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Affichage du contenu le plus aimé le 12/05/2021 dans toutes les zones

  1. 16 points
    Bonjour la compagnie, juste après la pluie...un ciel bien lavé mais turbulent. Un objet bas qui vaut le détour Newton 510 mm F/4 ( tube de construction maison ) sur AP 1200 GTO + Sony A7s + Paracorr 2. Pour un petit APN, il s'en sort bien je trouve !! Bientôt l'ASI 290 devrait aller plus loin ! Filtre UHC, site fortement pollué avec 120 x 30 sec de pose à 3200 iso, Traitement sous Siril , PI et C6 . Idem pour M 101 que je rajoute Bon ciel à toutes / tous. Phil
  2. 14 points
    après deux mois d'absence sur le forum, dans mon ermitage sancerrois non connecté voilà quelques lunes faites l'après midi entre mi mars et début mai avec le compact kodak 915 et son zoom de 350 mm amitiés à tous
  3. 14 points
    Bonjour, Je vous propose aujourd'hui un "cocktail" de 3 NP en commençant par M97, appelée également la nébuleuse du Hibou, à cause sans doute des deux taches plus sombres ( les « yeux » ), qui sont en fait des régions plus pauvres en matière stellaire. Bon visionnement et bonne journée. Romain M97 SHO HOO Les infos: ABELL 21 Découverte par Gorge Abell en 1955, on a cru que cette nébuleuse était un rémanent de supernova. En 1971 des astronomes soviétiques ont déterminé qu’il s’agissait, en fait d’une Nébuleuse Planétaire. Halpha 27 x 1200’’ OIII 18 x 1200’’ SII 25 x 1200’’ HOO SHO Et pour terminer PK 164 34.1 La NP PK 164 31.1 est intéressante car la « bulle » de gaz en expansion que l’on peut voir sur l’image, est se qui reste des couches externes d’une étoile semblable au Soleil, qui ont été expulsés lorsqu’elle arrivait au bout de ses réserves d’hydrogène. Ha 25x 1200'' OIII25 x 1200'' SII 23 x 1200'' HOO SHO
  4. 13 points
    Bonjour à tous, Voici une image qui m'a servi de test après les réglages de l'eqm-35, avec la lunette william optics sd apo 66/310 (avec trf2008). Il y a 2h de luminance et 1/2h par couleur, par 5mn. Sur 2 nuits, car déconnexion d'eqmod en cours de première nuit et veille de l'ordi la deuxième! Asi 183 (1.5"/p), image à 4.5"/p. Le time lapse de la première nuit, avec réglages, lever de la voie lactée et de la lune ici. Nathanaël
  5. 12 points
    Bonjour à tous Toujours dans la série de mes images de galaxies en champ large, M99 à droite et le couple NGC 4298-4302 en interaction à gauche. J'avais programmé 40 poses de 4 min à 1600 iso, mais comme bien souvent chez moi à cause du vent, je n'ai pu conserver que 21 poses. C'est pris avec une lunette Takahashi FS 152 mm à f/8 et un Canon 6D Astrodon. Traitement SiriL et Photoshop. Patrick
  6. 12 points
    Hello, Voici M33 réalisée à l'automne dernier Pour réaliser cette image, j'ai utilisé la TOA avec et sans le réducteur, afin d'essayer de récupérer un maximum de détails. Je n'ai pas utilisé de filtres, et, à ma grande surprise, il y a pas mal de zones Ha qui ressortent ! Matériel : TOA150 ASI6200MC 1000HPS 9x60 + 14x120 + 1x180 + 10x300 = 1h30 sans guidage Réalisé sous un ciel Bortle 4 Lien astrobin : https://www.astrobin.com/q03isq/?nc=user Bon ciel !!
  7. 10 points
    "Prudents, les scientifiques tiennent toutefois à ne pas se montrer trop péremptoires" Tu m'étonnes ! Sinon je crains que ces "mycologues" s'encombrent dans les russules..
  8. 8 points
    Bonjour à tous, voici une image du champ galactique situé autour de NGC 4438 et M86. Les acquisitions ont étés faites ces derniers jours avec un ciel assez turbulent, mais les nuits claires étant rares j'ai laissé tourner pour trier ensuite, ce qui a conduit à une élimination de la moitié des poses, je m'y attendais c'est pourquoi j'avais lancé 200 poses sur plusieurs nuits (en luminance), pour les couleurs, elles sont issues d'une ancienne image faite avec une TEC 140 à un échantillonnage 3 fois plus grand, cela engendre quelques "bavures". L'image présentée est une version légèrement cropée et réduite à 1200 pixels, elle est cliquable pour accéder à la version du champ complet à la taille d'acquisition : Les données d'acquisition : Jean-Claude MARIO
  9. 7 points
    Bonjour à tous J’ai le plaisir de vous présenter un projet arrivé à son aboutissement. Je projetai depuis quelques années de changer d’instrument et de passer sur plus gros. J’observe régulièrement de chez moi (campagne Sqm 21,3) et aussi en montagne dans les Pyrénées (sqm 21,75). Je possédais un explore 300 précédemment qui me donnait satisfaction mais il manquait un peu de patate et de finesse… Quand la diamétrite vous gagne… Déjà une petite photo pour vous présenter le bestiau. Le cahier des charges : - L’instrument le plus gros possible et transportable que je puisse mettre en œuvre seul (ca dépend des gens mais je me suis fixé de 450 à 508mm) - Une très bonne optique (dommage d’avoir un cheval de course qui boite.) - De bons mouvements fluides et pas de freins - Structure très rigide car FD Rapide - Double cage pour la rigidité /pratique et protection secondaire - Pas de GOTO (j’aime bien chercher au TELRAD) - Une possibilité de suivi avec table équatoriale (voire même de photo occasionnelle) - Optimisation pour utiliser une bino ( Denkmeier Binotron 27 dans mon cas) Optique : Après moultes comparatifs, devis et négociations j’ai jeté mon dévolu sur le travail remarquable de Normand Fullum. Ses prix sont assez concurrentiels et sa réputation n’a jamais été mise en doute. Le poli du miroir est vraiment excellent et le vendeur est très accessible. Voir avec lui pour les frais de douane…. :p J’ai échangé quelques mails avec lui en quelques mois et j’ai finis par avoir un très bon prix sur un de ses miroirs pendant la période Covid un peu creuse pour lui au canada. Le miroir est en supremax , fait 39mm d’épaisseur pour 508mm taillé à 3,3. J’ai une focale de 1688 et de 1941 avec le paracorr 2. Le secondaire vient de chez Antares optics aux êtats unis. C’est un 140mm avec une excellente régularité de surface. Mécanique : Le nombre d’artisans actuels pour la réalisation de télescopes de cette gamme est vite limité… On entend surtout parler de Df/SD /Stellarzac et Sv et plus récemment Doctelescope... Je leur ai tous demandé de me faire un devis (sauf pour le plus cher…). J’allais quasiment franchir le pas avec l’un d’entre eux quand une connaissance m’a parlé de Fred Amirayan (ARP 83). J’ai un peu fouiné sur son site et j’ai vu que son travail avait l’air très soigné. Je n’ai finalement pas mis très longtemps à me décider à réaliser le projet avec lui. Les raisons : - Travail hyper soigné (il fait tout sur demande !) - Suivi tout le long du projet avec photos etc.. - Prix concurrentiels - matériaux de qualité (Carbone 35mm , bois de bouleau…) - Le barillet : 18 points à 4 points d’appuis latéraux pour mon miroir (une pièce d’orfèvrerie) - Travail en France, il est plus facile d’aller chercher le scope et/ou de le faire modifier. Mouvements et stabilité : En bref, après quelques utilisations je dois dire que le télescope est un vrai bonheur à utiliser ! Le télescope est toujours hyper stable et respire le solide. Ce n’est pas de l’ultra léger mais ça n’est pas ce que je lui demandais. Les mouvements en azimuth sont freinés par le contact du téflon sur la table équatoriale. Les mouvements en hauteur sont assurées par un couple Téflon / roulements (2 et 2). Pas besoin de freins ni contrepoids alors que j’utilise une tête bino qui pèse un bon 1,5kg avec un porte filtre ! Montage et collimation : Fred m’a confectionné un système de montage rapide vu que je sors régulièrement en montagne avec. Je monte le scope en 5 Minutes chrono. J’ai identifié les 4 tubes carbones pour avoir un réglage qui bouge le moins possible à chaque remontage. Et ça fonctionne ; Je n’ai qu’une petite rectification à l’autocollimateur Catseye à chaque remontage (je rappelle que c’est 7 fois le trajet optique donc on est assez loin de la précision au laser). Je ne touche presque pas au primaire. Les molettes de