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Affichage du contenu le plus aimé le 26/06/2020 dans toutes les zones

  1. 38 points
    Deux transits solaires de l’ISS les 24 et 25 juin, et les résultats sont au-delà de mes espérances pour les toutes premières images à la CFF 200 ! Très bon seeing le 24 juin, permettant de voir clairement la capsule SpaceX Crew Dragon qui a amené les deux astronautes Doug Hurley and Bob Behnken le 30 mai. En vidéo : https://youtu.be/Bku76sBWwME Le 25, une surprise m’attend : le bras robotisé Canadarm2 est déployé et tient une « palette externe ». Cette palette doit servir à deux astronautes le lendemain 26 juin lors de leur sortie dans l’espace pour réaliser un échange de batteries. C’est la toute première fois que le Canadarm2 est photographié pendant un transit. Son diamètre est de seulement 35 cm, soit 0,15 seconde d’arc à la distance de l’ISS. Je l’avais déjà filmé mais en passage nocturne en 2011, tenant l’astronaute Steve Bowen pendant la réparation d’une pompe à ammoniaque : https://youtu.be/Hc_SFPnk8iM et la lunette, un peu encombrante mais pas trop lourde heureusement
  2. 14 points
    Bonsoir à tous Après le nuit du 21 les conditions étant bonne sur Bastia j'ai passé deux autres nuits blanches (le 23 et le 24) sur ma terrasse, pas évident surtout quand le boulot attend le lendemain matin ... mais passion n'est pas raison ;o) Les conditions du 23 se sont révélées meilleurs que la nuit du 21, mais pas suffisante pour faire quelque chose sur Jupiter et Saturne, heureusement ça s'arrange un peu avant le levé du soleil sur Mars Ici j'ai pour le 23 j'ai quand même fait une petite planche sur Saturne, pour bien montrer la différence avec la nuit suivante. Le 24 je ne pensais pas refaire une nuit, mais Sauveur au téléphone m'a incité à quand même faire un essai, car les prévisions étaient meilleures sur Bastia Aussi j'ai donc enchaîné une seconde nuit blanche consécutive J'ai attaqué plus tôt (je pensais me recoucher immédiatement si c'était pas à la hauteur) et finalement je me suis aperçu que sur Jupiter les images étaient bien meilleures alors que les planètes se trouvaient à l'est (sur la mer) même si elle sont moins hautes sur la soirée du 24 je n'ai pu pour l'instant que traiter quelques films sur Saturne que je vous propose ici. Ils'agit (sur Mars comme sur Saturne) de traitements simples, pas de dérotation pour chaque image un seul film (hé hé voilà qui va plaire à notre amis Valère ;o))) Non pas que je ne soit pas convaincu par l'utilisation de Winjupos (y'a qu'à voir les images stratosphériques de notre ami jean-Luc) , mais je n'ai pas assez de films de bonnes qualité,et puis aussi par manque de temps ... et aussi ... sans doute ...un peu de flemme Donc c'est du bio ... rien que du bio (et en plus c'est la grande mode actuelle ;o))) Il y a certainement mieux à faire niveau traitement avec ces images, j'essayerais si je trouve du temps Bon passons aux images Tout d'abord La nuit du 23 Mars : la planche complète deux techniques pour obtenir les images couleur Les RGB LRGB et IR-RGB calculées sous IRIS, deux séries d'images couleurs ,les couleurs initiales obtenues lors de la composition RGB sous IRIS, puis la série obtenue en calibrant la balance des blancs (white sur la calotte polaire) et une IR_RGB avec la couche IR610 et la couche couleur prise avec l'ASI224 Comme chaque fois (pour moi) les images prises à la 290 sont nettement supérieures à celles issue de la 224, sans doute du aux conditions la RGB couleurs La LRGB La IR_RGB la couche IR610 Saturne du 23/06/2020 et enfin les Saturnes du 24 : la RGB La LRGB leIR_RGB
  3. 13 points
    Bonjour, une autre image réalisée dans l'observatoire "stelle di corsica" en Corse, il s'agit de Vdb 141, la nébuleuse du fantôme dans la constellation de Céphée: J'ai fait 32 poses de 5 minutes en L bin 1, et 3 x 15 poses de 3 minutes en rvb bin 2. Lunette TEC 140 + SBIG STL 11000, acquisitions en automatique avec Maxpilote, traitement pix et Php. Le champ du champ complet et réduit à 1300 pixels, cliquer pour la full : Un crop sur la partie la plus esthétique, cliquer pour la full : Jean-Claude Mario.
  4. 11 points
    Bonjour à tous, Suite au premier épisode et à son passage devant NGC4085 et 4088 (voir autre post), j'ai suivi la belle pour la prendre comme Alain devant M106. Enfin jusqu'à ce que je vois ce que ça donne avec le cadrage du moment, à savoir la caméra tournée pour un autre objet que je fais depuis 3 jours. J'ai eu la mauvaise surprise de voir que M106 et la comète ne pouvaient pas rentrer dans le cadre sans tourner la caméra. Tant pis, j'ai profité de la belle NGC4217 pour lui tirer encore le portrait. C'est un peu bruité étant donné le peu de pose, mais c'est toujours aussi magique de voir cette belle queue, ces étoiles et la belle galaxie sur un même cliché. Matériel habituel, T410 FD3.9, A7S, Filtre Optolong L-Pro, ciel péri-urbain SMQ 20.3. Traitement minimal, j'y reviendrai peut-être un jour de pluie... 10x30s=5min 22x30s=11min A bientôt pour une image un poil plus "extrême" ! Jean-Marc
  5. 10 points
    Hello j'ai pas mal de retard d'image à publier faute de temps. Il y a eu plusieurs nuits moyennes ces derniers temps où j'ai tenté le coup quand même, notamment le 16 et le 21 Le 16 franchement si il n'y avait pas eu Io et son ombre je serai retourné me coucher, ce n'est pas fameux, mais c'était une belle configuration. Le 21 c'était un peu mieux, mais toujours pas ça. Le 22 là c'était plus intéressant, on a vu que @Bernard_Bayle en a bien profité également avec son C11, donc voici mes images avec un peu de retard. C'était presque stable, mais pas la nuit du siècle, j'ai bataillé dans AS3 et winjupos pour optimiser au maximum. Pas le choix il faut passer par Saturne avant d'aller sur Mars (logique ) Et puis une petite Mars mais sans conviction, je ne l'ai pas laissée monter (il faut bien dormir à un moment). Le 23 c'est là que c'est devenu vraiment intéressant. En live je traite mes images et en particulier avec mon filtre custom qui fait B-UV en démarant à 505 nm. J'ai pris ce filtre en espérant qu'un jour il aille plus loin que mon G' (qui est un bleu vert). Pendant la séance je traite donc une image de ce filtre et je vois ça, ..... et là pas de doute, ça y est le Mewlon se lâche !! On doit pas être loin d'être au taquet de la résolution. PLus de stabilité apporterait plus de dynamique surtout je pense. J'ai fait une petite vidéo pour illustrer la qualité L'image finale ça donne ça : Je mets une version cropée si vous regardez sur un smartphone. Et bien entendu Saturne a été pointée à la suite. Il y a 2 tempêtes, youpi ! Toujours pour illustrer j'ai uploadé une vidéo de Saturne, là c'est représentatif de la stabilité au moment de la prise de vue. Et puis Mars mais là encore un peu bâclée, l'ADC était mal réglé je n'ai pu exploiter que l'imx 224 du coup. Pas si facile à régler sur Mars. Je ne l'ai pas trop laissée monter non plus, car toujours pareil il faut bien dormir à un moment. Et voilà, c'est tout pour cette fois-ci JLuc
