Classement


Contenu populaire

Affichage du contenu le plus aimé le 08/12/2019 dans toutes les zones

  1. 17 points
    je partage ce nouveau timelapse avec la voie lactée au-dessus du Mont Blanc, Depuis ma première tentative au célèbre lac des Cheserys, ensuite, j'ai essayé d'avoir différentes perspectives et techniques ... Ce timelapse regroupe des séquences prises depuis mes meilleurs spots face au Mont Blanc. Commentaires, suggestions et critiques bienvenues. Dominique
  2. 16 points
    Ben comme j'vous dis ! j'vois un trou qui arrive à l'ouest, les nuages qui dévalent plein pot, j'ouvre le toit j'enlève les bouchons du gros et 3 séries de 35 images plus tard, la flotte...juste eu le temps de fermer ! Donc toujours au flextube 305/1500 et EOS 600D, 3 tuiles d'une vingtaine d'images gardées... c'est con, parce ça avait l'air assez stable...
  3. 13 points
    Bonjour groupe! C’est aujourd’hui le grand jour. Je me lance pour la première fois dans ce fantastique Forum. Il s’agit de mon premier message et première image sur Astrosurf. Premièrement, merci à vous tous pour votre accueil, je suis content d’être parmi vous cher voisin. Présentation; Je m’appelle Daniel, résidant au Québec (Canada) avec mes voisins Martin Bernier et Daniel.B qui sont tous les deux actifs sur ce forum. Pour mes débuts en astronomie, j'ai cette passion depuis environ 30 ans et je pratique à l'occasion la photographie depuis environ 10 ans. Mon équipement; - WO Fluorostar 132 Apo - Flattener 68III- Canon T3I, filtre CLS CCD.- Autoguidage Orion 50mm+ ASI 290mm – PixInsight, CS3. Avant de terminer mes présentations, je tiens à vous félicitez tous pour vos superbes images. Pour cette première, je vous présente une rétrospective de mes captures prise en 2018 et 2019. Merci, Bon visionnement! Daniel.J M39 NGC884-NGC869 Double amas de Persée NGC7789 M103 NGC7790-NGC7788 NGC6946 NGC7331 M51 NGC6960 NGC281
  4. 11 points
    Bonsoir, La même photo que celle postée vendredi avant mais prise cette fois au crépuscule toujours avec ma lunette Esprit 100ED munie du FFC Baader et mon Nikon D850. Traitement de 30 images avec AS!3, Iris et DxO PhotoLab! Bonne soirée Christian
  5. 10 points
    Bonsoir une image de ce soir, à l'instant
  6. 9 points
    Bonsoir à tous, Trop de turbu pour grossir, donc ce soir avant que la belle ne disparaisse, 13 vues pour effectuer cette mosaïque au foyer avec un filtre IR 742 nano. Newton 410 mm F/5.6 "maison" optique et méca. Caméra Basler 1920-155 / 250 images /vues. Traitement AS3, KolorAutopanogiga et Astra Image n'hésitez pas à cliquer... Phil
  7. 8 points
    Bonjour à tous, Je me suis amusé à reprendre un traitement sur une ancienne image (sans réducteur) que j'avais faite entre 2013 et 2014. J'avais fait des poses de 1200s en Ha + 1800s en OIII et des poses de 300s en Luminance sur les conseils de Christian.d : Version Ha : Franck
  8. 8 points
    Bonsoir Cette fois si avec lulu 100 ED , léger voile brumeux toujours en one-shot j’essaierai plus tard en espérant un peu plus de limpidité, mais c'est pas gagné Patrice Pour le moment c'est comme ça
  9. 8 points
    Bonjour les Astrophotographes !, Lundi dernier le beau ciel nocturne nivernais a été débarrassé des nuages et m'a, enfin, permis une soirée d'imagerie... , M74, que je n'avais encore jamais imagée, un oubli sans doute..., a été ma cible : C8 à f6.3 + 450D refiltré astrodon sur HEQ5 kitée "courroies", 42 poses de 3 mn à 800 ISO, autoguidage PHD2 avec dithering via une Altaïr 130M sur lunette 80/400. Résistances sur les deux optiques car un léger givre se déposait partout dès le début de nuit.... Pré-traitement (DFO) sous DSS (tout en "Médiane" et aucune option d'alignement auto des canaux) puis reprise directe de l'Autosave.TIF sous Gimp. Ppost-traitement aussi simple que classique : Crop, niveaux+courbes à petites touches itératives, saturation, ajustement de la balance couleurs via les niveaux par canal, léger Luminosité-Contraste, légère réduction d'étoiles (j'utilise "Eroder", ça va super !...), très légère accentuation et pas de traitement du bruit. Vos avis et conseils sont les bienvenus ... MM
  10. 7 points
    Bonjour à tous, La météo était de la partie Mardi soir, hop, ni une ni deux, je sors la 80ED dans l'après-midi pour bien la mettre en température et je fais une nuit d'astro. Ceux qui lisent astrosurf auront lu que j'ai oublié de me réveiller au petit matin pour arrêter les poses sur M81 avec l'EQ6... au lieu de me reveiller à 5h30, j'ai ouvert les yeux à 9h30... M81 : 108 x 180s Quintet de Stephan : 26 x 300s NGC147 : 21 x 300s A noter que NGC147 est une galaxie satellite de M31 à 2 millions d'années-lumière, galaxie naine sphéroïdale. Enjoy
  11. 7 points
    Bonsoir à tous; cela fait bien longtemps que je n'étais pas venu ici vous présenter une photo car pour diverses raisons je ne peux plus faire de ciel profond, ayant pratiquement revendu tout mon matériel; depuis un premier étage, en appartement inondé par les lumières, je peux de la terrasse viser un petit coin vers le sud; voici donc une image faite avec un C8 prété par un bon ami, et un boitier Eos Canon II, en pose unique à 1650 mm de focale, à 200 iso au 1/125. Traitement cosmétique avec photoshop 2 En tous cas cela fait du bien de reprendre un peu les manettes!! Alain.
  12. 7 points
    Voici quelques photos qui m’ont été fournies par le vendeur lors de la négociation. Il s’agit d’un TEC Maksutov-Cassegrain 300mm à f/15 . Je viens d’en prendre possession. Je suis sur les routes de France entre l’Espagne et la Belgique. L’instrument est comme neuf! Pour des raisons personnelles, son ancien propriétaire s’en sépare après 4 mois. Ce tube fabriqué en 2004 n’avait jamais vu la lumière d’une étoile auparavant. L’instrument vient de chez Baader en Allemagne où il avait été « oublié » dans un entrepôt. Son histoire est assez rocambolesque. Un comble pour un instrument pareil dont il n’existerait que 3 exemplaires. Je vais contacter Yuri de chez TEC pour avoir davantage d’informations sur la bête.
