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Affichage du contenu le plus aimé le 04/10/2021 dans toutes les zones

  1. 32 points
    Hello en juillet j'avais le 350 de William pour test. J'ai pu peu observer avec la météo que vous savez. Si vous êtes abonnés à C&E le test est ici : https://www.cieletespace.fr/actualites/test-le-skyvision-cassegrain-350-un-telescope-radicalement-planetaire J'ai eu deux nuits pas mal mais avec du vent d'est. Le 20 juillet les conditions me semblaient pas mal, mais je n'ai fait que de la couleur en raison d'un problème de back focus. J'ai traité ces images là, et c'était pas mal, mais bon sans plus. Un niveau largement atteignable avec un 300, voire un 250. En discutant avec William il m'aide à solution mon pb de back focus et la nuit suivante j'ai pu produire ça avec la caméra mono : Ca reste la meilleure image de la saison pour moi. Néanmoins je ne comprenais pas trop cette différence entre les deux nuits car la stabilité était assez comparable. Depuis je me suis rendu compte que j'ai un problème avec l'option double stack d'autostakkert. J'ai enfin trouvé la solution. Enfin, non, Emil à trouvé la solution. Il faut utiliser la dernière version d'AS3 car il y avait un bug sur les précédentes avec les vidéos couleurs. Or j'étais resté à une version précédente que je trouve plus stable. Bref. Par chance j'ai gardé les ser, chose que je fais rarement, et donc j'ai attaqué de nouveau les vidéos avec la dernière version d'AS3. Et là miracle, le gain est énorme. J'aime bien le petit détail vert à gauche de la GTR. Je préfère ne pas penser à toutes les nuits où j'ai observé de travers avec la caméra couleur et la version précédente d'AS3, .... Moralité, on n'a jamais fini d'apprendre. La morale de la morale, ... il est pas mal finalement son télescope à @wilexpel @+ JLuc J'ai mis une vidéo d'astuce à ce sujet avec en bonus une autre astuce donnée par Emil que l'on ne peut pas deviner. Elle va plaire à @JP-Prost
  2. 19 points
    Bonjour à tous, Dernière acquisition en date, voilà une belle nébuleuse qui m'a donné bien du fil à retordre au traitement. Il y a 2h30 de luminance, 3h30 de OIII et 1h30 de chaque couleur, sur deux nuits. J'ai laissé tomber les 1h30 de Ha que j'avais aussi. La fwhm sur l'empilement de la luminance était de 2.2" et on voit bien qu'il faudrait encore des heures de poses en OIII pour débruiter le centre. Les conditions de transparence et de lune n'étaient pas au mieux mais pas si mal non plus. Les étoiles du centre sont celles de la couche OIII et on voit sur la full que la centrale est un peu allongée (elle est double). Les étoiles sont mieux avec mon nouveau barillet, mais je me demande s'il n'y a pas une vis latérale qui touche le câble, à revérifier. Acquisition à 0.33"/p, image à 0.5"/p, newton 245/1472, asi183mm Nathanaël PS : Merci @JMBeraud
  3. 17 points
    Bonjour, un jour on m'a dit: l'astrophoto, c'est pas sorcier. Tu attends une nuit sans nuage, sans lune, sans vent. Tu prends un C8 edge, une camera Altair 294C, un filtre Optolong L''Xtreme, une monture EQ6R. Tu laisses réduire la focale un peu 0.7. Tu autoguides en //, tu fais 310 poses de 60s. Tu mijotes à -15°C. Tu ceuilles des flats, des dark, des offset. Tu mixes le tout sous pixinsight. Et ça donne ... CA ! La nébuleuse du Sorcier en HO3. Et bien , vous me croirez ou pas, c'est quand même pas de la tarte (à la citrouille)... Seb
  4. 17 points
    Bonjour, tout est dans le titre, voici une image réalisée depuis la Corse qui montre le champ couvrant la galaxie NGC 7331 jusqu'au quintette de Stephan. Le seeing était correct sans être dans l'exceptionnel, j'ai gardé toutes les poses dont la fwhm était inférieure à 2,1", les meilleures étant à 1,7", au total il y a 85 poses retenues pour la luminance, poses de 3 minutes unitaires, en bin 1. Pour les couleurs: 3 x 15 poses de 3 minutes en bin2. C'est une zone avec pas mal d'IFN qui viens titiller le fond de ciel, c'est visible sur les images boostés mais j'ai choisi au contraire de l'atténuer pour rendre mieux visible les galaxies, les tets avec l'IFN rendaient tout de même le fond de ciel moutonneux et bruité 360 RC Astrosib + Moravian G4-16000 + AP 11000 Crop (du champ complet) sur la galaxie, réduit à 1200 px, cliquer sur l'image pour accéder à une version en pleine résolution du champ complet avec à la fois NGC 7331 et le quintette: Crop (du champ complet) sur la quintette, cliquer sur l'image pour accéder à une version en pleine résolution du champ complet avec à la fois NGC 7331 et le quintette: Mise en évidence de l'IFN (et poussières de flat ) sur une brute stackée, avant le traitement: Jean-Claude Mario.