  6. 10 points
    Salut a tous voici 2 photo de la VL prises dans le massif de l'Esterel entre Cannes et Fréjus.. L'avantage de ce site c'est qu'il n'y a pas de pollution lumineuse vers le sud. Par contre il faut quand même luter avec la PL venant du littoral des Alpes-Maritimes à l'est et un peu du Var à l'ouest d'autant plus que cette PL est quand même pas mal diffusée par l'humidité de l'air. Néanmoins cette PL a l'avantage d'éclairer un peu le paysage ce qui est plutôt un atout pour ce type de photo. Canon 6D +16-35mm. Lightroom, Starry Landscape Stacker et Photoshop Jupiter Rises by jean-paul mission, sur Flickr Summer Night by jean-paul mission, sur Flickr
  7. 8 points
    Je continue à faire mumuse avec mon 400mm F/5,6. Retour dans les Alpes avec un ciel qui me fait regretter le seeing de Bretagne. Plus de 15 jours à attendre que le vent se calme. Hier soir c'était un peu mieux malgré un ciel opaque chargé d'humidité. Du coup, petit tour sur la Lune en début de soirée... Canon EF 400 F/5,6 - Extender 1,4x - ASI290MC J'ai ensuite continué mes tests de refroidissement avec mon caisson pletier maison mais la transparence était tellement mauvaise qu'on avait du mal à discerner l'étoile centrale d'M57 à l'écran tout comme les constellations de visu... A minuit on s'approchait des 80% d'humidité et le cocon de la caméra commençait à ruisseler. Ceci dit, capteur et caméra protégé nickel sans aucun dépôt de rosée à l'intérieur du cocon durant toute la soirée donc un très bon test sur plus de 5h. Avant de plier à 3H passé, je me suis visé Jupiter et Saturne au dessus de Gap histoire de. C'est pas les clichés du siècle mais vu les conditions et pour 71mm de diamètre je trouve ça tout de même super sympa. AVIs d'une minute traités sous Autostackkert avec drizzle 1,5x et ondelettes sous Registax... Canon EF 400 F/5,6 - Barlow 3x - ASI290MC Canon EF 400 F/5,6 - Barlow 3x - ASI290MC
  8. 8 points
    Bonsoir à tous, Voici une des mes dernières acquisitions : la spirale barrée NGC 4490 (très) déformée par sa voisine NGC 4485. Le couple est aussi référencé Arp 269 dans le catalogue Arp. C11 EdgeHD a F/D7 et caméra Atik 4000 MM 24x300s en luminance et 8x300s par couche en R, G et B
  9. 7 points
    Salut, Un premier essais sur les dentelles avant hier soir. Nikon D7200 d'origine avec téléobjectif 70/200 Nikon 2.8 ( fermé à 3.5) posé sur une em200....Ca va, ça ne bougeait pas 😋 171 poses de 30 sec à 3200 iso. Traitement Syril et finitions photoshop J'ai merdé sur mes flats, donc il n'y en a pas.... Philippe
  10. 7 points
    Hello tout le monde, Nuit du 23 -24 Juin 2020 : nous sommes quelques jours après la nouvelle lune et il fait beau ! Je suis un peu crevé mais je trouve tout de même le courage de profiter d'un réveil nocturne de bébé pour faire une micro sortie. J'en profite pour tester mon T400 f/4.3 sur un nouveau spot d'observation à quelques minutes de chez moi. L'endroit - bien qu'encore trop proche de Nantes - est vraiment pas mal, pas de pollution lumineuse direct. Petit bémol : impossible de pointer en dessous de 20° à 25° tout azimuth à cause d'arbres. La stabilité de l'atmosphère est correct, par contre la transparence n'est pas au top. Je pense qu'il y a un très léger voile d'altitude. Vu que mon temps est limité, je me contente d'une collimation encore perfectible et j'attaque direct ma séance d'observation. Je passe rapidement sur quelques classiques : M13, M51, M27, M101 puis je m'attarde sur la nébuleuse de la Lyre (M57) et sur la nébuleuse de l'Oeil de Chat (NGC6543). Je passe un peu plus d'1h à l'oculaire pour dessiner ces deux cibles. Puis je range rapidement mon matos afin de retourner au lit ! Nébuleuse de l'Oeil de Chat - NGC6543 - 440x puis 700x Ma première observation de cet objet au T250 l'an dernier m'avait un peu laissé sur ma faim. Au T400, bonne surprise ! C'est très contrasté, très brillant. Teinte turquoise prononcée. Tellement brillant qu'il est assez difficile de distinguer des nuances sur la surface de la nébuleuse au premier coup d'oeil. En prenant le temps la centrale apparait ainsi que des irrégularités esquissant une sorte de début de spirale. Je note également une sorte de halo diffus autour de la nébuleuse surtout visible à 440x. Nébuleuse de la Lyre - M57 - 440x Classique mais tellement belle au T400 ! La nébuleuse a une teinte légèrement verdâtre. La forme annulaire est très facilement visible et des irrégularités sur l'anneau sont discernables. Il m'a semblé distinguer - a deux reprises - en vision décalée la centrale... Mais vu mon état de fatigue, je penche plutôt pour une hallucination haha ! Donc au final, étoile non représentée sur mon dessin. Bonne soirée à tous ! Guillaume
  11. 7 points
    Bon le titre est hyper racoleur je vous l'accorde mais je voulais partager avec vous une technique des années 1850, adaptable aujourd'hui pour tirer des photos à partir de négatif. Le nom : Le Cyanotype, je m'en sert généralement pour imprimer les structures de feuilles d'arbre, fleurs, etc mais aussi pour tirer des photos. Comment ça marche : c'est un mélange de citrate d’ammonium ferrique et de ferricyanure de potassium. Au contact de rayon UV (du Soleil pour ma part) la solution se transforme en bleu de prusse. Pour tirer une photo il faut donc imprimer un négatif, j'utilise des feuilles A4 transparente avec une bonne imprimante pigmentaire. On place ensuite ce négatif sur la feuille qu'on a préalablement enduit de la solution et laisser sécher puis on expose au soleil (le temps d'exposition dépend de l'indice UV). Il en ressort une image en bleu et blanc, on peut utiliser du thé infusé pour "enlever" le bleu et partir sur du noir et blanc ou du café, plus sépia. Si vous vous voulez en savoir plus sur la technique vous pouvez jeter un coup d’œil sur ce site J'ai décidé de faire un test avec une de mes photos astro, seul bémol, le cyanotype ne gère pas très bien les forts contrastes. Comme je n'ai pas fait de calibration pour mon négatif, le résultat est mitigé La photo que j'ai utilisé Voici le résultat du cyanotype, pas mal d'amélioration possible donc PS : Non ce n'est pas de la trame, c'est la matière du papier
  12. 6 points