  13. 6 points
    2 heures de Ha et deux fois une heure de SII OIII Nikon 200 f/2 Chilescope. La full est sur astrobin. https://www.astrobin.com/full/rz2ryr/0/?nc=user
  14. 5 points
    Ciel de septembre au C8, M51, 18 poses de 5 min avec le Nikon d7000. Ma première galaxie cette belle tourbillonnante. 😊
  15. 5 points
    Bonsoir à tous, Comme certain peuvent s'en souvenir, il y a 10 ans très exactement, je lançais un post décrivant la construction de mon tube. Depuis deux-trois ans maintenant, quand le temps me le permet, je peaufine les réglages et tente quelques sorties, à mon rythme. Après les essais très prometteurs avec une STL, j'ai voulu tenter de mettre l'A7S au foyer. Première boulette: oubli de mettre la molette de l'A7S sur M, résultats que des jpeg, donc traitement inexistant ou presque ! Cela fait quelques semaines que tout est prêt mais le ciel noir se fait languir, alors j'ai fait comme et surtout quand j'ai pu, et c'était avant hier soir. Conditions d'amusement: - T410mm, F/D 3.9 Wynne 3 pouces au foyer, tube construction personnelle, araignée + PO Axis Instruments - A7S défiltré Richard, refiltré Astrodon, Filtre Duo Narrowband OIII Ha - Echantillonnage 1.10"/pix - ciel péri-urbain avec deux lampadaires à 20m (SQM non mesuré probablement vers 19) - FWHM sur l'empilement 4.9" - seeing pas exceptionnel ce soir là - 98x30" = 49 minutes de pose - 3200ISO - pilotage wifi via PRISM10 et Driver de Georges alias Impla007 (merci à toi!) - pas de dark, flat etc... car tout en jpeg, quand ça veut pas... - stack et alignement avec Siril IC410 est une nébuleuse à émission située à 12000 années lumières de nous, les nuages de gaz sont éclairés par l'amas NGC1893, et les deux têtards sont de potentielles lieux de formation d'étoiles, ils font 10 AL de long... Je vous mets la couche rouge et le RGB. J'aurai voulu poser beaucoup plus, et surtout en RAW, faire un peu de traitement… mais bon, on va dire que le jour viendra. Disons qu'étant donné les conditions je m'attendais à pire, mais c'est pas la fête quand même ! A suivre donc, d'autres viendront avec plus de poses, voire y compris avec un ciel bien plus noir. Je me suis déjà bien éclaté, et c'est là l'essentiel :). A bientôt, Jean-Marc
  16. 5 points
    Je suis en déplacement et je n'ai pas Photoshop sur mon PC de boulot J'utilise IRIS Voici une autre version car j'essais d'améliorer le rendu mais pas facile. Attention car il y a la couche de Luminance et sans cette couche, ça donnait autre chose.
  17. 4 points
    Salut, vu la météo calamiteuse de ces derniers mois j'ai cherché au fin fond de mes cartes SD s'il restaient des images à traiter... J'ai trouvé ça Lever de lune sur la Meije depuis le rivage du Lac Lerié sur le plateau d'Emparis, en juin dernier
  18. 4 points
    J'espère que quelqu'un leur a parlé de la notion d’albédo et qu'ils sont au courant de l'exercice classique visant à comparer l'albédo de la Lune avec celle d'une peinture noire !? Donc à moins qu'ils aient prévu un coating à l'ultra-noir...
  19. 4 points
    bonjour lune hier soir !!! je tente de m'amelliorer ? cette fois ci shoot a 400iso 450d défiltré C8 rdf 6/3 et un peu de photoshop pour le NB MICA PS je n'ai pas oublié l'image
  20. 4 points
    Bonsoir à tous, Je vous présente la Lune du 4 décembre prise juste avant que le brouillard n'arrive (elle était hélas assez basse avec une déclinaison d'environ - 10°) avec une Lunette SW Esprit 100ED munie du FFC Baader et mon Nikon D850 qui a rejoint les petites annonces. Traitement de 25 images sur 300 disponibles avec AS!3, Prism10 et DxO PhotoLab. Conditions assez moyennes à tous les niveaux où la dispersion atmosphérique était assez forte (merci DxO). Pour voir l'image à 100% il faut cliquer sur celle-ci. Bonne soirée Christian
  21. 4 points
    Belle M51. Le suivi et la MAP sont bons. Un seul point négatif de mon côté : fond du ciel trop sombre ... et du coup, les extensions de la galaxie ne sont pas très visibles. Je me suis permis de traiter ta photo postée histoire d'illustrer : Si cela ne te plait pas, je la dégage.
  22. 4 points
    Oui, le coeur de ta M42 n'est pas si cramé que ça, ton soucis est plutôt une affaire de traitement. C'est délicat sur une image brute, sur l'image sortie de pré-traitement ça devrait le faire.... MM
  23. 4 points
    Bein c'est pas mal la brute a du potentiel ca vient de ton traitement trop poussé mais j'avoue elle est pas facile avec ce cœur qui crame vite
  24. 4 points
    Sinon, il y a quoi devant le boitier Un doublet en 53 ts 80f7 sur un pieds standard avec apn au cul fuji xm1 Et un saut renversé pour s assoir Puisque après le one chot c est Observation plaisir
  25. 3 points
    La beta test est enfin terminée, je suis libéré de mes engagements contractuels et je peux donc vous parler librement de mon expérience avec l'eVScope et vous faire part de mes impressions. Pour la partie observation je vous ferai plusieurs retours avec quelques photos à l'appui, mais j'ai besoin d'un peu de recul car le telescope a fait l'objet d'une mise à jour récente qui a vraiment bouleversé positivement la qualité. Mais je vais quand même vous en toucher deux mots. Petit rappel : Le principe de l''eVScope est né de ses deux fondateurs, Arnaud Malvache et Laurent Marfisi (tous deux chercheurs), rejoints peu après par Franck Marchis (chercheur au SETI) et Antonin Borot (également chercheur). Ils avaient lancé un genre d'oculaire électronique reposant sur un capteur CMOS qui amplifiait la lumière pour accéder aux objets faiblement lumineux du ciel. Cet oculaire a été petit à petit amélioré, j'imagine en parallèle de leurs activités scientiques, jusqu'à l'idée de sortir un produit grand publique reposant sur ce système (peut être suite à l'accueil enthousiaste du public lors des manifestations). Ce projet est passé par la plateforme de Crowfunding KickStarter fin 2017 et le buzz a été tel, que l'objectif de sortir quelques eVScope en mode artisanal, s'est traduit par un succès phénoménal et a recueilli plus de 2M€... Il a donc fallu gérer tout de suite un process industrialisé de fabrication. Ce qui évidemment n'est pas du tout la même chose que sortir artisanalement un produit... D'où un petit retard d'un peu plus d'un an par rapport à la date de livraison initiale. Enfin bref, fin septembre dernier, me voilà embarqué pour mon plus grand