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Affichage du contenu le plus aimé le 26/09/2021 dans toutes les zones

  1. 23 points
    Salut la compagnie Jeudi soir, le temps semble propice. Malgré la lune, je sors armé de mon filtre H-alpha et de la cam refroidie pour diriger LUDO vers la bulle. Clairement, la soirée s'annonce bonne. L'image est bien piquée, même en poses de 2s ; le H-alpha aide bien et la hauteur de la cible aussi. Donc sans plus de blabla, voici NGC7635 prise dans la nuit du 23 au 24 septembre. 6h de pose totale, j'ai conservé 6283x2s pour le fond ( FWHM = 1.30" ) et 1945x2s pour le piqué ( FWHM = 1.10" ) T560 altaz à F 2.9 ( réducteur ASA ) , QHY290M à -20°C, filtre H-alpha baader 7nm Image à 200% de la taille d'acquisition, soit 0.185"/pixel Bon ya toujours 2 ou 3 trucs à améliorer, à optimiser... la cam un peu de traviol du coup les étoiles pas nickel nickel... mais je suis très très content du résultat Peut être que j'aurais pu profiter de la turbu faible pour faire une cible plus lumineuse et diminuer le temps de pose pour gagner en piqué ( et descendre sous les 1.0" de FWHM ) mais j'avais envie de cette cible depuis longtemps, et elle était idéalement placée pour que je puisse rester dessus toute la nuit et suffisamment haut. je voulais aussi tester des poses de 2s, plus long qu'à mon habitude... ben c'est pas mal du tout, très très peu de déchet malgré un passage méridien à 77° de hauteur. J'ai aussi réussi à gagner un peu de champ grâce à un petit "truc" avec Siril. Je ne rentre pas dans les détails, mais en gros ça me permet d'utiliser les zones ou je n'ai pas 100% des images après l'empilement sans que ça se voie sur l'image finale. J'ai également tourné régulièrement la cam pour garder la cible orientée à peu près de la même manière ( environ 4 ou 5 fois au total ) J'y reviendrai pour ajouter de la couleur je pense bons cieux Romain
  2. 22 points
    Salut les amis, les conditions étaient plutôt correctes ce soir là, mais je plafonne pour cette hauteur de Jupiter je pense... C8 + Powermate 2x + ASI120MC. 15 sers de 1min30s ( 10000 images environ par ser ), traitement AS3 ( 2000 images retenues par film ) et Astrosurface. Un petit extrait du premier ser : Animation de 23H20 à 23H46 local à la taille de 100% :
  3. 19 points
    La soirée avait commencée avec un seeing assez passable qui s'est singulièrement amélioré, ce qui m'a permis de terminer sur Neptune (mais ça sera pour plus tard...) Objectif de la soirée, obtenir enfin la GTR visible en méthane, toujours pas vue de la saison dans cette bande sauf sur le limbe. Le seeing était devenu très bon. On distingue un large secteur de faible altitude dans la zone équatoriale (peu brillant en CH4/Y), et curiosité, vous noterez ce nuage qui évolue en lisière du voile polaire sud tout en bas, voile qui d'habitude est plus homogène... Le centre de la tache est plus brillant que le tiers extérieur, comme noté par @dfremond dans une de ses obs. A 1 micron, le centre brillant de la tache est tout petit... Un peu plus tôt, bande Z Et enfin une première image prise en début de session au filtre Ic, à ce moment-là le seeing gigotait encore pas mal.
  4. 17 points
    Salut à tous, La première moitié de Septembre n'a pas été terrible ici. Entre l'ouragan Ida (pas de dégâts chez moi), beaucoup de boulot, des nuages et de la turbulence, ça faisait un moment que je n'avais pas sorti d'image correcte. Mais hier soir il faisait beau et la turbulence était très calme. J'ai donc veillé jusque tard dans la nuit pour faire des images de Jupiter. J'aurais bien fait la Lune vers les 3h du mat à 70 degrés de hauteur, mais il faut dormir un peu aussi (et laisser de la place sur le disque dur...). On commence donc avec l'animation qui montre la vie de Jupiter sur environ 2 heures (de 3h32 à 5h52 TU - 2021-09-26). Le gros saut d'image en première partie est du au retournement du méridien (va falloir que j'investisse dans une avalon m-due quand j'aurai les sous) et les autres petit mouvement au réglage de l'ADC que je n'ai pas complètement réussi à corriger avec Winjupos (je me suis fait des scripts pour traiter les images individuelles avec WInjupos juste pour les mettre toutes avec le Nord en haut, mais clairement c'est pas parfait). Pour le reste de la technique : C11 edge + barlow ultima 2x + ADC (ZWO) + ASI224mc (+ filtre IR cut). Vidéos individuelles de 60 secondes avec un gain assez faible et un shutter vers le 15 milliseconds. Traitement par ondelettes dans Astrosurface (avec le nouveau mode batch !!!! YEAHHHH!!!!!) J'aime bien le chassé croisé des satellites avec Io qui passe devant pendant que Callisto sort de sa cachette. Et une image winjupotée avec un traitement un peu (trop ?) poussé : On va voir si j'ai la motivation pour remettre le couvert ce soir, avec un transit de la GTR au bon moment... Bonne fin de week-end à tous ! jf
  5. 16 points
    Bonjour, Le 23 septembre, il y avait une belle configuration jovienne, avec la GTR, trois lunes (Io, Europe et Ganymede) et l'ombre d'Europe... Hélas, la planète était pas encore très haute (27 dégrées) et les conditions atmosphériques laissaient beaucoup à désirer: Même si les résultats sont bien médiocres, pour le plaisir de partager, voici une petite animation (six images) du début de la session vers 21h30 heure locale. A 21h45, Io étant sortie du capteur,......un plan plus serré sur les deux autres satellites: La "meilleure" image (bio) de la session était vers 22h: Et pour finir une de-rotation dans WINJUPOS de 6 images (et avec Ganymede broyé ): Toujours avec mon fidèle Newton 30cm, focale F/5.3 + Barlow 3x. ADC, filtre IR/UV block et camera ASI 464..... Bon week-end et bon ciel, Jacques
  6. 14 points
    bonjour à toutes et à tous ! hier soir , c'était bien parti , turbulence faible pour une jupiter à 20° mais je n'ai eu le temps de faire que 6 films de la belle avant que le ciel ne se couvre totalement : à 19h12tu ; hier j'ai repris mon animation et créé avec winjupos 68 images avec 6 images de départ avec la dé-rotation , c'est long puis avec astrosurface redishift 2en mode batch une petite accentuation sur les 68 images , ça va très vite je pense que ça vaut la peine tout de même ........ de 20h49tu à 22h57tu : bon ciel et merci ! polo
  7. 13 points
    Bonjour En attendant de finir NGC 281 en SHO, je vous propose ici NGC 7635 en Halpha . setup: Skywatcher 254 f/4 Zwo Asi 1600 + Zwo Halpha filter 7nm Eq8RH 127x180s gain 400 Darks/flats DSS
  8. 13 points
    Bonjour, Par conditions médiocres, Saturne sans détails et 5 satellites visibles. En infrarouge, la meilleure: En RVB: Bons ciels,
  9. 13 points
    Bonjour à tous, Un retour après des mois d'absence principalement par manque de temps, et une densité au travail qui m'épuise. Mais avec Michel, nous avons toujours mis un point d'honneur a ce que les télescopes Janus Nord et Sud fonctionnent des que la météo le permet. Donc, on entasse les images et on prétraite et traite quand on peu. Cette fois c'est un grand classique que je vous propose, réalisé avec le T520 Janus Sud hors des deux derniers hivers austral. Le seing n'était pas extra, donc nous vous présentons une version avec une réduction de 30% par rapport à la taille originale d'acquisition. Dans tout les cas, les détails sont la, l'image est très dense en nébuleuses obscure à l'intérieur de M20. C'est une version LRVB. Les informations techniques: Télescope JANUS Sud situé à l'Hacienda des Étoiles au Chili. Temps de pose: Couche L en 11h40mn. Couche R, V et B en 2h15mn par couche. Poses élémentaires de 5min. Les meilleures images élémentaires présentent un seing de 1.8 sec d'arc, et la moins bonne retenue de 2.4 sec d'arc. l'image finale a un seing d'environ 2.3 sec d'arc. Télescope de type Newton de 520mm de diamètre FD 3.5. Echantillonnage de 0.54 sec d'arc par pixel sur cette version réduite de 30%. Camera ZWO 1600MM Cool. Filtres LRVB ZWO avec la roue à filtres de la même marque. Motorisation Directdrive Alcor System. Conception mécanique de l'ensemble du télescope (tube et monture) de Michel Meunier. Fabrication de la monture TELESCOPECAST. Piloté en automatique sous PRISM V10, prétraitement sous PRISM V10 et traitement final sous CS6. Voici l'image de l'ensemble du champ, biensur à regarder en pleine trame: Bonne astro à tous!!! La JANUS Team Michel Meunier et Laurent Bernasconi http://team-janus.astrosurf.com/ https://www.facebook.com/JanusTeamNordSud/
  10. 12 points
    Bonjour à tous. Voici le sorcier NGC7380. Nuit du 24 au 25/09, RASA 11 sur CEM70, caméra ZWO ASI183MM Pro, filtre Baader highspeed F2. 180x120s. Le soucis de tilt est de plus en plus maîtrisé, invisible après traitement, tout est quasi impeccable techniquement... on s'ennuierait presque quand on a plus de problème en astrophoto. Le piqué est au top prêt à attaquer les galaxies bientôt. Je mets la full en résolution 4K UHD et un crop.