    Bonjour à tous, Nous sommes heureux de vous annoncer la mise en ligne de la nouvelle version 7 de l'Atlas Virtuel de la Lune (AVL). En 2002 paraissait la première version de l'AVL. Depuis 2012, date de lancement de la version 6.0, nous attendions les données des récentes sondes lunaires Chandrayann 1 et GRAIL ainsi que les nouvelles données plus précises des vénérables sondes Kaguya et LRO pour pouvoir les rendre compatibles avec l'AVL. Ayant entre temps consacré 4 années de développement aux deux premières versions de l' "Atlas Virtuel des Planètes", ( http://www.ap-i.net/avp/fr/start ) nous avions momentanément cessé le développement de l'AVL. Mais aujourd'hui, de nouvelles données ayant été collectées par de nouvelles sondes lunaires, nous disposons de "matériel" suffisant pour sortir une nouvelle version. Nous sommes heureux de vous présenter maintenant après trois ans de développement la nouvelle version 7 de L' "Atlas Virtuel de la Lune". Vous trouverez ci-dessous les nouveautés de cette version. Nous vous invitons à la télécharger sur notre site et à la tester. https://www.ap-i.net/avl/fr/start Nous espérons que les nouvelles fonctionnalités vous seront utiles pour vos observations lunaires Bien cordialement, Christian Legrand et Patrick Chevalley ------------------------------------------------------------------------------------------------ NOUVEAUTE DES MODULES : Amélioration du module "ATLUN" (c) : Le module ATLUN a été amélioré sur cinq points : - Modernisation de l'interface : Ajout de boutons et de curseurs avec changement d'aspect plus actuel - Possibilité d'utiliser l'AVL sur deux moniteurs séparés - Possibilité de déplacer et d'effacer le système d'onglets informatifs - Possibilité d'utiliser les thèmes sombres de Windows 10 - Amélioration de la gestion des bases de données - Augmentation de l'affichage des noms de formations - Introduction des différentes traductions de l'interface de l'AVL ou de certaines bases de données en allemand, catalan, tchèque, espagnol, grec, hollandais, hongrois, italien, lituanien et slovaque, en plus du français et de l'anglais. NOUVELLES TEXTURES GENERALES : Nous avions récupéré les meilleurs versions numérisées de nouvelles cartes lunaires du domaine public produites à partir des données des sondes récentes et nous les avons ensuite adapté au moteur d'affichage de l'AVL. 1) La texture photographique "LRO / Lunar Reconnaissance Orbiter" de niveau 6 : Lunar Reconnaissance Orbiter, actuellement en orbite lunaire transmet des images de la surface lunaire atteignant une résolution de 1 m. Au fur et à mesure de la couverture complète à une résolution donnée, Mark Robinson de l'Arizona State University et son équipe LRO édite de nouvelles cartes globales de la Lune. Celle que nous introduisons aujourd'hui dans l'AVL correspond à la plus haute résolution disponible à ce jour. Elle atteint 59 m de résolution. 2) La texture reconstituée "LOLA-Kaguya-Shaded" Mosaïque des images originales des sondes Lunar Reconnaissance Orbiter (USA) et Kaguya (Japon) assemblée à partir des données de l'USGS. Cette texture possède une résolution variable atteignant 60 m / pixel aux meilleurs endroits. C'est une "texture avec relief ombré". Ce n'est pas une photographie car elle a été établie par ordinateur à partir des données altimétriques récoltées par les deux sondes pour créer un DEM (Digital Elevation Model). 3) La texture "Clementine negative" : Il s'agit d'une texture d'albedo en noir et blanc, mais les niveaux de gris sont inversés comme dans un négatif photo. Ceci fait particulièrement ressortir les éjectas des cratères récents. 4) La texture "USGS Unified Geological 2020" Il s'agit d'une texture en couleurs montrant les différentes natures de terrains lunaires établie à partir des résultats les plus récents de plusieurs sondes et réalisée par par Corey M. Fortezzo (USGS), Paul D. Spudis (LPI), and Shannon L. Harrel (SD Mines) pour le U.S. Geologic Survey / Astrogeology Science Center de Flagstaff. Nous n'avons malheureusement pas pu récupérer pour l'instant la texture "Big shadows" que nous avions évoqué dans un précédent post, mais nous continuons nos recherches. NOUVELLES "TEXTURES HISTORIQUES" : Nous avons converti de nouvelles cartes historiques pour les rendre utilisables par l'AVL. Vous pouvez désormais comparer les travaux de ces autres pionniers de l'exploration lunaire avec les données actuelles. Ces cartes ne montrent bien entendu que la face visible de la Lune et il y a parfois des écarts importants dans la position des formations quoique ceux-ci s'amenuisent de plus en plus avec les deux dernières proposées : - Rheita / 1645 (Version N & B) - Divini / 1649 (Version N & B) - Riccioli / 1651 (Version N & B) - Beer & Mädler / 1845 (Version N & B) - Fauth / 1936 (Version Couleur) NOUVELLES COUCHES SCIENTIFIQUES : Nous avons traité 5 nouvelles couches "scientifiques" pour étudier la surface lunaire : - GRAIL "Bouguer gravity" (Variation de gravité lunaire selon la méthode dite "De Bouger") / 2 versions - GRAIL "Free air gravity" (Variation de gravité lunaire selon la méthode dite "Free air") - GRAIL "Crustal thickness" (Variation de l'épaisseur de la croûte lunaire) - Chandrayann "Water" (Détection de l'eau en surface par la sonde indienne Chandrayann 1). A noter qu'en 2004, L'AVL avait été utilisé dans la préparation de cette mission. Un juste retour des choses. NOUVELLES BASES DE DONNEES : Trois nouvelles bases de données ont été converties au format de l'AVL : - Intégration de la nouvelle version de la base de données de cratères anonymes LU 78487 de Gordan Salamuniccar et son équipe (78 000 cratères décrits) - Intégration de la nouvelle base de données de cratères anonymes "Global lunar craters database" de Stuart Robbins du Southwest Research Institute (1 300 000 cratères repérés et mesurés) - Intégration de la base de données NELIOTA réalisée par l'Observatoire national d'Athènes qui recense les impacts météoritiques contemporains pour le compte de l'ESA. Merci à ces auteurs pour leur autorisation d'utilisation. NOUVELLE BIBLIOTHEQUE D'IMAGES : Bibliothèque d'images "Best of Cathala" : Luc Cathala produit de superbes images lunaires avec son Dobson de 625 mm de diamètre. Avec une caméra QHYSIII178M, il réalise des clichés atteignant parfois 300 m de résolution. Il nous a donné la permission de construire une bibliothèque d'images “Best of Cathala” avec sa production qui devient la plus grande des bibliothèques d'images amateurs de L'AVL contenant 679 images de formations sous différents éclairages. Encore un grand merci à Luc pour faire partager son remarquable travail ! NOUVELLE DOCUMENTATION : La documentation générale de AVL 7.0 : La documentation illustrée de l'A.V.L. a été mise à jour avec des captures d'écrans et des photos en situation montrant les nouvelles possibilités offertes par cette nouvelle version 7. Et nous avons aussi réalisé une version PDF de 200 pages qui regroupe les manuels des différents modules et le tutoriel. NOUVELLE DISTRIBUTION : Afin de rendre cette nouvelle version disponible pour ceux qui ne disposent pas de connexion Internet à grande vitesse pour la télécharger (Plus de 8 Go avec les modules, textures, couches scientifiques, bibliothèques d'imagesic), ou pour ceux qui souhaitent soutenir notre action, nous éditons désormais une carte SD de distribution permettant d'installer directement sur PC la presque totalité de la présente version 7.0 de l'AVL (Command Center, ATLUN ©, PHOTLUN ©, DATLUN ©, WEBLUN ©, bases de données, textures “haute résolution”, ombres dynamiques “basse résolution”, couches scientifiques et bibliothèques d'images du domaine public). Cette carte SD est ensuite réutilisable par l'acquéreur. Bonne observation de la Lune.
