359: Bichromie de 5h30 en HA + OIII FWHM de 3" NGC2903: 5 h en L 2h de RVB FWHM de 2" Toutes les poses unitaires sont de 60s. N'hésitez pas à cliquer sur les images pour avoir les full. Voilà, j'espère que ça vous plaira, même si on est relativement en deçà de ce qu'a déjà pu produire ce 1m, vu le mauvais seiing pendant cette cession... Mais bon comme les créneaux pour faire de la belle image sont rares avec un planning scientifique relativement chargé sur cet instrument, on prend ce qu'on a et on fait avec. En tout cas c'était sympa d'avoir enfin pu faire un peu de couleur avec cette STX. David.
  33. 1 point
    Bonjour, Voici enfin la couleur de la mosaïque de deux tuiles sur cette nébuleuse postée il y a quelques jours en HA. Pour la couleur cela a été un peu plus galère car ce n'était pas cadré parfaitement. C'était un peu la course avant qu'elle ne se cache derrière les arbres mais j'ai eu la chance d'avoir un ciel souvent dégagé ces dernières nuits. Du coup, la version couleur a un peu rétréci mais à peine ! Elle a subi un petit régime... Pour le HA, j'ai fait 50 poses de 5' sur chaque tuile et pour chaque couleur, pour chaque tuile 44 poses de 90", avec la lunette 81/352 sur une monteur HEQ5, la zwo asi 1600 mono et du guidage. Virginie
  34. 1 point
    Merci à vous tous, et surtout à toi, @ValereL celui-ci me touche particulièrement ; il y a tellement de virtuoses ici, que c'est difficile de ne pas progresser grâce à vous tous que ce soit par la qualité de lunaire, du planétaire ou du CP...
  35. 1 point
    Bonjour JB, je la trouve bien fine ton image, superbe. jc
  36. 1 point
  37. 1 point
    Valère: 36 chandelles, heu, tuiles, c'est vraiment beaucoup, je t'admire. Le résultat est très bon en réduction 75 ou 50 %. Un jour peut-être me lancerais-je avec le C14, mais je n'y crois pas Claude
  38. 1 point
    Quel travail Valère ! Je vois déjà comment comment j'ai galéré pour harmoniser les niveaux sur la mienne avec seulement 3 tuiles (pas facile quand la nuit tombe). Alors 36 sers !... Tu peux être fier de ton résultat ! Pascal
  39. 1 point
    Hé oui avec un miroir conique moulé à l'arrière....pas évident à tailler car le verre est particulièrement dur !le secondaire mesure 100 mm de petit axe et la parabole a été réalisée en tenant compte de l'obstruction de façon à mieux répartir les zones de l'écran de contrôle.
  40. 1 point
    Pour une première, c'est une vraie réussite Valère, et très belle en plus Et félicitations car une mosa de 36 poses, faut quand même se la faire, bravo Bonne soirée, AG
  41. 1 point
    Salut, oui, c'est un objet extraordinaire en Noir et Blanc aussi:-). J'aime beaucoup!!! PS: attention, tu as des aplats de niveau de gris sur les basses lumières... Amitiés, et bonne astro! Laurent Bernasconi
  42. 1 point
    Splendide ! Une de tes meilleurs j'ai l'impression ! Pascal
  43. 1 point
    Suite aux nombreuses photos de @PETIT OURS je récapitule les mesures : du tube FS60 au début de la bague rotative : 69mm bague rotative : 17,5mm réducteur : 43mm visible + 5mm de filetage invisible backfocus réducteur : 57 (y compris 1mm pour les filtres de 3mm d'épais) =69+17.5+43+5+57=191.5mm Donc c'est pile poil ce que j'ai prévu sur la 3D !! C'est une bonne double vérification.
  44. 1 point
    Très belle image de cette galaxie C'est vrai qu'une larmichette de rouge lui ira à ravir, mais pas trop Bonne journée, AG
  45. 1 point
    ah, un ch'minot........... c est quoi deja l instrument?
