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Affichage du contenu le plus aimé le 16/05/2021 dans toutes les zones

  1. 22 points
    Bonjour à toutes et tous, Voici l'Amas globulaire M53 (NGC5024). Il est situé dans la constellation de la Chevelure de Bérénice. Il est distant de 58 000 années-lumière et a un diamètre de 250 années-lumière. Son âge d'environ 12.7 milliards d'années. * Acquisitions : - Caméra ASI533, refroidissement activé (capteur à -15°C), gain 100. 20 images de 5min, tri de 20 images retenues (soit 1h40min de pose), nuits du 03 au 04/04/2021 de 2h31 à 4h18. 100 flats, 11 Darks et 100 Offsets. Logiciel d'acquisition : Sharpcap * Optique : - Télescope Celestron C11 avec réducteur à 1900 mm de focale (mesure astrométrique). Pare-buée et résistance chauffante. Filtre Baader Neodymium. * Monture : - AZ-EQ6, Autoguidage par diviseur optique ZWO, caméra GPCAM2 IMX224. Logiciel : PHD2 Guiding * Prétraitements : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 20 images (100% des images) avec masters dark, offset, flat. Logiciel : Siril 0.9.12 * Traitements : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 20 images (100% des images) avec masters dark, offset, flat. - Extraction du gradient. Étalonnage des couleurs par photométrie. Transformation de l'histogramme. - Masque de fusion : transformation de l'histogramme avec moins de basses lumières. - Filtre passe-haut. Réduction du bruit chromatique. Réglage des tons foncés / tons clairs. Réduction du bruit par médiane. - Saturation sélective sans fond de ciel. Ajustement des niveaux. Correction gamma. - Masque de fusion : contraste. Logiciels : Siril 0.9.12, Photoshop CS2. * Lieu : - Vauréal (Cergy-Pontoise, 95) * Lien à mon site internet : http://encelade18.free.fr/photos/M53.html
  2. 16 points
    Bonjour, M 104, plein sud et peu haute , voila une de mes galaxies préférées , malheureusement il me manque de la focale pour bien l'exploiter. Je me contente du grand champs , que je trouve très joli aussi , avec des petites tachouilles et des étoiles colorées. Réalisée sur une nuit mi avril Newton 200/1000 - QHY 294 mono , que je commence a beaucoup aprrécier : L +/- 2 h , RGB 40 min par couche. Plus d'info ou la full : Astrobin Bon ciel , alain
  3. 15 points
    Bonjour à nouveau à toutes et tous, Voici une image de la galaxie M108 (NGC3556), communément appelée la galaxie de la Planche de surf Cette galaxie est située dans la constellation de la Grande Ourse. Elle est distante de 32 millions d'années-lumière et a un diamètre de 80 000 années-lumière. Elle a pour particularité d'être gravitationnellement isolée de tout groupe ou amas de galaxies. * Acquisitions : - Caméra ASI533, refroidissement activé (capteur à -15°C), gain 100. 39 images de 5min, tri de 38 images retenues (soit 3h10min de pose), nuit du 05 au 06/04/2021. 100 flats,11 Darks et 100 Offsets. Logiciel d'acquisition : Sharpcap * Optique : - Télescope Celestron C11 avec réducteur à 1901 mm de focale (mesure astrométrique). Pare-buée et résistance chauffante. Filtre Baader Neodymium. * Monture : - AZ-EQ6, Autoguidage par diviseur optique ZWO, caméra GPCAM2 IMX224. Logiciel : PHD2 Guiding * Prétraitements : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 38 images (97% des images) avec masters dark, offset, flat. Logiciel : Siril 0.9.12 * Traitements : - Extraction du gradient. Étalonnage des couleurs par photométrie. Transformation de l'histogramme. - Masque de fusion : déconvolution, réglage des tons foncés / tons clairs, ajustement des niveaux. - Masque de fusion : contraste. - Léger flou Gaussien sur les étoiles en avant plan de la galaxie. - Réduction du bruit chromatique. - Ajustement des niveaux. Correction gamma. - Saturation sélective sans fond de ciel. Logiciels : Siril 0.9.12, Photoshop CS2. * Lieu : - Vauréal (Cergy-Pontoise, 95) * Lien à mon site internet : http://encelade18.free.fr/photos/M108.html
  4. 13 points
    Bonjour à toutes et à tous, NGC 2403 est une galaxie spirale intermédiaire classée SAB dans la séquence de Hubble. Elle est également appelée Caldwell7. L'image est légèrement croppée dans la longueur, la largeur restant inchangée. J'ai trouvé que la présentation en carré lui convenait mieux.... Bonne fin de journée Romain Les infos:
  5. 10 points
    Bonjour, Enfin des fenêtres de beau temps cette lunaison ici, même si la météo n'a pas été facile à gérer pour autant... J'ai pu me faire plaisir avec le Newton 200 mm à F/4 et l'ASI294MC-pro, entièrement pilotée avec l'ASIAir+EAF, un régal d'ailleurs clin d'oeil à @Colmic, je deviens ASIAir-addict et comme promis dans un post sur l'EAF que j'avais mis dans la rubrique Astro pratique, @airbus340 je te dédie cette image ! Voici donc un grand classique, le hibou M97 accompagné de la belle galaxie M108, NGC 3594 une galaxie plus quelconque et autres tachouilles dans le fond, dont une faible galaxie dont je ne connaîs pas le nom mais que j'ai trouvée plutôt photogénique. Pour commencer, un crop sur les 3 objets : M97: M108 et la belle inconnue : puis le portrait de famille : 2h d'intégration : compositage de 241 poses de 30s (gain 120, -15°C), SW200/800 + correcteur TS optic x0.9 + ASI294MC-pro avec filtre IR-cut dans la nuit du 13 au 14 mai 2021 (22h00-00h10 utc). Traitement avec Siril v 0.99.8.1, le Nord est en bas (à peu près) Je suis content de la résolution (FWHM de l'ordre de 3 arcsecondes) et du signal (mag limite de l'ordre de 20,5) mais j'en ai bavé pour la colorimétrie. L'étalonnage photométrique automatique avec Siril fonctionne super, mais je trouvais les couleurs pâlichonnes : A ce propos, si quelqu'un peut me dire comment enlever les annotations qui apparaissent quand on fait un find après la photométrie, je suis preneur car je n'ai pas trouvé ! L'image présentée juste après les crops a donc été reprise comme j'ai pu avec Gimp, mais je ne maîtrise pas du tout, ce ne sont que des essais et je suis preneur de toute information pratique en la matière. Bonnes observations
  6. 10 points