  13. 5 points
    Bonjour tout le monde, Les conditions des dernières nuits étaient assez correctes pour prendre les portraits de Jupiter et Saturne. Les meilleurs moments étaient juste avant leur passage de méridien, entre 3h30 et 4h00. Avec le lever du jour (donc très tôt) la turbulence augmente ...... donc que je ne peux pas partager Mars avec vous.... Équipement pour mes exploits nocturnes: Newton 30cm @ F/5.3 + Barlow 3x + ADC + filtres RGB et IR 685 et camera: ZWO 120 MM Star de la nuit du 24 était bien sûr Jupiter et le passage de sa GTR pile au moment où "la grande" passait le méridien. Image (réduite) à 1h30m TU: Cette nuit, le matin du 25 juin, les conditions étaient plus variables, comme le montre le GIF ci-dessous; néanmoins avec des moments pour capter certains jolis détails dans les bandes équatoriales (images de 1h07m TU et 1h19m TU): Saturne, quand à elle, montre moins d'activité que Jupiter; mais on pouvait percevoir l'hexagone de façon furtive... Croisons les doigts pour que les conditions anticycloniques persistent ..... Bonne soirée et bon ciel, Jacques
  14. 5 points
    Bonsoir les noctambules, Hier soir, superbe nuit promise par nos diverses météos. Et c'était vrai en plus j'en ai donc profité pour faire notre voyageuse du côté de M106. Pas assez de champ avec le M809+réducteur, c'est donc la lunette NP101 de 101mm et 540mm de focale. Prises de vues à l'APN Canon 350DD filtre IrCut et poses de 180 secondes sans autoguidage Bon . . . mais c'est pas évident et long à traiter pour faire aussi une animation. J'ai 37 images de 23h39 TL à 1h39 TL Traitements Iris avec DOF, DDP rehaussement des couleurs et finitions PSP. Je vous propose une pose unique à 23h39 : Je sais, c'est pas terrible mais grâce à vous, je vais peut-être améliorer J'ai bien tenté une addition étoiles + comète avec DSS, mais il ne me propose même pas l'onglet comète La course de la comète sur les deux heures : Et j'ai fait une petite animation, réduite pour cacher la misère : Voilà, et comme j'en ai pas encore vu sur le forum, j'espère que ça vous plaira Et j'avoue quand même être assez content de ma nuit Bonne soirée à vous, AG EDIT : une nouvelle version avec l'addition des 3 premières images. Le résultat est meilleur et surtout moins bruité
  15. 5 points
    Mais va falloir construire plein de centrales nucléaires pour charger toutes ces batteries Bonne soirée, AG
  16. 5 points
    Bonjour à tous, Vendredi dernier, alors que je me préparais à une autre prise, j'ai profité de la petite heure où la nuit était en train de tomber pour tirer le portrait de C/2017T2Panstarrs qui continue de se balader en avant plan de quelques belles galaxies de La Grande Ourse, en l'occurrence ici NGC4088 (Mag11.1) et NGC 4085 (Mag12.7), couple lié distant d'environ 50 millions d'AL. Demain soir ce sera devant M106... Matériel habituel, T410 FD3.9, A7S et Filtre L-Optolong L-Pro clip. Bon, je ne me suis pas trop pris la tête avec les traitements, j'ai bien raboté les bords (le filtre en bouffe une bonne partie). Je vous montre trois prises, et je n'ai pas fait de traitement séparé donc bougé de la comète sur les "longues" poses, en fait avec ma focale visible dès 1 minute... C'est ma première comète en astrophoto, je me suis bien régalé ! 2x30s = 1 minute de pose: 20x30sec = 10 minutes de pose: La troisième, qui était en fait la première dans l'ordre de prise, 40x30sec = 20 minutes mais je me suis alors rendu compte que je n'avais pas toute la queue... j'ai donc recadré un peu pour faire les deux ci-dessus... Jean-Marc
  17. 5 points
    Outre les illuminations superfulgurantes : effet Sachs-Wolfe (comme semble le suggérer aussi PascalD ?) ou l'effet est-il encore négligeable à cette échelle ? Sinon, je ne vois pas... L'effet que vous citez est effectivement l'effet Sachs Wolfe, dont l'amplitude est de 10^-5. Important (essentiel même) pour le fond diffus, mais négligeable ici. L'autre effet est en fait une conséquence de l'effet cité par super Super : beaucoup d'étoiles jeunes, donc beaucoup d'UV qui ionisent l'hydrogène, qui va se recombiner en émettant entre autre un photon Lyman alpha. Ledit photon a une longueur d'onde de 121 nm, donc largement dans l'UV.... sauf quand la galaxie a un redshift qui dépasse 2 et quelques, ce qui fait entrer la raie dans la bande visible du côte du violet.
  18. 4 points
    Bonjour à tous, J'ai profité de la nuit la plus courte de l'année pour faire 4h de SHO sur cet objet ô combien lumineux et à raz les pâquerettes. Pas d'ambitions sur le seeing à cette hauteur, donc bin 2 au traitement afin de gagner un facteur 2 en RSB. Il y a finalement 11x10mn de Ha, 10x10mn de OIII et 7x10mn de SII. Traditionnellement, on pousse un peu plus les temps de pose, mais j'ai trouvé qu'elle se laisse regarder en l'état, je suis donc passé à un autre objet du même calibre la deuxième nuit plus courte de l'année Montage H-SHO, traitement Iris et PS cs2, newton 245 f3.9 et altaïr 183 Un examen du bruit du fdc montre que j'aurais pu poser 20mn pour vraiment négliger le bruit de lecture sur les plus faibles draperies, mais bon, là, il y a du signal Un léger tilt résiduel sur la diagonale 8h-2h, mais je ne sais pas comment le régler avec les moyens du bord Nathanaël
  19. 4 points
    Bonjour, un peu occupé en ce moment avec la tenue pour 15 jours du gite astro "stelle di corsica" en Corse, hier soir nous avons passé une super soirée avec les amis astro-amateurs Corses : Sauveur pedranghelu , Elie Rousset et Alain Bartoli, Denis Huber le "presque" corse à passé la nuit ici, une soirée d'apéro astro bien remplie .... Avec un ciel au SQM de 21.5+ et le Sud bien dégagé j'en ai profité pour imager la nébuleuse M17 dans le Sagittaire, elle est basse mais c'est vraiment l'occasion ou jamais de la faire. J'ai fait 25 poses de 5 minutes en L bin 1, 20 poses de 5 minutes en ha bin 1, et 3 x 15 poses de 3 minutes en rvb bin 2. Lunette TEC 140 + SBIG STL 11000, acquisitions en automatique avec Maxpilote, traitement pix et Php. Le champ croppée et réduit à 1300 pixels : C'est un régal de shooter avec des ciels sans grosse pollution lumineuse. Jean-Claude Mario.