  46. 1 point
    Non on ne gagne pas en luminosité par pixel en effet. mais on peut capturer 3 images en même temps, donc on réduit le temps total d'acquisition par 3 pour la même quantité de signal. ça me paraît quand même plus qu'intéressant... Si vous n'êtes toujours pas convaincus, voyons la chose autrement : Habituellement en utilisant des filtres ( qu'ils soient inclus dans une matrice de bayer ou dans leur roue ) on ne va utiliser que la lumière transmise par celui-ci, ce qui ne représente qu'environ 30% du spectre dans le cas de filtres RVB. Le reste du spectre est "perdu". Une toute petite partie sera absorbée, mais la majeure partie sera réfléchie... c'est pour ça qu'un filtre rouge apparaît cyan s'il est posé sous une lampe. L'idée ici est d'utiliser également cette lumière réfléchie par le filtre. On utilise donc bien 3 fois plus de signal pour composer notre image. A l'heure ou on pinaille entre une ccd à 70% et une autre à 80% de rendement quantique, je n'appelle pas ça "pas grand chose" La résolution spatiale, en effet, bof. suffit d'adapter son échantillonnage. Romain
  47. 1 point
    Moi, si je pars 1 mois 1/2, c'est en rentrant que je serais tout seul
  48. 1 point
    Merci lyl C'est donc ça qu'il me faut, un "triple beam splitter" Avoir 3 instruments, ça fonctionne aussi, mais si le prix de l'instrument est largement supérieur au prix de la caméra, un système tri-cmos est bien plus rentable ( Sans même parler de monture et d'encombrement )
  49. 1 point
    SAM est la pièce maîtresse du rover, le cœur de la mission. Avec ses 38 kg il représente plus de la moitié de la charge utile ! Et c'est la raison pour laquelle un gros rover était nécessaire car les instruments pour l’analyse de la matière organique sont très difficiles à miniaturiser. SAM est presque dix fois plus lourd que la plupart des autres instruments scientifiques ! Si on amené tout ce bazar hyper sophistiqué sur Mars, ce n'est certainement pas pour se contenter de faire de la géologie et de la chimie des minéraux !.. Question chiralité, c’est bien le chromatographe en phase gazeuse GC (Gas Chromatograph) et aussi le spectromètre de masse à quadrupôle QMS (Quadrupole Mass Spectrometer), ensemble nommé GCMS, qui sont utilisés. La technique de chromatographie permet de séparer des molécules d'un mélange éventuellement très complexe et de natures très diverses. Elle s'applique principalement aux composés gazeux ou susceptibles d'être vaporisés par chauffage sans décomposition. Les composés ainsi séparés peuvent être identifiés et envoyés vers l'instrument QMS pour obtenir une information sur la structure des molécules. Le chromatographe est d’abord capable de détecter et de trier les molécules organiques par type (après une "cuisine" qui peut prendre plusieurs semaines) et dispose d'une case "chiralité" pour mettre en évidence le biotique.. En effet parmi les biosignatures ou bio-indices possibles, l’étude de l’activité optique de certaines molécules organiques, menant au concept de chiralité et donc d’homochiralité de la vie, est particulièrement intéressante, et la chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse se révèle encore être la meilleure technique pour explorer la chiralité. Je vais citer Michel Cabanes, chercheur au LATMOS (Laboratoire Atmosphères, Milieux, Observations Spatiales) de l'Institut Pierre-Simon Laplace à Paris. Il est co-responsable de l’instrument SAM, il s'occupe en particulier du "GCMS" : "Les molécules d'intérêt pour "SAM" sont les molécules complexes, voire les produits de dégradation de toute forme de vie (telle que nous la connaissons). L'ADN se dégrade en bases nucléiques ou nucléotides, les acides gras vont se décomposer en acides carboxyliques, et les protéines en acides aminés. Les monomères ou les produits de dégradation de ces polymères de la vie doivent être passés au crible si l'on recherche des traces de vie." Sachant que ce type de molécules complexes n’a pas encore été trouvé par Curiosity, la procédure de recherche d’homochiralité n’a donc pas eu lieu d’être enclenchée.. et donc pour répondre à ta question on ne dispose encore d’aucun résultat dans ce domaine. Bien sûr, ces molécules et macromolécules, aussi essentielles soient-elles pour la vie, peuvent aussi résulter d'une synthèse abiotique, comme en atteste leur présence dans les météorites récupérées sur Terre (il tombe encore aujourd'hui environ 50 tonnes de météorites par jour sur Mars). Mais selon Michel Cabanes, co-responsable de SAM et attaché en particulier au chromatographe en phase gazeuse, le GCSM – je le cite : "Si Curiosity trouve (par exemple) des acides aminés et qu'ils sont comparables aux 80 variétés recensées dans la météorite de "Murchinson", on n'aura guère de doute sur leur origine cosmique. Si, en