collimations sont très bien faites (vis tirantes incorporées au poussantes) Refroidissement du miroir : Après quelques discussions avec des habitués du forum et des gros dobsons, je souhaitais que le scope soit rapidement en température. C’est un problème récurrent sur les gros dobs, on est donc partis sur 3 ventilos en dessous et 4 ventilos au niveau du miroir sur le côté pour enlever la couche limite. Je peux activer les deux en même temps ou les différencier. Table équatoriale : J’aime bien trouver mes cibles et j’avais acheté cette table ( Tom’O) d’occasion avant la réalisation de ce projet. J’ai donc demandé à Fred de me l’adapter spécialement pour ce dob (il a réalisé un axe fixé à la table qui se glisse directement dans le rocker). Le scope est tellement ramassé avec ce FD à 3,3 que je le laisse carrément posé sur un support roulant avec sa table équatoriale tout monté dans ma chambre et je le sors comme ça ! Sans la table le Po doit se trouver à un petit 1,60m, avec à 1,75 au zénith. Transport : Je possede une 308 Break, il rentre mais je n'ai pas des tonnes de place non plus. Vous pouvez remarquer les axes qui dépassent sur le coté. Ils sont amovibles mais je les laissent à poste. je peux rajouter en 2 min des roues pour monter le scope dans la voiture à l'aide de rampes. Premières soirées : J’ai pu utiliser trois fois de télescope à la maison. C’est la première fois que j’ai un aussi gros diamètre en ma possession mais j’ai très régulièrement la possibilité d’observer avec mon voisin qui possède un 620 (oui oui je sais j’ai du cul xD). Mes premières impressions sont excellentes. Le piqué est superbe quand le télescope est à température (45min avec les ventilos je dirais). J’ai déjà pu voir que le FD court imposait une collimation PARFAITE ! Dès que mes images à l’autocollimateur sont un peu décalées je constate une perte de qualité de l’image (je l’ai vu sur mars), heureusement qu’il tient bien la colim ! Les premiers objets que j’ai pu observer ; M13 /M101/M51/ l’œil de chat/ de nombreuses galaxies dans la vierge / quelques amas et d’autres nébuleuses planétaires… UN REGAL. Sur M51 je vois depuis mon jardin le pont de matière qui relie les deux galaxies et de nombreux détails dans les bras… J’ai l’impression que le grossissement est très bien tenu par le télescope, les images se dégradent à partir de 400 fois mais j’ai pu pousser à 500 le meilleur soir des trois sorties sur l’œil de chat. j’ai pris une baffe sur pas mal d’objets.. Vivement le test à la montagne Binoculaire : Denkmeier binotron 27 Je l’utilise pour le moment avec une paire de Pano 24. Je l’utilise avec le commutateur de puissance (1,3X ; 2,3X et 3X qui me donnent environ 90x/160x/220x) et je vais tester d’ici peu avec une paire de Pentax xw 10mm. =) Le résultat est tout simplement bluffant. Sur les amas, c’est juste exceptionnel. Le piqué est aussi bon qu’avec mon paracorr 2 et les pentax Xw en mono. Le confort d’observation est incroyable. Sur les galaxies, je perçois la même quantité de détails même sur les galaxies faibles mais je constate une petite perte de luminosité (je le vois surtout à l’assombrissement du fond de ciel). J’ai quand même pu observer des galaxies autour des magnitudes 14. Je trouve que la différence majeure est dans les grossissements. Quand je peux pousser facilement à 400 voire plus en Mono, il est difficile de faire la même chose en bino. A 220 je trouve que l’image se dégrade un peu, je me demande si c’est parce que je dois reculer un peu la bino pour avoir la map à se grossissement ? Voilà pour mes premières impressions , j’ai vraiment hâte de tester ce petit bijou en montagne. J’espère que ça éclairera ceux qui sont dans la même recherche =)
  10. 6 points
    Bonjour, Je reste dans la course ! Mardi soir, les prévisions météo annonçaient un ciel à peu près dégagé entre 22h00 et minuit. Finalement, il a fait beau plus tôt que prévu ! Dès 20h30, il n'y avait quasiment plus de nuages sauf à l'horizon. Et à priori, le ciel est resté clair quasiment jusqu'au lendemain matin. Par contre, ce n'était pas très transparent. J'ai mis du temps à trouver la petite bille rouge ! J'avais pris une paire de jumelles pour la recherche. Sauf que je cherchais un peu plus à gauche et plus haut que sa position réelle. Je manquais de repère terrestre pour au moins l'azimut... Lors de ma prise de vue de début mai, j'aurai du faire attention à cela... Ceux qui ont un poste fixe sont un peu plus avantagés... Mak 180 - Barlow (Fr=4400mm) - Filtre Rouge - IMX265 - Genika - AS3 - Astrosurface Mes premiers films étaient un peu moins bon. Donc l'image est issue d'un des derniers films. 20h34 (TU) - Hauteur=27° - CM =289° Tout d'abord, un extrait de 4 secondes du film pour voir la turbulence. Je ne sais pas trop si c'était mieux que l'autre fois. En tout cas, l'image finale est meilleure ! L'image à la taille d'acquisition (addition de 800 images) : Et avec un drizzle 1,5x (addition de 1200 images) : Et enfin, une petite comparaison avec une de mes ancienne image de cette opposition 2020 montrant quasiment la même face (je n'ai pas mieux). Même instrument, même filtre et même focale résultante. On peut remarquer l'évolution de l'angle de vue. Mars nous présente maintenant son pôle Nord : Jérôme
  11. 6 points
    Bonsoir à tous, Alors dans la fin de nuit du 09.05, j'avais fait quelques poses sur ce bel AG avec la 2600MC sur la tsa 120. J'avais fait 20 x 180s + 22 x 60s pour le cœur . Ce n'est pas une image très belle mais je suis surpris du piqué qu'elle a :
  12. 6 points
    Bonjour à tous, Alors hier au soir, le ciel n'était pas des mieux mais j'ai voulu faire cette galaxie que je n'avais jamais réussi à faire correctement avec mon ancienne ccd Atik. Faut dire qu'elle n'est quand même pas bien haute dans la Vierge et pas des plus faciles. Donc voici une petite vue de ngc 4535 prise avec la 2600MC sur la TSA 120 et pour cette image, j'ai pu faire 36 x 300s mais je ne suis pas satisfait de mon résultat :
  13. 6 points
    Ah ? Je pensais benoîtement que les groupes ouverts étaient ouverts..? Bon ben d'accord, c'est pas bien compliqué de recopier, en effet ! Du coup, j'ai tout mis bout à bout : Ami(e) des jumelles, salut ! Enfin ! Enfin, j'ai pu bénéficier d'une nuit complète et correcte pour m'user les yeux - dans le ciel de Mai - derrière mes binoculaires APM 150ED à 45° ! Mes derniers véritables ébats avec la chose remontent à la conjonction Jupiter-Saturne de l'année dernière : je ne m'en suis pratiquement pas servi cet hiver. La faute à un emploi du temps chargé, à une météo contrariante, à une pollution lumineuse invitant à tailler la route et à ma frilosité de camping-carriste dépourvu de camping-car. Comme je dois partir dans la montagne pour observer, les températures négatives sont garanties et plusieurs de mes "spots" sont même inaccessibles, leurs routes enneigées et fermées. Cette dernière semaine (golden week), je n'y croyais guère : Lune gênante, météo pessimiste... jusqu'à Dimanche après-midi, c'était sans espoir. Puis l'éclaircie est venue, trop tard pour la plupart des astrams japonais qui reprenaient le collier ce Lundi matin. Moi-même n'aurais pas du sortir, mais j'étais trop frustré, en mal d'observations ! Alors, mon épouse s'est organisée pour que je puisse partir observer au mont Myogi de Dimanche à Lundi (oui, je suis un mari comblé). Et j'ai passé une super nuit ! Pour mémoire, le "spot" du mont Myogi est un parking de temple Shinto, dans la moyenne montagne (700m), à 100-120 km au nord-ouest de Tokyo. Le ciel y est de qualité correcte (Bortle 4) avec un quart/tiers - selon la nébulosité - de l'horizon Est pollué par la plaine semi-urbanisée dans laquelle j'habite. Vers le sud, c'est propre ! Depuis chez moi, il me faut une petite heure et demie de conduite pour rejoindre le site. Quand j'y suis arrivé, j'ai noté avec plaisir que je n'étais pas seul : malgré la fin des congés, une douzaines d'amateurs avaient fait le