    Donc, à la demande générale , voici un résumé sans prétention exhaustive sur la connaissance de ces objets de curiosité, sinon de fantasmes , que constituent les "myrtille/sphérules/nodules" martiens. Deux engins les ont principalement découvert et ont tenté de les étudier : tout d’abord Opportunity dans la plaine de Meridiani, puis plus tard et à un niveau bien moindre en quantité, Curiosity dans la baie de Yellowknife fin 2012, et dans la vallée argileuse en fin 2020 et début 2021 pour les découvertes les plus documentées. Par un coup de chance extraordinaire, le 24 janvier 2004 l'atterrissage d’Opportunity a eu lieu au centre d'un cratère d'impact de 22 m de diamètre, appelé ensuite "Eagle", dont les bords présentent des affleurements de roches et des nuées de petites billes grises. Le cratère "Eagle" : Région rocheuse nommée "El Capitan" située dans le plus large affleurement du cratère "Eagle" (mosaïque PanCam d’Opportunity) : "Myrtille" sur la paroi de la roche "El Capitan" Myrtilles au sol suite à l'érosion de la paroi rocheuse Dès leur découverte dans le petit cratère "Eagle" les scientifiques de la NASA ont appelé ces sphérules les "blueberries" (myrtilles) ou "berries". Le géologue responsable de la mission, Steve Squyres avait déclaré : "Les sphères peuvent s'être formées lorsque de la roche fondue a été pulvérisée dans l'air par un volcan ou un impact de météore. Ou il peut s'agir de concrétions, ou de matériau accumulé, formé par des minéraux résultant de la solution sous forme d'eau diffusée à travers la roche. Les sphérules du sol meuble sont probablement des sphérules des rochers déchaussées par l'érosion". À l’époque, comme beaucoup j’avais été enthousiasmé par le miracle qui avait permis au rover, après de multiples rebonds, d’atterrir dans ce petit "pays des merveilles" pour un géologue ! La nature exacte de ces perles grises a ensuite fortement divisé les géologues. Pour certains, il s'agissait de billes de verres formées lors d'éruptions volcaniques (lapili) ou même.. d'impacts météoritiques ! En refroidissant, les fines gouttelettes de matériaux en fusion éjectées dans l'atmosphère peuvent effectivement se figer en prenant une forme sphérique. Une théorie qui, logiquement, a ensuite fait pschiiit ! Plus tard aussi en août 2012, une équipe australo-américaine avait publié un article sur la formation de myrtilles ferriques terrestres, équivalant à celles trouvées sur Mars en 2004. Selon eux, le processus géochimique nécessitait l'intervention d'une forme de vie microbienne. Au moins ils nous avaient épargné l’hypothèse des champignons . Pour la NASA ces petites sphérules de quelques millimètres de diamètre inclues dans les roches et qui tombent au sol comme des fruits murs avec l'érosion sont des concrétions, c'est à dire des dépôts concentriques de minéraux formés autour d'une petite particule ayant servi de centre de nucléation (c’est-à-dire de point de départ pour la précipitation). Si l'intérieur des sphères (certaines ayant été coupées en deux par la meule du bras robotique) ne montre aucune des laminations que l'on serait en droit d'attendre de la part de concrétions, plusieurs observations sont particulièrement intrigantes ... Les petites billes grossissent apparemment de manière sphérique en remplissant les pores, jusqu'à ce qu'elles soient bloquées par des grains minéraux. De plus, elles ne déforment pas les couches dans lesquelles elles sont incluses, ce qui devrait être le cas si elles étaient tombées du ciel. Les géologues ont également observé des sphérules ayant fusionné entre elles (image ci-dessous). La façon dont les sphérules se sont interpénétrées semblent caractéristiques des concrétions, les projections de roches en fusion émises par des volcans ou lors d'un impact météoritique donnant naissance à des structures bien différentes. Enfin, la distribution des sphérules est aléatoire au sein de l'affleurement, alors qu'elles devraient former des lits si elles avaient été crachées par un volcan à un moment donné. La géologue Marjorie Chan et ses collègues de l'université de Salt Lake City furent les premiers à reconnaître là des formations minérales dont leurs équivalents terrestres jonchent quelques endroits du désert de l'Utah, le plus martien des déserts terrestres. Ces "myrtilles" sont constituées principalement d'hématite, (un oxyde de fer dont la formule chimique est Fe2O3) des billes de 3 à 6 millimètres de diamètre, baptisées "myrtilles" en dépit de leur couleur plutôt grise, et sont incluses dans les rocs ou dispersées sur le sol sableux. Ce sont des concrétions ayant crû "in situ" formées dans une eau chargée en minéraux déposés dans les roches poreuses. L’hématite, c’est ce fameux oxyde de fer que le rover était justement venu chercher dans les plaines de "Terra Meridiani" et qui avait été détectée depuis l’orbite par la sonde Mars Global Surveyor. Plus tard et pendant des années, tout au long des plaines grises qu'il traversera, Oppy roulera sur des millions de sphérules similaires. Pour procéder à leur analyse, les scientifiques ont pointé les spectromètres vers une région ou les petites perles s'étaient naturellement accumulées (un endroit baptisé "Berry Bow"). Dans le cratère "Eagle", la présence d'hématite ( (Fe2O3) a été estimée en particulier grâce aux données du spectromètre infrarouge Mini-TES. Des sphérules inédites En août 2011 Opportunity explorait un segment de la bordure Ouest du cratère Endeavour (22 kilomètres de diamètre), segment nommé "Cape York". Après avoir attendu son cinquième hiver martien en stationnant à un emplacement situé à l'extrémité nord de "Cape York", le rover s'est enfin déplacé à partir de mai 2012 et est arrivé au pied de "Matijevic Hill", une montée le long du côté intérieur de "Cape York", fin août 2012. Le 6 septembre 2012 (sol 3046), Opportunity fait une découverte assez inattendue et extraordinaire au niveau d'un petit escarpement nommé "Kirkwood" : des "newberries"» d'un autre type que celles qu’il connaissait depuis janvier 2004. Localisé à peu près au milieu du flanc Est de "Cape York", Opportunity est tombé sur un "nid" de myrtilles qui apparaissent différentes de celles trouvées jusqu’alors. Les myrtilles, détectées depuis plusieurs années dans la zone de "Meridiani Planum" où opère Opportunity sont des sphérules d’hématite de quelques mm de diamètre contenant principalement de l’oxyde de fer. Ces sphérules se forment quand de l’eau chargée en minéraux déposent ceux-ci dans les roches. Or les nouvelles myrtilles observées ne semblent pas contenir de fer. Localisées dans un affleurement rocheux appelé "Kirkwood", ces formations sphériques d'environ 3 mm diffèrent cependant des sphérules d'hématite trouvées dans le cratère "Eagle" en 2004. À l'instar des premières billes trouvées en 2004 peu après l'atterrissage d'Opportunity, toutes les sphérules rencontrées jusqu'ici par le rover se sont révélées riches en oxyde de fer. Ce n'est pas le cas des sphérules de "Kirkwood", photographiées par le Microscopic Imager (MI) et dont la concentration est la plus dense jamais observée sur Mars. Cette vue