  5. 16 points
    Bonjour à tous! Toujours la nébuleuse du sorcier avec le filtre LeXtreme mais traitée cette fois-ci en mode couleur . J'expérimente les possibilités de traitement avec ce filtre, c'est assez nouveau pour moi Bon ciel à tous, il se dégage par ici et j'espère que chez vous aussi. Marie
  6. 16 points
    bonjour, et bien quelle surprise de voir le ciel après les pluies torrentiel que l'on a eu. du coup j'en ai profité pour tester l'autoguidage sur M33 je n'ai que 45x180s car la buée c'est invité. j'ai remarquer que la buée se dépose sur la tranche de mon araignée ce qui a pour effet de me rajouter des aigrettes, heureusement je m'en suis aperçu rapidement. newton 355/1650 sur cem120 rising cam imx 571C gain 0 a -10° imx 178c + etx 70 modifié bon ciel manu
  7. 15 points
    ce 4 octobre à l'aube vers 6h20, la belle cendrée (2 jours avant la Nouvelle Lune) achève son occultation de l'étoile 58 des Poissons, entre le cliché 2 et le cliché 4 il s'est écoulé 8 minutes les vues de cette émersion ont été prises sur pied fixe, à 400 iso, au pentax K100, équipé du pentax 4/300 mm, pose de 2s environ. un lampadaire au sodium et ses vilains reflets m'ont obligé à filtrer dur l'image. bonne journée à tous.
  8. 13 points
    Hello, Voici M92, en date du 02/09/2021 dernier. Situé dans Hercule. Avec le Newton 150/750, Asi294mc pro. Nord en bas.
  9. 11 points
    Bonjour à tous, Voici quelques images du limbe prises à quelques heures de la Pleine Lune lors de la nuit du 20 au 21 septembre. Ce n'est pas la configuration idéale pour l'imagerie, mais on voit quand même des petites choses intéressantes. Et puis cela permet de réviser le nom des cratères peu connus Le seeing était très moyen, d'autant plus que la Lune était assez basse. On voit ici le cratère Hubble à côté du cratère Joliot : La tête de cobra : Et un petit oublié de la session du 23 septembre :
  10. 10 points
    Hello , voici quelques images de la nuit du 24 au 25 septembre. Un début de soirée mauvais, toutes les vidéos de Saturne à la poubelle, Jupiter seule l'IR sauve les meubles. La nuit précédente fut encore pire, m'obligeant à tout remballer à minuit. Voici l'IR 642nm : Bref lassé de faire mumuse avec des objets à 19° ou 25° de hauteur sans parler de la cheminée et du toit du voisin qui rayonnent, rendez-vous l'année prochaine quand elles auront pris 10° de hauteur en plus, à ciao bonsoir! Je décide alors de pointer pour la première fois une cible à plus de 50° à savoir, Uranus histoire de pouvoir laisser un peu s'exprimer l'optique . URANUS : luminance avec IR642nm + ASI178MM et couleur avec ASI462MC, les satellites ont été "ajoutés" car pour les faire apparaître, il faut totalement cramer le globe. Je ne m'attendais à rien de particulier mais j'étais agréablement surpris à la prise de vue, ça ne bougeait pas trop. La prise vue en IR 642nm était à 150ms et 400 de gain, la vache et pour la couleur avec l'ASI462mc 