revanche, ils ressemblent aux 22 espèces d'acides aminés que le vivant utilise, la question d'une origine biotique se posera. Ces acides aminés seront alors regardés selon un angle particulier, celui de la chiralité». Il faut noter, comme le montrent les études théoriques et expérimentales sur le sujet, que les molécules constitutives des acides aminés sont particulièrement résistantes à la dégradation. Les instruments du rover sont parfaitement capables de déterminer la chiralité de ces derniers même si cette interprétation demande du temps et un travail de longue haleine. Ceci pourrait apporter une preuve importante en faveur de leur origine biotique. Le monde vivant est chiral, les bio-monomères ne présentent qu'une seule des deux conformations chirales. Les acides aminés, les sucres et les lipides sont principalement homochiraux dans tous les systèmes vivants et leur structure polymérique forme des arrangements secondaires asymétriques. Bref, SAM peut faire apparaître des molécules organiques diverses et variées, puis après un long processus d'analyse - je re-cite Cabanes "il s'agira de trier ces molécules en fonction de leur type pour dire quelles sont parmi elles celles issues de la vie".. Il est clair que l'identification formelle de traces de vie passée exige un faisceau de preuves et ne peut théoriquement pas s'effectuer sur la base d'un ou deux indices. Sur Terre, ces échantillons seraient examinés par de nombreux sédimentologistes et exobiologistes et à l'aide d'instruments beaucoup plus "lourds" que ceux dont dispose le rover, ils pourraient conclure sans trop d'hésitations. Pour Curiosity, il ne pourra s'agir en l'état "que" d'indices forts", pas de preuves, évidemment.. La preuve ne pourra être raisonnablement constituée qu'avec l'examen d'un échantillon martien significatif sur Terre. Et pourtant, rien qu'avec ce genre d'indice, les probabilités que des micro-organismes aient vécu sur Mars (voire y vivent encore) feraient un bond de géant. Ce seraient les indices les plus forts jamais trouvés par l'homme en faveur de l'existence de formes de vie sur une autre planète que la Terre. À elles seules, elles pourraient redéfinir radicalement les stratégies d'exploration du système solaire, et aboutir à l'une des plus grandes découvertes scientifiques de l'Humanité. En premier lieu je crois qu’on peut accorder une bonne dose de crédit à Michel Cabanes, co-responsable de SAM, qui en connaît donc parfaitement les potentialités. Le deuxième point, c’est l'analyse très fine de l’excellent Philippe Henarejos (qu’un pote à Super connait très bien ) exprimée dans un "Ciel&Espace" de 2012, analyse que je partage totalement - je le cite : " En se fixant comme "modeste" objectif officiel de "chercher si les conditions nécessaires à la vie ont été réunies sur Mars", la Nasa se décharge du fardeau de devoir trouver des preuves de vie". Tout est dit. Bien sûr toutes les sources que tu cites se réfèrent aux objectifs "officiels" de la mission (l’habitabilité.. tout ça..). Ce qui est parfaitement normal. Mais dans ce type de mission, la réalité peut parfois prendre d’autres chemins que celle de la voie/voix officielle. Ce que je crois avoir souligné assez souvent dans mes commentaires de suivi de la mission. C’est mon côté servile, "bon soldat" dévoué à la cause . Sauf que, tu le sais très bien, depuis pas mal de temps je suis très critique sur la stratégie, il suffit de lire mes dernier messages. En essayant déjà de la trouver ailleurs.. Et puis tu sais tout ça, mais je vais quand même développer pour ceux qui lisent ce fil. En premier lieu, sans aller jusqu'à la vie, on a besoin d'avoir des preuves qu'une chimie organique complexe a bien pu se développer sur Mars en recherchant la présence de longues chaines carbonées, du type de celles déjà découvertes dans les comètes, dans les météorites et même dans les poussières interstellaires. Ces observations à très grande échelle démontrant sans conteste l'universalité de la chimie organique… On peut raisonnablement supposer une définition universelle de la vie en se plaçant du point de vue de la physiologie, de la génétique, de la biochimie, de la thermodynamique, etc. Pour simplifier, toute forme de vie sur Terre est basée sur la chimie du carbone, également appelée chimie organique. Dans ce cadre on peut lister les nutriments protidiques qu'un processus biochimique, employant l'eau comme solvant, va employer pour construire la matière du vivant. Ces nutriments sont formés des 4 éléments biogéniques qu'on peut regrouper dans un acrostiche qui répertorie les six éléments nécessaires à la vie (à partir de leurs symboles chimiques), les fameux "CHNOPS" : Le Carbone, bien sûr, mais aussi l'Hydrogène, l'azote, l'Oxygène et, en moindre proportion, le