affiche une zone d'environ 6 centimètres de côté. Les sphères vues ici font environ 3 millimètres de diamètre. L'imageur microscopique a pris cette image fin septembre 2012 (sol 3064) : Autre différence : la gangue rocheuse de ces nouvelles sphérules est plus solide que celle des myrtilles précédentes. Elle les a donc exposées à l'érosion au lieu de les libérer sur le sol. Un bon nombre de ces mystérieuses billes sont cassées, permettant au spectromètre du rover d'analyser leur composition. Ce qui rendait ces sphérules intéressantes était la possibilité qu’elles puissent être connectés en quelque sorte aux dépôts d’argile existant dans cette zone. Leur concentration dense dans l’affleurement et la nature physique de l’affleurement lui-même peuvent indiquer une origine différente de celles observées précédemment, ainsi que le fait qu’aucune signature d’hématite n’ait été vue depuis l’orbite dans cette zone spécifique (bien qu’il puisse y avoir de plus petites quantités d’hématite ici aussi). Les analyses effectuées par le spectromètre APSX ont dévoilées qu’elles étaient plus résistantes et pauvres en oxyde de fer, contrairement aux autres myrtilles d’hématite découvertes par Opportunity jusqu’à présent, et elles résulteraient de concrétion de matériaux de type basaltique. En tout cas, ces sphérules de Kirkwood semblent bien différentes, "en concentration, en distribution et en composition" rapportait le géologue Steve Squyres, chercheur principal, qui a travaillé sur les deux missions "MER" (Mars Exploration Rover c'est-à-dire Opportunity et Spirit). Ici, les sphérules sont incorporées dans une gangue rocheuse dure dont la surface a été érodée, exposant ces petites inclusions à l'atmosphère martienne. Certaines sont cassées et montrent, à l'intérieur, une structure concentrique. Dans ce cadre, il pourrait s’agir de tectites, des sphérules dues à des impacts météoritiques. Mais le gros problème c'est qu'à cette époque, deux des trois instruments de détection de minéraux du rover - le spectromètre d'émission thermique miniature (Mini-TES) et le spectromètre de détection de fer Mössbauer - ne fonctionnent plus. À l’origine, Oppy et Spirit disposaient de 3 spectromètres : - Un spectromètre infrarouge miniature d'émission thermique (Mini-TES), pour étudier la composition minéralogique des roches et des sols, en mesurant le rayonnement naturel infrarouge émis par ces objets. Fixé sur le mât de chaque rover, à côté de la caméra panoramique ; - Un spectromètre Mössbauer MIMOS II, élaboré par le Dr Göstar Klingelhöfer de l'université Johannes Gutenberg de Mayence, en Allemagne, employé pour l'examen rapproché de la minéralogie des roches et des sols. Il utilise un rayon gamma pour mesurer la présence de minéraux riches en fer et leur état d'oxydation. Placé au bout du bras robotique. - Le dernier à demeurer opérationnel est le spectromètre Alpha Particle Rayons X (APXS), développé par l'Institut Max-Planck de chimie de Mayence en Allemagne, employé pour des analyses rapprochées de l'abondance des éléments constitutifs des roches et du sol. Les sources radioactives de Curium 244 de cet appareil bombardent de particules alpha et de rayons X le substrat à étudier. Ensuite, il analyse soit les rayons X émis par les éléments les plus lourds, soit les particules alpha réfléchies par les éléments les plus légers (carbone, oxygène, azote mais pas hydrogène et hélium). Instrument fixé au bout du bras robotique. Difficile donc de conclure. "Nous avons un merveilleux puzzle géologique devant nous" avait commenté Steve Squyres, ajoutant qu'il existait "de multiples hypothèses de travail" mais "qu'aucune n'est privilégiée". Il faut aussi noter qu’il est fort possible qu'il existe sur Mars bien d'autres modes de genèse de sphérules n'existant pas sur Terre. Mais tout en restant sur Terre, il existe déjà de très nombreux types de sphérules, le plus souvent parfaitement abiotiques (des concrétions constituées d'oxyde de fer ou de carbonates), parfois aussi d'origine biochimique. Il existe sur Terre : Des sphérules magmatiques, gouttes de lave rapidement refroidie, mises en place par divers types de dynamisme éruptifs, et que l'on trouve au voisinage de certains volcans. Des sphérules dues à des impacts, gouttes du sol fondu par l'impact, et envoyées à des km, voire des millier de km de l'impact. On les appelle des tectites (taille compris entre 0,5 et 10 cm), ou des micro-tectite quand elles sont de plus petites tailles. Des sphérules liées à la dévitrification des verres volcaniques avec le temps (obsidienne bien sûr, mais aussi basalte…). Des micro-cristaux (souvent de plagioclase) croissent à partir d'un centre de nucléation (souvent une impureté) et forment une sphérule. Les célèbres varioles du Chenaillet sont de telles sphérules de dévitrification. Des sphérules par cristallisation d'un magma dans des conditions bien particulières, comme par exemple les pisolites de chromite que l'on trouve dans certaines ophiolites. Toutes ces sphérules forment rarement des couches et strates, contrairement à l'affleurement martien, sauf si elles ont été extraites de leur gangue par l'érosion et re-déposées. Elles sont dans la quasi totalité des cas silicatées, parfois sous forme d'oxydes. Dans le cratère Gale, Curiosity a assez rapidement découvert le même type de concrétions. En voici deux exemples assez bien documentés : L'Unité "Sheepbed" dans la "Baie de Yellowknife" dès décembre 2012. Cette image Mastcam montre des caractéristiques à peu près sphériques. Ces caractéristiques sont interprétées comme des concrétions, ce qui implique qu'elles se sont formées dans l'eau qui a percolé à travers les pores du sédiment. Image du 25 décembre 2012 (sol 139) : La composition de ces nodules est un peu différente de celle des "myrtilles" fabriquées à partir d'inclusions d'hématite sphériques que le rover Opportunity a découverts pour la première fois en 2004. Les myrtilles et les nodules, témoignent de la présence d'eau dans le passé ancien de Mars. Trois types de nodules ont été identifiés dans "Sheepbed" par ordre d'abondance décroissante: nodules solides, nodules creux et nodules remplis, une variante de nodules creux dont les vides ont été remplis de minéraux de sulfate. Ils sont interprétés comme des concrétions formées au début de la diagenèse, explication la plus parcimonieuse pour ces nodules. Même si elle y est présente, l'hématite n'est pas considérée comme le minéral de cimentation probable. Les nodules remplis sont associés au sulfate de calcium mais n'aident pas à identifier une