77ms et 333 de gain. Voyant que la turbu s'améliorait, le jet stream s'étant enfin décidé à dépasser les 10m/s, j'ai pointé la lune qui culminait à plus de 50°. Je vire l'ADC, je change l'échantillonnage pour l'adapter au lunaire, je ne retouche pas la collim vu que ma structure tient parfaitement la collim de 15° à 70° c'est parti! Enfin le Doctelescope est libre de respirer, voyons voir ce qu'il a dans le ventre. Séquence émotion quand on parcourt la lune pour la première fois avec un diamètre proche de 400mm, que c'est grand, détaillé, quel claque et quel saut comparé à mon ancien VMC260L. Le lunaire étant mon domaine de prédilection, ça fait un retour aux sources . Voici la mise en bouche par ordre croissant de qualité : IMAGE 1 : Théophile - Cyrille - Catherine: n'oubliez pas de cliquer et de zoomer pour voir la full. IMAGE 2 : Platon et la Vallée des Alpes, ça turbule pas mal, je laisse l'IR642nm (la R est moins bonne) et dois réduire au traitement l'image à 75% de la taille d'acquisition pour conserver une netteté satisfaisante : n'oubliez pas de cliquer et de zoomer pour voir la full. La suite bientôt, avec filtres...rouge...et vert, et le niveau va encore monter d'un cran Bon ciel!
  11. 10 points
    Bonjour, fait en mi-septembre avec mon 12" ACF f 2580mm et l'Asi 6200 mono , Astrodon filtres Ha,OIII,SIII 6nm sur une ALT5 pilotée par TeenAstro. 10x5min 2bin par filtre. Traitement avec PI et PS. Je sais que c'est un peu tard, mais j'ai essayé plusieurs traitements avant d'être satisfaite. Edmund Un zoom sur les piliers
  12. 9 points
    Bonjour à tous, Effectivement je reprends l'activité de métrologie optique de Airylab. Je ne suis pas très loin de Gréoux-les-Bains puisque j'ai installé le banc optique à l'observatoire de Bauduen, dans le Var, où je travaille à la gestion des gîtes et des animations astro depuis le printemps. Le banc optique est vraiment un magnifique outil de métrologie que j'ai plaisir à utiliser au quotidien. Je vous tiendrai au courant dès que je serai opérationnel à 100% pour effectuer mes premières expertises Jean-Marc
  13. 8 points
    Bonsoir à toutes et à tous, Voici aujourd'hui la nébuleuse de l'iris, une image qui traine sur mon disque dur depuis mes vacances parce qu'elle m'a donné un peu de fil à retordre. J'ai donc laissé reposer un peu et j'y suis revenu. Le résultat me plait bien plus que sur mes premiers jets et donc la voici. Pour le conditions le ciel était parfait en revanche j'ai eu un petit problème de suivi ce soir là du coup mes étoiles ont pas forcement une jolie tête. C'est une cible que je voulais faire depuis longtemps et j'ai hâte de m'y réessayer. Télescope : Newton 250/1000 Monture Az/Eq 6 APN : Sony A7s non defiltré Pose : 240*30sec Darks/Flats/Bias : 30 traitement siril/photoshop Une brute, pour vous donner une idée de la qualité du ciel Et l'image finale qui je l'espère vous plaira Bon ciel à toutes et à tous, Maël.
