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Affichage du contenu le plus aimé le 14/06/2020 dans toutes les zones

  1. 17 points
    Bonjour, Suite de la balade dans le Dragon avec cette version de Ngc 5833, alias M102 souvent imagée par la communauté. Cette galaxie est une lenticulaire qui doit sa particularité à sa bande de poussière rectiligne. En réalité c'est un disque que l'on voit exactement de profil, il est quasi confondu avec un second disque d'étoiles bleues plus étendu qui déborde de part et d'autre du "trait" sombre. L'objet est entouré d'un halo diffus traversé par des "jets" d'étoiles visibles dans sa partie haute, vers la droite, mais également dans la partie inférieure, de façon beaucoup plus discrete. Conditions d'amusement : Image de Mai dernier, acquise depuis la région Lilloise au C11HD à 2.8 metres de focale avec la Sbig ST10XME. SQM péri urbain à 19.4, seeing pré image 1.9" d'arc. 22 x 250 secondes à 0.5"/pix Traitement Iris et PS CS2 Image 2100 pix : Relevés habituels de seeing, pose 1 seconde à 10 secondes = 1.8 - 1.9" d'arc La petite série de 4 poses de 1 seconde donnent la même chose (1.75 -1.8" d'arc) Longue pose autoguidée = 2.0" d'arc, soit un écart de +-10% du aux aléas du guidage. Cohérent avec les mesures précédentes. Relevés moyens sur brutes avec AstroArt : http://www.astrosurf.com/chd/forums/m102_seeing.jpg 4 poses de 1 seconde : http://www.astrosurf.com/chd/forums/m102_seeing1s.jpg Amicalement Christian http://www.astrosurf.com/chd
  2. 12 points
    Bonsoir à tous, Alors, j'ai rassemblé tous mes amas globulaires que j'ai pu faire depuis 2010 car le Vagabond (ngc 2419) date de 2010 et à l'exception des autres, celui-ci avait été fait avec mon ancienne TSA 102 & la 314L+. Pour ce qui est du reste des autres amas, ils ont tous été fait avec la 414EX & le Nikon D610 sur la TSA 120 :
  3. 12 points
    Bonjour après deux jours de mauvais temps, je reviens bonne chance et bon dimanche
  4. 10 points
    Bonjour, Un petit cliché de Copernic plus très frais du 1er juin 2020… Mais je propose quand même. DMK 31AF03.AS au foyer du C14 - Résolution "théorique" calculée 0.23"/pixel. Turbulence modérée, je n'ai donc retenu qu'une centaine d'images pour chacun des 4 clichés qui compose cette mosaïque. (Capture vidéo de 3600 images) Traitement avec Astrosurface. Mosaïque réalisée en mode auto avec Prism 10 Traitement du bruit avec le plugin XiDenoiser (GIMP) - Très léger... Fred
  5. 9 points
    "Ne reste que la possibilité, dans une forme d’hébétement, de s’installer face à ce qui est arrivé, dans le ravage de son évidence" Je ne suis pas l'auteur de cette phrase, mais quelqu'un qui je pense se reconnaitra s'il passe encore par ici. Ces mots résonnent en moi bien sûr, et même de plus en plus avec le temps qui passe. Je reprend cette chronique comme une sorte de "thérapie" même s'il n'est pas ici question pour moi de "guérir", mais comme d'autres ici sans doute il s'agit simplement de tenter de s'évader un peu au delà de nos quelques misérables contingences et servitudes humaines. Merci à tous pour vos messages.. RAPPEL DU CONTEXTE : La majorité du paysage martien observé aujourd'hui sur Mars résulte de l'érosion éolienne sur des millions/milliards d'années, y compris le Mont Sharp et le cratère Gale. L’épaisseur de sédiments érodés (dépôts de poussière et de sable) est de l’ordre de plusieurs centaines de mètres, ce qui permet d’explorer aujourd’hui en surface des terrains anciens datant de plus de trois milliards d’années et ayant pu être baignés par des lacs sur des durées de temps géologiques. Tout comme sur Terre dans les zones arides, les sommets des relativement petites mesas (ou buttes) que Curiosity étudie actuellement sont constitués de matériaux plus résistants, ce qui confirme le rôle éminent de ce type d'érosion. Ces derniers mois et après avoir traversé la vallée argileuse (nommée "Glen Torridon") Curiosity opère sur un terrain nommé, en terme de géologie, "discordance". Il s'agit de la zone de contact qui sépare la "formation Murray" (qui intègre la vallée argileuse), plus ancienne et d'origine principalement lacustre, et le "fronton de Greenheugh" situé plus haut, plus récent et d'origine très probablement éolienne. Il faut bien considérer que la "formation Murray" (le plancher sédimentaire du lac antique d’environ 400 mètres d’épaisseur), que le rover a parcouru quasi continument depuis 2014, puis plus haut le "fronton de Greenheugh" nous parlent de deux époques différentes de l'histoire de Mars et du mont Sharp. Depuis l’orbite et sur les pentes qui s’élèvent au dessus de la vallée argileuse, les spectros des orbiteurs ont noté la présence de sulfates. Ces minéraux sulfatés indiquent que ces zones supérieures étaient plus sèches et sont devenues plus acides, même si, géomorphologiquement, la crête "Gediz Vallis" de 70 m de haut et 2,5 km de long qui « coupe » le fronton en son centre semble avoir été parcourue par une rivière qui a creusé un chemin à travers l'unité sulfatée L'équipe du rover essaie de comprendre comment (ou si) la chimie du substratum rocheux change près du "fronton de Greenheugh", car celui-ci marque un changement de type de roche par rapport à la majorité des roches rencontrées à travers l'unité argileuse "Glen Torridon". L'idée est de contourner le fronton pour y accéder beaucoup plus loin à environ 1,5 km vers l'Est, et donc pas avant un an (au mieux). Voir le trajet prévisionnel ci-dessous (en blanc) : Depuis le 9 avril 2020 c'est l'équinoxe sur Mars, et le printemps commence pour l'hémisphère sud. C'est aussi à ce moment que commence la saison des tempêtes de poussière (généralement la seconde moitié de l'année martienne). En Mars 2018 une tempête de poussière planétaire s’était développée et la réduction de la lumière du soleil avait peu à peu réduit le niveau d’énergie recueilli par les panneaux solaires du rover Opportunity jusqu’à "l’éteindre" définitivement.. Ces tempêtes planétaires ne se produisent qu’environ une année sur trois sur Mars mais ce sont des événements fascinants à étudier car on ne comprend toujours pas pleinement comment ils commencent ou comment ils se développent pour couvrir l’ensemble de la planète. Considérant son importance majeure dans les objectifs de la mission, jusqu'ici l'exploration de la vallée argileuse demeure très insuffisante avec un total de 4 forages (dont 1 plus ou moins avorté) pour - par exemple -10 tentatives et 7 forages réalisés sur la seule crête "Vera Rubin". Le long parcours vers l'Est au Nord de la vallée argileuse va donc permettre de poursuivre l'exploration à ce niveau, et in fine de contourner les obstacles (reliefs et bandes de sable) qui bloquent l'accès direct au plateau du "fronton de Greenheugh". L'objectif immédiat est de se rapprocher du "fronton de Greenheugh" puis d'en longer le bord Nord au plus près pour en étudier la stratigraphie des roches et la zone de contact entre l'Unité argileuse et le fronton. L'objectif ultime est d'accéder plus haut au plateau du fronton et à la crête centrale du delta