composition spécifique pour le ciment primaire formant les nodules. Les minéraux de cimentation semblent plutôt liés à la magnétite (Fe3O4), présente à raison de 3,8 à 4,4% ou à l’akaganeite formée d’oxyhydroxyde de fer beta de formule (Fe3 + O (OH, Cl)), observées à 1,1 et 1,7% en poids dans les forages voisins à "John Klein" et "Cumberland" (l’hématite de 0,6% à 0,7% en poids). La précipitation de l'oxyde de fer semble donc avoir été impliquée dans la formation de ces nodules. Donc même si elle y est présente, l'hématite n'est pas considérée ici comme le minéral de cimentation probable. Les analyses APXS indiquent la présence d'un ciment contenant du Fe dans les nodules, mais les mesures de ChemCam suggèrent que la différence entre les compositions des nodules et des roches hôtes est extrêmement subtile. Tous les types de nodules sont interprétés comme étant des concrétions formées lors de l'altération aqueuse précoce du mudstone de "Sheepbed" par des fluides poreux diagénétiques. Un autre exemple de nodules découverts par Curiosity se situe au cours de la campagne du site de (trois) forages à "Mary Anning" dans le région de "Glen Torridon" (août à octobre 2020), des nodules sombres situés tout autour de la zone des forages, en particulier sur le dernier réalisé nommé "Groken". Depuis l’arrivé du rover sur site, la zone chargée en nodules sombres avait déjà fait l’objet de nombreuses analyses, de MAHLI à APXS et de ChemCam à MastCam. Mais l’équipe a estimé que ces caractéristiques nodulaires gris foncé proéminentes justifiaient une analyse plus détaillée avec un échantillon de forage. "Groken", le 29ème forage (voir page 151 de ce fil), a donc été réalisé dans cette optique le 13 septembre 2020 (sol 2910) pour délivrer le matériau aux labos CheMin et SAM. Les nodules se sont révélés enrichis à la fois en Mn (manganèse) et en P (phosphore), et les mesures des nodules indiquent une tendance au mélange entre le substratum rocheux et le matériau porteur de nodules. Le matériau porteur de nodules comporte MnO (oxyde de manganèse), CaO (oxyde de calcium), P2O5 (pentoxyde de phosphore) et SO3 (oxyde du soufre). Noter qu’en février 2020 Curiosity avait atteint le front Sud du "fronton de Greenheugh" , ce qui avait permis cette image spectaculaire de la base stratifiée du fronton présentant une constellation remarquable de nodules similaires : Plus tard, fin 2020 et début 2021 en progressant vers l’Unité de sulfate et "Mercou", Curiosity a rencontré d’autres formations comparables de nodules, puis d’autres types de concrétions plus grossières et surprenantes (images ci-dessous), non encore documentées pour l’heure (LPSC 2022 ?). Nodules - Navcam - 28 février 2021 (sol 3049) : Pour l'aspect, plus rien à voir non plus avec les "myrtilles" sphériques (c'est encore un autre type de "champignon" ) ChemCam RMI - 20 décembre 2020 (sol 2977) : On approche de la zone des dépôts de sulfate. Ces excroissances sont donc peut-être liées une circulation d'eau plus acide qui, au fil du temps, souligne les inhomogénéités de composition des matériaux rocheux.. Ou peut-être pas. En tout je vois mal l'éolien "seul" créer ces structures nodulaires bizarres, mais sur Mars le temps.. prend tout son temps . À SUIVRE DONC..
  7. 10 points
    https://mars.nasa.gov/news/8944/perseverances-robotic-arm-starts-conducting-science/ Traduction du lien : Le rover Perseverance de la NASA a beaucoup été employé pour servir de station de base de communication à Ingenuity et à documenter les vols historiques du giravion. Mais le rover doit aussi utiliser ses instruments scientifiques pour étudier les roches jonchant le plancher du cratère Jezero . Les informations qu'ils révèleront, devraient aider les scientifiques à créer une chronologie, établissant le moment où un ancien lac s'est formé, quand il s'est asséché et quand les sédiments ont commencé à s'accumuler dans le delta qui s'est formé dans le cratère. Comprendre cette chronologie devrait aider à dater des échantillons de roches qui seront collecter bientôt par le rover, et, qui pourraient avoir préserver d'anciens organismes . La caméra WATSON à l'extrémité du bras robotique du rover a pris des clichés détaillés des roches. Une paire de caméras zoomables qui composent l'imageur Mastcam-Z sur le mât du rover a également étudié le terrain. Le laser de la SuperCam a visé certaines roches pour l'analyse de leur chimie. Ces instruments et d'autres permettent aux scientifiques d'en savoir plus sur le cratère Jezero et de se concentrer sur les éléments qu'ils aimeraient étudier plus en précisément. Une question importante à laquelle les scientifiques veulent répondre est de savoir si ces roches sont sédimentaires (comme le grès) ou ignées (formées par l'activité volcanique). Chaque type de roche raconte un type d'histoire différent. Certaines roches sédimentaires, formées en présence d'eau à partir de roches et de fragments minéraux comme le sable, le limon et l'argile, sont mieux adaptées à la préservation de biosignatures ou de signes de vie passée. Les roches ignées, en revanche, sont des horloges géologiques plus précises qui permettent aux scientifiques d'établir une bonne chronologie de la formation d'une zone. Un facteur de complication est que les roches autour de Percy ont été érodées par le vent au fil du temps et recouvertes de sable et de poussière récentes. Sur Terre, un géologue peut s'aventurer sur le terrain et casser un échantillon de roche pour avoir une meilleure idée de ses origines. «Quand vous regardez à l'intérieur d'un rocher, vous pouvez voir son histoire», explique Ken Farley du Caltech et scientifique du projet Perseverance. Bien que Persévérance n'ait pas de marteau, elle a d'autres moyens d'investigation. Lorsque les scientifiques trouvent un endroit particulièrement attrayant, ils peuvent avec le bras du rover utiliser un outil d'abrasion pour nettoyer la surface d'une roche, révélant sa structure interne et sa composition. Une fois cela fait, l'équipe rassemble des informations chimiques et minéralogiques plus détaillées à l'aide d'instruments fixés sur le bras robotique, qui sont PIXL (Instrument planétaire pour la lithochimie aux rayons X) et SHERLOC (Scanning for Habitable Environments with Raman & Luminescence for Organics & Chemicals). Plus l'équipe en sait, meilleurs seront les échantillons qu'elle pourra finalement collecter avec la perceuse sur le bras du rover. Les meilleurs seront stockés dans des tubes spéciaux et déposés dans des collections à la surface de la planète pour un éventuel retour sur Terre.