  14. 8 points
    Bonjour, Eh oui, mission en partie réussi après avoir vu cette beauté , il fallait vite l'immortalisé en image avant d'aller travailler, imaginez d'arriver en retard à son travail et d'expliquer à son employeur pour leitmotiv "la lune".... Heureusement je ne suis pas en retard, mais quel spectacle je l'ai vu avant de partir au travail alors hop accompagné d'une étoile de magnitude 9.30 dans le Lion à droite. Deux version avec le limbe en one shot (pas d'ondelettes), la seconde la partie visible à l'oeil (pas d'ondelettes non plus) . Bon ciel lunaire
  15. 7 points
    Ciel assez transparent, mais seeing moyen avec de bons passages aléatoirement ce jeudi soir. J'ai pu quand même capturer pas mal d'images et traiter le tout sous winjupos. Globalement ; un prétraitement selectif via PIPP pour réduire la taille des fichiers (taille image + nombre restreint à 3600), puis traitement batch sous Autostakkert. Il y a 4 séquences avec 1200 images, largement espacées au W23A (passant du R+IR) Je me bats pour avoir moins de focale mais décidément j'ai du mal. Alors j'ai pris le problème à l'envers, poussé le tirage un peu plus et travaillé en binning depuis la caméra. Cette fois un peu plus d'images (les flux étaient plus longs) et j'ai retenu 1800 images. Je note que WJ n'arrive pas à corriger le mouvement propre du satellite. Son ombre par contre semble bien gérée ! Enfin une RGB depuis le premier lot, issu d'une séquence RGBGR. Mais, et c'est une petite victoire, Jupiter est maintenant tout le temps au dessus de mes arbres ! Marc
  16. 7 points
    bonsoir à tous, la fin de la saison approche et ça se voit, mes multiples tentatives de sortie sont compliqué niveau seeing, je n'aboutie à rien. Et pourtant hier soir a été excellent pendant près d'une heure, dommage que la brume ait gâché un peu le spectacle. Enormément de mal à traiter cette Jupiter et je n'en connais pas la raison, j'ai fais une PSF réelle qui manque de punch quand je l'applique. J'ai essayé avec une autre PSF, d'une autre soirée et là c'est carrément l'inverse qui se passe, c'est beaucoup trop tiré pour moi. J'ai donc utilisé ma psf de la soirée et essayé plusieurs formules pour essayer de sortir quelques chose. Je reste cependant frustré par rapport à ce que j'avais à l'écran, je m'attendais à mieux que ça, peut être j'en attends trop. ma psf de la soirée, on voit que la collimation peut être amélioré, c'est peut être le problème, pourtant j'avais bien mon cercle de diffraction. 2021-10-02-1809_9-L-Jup_grad6_ap1 crop contrast 15.tif voilà ma Jupiter: Bon ciel Quentin
  17. 6 points
    Bonjour tout le monde, Je n'ai pas été au bout de mes peines pour celle-ci..! La couche Ha s'est pourtant déroulée sans difficulté, en une nuit il y a quelques semaines. En revanche les couches SII et OIII m'ont donné du fil à retordre, à cause d'un suivi déplorable quand l'objet se rapprochait du Zénith, après vérification ça venait de mon setup qui était trop bien équilibré.. j'ai donc recommencé une session il y a trois jours puisque toutes les captures étaient bonnes pour la poubelle, et j'ai enfin retrouvé un suivi correct en dessous de la seconde d'arc d'élongation (0,75" de mémoire), seulement j'utilise un hub de chez Pegazus (UPBv2) sur lequel ma monture, la résistance chauffante et le moteur de MAP sont branchés, et vers 2 heures du matin mauvaise surprise, tout est déconnecté. Je m'en suis rendu compte au téléchargement d'une pose, les étoiles traversaient l'image sur toute la longueur.. résultat des courses, c'est la résistance chauffante qui a grillée (fondue même) et le HUB a disjoncté.. J'espère qu'il n'y a rien d'autre de défectueux, j'ai hâte de retester pour en avoir le cœur net Pour Pacman j'ai cumulé 5h15 en Ha et 5h30 en SII et OIII, j'aurais aimé en faire d'avantage mais finalement la couleur me semble pas si mal.. à vous de voir Ha: 21 x 900" bin x1 à -10°c SII: 16 x 600" bin x2 à -10°c OIII: 16 x 600" bin x2 à -10°c Caméra Atik One 6, monture Taka EM 200, lunette Taka TSA 120, filtres Astrodon SHO, acquisition et prétraitement PRiSM v10, traitement CS6. Dernière révision.. promis! Couleurs chaudes réhaussées