  11. 12 points
    Bonjour à tous, Bon, ça fait un moment que je n'ai pas posté et commence à m'ennuyer. La météo n'est pas terrible dans mon coin, le manque de temps et un peu de démotivation suite à mes dernières captures. Quelques clichés lunaire pris dans le vent et les nuages au bridge, c'est du simple et du bio aussi. J'ai cru choper la grosse hier soir mais forcement, les nuages sont arriver en grand renfort! Je vous souhaite un bon dimanche à tous. Amitiés, Thierry.
  12. 11 points
    hé oui, même ceux qui disaient qu'il ne fallait pas envahir l'Irak (sous prétexte d'armes de destruction massive qui n'ont jamais existé). Et ceux qui disaient que l'Afghanistan serait leur nouveau Viet-Nam. Dans ces cas le manque de défaitisme a produit beaucoup de malheurs (mais beaucoup d'argent à ceux qui savent profiter de la guerre et qui savent convaincre les autres qu'il faut la faire : business is business). D'un autre côté pourtant, je vois que ceux qui disent non au vaccin semblent relativement écoutés (45% de la population US est encore non vaccinée à ce jour). Comme ceux qui disent non au darwinisme. Ou au changement climatique. Alors pour la Lune oui ils ont réussi, mais c'est un peu facile de ne retenir que ce qui marche non ? Je ne crois pas qu'on parlerait beaucoup de l'Homme sur Mars si un type brillant et mégalo n'en avait fait un de ses nouveaux mantras. Et il faudrait qu'un pays (que dis-je, le monde !) le suive pour lui faire plaisir ? Et que si on ne le fait pas, on est défaitiste ? Mais une défaite pour qui, pour quoi ? Qu'il essaye d'y aller si ça lui chante, qu'il essaye de surmonter les innombrables difficultés si ça lui chante, et le jour où il aura résolu le quart des problèmes listés par Starjack (ou même juste proposé des solutions tangibles), ce sera peut-être le moment d'en (re)parler de manière un peu plus concrète et réaliste ? S'il y arrive bien sûr...Pour l'instant, avec ses gros pétards qui font vroum et pschitt, il ressemble un peu au type qui clame partout qu'il veut traverser l'Atlantique à la nage après avoir barboté dans sa piscine (et qui est surtout écouté par des gens qui ne font pas la différence entre un bassin même olympique et un océan)
  13. 10 points
    hello, une tentative pour imager du détail sur la planète bleue : comme la 290 n'a pas la sensibilité IR de la 462, j'ai mis un RG610 pour avoir un peu de signal et ne pas exposer trop long (ici, 300 ms). 1h30 d'animation, (6 SER de 15 minutes). Pas vu de détail sur le globe. Les nuits étaient moyennes (22 et 23/09) avec vent NE faible. Jupiter m'a servi de repère d'alignement au début, j'en ai profité pour faire quelques images (ici une dérotation de 20 minutes).
  14. 10 points
    Salut tous, à part quelques nuits observables mais turbulentes ces derniers temps, il n'y a guère que le traitement pour m'occuper. J'ai donc reselectionné 7 ser de 45 secondes sur 15 minutes environ. J'ai torturé tout ça avec tout le diable et son train : Autostakkert, Astrosurface, Winjupos et PS. J'ai pour la première fois utilisé une PSF posté par JLD sur ce forum. Après les avoir toutes essayées et sélectionné la meilleure, je n'ai pas vu de différence notable sans PSF, mais ça évite de tâtonner avec les ondelettes. Le résultat est vite acquis, ce qui n'empêche pas de remettre une petite couche d'ondelette ensuite. Arnaud.
  15. 9 points
    Bonjour Depuis le 20 tous les soirs je sors le matériel, le ciel étant bien dégagé. Réveil à minuit et demi (j’essaye de gratter une heure de sommeil avant parce que boulot le lendemain). Jupiter ne sort du cerisier qu’à minuit 30 environ. Pieds nus dans les crocs et dans l’herbe mouillée, ça réveille (et ça chatouille) Tous ces soirs malgré le ciel bien découvert en soirée et pas ou peu de vent, le seeing était moyen, et les deux soirs derniers, j’ai eu le temps de faire 3 ser et le brouillard est arrivé. Sinon avec la lune, pas besoin de loupiote, et en plus pendant les acquisitions je peux cueillir du raisin dans le prunier (la vigne pousse dans le prunier) et le déguster sous le ciel nocturne en écoutant les limaces brouter les feuilles et kipic le hérisson engouffrer les croquettes des chats. La belle vie s’il ne fallait pas se lever de bonne heure de bonne humeur pour aller au boulot ! Une photo du set-up (voyez la maigre fenêtre de tir entre le cerisier et le bouleau, d'autant que le passage au méridien est bien dépassé quand elle sort du cerisier) J’ai jeté tous les ser du 20 (nuls), ceux du 22 (nuls) et j’ai gardé le 21 et le 23. Quand à hier soir j’ai fait 3 ser et un brouillard épais est arrivé par le nord-est, je l'ai vu avaler la lune puis Jupiter avec consternation. Retour à la case couette. Je poste une Jupiter du 21 septembre dernier, Set-up habituel : C8 sur HEQ-5, asi 290MC sur barlow x2, sharpcap et Astrosurface (j'ai essayé moult traitements après avoir vu la Jupiter de Looney @Looney2 que je trouve particulièrement réussie, ainsi que la série de Sauveur au C8, celles d'Alain au mak200, les images d'Alex et de Florian aussi, j'ai tenté un mix mais il faut que je fasse d'autres essais, il faut la regarder de loin sinon elle est un peu épaisse). Pour celle du 23, j'ai changé plusieurs paramètres. J'ai rallongé la durée des ser, je suis passée à 120 s et j'ai mis une barlow x3 : J'essaye de traiter moins bruité et de suivre vos bons conseils. Il me reste encore un soir à traiter mais je préfère manger du raisin derrière le C8 . Bonne journée
  16. 9 points
    Bonjour à tous Début septembre je suis parti en Islande pour aller admirer l'éruption du volcan Fagradalsfjall. Depuis le début de l'éruption en mars, j'avais très envie d'aller voir ça de près. Mais entre le boulot et la situation sanitaire, il m'a fallu attendre début septembre pour pouvoir m'y rendre. L'activité du volcan a pas mal décliné depuis fin août mais j'ai eu de la chance, car il s'est mis en "sommeil" 2 jours avant mon arrivée et il s'est seulement réveillé le jour de mon départ. Et comme il s'est reposé pendant 9 jours, il avait la forme . C'est la première fois que je vois d'aussi près une éruption volcanique et pour moi, c'est avec une éclipse totale de soleil et les aurores polaires, l'un des phénomènes naturels les plus spectaculaires que l'on puisse admirer ! Pour les aurores, avec la météo, c'est toujours un peu compliqué en Islande. Je n'ai pu en voir que deux soirs et elles étaient relativement peu spectaculaires, mais photogéniques. Je n'en avais pas vu depuis 2015 et on va dire que c'est une petite reprise, loin de celles que j'ai pu voir entre 2013 et 2015. mais bon, je ne vais pas me plaindre, voir la même semaine une éruption volcanique, des aurores et l'Islande, y a pire ! Finalement, ça commençait bien, puisque j'ai vu ma première aurore depuis l'avion à l'aller. Toutes les photos sont prise avec un Canon 6D Astrodon, un objectif Sigma Art 14 mm à f/1.8 ou un Tamron 24 - 70 mm à f/2.8. Et quelques photos de l'éruption au 24 - 70 mm ou au 70 - 200 mm à f/2.8. C'est du hors sujet (désolé ), mais je me dis que la plupart des astronomes amateurs ne sont pas insensibles à ce phénomène . Patrick
  17. 8 points
    Chalut! J'ai réalisé tout-à-l'heure que je j'avais pas encore traité ma dernière session sur Juju, quand j'ai vu que çà datait du 30 aout je me suis dit que j'étais vraiment à la ramasse côté astro Il y avait ce soir là une config intéressante avec les satellites et la GTR... Malheureusement, comme toujours dans ces cas là, les conditions étaient pourrites, une espèce de turbu HF qui lissait pas mal de détails J'ai fait ce que j'ai pu donc, j'aurais bien continué après 1h mais y avait taf le lendemain... Newton UNC 200/1000 avec powermate x5, ASI224MC Tt AS3, astrosurface et toshop, environ 3000 vues sur 9000 Animation entre 0h45 et 1h08 HL: Moins mauvaise image à 1h08 :
  18. 8 points
    Hello, Encore une soirée dédiée aux géantes. C'est la saison, autant en profiter A l'inverse de l'année dernière, j'ai plus de réussite sur Saturne, pourtant plus basse que sa voisine. En couleur avec Asi462mc: Avec barlow 2x: En RGB avec l'Asi290mm: Bon ciel et bon dimanche
  19. 8 points