  8. 9 points
    salut tt le monde un super ciel bien lavé avant hier et hier soir , fait apparaître mercure et une belle cendrée. je sors la staradventurer , le 7 d et mon zoom pour immortaliser tout ca , avant que des nuages reviennent en fin de session poses de 2 et 3 secondes a 1000 iso bon ciel serge
  9. 9 points
    Salut une petite session du 13 avec les nuages m'ayant empêcher de faire plus qu'un ser Très turbulant sur Mercure et un peu moins sur Mars plus haute pas mieux que la phase Bon Dimanche Sauveur
  10. 8 points
    La Chine prends son temps et se rit (jaune) de notre impatience compulsive et obsessionnelle d'immédiateté immédiate, du sitôt vécu, sitôt oublié... Pendant que Curiosity et Perseverance nous submergent d'images quotidiennement, nous attendons tous avec impatience, comme si c'était extraordinaire, une millionième image de la surface martienne, mais, prise, par, les Chinois....... Ils sont fort, ils sont très forts. (Ou alors y sont bien emmerded, avec leur caméra en panne)
  11. 8 points
    je me suis dit qu'ouvrir la full et naviguer dedans était un peu laborieux, alors j'ai fini par concocter un survol des régions les plus emblématiques, à regarder en full HD : attachez vos ceintures !
  12. 7 points
    Bonjour à tous, La dernière d'une belle série de nuits claires en avril, voici ngc 4565, la galaxie de l'aiguille. Sur deux nuits, la première en luminance, avec 3h10 de pose par 5mn. Une fwhm de 2.4" sur les plus faibles étoiles de l'empilement, dommage de n'avoir pas eu les 1.8" cette nuit-là! Une deuxième nuit pour les rvb, un peu plus d'une heure par couche, ça aide pour le traitement des couleurs. Le time-lapse de la deuxième nuit ici. Newton 245/1467 (paracorr2), asi183 (0.33"/p), image à 0.5"/p. Je mets un crop pour ceux qui n'aiment pas cliquer Nathanaël
  13. 7 points
    en pur H-a 5nm binx2 (je n'avais pas bcp de temps) 11x600 FSQ106 AZEq6, guidage multietoile avec la ASI 120 mini aquisition maximdl traitement : pixinsght + starnet + photoshop si vous aimez, un petit like sur la bin serai bien cool ( https://www.astrobin.com/gzkuie/ ) et une version sans étoiles ça me fait kiffer ( reseau de neuronnes starnet )
  14. 7 points
    Désolé de contredire ceux qui croient que ce truc ne va intéresser et ne concerner que "les riches", mais pour la plupart je ne suis pas sûr que vous connaissiez la psychologie et les priorités des gens les plus démunis sur cette planète : après avoir bien bourlingué dans tous les trous du cul du monde, j’en habite un désormais à mon goût, assez représentatif de ce que j’ai pu observer partout ailleurs quand on manque de beaucoup de choses - une île relativement pauvre où un salaire correct pour un plein temps s’établit à 10 000 roupies/mois (ce qui représente environ 200 €, avec la bouffe, les fringues, l’essence, les véhicules et tous les produits manufacturés importés, sensiblement aux mêmes prix qu’en France, mais bien moins de charges fixes, d’impôts et de taxes heureusement !) Sans confiner à la pauvreté extrême, ce ne sont pas les vaches grasses non plus. Pourtant, ici, chaque adulte consacre entre 300 et 900 roupies à la connexion internet qui le relie au reste du monde, ce qui représente 3 à 9% de son revenu mensuel, au moins. En équivalent pouvoir d’achat pour un SMIC français, ceci équivaut à 40 à 120 € par mois ; pour une connexion de merde dont le débit tombe souvent à seulement quelques ko/s, totalement instable et à la ramasse, quasi inutilisable en heure de pointe 3h/jour même pour de la simple messagerie, et sujette à d’innombrables coupures plusieurs fois par semaine... Je pense que de la même façon que les communautés locales coopèrent pour la fourniture d’eau ou d’électricité, elles coopéreront pour s’équiper d’internet satellite de façon indépendante si ça fonctionne, afin de s’affranchir des prestations déplorables des opérateurs locaux hors de prix, qui abusent de leur situation de monopole sans fournir de service digne, avec la complicité coupable des gouvernements locaux. Et s’affranchir, pour des descendants d’esclaves qui n’ont pas oublié d’où ils viennent, vaut bien quelques sacrifices sur des points moins essentiels à leurs yeux. La facilité avec laquelle les occidentaux que nous sommes renoncent graduellement à toutes leurs libertés, contraste étrangement avec la soif d’émancipation de ces peuples jeunes qui n’ont rien à perdre vu d’où ils viennent. Ceci vaut, je le crains, pour la plus grande partie de l’Afrique, ainsi que pour de très nombreuses régions très peuplées mais très sous-équipées un peu partout sur la planète. Notre situation de nantis inconscients de nos privilèges nous fait souvent oublier que nous ne sommes pas représentatifs de la majorité des populations qui vivent sur Terre dans des conditions beaucoup plus sommaires, mais qui aspirent comme nous (et parfois encore beaucoup plus que nous !) à disposer d’une fenêtre ouverte sur le monde dont ils aient la liberté d’user à leur convenance et qui leur procure un sentiment vital de liberté.
  15. 5 points
    Bonsoir, Petit croissant de ce soir ... ...
