Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 09/10/2019 dans toutes les zones

  1. 21 points
    Bonjour à tous, Voici le tour de Arp273, un de ces couples du catalogue Arp consacré aux galaxies en interaction. Au passage, je vous conseille la page de Christian Dupriez et Alain Amsaleg dédiée à ce catalogue : www.astrosurf.com/arp Avec un ciel variable et une Lune légèrement présente, je n'ai retenu qu'environ la moitié des images acquises pour garder une résolution finale correcte. C11 EdgeHD à F/D 7 et caméra Atik 4000M 22x300s sans filtre et 6x300s par couche R, V et B Comme l'objet n'est pas très gros, pour ceux qui ont la flemme de cliquer sur l'image pour la voir à 100%, voici un crop sur les 2 galaxies en interaction :
  2. 18 points
    Bonjour à tous, Après l'année de développement du Newthom 250 que certain d'entre-vous on suivi avec délectation , voici le moment venu de tester l'objet sur le terrain ! Nous sommes partis avec Emmanuel Mallart @MALLART , pendant une semaine dans un des lieux mythiques de l'astronomie amateure française : le col de Restefond, à la limite du Parc du Mercantour. Il a fait froid, il a fait beau et nous avons au final 4 nuits sur 6 dans la besace, pas si mal..... avec un peu de turbu quand même sur deux d'entre elles. Nous avons eu le plaisir d'avoir quelques visites notamment le club ADARA de Barcelonnette et sa charmante Heloïse que je salue si elle lit ces lignes, Jean David @JD avec qui nous avons fait du visuel dans des instruments d'exception et Jerôme qui est monté de la Vallée pour faire une longue session d'observation pendant laquelle tout le monde a eu très froid jusqu'au petit matin. Quelques images d'ambiance avec l'installation du matériel : A noter la barrière anti-mouton qui a bien fonctionné puisqu'il n'y avait pas de mouton comme quoi ça marche. Le fameux Newthom prêt à travailler (avec quelques câblages temporaires il est vrai) : J'ai fait une vérification de collimation avant de lancer les acquisitions... et bien, après 1000km de route... je dois dire que j'ai eu du mal à voir dans quel sens corriger... alors je n'ai rien touché. Ça confirme la stabilité de la collimation qui était un des points importants au moment de la conception pour ce setup nomade. Bravo à Axis! Comme prévu c'est quand même la taille maxi d'un set up pour le transporter en nomade, à mon avis il ne faut pas plus gros sinon ça devient vraiment chaud à déplacer régulièrement. Le camp au travail ... un bon coup de flash dans la nuit c'est toujours sympa, ça met un peu l’ambiance... ça anime...ça crie...ça chahute. Et puis le reste de l'orage de neige que l'on s'est pris une nuit ... juste une tente cassée c'est pas si mal et puis la route a été déneigée dans la minute alors on va pas se plaindre... et en plus c'est vraiment très joli une autre image de la neige sur le fort pour les connaisseurs... pour le plaisir : Un petit souvenir de nos amis d'ADARA envoyé par notre amie Heloïse de son pseudo @Adara_ubaye ... accueillis à 2600m d'altitude après 12h de route avec un buffet et un apéro c'est pas la classe ça. Merci beaucoup à tous ! et une photo d'ambiance des ADARAiens... avec Persée qui se lève.. et la tente éclairée par la lumière du pc en arrière plan... de bons souvenirs : Venons-en aux premiers résultats : L'objectif de cette session c'était de tester tout un tas de trucs, je n'ai pas fait des jours et des jours de pose sur un objet, l'idée c'était de varier un peu les plaisir pour comprendre mieux comment réagit l'ensemble du setup. La première image est un champ que je voulais faire depuis au moins dix ans mais faute de focale et de qualité de ciel, il m'avait toujours été impossible de sortir quoi que ce soit. Et bien maintenant c'est fait. Le fantôme est dans la boîte VDB141 - la nébuleuse du fantôme - Les conditions de prise de vue sont les suivantes : Tube : NewThom 250mm f/4 Monture : 10micron Hps1000 camera : ASI183mm pro en imagerie - ASI 120mini en guidage prise de vue : gain 53 - binning 2 - échantillonnage 0.93" - refroidissement -20°c - offset 25 logiciel : prism v10 (session+pré-traitement) - siril - photoshop poses : L (33x300 sec) R (15x300sec) V (6x300sec - poses triées cause turbu) B (12x300sec) ça mériterait un peu plus de pose et je n'ai pas trop tiré les curseurs pour garder ce fantôme délicat, mais pour un objet d'une nuit je trouve ça convaincant... Encore 5 ou six autres images à diffuser au fil des jours... issue de ce joli site qu'est le Restefond ... à suivre.
  3. 11 points
    Hello tout le monde Ben, comme le seeing est pourri chaque fois que la grande dame cesse son cache-cache avec les nuages, je bosse en configuration mini... Newton 158/1220, EOS 600D, 35 images pour chaque frame. Pas plus pas moins, c'est mieux que rien ! Et en plus, ça bouge... Edit : enfin, je crois que ça bouge, maintenant....? Oui ! ça y est ! En bonus le quartier du 7 en version 3000 px....c'est pas le bonheur, ça...
  4. 8 points
    Quand on n'a pas lu la littérature sur le sujet, on évite de se prononcer, à moins de virer à la discussion de comptoir comme sur le fil sur les ovnis. La paléoclimatologie est une des branches qui alimente les conclusions du GIEC, qui je le rappelle, fait une synthèse de l'état de l'art en climatologie. J'en ai un peu plein le fondement des délires complotistes sur le GIEC comme moteur d'un complot du complexe industriel et capitaliste visant à créer des besoins économiques et à pousser à la consommation ! J'ignorais que les climatologues qui prônaient la décroissance étaient en fait des chevaux de Troie pour le grand capital ! Finalement, c'est comme avec d'autres ici, quand la rationalité est là, l'irrationalité n'est pas loin ! On ne peut pas confondre un événement éruptif par définition localisé dans le temps, avec un événement chronique, tout comme on ne peut pas confondre météorologie et climatologie. Pas plus qu'on ne peut comparer au doigt levé la dynamique climatique d'il y a 66 millions d'années, avec celle d'aujourd'hui en lien avec une géographie totalement différente ! Tout comme on ne peut comparer une faune alors parfaitement adaptée à son époque, avec celle d'aujourd'hui.
  5. 7 points
    Le retour de l'inchoatif de l'ineffable...