déplacement et s'installaient déjà. Je n'ai pas remarqué de gros Dob : comme (presque) toujours, les japonais privilégient la prise de vue à l'observation visuelle. Nous avions donc une majorité de lunettes APO sur montures Taka, plus un ou deux tubes genre Epsilon... tout le monde travaillait derrière son écran de portable, sauf Bibi, vissé à ses paires d'oculaires jusqu'à l'aube. Je ne détaillerai pas davantage, il faisait déjà sombre et le temps que je me pose, les observations commençaient. J'ai pris soin de garder mes distances d'avec ce beau monde : je me méfie des astrophotographes. Cette engeance du diable a tendance à émettre plus de lumières qu'il ne faudrait ! En l'occurrence, mes condisciples ont également émis bien des sons, j'y reviendrai plus tard... Je m'étais concocté un programme aux petits oignons, avec beaucoup de choses à voir, de sorte à me faire une idée la plus correcte possible des possibilités réelles de mon instrument... afin de "mieux" l'utiliser cet été. Des jumelles de 150, ça ne se compare pas aisément avec autre chose et personnellement, du fait de mon historique, je suis bien plus conscient de ce que l'on peut faire avec une lunette ou un télescope ; je ne vais pourtant pas établir de réelle comparaison techniques du style 2x150 versus C8 (ou autre, selon votre bon plaisir), parce que finalement, les images délivrées par mon engin s'apprécient différemment de ce que l'on voit dans un instrument plus classique. C'est d'ailleurs le seul intérêt de ce CROA : je ne l'aurais sans doute pas rédigé si j'avais toujours mon Dob ; à quoi bon vous écrire ce que montre un 300, et de quelle façon ? A priori, vous le savez déjà ! Or donc, place à l'histoire : J'ai quand même établi un comparatif... mais pertinent : un comparatif entre jumelles ! Bah oui : tout le monde en a ! Perso, j'utilise des Nikon 8x32, des Vixen 16x80 et les APM 150. Comme vous savez déjà ce qu'on voit dans les deux premières, le bond qualitatif sera plus simple à appréhender. Enfin, c'est l'idée ! Du coup, j'ai pris plein de notes pendant mes observations, histoire d'en faire profiter mes lointains compatriotes Ce sont les notes que je lis en rédigeant ce CROA. J'avais préparé ma soirée sur Stellarium, j'ai donc sorti mes trois binouzes et suivi mon programme. Pour les 150, je dispose de trois sets d'oculaires : deux APM 30mm à 70° de champs apparent , deux Baader Morpheus 17,5mm à 76° et deux Nikon HW 10-12,5mm à 102°. Ils me donnent grossièrement 30x, 50x et 80x en grossissements. J'ai également des filtres OIII "chinois" et des UHC "allemands" dans ma besace. C'est parti ! J'ai visé le grand chien, déjà bas vers l'ouest, pour tenter M47 (trop tard) puis M48 (ok) avant qu'ils ne disparaissent. Aux 8x32, M48 est granuleux et faible. Aux 16x80, il est bien résolu, mais pâle sur un fond de ciel un zeste trop clair (vers l'ouest, il y a Nagano) Aux 30x150, il est majestueux, plutôt spectaculaire. Ses étoiles sont très brillantes, le fond de ciel en est un peu moins gênant. Dans le Cancer : M44 et M67 M44, c'est plus par curiosité qu'autre chose : il est évidemment trop gros et ne ressort bien qu'aux 8x32. Comme quoi, parfois, qui peut le moins peut le plus ! Aux 8x32, M67 est une nébuleuse assez pâle. Aux 16x80, l'amas est résolu "de peu", mais il a du mal à sortir du fond de ciel. Aux 30x150, il est très sympa, mais se révèle bien plus joli à 50x : le fond de ciel se fait oublier, l'amas prend de l'ampleur. La présence d'une étoile nettement plus brillante que les autres accentue l'impression de relief et de profondeur qu'offre les jumelles. Dans le Lion, j'ai visé le triplet (qu'on ne présente plus) : A 8x32, je passe dessus sans le voir. A 16x80, M66 et M65 sont vus indirectement. M66 semble plus brillante, mais c'est sans doute lié à la présence d'une ou deux étoiles en quasi-surimpression. A 50x150, les trois galaxies sont évidentes, pile-poil dans le même champs. Leurs formes, luminosités et orientations bien distinctes rendent 'image très esthétique. Dans la Vierge et ses environs immédiats : des galaxies à foison... Je suis parti du sud de la constellation et me suis amusé à compter les galaxies "sures" (visibles, même en décalé, sans ambiguïté) : j'ai arrêté à 23 lorsque je suis tombé sur un exemplaire particulièrement gros et plus brillant que les autres, sans doute M87 ? En tout cas, je n'ai pas vu de jet relativiste - comme dans le 600 à David - ni de trou noir supermassif. J'ai donc un doute ! Je suis resté longtemps à butiner dans la zone, d'une galaxie à l'autre. Aux jumelles, même à ce diamètre, elles demeurent petites et ne montrent que leur forme globale. L'exercice est d'autant plus plaisant que la vision binoculaire ne génère pas de fatigue : si seulement je savais dessiner..! Vers 22h-22h30, j'ai commencé à fouiller l'horizon sud au plus bas, ras la ligne d'arbres et les montagnes de l'arrière-plan : un vieux copain traînait dans les parages... Banco ! L'amas Omega du Centaure était invisible à l’œil nu (malgré sa magnitude apparente de 3,9) mais facile à trouver aux 8x32 comme une grosse boule cotonneuse, un peu plus claire qu'un fond de ciel embrumé et pollué par les lointaines villes de la côte. A 16x80, il est simplement plus gros - rien à voir avec M13, M4 ou M22 : il tient à minima deux ou trois fois plus de place - mais toujours flou, comme le serait une galaxie elliptique ou une vaste boule de gaz sans étoiles (ni poussières). Les 150 à 50x et 80x révèlent enfin sa nature : "Mon Dieu, c'est pleine d'étoiles !" Malgré le manque cruel de contraste, l'objet est juste résolu et donne à voir une quantité invraisemblable de têtes d'épingles. En fait, ce n'est pas sa taille apparente qui impressionne le plus : c'est le fait que, à son échelle, les étoiles semblent plus faibles, plus nombreuses et resserrées que sur n'importe lequel de "nos" globulaires nordistes. Il en ressort une impression de gigantisme et de distance que je n'ai pas souvenir d'avoir aussi bien ressenti auparavant. Bon sang, il faut que je descende un hiver dans le sud du Japon, pour admirer le monstre à quelque 20° de hauteur ! Ca doit vraiment être quelque chose ! Je bascule ensuite vers le Nord, pour changer : dans cette direction, surtout au-dessus de 45°, le ciel est très bon. Je cherche d'abord M81 et M82 : Aux 8x32, je les trouve facilement et distingue déjà leur différence de forme. Aux 16x80, ces formes se précisent et déjà, l'image est agréable. On se prend à rechercher des nuances dans M82, mais c'est un peu forcé : distinguer ce que l'on voit de ce que l'on croit est vite malaisé. Aux 80x150, tout change : grande, lumineuse mais diffuse, M81 ne montre pas grand-chose - on devine son enroulement, par moments - mais M82 fait le show ! Ses nodosités complexes se trahissent, l'étranglement central devient évident. La galaxie apparaît très contrastée, très plaisante à détailler. Je reste un bon moment à l'étudier. La vraie surprise, pourtant, c'est M101 : M101 est une galaxie de belle taille apparente qui, un peu comme M31, est réputée ingrate en visuel (alors qu'elle est si belle sur les photos). Je l'ai déjà visée plusieurs fois, notamment au T300 et de fait, j'avoue qu'elle ne m'a jamais emballé. J'imagine qu'elle nécessite vraiment un ciel de compet' pour exhiber ses atours ..? Bref, je l'ai pointée sans grand enthousiasme, plus par facilité qu'autre chose... Aux 8x32, je ne l'ai pas trouvée. Ca partait bien, tiens Aux 16x80, la galaxie n'est qu'une grosse tache bien pâle, sans la moindre nuance susceptible d'accrocher le regard. Conforme à mes attentes, quoi. Aux 80x150, c'est le choc : la galaxie, bien plus grande et plus contrastée - le grossissement "éteint" l'arrière-plan - révèle soudain des nuances et des nodosités qui dessinent grossièrement un enroulement général très net "vers la gauche" ! Je me rue sur mon Smartphone pour afficher une photo de la belle, afin de vérifier ce que je perçois... c'est ça ! Purée, je suis