bonheur, dans la beta test. Première partie, sur le matériel : L'eVScope ressemble à un Newton, disons que c'est une base de Newton, sauf que le secondaire a été remplacé par un capteur Sony couleur IMX224. Il a un diamètre de 115mm et un rapport F/D de 4. On retrouve un système monobras bien rigide, un peu comme chez Celestron, motorisé en Alt/Az. Le trépied est très compact, léger et possède deux rallonges qui permettent de lever l'oculaire à environ 1m60 du sol. Ce trépied est équipé d'un niveau à bulle et de deux vis de serrage pour fixer le tube via un socle circulaire. Le trépied malgré l'absence d'entretoise est solide et rigide. L'ensemble pèse environ 7kg, ce qui le rend facilement transportable par une personne en un seul voyage. Une photo de l'intérieur du tube où on voit dans le reflet du primaire, le capteur à la place du secondaire. Une photo de l'avant du tube où on voit une araignée, assez volumineuse, qui permet sans doute de faire passer le cablage du capteur CMOS avec toute la partie 'intelligente' de l'eVScope qui doit se situer dans le bras. Le tube est doté d'un cache bien conçu qui incorpore un masque de Bathinov, extrêmement pratique lors de la mise au point. Il se clipse aisément à l'avant du tube. La mise au point se fait par une grosse molette située à l'arrière du tube, derrière le miroir primaire. Sa taille rend très facile la mise au point fine, elle est un peu lâche, mais ça fait très bien le job. Avec le masque de bathinov, en pointant une étoile brillante, impossible de se tromper. Autour du disque gradué, il y a également deux vis qui servent à la collimation. Enfin l'observation se fait via un oculaire 'électronique' situé en partie basse du tube et très confortable pour l'observation, je vais y revenir un peu plus bas. Cet oculaire est doté d'une mise au point, ce qui permet aux porteurs de lunettes de s'en passer. Caractéristiques techniques : L'eVScope embarque sa batterie, rechargeable via un port mini usb 2.0. Comme dit précédemment, le telescope est motorisé en Alt/Az et est doté d'un module Wifi pour pouvoir connecter un smartphone et manoeuvrer le telescope via l'application Unistellar. Il n'y a pas de raquette, seul l'application smartphone peut manoeuvrer le telescope. Il y a également un second port USB, qui permet éventuellement de connecter un appareil (par exemple le smartphone) pour le recharger. L'oculaire électronique est en fait un écran oled d'excellente définition, très contrasté situé au fond de l'oculaire. Comme dit précédemment le principe de l'eVScope repose sur ce qu'on appelle la vision amplifiée, en clair on utilise les capacités d'un capteur CMOS réputé (Sony IMX224) pour accéder à des objets faiblement lumineux et difficile, voire impossible d'accès avec du visuel simple. L'observation : Comme pour tout telescope, une bonne mise en température est importante. Le tube étant ouvert, le miroir relativement modeste, en une demi heure l'affaire est entendue. Pour démarrer l'observation on met le trépied à niveau, on installe le tube dessus, on démarre l'eVScope, on lance l'application Unistellar sur le smartphone et on se connecte au telescope comme à une borne wifi. L'eVScope utilise les données GPS du smartphone pour vous localiser. Une fois la connexion établie, on retire évidemment le cache avant, on pointe une zone du ciel quelconque et on demande à l'eVscope de se mettre en station. C'est là le premier point intéressant de l'eVScope, car il n'utilise aucune des méthodes classiques de nos montures. L'eVScope compare ce qu'il observe avec sa carte du ciel interne et reconnaît au bout de quelques secondes où il se situe et lance le suivi. L'observation peut alors commencer. Via l'application il est possible de choisir des objets proposés ou de demander d'autres objets via la base interne d'objets très étoffée (je ne connais pas le nombre exact d'objets contenus dans cette base). Une fois l'objet sélectionné on demande à l'eVScope de le pointer. Une fois sur l'objet, l'eVScope réactive son système de reconnaissance automatique du champ observé, ce qui a tendance à le rendre moins rapide que les systèmes goto de nos montures classiques. Mais une chose est sure, c'est que ce système assure de toujours avoir l'objet dans le champ et ce, même si il n'est pas visible dans l'oculaire. L'observation propose deux modes, un mode dit LiveView et un autre mode dit Enhanced Vision. Le premier mode permet d'avoir une image en directe non retraitée, sur laquelle il est possible de paramétrer le temps d'exposition et le bruit. Le temps d'exposition peut aller jusqu'à 4 secondes. Mais ce n'est pas la force de l'eVScope. C'est le second mode qui nous intéresse. Une fois l'objet souhaité dans le champ (même si invisible en LiveView), on lance le mode EnhancedVision. Celui-ci va s'appuyer sur l'empilement d'images et utilisé des algorithmes 'maisons' pour chercher à extraire l'objets observés. Les algos jonglent entre augmenter l'exposition, la réduction du bruit, la maîtrise de la pollution lumineuse,... On voit au fur et à mesure l'objet apparaître et devenir de plus en plus évident, coloré (pour certaines nébuleuses), jusqu'à arriver à un optimum. Ensuite les algos oscillent autour de cet optimum. Tout le savoir faire d'Unistellar est alors mis à contribution, car c'est cet optimum qui nous intéresse. Je ne vais pas dans ce post vous détailler mes observations, j'attends encore un peu, car la toute dernière version du logiciel a apporté une fulgurante amélioration (la beta sert à ça). Autant mes premières impressions ont été mitigées, autant sur les dernières soirées j'ai été enthousiasmé, j'ai trouvé une image fine et piquée, qui exploitait vraiment à l'excellente qualité de l'oculaire électronique. D'ailleurs parlons rapidement de cet oculaire que certains ont qualifié de gadget. Je peux vous assurer qu'il n'en est rien et que l'image dans l'oculaire est nettement plus belle que sur un smartphone. Sur mes dernières observations, j'ai retrouvé la sensation d'observer le ciel en direct. Je reste prudent et j'attends d'autres observations pour vous confirmer cette impression. J'ai principalement observé sur un site particulièrement sujet à la pollution lumineuse. Je ne doute pas que sous un ciel noir, les résultats seraient encore meilleurs. Voilà pour l'instant. Si vous avez des questions n'hésitez pas !