  6. 7 points
    En fait j'hésite entre deux façons de te répondre. La première, dans laquelle j'essaye de passer outre la provocation grossière de ton message: Tu as lu le message que j'ai écrit il y a quelques jours où je parlais des vieux sujets de discussion comme celui du commandant Duboc. Bien. Alors, tu vois, quand j'ai lu ceci sur le site de M6.... OVNI, extraterrestres : sont-ils vraiment parmi nous ? / OVNI, les nouvelles preuves OVNI, extraterrestres : sont-ils vraiment parmi nous ? Chaque année dans le ciel français on recense près de 500 observations de phénomènes étranges. Mais la grande majorité d'entre-elles, 78 %, trouve une explication rationnelle après analyse scrupuleuse du GEIPAN, Le Groupe d'Études des Phénomènes Non-identifiés, créé par le CNES en 1977. Reste tout de même une centaine de cas par an où les membres du GEIPAN avouent ne pas être en mesure d'apporter une réponse logique à ces observations. Pour autant les scientifiques se refusent à parler d'OVNI, même lorsque les témoins sont particulièrement crédibles comme par exemple les pilotes de ligne, des hommes au mental d'acier, suivis psychologiquement, et dont la parole ne peut être mise en doute. Nous avons rencontré Jack Krine, ancien pilote de chasse dans l'armée et leader de la patrouille de France. Vous entendrez les récits de deux anciens pilotes d'Air France: Jean-Charles Dubocq et Jean-Gabriel Greslé. Tous les trois sont formels, ils se sont retrouvés nez à nez avec une soucoupe volante gigantesque. Dans ce documentaire inédit, nous avons cherché à savoir quelles étaient aujourd'hui les preuves de l'existence des OVNI ? Les OVNI sont-ils vraiment parmi nous ? Mythe ou réalité ? OVNI, les nouvelles preuves De tout temps les témoignages relatifs à l'observation d'OVNI se multiplient sans pour autant qu'aucune preuve scientifique ne soit apportée. Aujourd'hui, les langues se délient surtout de la part de certains responsables politiques. Les 3 cas dont nous allons faire état sont incroyables, car ils sont corroborés par des personnalités qui habituellement ne s'expriment jamais sur la question des OVNI. Pour la première fois, des policiers, des généraux et même un gouverneur des États-Unis parlent et racontent ce qu'ils n'avaient jamais dit auparavant. Et nous comprendrons pourquoi les plus hauts responsables américains, belges et britanniques ont tenté pendant des années de minimiser et d'étouffer ces dossiers classés top secrets... ..... ben je passe outre. D'abord Jack Krine n'a jamais parlé de soucoupe volante gigantesque, donc le titre est beaucoup trop racoleur pour être honnête. Ensuite, non, Duboc n'est pas un "hommes au mental d'acier, suivis psychologiquement, et dont la parole ne peut être mise en doute". Je rappelle qu'il y a quelques années un pilote de ligne "suivi psychologiquement" a planté son avion, avec collègues, femmes et enfants dans les Alpes françaises. Une soudaine envie de randonnée probablement. Ce sont des hommes, avec leurs forces et leurs faiblesses, et Duboc est un allumé, même Bob ne nous casse plus les noix avec ce cas. Donc, non, pas envie de me retaper l'histoire de Duboc et de son OVNI de 300m au dessus de la base de Taverny que ya que lui qui l'a vu même en plein jour. D'ailleurs, ce qu'en dit Bob me conforte dans mon opinion. Je passe déjà bien assez de temps sur ces sujets, je ne vais pas y passer toute ma vie. Et le sujet d'ARTE sur le cholestérol était vraiment très intéressant. La deuxième, ou je te dis plus directement ce que je pense: Toutiet, celui qui fait du copier-coller de liens sans un minimum de réflexion critique sur ce qu'il soumet, ce n'est pas moi. Peut-être que tu n'as rien de mieux à faire de ta vie que regarder des vidéos sur YouTube et nous en abreuver. Moi, je passe déjà beaucoup trop de temps là-dessus à discriminer ce qui est débile de ce qui l'est moins, alors que ce serait à toi de faire ce filtre AVANT de poster.
  7. 6 points
    bonjour à tous, une image de MWP1 en Ha , OIII, objet assez faible, depuis l’Espagne ou le T500 est maintenant installé en mode newton , camera au foyer primaire à fd 3.6. QSI 583 wsg avec une sti en guidage. la bonne saison arrive , les nuits se rallongent, on en profite! la suite pour bientôt! michael V.
  8. 6 points
    Bonjour à tous, Trois belles nuits m'ont permis d'acquérir cette version de la Nébuleuse du Pélican en HSO. Quelques poses supplémentaires en Ha auraient été les bienvenues, il n'y a pas assez de contraste à mon goût et le bruit monte un peu. J'ai atténué la dominante magenta mais pas totalement pour laisser apparaitre certaines nuances de la nébuleuse. Ma caméra commence à dater, avec son capteur d'autoguidage intégré (en plein derrière les filtres) et celui de l'imageur, un KAI 2020 M qui est de petite taille avec de gros pixels.. cela dit, ça fait quand même du travail 12 x 20 min en Ha 16 x 20 min en SII 17 x 20 min en OIII Lunette TSA 120 Monture EM 200 Temma 2Z Caméra ST 2000 XM Filtres Baader CCD Acquisition et prétraitement Prism v10, traitement CS6
  9. 6 points
    Bonsoir elle arrive, si, si bonne chance aussi
  10. 6 points
    Attention à la sémantique. En science, une théorie est un corpus de connaissances bien établi qui est à la base d'un domaine scientifique. La relativité (restreinte ou générale), l'électromagnétisme ou la mécanique quantique sont des théories qui se réduisent à un ensemble (assez restreint, du reste) d'équations. Dans le langage courant, une "théorie" (je mets volontairement des guillemets) est souvent synonyme d'hypothèse. Souvenez-vous le très poli "c'est une théorie" que l'agent Scully rappelait poliment à l'agent Mulder dans à peu près tous les épisodes. En fait de "théorie", elle aurait dû parler d'hypothèse. J'insiste là-dessus car beaucoup d'ennemis de la science jouent sur cette confusion : la théorie (scientifique) ne serait qu'une "théorie", donc une hypothèse, alors que eux se disent plus rationnels, en s'attelant au fait, au motif que seul le fait est noble, alors que la "théorie" serait fumeuse. Mais c'est faux. Pour faire court, il n'y a pas de faits sans théories, c'est-à-dire qu'il ne sert à rien d'énoncer des faits sans se donner un cadre interprétatif pour les appréhender. La masse manquante est un fait qui est intéressant en soi car interprété dans le cadre théorique a priori approprié (les lois de la gravitation) donne lieu à une incohérence. Pour en sortir, si on considère que l'on ne s'est pas trompé au niveau des observations (on aurait mal mesuré les courbes de rotation, par exemple), on doit changer quelque chose du côté interprétatif (on change les lois de la gravitation ou on rajoute une forme de matière invisible). Mais en tout état de cause, il est indiscutable que le fait ne colle pas avec la théorie. Donc il faut autre chose. La matière noire fait partie des explications possibles, appelons ça une hypothèse, et à l'heure actuelle c'est, de loin, la plus simple et donc la plus convaincante. Mais même si cela n'est pas la bonne hypothèse, il faudra la remplacer par une autre hypothèse sans doute au moins aussi exotique. Donc ce n'est pas une hypothèse gratuite : il faut de toute façon quelque chose, et si ça n'est pas ça, ce sera au moins aussi bizarre. C'est un peu l'argument en faveur des trous noirs qui était sorti des théorèmes sur les singularités de Hawking. Il avait démontré que les trous noirs étaient une prédiction inéluctable de la relativité générale et de l'évolution stellaire, et une propriété générique d'à peu près toute loi de la gravitation qui aient un sens physique (causale, etc.). Donc même si on qualifie dédaigneusement le trou noir d'hypothèse (parce qu'on n'aime pas ça et/ou parce qu'il manque une preuve directe), c'est en fait le truc le moins bizarre pour expliquer le réel (sans quoi, on pourrait fabriquer des machines à remonter le temps entre autres bizarreries).
  11. 6 points
    "Quand j'ai vu le résumé du truc sur le site de la chaîne, j'ai laissé pisser." Toujours la même attitude bornée et butée... Mais comment veux-tu prétendre pouvoir nous faire croire à une analyse objective du sujet, de ta part...? Ce n'est pas sérieux...