sur un nuage : c'est la première fois, dans ma (petite) vie d'astram, que je distingue quelque chose sur cet objet ! Du coup, je suis resté scotché une bonne dizaine de minutes dessus, à tenter d'en voir plus, de mémoriser mes impressions et, une fois de plus, de maudire mon incapacité à dessiner correctement... Finalement, cette galaxie ne demande qu'une chose : du contraste. Mes jumelles ne collectent pas tant de lumière que cela mais en matière de perception des contrastes, je pense qu'il est difficile de faire mieux. Sans tricher, j'entends Avant de quitter M101, je note la présence d'une étoile faible proche du noyau : à peine devinée en mono (test effectué à posteriori avec un seul œil, par curiosité malsaine), elle est évidente en vision binoculaire. Plus tard, j'irai m'enquérir de sa magnitude : 12,75. La magnitude limite théorique d'un instrument de 150mm est donnée à 12,9. Je dois donc l'atteindre sans trop de problème, sachant que la nuit était de qualité standard (voie lactée bien visible, mais pas pleine de pep's comme au restefond, ou comme lors de la sortie "binouzes et megatubes" avec les Nikon 20x120 fin 2019). Ma vue étant très quelconque (un peu myope, un peu astigmate : dès que la pupille de sortie dépasse 2mm, les étoiles se changent en toutes petites croix), je suis fort aise de ce constat ! Ensuite ? M51 est la cible logique : Je la manque à 8x32 (32mm, c'est décidément un peu juste pour faire du repérage astro. Je devrais m'offrir des 50. Le soucis, c'est que je vais beaucoup perdre en champs réel). Aux 16x80, elle ressemble à une poire, plutôt pâle. Je ne sais si je distingue déjà deux composantes, ou si je les imagine. Aux 80x150, le bond qualitatif est de nouveau remarquable : l'image est belle ! Les bras sont bien visibles, avec deux renforts marqués : le plus clair est coté satellite, l'autre est presque à l'opposé (pas exactement en vis-à-vis, un peu décalé). La plus petite galaxie apparaît dissymétrique, avec un noyau en forme de barre verticale. En vision indirecte, des extensions se laissent deviner, dessinant un ensemble de belle taille sur le fond de ciel. Je repasse au Sud afin d'observer la galaxie Centaurus A, que j'avais zappée : Aux 8x32 : ratée ! Enfin, j'ai cru deviner un truc... mais rien n'est moins sûr. Aux 16x80 : elle se distingue difficilement du fond de ciel fade (évoluant vers 8-9° de hauteur, à ce moment), semble assez grosse, comme un amas lointain non résolu... Aux 80x150, elle laisse voir sa structure générale : une bande sombre quasi horizontale, plus large sur les bords, la coupe en deux. La moitié sud est la plus brillante des deux. Et hop, reeee-bascule vers l'Est, direction Hercule ! Le héros grec est monté comme un die... euh assez haut , veux-je dire, pour s'extraire des lumières malsaines de la plaine. Je n'ai pas cherché à faire dans l'original et j'ai directement pointé sa pai... hem, ses deux plus beaux amas. M13 : Aux 8x32, il est facile, bien lumineux, non résolu. Aux 16x80, il est très contrasté, granuleux en vision décalée. Même sans voir ses étoiles, on sait déjà qu'il s'agit d'un amas. Aux 80x150, il est superbe : parfaitement résolu, très contrasté, l'image claque ! L'amas mériterait d'être grossi davantage. A 80x, je n'ai pas l'amorce d'un problème de parallélisme : j'aimerais bien pouvoir investir dans un set d'oculaires supplémentaires... M92 : les 8x32 le montrent plus petit Les 16x80 précisent son profil, plus ramassé, plus "pointu" que son puissant voisin, avec un pic lumineux central marqué. Les 80x150 confirment tout ça, notamment le noyau quasi ponctuel. L'amas est résolu et même s'il est plus menu que M13, il me semble encore plus contrasté. On retourne dans la Grande Ours (oui, mes soirées astro sont décousues et non, j'étais sobre) : Je cherche d'abord M108, pour ne pas inutilement jongler avec les filtres : Aux 8x32 : passez votre chemin. Aux 16x80 : la galaxie surgit du néant comme un petit fuseau sans détails. Aux 80x150 : elle est plus longue et plus fine, mais n'en montre pas plus. En la décalant, je peux accrocher M97 - le hibou - dans le même champs : c'est tout de suite plus joli M97 (sans filtre) : Pas vue aux 8x32. Aux 16x80, c'est une tache circulaire, pâle et sans nuances. Aux 80x150, c'est la même chose. Elle est bien ronde et relativement contrastée, mais ses "yeux" sont trop fugaces pour me convaincre : mon imagination est sans doute à la manœuvre ! Quand on sait ce que l'on est supposé voir, on le voit parfois un peu trop vite... M97 (avec filtres UHC Astronomik) : Le contraste augmente de façon GORE, la nébuleuse est de belle taille et cette fois, d'accord : l'oiseau de nuit a des yeux. Je ne les vois cependant que par intermittence, je les pensais plus faciles... Encore un dommage collatéral des astrophotographes ! Tiens, M108 est toujours visible. Maniant mes jumelles comme un servant de DCA complètement hystérique, je repasse au Sud et cherche M83, grosse galaxie surnommée "south pinwheel", ce qui veut dire quelque chose en anglais : Aux 8x32, elle est devinée en vision décalée. Aux 16x80, sans vouloir lui manquer de respect : ce n'est qu'une grosse tache. Aux 80x150, elle grossit encore et laisse deviner des nuances. Je n'arrive cependant pas à deviner dans quel sens elle tourne. Il faut dire qu'elle n'est pas bien haute, 20° et des brouettes. J'ai l'impression qu'elle est barrée, il y a comme un gros trait clair central qui "penche" vers le sud-ouest. Je remarque aussi une étoile dans le centre, à moins que ce ne soit son noyau ? Puisque je traîne dans le sud, je vais voir M5, fameux globulaire s'il en est : Aux 8x32, c'est une petite boule de coton bien lumineuse. Aux 16x80, il est déjà crousti-fondant. Miam ! Aux 80x150, il devient grandiose ! C'était déjà mon tas préféré (avec M22), lorsque j'officiais aux commandes de mon T300. Cet amas est à la fois dense et très étendu, avec des nuances plus marquées que M13 ; son centre forme comme une boule, que l'on croit voir en volume plutôt qu'à plat. Magnifique ! Toujours traquant le Glob, je passe par le Bouvier et j'observe M3 : Aux 8x32, il est minuscule (!) et bien sûr, sans détails. Aux 16x80, il devient granuleux en vision décalée. Aux 80x150, il est bien résolu, très régulier : on dirait un petit M13. Vers une heure du matin, je m'intéresse enfin à la voie lactée. J'ai du attendre qu'elle s'élève plus que nécessaire pour en butiner les trésors : comme précédemment écrit, la pollution lumineuse de l'immense vallée s'ouvrant vers Tokyo ruine l'horizon Est. Tant que notre galaxie folâtrait sous les 40° de hauteur, s'y promener eut été gâcher. Je n'ai pas investi dans des jumelles XXL pour collecter des photons pourris ! Vous m'objecterez que le Scorpion et Le Centaure sont dans la voie lactée ? Certes. Mais ils pointaient au Sud dès 22h, peu de mauvaise lumière de leur coté. Bref : du Sagittaire au Cygne, j'ai évidemment admiré plusieurs dizaines - au bas mot - d'objets divers et variés. Je ne vais pas tous les lister, mais m'attarder sur ceux qui m'ont vraiment enchanté ! M7 : dans les 50x150, l'image était à couper le souffle ! M22 : granuleux à 16x80, il se révèle vraiment à 80x150. L'amas est beau et majestueux, à l'égal d'un M5. C'est en l'admirant que j'ai pensé "dédier" cette nuit aux globulaires, que mes jumelles dévoilent avec panache ! Je ne les attendais pas spécialement affûtées sur ce type de cible, les imaginant quasi exclusivement dédiées aux amas ouverts et aux grandes nébuleuses gazeuses... et bien, j'avais tort ! M8 : Quelle claque ! Aux 50x150 sans filtre, elle est déjà belle. Mais derrière les UHC d'Astronomik, elle prend un pep's de folie : sur un fond de ciel opportunément assombri, les poches de gaz deviennent très contrastées, riches de nuances et d'extensions soutenues. L'ensemble est somptueux et, bonus sur le gâteau, ne ressemble pas vraiment aux images produites par nos pairs photographes ! J'imagine que c'est une question de sensibilité