  20. 4 points
    Bonjour, Une petite NGC 6946 faite cette nuit du 25 au 26 juin 2020. Tous les détails d'acquisition sont dans la fiche jointe. Bonne journée à toutes et à tous Mick Fiche NGC 6946_80ED_ZWO533.pdf
  21. 4 points
    Quelques nuits sur M16 depuis le balcon et son bortle 8 bien tassé 72ED + L-pro + reduct/flat x0.8 stellamira + asi533, sur EQM35pro -10°C, gain 101 199x180s, guided, dithering à chaque image 49 darks, 49 flats, 49 darflats stack avec DSS, traitement rapide et léger avec PI et TopazDenoise (je découvre tout ça ) léger crop pour virer les artefacts de stacking ça mériterait une reduction d’étoiles et de halo bleu, certes edit : Pour faire joujou, le tif du stack (après crop des artefacts) : m16_199x180s_-10_101_L-pro_crop.TIF
  22. 4 points
    Quelques remarques personnelles sur ce que je n'ai pas vu / entendu : Pour un modèle donné, l'âge de l'Univers est inversement proportionnel à H0. Si vous prenez une valeur haute comme Riess et ses céphéides, il n'est pas exclu que vous finissiez à être en désaccord avec l'âge de certaines très vieilles étoiles. Donc les valeurs "hautes" de H0 pourraient très bien se fracasser sur un écueil de ce type, à supposer que les âges soient estimés avec une précision acceptable (aucune idée si c'est le cas). Il y a une alternative quelques fois évoquée mais pas abordée ici : quand on modélise l'Univers, on fait l'hypothèse que c'est un Univers homogène et isotrope en expansion, et avec de petites fluctuations, qu'on modélise avec une technique classique de linéarisation (plus termes non linéaires au besoin). Mais en fait à aucun moment on ne démontre que cette approximation est OK dans le cadre de la relativité générale. Bref, on a ici pensé à regarder si les observations étaient en erreur, si la recette cosmique était en erreur, mais n'a pas été abordée l'hypothèse que le formalisme sous-jacent soit en erreur. C'est un point qui a déjà été regardé, mais dont l'effet exact est pour l'instant impossible à quantifier parce que c'est très compliqué. Je ne pense pas que beaucoup de gens seraient heureux de cette issue, qui pourrait ajouter une grosse couche de complexité aux simulations de formation des structures ou autre, mais cela reste une possibilité.
  23. 4 points
    Bonjour du jour les amis, vous allez comment bien? Ici les animations publiques reprennent tout doucement, nous laissant du temps pour avancer certaines choses. Notamment le 500 de la coupole. Un gros télescope ce n'est pas simple à prendre en main, mettre en place, ... Mais petit à petit, on s'approche de la vérité. La collimation est perfectible, la mise au point aussi, ma mise en température est longue, le modèle de pointage pas encore fait (The SkyX m'enquiquine, il ne veut pas faire l'astrométrie en automatique, donc si quelqu'un a une idée), le PEC pas enregistré, l'autoguidage qui bug encore. Mais voilà, hier soir, après avoir dépatouillé des détails, je me suis dit qu'il fallait essayer de faire une petite image, pour voir. Modèle de pointage manuel avec 5 points, mise au point à vue (oui je sais, on peut faire en auto, mais ça fait partie des choses qui nous embêtent et qu'on doit améliorer ^^) Du coup, une cible facile pour que ça sorte un peu : le croissant! Comme l'autoguidage m'embêtait, j'ai limité les poses unitaires à 90s. J'ai lancé une série d'image en Ha et une en OIII. Le piqué pourrait être amélioré en faisant la MAP entre les filtres, mais là, c'est pas encore automatisé, et pour être sûr de pouvoir faire de la couleur, j'ai fait les filtres alternativement : Ha, OIII, Ha, OIII, Ha, OIII, Ha, OIII, ... Pas d'offset, pas de darks, pas de flats (là aussi, il y a moyen d'optimiser :D) Détails de prise de vue : T500 f3.3 miroir et mécanique Skyvision Correcteur de Wynne ASA 3" 0,95x (donc ça fait FD3,12 au final) Asi 1600 refroidie à -20° (gain et compagnie je ne sais plus, 110 pour le gain il me semble) poses de 90s dans les deux filtres filtres Baader pour instruments rapides (la roue à filtres, une ZWO 7 positions en 50, est toute montée en baader : LRVB Ha OIII) 68 poses au total. Prétraitement : rien à part une addition avec réjection dans pix Couche L synthétique en additionnant toutes les images Couche couleur HOO Petit passage dans photoshop, traitement à l'ancienne comme dirait Nicolas OUTTERS ^^ (j'assume complètement, il faudrait juste que j'apprenne à faire les masques pour les étoiles quand même ^^ là, c'est du traitement global) Retour dans Pix pour le retrait du gradient. Donc, il faut affiner la collimation (on voit qu'en bas c'est moins bien, et on aimerait bien mettre une 6200 sur le télescope à terme. Si on voit un défaut sur une 1600, sur une 6200 on va couiner ^^ La 1600 est justement un galop d'essai pour se faire la main) et puis il faut qu'on "semi-automatise" et ça pourra être bien Vous en pensez quoi vous? Bonne journée Michaël
  24. 4 points
    Une petite Jupiter au balcon, sans prétentions mak127 + barlow x2 Televue + adc + IR cut + asi533 stack AS3!, traitement Astrosurface, et un gros coup de TopazDenoise pour tester j'y suis allé un peu fort sur les curseurs, on aime ou on aime pas mais perso, je trouve quand meme ça intéressant anim de 1h06TU à 1h48TU la "meilleure" image fixe (1h22TU) faudrait que je tente une dérotation avec winjupos .... mais j'aime tant les anims edit : derotation avec winjupos avant le TopazDenoise + un petit coup d'Astrosurface ça fait un poil plus "doux"
  25. 4 points
    Bonjour Ma première image de Mars j'ai tenté Jupiter et Saturne mais à travers les nuages c'était pas terrible. Seule Mars a survécu avec l'utilisation du 807 prise au lever du Soleil. Bonne journée. Luc
  26. 4 points
    N'empêche, pendant qu'il nous amuse avec ses Starpschitt, le Musc travaille à fond sur les nouvelles batteries du futur de l'avenir, à tel point dit la vidéo suivante, que son chiffre d'affaire dans cette branche serait amené à dépasser celui du département véhicules Tesla. Il a deviné, pendant que l'Europe bureaucratise sur un éventuel Airbus des batteries, que beaucoup va se jouer sur le stockage de l'énergie, notamment des renouvelables, dont c'est le point faible, pas seulement pour les bagnoles. Peut-être que ses délires martiens sont là pour nous endormir, pendant que le "vrai" boulot se fait en loucedé par ailleurs, avec son récent achat de Maxwell. Et peut-être que rira bien qui rira le dernier...