  26. 3 points
    Bonjour à tous, les quelques nuits claires du début du mois de décembre m'ont permis de faire une nouvelle image. Encore un classique, NGC281 alias Pacman. Je voulais faire une SHO mais malheureusement la météo en a décidé autrement, je me suis donc rabattu sur une version Ha et une version HOO, en attendant une éclaircie pour faire la couche SII... :pleut: J'ai eu pas mal de difficulté pour éliminer les halos de la couche OIII (je n'y suis d'ailleurs pas complétement parvenu...) Pour les données d'acquisitions : Objet : NGC 281 Date images : du 2 au 5 décembre 2019 Optique : Mirrosphere Stronglight 12"F4 Monture : Paramount MX+ Ccd : Moravian G4-16000 filtres : Astrodon Ha, OIII 5nm Focuser :Atlas Guidage : Atik 314L - DO Skymeca 3" Temp ccd : -30° Total exposure : 17h30 Ha 42 x 900" OIII 28 x 900" La version Ha (la full en cliquant sur l'image) et la version HOO En espérant qu'elles vous plaisent Bon ciel à tous, Alexandre
  27. 3 points
    Yo ! quel bonheur de retrouver le ciel Calédonien et le site d'observation de la Foa, comme si je l'avais quitté il y a quelques jours à peine. Comme toujours, météo très capricieuse, avec comme des menaces d'orages ou de pluies qui, décidément, ne veulent pas crever au grand dam du territoire qui crame et se dessèche. Et comme par magie, ce ciel qui se découvre une fois la nuit venue, avec juste de légers voiles d'altitude. Et par bonheur, le seeing est vraiment correct - sans être parfait. Il l’est suffisamment pour percevoir la rainure de la Vallée des Alpes et 5 cratères dans Platon. Toujours délicat de choisir une cible à dessiner tant l'envie de tout croquer goulument est présente. Ce sera vers les zones polaires, là où les reliefs se montrent "de profil" que je m'attarderais, avec ce cratère qui me semble à priori "facile", ce qui s'avérera une faute d'appréciation notable une fois les crayons dans la main. Ce que j'ai adoré, ce furent ces innombrables craterelets qui se révélaient sans trop de difficultés dans l’arène principale, mais aussi dans les parages circonvoisins. Bref, voici Anaxagoras et Goldschmidt au T400, 8mm et blw2x
  28. 3 points
    Joli travail ! tu ne pratiques pas la réduction d'étoiles ?, ça met mieux en valeur l'objet principal : (vite fait ici...) MM
  29. 3 points
    C'est exactement ce que je pensais quand j'ai vu sa brute qui n'était pas tant cramé que ça, je me suis dit que ça venait de son traitement ! Regardes les miennes jmr Brutes de 180s en 2019 : Brutes de 180s en 2017 : Image finale :
  30. 3 points
    Bonjour. Même si les deux prises de vues n'ont pas été effectuées avec la même optique ... ni post-traitées de la même manière, merci à toi pour les avoir postées. Autrement, je me suis "amusé" à faire en sorte qu'elles soient orientées de la même manière, et ai rogné celle de l'Esprit 100/550 histoire d'avoir le même champ ( avec une légère modif du chromatisme ) ... et également poussé un peu les curseurs de celle obtenue avec le Newton 200/1000 ( que je trouvait trop sombre à mon goût ). Voici les résultats : - Newton 200/1000 - Canon 60D : - Esprit 100/550 - ASI 533MC Pro : Niveau "signal", La 533MC Pro a l'air de tenir la route. Tout à fait d'accord. ^^
  31. 3 points
    Quelle est la prochaine étape sur Mars ? Source : https://www.planetary.org/blogs/guest-blogs/what-comes-next-on-mars.html La recherche de la vie est un objectif de l'exploration de Mars depuis ses débuts. Cependant, plus de 50 ans de travail n’ont pas permis de répondre à la question fondamentale: existe-t-il ou existait-il de la vie sur Mars? Les prochaines missions sur Mars cherchent à résoudre directement cette question. Dans les années 50 et 60, les travaux de Stanley Miller, Joan Oro et d'autres ont démontré que les éléments constitutifs de la vie pouvaient se former lors de réactions chimiques naturelles dans des conditions environnementales spécifiques. Ces conditions auraient pu prévaloir sur la Terre primitive. Lorsque le système solaire était jeune, Mars et la Terre auraient connu une évolution similaire. Ce qui s'est passé sur Terre aurait également pu se passer sur Mars. Dans les années 1990, d'autres chercheurs ont identifié des microorganismes appelés extrémophiles capables de prospérer dans des conditions extrêmes de température, de pression, de salinité, etc. Ces formes de vie résilientes ont considérablement augmenté la variété d’environnements que nous pensions capables d’accueillir la vie et donc les chances de trouver la vie ailleurs dans le système solaire. Les missions de l’atterrisseur Viking ont cherché à découvrir la vie sur Mars en 1976 et leurs résultats infructueux ont eu un impact négatif sur l’enthousiasme pour le financement des missions sur Mars. Vingt ans plus tard, Mars Global Surveyor, une nouvelle étape de l'exploration de Mars, est entré en orbite en 1997. Depuis lors, l'intérêt de la communauté a tellement augmenté que le nombre de publications sur Mars a explosé, dépassant de loin celui de toutes les autres destinations planétaires combinées. . ESA / ATG Médialab Rosalind Franklin, le rover ExoMars 2020, perceuse déployée Rosalind Franklin, le rover ExoMars de l'ESA, en est aux derniers préparatifs en vue d'un lancement en juillet 2020 et d'un atterrissage en mars 2021 à Oxia Planum, où coulaient autrefois les rivières martiennes. Son but est de rechercher des signes de la vie ancienne. En plus des caméras et des spectromètres, Rosalind Franklin propose une perceuse pouvant pénétrer jusqu'à 2 mètres sous la surface pour récupérer des échantillons et les livrer à des instruments de laboratoire d'analyse. L'objectif de recherche de la vie Depuis Mars Global Surveyor, les objectifs du programme d'exploration de la NASA sur Mars ont été constants. Il y a 4 objectifs: caractériser le climat de Mars, caractériser la géologie de Mars, déterminer si la vie a jamais existé sur Mars et se préparer à l'exploration humaine. Les objectifs de la mission ExoMars de l'ESA sont similaires. Les orbiteurs Mars Global Surveyor, Mars Odyssey, Mars Express, Mars Reconnaissance Orbiter, MAVEN, Mars Orbiter Mission et maintenant ExoMars Trace Gas Orbiter ont envoyé à la Terre des milliers de térabits d’informations sur la surface et l’atmosphère de Mars. Les missions débarquées, Mars Pathfinder, Mars Exploration Rovers, Phoenix, Curiosity et Insight, ont confirmé au sol ces mesures sur des sites d'atterrissage caractérisés depuis l'orbite. Nous avons maintenant un suivi météorologique continu qui remonte à 1997. Nous connaissons très bien l’atmosphère de Mars: sa composition, sa pression, sa température et leur variation en fonction des saisons. Nous connaissons le mouvement des vents de Mars et comment leur flux est conforme à la topographie de Mars. Nous commençons à comprendre comment Mars a perdu son atmosphère au fil du temps. Il y a des questions en suspens, comme par exemple la mondialisation des tempêtes de poussière et l'évolution de l'atmosphère dans son état actuel, mais nous avons fait de grands progrès dans la caractérisation du climat de Mars. Nous avons localisé des volcans, des cratères d'impact, des coulées de lave, des canaux profonds, des deltas de dépôt et de vastes plaines, et nous comprenons