spectrale ? L'oeil ne fonctionne pas comme un capteur CMOS et sur cet objet, c'est vraiment flagrant. Et ça tombe bien, l'objet suivant réagit différemment. Je parle de M20, "Le Trèfle" : Aux 50x150, avec ou sans filtre, la nébuleuse montre ses quatre lobes (trois se voient immédiatement, le quatrième est plus discret), ses nervures sombres et son caractère dual. La moitié Nord est presque éteinte par le filtre alors que sans lui, elle diffuse plus largement que la moitié Sud. Ce détail mis à part, Le trèfle ressemble vraiment à sa photographie : on le reconnaît au premier coup d'yeux. Mais parlons d'une nébuleuse qui m'est chère : je suppose qu'elle a un nom, mais je n'ai jamais cherché à savoir lequel parce que de mon coté, je l'ai toujours appelé "la patte de chat" Elle ne doit pas être souvent imagée en France, où elle reste très basse (8° de hauteur pour Toulouse, par exemple). Mais pour moi, elle s'élève à près de 10° de plus ! J'ai cherché à la prendre en photo l'année passée, sans succès (je vous épargne les divers aléas qui m'auront contrarié. Mais vous savez ce que c'est : nous avons tous et toutes un objet Némésis, une cible qui s'obstine, malgré nos efforts, à nous humilier... et bien pour ma pomme, c'est cette foutue patte de chat !) Tenez, je vous ai fait une photo d'écran. La voici, telle qu'elle apparaît sur "Stellarium" : Bon, il manque un coussinet, mais une étoile et du gaz diffus font à peu près le job Or donc, la nuit dernière, je me suis dit qu'il était peut-être possible de l'observer... en direct live ? Qui ne tente rien n'a rien ! Résultat : aux 50x150, ça passe crème ! J'ai très bien vu les quatre composantes de la (grosse) papatte ! En revanche, impossible de me souvenir : ai-je utilisé les filtres ? Tout à mon enthousiasme de gamin devant ce spectacle, je ne l'ai pas précisé dans mes notes... M17 : On ne présente plus cette star des soirées d'été. Aux 50x150, déjà très contrastée et torturée sans filtres, elle laisse percevoir avec eux toute la complexité des stries qui la balafrent. Je bascule enfin vraiment "vers l'Est", pointant les grands oiseaux - l'Aigle et le Cygne - qui, tels des mouettes mazoutées, peinent à s'extraire de la poisse lumineuse : NGC7000, "l'Amérique du Nord" : je ne l'observe que filtrée, aux 50x150 (meilleur compromis grossissement/contraste : le ciel n'est pas assez bon pour que l'image à 30x puisse s'imposer). Le "Golfe du Mexique" est facile et détaillé, le Pelican montre son grand bec segmenté. Un poil plus au Sud, je repère la méduse (C27, je l'appelle comme ça, mais c'est peut-être malvenu), qui s'étale en une bande claire dessinant la moitié d'un ovale. Je passe ensuite sur M27, très brillante et contrastée, de forme reconnaissable entre mille... mais ne présentant guère de détails, en fait. Elle est spectaculairement lumineuse, c'est là son intérêt ! Je m'attarde sur M57, par curiosité : mais à 80x, le grossissement est trop modeste : l'anneau est riquiqui ! Je n'essaye pas d'observer l'étoile centrale en virant les filtres : de mémoire, je ne la voyais pas au T300, inutile de m'exciter ! Pour conclure la soirée, je fais dans la Dentelle : A 50 ou 80x dans les 150, elles me montrent la même chose : une image sympa, assez contrastée compte tenu des conditions (région du ciel un peu polluée, filtres UHC plutôt qu'OIII). La composante Est dévoile sa structure en patte d'insecte, avec ses grandes griffes : cela suffit à mon bonheur. J'en verrai bien plus lors d'une belle nuit de l'été prochain ! En guise d'épilogue, permettez-moi de vous parler du contexte... sonore Je ne me fâche pas, j'explique : Comme évoqué en début de fil, je n'étais pas le seul astram à profiter du site : une douzaine d'amateurs japonais - tout aussi frustrés que moi par les conditions météo déplorables des précédentes soirées - s'étaient donné rendez-vous sur "mon" parking. Ils/elles n'étaient pas là pour observer le ciel, mais pour l'immortaliser. Des astrophotographes, donc ! J'ai eu l'occasion de les voir à l’œuvre plusieurs dois et je dois avouer, à mon cœur défendant, qu'ils ont un peu tendance à produire du photon. Mais ce soir-là, ils ont aussi généré des phonons ! Coté spectacle, c'était du son&lumière ! Déjà, quand ils se sont installés, j'ai immédiatement noté la présence d'au moins trois (!) groupes électrogènes : ça promettait ! J'avais déjà pris mes distances, mais pfff... La nuit, j'aime écouter les bruits, les craquements, les cris, la vie nocturne qui se déploie dans la nature ; une vie qui donne à notre loisir une dimension supplémentaire, mystérieuse et fascinante. Certaines nuits "d'astronomie" m'ont vraiment marqué : une harde - cerf et biches - s'aventurant jusque dans le cercle de lumière rouge de ma frontale, des chiens aboyant et se "parlant" à tour de rôle à plusieurs kilomètres de distance, des sangliers ou des vaches (!) manquant de foutre mon dobson au sol ou de massacrer ma tente... sans même parler des hérissons, des serpents ou, plus récemment, des raton-laveurs un peu trop intrusifs ! Bah là, on oublie : quand y'a de l'électrogène, y'a pas d'plaisir ! Si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur... Ensuite, un amateur sans doute sourd - c'est la seule explication - a décidé d'écouter de la musique. Sans casque. Et tant qu'à faire, de la bonne : de la K-pop ! Je me suis dit qu'il allait se lasser ? J'ai laissé tomber quand les premières lueurs de l'aube sont venues concurrencer la pollution lumineuse... Et voilà ! il est l'heure de tenter un petit bilan : Coté positif : Ces jumelles 150ED excellent dans l'observation des objets de bonne taille - grossissement limité oblige - et faiblement contrastés : c'est vraiment là leur force. Avec elles, alors même qu'elles ne sont guère performantes en matière de magnitude limite, je "choppe" des nuances qu'un réfracteur - en vision mono - aura bien du mal à saisir. A mon avis provisoire, ce fut particulièrement flagrant sur des objets comme la galaxie M101, la nébuleuse du Hibou ou la "patte de chat", autant de cibles qui ne sont pas sensées montrer grand-chose dans cette gamme de diamètre. Au Restefond, j'ai vu la tête de cheval dans une lunette de 150 (filtre H-Beta) : je suis sûr de la revoir dans mon bitube, peut-être même aux UHC. Pour les objets disposant déjà d'un bon contraste, le spectacle est total : ce fut notamment le cas des amas globulaires "Messier" (je suis passé, dans la voie lactée, sur beaucoup d'amas NGC plus lointains et granuleux, voire non résolus), au pep's sublimé par l'instrument et surtout, par la vision binoculaire. Le fait qu'on puisse observer sans fatigue est également un plus énorme, surtout quand on ne fait que ça de toute la nuit ! Enfin, coté amas ouverts et nébuleuses diffuses, cette séance n'a fait que confirmer ce que je savais déjà, fort de ma petite expérience avec de grandes jumelles : pour les admirer, ce sont de merveilleux outils. Coté négatif : Des jumelles, même déraisonnablement grosses, ne peuvent aller pêcher les galaxies "pétouilles". Tant que ces dernières sont (relativement) proches, on se régale... mais l'exercice montre vite ses limites. Il en va de même des nébuleuses planétaires : ce n'est pas leur tasse de thé (à part pour les monstres genre M27). Comme dans le cas des lunettes APO, on ne choisit pas ce genre d'instrument pour ses performances pures, mais pour leur spécificité d'usage. Dans leur strict domaine d'application, elles sont sans concurrence. Pour le reste, elles ne font pas de miracles ! Mon dernier mot ? je me pâme d'avance pour la comète de décembre, mon futur cadeau de Noël : Amène-toi, Léonard ! Je t'attends de trépied ferme !! - FIN -
  14. 5 points
    elle est même excellemment lumineuse
  15. 5 points
    Ou comment anéantir, que dis-je, galvauder, pourrir, saloper, cochonner, torcher, toute la beauté contenue dans ce post du compte rendu d'une nuit illyd ... , idilly ... , hiddyl ... Et pis merde. Les bras m'en tombent ...