    Réveil ce matin à 5h30 lc, une petite couche d'humidité sur le télescope...ça sent le bon seeing. En effet, la définition est bonne et ça bouge très peu, la camera couleur est vite installée. Heureusement pas de buée sur le secondaire. Le résultat: Janssen: Cauchy: Cauchy avec Palus Somni (en bas): Fracastor (en bas): Posidonius (en bas): Mewlon 250, camera ASI224mc, barlow 2x Jean-Yves
  20. 7 points
    Salut, Le 23/09, belle config mais seeing assez mauvais comme pour a peu près tout le monde semble-t-il, et le 24/09 un peu mieux... Bon ciel Edit: traitement sous AS3! et Astrosurface R2 (deconv. RL avec psf, bandelettes et une chouille de sharpen suivant les images). Edit: - temps d'expo en général que j' ai utilisés jusqu'ici: * Saturne : 25/30ms et 180s par vidéo * Jupiter : de 6.5ms à 9 ms et 60s par vidéo Après il y a actuellement une tendance à la diminution du frame rate sur le forum, me semble-t-il. C'est quelque chose que j'essayerai de tester de mon côté également. - j' ai gardé ici systématiquement 20% des meilleures images sous AS3!, j' ai testé aussi 5% (toujours trop bruité pour moi mais peut-être utilisé dans des dérotations) et jusqu'à 30%. Edit: winjupos 3 images Edit: les deux suivantes sont des dérotations d'images avec WJ sur 8 et 9 minutes
  21. 7 points
    bravo ! superbe ! iris est ton ami : avec la cde : pregister a b 512 110 bon ciel ! polo
  22. 6 points
    Bonsoir, Un peu avant de repasser à F/D 6, j'avais fait une nouvelle fois dans la dentelle, sur le triangle de pickering. Cette fois, la "luminance" est S+H+O et les couleurs HSO. Il y a 70mn par couche, /10mn. Newton 245/962 (asa x0.73) et asi183mm. Je mets un crop pour donner envie de cliquer vers la full, à 2/3 de sa taille d'acquisition (0.5"/p). Nathanaël
  23. 6 points
    Avec toi c'est mission impossible.. Déjà, traiter de "défaitistes" (!) tous ceux qui émettent des doutes sur les annonces délirantes de "colonisation de Mars" et autres balivernes, c'est d'une incroyable légèreté (pour ne pas dire absurdité). Il existe une pléthore d'éléments purement factuels et fondamentaux (énumérés plus haut) qui légitimisent totalement ces doutes. Musk fait du marketing, il vend du rêve pour vendre autre chose derrière, entre autres son système de transport suborbital Starship qui permettrait de transporter 100 personnes de New York à Tokyo en vingt minutes (fiabilité et rentabilité à démontrer), mais plus probablement et surtout d'alimenter en fret (100 T) très rapidement l'armée U.S. sur des champs de bataille éloignés (au hasard , Mer de Chine, région Indo Pacifique), un domaine où l'efficacité prend le pas sur la rentabilité. De même pour nous balancer ses dizaines de milliers de satellites de la "constellation" Starlink en orbite basse (pour le bien de l'Humanité bien sûr mais peut-être aussi pour les dizaines de milliards que promet de lui rapporter cette juteuse entreprise). Si tu pouvais appliquer cette résolution au forum Astrosurf, ça nous ferait des vacances .
  24. 6 points
    Un grand merci Alain, Sauveur, Jacques et Bernard d'avoir planché sur ma Jupiter ! Je note tous vos conseils et j'espère qu'une occasion de les mettre en pratique se présentera dans pas longtemps (je crains que ce ne soit pas cette semaine au vu des prévisions météo). Et merci beaucoup également à JPP, Clément, JF, CB7751 et Michel pour les like Il y avait de la turbulence parfois tressautante, parfois un peu en vagues, de la brume aussi, de la buée je ne pense pas (j'ai la résistance chauffante) et peut-être de mise au point avec mes nouveaux yeux pas encore très fonctionnels . Il faut que je regarde les vidéos de Jean-Luc, je n'ai regardé que la piste blanche. Et il faudrait que je fasse la psf, mais j'aime bien les trucs simples. Merci beaucoup Alain Merci Jacques , oui tu as raison, mais je trouvais que vu mon niveau en planétaire ce n'était pas trop nécessaire. C'est vrai qu'elle est basse. Si l'année prochaine l'occasion et la possibilité de l'imager se présente, je ferai sans doute cet achat ! Merci Sauveur ! Je sais bien pour firecapture, mais je ne comprends pas : tu autoguides pour faire du planétaire ? En fait dans sharpcap la planète ne bouge pas trop sur l'écran, je recadre juste un peu de temps en temps, mais si je m'absente un quart d'heure et que je reviens, Jupiter est toujours dans la fenêtre (en général je choisis 500x500) Et un grand merci pour l'animation, j'adore ! Merci Bernard , j'aime bien toutes mes petites bestioles. Un soir j'ai eu peur pour le hérisson car j'ai malencontreusement shooté dedans en allant chercher mon siège pliant dans la remise, heureusement je l'ai entendu chaparder dans les croquettes des chats quelques minutes plus tard, il s'est bien remis du choc . Merci à tous et bon dimanche edit : un petit bonus, je ne vais pas ouvrir un fil, c'est la pleine lune de mardi dernier
  25. 5 points
    Bonjour, , Oui juste une image au VMC 260L car le brouillard est arrivé très vite. VMC 260L muni d'une Barlow 3x, filtre vert , caméra ASI 174MM, Bonne journée Christian
  26. 5 points
    Bonjour, Juste deux images de la Lune prises dans le brouillard au VMC 260L, Cauchy et la Mer du Nectar, ensuite c'était rideau avec un télescope qui dégoulinait d'eau! Donc VMC 260L muni d'une Barlow 3x, filtre vert Astronomik , caméra ASI 174MM, Turbulence moyenne de 6.5/10 mais agitation assez forte! Bonne journée Christian
  27. 5 points
    Salut à tous, ENFIN une Saturne correcte ! 😁 Je désespérais... 2e soirée en nomade d'affilé hier, j'ai voulu me concentrer sur Saturne. J'ai donc shooté 6 fichiers de 8500 images de moyenne avant que le seeing se dégrade. 1ere Saturne, dérotation de 6 images.(c'est la galère la dérotation sur Saturne) 2e Saturne, pas de dérotation, image tirée de la meilleure capture. Jupiter, dérotation de 3 images, seeing très dégradé après Saturne. C11 sur AVX, ASI 462 mc, adc ZWO, Barlow televue power mate 2.5, filtre Uv ir cut optolong. Bon ciel à tous 👌😉
  28. 5 points
    L'autre qui prêche les "vrais Hommes" qui ont conquis le Canada... Au risque de me répéter, la Terre, même ravagée par le réchauffement climatique, sera toujours plus habitable qu'un tas de caillasses sans atmosphère, point. Qu'on se souvienne seulement de l'échec cuisant de Biosphère 2 : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biosphère_II
  29. 4 points
    Irons-nous un jour sur Mars ? Coloniserons-nous un jour Mars ? Deux ouvrages récents et un plus ancien m’ont aidé à me forger une opinion. Tout d’abord, « Dernières nouvelles de Mars », de Francis Rocard, chez Flammarion. Ensuite, « Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleurs » de Sylvia Ekström et Javier G.Nombela, Editions Favre, Lausanne. Enfin, plus ancien, « Embarquement pour Mars, 20 défis à relever », JF.Pellerin, R.Heidmann, A.Souchier, Association Planète Mars, chez A2C Medias. Le premier fait une synthèse neutre-favorable de l’état de préparation technologique et humain pour un vol vers Mars et une éventuelle installation permanente. Après une rapide histoire de Mars, il passe en revue, les architectures de missions habitées, les défis à relever, les conditions financières et politiques. Le second ouvrage, vous l’aurez compris à son titre, expose toutes les bonnes raisons qui font que peut-être bien nous n’irons pas sur Mars, qu’en tout cas nous ne nous y installerons pas et encore moins ne coloniserons la planète rouge. Le livre s’ouvre sur une histoire de la Terre, très bienvenue, qui nous rappelle quelles conditions particulières y ont permis le développement d’une vie intelligente (je n’ouvre pas le débat ici de ce que sait qu’une vie intelligente…). Pour le dire en quelques mots, deux circonstances clés, qui ne se retrouvent pas sur Mars, ont permis notre arrivée sur la scène cosmique, au bout de 4,5 milliards d’années : la Terre est dotée d’une atmosphère (dense) et d’une magnétosphère. Puis sont passées en revue les difficultés du voyage, et difficultés est un euphémisme. Enfin, l’ouvrage expose en quoi l’être humain est fait pour vivre sur la Terre, et pas ailleurs, avec des arguments assez robustes. Une intéressante solution au paradoxe de Fermi est proposée. Enfin, le troisième livre est farouche partisan du voyage vers Mars, dont il examine de manière détaillée les justifications, les difficultés, les solutions envisageables. Analyses fouillées, datant