Phosphore et le Soufre. Ceci étant établi, on n'est guère plus avancé : Comment est-il possible de passer d'un ensemble d'éléments désordonnés à l'agencement de macromolécules extrêmement complexes en vue d'accomplir toutes les fonctions dévolues à la vie... et à la conscience ??.. Même si on a pas mal avancé sur ce vaste sujet, le débat reste toujours ouvert. Tout ce qui vit sur Terre fait partie d'une famille unique, à la manière des branches d'un arbre qui sont différentes, mais rattachées à un tronc commun. Il existe donc dans la structure génétique du vivant terrestre des traits communs parfaitement identifiables. Pour être plus clair, même si une hypothétique vie martienne avait suivi exactement le même cheminement (bio-physico-chimique) que la vie terrienne, elle aurait une signature génétique différentiée de la vie terrestre, c'est inévitable.. Et même si cette vie peut prendre de multiples formes que l’on a certainement du mal à imaginer, on saurait la reconnaître compte tenu de l'universalité de la chimie organique constatée par l'observation à très grande échelle.. Si l'ADN est la base commune du vivant, il est généralement admis qu'il ait pu en exister plusieurs "lignées" sur terre. Mais l'hypothèse courante est, qu'il y a 4 milliards d'années, à une époque où la seule reproduction était la division cellulaire (pas encore véritablement "d'organismes" donc), TOUS les êtres vivant terrestres actuels descendent de deux cellules "filles", ou même d'une seule d'entre elles. Dans une seule cellule bactérienne, il y a de l'ordre de 2 000 à 3 000 gènes, 30 000 à 70 000 chez l'homme. Sachant que l'ordre de grandeur d'un gène est d'un millier de paires de nucléotides (on dit aussi de "bases") chez les bactéries ou les virus (certains gènes d'eucaryotes peuvent dépasser un million de bases par gène). Pour caricaturer à l'extrême, le code génétique c'est un peu comme au loto où il y a déjà très peu de probabilité de retrouver les mêmes chiffres sur deux tirages différents.. Sauf que pour les gênes, on est en présence de milliards de chiffres (et qu'en fait on ne connait pas le nombre de tirages ).. Bref, notre "lignée" est identifiable grâce à son "tirage" (les deux fameuses cellules "filles"), et si d'autres lignées avaient pu produire du vivant jusqu'à aujourd'hui, grâce à la génétique on saurait très probablement les reconnaître. Sans compter qu'on peut avoir un ADN fonctionnel en remplaçant une base "prébiotique" par une autre , cette dernière n' étant pas utilisée dans le code génétique naturel terrestre. Donc non seulement y' a des milliers de chiffres et des millions de tirages, mais en plus on peut changer de système de numération. Justement, l’un des instruments du labo SAM, le TLS (Tunable Laser Spectrometer), est un spectromètre laser réglable qui permet d'obtenir des ratios précis des isotopes de carbone et d'oxygène pour analyser les gaz de l'atmosphère ou les produits obtenus par échauffement d'un échantillon du sol. Pour ce que tu appelles "sédiments spécifiques" tu fais sans doute allusion à la nature biologique de structures de sédiments microbiens et donc à la recherche de textures microscopiques spécifiques.. On avait parlé de la biologiste Nora Noffke qui disait avait observé de telles structures sur les images d’affleurements rocheux à "Yellowknife Bay", sans que la Nasa daigne lui emboiter le pas. Sachant que dans ce cadre, et pour aller jusqu’au bout de l’étude, il faut couper les roches en fines tranches pour les étudier sous microscope. Sur Mars ce serait impossible avec un robot, et même techniquement très difficile de faire pratiquer ces opérations par nos fiers et glorieux astronautes . Reste le retour d'échantillons. Autant dire qu'on va attendre longtemps pour vérifier l'hypothèse. Tu es vraiment bien dans le rôle de l'avocat du diable , ça doit te plaire.. Sinon c’est intéressant comme postulat (que je suppose vérifié à la marge).. Si tu peux nous en dire plus. Parce que pour ça il faudrait y consacrer une bonne vingtaine de la future Starship d'Elon en version cargo ! C'est ton "mantra" ça .. Parce que justement ce monde n'a pas toujours été désert et sec et que Mars a été la sœur jumelle de la Terre. Parce que c'est plus près, beaucoup.. vraiment beaucoup plus facile, et 10 fois moins cher que d'aller chercher les hypothétiques pingouins sur des lunes glacées bombardées de radiations délétères, et des poissons frétillants sous des km de glace ..
  50. 1 point
    Sur le sujet de la dénomination des astéroïdes, il faut lire le livre de Michel Ory, "Chasseur d'astéroïdes", qui vient de paraître: https://www.editions-lepommier.fr/chasseur-dasteroides#anchor1 Ce livre est plein d'anecdotes, et on découvre que parfois le choix d'un nom n'est pas si trivial que ça. Jean-Pierre