alluvial, "Gediz Vallis". Sachant que le relief du bord Nord du fronton (barré plus loin par les dunes de sable) n'offre aucun accès direct au rover. Sur la base de la cartographie stratigraphique réalisée par l’équipe de Curiosity et d’observations de la surface du fronton par les orbiteurs, il est possible que le "fronton de "Greenheugh" puisse avoir été recouvert de dunes. Dans ce cadre, et après érosion partielle de ces dunes, ils ont proposé que le dépôt actuel restant en surface soit l’équivalent de la "Formation Stimson" constitué essentiellement de silice d'origine éolienne, possiblement à dominante basaltique, ce qui expliquerait sa couleur sombre. Cette unité géologique nommée "Formation Stimson" a déjà été rencontrée par Curiosity lors de son trajet sur le "plateau Naukluft" de mars à juin 2016. Cette formation avait été considérée comme le résultat d’une sédimentation sèche, une "cimentation" de sable d'origine éolienne, sans aucun apport d'eau liquide. La roche résultante, très dure et rugueuse, avait donné quelques inquiétudes concernant la dégradation des roues.. Résistante à l'érosion elle y recouvre en partie la "formation Murray" plus tendre et composée de mudstone (sédiments fins) d'origine lacustre, formation parcourue par Curiosity depuis "Parhump Hill" en 2015. Le "fronton de Greenheugh", couvre près de 3 km2 et décline progressivement en pente de 25% à 12% sur une distance d’environ 1400 m. Bien qu'apparemment en forme d'éventail, la surface ne présente pas la convexité de surface caractéristique des deltas alluviaux terrestres. Au lieu de cela, cette surface relativement légèrement inclinée présente une pente presque plane. La surface du fronton est rugueuse, préservant les petits cratères d'impact et présentant des crêtes bien organisées, espacées de manière uniforme (~ 10 m). Page 144 précédente, j’ai relaté le forage de la cible "Hutton" qui s’est déroulé l’après-midi du 7 février (sol 2668) et situé entre "Tower Butte" et la pente abrupte du fronton. Il s'agissait du 24ème forage et il aura fallu attendre près de 5 mois après les deux derniers forages réalisés le 4 août 2019 (sol 2486) à "Glen Etive 1" (22ème forage) et le 15 septembre 2019 (sol 2527) à "Glen Etive 2" (23ème forage). ACTUALISATION des activités depuis fin février 2020 : Fin février 2020, alors même que tout laissait à penser que Curiosity allait se diriger vers l’Est, conformément au trajet prévisionnel, l’équipe du rover allait prendre une décision très surprenante : celle de monter directement sur le fronton près de "Tower Butte" en faisant le pari de grimper une très forte pente y donnant accès ! Cette décision était d’autant plus étonnante que la partie du fronton face au rover s’annonçait très rugueuse et dangereuse pour les roues du rover, et que toute la zone à traverser pour atteindre l’objectif futur, la crête "Gediz Vallis", présente les mêmes difficultés. D’autre part il paraissait totalement incohérent d’abandonner aussi prématurément l’exploration de la vallée argileuse, objectif prioritaire de la mission ! Manifestement, sachant que le parcours de 1,5 km prévu vers l’Est et destiné à contourner le fronton pouvait durer plus d’une année terrestre avec un rover viellissant, l’armada de géologues constituant l’essentiel de l’équipe scientifique a voulu assurer sans plus attendre un forage dans l’unité géologique du fronton : l’enjeu est de vérifier si les matériaux constitutifs du "fronton de Greenheugh" se révèlent réellement en corrélation avec ceux de la "formation Stimson", ce qui ne militerait pas du tout en faveur de sédiments résultant d'épanchements fluviatiles. Le 3 mars 2020 (sol 2692) Curiosity se met en mouvement face au fronton pour une courte ascension et s’arrête à mi-chemin de la pente avec une inclinaison de 26,7 degrés. Roulant de nouveau le 4 mars (sol 2693) l'inclinaison du rover a dépassé 30 degrés ! Et, bien sûr, cela a suscité la question de savoir s’il détenait désormais le record d'inclinaison d’un rover martien. Eh bien non, c’est toujours Opportunity qui détient ce record, d'une fraction de degré, lors d’une ascension avec dérapages sur les remparts du cratère Endeavour, épisode dont je me souviens parfaitement. Ce n’est que le 6 mars 2020 (sol2695) après un dernier et très court chemin que Curiosity termine sa montée et peut commencer à explorer l'unité qui coiffe le fronton. HAZCAM - 4 MARS 2020 (SOL 2693) - FIN DE MONTÉE ET PENTE MAXIMUM : NAVCAM - 4 MARS 2020 (SOL 2693) - On y est presque : Encore un dernier tour de roue PANO NAVCAM - 2695 6 MARS 2020 (SOL 2695) -Jan van Driel : Sur le fronton ! IMAGE DE CONTEXTE (Sean Doran) renseignée par mes soins : CIBLE DE FORAGE "EDINBURGH" : Moins d’une semaine après la montée sur le fronton, l’équipe a déjà évalué une cible de forage potentielle nommée " Edinburgh" et le 14 mars (sol 2703) la roche était brossée pour être observée avec les filtres multispectraux ChemCam, puis avec les instruments APXS, MAHLI et MastCam. MAHLI - 11 MARS 2020 (SOL 2700) : La cible "Edinburgh" MAHLI - 14 MARS 2020 (SOL 2703) : Après brossage HAZCAM AVANT - 14 MARS 2020 (SOL 2703) : Analyse APXS sur la cible "Edinburgh" Ces observations s’avérant concluantes le forage de la cible "Edinburgh" - 25ème forage sur Mars - a été réalisé le 22 mars 2020 (sol 2711). MAHLI - 5 AVRIL 2020 (SOL 2724) : Les échantillons seront ensuite livrés avec succès aux labos internes CheMin et SAM. Les 2 et 3 avril verront une troisième nuit d'analyse minéralogique avec CheMin. Les échantillons "d'Edinburgh" semblent significatifs des blocs de grès gris foncé – type "formation Stimson" – rencontrés plus bas au plateau "Naukluft", blocs qui recouvraient les sédiments fins lacustres (mudstone) de la "formation Murray". L'équipe scientifique souhaite voir en quoi la minéralogie et la chimie pourraient différer entre ces deux types de roches, étant donné qu'elles se sont probablement déposées dans des environnements différents. Du 5 au 7 avril (sols 2724-2726) sera effectué le largage au sol du reste d'échantillons et sa documentation avec les caméras MastCam et Mahli puis par le spectro APXS. Profitant de la vue dégagée qui s’offre sur le fronton, le 6 avril Curiosity prendra une mosaïque ChemCam RMI longue distance de l'unité géologique du fronton pour évaluer la stratigraphie et les structures sédimentaires exposées au loin sur le flanc de la crête "Gediz Vallis". Des mosaïques ChemCam RMI supplémentaires seront acquises sur le troisième sol, suivies d'une observation multispectrale Mastcam du tas d’échantillon déversé au sol. Comme noté plus haut dans le message de Jack, noter par ailleurs qu’à la lumière des événements récents liés à la pandémie et durant cette période, le Jet Propulsion Laboratory est passé au télétravail pour la plupart des employés. Au cours des dernières semaines ont été réalisé des préparatifs pour que les opérations puissent être effectuées avec les membres de l'équipe du JPL travaillant à distance. En fait la majeure partie de l'équipe scientifique (dont les équipes françaises