un peu maintenant. Trois bouquins que je recommande. Avertissement : je ne suis pas un expert du sujet, juste un amateur de longue date, donc je vais exprimer une opinion, basée sur mes lectures et mes réflexions, que l’on peut contredire autant que l’on veut, mais l’injure n’est pas nécessaire, ni les tomates, ni les boulets rouges. J’enfoncerai sans doute des portes ouvertes connues de beaucoup d’astrosurfeurs, tant pis, je me risque. Je vais être long, prenez votre élan, c’est parti ! Et ensuite à vos remarques, commentaires, contestations ! Finalement, pourquoi est-il difficile d’aller sur Mars et d’y vivre ? Pour résumer : Mars, c’est loin et c’est invivable. Et d’autres détails pas simples… Passons en revue les barrières qui se dressent devant le futur explorateur de Mars et qui sont à lever pour tenter l’aventure. Barrières techniques 1. L’atterrissage sur Mars de vaisseaux de plusieurs dizaines de tonnes Remarque liminaire : on évitera le vocable « amarsissage » utilisé malheureusement dans le deuxième ouvrage, vocable qui n’a pas lieu d’être. Si on accepte le terme alunissage (en français) par habitude historique, les Venera n’ont pas avenussi, Huygens n’a pas atitanni, Philae n’a pas Chouriumov-Gerasimenkossi… ils se sont posés sur un terrain, ils ont atterri. En anglais on dit « landing » et ça simplifie bien. Jusqu’à maintenant, la masse maximale posée en douceur sur Mars est celle de Curiosity et de Perseverance, une bonne tonne (métrique of course). Avec recours au freinage atmosphérique par bouclier d’abord, par parachute ensuite et freinage final par rétrofusée. La masse du module d’atterrissage habité peut être évaluée à 30 à 60 tonnes. Les modules d’habitation longue durée et le MAV (Mars Ascent vehicle) ne seront pas beaucoup moins massifs. Passer à d’une tonne à 30 à 60 tonnes, aujourd’hui on ne sait pas faire. Pas simple de transformer les 7 minutes de terreur pour une tonne de charge utile inhabitée en 7 minutes sereines pour 30 tonnes de charge utile habitée. Il faudra aussi choisir entre l’entrée directe comme les derniers rovers américains ou la mise en orbite préalable pour prendre son temps avant la descente, comme le rover chinois. Le coût en ergols n’est pas le même, bien sûr, que l’on fasse de l’aérocapture (attention à la modélisation fiable de l’atmosphère au jour de l’arrivée !) ou seulement du freinage propulsif. Faire atterrir plusieurs modules plus petits ? Oui, mais il faut quand même viser la dizaine de tonnes. Et aussi faire atterrir tout ce beau monde de manière ultra précise, pas trop loin mais pas trop près, et disposer des moyens de manutention pour réunir les modules entre eux, si ce sont des modules d’habitation. Tout ça, aujourd’hui on ne sait pas faire. Oui, mais dans quelque temps on saura faire, peut-être ? Oui, d’accord, mais c’est une très grosse barrière, qui sera très difficile à lever, ça prendra beaucoup de temps, ce sera très risqué et aussi très coûteux ! 2. La fiabilité longue durée du matériel de transport Deux types de mission sont envisagées aujourd’hui, en fonction des positions respectives de la Terre et de Mars, avec une trajectoire selon l’orbite de Hohmann (tangente aux orbites de la planète de départ et de la planète d’arrivée) : 1. Scenario de conjonction : 180 jours de voyage aller, 550 jours sur place, 180 jours de voyage retour ; au total 910 jours soit deux ans et demi ; 2. Scenario d’opposition : 180 jours de voyage aller, 30 jours sur place, 430 jours de voyage retour avec assistance gravitationnelle de Venus, soit au total 690 jours, soit un peu moins de deux ans Ceci avec les moyens de propulsion actuels. C’est bien long tout ça, avec des conséquences multiples, nous y reviendrons. Certains disent qu’ils sauraient y aller en deux fois moins de temps, mais on attend des démonstrations, annoncer c’est facile. Mais restons sur la fiabilité du matériel. Pas question de grosses réparations, pas de changements de panneaux solaires (s’il y en a), pas de changement du générateur d’électricité type RTG (s’il y en a, au bout d’une longue perche !) s’il tombe en panne. Plusieurs générateurs pour la redondance ? Certes… Mais de la masse en plus. La réparation d’une fuite d’air ? Oui si elle n’est pas trop grosse. Et le système ECLSS (Environmental Control and Life Support System ?! Pas intérêt à baisser de régime celui-ci ! Le choix des pièces détachées à emporter ?? Lesquelles on prend ? On les fabriquera en impression 3D me direz-vous ? Certes, mais pas toutes. Plus de deux ans de fonctionnement sans pépin… Aujourd’hui on ne sait pas faire pour un vaisseau habité. Pour les Voyager, les Rosetta et autres Cassini, oui. Mais maintenir un équipage en vie suppose des systèmes beaucoup plus complexes. Nous avons l’exemple de l’ISS. Oui, mais dans l’ISS, 30 à 40% (au minimum du minimum) du temps est passé à la maintenance du machin, avec des pièces détachées qu’on reçoit tous les deux mois et des EVAs pour changer les batteries, les panneaux solaires, les pompes et systèmes électriques divers. Facile les EVAs à l’abri de la magnétosphère, d’ailleurs. L’ISS n’a pas été prévue pour fonctionner deux ans sans réparation, me direz-vous. Certes, certes. Mais il reste à concevoir, ce vaisseau dont aucune pièce essentielle ne tombe en panne, pendant deux ans. Sans ajouter que si ça barde sur l’ISS on redescend en quelques heures. Vers Mars, on ne redescend pas, on continue à fond la caisse. On pourra avoir quelques équipements en redondance. L’angoisse quand on passe sur le troisième et dernier appareil de renouvellement et purification de l’air, je vous dis pas. Mais redondance dit masse… La fiabilité dans la durée du moyen de transport, une belle barrière à lever. 3. La base martienne et des moyens d’exploration Pendant 30 jours ou 550 jours selon le scenario on travaille à la surface de Mars, dans une base qui devra être plus grande que le module de descente dans l’hypothèse 550 jours. Dans ce cas elle aura dû être installée avant l’arrivée de l’équipage, ou au moins pré-positionné pour assemblage final et mise en route. Pas droit à l’erreur. Pas impossible, mais il faut avoir répété un paquet de fois cet assemblage pour atteindre un bon degré de confiance. D’autres problèmes surgissent. Résister à la poussière très abrasive, par exemple. La porte extérieure du sas du module d’habitation ne ferme plus bien car quelques allers-venues ont fait rentrer du régolithe qui a bouffé les joints ? Et ben si plus de sas étanche on est foutu. Vous me direz : sur la Lune, ils ont su faire et le régolithe lunaire est abrasif aussi. Oui, mais pendant trois jours. La production d’énergie lâche gravement ? On est foutu. Une belle tempête diminue de 80% la production d’électricité pendant 6 mois ? On est foutu. Une ‘tite fuite dans un réservoir d’oxygène ou d’azote ? On est foutu. La production d’eau flanche ? On est foutu. Et le scaphandre ? Trois EVAs sur la Lune, ça passe, mais trente, quarante, cinquante sur Mars, il faudra que ça tienne ! Alors qu’on sait à peine encore faire des scaphandres lunaires… Et le rover habitable ? Faudra-t-il comme sur la Lune rester à portée de retour à pied ? Ou avoir un deuxième rover de secours ? Et là aussi il faudra que les sas ne flanchent pas. Et les toilettes ? Si elles flanchent, ce sera l’enfer… Une fiabilité à toute épreuve sur tous les systèmes pendant deux ans et demi, sinon on est foutu. Aujourd’hui on ne sait pas faire. 