  16. 5 points
    Panorama interactif MastCam 360 degrés depuis le sommet du "Mont Mercou" : Utilisez les flèches en haut à gauche, ou cliquez et faites glisser votre curseur ou votre souris pour déplacer la vue haut/bas et droite/gauche Le panorama a été assemblé à partir de 132 images individuelles prises le 15 avril 2021 (sol 3 090). Avec équilibrage des blancs afin que les couleurs des matériaux rocheux ressemblent à ce qu'elles seraient dans des conditions d'éclairage diurne sur Terre. L'image originale 292 MB est téléchargeable ici : https://mars.nasa.gov/resources/25865/curiositys-360-degree-view-atop-mont-mercou/
  17. 4 points
    Hello On était confinés... Ca fait long de ne pas pouvoir sortir, et c'est frustrant, surtout quand il y a des belles nuits qui arrivent et qui passent. J'ai la chance d'avoir un petit balcon qui me permet d'avoir un tout petit bout de ciel, depuis l'Est jusque vers le Sud, depuis l'horizon jusque 30°, le balcon du voisin du dessus bloquant le reste du ciel. Mon ciel est un Bortle 8, depuis le sud de la région parisienne (à l'intérieur de l'A86). Est-il possible de faire une photo potable sans voir l'étoile polaire ? Sans avoir de filtre ? Eh bien, autant essayer... Début Mars, je voulais donc voir ce qu'il était possible de faire sur Orion. Mise en station approximative (google maps m'a aidé à trouver l'angle de position de la monture par rapport au mur de mon immeuble pour pointer le nord), et c'est parti pour 1 heure de poses. Célestron 9.25 (avec de la ficelle pour les aigrettes) à f/6.3 sur Losmandy G11, auto guidage, et ZWO ASI 2600 en direct, sans filtre. 60 x 1 minute. Eh ben pour un ciel où on ne voit vraiment pas grand-chose à l'oeil nu, et sans filtre, j'ai été surpris du résultat... Par contre, quelques jours plus tard, j'ai essayé le triplet du Lion, mais sans goto sur la monture, impossible de trouver ces galaxies. Bons ciels !
  18. 4 points
    Une tentative d'atterrissage du rover pourrait être tentée dès aujourd'hui... Des infos très intéressantes mais non officielles sur Tweeter dans une série de messages de Kaynouky : Je le cite ici intégralement : Déjà nous connaissons précisément le site visé pour l'atterrissage : la région d'Utopia Planitia, non loin de Perseverance, Insight ou Curiosity. Les coordonnées seraient mêmes 110,318° Est et 24.748° Nord, qui m'ont permis de placer le point ci-dessous. https://twitter.com/Kaynouky/status/1392051014019297286/photo/1 Tianwen-1, se trouve actuellement dans une orbite de 265×60000 kilomètres environ, avec une inclinaison de 86,9°. Orbite qu'elle parcourt en précisément 2 jours martiens. Autrement dit quand Tianwen-1 fait une orbite, Mars tourne deux fois sur elle-même. Pourquoi une telle orbite ? Car elle permet à la sonde de survoler tous les deux jours le site d'atterrissage visé, et de l'imager en haute résolution avec HiRIC. Mais aussi et surtout ça veut dire que tous les deux jours Tianwen-1 a une et unique opportunité d'atterrir ! En effet la capsule doit être largué 5 heures avant l'atterrissage, après avoir été placé dans une trajectoire de rentrée par l'orbiteur. Donc si on sait où Tianwen-1 se situe sur son orbite à un moment donné, on connaît les opportunités d'atterrissage ! Selon le radioamateur @df2mz, l'atterrissage doit avoir lieu 30 minutes après un maximum Doppler (quand la sonde est très rapide, donc près de son périarée). Voici ci-dessous en UTC l'heure exact de chaque prochain maximum Doppler ! The updated timing for the next Doppler maxima only changed within a few seconds: 2021.05.10 20:33:02 this observation 2021.05.12 21:47:53 2021.05.14 23:02:44 before Zhurong landing? 2021.05.17 00:17:35 2021.05.19 01:32:26 Selon donc ces données la probabilité pour poser Zhurong sur Mars serait plus élevée aujourd'hui et le 19 mai... Cette compilation d'infos précises de Kaynouky se substitue utilement au silence totale de l'agence spatiale chinoise qui redoute certainement ce moment critique de la mission.
  19. 4 points
    Voila pour la Session du 09 au matin Elie devait aussi etre sur le pont mais des nuages l'on embêté dommage il trouvais pas mal au debut de ses film moi ils sont arrivé plus tard heureusement 2021-05-09-0352_4-Couleur-L_-µ 250-_l6_ap145 2021-05-09-0352_4-Nb-L_-µ 250-_l6_ap145 2021-05-09-0355_7-S-Ir 640_-µ 250-_l6_ap256 v2 2021-05-09-0358_1-S-L_DeRot_-µ 250-_l6_ap156 2021-05-09-0359_2-2021-05_09_0358_1_S_L_pipp_DeRot_-µ 250-_l6_ap156 un avec la Mars a la taille Les Saturnes 2021-05-09-0325_4--3--L_-µ 250-_l6_ap75 2021-05-09-0327_8-- RGB--L_-µ 250-_l6_ap75 2021-05-09-0327_8-- IR RGB--L_-µ 250-_l6_ap75 2021-05-09-0327_8-- L IR RGB--L_-µ 250-_l6_ap75 2021-05-09-0327_8-- RGB--L_-µ 250-_l6_ap75 2021-05-09-0327_8-S-L_-µ 250-_l6_ap86 2021-05-09-0333_2-S-Ir 640_-µ 250-_l6_ap86 Voila quelques jour de mauvais temps prevu donc repos Ah oui j'ai fais du Cp mais j'ai tous jeter avec le masque de Bathinov ca donnais pas trop Bonne soirée et bon ciel
  20. 4 points
    Bonsoir à tous, une petite plongée dans le cosmos avec toujours ces soirées du 1er et 2 Mai. Newton 510 mm F/4 (tube de construction maison" ) sur AP 1200 GTO + Sony A7s + Paracorr 2. Filtre UHC, site fortement pollué. 120 x 30 sec de pose à 3200 iso, traitement sous Siril , PI et C6 . Bon ciel à toutes / tous. Phil
  21. 4 points
    Bonjour, nous vous présentons cette fois une galaxie bien connue dans l’ERIDAN : NGC 1532 est une galaxie spirale barrée (de type morphologique SB(s)b ),située dans la constellation de l'Éridan à environ 47 millions d'années-lumière de la Voie lactée. NGC 1532 est la galaxie la plus vaste et la plus brillante d'un groupe qui porte son nom. Le groupe de NGC 1532 comprend au moins 9 autres galaxies selon A.M. Garcia : IC 2040, IC 2041, NGC 1531, NGC 1537, ESO 2359-29, ESO 359-31, ESO 420-5, ESO 420-6 et ESO 420-9. Sur l’image on distingue clairement son interaction avec NGC 1531, engagée dans une valse fougueuse, la galaxie spirale déformée au premier plan lacée avec des voies de poussière NGC 1532 est si proche de son compagnon — la galaxie de fond avec un noyau lumineux juste au-dessus du centre de NGC 1532 — qu’elle est déformée : un de ses bras en spirale est déformé et des panaches de poussière et de gaz sont visibles au-dessus de son disque. La danse cosmique mène à un autre effet dramatique : une toute nouvelle génération d’étoiles massives est née dans NGC 1532 à cause de l’interaction. Ils sont visibles comme les objets violets dans les bras en spirale. Full & détails : NGC 1532 a galaxy in the Eridan
  22. 4 points
    C'est un vrai problème.. et ça complique un peu le truc. Le Starship "HLS" (Starship Human Landing System) destiné à faire la navette entre l’orbite et la surface lunaire devrait être équipé d’un complément de propulseurs d’atterrissage utilisés lors de la descente finale et du décollage de la surface lunaire (il s’agira de 24 propulseurs oxygène-méthane à haute poussée). Ils seront installés beaucoup plus haut au milieu du corps du vaisseau et fonctionneront au cours des "dizaines de mètres" finaux de la descente et de l’atterrissage lunaire (ainsi qu’au décollage) pour tenter de réduire les nuages de poussière et de régolithe. De plus le HLS devra être alimenté en énergie électrique par une bande de panneaux solaires disposés autour de la circonférence du véhicule. En revanche, du fait que le HLS ne sera pas conçu pour revenir sur Terre il ne comportera ni de bouclier thermique ni d’aérofreins.