  12. 6 points
    Ah mais il semble que l'on ait sous-estimé les dangers de la sardine Motta, mon Père avait d'ailleurs eu un orteil cassé par une sardine et pas très loin de Marseille d'ailleurs ! ... ...bon, c'était une sardine de tente mais ce nom n'a certainement pas été choisi au hasard ! ...
  13. 5 points
    Salut à tous Pas mal de temps que je n'avais pas posté une image par ici Cette image a été le fruit de pas mal de nuits de cette fin d'été pour aboutir à ce résultat. tout d'abord un classique LRGB qui présente une vue assez colorée de ce champ et cette la nébuleuse planétaire située dans le cygne L'équipement utilisé pour cette image est toujours le même : CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI183mm Luminance : 115x150 sec (2x2) Couleurs : R 9x300sec, G 13x300 sec B 14x300 sec à -15°c (2x2) Une seconde variante, épaulée par pas mal de poses en Ha (100 poses de 300 secondes en 2x2), afin de mettre en évidence la corolle de cette nébuleuse planétaire, un peu comme celle de M57. Pas évident de la faire ressortir, j'ai pas mal galéré pour trouver les bon réglages, les brutes ne montraient pas grand chose à vrai dire ... j'ai peu être mal réglé le gain (par défaut je travaille à 50) Bon je vous la montre quand même.... @+ Christian
  14. 5 points
    Je sais pas comment vont le prendre les frères Bogdanoff, attention. @BobMarsian, tu comprends pourquoi on peut décidément pas vous prendre au sérieux, là, ou nan ? Daniel, avec "Ummites" et "hypothèse qui boîte", un truc comme ça, on peut pas en faire une bonne ???
  15. 5 points
    Là, ça va commencer à devenir pénible, carrément...
  16. 5 points
    Salut à tous! J'ai voulu mettre le paquet en temps sur cette galaxie! J'ai tenue 8 nuits dessus ! pire qu'un orpailleur cherchant la grosse pépite...Mais non. Du coup j'ai gardé que 2 nuits ,le reste était trop etalé. C'est dejà pas mal! je suis assez content de ce traitement , la premiere version à souffert d'exces de deconvolu et lissage et deconvolu et etc... Là, juste une nuit de 4000 (6000 pris) de 1s et une autre nuit de 14000(30000) de 500ms. Apres reflexion ( cela fait effet @Lucien) , je pense que 1s au foyer du 300mmF4 c'est largement bon. Enfin à tester ...mais il faut du temps pour tester et là ... En tout cas une chose est sure, le fait d'additionner plusieurs nuits améliore grandement arrière-plan! La version NB, du 12 et 24 aout 2019: et la version couleur, (asi224mc 7000x2s) Je suis assez content car j'ai pu quasiment separer la petite double en haut de la galaxie. Stephane
  17. 5 points
    Pffff.. C'est un petit peu plus compliqué que ça.. Et puis au travers de ces propos iniques (ta mère) et blasphématoires (n'ayons pas peur des mots), je suis scandalisé que l'on puisse remettre en question la vocation d'A.B. de "Guide Suprême" de l'Humanité depuis qu'il s'est voué corps et âme à la sauvegarde la planète !!!.. Mais revenons à nos moutons, il convient de le citer sur ce sujet du multivers : Il est fondamental de ne pas omettre que les théories physiques les plus simples et les plus élégantes aujourd’hui considérées conduisent génériquement – en quelque sorte par défaut – à l’existence d’un multivers. Le multivers n’est pas en lui-même une théorie. Il est la conséquence de théories élaborées pour répondre à des problèmes concrets de physique des particules élémentaires. Pour dénier l’existence des univers parallèles, il faudrait être prêt à accepter des modèles plus complexes et plus artificiels, ajouter des postulats ad hoc, réfuter les prédictions des théories fonctionnant ou inventer des asymétries ontologiques. La valeur incroyablement faible (120 ordres de grandeur en dessous de sa grandeur « naturelle ») mais non nulle de la constante cosmologique est qualifiée par Léonard Susskind de « problème-père » de toute la physique. Cette incroyable situation où l’énergie du vide ne présente ni la valeur gigantesque prévue par le calcul quantique, ni une valeur égale à zéro comme un petit miracle mathématique de compensation de tous les termes pouvait le laisser espérer, est très troublante. Il semble qu’un processus annule exactement les 119 premières décimales de ce terme mais pas la 120ème ! Exactement comme nécessaire pour l’apparition d’un univers favorable à la vie… Un paradoxe sans précédent qui trouve évidemment une solution simple si le paysage des cordes permet de générer un très grand nombre de valeurs d’énergie du vide au sein du multivers. Nous nous trouvons alors naturellement dans une de ces vallées – peu nombreuses mais propices à la chimie et à la complexité – où la constante cosmologique est très petite. Contingence-émergence des grandeurs dites « fondamentales ». La question de l’existence d’autres univers émerge donc dans le strict cadre de la physique « poppérienne » usuelle. Elle n’est pas un désir métaphysique ou une résurgence théologique mais une prédiction explicite et inévitable de théories nécessaire à la compréhension de notre univers. Aucun scientifique ne prétendrait que prédiquer sur des galaxies dont le décalage vers le rouge vaut 10 environ n’est pas autorisé par la physique au prétexte qu’elles sont aujourd’hui inobservables. L’idée des mondes multiples n’est vraisemblablement qu’un pas supplémentaire dans cette direction. Résiste-t-elle néanmoins au critère de falsifiabilité (que satisfont en droit si ce n’est en fait les propositions sur les objets lointains de notre Univers) ? Comme précédemment mentionné, il existe différents mécanismes de création de multivers. Inflation éternelle, rebonds dans les trous noirs, dimensions supplémentaires branaires, structures mathématiques différentes, etc. Chaque scénario est attrayant et cohérent. Mais tous sont évidemment spéculatifs. Clairement, c’est une théorie quantique de la gravitation, autorisant une description détaillée de l’Univers primordial, qui permettra d’aller plus avant dans cette voie. Mais le point clé tient à ce que si cette théorie, qui devra être testée dans notre univers où elle sera évidemment falsifiable, prédit l’existence d’univers multiples, il n’y aura aucune raison de ne pas prendre leur existence au sérieux et de ne pas les considérer comme entrant de plein droit dans le champ de la science. Une théorie est « validée » parce qu’un certain nombre de ses conséquences sont observées et, lorsque tel est le cas, elle peut être mise à contribution pour investiguer des situations qui ne peuvent (ni ne doivent) être toutes vérifiées. C’est même, en un sens, la raison d’être du modèle. C’est déjà ainsi que procède la physique contemporaine, sans choquer qui que ce soit : les théories connues et avérées (par exemple mécanique quantique et relativité générale) sont aussi utilisées pour prédiquer sur des situations non observées – voire non observables – comme les quarks ou l’intérieur des trous noirs. Il n’a jamais été nécessaire que toutes les prédictions d’une théorie soient vérifiées. Un certain nombre d’entre elles sont soumises à l’épreuve de l’expérience et, lorsque le modèle a ainsi acquis suffisamment de crédibilité, il peut être utilisé « hors champ ». C’est exactement de cette démarche que procèdent le multivers. FIN DE CITATION Avant que la science permette d'ouvrir la connaissance à une part du réel , elle a souvent à côtoyer.. comment dire.. "l’inchoatif de l’ineffable" .. Car malheureusement la