4. La production d’énergie sur place A priori deux hypothèses : - Des panneaux solaires alimentant de jour des batteries ; il faudrait atteindre la centaine de kW et balayer régulièrement - Une centrale nucléaire, là il faudrait atteindre 40 kW (puisque la puissance est permanente) ; est-ce à la portée d’un « simple » RTG ? Des panneaux solaires, l’ISS en a, mais pour fonctionnement en apesanteur, à 150 millions de km du soleil. Une plateforme de panneaux solaires au sol, à 220 millions de km de la source de lumière, c’est une technologie plus compliquée et ça pèse plus lourd… A déployer automatiquement près de la base habitable avant l’arrivée de l’équipage ? Ou à déployer par l’équipage à la main quelques jours après l’arrivée ? Pourvu que tout se passe bien pour l’installation. Et un mini réacteur nucléaire ? Il en faudrait des kg de matériel radioactif…et une belle miniaturisation. Mais on y travaille aux Etats-Unis, un projet appelé KRUSTY. Une barrière que l’on peut lever, mais pas simple quand même. 5. La patience du MAV Pendant que le vaisseau de retour attend en orbite, pendant que les explorateurs explorent, le Mars Ascent Vehicle attend sagement son heure. Depuis des mois éventuellement, s’il s’est posé en avance (donc c’est aussi un atterrisseur) – et précisément où on voulait- avec une unité de fabrication d’oxygène à utiliser comme ergol sous forme liquide, en combinaison avec du méthane liquide. C’est du moins une des hypothèses. Il faut donc que mois après mois après mois, soumis aux rigueurs de la météo martienne, ce MAV reste sous surveillance et en état de démarrer ses moteurs au jour dit, sans défaillance. Mon père disait souvent « une voiture qui ne roule pas s’abîme ». Un steward d’Air France m’a dit un jour « un avion qui reste trois jours sans voler s’abîme ». Une fusée pour le retour en orbite martienne devra passer des mois sans rien faire mais sans se dégrader. Sait-on faire aujourd’hui, en dehors des Soyouz et des Dragons qui attendent six mois ? Pas à ma connaissance. Et son lancement, en autonomie complète ? Quand on voit les consoles alignées dans les « Mission Control » pour mettre en orbite une capsule habitée depuis la Terre, on se dit que faire la même chose en autonomie totale (il ne faut pas compter, bien sûr, sur une assistance « en direct » quand on est à un bon nombre de minutes-lumière de distance) n’est pas encore à notre portée. 6. La machine à laver Un truc tout bête ! Dans l’ISS, pas de problème pour balancer dans la poubelle de retour les vêtements sales et en recevoir des propres par le prochain vaisseau cargo. Là on emporte des rechanges pour deux ans, on jette par la fenêtre au fur et à mesure pour s’alléger ? Ou bien on met au point une machine à laver ? Bon, voici une barrière qu’on saura lever (laver ? 😉), sans doute, mais elle coûte en masse, d’une façon ou d’une autre. Barrières physiologiques 1. Les radiations diverses et variées Cette barrière-là, elle est carrément lourde. Si la vie s’est développée sur Terre, c’est que le sol est bien protégé par l’atmosphère et par la magnétosphère du vent solaire et des rayons cosmiques(électrons, protons, noyaux d’Helium, rayons gamma, X, UV, … à des vitesses relativistes pour les particules venant du reste de l’Univers). Pour un voyage Terre-Lune, ça va, c’est court, ça se supporte sans grave conséquence. Pour un aller-retour Terre-Mars et un séjour sur Mars (sans atmosphère digne de ce nom et sans magnétosphère), c’est une autre histoire ! Deux ans exposés à ces rayonnements diversement délétères, ouf ! La conséquence sur la santé ? Le risque élevé d’apparition de cancers à plus ou moins long terme. Les parades ? Prendre de vieux astronautes, dont l’espérance de vie ne donnera peut-être pas le temps à un cancer de se développer ? Installer des protections ? Oui, il faut des masses de plomb (80 cm d’épaisseur) ou des masses d’eau à certains endroits du vaisseau et s’y réfugier en cas d’éruption solaire ou de temps en temps pour diminuer la dose de rayons cosmiques. Et dès qu’on dit « masse », ça plombe la conversation car coûte cher en tout ensuite ! Quant à un écran électromagnétique, on ne sait pas encore faire. Sur Mars, on peut toujours enterrer l’habitat. Sympa, faire tout le trajet dans une boite de conserve pour aller s’enterrer ensuite dans un tube de lave… Sur cette barrière, pas de solution claire aujourd’hui. Et elle est lourde celle-ci. Sauf que les Américains envisagent d’augmenter la dose légale admissible. Un moyen de résoudre la question… un peu facile. Quant aux chinois, il sauraient désigner des volontaires pour démontrer la supériorité de la technologie communiste… 2. Les micrométéorites On ne s’y attardera pas, ce serait « pas de chance », mais ça peut arriver ! 3. Les dégâts de l’apesanteur prolongée : en forme à l’arrivée ? Après six mois dans l’ISS, à l’arrivée au sol, nos cosmonautes ne sortent pas tout seuls de leur capsule, il faut les mettre sur un joli transat bleu dans les steppes du Kazakhstan et ils ont du mal à tenir le téléphone pour parler au Président. Le retour en Soyouz est un peu rude, paraît-il… Et en Crew Dragon ? Ben on ne sait pas car le flux video a été coupé au retour de Crew-1 juste après la sortie triomphante du commandant. On a vu une civière arriver mais on n’a pas vu la sortie des trois autres astronautes. Transparence, j’écris ton nom. En tout cas, malgré les deux heures quotidiennes de vélo ou de tapis roulant, au bout de six mois en apesanteur, on n’est pas glorieux même avec des assistants attentionnés autour, même avec des caméras qui vous incitent à faire bonne figure. La récupération complète de sa forme initiale prend six mois à un an… Il y a eu perte de masse musculaire et osseuse, impact sur le cœur, qui devient paresseux, sur la vision et j’en oublie. Alors, si en plus en arrivant il n’y a pas de comité d’accueil et qu’il faut se débrouiller tout seul pour se réhabituer à la pesanteur (1/3 de g, d’accord) et surtout installer ses quartiers pour faire quelque chose de son séjour sur Mars… Nos martionautes ne seront pas opérationnels tout de suite et il faudra soigneusement automatiser les procédures post-atterrissages. Mettre le vaisseau de transfert en gravité artificielle ? Bonne idée ! Simplement on ne l’a jamais fait. Il y a des hypothèses, un câble entre la partie habitat et un morceau d’étage de fusée. Oui, il faut simplement ne pas avoir trop le tournis ni être gêné par les effets Coriolis, donc une rotation pas trop rapide ou un câble assez long. Un calcul a été fait : pour arriver à 1 G, il faut être en rotation à quatre tours par minute sur un diamètre de 135 m… Soit un tour en quinze secondes…Cela ne va pas faciliter navigation et communication avec la Terre, en tout cas. Une barrière à l’arrivée à lever ! 4. La nourriture Pour aller droit au but : il faut tout emporter pour deux ans. Soit pour un équipage de 4 personnes, un total d’une dizaine de tonnes de nourriture et d’eau (selon « Embarquement pour Mars ») et déjà 10 tonnes d’eau au minimum selon « Dernières nouvelles de Mars ». Pas de produits frais, ce qui n’est bon ni pour la santé ni pour le moral. Cultiver des salades sur Mars ? Ni comptez pas, le sol ne s’y prête pas, mais pas du tout ! Hydroponique ? Oui, une bonne idée, reste à la faire fonctionner en vraie grandeur ; ça demande beaucoup d’eau, juste pour dire, et l’eau ne sera pas abondante, pas tout de suite en tout cas. Donc, attention aux carences diverses ! Mais peut-être une barrière qu’on sait lever en réfléchissant bien. Barrières humaines 1. L’éloignement physique de la Terre On se souvient de l’ébahissement des astronautes d’Apollo 8 contemplant la Terre depuis 380.000 km et du retentissement des photos du lever de Terre depuis la Lune prise par William Anders. Voir la Terre d’un peu loin, ça émeut, ça surprend, ça bouleverse. Mais voir la Terre s’éloigner inexorablement, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, au point de ne plus la voir que de temps en temps avec l’apparence d’une Vénus un peu pâlotte… ça doit vous secouer un bonhomme et vous plonger dans la mélancolie ! Il faudra avoir les nerfs bien trempés et la confiance chevillée au corps pour ne pas paniquer à réaliser que son monde quotidien est maintenant réduit à cette boite de conserve bruyante, chuintante, malodorante, elle-même devenue une micro-planète mécanique en orbite autour du Soleil. Vous me direz, ceux qui tenteront l’aventure se seront préparés après avoir été soigneusement sélectionnés, ils seront volontaires et enthousiastes. Certes, certes. Mais quand même, peut-on vraiment se préparer à cette vision de la Terre minuscule, ou plutôt absence de vision ? Peut-on prédire sans se tromper les réactions des membres d’équipage à imaginer leur famille, leur monde, tellement loin qu’on ne le voit plus ? Il y aura des volontaires le moment venu pour tenter l’aventure, des volontaires au sang-froid. Mais il faudra profondément les accoutumer à cette perspective ! 