par analogie avec la Terre combien de ceux-ci se sont formés. Nous avons cartographié la distribution des éléments chimiques et des minéraux tels que les argiles, les sulfates et les carbonates. Cependant, nous ne connaissons que la surface de la planète. Pour comprendre l'évolution de la Terre, les géologues explorent son intérieur. Nous recherchons des endroits où ses couches internes ont été exposées par des mouvements tectoniques et utilisons des sismographes pour voir les couches cachées. Un forage profond est généralement notre meilleure option pour voir la géologie de la Terre. C'est la même chose sur Mars. Dans certains endroits, l'érosion a exposé les couches intérieures, mais beaucoup est caché. Nous pouvons dire que nous avons caractérisé la géologie de surface de Mars mais pas son intérieur. ESA / DLR / FU Berlin (G. Neukum) Chenaux près de Hephaestus Fossae Alors que l’eau liquide n’a peut-être pas été exposée à la surface de Mars pendant une bonne partie de son histoire de 4,5 milliards d’années, les témoignages d’orbiteurs et de rovers suggèrent qu’elle est disponible sous terre depuis bien plus longtemps. Les chenaux de la région d'Hephaestus Fossae dans Utopia Planitia (en haut) se sont probablement formés lorsque les impacts ont libéré les eaux souterraines lors d'inondations massives. Les données de l'orbiteur Mars Express constituent la base de cette carte d'élévation. Les couleurs froides représentent les dépressions; les couleurs plus chaudes sont les zones les plus élevées. L'image fait environ 55 kilomètres de large. Nous n'avons pas beaucoup avancé pour déterminer si la vie a jamais existé sur Mars, mais nous avons constaté que les conditions nécessaires à la vie existaient dans le passé de Mars. Ces conditions incluent l’eau liquide, certains éléments clés (carbone, azote, phosphore et soufre), des gradients chimiques (pour fournir de l’énergie au métabolisme) et un environnement adéquat (en termes de rayonnement, de température, de conditions chimiques, etc.). Cependant, nous n'avons détecté aucune biosignature. Nous avons trouvé des molécules contenant du carbone, mais elles pourraient toutes avoir une origine abiotique. (Les chutes météoritiques livrent chaque jour 100 tonnes de matériau à Mars, dont une partie est carbonée.) Des molécules complexes, riches en carbone, sont tout à fait sujettes à la dégradation par les radiations. Par conséquent, ils ne peuvent être trouvés que sous la surface. De même, pour la vie actuelle, toutes les preuves suggèrent que si Mars a une eau liquide stable, elle réside sous la surface. Le consensus de la communauté est qu'il faut aller sous la surface pour progresser dans la recherche de la vie. NASA / JPL-Caltech Selfie avec Mars 2020 dans la « High Bay 1 » du JPL La NASA prépare également le rover Mars 2020 pour un lancement en juillet 2020. Sur cette photo du 5 juin 2019, les ingénieurs prennent un selfie après avoir fixé le mât de détection à distance. Comme son prédécesseur Curiosity et son contemporain Rosalind Franklin, le rover Mars 2020 (qui recevra un nom plus familier avant son lancement) est capable de forer pour acquérir des échantillons. Contrairement aux autres missions, Mars 2020 prévoit d’emballer et de déposer ces échantillons pour les récupérer ultérieurement et les ramener sur Terre. Le travail effectué à la surface avec des caméras et des spectromètres permettra de documenter le contexte géologique des échantillons, ce qui en fera un prix précieux pour la science future dans les laboratoires de la Terre si la Terre parvient à les récupérer. Les missions robotiques ont pris des mesures pour aider à préparer l'exploration humaine future en étudiant l'environnement de rayonnement sur le chemin de Mars et à la surface. Le rover Mars 2020 de la NASA réalisera une première expérience de démonstration d'utilisation des ressources in situ, générant de l'oxygène à partir de l'atmosphère martienne. La plus grande contribution aux futures explorations humaines a été la cartographie du terrain et la caractérisation du climat. Détection de vie à la surface de Mars Plusieurs missions prévoient de se lancer vers Mars à l’été 2020. Deux en particulier cherchent à faire avancer la recherche de la vie en explorant sous la surface : Mars 2020 et Rosalind Franklin le rover de l’ESA. La conception de Mars 2020 est basée sur le rover Curiosity, mais elle dispose d'instruments différents et d'une capacité améliorée à détecter les molécules organiques grâce à ses spectromètres Raman. Son objectif est de forer et de collecter des échantillons en vue de leur retour futur sur Terre. Le rover Rosalind Franklin est également équipé d'un spectromètre Raman et d'un foret permettant de prélever un échantillon jusqu'à 2 mètres de profondeur pour une analyse embarquée. Les spectromètres Raman sont largement utilisés dans les laboratoires terrestres, mais n’avaient jamais volé jusqu’à Mars. Ils peuvent identifier la présence de composés contenant du carbone et les types de liaisons chimiques qu’ils contiennent. Mars 2020 en a 2 : SHERLOC, qui se trouve au bout du bras robotique, et SuperCam, qui se trouve dans le mât du rover avec les caméras. Ils pourront opérer sur des centaines de cibles différentes. Dans Rosalind Franklin, le spectromètre s'appelle RLS et se trouve dans le laboratoire d'analyse d'échantillons interne du mobile. La spectroscopie Raman ne peut à elle seule prouver que la vie existait sur Mars. Il est possible que l'un des rovers puisse repérer une molécule contenant du carbone qui correspond parfaitement à un composé connu d'intérêt biologique. Plus probablement, ils trouveront des preuves de la présence de certains composés contenant du carbone. Dans tous les cas, des analyses supplémentaires sont nécessaires pour déterminer l'origine du matériau. Certaines expériences basées sur des rovers peuvent aider à réduire ceci, comme les analyses isotopiques et chirales (formes de molécules) que Rosalind Franklin pourrait effectuer. Aucun des deux rovers ne peut produire une preuve définitive de la vie sur Mars. Nous devrons faire des analyses plus détaillées que les rovers ne peuvent pas effectuer, en utilisant des spectromètres plus puissants ou en apportant de nouvelles techniques telles que la détection par immunoanalyse et le traitement des échantillons pour extraire et concentrer les matières organiques. La spectroscopie Raman est une très bonne technique pour sélectionner des échantillons pour des analyses plus poussées. Nous devrons soit rapporter des échantillons sur Terre, soit faire appel à un laboratoire plus puissant, peut-être exploité par des explorateurs humains. La société planétaire Signes de vie sur mars Lorsque nous parlons de la recherche de signes de la vie ancienne sur Mars, nous cherchons en réalité une biosignature: un objet, une substance ou un modèle qui n'aurait pu être créé que par la vie. Il existe 6 types de biosignatures spécifiques que nous pourrions rencontrer sur Mars : 1) Matières organiques : composés organiques contenant du carbone, de l'hydrogène et d'autres éléments légers.Toute la vie sur Terre est faite de composés organiques, mais des composés organiques se forment aussi en l'absence de vie. Des modèles systématiques dans les types de matières organiques pourraient être une bio-signature. 