à Toulouse) travaille à distance depuis des années ! Donc, pour la plupart des gens, c'est comme d'habitude, ce qui a contribué à faciliter la transition vers un télétravail complet. Curiosity fait demi-tour depuis le site d’Edinburgh le 10 avril (sol 2729) avec un petit parcours tourné vers le bord du fronton et la vue vers la vallée argileuse située plus bas. PANO MASTCAM - 10 AVRIL 2020 (SOL 2729) - Thomas Appéré : Vue tournée vers l'Ouest - Les astronautes donnent l'échelle L'astronaute le plus éloigné (silhouette en haut à gauche du casque de l'astronaute le plus proche) est à 580 mètres Avant de descendre du fronton vers la vallée argileuse, le 12 avril (sol 2731) Curiosity a pris le temps d'imager la crête "Gediz Vallis" au loin vers l'Ouest en utilisant MASTCAM (IMAGE du BAS) et CHEMCAM RMI pour le zoom sur les parois de la crête - Montage de Thomas Appéré : Puis en trois étapes, 16 m le 13 avril (sol 2732), 31 m le 15 avril (sol 2734), 43 m le 23 avril (sol 2742) Curiosity est retourné sur ses traces pour descendre du fronton et rouler de nouveau sur l’unité argileuse !! POSITION LE 23 AVRIL 2020 (SOL 2742) : Le plan à long terme est de retourner au fronton, mais les données orbitales indiquent qu'il est peu probable de trouver des points d'accès de si tôt, cela peut donc prendre au moins plusieurs mois avant de retrouver un point d’accès. L’étape du 23 avril ramène le rover sur l'unité riche en argile dans la région de "Glen Torridon". L’idée est de rechercher un emplacement de forage approprié, le sixième dans cette région à mi-chemin entre "Tower Butte" et "Western Butte". Le groupe thématique sur l'environnement (ENV) a planifié plusieurs activités de routine pour surveiller les niveaux de poussière dans le cratère et l'atmosphère. L'hémisphère sud de Mars (où se trouve le cratère Gale) entre dans sa saison estivale. Cela signifie une augmentation de la poussière dans l'atmosphère, de sorte que les tempêtes et les tourbillons de poussière deviennent plus probables, et ces activités de surveillance de fond prennent une nouvelle importance. CIBLE DE FORAGE "GLASGOW" : Le 26 avril (sol 2745) Curiosity a continué son parcours vers l’Est conformément au trajet prévisionnel en roulant environ 34 mètres. Ce nouvel emplacement se situe environ 20 mètres plus bas en élévation que le point le plus élevé atteint près du trou de forage "Edinburgh". Le 28 avril (sol 2747) le rover s’est encore déplacé de 2 m pour se positionner sur la cible. Le but de cet emplacement de forage est d'échantillonner l'unité intermédiaire fracturée qui est la dernière grande unité géologique (connue) à être échantillonnée dans l'unité argileuse que Curiosity a explorée au cours des ~ 440 derniers sols. L'équipe a choisi le nom de "Glasgow" pour ce site de forage candidat. POSITION AU 28 AVRIL (SOL 2747) : PANO NAVCAM - 30 AVRIL 2020 (SOL 2749) - Jan van Driel : Le 30 avril (sol 2749) ChemCam, APXS et Mastcam mesurent la composition de la cible de forage "Glasgow", et MAHLI prend des photos de cette cible avant et après avoir enlevé la poussière afin de documenter la surface de la roche avant le forage. HAZCAM AVANT - 30 AVRIL 2020 (SOL 2749) : Test de précharge sur la cible "glasgow" MAHLI - 30 AVRIL 2020 (SOL 2749) : Après brossage ChemCam ciblera également quatre roches voisines pour un contexte géochimique supplémentaire de la zone de forage tandis que Mastcam documente chacune de ces cibles. APXS se tournera également vers le ciel pour mesurer la chimie atmosphérique. De plus, Mastcam prendra une mosaïque à 360 °, REMS, DAN et RAD fourniront des mesures de télédétection de l'environnement atmosphérique et souterrain, et Navcam recherchera la poussière atmosphérique, les nuages et les dust devils. Un programme suffisant pour satisfaire n'importe quel géologue ! "Edinburgh" combiné à "Hutton" et "Glasgow", trois forages qui donneront un excellent aperçu de la gamme de compositions des trois principales unités géologiques explorées dans cette région. Après un petit raté occasionné par un problème mineur avec l'instrument MAHLI ayant entraîné l'arrêt des activités du bras robotique, le forage à Glasgow a été reporté au 5 mai (sol 2754). Ce deuxième essai de forage de la cible "Glasgow" a été un succès et représente le 26e forage sur Mars ! MASTCAM - 5 MAI 2020 (SOL 2754) : Forage "Glasgow" Le plan à deux volets d'aujourd'hui est axé sur la caractérisation des échantillons, prochaine étape de la campagne de forage. Cette étape de caractérisation des échantillons consiste à manœuvrer le bras de Curiosity pour déposer quelques portions de poudre de forage sur une surface (le plus souvent sur la trappe qui obture l’entrée d’un des labos), de l’imager avec Mastcam pour observer l'échantillon (essentiellement sa granulométrie) avant de le livrer à CheMin et SAM. Outre cette activité importante l'équipe a également planifié une variété d'activités de télédétection pour étudier les roches et l'environnement autour de "Glasgow". ChemCam observera deux cibles sur le substratum rocheux nodulaire ce qui pourrait nous donner un aperçu de la façon dont ces roches interagissent avec l'eau. Deux autres cibles situées sur des zones moins nodulaires du substratum rocheux aideront à caractériser la composition typique des roches du site de forage. Une partie de la roche prélevée à l'intérieur du trou de forage sera introduite dans l'instrument CheMin le 9 mai (sol 2758). Les diagrammes de diffraction des rayons X que CheMin acquiert indiquent quels minéraux sont présents dans la roche. Ces données importantes, combinées aux autres analyses des instruments de Curiosity, aideront à démêler l'histoire complexe de la formation de cet affleurement, à quoi ressemblait l'environnement du cratère Gale à l'époque, et comment il a interagi avec l'eau entre hier et aujourd'hui. L'instrument ChemCam executera un tir laser à l'intérieur du trou de forage et ciblera également d'autres endroits sur le substrat rocheux. Avec Mastcam, Curiosity photographiera la zone avec de larges mosaïques stéréo et examinera deux zones pour voir si le vent a déplacé du sable depuis que Mastcam a imagé ces mêmes emplacements il y a 10 jours. Le16 mai (sol 2765) après un test de préconditionnement SAM réussi, le bras robotique a livré un échantillon de forage de "Glasgow" dans l’instrument. La première expérience sera une expérience EGA "Analyse Gaz Evolué". La poudre de roche chauffée libère des gaz à l’intérieur des minéraux situés dans les sédiments. Ces gaz sont acheminés vers deux des trois instruments qui composent SAM (spectromètre de masse et spectromètre laser tunable) pour mesurer leur composition. La température à laquelle les gaz sont libérés donne un aperçu plus approfondi de la composition de l’échantillon et permet aux scientifiques d’examiner comment l’eau est stockée dans les minéraux. Les questions auxquelles ces analyses SAM peuvent répondre, du point de vue minéralogiste sont "Combien d’eau cet échantillon libère-t-il lorsqu’il est chauffé ?" et "Combien de soufre cet échantillon