2. La lenteur des communications Progressivement, il faudra des minutes, puis des dizaines de minutes pour un aller-retour de conversations avec la Terre. Techniquement ce sera ardu si le problème à traiter est urgent. Mais mentalement, il faudra être fort pour se sentir capable de tout gérer en autonomie totale. Si l’on a en tête que l’orbite NRHO de la Deep Space Gateway autour de la Lune est présentée comme intéressante car elle permet une communication constante avec la Terre (à la différence des missions Apollo où le vaisseau était masqué par la Lune pendant 30 minutes à chaque orbite), on voit que cette barrière n’est pas à prendre à la légère. Et la lever ne sera pas simple. Même Musk ne pourra pas accélérer la vitesse des ondes électromagnétiques, alors il faudra être très autonome et patient. 3. La composition de l’équipage Faut-il un nombre d’équipiers pair ou impair ? Des hommes et des femmes ? Des couples constitués ou pas ? Des mélanges de nationalités ? De culture ? Plutôt des astronautes âgés qui craindraient moins pour leur vie déjà bien remplie ? Quelles spécialités techniques ? Des choix à faire, pas anodins du tout pour la réussite de l’expédition. Et si les choix sont mauvais, ce sera l’enfer pendant deux ans ! Et peut-être bien l’échec de la mission si on se chamaille trop, en particulier pendant le retour où s’accumuleront la décompression de la mission à la surface terminée et l’usure de la durée du voyage. Psychologiquement, est-ce faisable ? 4. La condition médicale Il y a la condition physique au départ (appendicectomie préventive de rigueur !) mais surtout les bobos en cours de route : en deux ans et demi, il peut s’en passer ! Dentiste, ophtalmo… Et les fractures ? Les ulcères à l’estomac ? Les rages de dents ? Faudra-t-il un médecin dans l’équipe ? Sans doute. Et avec de l’équipement. En espérant que rien de trop grave ne se passera, parce que l’hôpital sera loin… 5. Un équipage stérile ? Un grand objectif des missions martiennes est la recherche d’une forme de vie, actuelle ou passée. Donc on stérilise aussi soigneusement que possible les engins qu’on y dépose. Mais un équipage humain ? Il sera bourré de bactéries de toutes sortes. Impossible à stériliser. Cet équipage apportera donc son lot de micro-organismes, qui viendront polluer joyeusement la planète que l’on viendra étudier et empêcher tout jamais de trouver la réponse à la question. C’est bêta, non ? Barrières financières, politiques Qui voudra payer les dizaines de milliards de dollars ou d’euros d’une telle mission ? Quels politiques seront prêts à soutenir un tel projet ? Pas une démocratie. Je ne vois que la Chine capable de se lancer dans cette aventure. Les Chinois premiers sur la planète rouge, ça aurait de l’allure. La colonisation de Mars Mars, ce n’est pas la Californie. Mars, ça ne se colonise pas. On n’y va pas pour réclamer son lopin de terre et installer sa ferme et ses vaches. Mars, c’est un lieu invivable pour l’homme. Il n’y a qu’une planète faite pour l’homme, et il l’a massacrée. Mars, ce ne peut être qu’une survie constante, et à chaque seconde on peut mourir parce qu’une machine se détraque. Mars est un enfer pour l’homme. Qui voudrait s’y installer de manière permanente ? Quel intérêt ? L’Antarctique n’a pas été colonisé, et pourtant ce continent est plus hospitalier que la planète Mars. Les plateaux continentaux sous-marins peu profonds n’ont pas été colonisés. Et pourtant ils sont plus faciles d’accès et finalement guère moins hospitaliers que la planète Mars. Terraformer Mars ? L’homme ne peut pas reconstruire le système solaire, sauf dans les livres. Si Mars est comme elle est aujourd’hui, c’est parce que la gravité y est trop faible pour retenir une atmosphère que l’absence de magnétosphère met à la merci du vent et des éruptions solaires. Et ça, l’homme ne le changera pas. La terraformation restera un amusant thème de science-fiction. Alors, au bout du bout ? A la lecture de ces ouvrages, il me semble que la difficulté est telle qu’une mission vers Mars est vraiment loin d’être prête à partir et qu’entretemps l’homme sera bien trop occupé à essayer de survivre sur la Terre, peut-être bien en faisant la peau de son voisin, pour penser sérieusement à aller sur Mars. Mais pourquoi aller sur Mars ? Une seule raison : pour le sport, pour montrer ses muscles, par mégalomanie. Mais pas pour une raison sensée qui le justifierait. Des missions purement scientifiques ? Leur rapport coût/risques/résultats ne sera pas vraiment pas bon à côté des missions robotisées. Des missions seront-elles tentées ? Peut-être bien, je ne l’exclus pas totalement, mais la difficulté est pour moi, par rapport à une mission lunaire, de 1 à 1000. A côté d’une mission vers Mars, la mise à poste du JWST est une promenade. Le nombre de points critiques capables de faire capoter la mission et de mettre en danger la vie de l’équipage sont tellement nombreux que c’est un voyage de kamikazes. Les technologies vont-elles progresser d’une manière imprévisible aujourd’hui et permettront-elles un voyage en quelques semaines, ce qui résoudraient plusieurs barrières ? Peut-être bien, mais l’homme a devant lui des sujets qui vont être autrement plus graves, immédiats, concrets, qui menacent sa survie sur la Terre. L’humanité aura d’autres chats à fouetter. Sans compter les menaces qui s’accumulent en mer de Chine, comme s’accumulent les forces telluriques avant un tremblement de terre. Pour finir, mon opinion est que l’homme ne s’installera pas sur Mars durablement, ni ne colonisera Mars. En guise de dessert, quelques informations fausses, lues ou entendues. - Sur ARTE : « A quelle distance est Mars ? 55 millions de km »… Réponse vraiment stupide, je ne m’étendrai pas ici, qui montre qu’on n’a rien, mais rien, compris au sujet ; la distance à parcourir est en fait de l’ordre de 620 millions de km, en suivant une orbite de transfert ; une comparaison parlante dans « Nous ne vivrons pas sur Mars ni ailleurs » : si la Terre a la taille d’une belle orange, la distance à Mars oscille entre 300 m et deux kilomètres… - « Mars est une planète jumelle de la Terre » Là aussi, trop bizarre ! Beaucoup plus petite, sans atmosphère, sans magnétosphère ! Rien de jumeau. Venus planète jumelle peut-être ?? A peine. La Terre n’a pas de jumelle dans le Système solaire (ni ailleurs ? A suivre…) - « La technologie existe, il ne manque que la volonté » ben non, la technologie n’est vraiment pas là, je pense que je l’ai montré ci-dessus ; la volonté est affichée par certain, mais ce sont de belles paroles ! Merci de m’avoir lu jusque-là ! Il manque sans doute des barrières, vous pouvez compléter (ou contester !). Jacques
  30. 4 points
    ***** version 2 finale avec le coeur retravaillé ***** salut à tous! Voici la célèbre M27, la nébuleuse de l'Haltère, qui est une nébuleuse planétaire située dans la constellation du Petit Renard à environ 1227 années-lumière et âgée de 3000 à 4000 ans. Le cœur de cet objet est particulièrement brillant et possède un diamètre apparent qui atteint 1/5 de celui de la Lune. Les extensions beaucoup moins brillantes nécessitent de longues heures de poses et se déploient autour de l'haltère centrale. L'étoile centrale (à l'origine de la nébuleuse) est devenu une naine blanche (de couleur bleue) très chaude (85 000 K). Pas moins de 21h40 d'expositions réalisées fin aout et début septembre pour cette version où les extensions les plus lointaines et ténues de la nébuleuse sont révélées par les nombreuses poses au travers des filtres H2 (rouge) et O3 (bleu-vert). Des poses RVB ont été réalisées pour obtenir la couleur naturelle des étoiles. Newton 250mm f/3.8 sur monture CEM120 Camera ZWO Asi 2600mm +filtres Antlia Hii : 117x300s Oiii : 107x300s RVB : 30x120s chacun Traitement HOO-RVB Pixinsight & Photoshop Lien vers l'image en pleine résolution : https://www.astrobin.com/full/ccoovs/0/
  31. 4 points
    Très belle nuit du 23 avec une turbulence sage et constante. Mak 180 + EQ6 ASI 462 + ADC PIPP + AS3 + WJ + Astrosurface Une petite animation sur un peu moins d'une heure de temps réel avec Ganymède qui se planque Une dérotation d'images IR-cut Dérotation vidéo IR 807 Philippe
  32. 4 points
    Je suis allé ce vendredi chercher cette magnifique petite chose avec son joli trepied Berlebach. Modele de 2017 servi 5 fois ...Miam ... content .