2) Isotopes : les atomes d'un élément chimique contiennent toujours le même nombre de protons mais peuvent avoir des nombres différents de neutrons. Sur Terre, les processus biologiques préfèrent parfois un isotope plutôt qu'un autre, et cette préférence peut être préservée dans les roches.3) Minéraux : Sur terre, certains minerais sont uniquement associés à la vie. La découverte d'un minéral qui a besoin de vie pour se former serait une biosignature.4) Produits chimiques : l'activité métabolique de la vie terrestre a souvent une signature chimique. Les signes de variation du PH ou de l'état d'oxydation à très petite échelle peuvent être la signature du métabolisme microbien dans un environnement ancien. 5) Structures à petite échelle : au niveau microscopique, il est possible de repérer des signes de formes de vie microscopiques individuelles : cellules fossilisées, ou moisissures de cellules, ou moulages de cellules. 6) Structures à grande échelle : au niveau macroscopique, les microbes sur Terre construisent des tapis, des stromatolites, des récifs et autres structures. Sur Terre, les géologues recherchent les bio-signatures dans les roches anciennes pour savoir quand la vie a pris naissance. Les plus anciennes preuves de la vie sur Terre proviennent de stromatolithes de la région de Pilbara, en Australie. Ils montrent des preuves minérales, chimiques et structurelles de la présence de la vie sur Terre il y a 3,5 milliards et demi d'années. Plus les types de bio-signatures observées sont différents, plus nous pouvons être confiants dans la conclusion que la vie était présente. La NASA et l'ESA discutent maintenant des plans pour le retour des échantillons du rover Mars 2020. Un atterrisseur déploierait un rover de récupération d’échantillons qui passerait six mois à recueillir les échantillons et à les charger dans une boîte à échantillons de la taille d’un ballon de basket, lancée par une fusée depuis le pont de l’atterrisseur. Un orbiteur de retour d'échantillon rejoindrait la capsule en orbite autour de Mars et la ramènerait sur Terre. Chacune de ces deux missions aurait des composantes construites par la NASA et l'ESA. Tel qu'il est actuellement envisagé, l'engin spatial serait lancé en 2026, et les échantillons reviendraient en 2031... Chacune de ces 2 missions aurait des composants construits à la fois par la NASA et l'ESA. Selon les prévisions actuelles, le satellite serait lancé en 2026 et les échantillons seraient restitués en 2031. Creuser plus profond Outre la NASA et l'ESA, de nombreuses organisations prévoient le lancement de futures missions sur Mars en 2020, 2022 et 2024. Nous sommes actuellement dans une période de discussion et de planification pour les missions de la décennie suivante. L'ESA élabore actuellement un nouveau plan à long terme pour ses priorités scientifiques, baptisé Voyage 2050. Aux États-Unis, le Conseil national de la recherche sollicite les avis de la communauté pour la prochaine étude planétaire sur la science planétaire, qui établira les priorités scientifiques de la NASA pour 2023 à 2032. Si notre objectif est de rechercher la vie existante, le forage à une profondeur suffisante pour rencontrer de l'eau liquide sous la surface semble être la meilleure option. Il faudra un atterrisseur lourd pour forer suffisamment – à des dizaines ou des centaines de mètres sous la surface - pour rencontrer des environnements stables et habitables et pour transporter une charge utile scientifique suffisamment puissante pour les analyser. Cela nécessitera de nouveaux systèmes d'atterrissage. Les mêmes types de systèmes d'atterrissage lourds seront éventuellement nécessaires pour les missions humaines vers Mars. ESA / DLR / FU Berlin / J. Cowart, CC BY-SA 3.0 IGO Givre dans le cratère Hooke, Mars De lourds dépôts de givre recouvrent le sol dans et autour du cratère Hooke de 139 kilomètres de diamètre dans cette image de Mars Express. Le gel rappelle que Mars possède toujours de l'eau qui se déplace de manière dynamique entre l'atmosphère et la surface, principalement sous forme de glace et de vapeur. À l’heure actuelle, Mars possède d’épaisses calottes polaires de glace d’eau et des nuages glacés. Dans de nombreux endroits, les températures sont suffisamment basses pendant la nuit pour que l'humidité relative atteigne 100%, et du givre se forme sur le sol lorsque la vapeur d'eau se condense. Au fil des changements climatiques, Mars a peut-être connu de nombreuses périodes humides ou sèches sur l’ensemble de la planète. Même si nous avions la technologie, nous ne pourrions pas forer pour nous approvisionner sur Mars. Les accords internationaux en vigueur sur la protection planétaire interdisent le contact avec l’eau liquide sur d’autres mondes afin d’éviter tout type de contamination par la Terre. La communauté discute activement de l'assouplissement de ces restrictions. Nous pensons que le niveau le plus élevé de stérilisation doit être utilisé avec les composants en contact avec l'eau, en développant de nouvelles techniques et protocoles si nécessaire. Si nous voulons trouver la vie actuelle, nous devons pouvoir interagir avec de l’eau liquide. L’exploration fait partie de l’ADN de l’humanité, mais l’immense coût d’envoyer des êtres humains sur Mars exige une raison motivante développée par le consensus des agences spatiales internationales et de la communauté scientifique. Une option gagnant-gagnant pour rechercher la vie sur Mars et renforcer la présence humaine dans le système solaire ressemble à une combinaison de robots et d'astronautes. Grâce à la reconnaissance robotique, nous pouvons sélectionner des sites prometteurs où la vie souterraine pourrait être présente. J'imagine un scénario dans lequel les humains peuvent sélectionner des sites de forage, des robots hautement stérilisés peuvent forer et récupérer des échantillons, et les humains peuvent effectuer une analyse de base dans des laboratoires basés sur Mars. Bientôt, nous verrons comment la Terre prévoit de poursuivre sa recherche de la vie sur Mars. Javier Gómez-Elvira directeur du département des charges utiles et des sciences spatiales à l'Instituto Nacional de Técnica Aeroespacial (INTA) FIN DE CITATION Quelques précisions : La spectroscopie Raman (ou spectrométrie Raman) et la microspectroscopie Raman sont des méthodes non destructives d'observation et de caractérisation de la composition moléculaire et de la structure externe d'un matériau qui exploite le phénomène physique selon lequel un milieu modifie légèrement la fréquence de la lumière y circulant. Ce décalage en fréquence dit l'effet Raman correspond à un échange d'énergie entre le rayon lumineux et le milieu, et donne des informations sur le substrat lui-même. La spectroscopie Raman consiste à envoyer une lumière monochromatique (laser) sur l’échantillon et à analyser la lumière diffusée. Les informations obtenues par la mesure et l'analyse de ce décalage permettent de remonter à certaines propriétés du milieu, par la spectroscopie. ExoMars : Trois instruments d’analyse dédiés à la recherche de traces de vie passée Chromatographe MOMA MOMA (Mars