  16. 5 points
    Salut à tous, Les occultations d'étoiles par la Lune peuvent servir à détecter des étoiles doubles serrées et même à mesurer le diamètre de certaines étoiles (voir par exemple: ) Mais pour les amoureux du ciel en mode contemplatif, c'est surtout un spectacle magnifique qui permet de voir en direct le déplacement de la Lune. Il y a quelque chose de magique à voir les étoiles disparaître derrière le limbe sombre de la Lune. Si vous participez à des soirées d'observation pour le publique, ce genre d'observation est un succès garantie ! L'idée de faire un time-lapse d'un croissant de Lune surex (pour bien voir la lumière cendrée) qui passe devant les étoiles me trottait dans la tête depuis un moment. Ça n'est pas mon premier essais, mais c'est probablement le premier pour lequel je suis assez satisfait du résultat (même si c'est encore améliorable bien sur). Avec un croissant qui descend vers l'horizon en position bien verticale, c'est idéal pour ce genre de manip. En rentrant du boulot hier soir j'ai donc installé la petite monture (Celestron AVX) avec la petite lunette (ED80CFT) et le gros capteur (Canon 6D). Une photo toutes les 10 secondes (pauses de 1.3 secondes à 800 ISO). RAW -> TIFF avec Bridge/Photoshop CS6. Alignement des images avec PIPP. Crop + resize dans Xnview Montage dans Adobe After Effects (avec un peu de frame blending pour faire étirer un peu la vidéo sans perdre en fluidité). La compression youtube fait des ravages sur ce genre de vidéo, mais ça reste regardable. Et pour le plaisir, je vous mets aussi quelques images prises la veille, avec la conjonction Vénus (basse sur l'horizon), Mercure (immédiatement à droite de la Lune) et petit croissant de Lune (prise au 6D + 35mm depuis un refuge de vie sauvage à deux pas de chez moi) Full: https://photos.smugmug.com/photos/i-5GVpRkw/0/46656077/O/i-5GVpRkw.jpg Full: https://photos.smugmug.com/photos/i-qNWx29N/0/8f07bb82/O/i-qNWx29N.jpg Et un petit zoom au 100mm macro (balance des blancs refaite à la main, c'est un appareil défiltré): Full: https://photos.smugmug.com/photos/i-TKJbWsd/0/d60c6fcb/O/i-TKJbWsd.jpg Bon week-end à tous, jf
  17. 5 points
    Je ne sais pas s'ils rient de nous, mais en tout cas ils ont de bonnes idées : Il ne s'agit pas d'avoir une millionième photo de Mars supplémentaire, mais une preuve que leur robot est en bon état et apte à fonctionner...
  18. 5 points
    Faudra être un peu patient car, selon les déclarations du directeur adjoint de la CNSA (Administration spatiale nationale chinoise) à China News, si tout va bien, après la descente du rover Zhu Rong prévue le 22 mai, il faudra encore attendre le 27 pour que les deux éléments de l'atterrisseur se photographient mutuellement avec une première transmission de données scientifiques le jour suivant. https://m.weibo.cn/detail/4637113372643057 Autrement, comme pour les Chang'e lunaires, il apparaît qu'un système d'imagerie de descente et d'évitement d'obstacles (cratères) LIDAR se trouvait à bord et je me demande pourquoi les chinois tardent tant à nous les diffuser ? Autre info, l'apoastre de l'orbiter va être abaissé à 15 000 km de façon à autoriser deux scéances quotidiennes de communication avec le rover. https://twitter.com/Cosmic_Penguin/status/1393838112158064642
  19. 5 points
    Tiens Alain', je pense que cela va te plaire ... Le troisième vol d'Ingenuity ... en 3D : https://mars.nasa.gov/news/8946/seeing-nasas-ingenuity-mars-helicopter-fly-in-3d/
  20. 5 points
    🙏🙏🙏 Franck , je suis à Cannes Alpes Maritimes En ce moment la météo fait un peu le yo-yo. Mais bon avec le vent , et un orage ça dégage bien le ciel Depuis , C est gris
  21. 5 points
    Mais j'ai aussi réalisé une version murale pour le mur de ma maison : Jamais encore changé les piles depuis l'an 2000... !
  22. 4 points
    Bonjour, Entre deux passages nuageux, un petit croissant de Mercure vendredi 14 mai 2021 depuis la Suisse. C'était très bas et turbulent, mais je suis content d'avoir pu observer la phase de la planète. Je crois que c'était aussi une première pour moi de photographier cette planète, en dehors des transits de Mercure vus en 2003 et 2019. Et depuis 20 ans que je pratique l'astro, je l'avais rarement vue aussi distinctement dans un instrument. Caméra CMOS couleur QHY 5-II-C au foyer d'une lunette Takahashi FS-102 + Barlow TeleVue 3x + ADC ZWO (focale = 2460mm, F/D = 24)
  23. 4 points
    Pour fêter le déconfinement, j'ai fait prendre l'air la semaine dernière à la petite Star adventurer sous le ciel étoilé de la Drôme. Configuration ultralégère donc : EOS 50 D défiltré, obj Canon 200 mm série L ouvert à 3.5, poses de 60 sec (avec respectivement 215, 150 et 125 images) à 1600 ou 800 iso selon la cible, DOF, traitement Siril et cosmétique sur Paint.net. Je n'ai visé que du très classique ciel de début d'été avec les très belles dentelles et ngc 7000... En espérant qu'elles vous plairont tout autant qu'à moi...
  24. 4 points
    est-ce que ce ne serait pas une fuite de courant, phénomène qu'on pourrait confondre avec une vibration quand on touche l'objet avec la main ? (j'ai déjà vu ça avec un ordi portable) Sinon, un truc cylindrique qui vibre tout seul, je ne vois pas...ou alors Chronopost s'est trompé de paquet lors de la livraison : c'est écrit quoi sur la boîte ?