  33. 4 points
    Bonjour à tous, nouvelle mosaïque cette fois-ci de la nébuleuse de la trompe IC1396, toujours le même matériel, esprit 100ed sur eq6 équipé d'une 2600mc et son filtre dualband, le tout managé par l'asiair (guidage en parallèle) la mosaïque est constituée de 4 planches avec 15 poses de 600s. J'ai mélangé des poses faites les 12 et 23 septembre, pas très évident avec la présence ou non de la Lune. Le résultat pourrait-être meilleur, plus uniforme et plus contrasté, mais bon j'ai les coordonnées, je vais pouvoir y retourner. Avec plus de temps, 6 planches n'auraient pas été de trop pour laisser un peu plus de place en haut et en bas... Patrick
  34. 3 points
    Pour changer des superbes images planétaires et CP qui émaille cette rubrique, je vous propose cette image réalisée hier soir. pa de CP possible du fait des brumes et de la lune mais la, elle a rendu service 2s de poses @ 2.8 et 3200 zozo Tamron 28-75mma Sony A7s si vous aimez :lachez un like sur astropoubelle : https://www.astrobin.com/nkqt66/
  35. 3 points
    Bonjour à tous, Je continue des essais à diamètres variables, et là j'ai exhumé mon 8'' LX200 standard (mon premier instrument pas fait maison, acheté dans un magasin en 1998, avec le GOTO dont je ne me suis jamais servi ). J'ai démonté la fourche - c'est vraiment tout nouille, sous réserve d'avoir des clés Allen au format impérial et pas métrique -, et je l'ai mis dans des cercles basiques (65€), puis monté sur l'AZ-EQ5, qui sert d'habitude à son petit cousin (le Celestron 5). Les conditions étaient bonnes - en tout cas pour ma banlieue Marseillaise (ça fait deux fois en 15j, vive le mois de septembre !!). Comme d'habitude, j'ai pas la patience de faire une collimation au taquet : je vise Altaïr, je fais un truc à peut près bien (en intra/extra). Sachant que je me suis aperçu qu'il y a avait aussi un gros tréfoil sur le LX200, ...à explorer un autre jour. Par contre, je ne me tape jamais la tache rouge, c'est un peu vexant. Faudrait en prévoir une de chaque côté. A réfléchir pour le prochain système solaire. pour le matos : Meade 8'' LX200 (F/10) sur AZ-EQ5 Barlow TV 2.5x ADC Pierro Astro MK1 Filtre L Pour la couleur : ASI224MC Pour la luminance : ASI290MM AS!3, Astrosurface, Winjupos, Photoshop Je pose 20ms (j'ai l'impression que si je pose trop peu, AS! ne voit pas assez bien les détails, et il travaille moins bien). Gain réglé ensuite pour être à 80% de la dynamique. Ca donne 0.18" en couleur et 0.14" en monochrome pour l'échantillonnage. Tout est présenté à la taille d'acquisition et de traitement. La turbulence était vraiment bizarre : plutôt que l'habituelle haute fréquence (= tu penses que tu as des détails, mais c'est de la bouillie), là, ça ressemblait à des grosses ondulations (le type "barbecue" ou "mirage"). J'ai fait le newbie : je me suis aperçu en fin de session que la lame était pleine de buée...du coup, ceci explique peut être mes soucis chromatiques ? (voir plus bas). Voilà ce que ça donne en monochrome (290MM) et en couleur (224MC) : Pour l'image finale : Un truc étonnant : AS!3 voyait 75% des images avec une qualité > 60%. Bizarre, non ? du coup, c'est 75% des acquisitions...faudra que j'essaie avec 15-20%, autant ce sera meilleur. Dérotation de 5xCouleurx90s puis 10x90s pour monochrome, puis 5xcouleur x90s de nouveau. La couche couleur est le mix des deux avant/après, selon la méthode @jldauvergne - astrosurface avant winjupos (ondelettes, balance des blancs auto), puis photoshop pour faire L+RVB, puis astrosurface après. J'ai laissé tomber PS pour le traitement, suite aux retours précédent de @Christophe Pellier sur la structure des petits détails au 500. Il y a un gros souci : les couleurs sont totalement bizarres. Ca ne rend pas du tout comme au 500. C'est tout rosé violacé, et vert en même temps. Comme s'il n'y avait pas assez de bleu. Est-ce que ça peut être la buée ? Je ne sais pas quoi faire pour la rendre plus 'normale'. Est-ce que vous avez déjà eu cela ? En amont, une petit session sur Saturne. Même turbulence bizarre, qui bouge les détails sans trop les gommer. et là, nouveau souci de couleur, mais encore plus étrange. On le voit déjà légèrement sur l'image couleur : il y a un halo bleu autour de la planète. Du coup, je l'ai carrément sur les images traitées. Là c'est vraiment très très moche. Pire que Jupiter. C'est comme si la couche bleu était plus 'grossie' (mais n'est-elle pas juste simplement plus floue?!) que le reste : Du coup, j'en appelle à votre expérience du sujet. Jamais vu ça avant. Mais je ne l'avais jamais utilisé avec autre chose qu'une webcam vesta pro... Est-ce possible d'avoir ainsi une couche bleue complètement pourrie (du coup, elle est floue, elle bave sur toute l'image) sur un SC ? Est-ce une condition atmosphérique spécifique ? la buée ? ce LX200 qui est pourri dans le bleu ? (bon, ok, si je le mets dans une petite annonce, je vais jamais le vendre ). Merci pour vos retours, et bon ciel !! François
  36. 3 points
    Salut, encore une image en H-alpha de la nuit dernière, la nébuleuse NGC281 dans Cassiopée. Session interrompue par l'arrivée de nuages mais j'ai quand même pu poser un peu. Recadrage sur la nébuleuse: La full non recadrée : Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AZEQ6 ASI1600mm + Baader H-alpha 7nm, guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 28*300sec à gain 300 FWHM : 2,3" après empilement Empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee. Toujours pas de crayons de couleurs @ALAING mais j'accepte encore les dons de RVB Dan
  37. 3 points
    Salut Tout d'abord, je dois vous dire que j'ai perdu quelques nuits à résoudre un problème de suivie!!! Au début je croyais que c'était la monture!!! Pour finalement me rendre compte que le problème était causé par mon vieux laptop!!! Ouff C'est réglé maintenant Donc, les 18, 19, et 20 septembre dernier dont le fameux 19 au seeing exceptionnel! J'ai shooté en H alpha (6H50mn) et quelques poses en rvb pour récupérer le étoiles. J'ai aussi utilisé du signal acquis en 2019. Après le traitement voici ce que ca donne en (HaL)(HaR)VB CT16 f4 sur EQ8 QSI683wsg à moins 25 degrés Filtres Astrodon (HaL)(HaR)VB Ha=350, L=60, RVB=45-45-45 minutes. Sub de 5 mn pour LRVB et 10mn pour le Ha. Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6. Bon visionnement! Martin
  38. 3 points
    Merci Anne. Effectivement, je devais être vraiment fatigué quand j'ai poussé sur les ondelettes comme ça. Voici donc une petite reprise de l'image précédente + une autre : (Maintenant que je le vois sur l'écran de mon PC de bureau elles me semblent encore un peu trop dures...) Merci Polo Comme d'habitude tu as la solution à tous les problèmes de traitement (même si là elle gigote encore pas mal sur ta reprise) Merci à tous jf
  39. 3 points