libère-t-il ?", qui sont tous deux des ajouts très importants à l’information que nous obtenons pour la minéralogie de CheMin et pour la chimie de ChemCam et d’APXS. Au cours des dernières semaines, Curiosity a analysé plusieurs cibles du substratum rocheux près du rover qui contiennent des quantités variables de nodules. Le substratum rocheux de cette région est nettement fracturé, et l’équipe scientifique est intéressée à évaluer si la concentration et/ou la chimie des nodules varient en fonction de la distance par rapport aux fractures voisines. L’image ci-dessous montre la texture nodulaire dans la cible "Loch Olabhat 2" et a été prise par ChemCam RMI. Si vous regardez de près, vous pouvez voir les petites fosses sombres faites par le laser ChemCam qui se suivent horizontalement à travers la roche riche en nodule dans le centre-droit de l’image. CHEMCAM RMI - 24 MAI 2020 (SOL 2772) - "Loch Olabhat 2" : Fin mai 2020 Curiosity en termine à « Glasgow », après avoir passé presque exactement un mois ici. Une décision sera prise sous peu pour savoir s’il faut faire un autre trou de forage à proximité, ou peut-être retourner à "Glen Etive", ou renoncer à une autre opération de forage. Le matériau de forage sera utilisé pour une expérience de chimie humide par SAM avant que Curiosity quitte l’unité d’argile. Une fois tous les forages terminés, Curiosity devrait reprendre la route (au sens figuré, pas de routes sur Mars). Je cite Susanne Schwenzer, géologue planétaire à l'Open University : « Curiosity termine ses activités à Glasgow avec un plan scientifique très complet et la possibilité de réaliser plusieurs activités plutôt rares. Une série d'observations avec Mastcam et Navcam surveillera le mouvement du sable et de la poussière à la surface. Nous appelons ces images «détection des changements» et elles nous aident à nous informer sur la façon dont les nombreuses dunes de sable de Mars se forment et se déplacent et comment la surface a été érodée au cours de milliards d'années d'histoire. APXS surveillera l'atmosphère. Habituellement, l'APXS est placé en surface pour la science des contacts sur une cible rocheuse, mais l'instrument est également sensible à l'argon, un gaz en trace dans les atmosphères de la Terre et de Mars. En raison du climat de Mars, où une grande partie de l'atmosphère gèle sur les calottes polaires en hiver, la quantité relative d'argon dans l'atmosphère change et APXS peut surveiller ce cycle. Enfin, nous avons prévu une observation ChemCam "passive" qui consiste à utiliser ChemCam sans le laser, pour observer l'atmosphère et surveiller comment les gaz comme la vapeur d'eau et les quantités de poussière changent selon les saisons. Nous sommes au début de la saison poussiéreuse sur Mars, donc nous surveillons de près le ciel pour surveiller les tempêtes. » Cette dernière semaine de mai, l’équipe scientifique a finalement décidé de ne pas percer un deuxième trou à côté de la cible "Glasgow", et le rover est donc en mesure de reprendre la route à nouveau. Il se dirigera vers l’Est, après avoir contourné une étendue de sable, et vers l’unité de sulfate plus loin sur les pentes du mont Sharp que Curiosity explorera à l’avenir. L’unité de sulfate est la dernière région inexplorée qui a conduit à l’origine à la sélection de Gale Crater comme site d’atterrissage pour Curiosity. TRAVERSÉE VERS L’UNITÉ DE SULFATE : Début juin 2020 marque le début de la traversée de plus de 1,5 km jusqu’à la prochaine unité majeure du mont Sharp, l’unité de sulfate. Au cours de cette traversée, l’accent sera mis sur la conduite aussi loin que possible à chaque sol. Dans ce cadre Curiosity sera amené à utiliser en complément le mode de conduite "autonav". Autonav utilise l’ordinateur de bord pour cartographier le terrain afin que le rover puisse continuer soigneusement à conduire plus loin que ce que les images actuelles permettent. Cela fait un moment qu’autonav n’a pas été utilisé, mais l’équipe du rover compte utiliser tous les outils à sa disposition pour progresser rapidement vers l’unité de sulfate (voir la carte du trajet prévisionnel au début de ce message) POSITIONS DU 31 MAI (SOL 2780) AU 11 JUIN 2020 (SOL 2790) : Distances parcourues 31 mai (sol 2780) : 36 m 1er juin (sol 2781) : 53 m 4 juin (sol2783) : 52 m 7 juin (sol 2786) : 58 m 9 juin (sol 2788) : 84 m 11 juin (sol 2790) : 100 m Au 4 juin (sol 2783) après un trajet de plus de 50 mètres, Curiosity s’est garé devant une intéressante parcelle de substratum rocheux et de sable bien à l’intérieur de l’unité d’argile. Dans les sédiments, on observe une pléthore de petits cailloux ou nodules qui semblent s’éroder hors du substratum rocheux local. Sur cette observation, l’équipe était particulièrement enthousiaste à l’idée d’étudier ces cailloux ou nodules et leur socle hôte comme moyen de comprendre les différences chimiques et le rôle de l’érosion physique dans la libération de ces matériaux. Le plan d'activités scientifiques du jour comprenait deux analyses chimiques ChemCam LIBS de ce matériau de substrat rocheux. MASTCAM - 4 JUIN 2020 (SOL 2783) : Le 7 juin (sol 2786) Curiosity a poursuivi sa randonnée vers l’unité porteuse de sulfate tout en étudiant le substratum rocheux et l’environnement locaux en cours de route. Le parcours précédent a placé Curiosity devant plusieurs expositions de roche qui seront analysées en profondeur avant que le rover continue vers l’Est. La cible "heather Island" (la dalle en bas à gauche de l’image ci-dessous) sera étudiée par quatre des instruments du rover. NAVCAM - 4 JUIN 2020 (SOL 2783) : "heather Island" Tout d’abord, ChemCam prendra une longue observation raster (série de 20 tirs laser) sur "heather Island". Le fait d’avoir plus de points de données ChemCam sur cette cible permettra une meilleure comparaison avec l’imagerie MAHLI haute résolution qui vient ensuite, et nous aidera à mieux comprendre les variations chimiques à petite échelle dans le substratum rocheux. Le rover utilisera ensuite l’outil d’enlèvement de la poussière (DRT) pour éliminer la poussière de la surface afin que l’APXS puisse mieux mesurer la composition du substratum rocheux sous-jacent. Enfin, Mastcam prendra une observation multispectrale au même endroit. À suivre...
  6. 6 points
    Bonjour, Pour ceux intéressés par les timelapses, j'ai essayé quelques utilisations ( sans doute inédites ? ) de la Star Adventurer... Remarques/critiques/Questions bienvenues... / description plus précise des techniques expérimentées ci_dessous... Des Agneaux à La Meije avec la Voie Lactée Quel paysage nocturne exceptionnel lorsque la Voie lactée se déplace des Agneaux vers La Meije. Pour ce timelapse, l'occasion également d'expérimenter un nouveau type de timelapse... Utiliser une focale plus élevée qu'un objectif grand angle nécessite un suivi, et cela implique de choisir entre un mouvement du premier plan ou de la Voie Lactée. Avec ce timelapse, j'ai expérimenté des moyens pour avoir à la fois des mouvements du premier plan et de la Voie Lactée..., ce qui signifie des configurations de matériel assez insolites et inédites... - Un objectif de 135 mm avec une SAM (Star Adventurer Mini) en mode timelapse long pose mis sur une SA Pro (Star Adventurer Pro) en mode Astrophotographie. - Un objectif 50 mm avec une Syrp Genie Mini en mode "Tilt" placé sur un SAM en mode Astrophotographie. - Un objectif 85 mm avec une Syrp Genie Mini en mode "Pan" placé sur une monture AZ / GTI en utilisant le suivi Alt-AZ. Voir plus d'explications dans un commentaire que j'ai ajouté çi-dessous