nature n'offre pas vraiment à l'observateur des faits bien propres, rangés, étiquetés, absolus. Dans ce cadre, les théories scientifiques sont des "constructions" provisoires, classées en termes de probabilités plus ou moins hautes. Néanmoins les théories dominantes installent un paradigme, c'est à dire un modèle explicatif qui s’installe dans la conscience collective des scientifiques d’une époque et devient une référence commune. Jusqu'à ce qu'un nouveau paradigme plus abouti le supplante et le remplace. Mais pendant un temps, deux ou plusieurs paradigmes peuvent se chevaucher et se concurrencer. Le fait que la science produise des théories inachevées doit rendre l’être humain plus humble et donc plus lucide quant à ces théories. C'est bien ce que Popper exprime ainsi : "Ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité". Il ajoute pourtant : "La découverte scientifique est impossible si l’on ne possède pas une foi en des idées spéculatives". C'est bien dans ce cadre qu'Einstein déclare : "Il s'agit d'affirmer la liberté créatrice de l'homme de science par rapport aux faits, aux phénomènes dont il a à rendre compte : aucun chemin logique n'existe entre les "faits" et l'idée théorique à partir de laquelle ils prendront sens ; seules l'intuition, l'imagination mathématique sont susceptibles de créer, par un miracle que nous ne pouvons toujours comprendre, une construction conceptuelle qui traduise la vérité objective du monde et nous permette de comprendre ce que nous observons". Pour autant, afin d'assurer la démarche scientifique, ces spéculations, ces constructions conceptuelles se doivent de passer ensuite sous les fourches caudines de l'approche objective et critique. Et c'est bien ce qui permet d'éviter d'emprunter trop longtemps de fausses pistes (qu'il n'est toutefois pas inutile d'explorer ), et de se garder des illusions et/ou des impostures manifestes (style « mémoire de l'eau »). La science ne conduit pas à la Vérité absolue, mais elle a le grand mérite de permettre de lever le voile sur des parts de réel. Car la science, contrairement à la pensée mythique, est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. Ce qu’il y a de rationnel dans la démarche objective et critique réside d'abord dans son caractère dynamique, c’est-à-dire dans la possibilité d'accroître nos connaissances. Si cette croissance s’arrêtait un jour, ce ne serait pas parce que la vérité définitive serait atteinte, ce qui n’a pas de sens, mais parce que la méthode critique serait abandonnée. Nos connaissances s'enrichissent, mais le prix à payer est qu'elles conduisent à nous poser une foison de nouvelles questions sur la nature. Ce que Luminet traduisait magnifiquement en guise de conclusion dans un épisode d'"Entre Terre et Ciel" (en s'adressant à un obscur journaliste scientifique ) : "L'océan de la connaissance aura toujours un horizon, et l'horizon s'élargit à mesure que nos connaissances s'agrandissent. On ouvre constamment de nouvelles portes, et l'océan de l'inconnu reste toujours aussi vaste".
  18. 5 points
    Je ne pense pas qu'il y ait grand monde pour affirmer qu'il y ait de preuves que la théorie des cordes (qui du coup, cf. mon message précédent, porte mal son nom, il est vrai) soit en mesure de décrire le réel. Des théoriciens des cordes l'espèrent (sinon ils ne travailleraient pas dessus), mais de preuve il n'y a point, et il n'y a pas de certitude qu'il puisse y en avoir désormais. Ce hiatus de plus en plus grand entre d'une part les espoirs suscités par la théorie des cordes et la présentation enthousiaste qui en est faite au public et d'autre part sa capacité à décrire objectivement le réel est abondamment commentée depuis un an ou deux, la situation étant exacerbée par le fait que les plus ardents défenseurs de la théorie des cordes ne représentent pas forcément ce que pense l'ensemble de cette communauté. Il commence même à y avoir des articles d'historiens des sciences sur le sujet. Personnellement, le seul théoricien des cordes que je connaisse un peu a cessé d'y travailler récemment quand, devant la non détection de nouvelles particules par le LHC, il s'est convaincu que la physique au-delà du modèle standard allait peut-être rester inaccessible pendant très longtemps. Il est parti travailler dans d'autres domaines où des techniques de calcul développées en théorie des cordes pouvaient être utilisées, preuve en passant qu'on finit toujours par trouves des choses intéressantes, même si la voie suivie au départ s'est avérée moins prometteuse qu'espéré. Concernant Aurélien Barrau, je n'en ai pas discuté avec lui, mais il me semble qu'il est aussi enthousiaste vis-à-vis de la gravité quantique à boucles et la théorie des cordes (et du multivers, donc). C'est un point important car longtemps la théorie des cordes a été critiquée par des gens qui travaillaient sur la gravité quantique à boucles. Je ne crois pas qu'on puisse le qualifier de promoteur de ceci ou de cela avec un agenda sous-jacent. En tout état de cause, même si des tas de gens parlent des multivers, on ne trouve pas vraiment d'articles scientifiques sur le sujet. Donc la façon on certains scientifiques en parlent (parce qu'ils pensent que ça plaira au public ?) ne reflète pas ce que fait la communauté scientifique dans son ensemble, ni même ce que font les gens qui en parlent. A titre d'exemple, la la liste de publications d'A. Barrau http://inspirehep.net/search?ln=fr&ln=fr&p=find+a+barrau&of=hb&action_search=Recherche&sf=earliestdate&so=d&rm=&rg=250&sc=0 n'indique jamais le mot multivers et ses sujets de recherche (recherche d'antimatière, trous noirs primordiaux, gravité quantique à boucle, donc) sont sans rapport avec ce concept.
  19. 5 points
    Dis, Mr Toutiet, tu n'aurais pas, par le plus grand des hasards, quelques photos à faire au smartphone ?...chais pas, genre le coin de la rue pour voir si j'y suis ?
  20. 5 points
    N'importe quoi cosmique... Le dégazage global dû au volcanisme terrestre est de l'ordre de 500 millions de tonnes par an. Les estimations récentes sont même en-dessous. Ramené à la population humaine, 500 millions de tonnes, c'est entre 50 et 100 kg par individu. On est d'accord ? Donc pour que l'activité humaine produise moins de CO2 que les volcans, il faudrait que cela corresponde à moins de 100 kg de CO2 par personne et par an, soit... même pas un plein d'essence par personne (peut-être faut-il préciser que la masse de CO2 produite et supérieure à la masse de carburant brûlé, pour des raisons assez triviales). Il me semble que la production de CO2 dû aux énergies fossiles est largement supérieure à l'équivalent de 50 ou 100 kg par personne et par an. C'est même un euphémisme. Dans mes souvenirs, cela se compte en dizaines de milliards de tonnes par an, soit plusieurs tonnes par personne et par an (ça va, c'est pas trop dur les divisions ?). On est environ deux ordres de grandeur au-dessus des émissions naturelles. Si notre sympathique @astrocomets a des chiffres très différents et fiables, il est bien sûr invité à nous les communiquer, avec les sources qui vont bien (cela va sans dire, mais c'est toujours mieux en le disant).
  21. 5 points
    Oui. Sauf que bon, quand même, comme démontré plus haut, soyons raisonnables, pour les dinosaures ce sont les marseillais les vrais responsables, voilà. Chuis sûr que Daniel est d'accord.........