  23. 3 points
  24. 3 points
    Salut à tous, Une éclaircie inespérée ce matin m'a permis de tirer le portrait de cette petite zone active très sympathique. Quelques dizaines de minutes plus tard, il y avait un flare, mais impossible d'en sortir une image correcte, les nuages étaient revenus...
  25. 3 points
    Pour fêter le déconfinement, j'ai fait prendre l'air la semaine dernière à la petite Star adventurer sous le ciel étoilé de la Drôme. Configuration ultralégère donc : EOS 50 D défiltré, obj Canon 200 mm série L ouvert à 3.5, poses de 60 sec (avec respectivement 215, 150 et 125 images) à 1600 ou 800 iso selon la cible, DOF, traitement Siril et cosmétique sur Paint.net. Je n'ai visé que du très classique ciel de début d'été avec les très belles dentelles et ngc 7000... En espérant qu'elles vous plairont tout autant qu'à moi...
  26. 3 points
    Salut la suite @Lucien Pour pas faire un post trop long je scinde et vous présenterai la suite sur les géantes plus tard 2021-05-08-1913_6--4--L_-µ 250-_l6_ap64 2021-05-08-1926_6-S-L_-µ 250-_l6_ap64 2021-05-08-1940_3-S-RGB_-µ 250-_l6_ap48 2021-05-08-1946_9- -RGB une a la barlow 1.8 pour voir la taille a l'échantillonnage de Juju de la dernière fois voir post ou je trouvais assez gros les gazeuse 2021-05-08-2016_0-S-L_-µ 250-_l6_ap31 Bonne journée et bon ciel Sauveur
  27. 3 points
    S'agissant des "myrtilles" / "sphérules" martiennes, il convient déjà de déboulonner et d'évacuer cette vaste blague que constitue cette hypothèse "champignonnière" . Publiée dans "Advances in Microbiology" elle est constituée essentiellement sur la base de séries d'images d'Opportunity (dans le cratère Eagle en 2004) démontrant prétendument leur "croissance" ou inversement, voire même leur changement de forme ... L'article a conclu que les images soutiennent fortement l'idée que les sphérules sont de nature fongique en utilisant carrément le terme "champignons martiens" pour les décrire ! Le biologiste Paul Zachary "PZ" Myers a rejeté l'article comme "une affirmation extraordinaire qui nécessite de meilleures preuves qu'une analyse de la morphologie photographique", notant que l'un des distingués co-auteurs (et même auteur principal), le neuroscientifique Rhawn Gabriel Joseph, avait précédemment conclu à partir d'une analyse photographique similaire avoir vu des "champs de crânes" sur Mars .En 2014, le même avait poursuivi la Nasa pour exiger que ses experts examinent « un organisme biologique putatif » découvert sur des images du rover Opportunity.. qui s’est révélé n’être qu’un rocher . Je cite un extrait de Futura Sciences du 10 mai 2021 évoquant l'étude en question publiée dans "Advances in Microbiology" : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/mars-champignons-surface-mars-vraiment-87303/ "L'ennui c'est qu'elle est publiée par Rhawn Gabriel Joseph, un neuroscientifique bien connu depuis plusieurs années pour ses publications sur le thème de la vie sur d'autres planètes. Des publications toutes plus farfelues les unes que les autres. Jusqu'à celle parue en 2019, dans la revue Astrophysics & Space Science. Qui évoquait déjà la découverte de champignons à la surface de Mars. Mais qui a finalement été retirée, car l'article présentait « une évaluation critique insuffisante du matériel présenté et de la littérature citée » et ne parvenait pas à « fournir une base solide pour les déclarations spéculatives faites, ce qui invalide les conclusions tirées. » Or, c'est peu ou prou la même histoire qui est cette fois publiée dans la revue Advances in Microbiology, un titre obscur, plusieurs fois accusé de republier des articles sans se soucier de leur qualité, après que les chercheurs ont accepté de payer pour ça". On reparlera plus sérieusement de ces sphérules si vous y tenez. Parce qu'il parait que - je cite @BobMarsian discourant sur le fil des champignons , et parlant de son questionnement sur le fil de Curiosity - .. ce sujet est - je cite : "Acueilli sans véritables commentaires pertinents, c'est peu dire, y compris par le maître des lieux . Faut dire que le sujet est particulièrement sensible, mais aussi autrement excitant que, par exemple, les multitudes de petits trous forés depuis dont presque tout le monde s'en fout ..". Bon.. je pense qu'il a eu une digestion difficile aujourd'hui, ça met de mauvaise humeur
  28. 3 points
    Proche de zéro ! La maison d'édition est classée dans les prédatrices. Autrement dit, elles n'ont rien de scientifiques, il s'agit de gens peu scrupuleux qui font de l'argent sur le dos de "scientifiques" peu scrupuleux et qui n'arrivent pas à se faire publier dans des vraies revues scientifiques. C'est le cas des autres revues évoquées. Inutile d'y voir l'omerta d'un quelconque dogme scientifique. En clair, les types prennent les vessies pour des lanternes et n'apportent pas un début d'argument qui laisserait entrevoir la nécessité d'investigations plus poussées.