  7. 6 points
    Bonjour à tous Après vous avoir écouter les amis, j'ai refais le traitement de M63, cela donne maintenant ceci, je pense que cest mieux, les étoiles ont un peu subi, mais bon, je pense que dans l'ensemble c'est mieux Le ciel est vraiment pourri en Espagne, c'est la bérésina, mais entre deux nuages et la lune j'ai quand même eu le temps de faire. Bon je ne suis pas satisfait du résultat ( mon image de référence était celle de Nicolas OUTTERS le bougre) 30 poses de 10' en L et 9*10' en RGB total 9h30 CDK 14" et Monture L-350 caméra STX 16803. La full est là: https://www.astrobin.com/full/552mc4/0/?real=&mod=
  8. 6 points
    Hello, J'en suis toujours à fin mars dans mes prises de vue, je suis trop lent Champ sympathique dans les Chiens de Chasse, toujours T250 f/4 et Atik One, 4 heures en luminance et 2 en couleurs par unitaires de 300s. Full : https://www.astrobin.com/full/f6ibxb/0/?real=&mod=
  9. 5 points
    Bonjour à tous J'ai profité fin mai de l'arrêt du trafic aérien pour tester un petit objectif "allsky" de 1.25 mm avec l'ASI178M. Les nuits bien claires et bien sèches (ça a bien changé depuis ...) m'ont également facilité la tâche. J'ai pu ainsi lancer en boucle une série de pauses de 10 secondes chacune entre 23h15 et 4h30 dans la nuit du 27 au 28 mai dernier. Malgré l'absence d'avions, il y a encore pas mal d’objets à traîner dans le ciel ... Toutes les images (recadrées) sont présentées avec leur taille d'acquisition. Pascal Passage de l'ISS à minuit avec une pause de 10 secondes (la Lune se couche à l'ouest) : Addition de 24 pauses sous Iris Addition de 24 pauses sous Starmax. La trajectoire de l'ISS croise celle d'un satellite circumpolaire. Une petite animation du passage de l'ISS (je mets le lien car je n'arrive à intégrer la vidéo dan le message) https://youtu.be/q9jb8TOTFBA Et pour finir, en bonus, Jupiter, Saturne et le levé de Mars vers 4h30 du mat avec la Voie Lactée dominant le ciel (addition de 21 pauses sous Iris)
  10. 4 points
    bonjour , un nouvel essai , du XT2 en ciel profond , quelques jours après Messier 13 , objet plus à l'est et donc ciel moins noir , je ne sais pas si c'est cela qui a joué ou le fait que ce soit une galaxie et non un amas globulaire mais le traitement a été infernal aucune possibilité de pousser les curseurs bruit au niveau FDC et extensions des bras de la galaxie.. XT2 + SW80 ED 5000 iso 383 poses de 15 s 200 poses soit 45 mn livier
  11. 4 points
    Bonjour, C'est une histoire de couleur encore une fois entre le bleu et le jaune, pour Sélène et pourtant à 8h30 c'était encore faisable en photo. Pour le soleil , il semblerait qu'une tâche AR se soit glissé et même une éjection de masse coronale (invisible en visible) Bon ciel étoilé & lunaire
  12. 4 points
    bonsoir à tous! encore un essai avec ma Bresser 127/1200 : 18H30 : une trouée avec un ciel bleu non diffusant ; et là j'ai pu observer pendant 15 min un petit groupe de protu brillants à souhait avec pleins de détails. Il semble bien que La 127/1200 soit bonne elle aussi en H alpha . En revanche la latitude de mise au point est plus étroite (logique vu le rapport F/D). Les impressions en visuel sont plutot bonnes mais la scéance n'a pas été assez longue pour faire une comparaison en utilisant mes 2 lunettes à tour de role. Peut être dans le courant de la semaine prochaine. En attendant voici 2 images prises à la volée.. Chris à suivre
  13. 4 points
    je la verrais bien comme ceci : un black sous astrosurface , une rotation de 90° polo
  14. 3 points
    Presqu'un un an après l'envoi du matériel, enfin notre première lumière officielle du Chili (Fabio Mirra, Jean-Christophe Philippe, Didier REDIGER-LIZLOV) NGC 5128 : Centaurus A Centaurus A, également appelée NGC 5128, est une curieuse galaxie elliptique massive avec, en son cœur, un trou noir supermassif. Elle se situe à environ 12 millions d'années-lumière de la Terre dans la constellation du Centaure et a la particularité d'être la galaxie radio la plus puissante du ciel. Les astronomes pensent que le noyau lumineux, les fortes émissions radio et les détails en forme de jets de Centaurus A sont produits par le trou noir central dont la masse équivaut environ à 100 millions de fois celle du Soleil. La matière des parties centrales denses de la galaxie dégage une grande quantité d'énergie lorsqu'elle tombe sur le trou noir. Le rayonnement qui remplit la majorité de l'image vient des centaines de milliards d'étoiles plus vieilles et plus froides. Toutefois, contrairement à la plupart des galaxies elliptiques, la forme lisse de Centaurus A est perturbée par la large bande irrégulière de matière sombre qui obscurcit le centre de la galaxie. La bande sombre contient une grande quantité de gaz, de poussière et de jeunes étoiles. Les amas lumineux de jeunes étoiles situés en haut à droite et en bas à gauche des bords de la bande montrent le rayonnement rouge de nuages d'hydrogène à formation d'étoiles, alors que quelques nuages de poussière isolés se dessinent sur l'arrière-plan étoilé. Ces structures et les puissantes émissions radio constituent un indice fort indiquant que Centaurus A est le résultat d'une collision entre deux galaxies. La bande poussiéreuse est probablement le reste méconnaissable d'une galaxie spirale en train de se déchiqueter sous l'effet de l'attraction gravitationnelle de la galaxie elliptique géante. Deux groupes de filaments rougeâtres, pratiquement alignés avec les énormes jets proéminents sur l'image en radio, s'étendent de la galaxie vers le coin gauche de l'image. Les deux ensembles de filaments sont des nurseries d'étoiles contenant de jeunes étoiles chaudes. Les filaments internes s'étendent au-dessus du côté gauche de la bande de poussière, à environ 30.000 années-lumière du noyau. Les filaments extérieurs sont visibles plus loin vers l'extérieur, à environ 65.000 années-lumière du noyau de la galaxie et proche du coin supérieur gauche de l'image full et détails Astrobin : https://astrob.in/full/1arixx/0/ [Source ESA]¶ FaceBook : https://www.facebook.com/Los-Calvos-Observatory-383526525524141 Instagram : https://www.instagram.com/loscalvos.elsauce/ Website :https://loscalvos-astrophotography.com/
  15. 3 points
    rien de bien original juste le plaisir de ressortir le matos sans se prendre la tète après cette longue période de temps pourri un petit pélican avec une north america et ça ira très bien. sony A7s astrodon avec filtre STC duo narrow band star adventurer WO white cat F/4.9 540 poses de 30s à 3200iso avec D.O.F siril,photoshop.