  25. 3 points
    Bonjoir humains des confins et des intérieurs. Que vous soyez d'ici ou d'ailleurs soyez les bienvenues sur cette page aussi vraie qu'elle est virtuelle. Voici ma Lyre, la belle nébuleuse planétaire que j'ai dû aligner image par image, prise sans suivi grâce à mon 200/1000 et mon canon 100D. Temps de pose moins d'une seconde / iso 6400 / Bortle 5-6 / A ce moment je n'avais pas non plus d'intervallomètre... À sommeiller dans mon coffre à images, se trouvaient plusieurs photos de cette planète de nébuleuse que j'avais photographiée en 2020. Il me prit, pas plus tard que tout à l'heure, de sélectionner dix d'entre elles, soit la moitié, que je trouvais suffisamment nette et me mis à la tâche de les convertir puis les aligner et les empiler via Siril... Mais qu'elle ne fut pas mon désappointement quand je constatais que le logiciel n'arrivait pas à les aligner, quelle que soit la méthode, et c'est donc, via photoshop que je le fis, a la main, une à une. Ce fut un peu long, mais ça en valait la peine. Je finis finalement le travail via photoshop histoire de savoir ce qu'il avait dans le ventre (savoir surtout si j'en étais capable) puis j'entrepris de faire deux autres versions : Format non crop de la version Photoshop :
  26. 3 points
    Bonjour, Voici ma troisième vidéo pédagogique consacrée aux mers lunaires, le thème étant ici la Mer de la Sérénité. Fait avec plaisir, en espérant que ça vous plaise. Bons cieux. Claude N.
  27. 3 points
    Bonsoir, Ce soir j'ai tenté de capter Mars un peu plus tôt que d'habitude. La petite était dans l’oculaire du Mewlon 250 avant 20 heures en heure locale. Totalement invisible aux jumelles 10 x 50 et dans le chercheur du Mewlon qui est aussi un 10x50. La turbulence était vraiment forte et le ciel d'un joli bleu très soutenu. Le Soleil n'était pas encore sous l'horizon. J'ai attendu un peu que le tube se mette à température avant les premières prises. Le niveau de turbulence n'a guère fléchi et il y avait du vent par rafales. Depuis que le gars là-haut ne fait que me taquiner en agitant le bocal, je réponds en allongeant les films à environ 10 minutes. Puis je procède par des tris successifs d'images afin de n'en retenir qu'environ un pourcent et guère plus. Visiblement le gars d'en haut veut vraiment me contrarier ou simplement me dire à demi-mots qu'il y a quelqu'un. Merci pour avoir gentiment éloigné les nuages car la situation est devenue ainsi bien plus confortable. Visiblement il ne pouvait guère faire plus sans que ça ne paraisse suspect. Sans doute j'aurais fait tout comme lui, qui sait ? Une vidéo sur la Lune dans la même configuration optique que Mars montre que ça bougeait beaucoup sur cet autre monde. Décidemement c'est tout le ciel qui tremble ce soir. Ce bon soir. Pour les traitement comme d'habitude c'est avec le chronomètre en main. Demain il y a le train de 7H12... Bonne semaine. Lucien
  28. 3 points
    Bonsoir Ella, Après un passage à la moulinette à étoiles, ça le fait bien Bonne soirée, AG
  29. 3 points
    Il faut essayer 🙂 Bon une Orion 80 ED ça pèse 2.6 kg tube nu pour une longueur de 597 mm sans accessoires avec un tube de diamètre 100 mm... Je crains qu'une EQ-2 soit trop juste, l'air de rien le doublet et son barillet alu pèsent leur poids et après il faut rajouter un minimum d'accessoires. Une EQ3-2 serait préférable.
  30. 3 points
  31. 3 points
    J'aime de plus en plus ces nébuleuses en H Alpha et en N & B...
  32. 3 points
    Non. Ça c’est un idéal romantique qui méconnaît la nature humaine
  33. 3 points
    Pour moi un flat correct ressemble plutôt à ça, centré et surexposé nulle part. Celui-ci est issu d'une lunette et d'une ASI183 Celui-ci est un peu décentré, les coins sombres en haut et moins en bas. Edit : mais c'est pas grave puisque c'est aussi le cas sur les brutes. Par contre si l'assombrissement vient du miroir pendant la capture du flat, ça fera du dégât puisque l'ombre n'est pas sur les brutes... @LucaR Les cas que j'ai eus à l'APN venaient d'un temps de pose trop court, le miroir était encore dans le trajet optique pendant l'exposition. Pour allonger le temps d'exposition des flats, tu peux baisser l'ISO mais il faudra avoir des offset en correspondance pour la calibration. Tu peux aussi diminuer la luminosité de la source lumineuse. Pour ça j'avais dû mettre des couches de papier calque sur mon écran à flat.
  34. 3 points
    On ne s'en lasse pas !! 52 Starlink de plus :
  35. 3 points
    Évidemment nous ça nous fait chier - d’autant plus qu’on sait d’avance que les dés sont pipés - mais du point de vue de celui qui n’a rien ou presque : juste un peu mieux que rien c’est déjà énorme !
  36. 3 points
    Le 11 mai (sol 3115) l'équipe a été accueillie par un nouvel espace de travail comprenant des "roches à rayures de tigre" et une intrigante veine bicolore (montrée sur l'image MAHLI ci-dessous). L'un des principaux objectifs de l'équipe était de collecter autant de données que possible sur ces roches rayées et sur les veines saillantes qui les distinguent. Les données recueillies aideront à interpréter ces caractéristiques géologiques uniques et à déchiffrer leur lien avec l'histoire antique du cratère Gale. À cette fin des mesures APXS et MAHLI seront effectuées sur les cibles "Biras" et "Quinsac" intégrées dans la veine bicolore imagée ci-dessous. Elles fourniront des informations utiles sur le matériau et les roches rayées qui caractérisent cette région. MAHLI – 11 MAI 2021 (SOL 3115) : Une cible rocheuse nommée "Coly" sera également analysée avec une observation multispectrale Mastcam et une observation laser ChemCam LIBS. Trois observations atmosphériques Navcam étaient prévues le 12 mai (sol 3116), l’une pour détecter la présence de poussière, une autre pour observer les nuages et la dernière a porté sur l’étude des tourbillons de poussière. Cette cession scientifique comprenait également une observation passive ChemCam et une image de documentation Mastcam sur la cible "Excideuil". Des mesures standard REMS et DAN étaient également prévues durant ces deux sols afin d'aider à surveiller les conditions environnementales. Les veines sont abondantes dans cet espace de travail, et le lendemain 13 mai (sol 3117) APXS et MAHLI ont ciblé une veine blanche brillante près du rover appelée "Busserolles". Par ailleurs ChemCam a ciblé également l'élément "Razac de Saussignac" en tant qu'observation passive sur la zone de roches fraîchement brisée par une roue lors du précédent passage, et qui comporte des variations de couleurs intéressantes. Plus tard au cours de ce sol (3117), Curiosity a repris la route vers le Sud, un cheminement complexe au milieu d’énormes blocs rocheux. Environ 20 mètres parcourus. POSITION AU 13 MAI (SOL 3117) – Plan de kymani76 : J’ai ajouté le dernier parcours HAZCAM AVANT – 13 MAI 2021 (SOL 3117) : NAVCAM – 13 MAI 2021 (SOL 3117) : PANO NAVCAM – 13&14 MAI 2021 (SOLS 3117&3118) – Jan van Driel : L’arrêt avait été planifié pour étudier les caractéristiques diagenétiques de ces roches - caractéristiques formées après que les sédiments se soient d'abord déposés - comme les veines et les variations de couleur au sein du substrat rocheux. La diagenèse désigne l'ensemble des processus physico-chimiques et biochimiques par lesquels les sédiments sont transformés en roches sédimentaires. Des processus variés, notamment compaction, déshydratation, dissolution, cimentation, épigénisation, métasomatose. L'une de ces roches et de ces caractéristiques diagenétiques est représentée sur l'image ci-dessous : CHEMCAM RMI - 11 MAI 2021 (SOL 3115) : MAHLI – 8 MAI 2021 (SOL 3112) – ANAGLYPHE – Jan van Driel : Image anaglyphe de ce type de structure Le plan prévoyait également une mosaïque Mastcam de "Belves" pour étudier la stabilité des roches de la falaise du "Mont Mercou" et une RMI longue distance ChemCam pour cibler le litage potentiel dans l'unité de sulfate. MASTCAM - 11 MAI 2021 (SOL 3115) : Des roches fascinantes
  37. 3 points
    C'est la version personnelle, et plus sophistiquée, d'une réalisation plus basique réalisée dans le cadre d'un atelier pour jeunes (modèle à droite) :
  38. 3 points
    prix starlink : 550 euros l'antenne + 99 euros / mois . mais c'est pour les population defavorisée hein ?! .. Bon tant mieux , certains adorateurs qui attendaient ce service comme le messie dans mon entourage sont en train de dechanter severe et ca c'est bon...