  22. 5 points
    Oui, c'est intéressant la conférence, mais que conclure ? A part insister sur le catastrophisme, c'est vrai que ça frappe les esprits, surtout aujourd'hui avec le GIEC… Alors je récapitule pour ceux qui ne regarderont pas la video : impact Chicxulub, tsunami, hiver nucléaire, pluies acides qui bousillent les ecosystèmes, plus trapps du Deccan qui coulent depuis 3 MA = disparition des dinosaures. Si effectivement c'était ça, la vie aurait été balayée du globe en 5 ans. Mais ça n'a pas été le cas, certaines espèces ont disparues et pas d'autres, comme à chaque grande extinction de masse, d'ailleurs. La question fondamentale est pourquoi celles-ci et pas celles-là ? A 24mn:25, le conférencier dit fort justement "des milliers d'espèces de dinosaures se sont relayées pendant 160 MA", c'est ça le point clé de la question, on voit bien que tout ce qui existe s'est modifié au cours des temps géologiques. Les modifications graduelles des conditions extérieures ont ainsi obligé les organismes à s'adapter à leurs nouveaux milieux, et on sait combien les modifications ont été successives et parfois profondes. Mais à chaque adaptation des espèces, quel est le prix à payer pour survivre ? On le comprend, des conditions de vies étroitement définies impliquent une spécialisation accrue des espèces. Mais qu'il advienne des modification profondes dans les écosystèmes, patatras, voilà que si spécialisées, elles ne sont plus capables de s'adapter, et par voie de conséquences, elles sont vouées à la disparition. Et que s'est-il passé à la fin du secondaire ? Les mers chaudes et peu profondes qui couvraient une bonne partie des continents et entretenaient un climat tropical humide se sont retirées, laissant à découvert les terres émergées, et du coup, les températures baissant notablement. Les grosses bébêtes à sang froid que furent les dinosaures ne purent s'adapter à ce nouveau régime climatique, tandis que les lézards, tortues, crocos, plus petits purent résister. Et voilà aussi que les mammifères à sang chaud (de la taille d'une souris à cette époque) et les oiseaux ont été les grands conquérants du monde. Ainsi, l'explication des grandes extinctions ne devrait pas s'appréhender par les seules catastrophes, mais par l'équilibre des espèces entre elles et avec leurs milieux, le tout sur des chronologies longues et non sur le temps du vivant.
  23. 5 points
    Le rover Curiosity de la NASA trouve une ancienne oasis sur Mars NEWS - 7 octobre 2019 https://mars.nasa.gov/news/8522/nasas-curiosity-rover-finds-an-ancient-oasis-on-mars/?site=msl Si vous pouviez voyager dans un passé de 3,5 milliards d'années, à quoi ressemblerait Mars ? La situation évolue parmi les scientifiques travaillant avec le rover Curiosity. Imaginez des étangs sur le sol de Gale Crater, le bassin antique de 150 km de large que Curiosity explore. Des ruisseaux pourraient avoir traversé les murs du cratère, courant vers sa base. Regardez l’histoire en avance rapide, et vous verriez ces cours d’eau déborder puis se tarir, un cycle qui s’est probablement répété plusieurs fois au cours de millions d’années. Cette animation montre comment des ruisseaux ont peut-être coulé du mont Sharp jusqu'au sol du cratère Gale, où des étangs salés ont peut-être été laissés lorsque la région s'est asséchée au fil du temps. Les roches enrichies en sels minéraux découvertes par "Curiosity", à un endroit du mont Sharp appelé "Sutton Island", suggèrent que l'eau a disparu lentement, plutôt que tout à la fois, retournant probablement dans la région dans un cycle persistant de séchage et de débordement : C'est le paysage décrit par les scientifiques de Curiosity dans un article de Nature Geoscience publié aujourd'hui. Les auteurs interprètent les roches enrichies en sels minéraux découvertes par le rover comme preuve de l'existence d'étangs saumâtres peu profonds ayant subi des épisodes de débordement et de séchage. Les dépôts servent de filigrane créé par les fluctuations climatiques alors que l'environnement martien est passé d'un environnement plus humide au désert glacial qu'il est aujourd'hui. Les scientifiques aimeraient comprendre combien de temps a duré cette transition et à quel moment exactement. Ce dernier indice pourrait être un signe de découverte à venir alors que Curiosity se dirigera vers une région appelée "unité de sulfate" qui devrait s'être formée dans un environnement encore plus sec. Cela représente une différence radicale par rapport au bas de la montagne où Curiosity a découvert des traces de la persistance de lacs d’eau douce . Gale Crater est l'ancien vestige d'un impact massif. Les sédiments transportés par l’eau et le vent ont fini par remplir le fond du cratère, couche par couche. Une fois les sédiments durcis, le vent a sculpté les roches superposées dans le mont Sharp, sur lequel Curiosity est en train de grimper aujourd'hui. Désormais exposée sur les pentes de la montagne, chaque couche révèle une époque différente de l'histoire martienne et contient des indices sur l'environnement qui prévalait à l'époque. "Nous sommes allés à Gale Crater car il conserve cette trace unique de l'évolution de Mars", a déclaré l'auteur principal William Rapin de Caltech. "Comprendre quand et comment le climat de la planète a commencé à évoluer est un autre casse-tête : quand et combien de temps Mars est-il capable de soutenir la vie microbienne en surface ?" Ses co-auteurs et lui décrivent les sels trouvés dans une section de roches sédimentaires appelée "Sutton Island", haute de 150 mètres que Curiosity a visité en 2017. D'après une série de fissures de boue à un endroit nommé "Old Soaker", l'équipe savait déjà que la région avait des périodes de sécheresse intermittentes. Mais les sels de "Sutton Island" suggèrent que l'eau est également concentrée en saumure. Généralement, lorsqu'un lac s'assèche complètement, il laisse des tas de cristaux de sel pur. Mais les sels de "Sutton Island" sont différents : d’une part, ce sont des sels minéraux, pas du sel de table. Ils sont également mélangés à des sédiments, suggérant qu'ils se sont cristallisés dans un environnement humide, peut-être juste sous des étangs peu profonds en train de s'évaporer et remplis d'eau salée. Le réseau de fissures de cette dalle de roche martienne appelée "Old Soaker" pourrait s'être formé à partir du séchage d'une couche de boue il y a plus de 3 milliards d'années. La vue s'étend sur environ 1,2 mètre de gauche à droite et combine trois images prises par la caméra MAHLI (Mars Hand Lens Imager) sur le bras du rover Curiosity Mars de la NASA. MAHLI était positionné à environ 90 cm au-dessus de la surface lorsqu'il a pris les images composantes le 31 décembre 2016, au cours du sol 1566.. La dalle porte un réseau de polygones à quatre et cinq côtés de 1 à 2 centimètres de diamètre, ce qui correspond au motif généralement formé quand une fine couche de boue sèche. Certaines arêtes des polygones sont des arêtes de matériaux