  16. 3 points
    on se demande ce qu'ils écoutent, d'ailleurs
  17. 3 points
    Traduction de l'article de l'IKI du 12 juin avec les commentaires associés aux trois cartes : http://press.cosmos.ru/srgerosita-est-rentgenovskaya-karta-vsego-neba "SRG/eROSITA: il existe une carte radiographique de tout le ciel ! Le travail des astrophysiciens en Russie et en Allemagne, qui travaillent maintenant loin de leur travail, est un événement exceptionnel: les télescopes ART-XC et eROSITA à bord de l'observatoire orbital Spectrum RG ont achevé leur premier relevé radiographique de l'ensemble du ciel. Dans la soirée du 11 juin, le télescope SRG / eRosita a achevé la construction d'une carte couvrant l'ensemble de la sphère céleste, dont l'aire est de 41253 degrés carrés. Cela a pris six mois. Des images de la moitié du ciel, que les astrophysiciens russes sont responsables du traitement et de l'analyse, sont présentées sur les figures, qui montrent des cartes dans deux gammes d'énergie: 0,3-0,7 keV et 0,7-2,3 keV. Chez eux, la sensibilité du télescope SRG / eRosita est maximale. Environ un demi-million de sources de rayons X sont enregistrées sur ces cartes. Une carte de la moitié du ciel entier dans la gamme de 0,3 à 0,7 kiloélectron-volts obtenue par le télescope SRG / eRosita lors du premier relevé du ciel. Crédit : IKI RAN Sur la carte, dans une gamme d'énergie plus douce de 0,3 à 0,7 keV, les restes d'explosions de supernova (traces de la mort des étoiles) et l'émission de gaz interstellaire «chaud» avec une température de centaines de milliers de degrés Kelvin, ainsi que des étoiles relativement proches avec des couronnes beaucoup plus puissantes que le Soleil, sont clairement visibles . Il y en a plus de cent mille. Il convient de noter "l'éperon" polaire du Nord, la région la plus brillante et la plus étendue de notre galaxie en rayons X doux. Une bande sombre est clairement visible, s'étendant le long du plan de notre galaxie, où la luminosité de surface du rayonnement X est inférieure à celle d'autres parties de la carte. Cela est dû à l'absorption des rayons X mous par le gaz et la poussière dans le disque de notre galaxie. "Il est déjà clair que les données du télescope SRG / eRosit à bord du Spectra RG nous permettront de clarifier la quantité de gaz et de poussières atomiques et moléculaires dans différentes directions dans le ciel", explique l'académicien Rashid Sunyaev, directeur scientifique du projet Spectrum RG, Directeur scientifique du Département d'astrophysique des hautes énergies, IKI RAN. Une carte de la moitié du ciel entier dans la gamme de 0,7 à 2,3 kiloélectron-volts, obtenue par le télescope SRG / eRosita lors du premier levé du ciel. Crédit : IKI RAN Les objets extragalactiques se manifestent principalement sur la carte dans une plage de 0,7 à 2,3 keV. Nous voyons des centaines de milliers de noyaux de galaxies et de quasars actifs, dont le rayonnement est associé à l'accumulation (chute) de matière sur des trous noirs supermassifs, et des milliers d'amas massifs de galaxies, remplis principalement d'une mystérieuse "matière noire" et de gaz intergalactique chaud. La grande majorité de ces objets sont situés à des distances cosmologiques de nous dépassant des milliards d'années-lumières. Dans cette plage, nous voyons également des pulsars de rayons X, des naines blanches "accrétantes" et de nombreux autres types de sources de rayons X galactiques. La plupart des objets détectés sont observés pour la première fois. Des mesures précises de leurs positions, avec une précision de l'ordre de quelques secondes d'angle permettent d'identifier une partie sensible des objets ouverts avec des sources connues dans les gammes optiques ou infrarouges du spectre. Le télescope SRG / eRosita n'a «regardé» la plupart des sources de rayons X que pendant 150 à 300 secondes. Le rayonnement lumineux dans la partie centrale de la carte est dû à l'émission de gaz chauds et de jeunes objets de diverses natures dans les régions de formation d'étoiles de la constellation du Cygne, y compris le fameux vestige de la boucle de supernova Cygnus, un certain nombre de nébuleuses planétaires et d'amas de jeunes étoiles, ainsi que des sources de rayons X célèbres comme un trou noir Cygnus X-1 et les étoiles à neutrons Cygnus X-2 et X-3, ainsi que la célèbre radio-galaxie lointaine Cygnus A. En raison des effets de projection sur les cartes ci-dessus, la zone du centre de la galaxie est presque invisible, ce qui présente un grand intérêt pour les astronomes. Il est illustré ci-dessous, la taille de l'image = 40 x 20 degrés. Une carte de la région du centre de la galaxie et du plan galactique mesurant 40 x 20 degrés dans la gamme de 0,3-2,0 keV. Crédit : IKI RAN Le trou noir supermassif Sgr A* est situé sur la bordure droite de cette carte dans le plan de l'équateur galactique. Cette zone est riche en sources de rayons X de diverses natures, mais est fortement absorbée par les rayons X mous en raison de la forte concentration de gaz moléculaire. Les sources les plus lumineuses de cette zone sont très floues en raison de leur luminosité élevée. La première carte du ciel aux rayons X du télescope SRG / eRosita a dépassé la carte du célèbre satellite allemand ROSAT, qui pendant 30 ans a été la meilleure au monde en termes de sensibilité, de résolution angulaire et de nombre de sources observées. Les télescopes de l'observatoire SRG parcourent le ciel le long d'un grand cercle dans la sphère céleste, dont le plan tourne approximativement en fonction du mouvement de la terre autour du soleil. Tous les balayages se croisent aux pôles de l'écliptique, où la carte des rayons X du ciel a la plus grande sensibilité. La densité des objets détectés par le télescope SRG / eRosit dans ces zones atteint environ 700 sources par degré carré. Les télescopes de l'Observatoire Spectrum RG continuent de fonctionner. Il est prévu qu'après la manœuvre de correction d'orbite prévue pour la mi-juin et les brèves observations d'étalonnage nécessaires pour confirmer les paramètres de réponse spectrale des télescopes, l'observatoire entamera un deuxième levé du ciel. Il est prévu de recevoir 7 autres cartes de ce type au cours des trois ans et demi à venir. La carte totale sera beaucoup plus détaillée que la première, en raison de l'augmentation constante de l'exposition et de la sensibilité, bien sûr, sous réserve d'un fonctionnement continu et de haute qualité du satellite et de ses télescopes. "Ensuite, nous aurons confiance que nos cartes et catalogues de sources seront utilisés par les astrophysiciens et les cosmologistes de tous les pays du monde pendant au moins les vingt prochaines années jusqu'à ce qu'une des agences spatiales décide qu'il est temps de créer une nouvelle carte plus détaillée du ciel en rayons X". dit Rashid Alievich. Un deuxième relevé du ciel devrait durer jusqu'à la fin de l'année. La somme des données des deux revues doublera plus que le nombre de sources de rayons X détectées, et la comparaison des cartes nous permettra d'étudier la variabilité des sources et de découvrir de nouveaux objets uniques dans le ciel. Les entreprises Roskosmos contrôlent le satellite, les antennes de communication spatiale à longue portée reçoivent des données scientifiques chaque jour et envoient des commandes au satellite et aux instruments scientifiques à une distance d'un million et demi de kilomètres de la Terre (quatre fois plus loin que la Lune). Les scientifiques de l'IKI RAN traitent à distance les données scientifiques sur des ordinateurs puissants dans le centre de données du projet. Une carte dans la moitié opposée du ciel est construite par des scientifiques de l'Institut allemand Max Planck de physique Extraterrestre (MPE). Ensemble, ces deux «moitiés» couvrent toute la sphère céleste. Le vaisseau spatial Spektr-RG développé par le NPO Lavochkine (qui fait partie de la Roskosmos State Corporation) a été lancé le 13 juillet 2019 depuis le cosmodrome de Baïkonour. Il a été créé avec la participation de l'Allemagne dans le cadre du Programme spatial fédéral de la Russie sur ordre de l'Académie russe des sciences. L'observatoire est équipé de deux télescopes à miroir à rayons X uniques: ART-XC (IKI RAN, Russie) et eROSITA (MPE, Allemagne), fonctionnant sur le principe de l'optique à rayons X oblique. Des télescopes sont installés sur la plateforme spatiale Navigator (NPO Lavochkine, Russie), adaptés aux objectifs du projet. L'objectif principal de la mission est de construire une carte du ciel entier dans les gammes douce (0,3-8 keV) et dure (4-20 keV) du spectre des rayons X avec une sensibilité sans précédent. L'observatoire doit travailler dans l'espace pendant au moins 6,5 ans. - Superviseur de la mission: l'académicien Rashid Alievich Sunyaev; - Superviseur scientifique sur le télescope ART-XC (Russie): Docteur en Sciences Phys.-Math. Mikhail Nikolaevich Pavlinsky; - Superviseur du télescope eROSITA (Allemagne): Dr. Peter Predel."
  18. 3 points
    J'ai manqué de temps, mais merci à@jo, @CASTOR78, @Daniel B, @ValereL, @P.ARTICO, @jpl34390, @wilexpel, @Christophe H, @Pascal C03, @djorgedacosta, @NONO35, @Lonelystar78, @Denis CORRECHER, @Loup Lunaire, @M28, @Bernard_Bayle, @exaxe17, @spaceju, @Simon Fabre, @Chani11, @ALAING, @Cyrille30, @Penn, @AlSvartr, @Chris20, @POUPEAU, @Pedranghelu Sauveur, @savoyard, @Christophe Pellier, @JB Gayet, @dfremond, @PerrouriefhCedric, @Christian Arsidi, @blackSky, @santacana, @Micalef pour vos messages, ça fait bien plaisir ! Et ça encourage à se lever dans la nuit
  19. 3 points
    ah, pas de chance. Mais il aura droit à toutes les excuses foireuses du monde avant de recevoir avec beaucoup de retard un truc médiocre.