  29. 3 points
    Bonsoir, Après l'image de Philippe, c'est dur de passer Mais on peut quand même bien s'amuser avec 150mm sur cette même zone active résolution de 0,3"/pixel
  30. 3 points
    bonjour à tous, ohh, grand chef d'entreprise, donneur de leçons aux multiples collabo...rateurs. Donc aucun sens de l'humour, trop vieux certainement !!! (çà, c'est fait ) Pour mémoire, je reprends ton message en y mettant les formes que manifestement vous ne maitrisez pas : BONJOUR, Y AURAIT IL PARMI VOUS UN AMATEUR QUI SAURAIT M'INDIQUER COMMENT FONCTIONNE CETTE RAQUETTE ? + LE BLABLA sur le fait que c'est une arnaque !!! Bref, ma réaction, comme la votre, ohh grand dirigeant !, est lié au fait que 0 message, inconnu sur le groupe et sans "s'il vous plait les gars", filez l'info et basta ! Comme sur les réseaux sociaux, d'ailleurs, en passant .... Bref, vous pensez ce que vous voulez de moi, je m'en contre fiche et au fait, le Nextar, c'est super simple à utiliser .... pas pour tout le monde manifestement ! Allez, hop, tchao, je retourne me faire dorer la pilule au soleil. Fin de discussion pour moi. Xavier
  31. 3 points
    Des champignons ????? http://www.astrosurf.com/topic/146369-champignon-martien/ Mais ce nouvel article souligne des détails troublants en analysant spécifiquement une série de clichés d’Opportunity pris sur une période de trois jours consécutifs. Selon les auteurs, les sphères visibles sur les images font preuved'un comportement assez fantaisiste pour de la banale hématite au cours de ces 72 heures. Il semble que ces sphères «se dilatent ou rétrécissent, changent de forme et même disparaissent.» Leur apparence intrigue aussi beaucoup les chercheurs : «Plusieurs de ces spécimens sphériques présentent des tiges au niveau du sol. Certains ont perdu des parties de leur membrane externe et sont couverts de morceaux blancs et de matériel pelucheux ressemblant à des spores.» A l’appui de leur thèse, les auteurs publient des photos comparatives de ces sphères étranges avec des champignons terrestres (à g. sur la photo ci-dessous). Ils soulignent aussi que seuls les champignons sont susceptibles de changer aussi radicalement de taille et de forme en si peu de temps. Ce que je trouve dommage c'est qu'ils disent comparer à des specimens terrestres, mais j'aimerais bien voir des images comparatives de ces mêmes sphère martiennes qui soi-disant rétrécissent et changent de forme. C'est ça qui est intéressant non ? (je n'arrive pas à voir les images) On dirait des pisolithes.
  32. 3 points
    Bonjour à tous, deuxième sortie du tube cette fois ci sur M81 avec 90 min de pose. Newton 510 mm F/4 (tube de construction maison" ) sur AP 1200 GTO + Sony A7s + Paracorr 2.avec filtre UHC et Ha/ OIII pour mon site fortement pollué par la lumière parasite, surtout vers le Nord !! 180 x 30 sec de pose à 3200 iso pour les 2 filtres, traitement sous Siril , PI et C6 . Bon ciel à toutes / tous. Phil
  33. 3 points
    Oui Christian ! Des autorisations étatsuniennes Sauf que les USA ont juste oublié que le ciel n'est pas leur propriété
  34. 3 points
  35. 3 points
    Incroyable Mais qui arrêtera ce conn.... ce génie qui oeuvre pour le bien de l'humanité ?
  36. 3 points
    Celle de Shepard depuis la lune. ou alors une truffe
  37. 3 points
  38. 3 points
    "Sinon je crains que ces "mycologues" s'encombrent dans les russules..." Contrepétrie...?
  39. 3 points
    https://www.emiratesmarsmission.ae/gallery/images-of-hope-probe/1 Traduction automatique remaniée : Le spectromètre ultraviolet Emirates (EMUS) a pris des images de l'hydrogène atomique entourant Mars les 24 et 25 avril 2021 après la transition de la sonde vers l'orbite scientifique. EMM est la première mission sur une planète capable de créer des images à partir de différents points de vue, au cours d'une journée. Au cours des 10 heures 34 minutes qui séparent ces deux prises d'images, la sonde Hope s'est située au-dessus de la planète vers midi pour observer toute la face diurne (en haut) pour ensuite survoler la planète au crépuscule et de voir en même temps les deux hémisphères martiens, du jour et de la nuit (en bas). Ces images seront utilisées pour reconstruire la distribution 3D de l'hydrogène et en apprendre davantage sur le processus de dissociation des molécules d'eau par la lumière du soleil et sa possible fuite dans l'espace.
  40. 3 points
    T'es dur, je n'arrête pas d'en donner ! Penn m'a fait une remarque similaire. Je sens bien que vous êtes déçus... Tellement vrai... Pour l'anecdote : dans la plupart des chiottes publiques, quand on pose son joufflu sur le trône, une joyeuse musiquette se lance. Elle est sensée couvrir les bruits disgracieux que produisent miction, défécation et autres abominations d'usage. En général, ça ne marche pas très bien et perso, je me suis pris quelques fou-rires en attendant mon tour, m'imaginant que mon prédécesseur était en train de chier dans l'ascenseur
  41. 3 points
    Si les champignons sont en plus hallucinogènes ,ça va augmenter sensiblement le nombre de personnes intéressées par un voyage sur Mars ! On vient tout juste d'avoir un appareil qui a volé sur Mars ,on pourrait avoir rapidement des gens qui vont planer !
  42. 3 points
    En fait t’as acheté un tout petit télescope
  43. 3 points
    Pour ceux que ça intéresse, suite à mes récents travaux dans les régions avec IFNs je me suis fendu d'un petit tuto en face - le tuto que j'aurais aimé trouver il y a 6 mois, en fait :-) C'est ici: https://www.webastro.net/noctua/astrophotographie/photographier-et-traiter-les-ifns-integrated-flux-nebula-r240/
  44. 3 points
    Bon c'est vrai que Paris Match n'est pas Science et vie. Euh, oh wait... .
  45. 3 points
    Merci pour vos encouragements les amis .. Depuis déjà bientôt neuf longues années, tel Ulysse , Curiosity nous invite à partager son "voyage extraordinaire". Alors bien sûr il n’a pas encore eu à triompher de monstres comme des géants cyclopes ou de chien à deux cous et six têtes, voire de combattre Zeus ou Poséidon , mais il a eu à affronter bien des embuches, et son odyssée mérite d’être racontée. Grâce à lui, on a pu découvrir une part des mystères de Mars, et même si il n’a pas encore pu trouver sa Pénélope, des traces de XXX, il a nous permis de plonger dans des paysages secrets et inviolés. Dans ses "Récits de voyages" Ernst Jünger raconte qu’il fut un beau jour interpelé ainsi par un spahi : "Tu cours jusqu'au bout du monde, et pour trouver quoi ?.. Que partout il y a déjà eu quelqu'un"... Rien de tel ici, où plus que partout ailleurs sur Terre, ce désert somptueux sculpté sur des éons par les eaux et les vents est associé à l’immensité et au néant. Théodore Monod aimait le désert parce qu'il "ponçait l'âme", comme une rencontre entre ciel et terre, un "vide" qui renvoie à la redécouverte de soi, une immensité inviolée qui nous ramène à notre condition humaine et apparaît comme un espace doté d’une vertu purgative et littéralement salutaire, comme le lieu par excellence de l’expérience ascétique. Plus modestement, en contant l’histoire de Curiosity je "marche" à ses côtés, et je prends distance par rapport à un quotidien parfois éprouvant, ça aide à vivre. Ce lundi 10 mai, comme prévu, Curiosity s’est repositionné face à une cible intéressante, la roche à "rayures de tigre" qui a conduit à un tout petit déplacement au sol 3114. Ci-dessous position actualisée avec ajout des noms de cibles par kimany76. Toujours pas de mise à jour Nasa pour situer le trajet exact entre la position du sol 3088 à "Bardou" et la position actuelle. Le tracé ici représenté de ce trajet de 44 m sera donc revu si besoin. HAZCAM AVANT – 10 MAI 2021 (SOL 3114) : Avec la "roche à rayures de tigre" face au rover HAZCAM ARRIÈRE - 10 MAI 2021 (SOL 3114) : PANO NAVCAM – 9 MAI 2021 (SOL 3113) – Jan van Driel : MASTCAM - 9 MAI 2021 (SOL 3113) : De la "dentelle".. probablement en sulfate de calcium NAVCAM - 9 MAI 2021 (SOL 3113) : PANO MASTCAM – 8 MAI 2021 (SOL 3112) – Robert Charbonneau : "Mercou" vu depuis la position actuelle MAHLI - 8 MAI 2021 (SOL 3112) : Détails de roches près du rover
  46. 2 points
    Salut 117P/Helin-Roman-Alu imagée hier soir en 80x30s https://lesia.obspm.fr/comets/lib/display-obs1.php?Num=23363
  47. 2 points
    Ben . . . avec l'âge, on y passe tous
  48. 2 points
    Je me souviens de lui, c'est vrai qu'il écrivait des trucs sympas
  49. 2 points
    Il était pigiste à S&Vie, il est toujours pigiste, je crois savoir, peut-être pour d'autres type de médias, qui sait...
  50. 2 points
    Ni le sol, ni l’atmosphère de Mars ne permettent à des végétaux de pousser... Ou alors Mark Watney a installé une champignonnière ?