de la même couleur que la roche environnante. Cela pourrait résulter d'un processus en trois étapes après la formation de fissures dues au séchage: les sédiments soufflés par le vent s'accumulent dans les fissures ouvertes. Plus tard, ces sédiments et la boue séchée deviennent des roches sous la pression de multiples couches plus jeunes qui s’accumulent au-dessus d’eux. Plus récemment, après que les couches sous-jacentes aient été érodées par le vent, le matériau d'obturation des veines résiste mieux à l'érosion que le matériau autrefois boueux : Étant donné que la Terre et Mars étaient similaires à leurs débuts, Rapin a supposé que "Sutton Island" pourrait ressembler à des lacs salins de l’Altiplano en Amérique du Sud. Les ruisseaux et les rivières qui coulent des montagnes dans ce plateau aride et de haute altitude mènent à des bassins fermés semblables à l'ancien cratère Gale de Mars. Les lacs de l’Altiplano sont fortement influencés par le climat au même titre que Gale. "Pendant les périodes plus sèches, les lacs de l'Altiplano deviennent moins profonds, et certains peuvent se dessécher complètement", a déclaré Rapin. "Le fait qu'ils soient sans végétation les fait même ressembler un peu à Mars." Remplie de lacs saumâtres, ci-dessous la saline de Quisquiro dans l'Altiplano sud-américain. Les cours d'eau et les rivières qui s'écoulent des chaînes de montagnes vers ce plateau aride de haute altitude mènent à des bassins fermés semblables à l'ancien cratère Gale sur Mars : Les signes d'une Mars qui s'assèche Les roches enrichies en sel de "Sutton Island" ne sont qu'un indice parmi plusieurs que l'équipe du rover utilise pour comprendre comment le climat martien a changé. En parcourant l'intégralité du parcours de Curiosity, qui a débuté en 2012, l'équipe scientifique constate un cycle de temps humide à sec sur de longues périodes sur Mars. "En escaladant le mont Sharp, nous constatons une tendance générale d'un paysage humide à un paysage plus sec", a déclaré Ashwin Vasavada, scientifique du projet Curiosity. "Mais cette tendance ne s'est pas nécessairement produite de manière linéaire. Plus vraisemblablement, c'était désordonné, avec des périodes plus sèches, comme ce que nous voyons à "Sutton Island", suivies de périodes plus humides, comme ce que nous voyons dans « l’unité argileuse" que Curiosity explore aujourd'hui. " Jusqu'à présent, le rover avait rencontré de nombreuses couches de sédiments plats qui avaient été doucement déposées au fond d'un lac. Chris Fedo, membre de l’équipe, spécialiste des couches sédimentaires à l’Université du Tennessee, a indiqué que Curiosity traverse actuellement de grandes structures rocheuses qui auraient pu se former seulement dans un environnement plus énergétique, comme une zone balayée par le vent ou des ruisseaux en écoulement. Le vent ou l'eau qui s'écoule accumule les sédiments en couches qui s'inclinent progressivement. Quand ils durcissent dans la roche, ils deviennent de grandes structures similaires à "Teal Ridge", sur lesquelles Curiosity a enquêté l'été dernier. "La recherche de couches inclinées représente un changement majeur, dans lequel le paysage n'est plus complètement sous l'eau", a déclaré Fedo. "Nous avons peut-être quitté l'ère des lacs profonds." Curiosity a déjà aperçu des couches plus inclinées dans l’unité de sulfate lointaine. L’équipe scientifique prévoit de s’y rendre au cours des deux prochaines années et d’enquêter sur ses nombreuses structures rocheuses. Si elles se formaient dans des conditions sèches qui persistaient pendant une longue période, cela pourrait signifier que l'unité contenant de l'argile représenterait un stade intermédiaire - une passerelle vers une autre époque de l'histoire aquatique du cratère Gale. "Nous ne pouvons pas dire si nous voyons encore des dépôts éoliens ou fluviaux dans l'unité argileuse, mais nous sommes à l'aise pour dire que ce n'est certainement pas la même chose que ce qui s’est passé [plus bas] ou ce qui nous attend " [plus haut], a dit Fedo. Un guide de Gale Crater : Le rover Curiosity nous a beaucoup appris sur l'histoire de Mars et son potentiel à soutenir la vie. Lien vidéo : https://mars.nasa.gov/resources/20328/a-guide-to-gale-crater/?site=msl Il y a environ 3,7 milliards d'années, un important impact de météorite a balayé le cratère initial, fissurant la roche et laissant un pic central lors du rebond sur la surface. C’est une période plus humide dans l’histoire de Mars. Les eaux souterraines s'infiltrent dans le nouveau cratère, tandis que les rivières alimentées par la pluie ou la neige fondante y pénètrent également, formant un grand lac - et transportant du gravier, du sable et du limon. Ce matériau continue de s'accumuler pendant des millions d'années. Et à mesure que chaque couche se cimente dans la roche, elle enregistre un instantané de l'environnement qui l'a façonnée. Avec le temps, le séchage progressif de Mars ferme les rivières. Mais les sédiments s'accumulent continuellement à mesure que du sable et de la poussière pénètrent dans le cratère, enterrant profondément les dépôts accumulés dans l'eau. Pendant ce temps, les eaux souterraines restent profondément sous la surface poussiéreuse. À un moment donné, les vents qui transportaient les sédiments ont commencé à les affouiller. Dans les zones plus proches du bord du cratère, ces vents s’infiltrent jusque dans les anciens dépôts lacustres. Et au fur et à mesure que ce poids est levé, ces couches se fissurent, ce qui facilite la circulation des eaux souterraines et leur modification avant leur dessèchement. Il y a environ 3 milliards d'années, il nous reste la forme de base que nous voyons aujourd'hui. C'est dans cette version de Gale Crater que Curiosity a aidé à reconstituer l'histoire : les schémas sédimentaires montrent que beaucoup d'eau était présente de façon continue pendant des millions d'années - à la fois sous la forme d'une nappe souterraine persistante et d'un lac de longue date (avec des périodes de sécheresse occasionnelles) ). Les lectures minérales et chimiques montrent que l'eau du lac et du sous-sol était propice aux microbes potentiels. Les échantillons de forage du fond du lac montrent les éléments clés, les molécules organiques, les nutriments et les sources d'énergie que les microbes auraient pu utiliser. L'eau circulant dans les fractures souterraines aurait pu soutenir la vie même dans des roches profondément enfouies. Et la composition de certaines couches les rend bonnes pour préserver les signes potentiels de la vie passée. Pris ensemble, les éléments de preuve indiquent que Gale Crater (et Mars en général) est un lieu où la vie - si jamais elle émergeait - aurait pu survivre pendant un certain temps. Une fois notre mission première remplie, nous continuons à explorer : découvrir l'histoire de Mars et en apprendre davantage sur comment et où les futures missions peuvent rechercher les signatures laissées par une vie ancienne potentielle.