  27. 4 points
    Next speaker, Nathalie Palanque Delabrouille, sur la détermination de H0 avec le relevé DESI via les BAO (oscillations acoustiques de baryons). Le principe : sur la carte du fod diffus, uon voit une certaine granularité, signe que les baryons étaient à cette époque quelque peu prisonniers des photons. Ensuite, les phtons se sont découplés des baryons, mais la distribution actuelle des baryons garde encore la trace de ces interaction antiques. en gros, si vous prenez une galaxie au hasard, le probabilité qu'il y ait des surdensités importantes à une distance donné diminue (c'est assez logique, au bout d'un moment, le reste de l'Univers ne "sent" plus la présence de la galaxie), mais vers 160 Mpc la probabilité remonte brusquement (puis redescend tout aussi brusquement). C'est ça les BAO. Ces BAO ont été recherchées à partir du milieu des années 1990 et sont peu à peu apparues dans les relevés de galaxies. La difficulté est que le signal et faible et le relevé doit se faire dans un volume très grand (plusieurs fois 150 Mpc ; c'est beaucoup). Aujourd'hui, cette échelle est mesurée avec une précision de l'ordre de 1%. C'est plus facile, donc plus précis que le cisaillement. Maintenant les deux choses qui importent : La valeur trouvée est parfaitement compatible avec le fond diffus (pas vraiment surprenant, c'est le même phénomène physique qu'on regarde) Cette distance physique se traduit, sur la ligne de visée, par un écart en redshift. D'après la loi de Hubble, cet écart est inversement proportionnel à H0. Donc on extrait H0, et on trouve la valeur du fond diffus. BAO et fond diffus sont donc de grands copains et sont un net indicateur que le fond diffus n'est pas complètement dans le décor. Elle passe ensuite à ce que l'on fait désormais avec un projet genre DESI. Cette technique peut être mise en oeuvre avec des volumes situés à n'importe quel redshift. Et c'est là que cela devient intéressant : on ne va pas seulement mesurer la valeur actuelle de H0, mais son évolution au cours du temps. Donc on a vraiment la possibilité de savoir si la loi d'évolution de H suit la loi attendue dans le modèle LambdacDM (indépendamment de sa normalisation actuelle, d'ailleurs). Evidemment, cela a un coût observationnel : un télescope de 4 m (Kitt Peak) images au foyer primaire pour avec un champ de 8 degrés carré 35 millions de galaxies à observer en spectro (20 fois le SDSS, donc) Elle insiste : ce sont des redshifts spectrométriques, pas photométriques. La spectroscopie se fait à raison de 5000 spectres par champ, avec donc 5000 fibres optiques déplacées par un système robotisé (heureusement qu'on ne fait pas ça à la main...) Précision attendue avec cette artillerie : H0 (actuel, donc) déterminé à 0,19 ou 0,27 près (dans les 0,3%, donc) au lieu de 1 (1,5%) à l'heure actuelle, le 0,19 ou 0,27 est en fonction d'hypothèses faites sur la masse des neutrinos. Remarque perso : l'accumulation de la statistique est largement favorable à ce type de manip comparé aux céphéides ou images multiples/masers, etc. Eux ont déjà les meilleures données sans espoir de trouver mieux (plus oui, mais pas mieux) alors que DESI a énormément de bonnes données à récolter. Idem pour les OG/sirènes standard qui n'ont qu'à attendre pour voir s'accumuler des données de bonne qualité. Précision sur le calendrier ! prise de données de DESI sur 5 ans, à commencer dès que l'observatoire est à nouveau accessible (il a comme tous les autres fermé ces dernières semaines).
  28. 4 points
    Donc, H. Hillebrandt. Il rappelle ce qu'est le cisaillement gravitationnel. La déflexion de la lumière produit un décalage de la position d'une source ponctuelle, mais aussi une distorsion de l'image d'un objet étendu. C'est cette propriété qui nous intéresse. En gros, la distorsion d'une image d'arrière plan est fixée par la distribution de matière sur la ligne de visée. Un exemple très marqué est le fameux amas Abell 1689, où clairement on voit plein de de galaxies qui forme des petits arcs concentriques autour de l'amas. Sauf cas extrême comme ci-dessus, l'effet est faible, donc il faut observer de nombreuses régions distinctes. riches en galaxies d'arrière plan. (A propos, petite question rigolote : les galaxies cisaillées sur l'image sont plus bleues que les galaxies d'avant plan, plus proches, donc moins décalées vers le rouge... savez-vous pourquoi ?) La puissance de la méthode : en combinant suffisamment d'observation (= beaucoup), on détermine les propriétés statistiques de la distribution spatiale des galaxies, et surtout, comme on observe les distorsions avec des galaxies d'arrière plan situées à des distances/redshift différentes, donc on détermine aussi comment cette distribution spatiale évolue au cours du temps, évolution qui dépend du contenu matériel de l'Univers. Dans l'hypothèse usuelle (modèle LambdaCDM), il n'y a que deux paramètres qui interviennent : la densité de matière(noire + baryonique) rapporté à la densité totale (ce qu'on appelle Omega_m) et le truc appelé sigma_8 qui en gros dit quel est le degré d'inhomogénéité de l'Univers actuel sur des échelles de 8/h mégaparsec, où h est la constante de Hubble exprimée en unité de 100 km/s/Mpc (donc h = 0,72 pour les céphéides et 0,67 pour Planck). Pourquoi cette unité bizarre ? Parce que dans ces mesures, on ne "voit" que des angles et des redshifts, pas les distances physiques sous-jacentes, donc tout est connu à un terme d'échelle près proportionnel à 1 / H0. Si vous n'êtes largué, tant mieux, on a fait le plus dur. Donc on sait aujourd'hui dire quelles sont les valeurs autorisées dans un plan Omega_m, sigma_8. Les deux valeurs sont grosso modo anticorrélées : si sigma_8 est grand, Omega_m est petit et vice versa, mais les incertitudes sont encore importantes. Indépendamment de cela, Planck, qui mesure à peu près tout, dit quelles sont les valeurs autorisées. Les incertitudes sont bien moindres, et le points important c'est que les deux déterminations sont grosso modo en accord, mais les valeurs préférées par Planck (très contraintes) sont en légère tension avec les mesures de cisaillement, dont on peut dire qu'elles ont tendance à tirer les mesures de Planck vers des valeurs un peu différentes que celles le plus favorisées par Planck. Il y a un débat pour savoir si on a vraiment de tension à ce niveau, mais pendant un temps, les gens qui font du cisaillement s'en fichaient un peu car il y a énormément de projets en cours, donc dans pas longtemps on aura des incertitudes bien moindres et il sera alors temps de voir si on a vraiment un pb. Avec l'accumulation de donnée,s le problème ne disparaît pas et montre plutôt une tendance à se renforcer. Il y a bien moins que la tension sur H0 , mais bon on a une petite tension (pourvu que les barres d'erreurs ne soient pas trop sous-estimées, bien sûr). Conclusion : le sigma_8 préféré par l'observation plus directe (le cisaillement) est plus bas que la valeur attendues par Planck. Pour l'instant il n'y a pas lieu de s'en émouvoir... mais on disait la même chose à propos de H0 il y a quelques années. Pourquoi c'est intéressant (ce n'est pas lui qui le dit, mais moi qui précise) : si la tension sur H0 est fondée, cela veut dire qu'il faut changer qqch au modèle cosmologique et donc que d'autres observables traitées avec l'habituel modèle cosmologique sous jacent (qui est faux dans ce cas) vont elles aussi finir par montrer des tensions. Donc cette observation, même si elle n'est pas en rapport direct avec H0 renforce le sentiment qu'il y a un loup quelque part.