    Bonsoir, Au milieu de milieu la nuit du 31 août au 01 septembre dernier, j'avais fini les champs qui me tenaient le plus à coeur avant que la Lune ne se lève. C'était le début de la lunaison de septembre, la Lune était décroissante mais elle venait de se lever et éclairait encore à 34%. J'avais donc stoppé mon programme principal pour cette nuit, mais comme il faisait grand beau (et avec une turbulence clémente) je n'allais pas remballer. J'avais repéré sur skychart que la petite comète 193P était cette nuit là près de plusieurs galaxies. Avec une période de 6,7 ans, 193P/LINEAR-Neat fait cette année son 3ème retour au périhélie (le 25 août) depuis sa découverte en 2001. C'était le moment idéal pour l'observer, même si elle n'a pas dépassé la magnitude 16, je l'avais observée le mois précédent au C11 et savait qu'elle était photogénique avec une petite queue. Jj'ai donc pointé le champ et suis resté dessus pendant près de 2h du coup. Au final, j'ai bien fait car quoique petites et faibles, je trouve ses voisines de ciel bien photogéniques finalement Pour commencer, une image brute de base (3 min) : La comète, et la principale galaxie (NGC 7667) sont bien visibles. Pour bien voir les galaxies, il faut bien sûr faire un compositage stellaire mais la comète y paraît alors allongée (c'est la traînée au centre...) : (Par contre, je n'ai aucune idée de ce qui a pu causer la tâche en haut à gauche de l'image... Si quelqu'un a une idée ?) La comète ne se révèle qu'en faisant un compositage cométaire : c'est là qu'on la voit véritablement, avec alors la queue que j'avais à peine devinée sur certaines poses durant les acquisitions : Il était donc tentant de faire une image de synthèse, en insérant la comète dans le compositage stellaire. C'est une manipulation délicate sur laquelle je butais depuis longtemps et qui ne peut se faire que manuellement, en post-traitement, ce qui demande mine de rien pas mal de pratique et de temps... Mais je crois que c'est une des premières fois où je m'en sors assez bien : Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, 35 poses de 03 min à -15°C (gain 120), Nord à peu près en bas Monture AZ-EQ6 - Pilotage ASIAIr - Poses guidées avec dithering Nuit du 31 août au 01 septembre 2021 de 23h31 à 01h22 utc ( soit 01h 45 min d'intégration ) Binning 1x1, Traitement Siril 0.99.10.1 et finition dans Gimp. En tout cas, j'en suis plutôt content Voici une version annotée : Concernant la comète, elle a une chevelure de 18 à 20" de diamètre et la queue de poussières en éventail est visible sur 4 à 5' de longueur avec un axe central vers PA=232°. Bonne nuit.
  40. 3 points
  41. 3 points
    Salut à tous , Mauvais temps = traitement J'ai recommencé à partir des captures, je me suis rendu compte que j'avais "éteint" les étoiles et que j'avais une sacré dominante verte... Voici le deuxième traitement : Bon ciel
  42. 3 points
    Cadeau Bonux : les petits qui courent partout autour: Merci Julien. C'est bien une des 1e fois cette année où la 2X donne une image qui se laisse traiter et non pas maltraiter
  43. 3 points
    Bonjour à tous Voici une image prise lundi dernier, du lever de lune sur l'ile d'Alcatraz. Elle doit d'ailleurs son nom aux volatiles qu'on voit au 1er plan. Avant la construction de la fameuse prison, ils etaient tres nombreux à y trouver refuge. 7D mak II : 70-300 a 200mm J'ai aussi le plaisir de partager mon nouveau site qui regroupe la plupart de mes images astros faites ces 15 dernieres annees. C'est une premiere mouture car je suis conscient qu'il y a plein de petites choses à améliorer. Bonne visite https://legatelois.wixsite.com/astrogatel Nicolas
  44. 3 points
    Bonjour à tous. Ce matin 7h en rangeant le matériel ciel profond la lune m'a donné envie... 30 minutes pour refroidir le téléobjectif dehors et se mettre en place. Premier essai en empilant deux doubleurs de focale, Sigma 500mm F4 Sport avec Nikon TC20 E III derrière, qui peut recevoir le doubleur Sigma TC2001, filtre vert, caméra ZWO ASI183MM Pro. La focale réelle doit être autour de 1900mm, F16 échantillonnage autour de 0,26"/px pour diamètre 125mm. Poses de 25ms, gain 120, recadrage à 2048x2048 pour ces captures. 300 images retenues sur 4000 pour chaque. Une vidéo de la capture j'ai dû cocher un truc qui fallait pas dans PIPP l'image saute mais c'était pas comme ça à la prise de vue: J'espère ne jamais vendre ce caillou c'est un pur bijou. Je pense que je suis au max du max pour de bon cette fois... à moins de tenter un filtre bleu un jour? J'ai une mosaique de 2 images avec doubleur et télé x1.4 en empilement... de quoi faire mouliner le PC 6 ou 7h, on verra si il en sort quelque chose Edit: non pour la full c'est mort cause décalage de mise au point dû au changement température. Et la photo du montage en action
  45. 2 points
    Bonjour à Tous, Gros plan sur groupe de taches en NUV puis en 540nm pour voir la différence. Set up: Film astrosolar, Cassegrain150/1800, filtre NUV puis continuum, asi174. Robin
  46. 2 points
  47. 2 points
    Bonsoir Julie, tu peux récupérer la dernière version ici : https://siril.org/fr/download/
  48. 2 points
    Un grand merci à tous pour vos messages. Ce n'est pas indispensable, puisque la couleur prédominante est le vert (correspondant à l'oxygène) qui se traduit par une raie à 557 nm. Mais il y a aussi parfois du rouge à 630 ou 650 nm et quand on sait que les filtres d'origine ont une transmission d'environ 35 % à 630 nm, ça peut aider à mieux faire ressortir ce rouge. Et puis, s'il y a des nébuleuses dans le champ, elles ressortiront. De toute façon, je n'ai qu'un seul boitier, refiltré Astrodon, pour faire mes photos astro ou de vacances... Non. Je suis pas tout à fait d'accord avec toi Ma réponse, au-dessus. Oui, je suis d'accord, un volcan ça peut être imprévisible, mais lui c'est un volcan rouge et pas gris. Ce qui veut dire qu'il n'est pas explosif. Il peut exploser quand il se réveille après un long sommeil, mais ensuite c'est un volcan effusif, où il n'y a plus que des coulées de lave. Et comme il est en activité depuis 6 mois, la pression est retombée. Après, je suis d'accord il faut toujours être prudent. Mais au moment où j'y étais, il y avait moins de risque de mourir tué par le volcan que dans un accident de voiture... Donc la peur n'est pas toujours bonne conseillère... Le danger le plus important est l'émanation de gaz, mais il y a des appareils de mesures et si le risque est important l'accès au site est fermé. Ca peut paraître surprenant, mais ce type d'éruption est relativement peu dangereuse. Et puis, il y a toujours des rangers sur le site pour surveiller... Patrick
  49. 2 points
    Les cendres volcaniques sont également très radioactives, bien évidemment. L'étude du volcan islandais au nom imprononcable (cf citation ci-après) l'a largement démontré. L'ordre de grandeur est le téra becquerel ! Mais bien sûr c'est très dilué. https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Environnement/expertises-radioactivite-naturelle/Pages/Impact-nuage-cendres-eruption-volcan-islandais-Eyjafjoll.aspx A moins d'être à immédiate proximité du volcan, ou qu'il reste en éruption continue pendant des milliers d'années, il est peu probable que ça soit significatif chez nous. Par contre à La Palma ...
  50. 2 points
    Il est effectivement possible d'utiliser d'autres psf, mais sinon : l'idée étant d'obtenir une image nette de ta figure de diffraction, il faut la traiter comme une image planétaire : en sélectionnant les meilleures et en les additionnant, et sans les renforcer à la fin. L'écueil qu'il faut absolument éviter est de saturer le centre. C'est facile surtout si la turbu n'est pas parfaite. Donc bien surveiller l'histogramme. Comme il n'y a pas besoin de traiter, ça peut aller beaucoup plus vite que 1 ou 2 mn. Autre truc, empirique (je crois que JLD en parle aussi) il faut utiliser des psf plus petites que la théorie - par exemple si tu prends une psf avec un filtre rouge, il faut la diminuer pour traiter une image faite avec le même filtre (à 70-90%), par contre, elle va fonctionner en infrarouge. Sinon, ça fait des artefacts sur le limbe. En ce moment je bosse avec un PSF réalisée avec un sloan z' (parce ce filtre calme la turbu) que je diminue à 75% ou 66% pour les longueurs d'onde plus courtes. Je parle uniquement de mon expérience en déconvolution Wiener.