  24. 4 points
    Bonjour à tous ! Avec un peu de retard par rapport à "l'autre côté" je ne suis pas peu fier de vous présenter l'aboutissement d'un assez gros projet : trois nuits complètes sur le célèbre Quintette de Stephan en poses courtes. Le traitement m'a demandé beaucoup de temps, et je n'en suis pas totalement satisfait, mais tant pis, j'en ai marre Alors je sais, c'est déjà la troisième fois que je rends visite à cette cible, mais je pense que ce petit groupe en vaut la peine. Et puis comme c'est mieux à chaque fois... Le seeing était très bon, estimé entre 1.0" et 1.8" selon les périodes ; j'arrive à environ 1.3" après empilement. J'avais prévu 2 nuits pour le N&B et une nuit pour la couleur, malheureusement j'ai dû me contenter d'1h par couche au total à cause de soucis mécaniques et météorologiques Donc au final 13600x2" pour la couche noir et blanc, 500x4" pour le bleu et idem pour le rouge, vert synthétique. T250/1300 maison , QHY290 refroidie à -10°C, correcteur GPU 4 lentilles... qui dépasse dans le tube ce qui explique la forme bizarre des étoiles ( c'est un problème en voie de résolution pour les prochaines sessions ) Sans plus attendre, les images présentées à 140% si vous cliquez vers la full : Bon alors comme j'aime bien les chiffres, sur une telle image j'ai voulu chercher ses limites. Les catalogues venant à manquer au delà de la magnitude 21, je me suis basé sur le catalogue GAIA pour caractériser quelques étoiles entre magnitude 20 et 21, puis j'ai mesuré la brillance d'un petit groupe d'étoiles faibles au centre du champ pour en déduire leur magnitude comparativement aux étoiles caractérisées précédemment ; les étoiles ont été "vérifiées" ensuite sur une image pro. On dépasse allègrement 23 et on approche 24... En terme de séparation, je me rapproche des limites de l'instrument Un crop à 200% anoté : Et puis comme j'aime bien les comparatifs, j'ai voulu aller voir ce qui se faisait chez les pros. Bon pas Hubble, il triche lui non, j'ai plutôt trouvé une image acquise en 2004 par le télescope GEMINI North ; 8m de diamètre quand même le bestiau. https://www.gemini.edu/gallery/media/stephans-quintet Alors c'est clair qu'en sensibilité l'image parle d'elle même ( d'autant que c'est fait en 18mn chrono ), mais... Comme je l'avais fait pour M51, j'ai réalisé une petite animation afin d'observer d'éventuels changements. L'image GEMINI datant de 2004, on y voit quelques étoiles qui se baladent. Mais ce qui m'étonne le plus dans tout ça, c'est de voir à quel point j'en suis proche en résolution. Certes mes détails sont brouillés dans le bruit, mais ils sont bien présents ; c'est particulièrement évident sur les zones brillantes. Avec quelques milliers d'heures de pose en plus, j'aurais peut être un résultat comparable... Copyright : "Gemini Observatory/Association of Universities for Research in Astronomy" Alors certains diront que ouiiiiiiiiii, mais c'est faciiiiile, t'as un peu réduit l'image de geminiiiiiiii, et puis toi tu rajoutes de l'accentuationnn... Certes. Mais d'abord, je m'en fous, na. Bon pour terminer, je ne suis pas vraiment satisfait de mon traitement, je trouve que la réduction du bruit "bouffe" trop de trucs, mais je n'arrive à rien de mieux avec ce que j'ai... donc si quelqu'un veut s'amuser avec un TIFF, je peux fournir ! Bons cieux Romain
  25. 4 points
    L'Apod pour Stephane Vetter et ses "Sprite Lightning in HD " https://apod.nasa.gov/apod/ap191008.html?fbclid=IwAR3hTB2MWicyJTdtdd96kP6EpqB4lH2-YZa6vn7fQIK2cmF9nVMrvN6asfQ Fabuleuses images !! Bernard_Bayle
  26. 4 points
    Salut les amis, hier soir, malgré une lune très basse et une turbu telle que je ne suis même pas sûr de ma mise au point . J'ai quand même fait 10 films dont les deux derniers ont atterri à la corbeille. Un seul morceau de 8 images donc avec le traitement de la couche rouge seule. C8 + ASI120MC au foyer. 8 sers de 4000 images, 400 images retenues par film dans AS3. Traitement VV sous Iris de la couche rouge. J'ai fait en parallèle le traitement de la 1ère tuile dans Astrosurface mais c'est vraiment une approche trop différente et trop longue pour moi pour obtenir un résultat kifkif. Lucien si tu me lis, ce sera plus intéressant d'essayer ton logiciel pour des bons films et/ou pour le planétaire. La version à la taille de 100% de qualité très médiocre : Une version à la taille de 70% un peu plus présentable :
  27. 4 points
    Voilà le premier panorama de la Voie Lactée dont je viens de finaliser un premier jet. Il est composé de 7 tuiles, chacune issue de l'empilement de 10 poses de 30 sec faites avec un objectif Canon 24mm F/1.4 fermé à F/2.8 et boitier EOS 6D Astrodon. Monture SW Star Adventurer. Chaque tuile a été prétraitée avec SIRIL, traitée basiquement avec Pixinsight et le tout assemblé express avec Photoshop CS6. Ben c'est pas de la tarte car l'appareil ne pouvant pas être orienté, le panorama brut est… intéressant (je vous le ligne par curiosité, pour rigoler un peu). Il a fallu donc couper sévèrement... Y'a moyen de faire ça mieux, mais j'ai été impressionné par la fonction "photomerge" de PS qui fait ça en deux clics. Cette image est symbolique : prise dans les Hautes Alpes à 2400 mètres d'altitude lors de ma dernière soirée là-bas car on venait juste de vendre de chalet du paternel. Je n'y retournerai pas de si tôt. Soyez indulgents...
  28. 4 points
    Bonjour, Je guettais ça venu, et même si les conditions n'étant viable avec une transparence de 1 sur 5 d'une échelle de Texereau, j'ai sorti une image (addition de 70 images). Et puis toute ces averses, et vent fort en altitude, mais pas au sol n'arrange pas les choses. La prise à été rapide, puis j'ai fait du visuel pendant près de deux heures et demi, pour constater une amélioration de la transparence, la dernière demi-heure. Au moins, la voilà Bon ciel lunaire
  29. 4 points
    bonsoir jean marc voila le fichier excel tu peux t'amuser maglimite_CCD_comparaison2.xls les explications et le mode d'emplois http://www.jeandijon.com/bruit CCD.htm#Bruit et magnitude limite des images CCD jean
  30. 4 points
    Superfulgur, je viens d'apprendre que Daniel va passer. Adieu. ps: tu m'as bien légué par testament ton intégrale de Patrick Topaloff?
  31. 4 points
    Kirth (et les autres "railleurs"), je vais être plus clair : Ce que vous prenez comme une provocation de ma part n'est en fait que de l'énervement devant vos réactions "épidermiques", primaires, instantanées... face à des documents, des photos, des émissions, des textes... qui, je le concède volontiers, sont souvent sujets à caution et ne sont là que pour "faire de l'audimat" ou du chiffre. J'en suis d'accord. Mais, il n'empêche (melba) qu'il est maintenant indéniable, incontestable, universellement reconnu par les plus hautes instances, depuis que les langues se sont déliées et que le ridicule ne tue plus, que la planète se trouve confrontée à des phénomènes aériens non identifiés. Et le meilleur moyen de s'en tirer et de ne pas perdre la face, pour les "Autorités" démunies de réponse, c'est de ne pas en parler, de tout faire pour les minimiser et étouffer ces "élucubrations" (Sauf qu'un premier et timide pas vient maintenant d'être franchi par la Navy et ses récentes publications). J'ose espérer que vous n'allez pas jusqu'à rejeter ce constat planétaire... C'est ça, pour moi, le phénomène OVNI, le vrai, au sens propre. Rien d'autre. Par contre, sans même vous en rendre compte, vous tombez dans le panneau, avec des arrières-pensées, des sous-entendus, des positions que vous attribuez systématiquement à tous ceux qui osent parler de la "chose", à moi le premier. Mais je ne fais pas du tout partie de ceux-là. Absolument pas. Comme je l'ai relaté ici - et dans l'Astronomie - j'ai eu la chance, par un lointain passé, d'assister avec d'autres témoins à un phénomène aérien pour lequel je n'ai toujours pas trouvé d'explication satisfaisante, malgré des études et une carrière scientifiques qui auraient dû m'apporter une réponse plausible. J'étais un précurseur en matière d'observation ! Je ne connaissais rien du sujet, je n'avais aucun préacquis ni préjugé, j'étais juste un témoin ordinaire et bien involontaire. Oui, pour faire simple, j'ai vu un OVNI, au sens propre. D'autres ici ont également apporté des témoignages. Concernant l'origine et l'explication des ces phénomènes, pour moi (et pour d'autres également), l'hypothèse extraterrestre en est une parmi d'autres...sans plus. Je ne l'a privilégie pas particulièrement., qu'on se le dise ! J'espère que j'ai été plus clair (...de Lune, forcément).