  20. 3 points
    J'ai enfin réceptionné un w1209 avec écran et sonde. Les premiers essais sont concluant. Pour peu de coincer la sonde de température contre la coque de la caméra un asservissement stabilisé sur une plage de 0,1° fonctionne très bien... Par contre, j'ai noté une dérive importante entre la température caméra et celle du module depuis -24°C jusqu'à atteindre -2°c. Au début je suis à environ +4°c au dessus de la température capteur et à la fin je termine à -4°c. Je penche pour un problème de calibration des données de la sonde du module. De même, du fait du signe - sur l'afficheur, la température sous les -10°c se fait alors au degré près et non plus au dixième. Bref, le principe d'asservissement en tout ou rien fonctionne bien malgré l'inertie mais je pense qu'il y a matière à améliorer la copie en version Arduino.
  21. 3 points
    Oui, ce sont vraiment de superbes images, je ne le conteste pas. Mais ne nous laissons pas complètement griser par cette beauté... en toutes circonstances. L'esthétique pourrait aussi masquer l'absurdité d'un projet, n' être qu'une belle signature baignant dans un couché de Soleil et traçant le chemin vers une connerie...
  22. 2 points
    Hello la nuit dernière était pas si mal. Il y avait de la turbulence vers 10 km et ça se voyait, mais avec un jet stream assez lent ça n'a pas totalement détruit les images. Dans les couches inférieures c'était d'une stabilité de rêve en revanche. Je me suis concentré surtout sur Jupiter, c'est là haut qu'il se passe des choses en ce moment avec une bande nord bien torturée. Je ne sais pas si @Christophe Pellier sait expliquer ce qui se passe ? J'ai fais deux versions, une avec les satellites EDIT, je viens de faire une nouvelle version avec AP=40 pix au lieu de 72 initialement et ça change beaucoup ! Donc je remplace la vue ci-dessus. Et une avec des détails un peu plus fins encore. Je crois que j'ai trop poussé le traitement, je me remets à utiliser astrosurface il n'est pas simple à doser mais ses filtres sont quand même bien intéressants. EDIT : il faudrait refaire celle-ci avec des APs plus petits aussi. Ensuite un petit coup de Saturne, une seule vidéo de 3 minutes en L se démarque. Détail très fun, on voit de nouveau la partie sud qui tire sur le vert ! Et pour finir Mars pour voir juste avec la caméra couleur, une vidéo de 5 minutes et je suis retourné me coucher. Elle va sur ses 10", ben ça fait vraiment petit avec un 250 mm, ... Pas évident.
  23. 2 points
    Salut, Je vous soumets cette image de Ngc 4490 alias la galaxie du Cocon dans les Chiens de Chasse et de sa petite copine ngc4485. Ngc 4490 est à l'origine une spirale barrée mais ngc 4485 lui a violemment refait le portrait après l'avoir transpercée... Pas cool la copine Et pour une fois, je vous engage à aller voir la full pour les détails de ces deux malheureuses : http://astrosurf.com/jousset/images/deepsky/galaxies/cdk/ngc4490-cdk-2020-f.jpg Planewave CDK 318mm f/8 + STL4020 L : 44x4min et RGB : 11x3min en b2x 14 avril 2020 - SQM 19,9 - Fwhm brute L 240s : 2,2". Traitement : MaximDL, Iris et PS CS2 En espérant qu'elle vous plaise, Marc http://www.astrosurf.com/jousset
  24. 2 points
    Hello, Ce matin levé à 3H20 pour les géantes gazeuses. Turbulence forte, pas évident la map. Un extrait des conditions de prises de vues: au foyer du C8, adc Zwo, asi224mc, filtre ircut. (cliquer sur l'image pour voir le gif animé) Pour Mars je vais devoir attendre un bon moment encore qu'elle soit bien au sud vers 4H30... plutôt en Juillet ... A bientôt
  25. 2 points
    Des captures solaires ce matin pour profiter de la tache avant sa disparition, en UV pour mettre en évidence les perturbations autour: Lunette de 107mm, hélioscope, Barlow 2x et filtre UV Baader
  26. 2 points
    Toutes récentes (12 juin), publiées par l'Institut de Recherche Cosmique (IKI) de l'Académie des Sciences de Russie (RAN), voici les premières cartes du 1er "all-sky survey" accompli par le télescope eROSITA dans deux bandes X (0,3-0,7 keV & 0,7-2,3 keV) incluant environ un demi-million de sources, ... en fait (selon le commentaire de Daniel Fisher) une seule moitié, l'autre revenant aux allemands du Max Planck Institute. Les astrophysiciens russes gardent donc la responsabilité du traitement et de l'analyse des données d'eROSITA concernant cette moitié d'hémisphère céleste. http://press.cosmos.ru/srgerosita-est-rentgenovskaya-karta-vsego-neba https://twitter.com/cosmos4u/status/1271487206063050752 Crédits : IKI RAN Partie centrale (40° x 20°) de la Voie Lactée dans le plan galactique (0.3 - 2.0 keV) :
  27. 2 points
    Bonjour à tous, Grace au confinement j'ai ressortis mon vieux materiel et je vous présente ma première photo de la lune de ce matin. Materiel : Meade ETX 105 UHTC Canon 450d Programme : PIPP Registax 6 Je suis preneur de toutes vos remarques/recommandation de tuto pour améliorer le rendu final (aura bleutée , ...) Merci d'avance pour vos remarques.
  28. 2 points
    Oui, je dirais aussi qu'il faut se diriger vers les mêmes méthodes que dans le nautisme. Du temps où je faisais du kayak en compétions, on faisait briller nos bateaux en résine et carbone-kevlar, en passant une couche de cire d'abeille dessus, avec un chiffon. Ca lustrait la coque, et ça la refaisait briller en masquant les rayures. Et en plus, l'eau glissait mieux dessus. Bon maintenant, si la surface est vraiment trop attaquée, peut-être qu'il serait possible de repasser une couche de gel-coat dessus au pinceau, pour protéger la coupole des intempéries. Surtout des UV car c'est eux qui abiment la résine. Toutefois en repassant du gel-coat comme ça, l'aspect extérieur risque de ne plus être aussi lisse qu'avant .... Mais si tu as l'équipement nécessaire, tu peux aussi pulvériser le gel-coat dessus avec un pistolet et un compresseur. L'état de surface final sera plus joli qu'au pinceau avec cette méthode. Sinon, c'est rigolo parce qu'au Pic du Midi, on a exactement la même coupole qui nous sert à abriter le DIMM . Elle est perchée tout en haut de la plateforme environnementale : Sur la dernière photo, c'est moi qui suis à gauche en train de bidouiller le DIMM avec un collègue. Pour la petite histoire, cette photo a valu le surnom de "Jacouzzi" à cette coupole, parmi l'équipe des techniciens du Pic du Midi . En tout cas, j'espère que tu arriveras à installer la tienne correctement. Ca fait toujours plaisir d'avoir son propre observatoire à la maison .