  39. 2 points
    Salut a toutes et tous voici les images prise ce 14mai avec une éclaircie (enfin) la turbu comme toujours était la mais bon j'ai l'impression que la tache diminue première image mak180 filtre vert la deux cak lunette génésis la dernière lunette de 100mm modif PST jean marc
  40. 2 points
  41. 2 points
  42. 2 points
    Et en soit, il serait bon que même dans les pays occidentaux on se remette à penser ainsi.
  43. 2 points
    J'ai récemment refais prendre l'air au JPM acheté par mon père chez Medas en décembre 1977 et sur lequel j'ai fais mes premières armes dès la fin des années 80. Toujours un plaisir de jeter un coup d'œil dedans !!
  44. 2 points
    Malheureusement ça m'étonnerait qu'il fasse une image de Mercure depuis chez lui, Mercure c'est plein Ouest et donc inaccessible, son balcon donne à l'opposé ! Sauf s'il part à l'extérieur de Paris...
  45. 2 points
    merci mais ça marche moins bien sur surface+protu les spicules sont moins définies ( le BF5 peut être ?) bonjour sébastien, c'est la première fois que je peux utiliser ton ERF dans de bonnes conditions quoi que très courtes , premier constat < il fonctionne bien > à 170 /180mm , il faut très légèrement l'incliner sinon il y a un gros retour étalon ----> arrière du filtre ----> étalon , mais pas trop car je pense que l'épaisseur peut amener un léger décalage (à vérifier à 200mm ) , avec le Cassegrain j'ai un manque de contraste et une turbulence énorme , je me demande si ce ne sont pas les diaphragmes internes du tube qui renvoient le flux de chaleur vers le champ de lumière , la structure ouverte de la lunette doit améliorer ça . je suis en train de modifier le PO avec une entrée en 3" pour profiter des 200mm sur la lunette , vivement 2022 et les RAS pour régler tout ça grâce à vous , seul je suis un peu perdu (collimation, diaphragmes oui/non ) , on pourra faire plusieurs combinaisons et comme vous avez une vue et une expérience bien meilleure que la mienne ça devrait améliorer la bestiole Avec la lentille simple en 250mm j'arrive à rien de bon pourtant sur la structure ouverte , faut avoir un super site pour l'exploiter . Ps: je peux garder l'erf encore quelques temps en pension ? Paul
  46. 2 points
    Consommation forcée dans certains cas. Ex : impossible de changer la batterie sur les nouveaux Pc portables. Et ne parlons pas du disque dur et/ou de la mémoire... Idem pour les tel. mobiles...
  47. 2 points
    Comme le star-eater de l'A7s à plus de 30s de pose? Et puis pour les hot pixels il faut faire un dark pour les cartographier... Et les satellites se déplacent et font des traînées, et faire des médianes impose de faire plusieurs images du même champ à la suite, et tout le monde ne fait pas que la galaxie d'andromède toutes les nuits... Quand on image des comètes, des astéroides, c'est pas toujours souhaitable d'éliminer ce qui bouge d'une image à l'autre... Et pour Alain, est-ce que starlink envisable de proposer l'internet à 3% du revenu mensuel de chacun, ou à 99$/mensuel parcequ'il ne paye pas son lanceur et satellites en roupies? En attendant, spacex en a lancé 52 de plus cette nuit... Nicolas
  48. 2 points
    J'opterai pour cette possibilité. C'est curieux parce que ma monture (12V évidemment) présente ce même phénomène parfois, c'est pourquoi je pensais que c'était normal avec la petite caméra pour Augustin. Comme si c'était des petites vibrations sur le métal et ce n'est pas récurrent (parfois rien du tout) mais c'est vrai que c'est un peu à type de chataigne . Puisque ta caméra est neuve, et comme le conseillent Frank et Pierre autant qu'à profiter du mauvais temps pour la faire échanger rapidement .
  49. 2 points
  50. 2 points
    Bonsoir, Le ciel est "joueur" pour la photographie ces temps derniers. Il y avait un espoir de transparence la nuit du 8 au 9 mai. Les voiles n'ont laissé que Alcor et Mizar dans le bleu de l'aube. Hier soir le ciel était bien transparent, lavé par les pluies de printemps. Mais les nuages fermaient les fenêtres sur la conjonction. C'était perdu pour Vénus. La lune et Mercure ont fini par briller dans les trouées. Plus tard un spectacle étonnant s'est offert : les nuages étaient caressés par les rayons rouge du Soleil largement couché. La dernière pose à 22h55 TL montre ces couleurs contrastant un haut de ciel bien étoilé. Mercure brille au-dessus des rouges. Bon ciel f. Marcon T300 Newton avec correcteur de coma.