  29. 3 points
    salut tout le monde, je suis un petit peu en retard sur les gazeuses pare ce que j'ai eu du mal faire ma collim,plusieurs tentatives ont étés nécessaires le 23 au soir ayant enfin réussi à collimater le télescope ,enfin je crois,je me suis passé une petite nuit blanche pour tester. bien sur c'est très loin du résultat de jldauvergne qui a fait un gros carton mais je suis quand même satisfait vu ce que j'avais fais avant la collim qui ne ressemblait à rien . le tout avec le c9,adc,barlow 2x et asi 224. bonne lecture et bonne soirée. Christophe il y a un artefact à gauche que je n'ai pas réussi à éviter
  30. 3 points
    Bonjour, bonjour, J'avais envie d'immortaliser la belle comète C/2017 T2 Panstarrs à proximité de M106 et de faire une jolie animation. Ah ah ah ! D'abord c'était sans compter sur la présence à cette époque de la comète en plein dans la zone de pollution de la pourtant lointaine agglomération toulousaine. Puis, les nuages, pas du tout prévus par Météoblue, ni par personne d'ailleurs, se sont invités dès la seconde photo. La deuxième nuit, plein d'espoir après une journée radieuse et limpide, le même scénario, mais j'ai pu sauver 50 minutes de pose. Ce n'est pas beaucoup et j'ai dû me battre contre un bruit infernal et un gradient épouvantable qui noyait la queue de la comète dans un brouillard général. J'ai hésité à vous la montrer, mais bon, c'est tout de même un souvenir sympa. Donc soyez indulgents pour le bruit et les étoiles empâtées dans le brouillard. Ce n'est pas une illusion, elles étaient réellement dans le brouillard Tout d'abord une vue avec régistration sur la comète (cosmétique pas faite sur cette image) Puis l'image finale 80ED TS, APN Sony alpha 77, 26x2mn, 800isos, traitement Iris et montage Photoshop
  31. 3 points
    ......Mais ce n'est pas mirobolant ! Les conditions étaient difficiles mais quelques moments brefs me permettent quand même de présenter le croissant à la taille de 100%. Quelques soucis pour le fond, obligé de commencer la session sur une lune déjà très basse en plein jour. J'ai voulu faire l'intéressant en la faisant en couleur. Ceci dit AS3 a très bien recalé les couches en auto, ce logiciel m'épate. C8 + ASI120MC au foyer. 8 sers de 3000 images environ, 300 retenues par film dans AS3. Traitement couleur avec Iris. - Version à la taille de 100% : - Version fun à la taille de 70% qui l'arrange pas mal sur les bords : Et pis à la fin, j'ai vraiment eu l'impression que ça se calmait, et je sais pas ce qu'il m'a pris, j'ai mis carrément la barlow Explore 3x ! Grosse bouillabaisse, mais bon c'était l'occasion de montrer que la réduction d'une grosse image prise dans des conditions immondes peut quand même montrer des trucs ! Films portés à 5000 images du coup, 200 retenues par film avec des APs de 120...Mosaïque de 6 images réduite à 50% ! Faut pas remarquer le côté très très môche bien sûr, mais plutôt voir les détails incroyables qui se révèlent après la réduction drastique !
  32. 3 points
    Bonsoir, La Lune tout à l'heure en HDR et avec quelques étoiles …
  33. 3 points
    Ma sœur pratique le cyanotype, mais sur verre. Voici un tirage à partir d'une de mes photos. et aussi des solarigraphes.
  34. 3 points
  35. 3 points
    Dernier intervenant, Raphael Flauger sur le futur de l'observation du fond diffus. Ce qu'on fait déjà : les fluctuations de température, observées de façon optimale : l'époque d'émission est dite à 380000 ans après le Big Bang, mais en fait ça s'étale sur plusieurs dizaines de milliers d'années avant et après, donc en gros (c'est pas tout à fait ça mais c'est l'idée), on a un énorme bougé. On ne voit rien à petite échelle angulaire à cause de ça. On dispose déjà de la carte "ultime", avec un niveau de bruit qui n'est pas parfait, mais on sait qu'on ne grattera pas grand chose de plus. Ce qui manque : la polarisation. Le rapport signal sur bruit des données est mauvais, le contrôle des avant-plans aussi, la résolution imparfaite, etc. Enfin, ce n'est pas "mauvais" dans l'absolu, mais nettement perfectible. Par exemple, on peut encore améliorer la résolution d'un facteur trois et mieux tester diverses explications citées par V. Poulin hier. On peut aussi espérer observer la trace d'ondes gravitationnelles primordiales, mais cette fois à grande échelle angulaire (cf. la tristement célèbre annonce de BICEP en 2013). Revue des projets du moment '("Stage 3", ou S3) : projets au sol, focalisés sur la mesure de la polarisation. Selon qu'on s'intéresse aux grandes ou petites échelles, le design de l'instrument est très différent : on ne peut pas tout faire avec un seul instrument. La problématique couverture du ciel vs. profondeur se pose autant que pour les observations en optique (cf. exposé de E. Krouse). Il passe maintenant au futur, le projet anonymement baptisé S4 (stage 4, si vous avez suivi). Manip au sol en opération en 2028-2035, puis mission japonaise LiteBird lancée en 2028 (?). Cette dernière aura une faible résolution, donc sera dédiée à la recherche des OG primordiales. La raison est que le contrôle des avant-plans est ce qui prime, donc nécessité d'aller dans l'espace au détriment de la résolution angulaire (difficile de faire les deux dans l'espace à cause du volume de données et de la télémétrie). Il revient sur les performances de ces projets pour la mesure de H0 : incertitude (en km/s/Mpc) de 0,6 pour le meilleur projet S3, jusqu'à 0,2 avec S4. Si jamais il faut ajouter un ingrédient ou deux à la recette cosmique (neutrinos, etc, cf V. Poulin), S3 reste aussi bien (incertitude de 0,6), les S4 se dégradent, conséquence des choix sur lesquels ils arrêtent la stratégie d'observation. Bref, ce sera mieux demain.
  36. 3 points
    Bonjour à tous, Après quelques jours de traitement après l'éclipse voici mes videos (régler résolution sur 4K 2160p, à defaut HD 1080p) ... En 4K, Halpha : En 4K lumière blanche sans télescope (Coolpix P1000) : Bon visionnage ! ++ Sylvain Weiller
  37. 3 points
  38. 3 points
    Le piqué de cette nouvelle lunette est extra ! Bon, chopper la station, les astronautes tout ça c'est bien gentil, mais faudra nous montrer les images des planètes avec cette grosse lulu !
  39. 3 points
    La galaxie de l’œil du Tigre A la nouvelle Lune de mars, au début du confinement, j’ai sorti ma lunette dans le jardin pour imager les comètes C/2019 Y4 et C/2017 T2 dont j’ai déjà posté les images. Voulant profiter à fond de l’installation et de ce ciel sans trafic aérien, j’ai pointé deux autres objets que j’avais mis dans ma liste des cibles incontournables. La première cible est une galaxie spirale nichée tout près de la patte avant de la Grande Ourse. De son nom populaire de galaxie de l’œil du Tigre, elle est cataloguée NGC 2841. A une distance d’environ 53 millions d’années-lumière, elle a été découverte par William Herschel en 1788. Cette galaxie a un diamètre d’environ 125.000 années-lumière, soit à peu près la taille de notre propre galaxie mère, la Voie Lactée. Malheureusement, la pollution lumineuse du village étant assez importante et malgré le filtre CLS, il a été difficile d’avoir des poses de bonne qualité et l’image finale est très moyenne. Le traitement a été assez ardu pour obtenir un fond de ciel acceptable… et du coup, j’ai cramé le cœur de l’univers-île. Photo prise le 23 mars 2020 à Saucats (33) – Canon 7D avec CLS au foyer d’une lunette apo 100/900 sur monture Sirius EQ-G (sans goto, ni autoguidage). 83 poses de 2 mn, ISO 800, 23 DOF, Iris et Toshop. Cliquez sur l'image pour voir la full en tiff.