  29. 2 points
    Et comme d'habitude, lyl apporte une touche particulière. Le Vixen, j'y ai pensé (et j'y pense toujours ; comment oublier ). Le Tal : je ne connais pas (honte à moi ; bon le dernier oculaire que tu m'as proposé : connaissais pas plus : à mes yeux, redoutable. Et pour le prix : chapeau). Peut-être est-il venu le temps de préciser l'objectif (enfin, l'esprit). Je ne suis encore qu'un séléniste débutant (une vie ni suffirait pas, alors quatre ans ...) . Avec mes amis, nous avons cependant publié un livre. "On ne trouve que ce que l'on cherche". La belle photo n'est qu'un "tableau", il convient de mon point de vue d'aller au-delà. L'oculaire a l'insupportable teinte jaune ? T'as vu ou pas ? Là, à mes yeux est l'essenciel. Le cosmétique est secondaire. La Lune, les copains, mérite bien plus que le choc premier. La Lune est un sujet unique ! Allez, je vous laisse avec vos taches floues et votre Soleil (c'est de l'humour bien sûr ; je fus adapte 15 années durant pour chacun des sujets mais là, nous sommes deux rhums plus tard ). Et pour aller dans le sens de ce délice asiatique, je ne regrette aucun de mes instruments ; je les conserve. Amicalement (parce que l'instrument n'est que secondaire, l'humain demeure le principal)
  30. 2 points
    Faut juste cliquer sur l'image et tu as la version à 5000 pixels ce qui est déjà pas mal
  31. 2 points
    Merci ! Depuis le parking juste en dessous du Lac du Pontet, après quelques séquences au lac pour le coucher du Soleil...
  32. 2 points
    Pareil que les amis ! J'aime lire tes chapitres martiens et ils sont si bien présentés et illustrés, c'est un régal ! Merci Daniel, vraiment contente de te relire
  33. 2 points
    Deux jours de mauvais temps, quelle malchance Gégé ça doit drôlement te changer de revoir la Lune belle prise Bonne journée, AG
  34. 2 points
    Bonjour, Voici le moulinet de la grande ours ou NGC 5457 ou encore Messier 101. Je trouve ce type de galaxie difficile a imager , de faible bras , un centre a détailler, pas évident. J'y ai passé 2 nuits , bon ok juste le matériel controlé par SGP , les 20 et 24 mai. Pas de souci pendant l'acquisition. Newton 200/1000 moravian 8300 L 52x300sec , RGB 16(x3)x300sec , bin 1 FWHM moyenne 3,2 Le nord est en haut , le FDC laissé peut être un poil clair pour suivre les bras. Plus d'info : Astrobin Bon ciel, alain
  35. 2 points
    Merci pour vos retours. En effet ca me parait simple comme traitement mais je ne voyais pas comment les faires sur les application que j'ai utilisées. Encore merci à vous.
  36. 2 points
    Dans l'absolu, on peut très bien collimater un Newton avec un masque de Ducan. Il n'y a aucune raison pour que cela ne marche pas. C'est juste qu’habituellement, on utilise plutôt cette méthode lorsque le miroir primaire est percé en son centre, comme sur un Cassegrain, car on ne peut pas matérialiser le centre du miroir avec un œillet. Le masque de Ducan permet de s’affranchir de la présence d'un œillet au centre du primaire. Donc si jamais on a un Newton qui ne possède pas de repère qui matérialise le centre du miroir primaire, la méthode du masque de Ducan peut permettre de le collimater quand même, sans avoir à démonter le miroir primaire pour y coller un œillet au centre .
  37. 2 points
    Super, merci beaucoup Daniel, ça fait très plaisir de te relire ici !
  38. 2 points
    Merci une fois de plus à tous, Oui, l'effet de relief est très présent pour la lune par exemple, un petit peu moins pour les planètes qui donnent quand même l'impression de "flotter" dans le champ de vision. Par contre, comme avec une tête binoculaire, la détection des détails est plus aisée qu'en monoculaire, du moins de moins point de vue. Pour le ciel profond, les objets semblent presque palpables, surtout ceux de grande dimension pour lesquels l'effet d'immersion est très marqué.
  39. 2 points
  40. 2 points
    Merci Julien c'est sympa pour les bandes, ben . . . j'en ai vraiment aucune idée, ça ne m'était jamais arrivé avant Merci b2 ok, mais juste les nuits dégagées, pour les autres qu'il me laissent dormir Merci Claude en fait le M809 est occupé par la CCD mais j'ai aussi un C8 tueur équipé avec mon bazar planétaire . . . pour le moment Aux oppositions, je passerai sur le M809 Bonne soirée, AG
  41. 2 points
    Ok Laurent, je n'ai pas lu tout en détail et avais manqué le fait que la Temma3 était non compatible ASCOM... Et oui Taka a 20 ans de retard côté électronique....mais une belle mécanique un viseur polaire du feu de dieu
  42. 2 points
    Il est quand même stupéfiant d'efficacité, ce musc. Quel dommage que ce soit pour une si peu noble cause (le fric, le fric, le fric !) et tant de nuisances…
  43. 2 points
    Merci Olivier, je ne connaissais pas. Comme d'habitude, ce sont les hommes d'expérience qui gagnent : merci Albéric ! N'y ayant vraiment pas pensé, je soupçonne une kolossale expérience sous-jacente. Il va de soi que la seconde chaise est pour toi Donc mon choix : - la monture : VIXEN GP (j'ai enlevé le Stellarguide). - l'instrument : AdV 270/420 - les accessoires : Rhum Lamoglop, sirop et zest de limé (la tranche, c'est pour la déco). Allez, on sort les cahouettes
  44. 1 point
    Prendre la référence, elles sont souvent similaires. (elle sert à déterminer la vitesse) voltage et puissance. https://composant-electronique.fr/ventilateurs,largeur=40mm
  45. 1 point
    Par le CEO de Primalucelab, Filippo, je me renseignais pour l’AP130, il m’a dit qu’ils allaient le sortir. Pour la 130 j’ai le Sestosenso qui fait bien le job et j’ai l’Esatto 3“ sur le 107, c’est du costaud, efficace et simple d’utilisation. Olivier
  46. 1 point
    Merci à tous de vos messages sympathiques. Je suis content que vous appréciez ma planche car les amas sont souvent moins visités que les nébuleuses et galaxies mais perso, je trouve que ça a son charme . Oui Alain, tu as raison, j'aurai pu marquer le nom sur chaque image mais je m'étais dit que tout le monde les connait donc je les ai inscrit juste en haut mais après ça, je peux les inscrire aussi
  47. 1 point
    Belle brochette, je trouve juju un peu surtraitée mais chouette
  48. 1 point
    Trés belles images,bravo Pascal ! Jean Pierre.
  49. 1 point
    Re bonjour ou bonsoir pour moi à Nouméa ! Merci à tous pour vos commentaires tous plus élogieux les uns que les autres, ça fait plaisir après un gros investissent comme sur ce type de projet. Ce serai avec plaisir que je partagerai avec vous quelques observations sur cet instrument pour vous faire ressentir l'impression d'immersion qui ma motivé à le construire, mais les distances sont là, à moins de passer sur le caillou comme Serge en ce moment avec qui j'ai le plaisir de partager quelques belles soirées à Ouatom. Pour répondre à Maïcé, oui il possible de retoucher l'écartement interpupillaire assez simplement entre 2 observateurs (voir la page sur les têtes). Cependant, j'ai constaté que la détermination du réglage précis pour un observateur se fait après plusieurs observations et j'utilise une cale comme référence pour mon réglage perso. N'ayant pas de vision inégale, la mise au point ne me pause pas de problème et est rapide. Je peux même compenser rapidement la différence de hauteur des oculaires en jouant sur la distance interpupillaire. Bonne journée Xavier
  50. 1 point
    Ca-K - AR 12765 - Cycle 25 - 04 Juin 2020 - 06h28 UT Position: S24-E66 à 8h22 UT Coordonnées solaires locales: AZ 31°00’37.9’’ - H 41°03’25.1’’ (SkySafari 6 Pro) Observatoire William & Caroline Herschel (20°01'31.1''S - 57°37'8,1''E) Île Maurice - Petit Raffray Instruments: iOptron CEM60 - Vixen achromatique 80MM - FD/12 Filtre Lunt LS18CaKMDs2 - caméra ASI290MM Applications: Genika - AS!3 - RGX6 - CS6 images retenues - 3.8% Cadence - 57 img/s (lost frames 5509) Exposition - 0.550 ms Gain - 0% Sampling: 0,65 SSM 1.00 - 1.64 - 9.90 (min-avg-max)