Organic Molecule Analyser) est un chromatographe en phase gazeuse qui doit analyser la matière organique et inorganique dans l'atmosphère, en surface et dans le sous-sol. Il est alimenté par le système de prélèvement d'échantillon du rover. Cet instrument, qui est le plus important embarqué par le rover, est réalisé sous la supervision de l'Institut Max Planck (Allemagne). Spectroscope Raman Le spectroscope laser Raman RLS (Raman Laser Spectrometer) réalise à l'aide d'un laser l'analyse à distance de la composition des roches. Il est utilisé pour identifier les composants organiques et rechercher les indices de vie, pour identifier les minéraux et les indicateurs d'une activité biologique, pour caractériser les phases minérales produites par des processus liés à la présence d'eau et pour caractériser les minéraux ignés et les produits résultant d'un processus d'altération. L'instrument d'une masse de 2 kg est développé sous la supervision du Centro de Astrobiología (Espagne). Spectroscope infrarouge MicrOmega Le spectromètre imageur infrarouge MicrOmega fait partie avec MOMA et RLS, des instruments chargés d'analyser les échantillons de sol martien prélevés par la foreuse. Il fournit à l'échelle d'un grain la composition moléculaire et minéralogique. Les images monochromatiques sont obtenues avec une résolution de 20 × 20 microns / pixel avec une résolution spectrale élevée pour les longueurs d'onde comprises entre 0,9 et 3,5 microns. Il est développé sous la supervision de l'Institut d'Astrophysique Spatiale (France). MARS 2020 : Mars 2020 a pour ambition de trouver des indices forts de forme de vie passée. Pour cela, il embarquera deux instruments dédiés équipés de spectroscopie Raman et Infrarouge : SuperCam et SHERLOC. Ces instruments analyseront à distance la chimie des roches afin de mettre en évidence les éventuelles biosignatures et les traces de vie passée à la surface de Mars. Toutefois, la NASA a fait le pari qu'une mission de retour d'échantillons martiens sera finalement programmée et budgétée : ils ont choisi de retenir, non pas des instruments capables de faire les analyses les plus poussées, mais ceux capables d'identifier de la manière la plus efficace les échantillons martiens mettant en évidence d’éventuelles biosignatures et de traces d'une vie passée pour une analyse ultérieure. Alors que Curiosity emportait deux laboratoires permettant une analyse poussée des échantillons martiens, Mars 2020 n'en emporte aucun. La moitié de la charge utile est réservée au système de prélèvement et de stockage des échantillons. SuperCam : spectromètres Raman et infrarouge SuperCam est une version améliorée de ChemCam, l’instrument qui équipe Curiosity, le rover en opération sur Mars depuis 2012, auquel a été ajouté des spectromètres Raman et infrarouge. Outre l'analyse à distance des roches martiennes, SuperCam sera capable de détecter des molécules organiques, traces d'éventuelles formes de vie passée. Comme ChemCam, SuperCam réalisera des tirs lasers focalisés sur un point de roche qui auront pour effet de le chauffer jusqu’à une température de 8 000 °C. La lumière émise par le plasma créé sera analysée et fournira la composition chimique des roches. Mais SuperCam comporte également un spectromètre Raman et un spectromètre infrarouge. Leur utilisation, en association, donnera la composition minérale des roches et détectera la présence éventuelle de molécules organiques. Les différentes techniques fonctionnent à distance : jusqu’à 7 m pour le LIBS, 12 m pour le Raman, et jusqu’à l’horizon pour la spectroscopie IR et l’imagerie. Le Raman repose sur un faisceau pulsé à 532 nm et la diffusion inélastique d’un photon à plus grande longueur d’onde (émission Stokes). La spectroscopie IR couvre la bande spectrale 1.3 µm – 2.6 µm. SuperCam a une masse totale de 10,6 kg répartie entre le module optique logé dans le mât (5,6 kg), les spectromètres logés dans le corps du rover (4,8 kg) et les cibles utilisées pour étalonner l'instrument (0,2 kg). L'instrument en fonctionnement consomme 17,9 watts. Il génère un volume de données moyen de 4,2 mégabits par jour. L'instrument est développé par le Laboratoire national de Los Alamos qui fournit les spectromètres et l'institut de recherche en astrophysique et planétologie (IRAP) en France pour la partie optique et le laser (fourni par Thales) sous maîtrise d'œuvre de l'agence spatiale française (CNES). Le responsable scientifique est Roger Wiens de Los Alamos et son adjoint Sylvestre Maurice de l'IRAP. Spectromètre SHERLOC Le spectromètre SHERLOC (Scanning Habitable Environments with Raman and Luminescence for Organics and Chemicals) est un instrument situé à l'extrémité du bras robotique qui fournit des images à faible échelle et utilise un laser ultraviolet pour déterminer la minéralogie et la composition organique du sol martien afin de déterminer si ceux-ci ont été altérés par un environnement aqueux et s'ils contiennent des indices d'une vie microbienne passée. Il s'agit du premier spectromètre Raman œuvrant à la surface de Mars. L'instrument met en œuvre deux types d'effet. D'une part la fluorescence qui permet d'identifier les formes condensées du carbone et les composés aromatiques présents à hauteur d'une partie par million avec une résolution spatiale de 100 micron. D'autre part la diffusion Raman permet l'identification et la classification des composés aromatiques et aliphatiques présents avec une concentration comprise entre 1 % et 1 partie par 10000 avec une résolution spatiale de 100 microns. La diffusion Raman permet également l'identification et la classification des minéraux issus d'une chimie aqueuse dans des grains dont la taille peut descendre jusqu'à 20 microns. L'instrument utilise un laser émettant un faisceau large de 50 microns dans l'ultraviolet (248,6 nanomètres) et une caméra dont la résolution spatiale est de 30 microns. Un système d'autofocus permet de positionner la tête de l'instrument à la distance adéquate de l'échantillon à analyser sans avoir à déplacer le bras. Les parois d'un forage réalisée par l'astromobile peuvent être également étudiés. Un miroir pivotant permet de déplacer le point d'impact du laser et ainsi d'analyser de manière systématique une région de 0,7 × 0,7 centimètres. La caméra fournit le contexte avec un champ de vue de 2,3 × 1,5 centimètres.
  32. 2 points
    Bonjour à tous Après pas mal d'années sans imager de ciel profond et suite à une soirée enfin dégagée mais avec un premier quartier de Lune, voici NGC1499 dite California. Pour une reprise en douceur sur le ciel profond, je suis parti sur un configuration "facile" : TMB 80 avec réducteur 0.8x soit 384mm de focale et donc ma nouvelle ASI1600 et filtre HA (Lune) J'ai misé pour ne pas trop compliquer sur une formule sans autoguidage (EQ8) à 64 x 60s soit au total 64 min de pose. Si Dieu nous prête vie et nous gratifie de plus de 4 nuits par an , je pense pouvoir faire à nouveau un peu de CP en m'amusant! Voici le résultat : C'est promis je ferai mieux la prochaine fois Christian
  33. 2 points
    Aucun souci Olivier, il n'appelait pas forcément un retour. Bon c'est pas tout ça, mais que devient Jean-Luc maintenant ... tu achètes, tu n'achètes pas...??