  40. 3 points
    Juste à 50% ! Il y a un autre effet qui entre en ligne de compte.
  41. 2 points
    Bonjour tout le monde . Nuit blanche du 24/25 , pour finalement moins d’intérêt sur nos gazeuses que sur Mars , j'aurai du dormir ......puis lever à 3h , ça suffit . Pourtant niveau courants c'était bon 25 juin 3h , moyen seeing type barbecue léger ----------------------------- à 9000 m : 39 km/h, sud/ouest à 3000 m : 22 km/h, sud/ouest à 1500 m : 15 km/h sud à 10 m : 03 km/h nord Le seeing pour Saturne et Jupiter était très moyen avec quelques brefs passages moyens , sur une quinzaines de vidéo en auto, je n'en ai gardé que 2 sur Jupiter et une sur Saturne . Concernant Mars , c'est vers 5h (locales) et avec 26° d'élévation que l'on voit tout de suite la différence de seeing , sauf que j'ai gardé les positions de Jupiter sur l'Adc je m'en suis aperçu à la fin ... Donc, les Mars à BX1.5 : C11 Focuser + Barlow1.5 + ADC + asi224mc + Filtre UV/IR.Cut F.6700 F/D.24 e=0.12"/pix les Drizzle 1.5x Comme j'ai vu que ça passait pas mal , j'ai monté une Barlow3 Télévue bon...echantillonage 0.06"/ pix !! y a pas de mal à se faire plaisir C11 Focuser + Barlow3.X TELEVUE + ADC + asi224mc + Filtre UV/IR.Cut F.13 000 F/D.47 e=0.06"/pix Bernard_Bayle
  42. 2 points
    Oui, ou bien le bras robotique qui bouge C'est bluffant effectivement ! Thierry
  43. 2 points
    C'est vrai, mais pour avoir longtemps utilisé un 600 à F/4.7, le passage à un 600 à F/3.3 a vraiment été un gain de confort, juste un petit escabeau 3 marches pour accéder à l'oculaire quand ça pointe au zénith, et encore, parce que j'ai la table équatoriale dessous qui rajoute de la hauteur, mais en motorisation altaz, tu dois presque pouvoir t'en passer. Pour la même focale, ton oculaire serait moins haut que sur le 500, à cause du retour newton plus important sur le 600. D'autre part entre F/3 et F/3.3, tu as déjà une différence, en gros à F/3.3, la correction de la coma peut se faire avec le Parracor type 1 dont la correction de la coma est suffisante à cette ouverture et qui génère nettement moins d'aberration de sphéricité que le Parracor type 2. En fait à F/3.3, c'est quasi négligeable. Et pour les grossissements on a de toute façon la solution Powermate. Bref quand je peux me l’éviter, je n'échangerais pas une Powermate contre un escabeau
  44. 2 points
    Merci pour vos réaction et merci aux visiteurs @ALAING j'ai re-mouliné l'image trop lisse. Je ai empillé les SER RGB et IR dans AS, cette fois ci sans "drizzle" et, curieusement, ça permets d’obtenir des résultats plus fines avec une déconvolution et avec Registaxx ....les experts peuvent sans doute l'expliquer... Bonne journée, Jacques
  45. 2 points
    0,15" à 500 km Plus large que Encke, mais il faut voir que c'est une seule image (pas de compositage possible) sur un objet qui file à presque 1°/seconde !
  46. 2 points
    Merci à toi, ô valeureux plantigrade ! Je me demande seulement si parfois il arrive qu'un commentaire réservé apparaisse sous ta plume bienveillante ! Merci à vous tous pour vos appréciations encourageantes. Sur M92, j'ai commencé à photographier un peu tôt, ce qui a donné quelques clichés comme celui-ci. C'est inhabituel, mais j'aime bien l'atmosphère et je trouve étonnant qu'on voie presque mieux les galaxies baladeuses quand il y a moins d'étoiles (c'est plus net sur la full).
  47. 2 points
    J'dis ça j'dis rien mais je sens comme une APOD là … (nouvelle lunette = nouvelle APOD, logique )...
  48. 2 points
    Yaka demander Elle le vaut bien Bonne soirée, AG
  49. 2 points
    moi pour aider, je veux bien tirer la chasse ....
  50. 2 points
    Première intervention de Tamara Davies. Question abordée : à quel point mesure-t-on les redshifts avec précision ? Spoiler : il y a des erreurs sur les redshifts, mais sans doute pas assez importantes pour expliquer la tension sur la détermination de H0. Il faut une précision de 10^-4 sur les redshifts pour éviter tout problème dans l'exercice, les incertitudes données dans la littérature sont dans la fourchette 10^-5 à 10^-3. Un peu de spectroscopie maintenant : à quoi ressemble une erreur de 10^-4 dans une détermination de redshift ? C'est claire que sauf à regarder une très petite plage de longueur d'onde. En pratique, une des difficultés (connue des amateurs) est la calibration de l'instrument : la calibration doit être faite sur tout le spectre, mas juste une ou deux raies. Suit la liste d'erreurs possibles : dispersion des vitesses dans l'objet Calibration (cf. plus haut) Réfraction Précision dans la position des raies (négligeable ici mais pas complètement inexistante) etc. (pas eu le temps de tout noter) Par ailleurs, l'Univers n'est pas un milieu complètement homogène, et les photons subissent un décalage vers le rouge ou vers le bleu en traversant les puits de potentiel, et en cumulé, cela perturbe l'estimation du vrai redshift de 10^-5 (je suppose que c'est l'équivalent d'un truc appelé l'effet ISW pour le fond diffus). Autre effet, bien plus important (et connu) : les vitesses particulière (30 km/s pour la Terre, 200 km/s du référentiel héliocentrique et 600 km/s en galactocentrique (connu par le fond diffus)..Idem bien sûr pour les galaxies mesurées (et là c'est moins connu). Elle donne un exemple de cela avec NGC 4993, utilisé pour la première sirène standard. C'est un cas extrême car objet unique à bas redshift (0,01). Autre subtilité : cette correction est sans objet pour les galaxies proches, qui partagent sans doute une grande partie de ce mouvement d'ensemble avec nous. Petite pique lancée à des gens qui utilisent une formule approchée pour corriger de la vitesse particulière du réf héliocentrique, qui peut effectivement induite des erreurs de l'ordre 10^-3. Elle parle ensuite de l'impact des erreurs pour des redshifts plus élevés (BAO), mais la conclusion est que ça n'est pas trop gênant. Une remarque intéressante : les proxies récents de détermination de H0 sont photométriques : n déduit la distance via la luminosité. Les proxies anciens sont géométriques (angles sous lequel on voit la granularité du dfond diffus). Les deux distances diffèrent d'un facteur (1 + z)^2 : l'effet d'une erreur sur les redshifts est en fait deux fois plus importante. Pas sûr cependant de comprendre l'argument car les redshifts ne sont pas les mêmes dans un cas et dans l'autre. La conclusion générale reste cependant : les gens ne font pas assez attention, mais ils ont de la chance, car tous ces effets mis ensemble ne semblent pas assez importants pour prétendre pouvoir relâcher la tension entre les proxies.