  32. 4 points
    Apparemment, irrité, @Kirth s'est mal exprimé, je corrige, Kirth, t'inquiète : "Moi, je passe déjà beaucoup trop de temps là-dessus à discriminer ce qui est débile de ce qui est débile, alors que ce serait à toi de faire ce filtre AVANT de poster". Ne me remerciez pas, c'est tout naturel, dans ce fil passionnant et décisif qui engage l'avenir de l'Humanité entière.
  33. 4 points
    Moi j'ai rien regardé car j'ai pas plus d'ovnis que de cholestérol Bonne journée les amis, AG
  34. 4 points
    Je vote Kirth des 2 mains, sans hésiter !
  35. 4 points
    Bonjour, Juste pour participer, deux images de Jupiter...j'ai pu shooter deux SER ce soir avant qu`elle passait derrière des traînées de condensation ....ça devient de plus en plus difficile 😩 Newton 25cm F/5 - Barlow 3x - ADC et camera ASI 224 La belle à 17h39 TU Et une de-rotation de deux images: Bonne soirée et bon ciel, Jacques
  36. 4 points
    Quand j'ai vu le résumé du truc sur le site de la chaîne, j'ai laissé pisser. J'ai regardé le doc sur le Cholestérol sur ARTE. Passionnant.
  37. 4 points
    Merci à vous. C' est jamais la dernière ! Encore une avec quelques rebonds disgracieux enlevés ( encore un petit souci esthétique, faudra que je vois ça ) :
  38. 4 points
    Nan, rien finalement
  39. 4 points
    Toujours le même argument bidon, débité à outrance : OUI, il a déjà fait plus chaud qu'aujourd'hui sur terre ; NON, l'augmentation de la température terrestre n'a JAMAIS été aussi rapide.
  40. 3 points
    bonjour à tous, une image de cette magnifique nébuleuse planétaire faite le 3, 4 et 6 Aout dernier depuis l'observatoire sirene. Malheureusement un peu de dérive pendant les sessions (surtout de luminance) ce qui fait qu'il manque un petit bout! Et un temps de pose déjà conséquent mais peut-être pas encore suffisant : en Ha 6nm, ça bouffe quand même pas mal de signal. Mais je ne suis quand même pas trop mécontent du résultat. C8/GP-DX + réducteur 0.5 optec + filtres HaRVB astronomik + atik16HR autoguidage en // avec fs60c et dmk41 avec phd guiding L = Ha 6nm : 48 x 300s avec artemiscapture en binning 1x1 RVB : 14 x 180s avec artemiscapture en binning 2x2 prétraitement imageviewCA, iris traitements iris, siril (calibration couleur, retrait de gradient) , starnet, noiseware, photoshop taille d'acquisition mais recadrage a+ stéphane
  41. 3 points
    C'est une bonne nouvelle que Takahashi, un constructeur parmi les plus prestigieux qui n'a pas besoin de ceci, mette sur le marché des instruments de qualité supérieure pour débutant ou amateur à petit budget!
  42. 3 points
    bravo gégé et myriam ! je mets la mienne à l'instant ! : polo
  43. 3 points
    bonsoir à toutes et tous NGC 7000 prise la nuit du 30/9 au 01/10 dans une éclaircie de quelques heures. canon 1300 d Astrodon + 300mm fd/4. EQ6 R-PRO non autoguidée 93X120s Dof : 39/143/65 SIRIL script prétraitement avec traitement cosmétique. Photoshop : niveaux + contraste. SIRIL, j'ai opéré par étapes. Il y a 3 heures de prise de vues. Toutes les heures j'ai fais des darks. Aussi pour le pré traitement Aussi pour le pré traitement j'ai fais 3 assemblages avec les darks correspondants et tous les offsets et flats (fait en fin de scéance). ensuite j'ai assemblé les 3 images résultantes. La suite sur PHOTOSHOP : réduction d'étoiles, niveaux et et un peu tirer les couleurs. Voilà le résultat final.
  44. 3 points
    bonsoir et merci à Xavier, Alain, Myriam , René, et Sauveur bonne soirée à vous
  45. 3 points
  46. 3 points
    C'est vrai j'ai jamais su. ça m'intéresse. ça m'ennuie de pas savoir le faire. Ça arrive que j'y arrive. ça arrive que j'y arrive pas. ça va finir par s'arranger. Ça y est c'est bon j'ai trouvé. ça sera pour une prochaine fois...😆
  47. 3 points
    Voici une nouvelle version beaucoup moins "bricolée". A partir du compositage CRGB, j'ai juste supprimé le bruit chromatique du fond du ciel, légèrement réduit de bruit sur la luminance, très très légèrement réduit la taille des étoiles et légèrement ajusté l'histogramme dans les valeurs hautes sur le noyau de la principale composante. A l'arrivée, ça donne une version plus "naturelle" de l'image, que j'aime bien ... et surtout les pétouilles du fond du ciel sont restées
  48. 3 points
    Deux vues sympas tirées d'une petite vidéo au coucher du soleil avec l'ISS donc à 68° de hauteur : Et la première à 200% :
  49. 3 points
    Bonjour à tous, Avec le beau temps des temps derniers, je continue à faire des images Voici la belle nébuleuse NGC 1514. Pour une fois, je suis assez content du résultat, même s'il y a sans doute des progrès possibles en terme de résolution. J'ai essayé de tenir compte des remarques de maitre @christian_d pour le traitement du fond du ciel. 20x300s sans filtre et 8x300s par couche en R, G et B C11 Edge HD à F/D 7 et caméra Atik 4000MM
  50. 3 points
    Et pour les idolâtres du GIEC, la température moyenne de notre planète lors de l'extinction de ces bestioles était de 14° supérieure à ce que nous connaissons actuellement ; trappes du Deccan obligent. Quant à la dimension de l'impacteur, il a été estimé en fonction du taux d'iridium retrouvé dans la couche KT et sur le modèle d'un astéroïde métallique hors, surprise, les spinelles nickellifères de cette couche sont très rares, laissant supposer qu'il s'agissait plus probablement d'une chondrite. La découverte récente de trois autres cratères datant le la même époque laisse penser à une chute multiple. Quant à la disparition de ces bestioles il y a eu l' (les) impact(s) et l'élévation de chaleur qui s'en est suivie durant plusieurs heures (de 3000 à 150°C selon l'endroit, les incendies allumés par la retombée des ejecta, les tsunamis conséquence des séismes estimés à la mag 11 et les pluies acides qui ont eu raison de la végétation éventuellement rescapée. Le Deccan qui crachait depuis plus de 5000 ans n'a fgait que faire empirer la situation ... et malgré tout cela des dinosaures volants ont survécu, raison pour laquelle les oiseaux se sont développés. En juin dernier et dans le cadre de l'exposition "Destination Lune" qui vient de se terminer, nous avions reçu Thierry Juteau, l'un des géologues spécuialiste mondial de la couche KT. Sa conférence est au bout de ce lien : Philippe Morel. Si, comme moi, cet épisode de l'histoire de la Terre vous passionne, une visite sur la plage de Zumaia près de Bilbao s'impose car, en plus de la couche KT, on y trouve les strates du Danien (première époque du tertiaire juste après le dépôt de la KT) ordonnées selon les trois cycles planétaires décrits par Milutin Milankovitch.