  34. 2 points
    Septembre en Sologne. Ces deux là me faisaient de l’œil , alors 8 photos de 120 sec au samyang 135mm avec la skyadventurer 😊 traitement SIRIL et PS.
  35. 2 points
    superbe j'espère qu'il te donnera satisfaction . Impatient de tes retours.
  36. 2 points
    Il est . . . absolument magnifique Et comme neuf AG
  37. 2 points
    Félicitations Olivier! Quelle bête! On a hâte d'avoir des retours d'observation...
  38. 2 points
    Bonjour Frog Fred, Une lune expéditive mais adroitement imagée et traitée, le résultat est très agréable Bravo ! Quelle équipe !
  39. 2 points
    Y prendraient pas les astronomes professionnels pour des cons une fois ?
  40. 2 points
    On s'en fout car demain on fera tous des poses rapides!
  41. 2 points
    Oui, ne pas oublier la différence majeure entre les missions financées par la NASA et les missions européennes (et surtout dans le cas de missions non ESA!): la diffusions/l'accès public aux données relève de la responsabilité de ceux qui financent les expériences: la NASA dans la plupart des missions US, qui impose ses règles de rendre publiques les données après 6 mois max en général, et les agences spatiales nationales (DLR, ASI, CNES,...) côté européen, quand ce ne sont pas les labos eux même... sous la responsabilité du PI de l'expérience, et même si dans certains cas l'ESA demande à rendre publiques les données (système d'archive ESA: PSA) après ~1 ans après la fin de la mission (phase de la mission en question,...). Ensuite, il faut savoir être patient, la main d'oeuvre dans la recherche n'étant jamais débordante, laisser le temps aux développeur des expériences pour analyser les résultats après des années de travail en amont (comme on laisse le droit à l'agriculteur de faire sa récolte... ) Nicolas
  42. 2 points
    Bonjour messieurs, Je suis avec attention votre échange car je suis l'heureux possesseur d’une 294 MC Pro (mais pas d'une 533 que je n'ai découvert que trop tard) que j'ai reçue il y a une semaine mais que je n'ai pu et ne peux utiliser du fait de la météo et de la commande d'un boitier ASIair qui va probablement devenir une commande pour un ASIair Pro... Bref, j'ai trouvé le résultat de l'outil Astronomy Tools présenté par Olivier très intéressant et je me posais une question ! Je suis nouveau dans l'astrophoto, aussi pardonnez moi si ma question est basique (ou idiote ?) mais comment dois-je considérer l'angle de vue de mon couple télescope et camera pour avoir une idée du champ couvert ? L'outil ne permet que l'usage d'un oculaire avec une taille donnée ce qui est logique dans le cadre de l'observation, alors comment simuler celui de la camera qui en a forcément un également ? J'ai regardé sur les spécifications de la 294 MC mais je n'ai pas trouvé d'angle de vue et pour cause car je suppose que c'est la conjonction de plusieurs facteurs ! Comment le calculer dès lors ? Merci pour votre éclairage ! OUPS: je viens de voir l'onglet "imaging" ! Désolé !!!!!! Bien amicalement Philippe
  43. 2 points
    Merci Polo, je crois que c'est le shoot le plus rapide de ma carrière ! Merci Claude Je crains que cette douceur soit un peu fortuite...c'est que j'ai les palmes qui dérapent des curseurs, avec toute cette humidité ... Comme tu dis, c'est que j'suis un peu le Lucky-Luke de l'astro Bon dimanche aussi (merde, j'ai raté la messe)
  44. 2 points
    Si ton site est pourri, alors prends une APO TEC 250mm. Tous ceux qui viendront te voir avec leurs grosses caisses à savon pourront repartir et s'en servir comme four solaire pour les saucisses les jours venus.
  45. 2 points
    Pareil que Polo et Alain avec la brute, mais je ne sais pas si le miracle sera possible, quand c'est trop cuit c'est trop cuit! ...
  46. 2 points
    Comme dit Polo, faudrait déjà voir une brute Après on avisera Bon dimanche, AG
  47. 2 points
    Pour Pinailleur un peu , dans ce cas de figure , léger avantage aux formules Cassegrain pour la hauteur des optiques par rapport au sol
  48. 2 points
    Wahoo, ça va être diffile d'obtenir quelque chose de cette image qui est trop surexposé. Comme le dit Achaim, tu aurais du regarder avec différentes poses le résultat car là apparement ton A6000 dépote et à 800 iso et 30s de pose, c'est vraiment trop ou alors tu le laisse à 100 iso mais moi je l'aurai mis à 400 iso déjà et j'aurais fait des poses de 10s voir 20s. Sur une nébuleuse plus sombre, pas de problème comme sur IC434, là tu pourras faire du 30s à 800 iso mais là à l'origine M42 est déjà très brillante alors on peut dire que tu l'as cramé et que tu peux tout mettre à la poubelle et refaire une nuit dessus en faisant des essais
  49. 2 points
    J'ai bien compris ce que tu disais. Mais j'insiste pour obtenir un bon résultat la qualité de l'instrument est primordial autant que le ciel. Si le seeing est chatouilleux, il est difficile de bien collimater, donc si tu es bien collimaté d'entrée de jeu ça aide. Ensuite et surtout les défauts de l'instrument se cumulent à ceux du ciel, donc si l'instrument est très bon tu dois faire face à une seul problème et pas 2. Et non, mon instrument ne s'en sort pas quelques soient les conditions, avec un jet stream très fort on ne peut rien faire, là c'est plié, tout le monde est au tapis. Par contre sur des conditions moyennes avec de la turbu plus basse là il peut s'en sortir là où d'autres tubes se seraient foutus dans le mur. Un exemple concret : voilà une observation de Saturne où je pensais rien pouvoir tirer. Avoue que c'est pas top, ... Et ben une fois traité, on obtient une image -certes pas parfaite- mais bien sauvées des eaux. J'étais très très surpris. Et sinon pour illustrer ce que ça apporte de partir d'une belle optique voilà ce que ça donne dans des conditions assez bonnes. Je n'ai pas l'impression que beaucoup de tubes de cette classe de diamètre en montent autant sur les brutes. Si tu peux les vidéo va les voir sur youtube, elles sont trop étirées ici. Je précise aussi que la compression youtube massacre ce genre de vidéo, c'est meilleur en brut.
  50. 2 points
    nombres de ces sociétés qui ont cru délocaliser ou s'allier avec des chinois pour gagner des parts de marchés se sont cassées les dents pour ne plus qu’être l'ombre d'elle même.