  18. 6 points
    Bonjour à toutes et tous, Bientôt 3 semaines sans voir les étoiles, j'ai donc décidé de braver les nuages, l'humidité ce samedi soir. L'objectif était la nébuleuse de la Bulle. Malgré tous les déboires de cette nuit là, humidité entre 80 et 90 %, la monture qui fait des siennes, la batterie qui me lâche, le passage des nuages, etc... j'ai quand réussi mon pari. Et le gros de cette soirée fût pour la première fois la création de Flats Je les ai réussi et j'en suis content J'ai aussi découvert que mon viseur polaire n'était pas droit d'environ moins d'un mm... Argghhhh.... j'ai pas la clé avec moi. Tant pis, ça sera pour une autre sortie Du coup, malgré un bon suivi, mes étoiles ne sont pas bien rondes. Les images sont donc à regarder de loin Pour la nébuleuse de la Bulle, empilement de 202 poses de 30s sur 215. Avec un premier tri manuel pour supprimer celles avec des nuages. 31 Darks, 31 Offsets et ... 31 Flats. Le matériel est toujours le même, C9 avec le réducteur Celestron, le Canon 450D full défiltré, la monture AZ-EQ6 et le traitement est effectué avec Siril, CS2 et Fitswork. NGC7635 / La nébuleuse de la Bulle : Puis après un passage d'environ 1h de gros nuages, j'ai pointé vers la Nébuleuse d'Orion. Il y a bien longtemps que je voulais aussi la refaire. Ma première prise date de 2018 et c'était mes débuts en astrophotographie. Les pauses ont été de 60s et Siril a empilé 64 images. J'aurai aimé y ajouté d'autres prises plus courte pour les 4 étoiles principales mais c'est à ce moment que ma batterie m'a lâchée M42 / La nébuleuse d'Orion : Et comme d'habitude, je fais aussi les Grand-Champ avec un 450D non défiltré sur monture SA. Toutes les images sont un empilement de plusieurs prises à 30s. Grand-Champ pour la nébuleuse de la Bulle : Grand-Champ pour la nébuleuse d'Orion : On peut voir que l'humidité est bien présente Puis un peu jet d'une dizaine de prises sur les Pléiades : Les deux tâches sont dues à l'humidité. Il a fallu que je nettoie l'objectif. Et non je n'ai pas de résistance chauffante pour cet objectif.... Encore une demande à faire au Père Noël... Vos commentaires sont bien entendu la bienvenue Bonne fin de week-end et bbon ciel à tous... La météo n'est pas clémente pour ces prochaines semaines XavS
  19. 5 points
    Bonjour à tous ! Voici un grand champ avec plusieurs objets, la bulle (NGC7635), la pince du homard (Sh2-157) et l'amas M52 pour les plus connus. La petite nébuleuse brillante en haut/gauche ne semble pas avoir de surnom pourtant la zone est intéressante. SW Esprit 80/400, ASI2600MM-P, filtres Astronomik SHO 6nm (4h en Ha, 2h pour SII et OIII par poses de 5 minutes) et RVB Deep Sky pour les étoiles (3x1h30 par poses de 1 minute), 12h30 au total en deux nuits. APT pour la capture, prétraitement avec Sirilic puis traitement Pixinsight/PS. L'image est juste cropée pour éliminer les bandes noires du dithering. Jean-Marc
  20. 5 points
    J'ai bricolé un gif avec notre image de NGC 205 prise avec le télescope de 1 mètre C2PU et celle prise avec le télescope de 5 mètres du mont Palomar en 1950 : 70 ans d'écart... Le gif est mauvais, car j'ai photographié l'image du mont Palomar... dans un vieux livre... Mais on voit bien le déplacement pestaculaire de trois étoiles, dont LSPM J0040+5014W, située à près de 270 années-lumière d'ici. Du coup, mon ami Jean-Charles Cuillandre (CFHT/Euclid) m'a suggéré d'utiliser la base de données du STSCI Digitised Sky Survery, où on peut charger le ciel entier photographié par le Schmidt de Palomar dans les années 1980 !!! Idéal, donc, pour s'amuser à observer les étoiles qui bougent... Sauf que le fits que le STSCI est illisible sur mon PC, je sais pas pourquoi. Si ça vous intéresse d'essayer, un champ de 1 degré pèse 8 mégas. https://stdatu.stsci.edu/cgi-bin/dss_form?target=NGC 205&resolver=SIMBAD&fbclid=IwAR38VrLS55t1fzRjUS0xic4qtE6H24B2JaeA6pX_Vk8HUsuPtFuvkYOc_gM
  21. 5 points
    Qui veut reprendre Mars One pour un euro symbolique ? et que deviennent les 24 gogos sélectionnés pour le grand départ sans retour (et l'émission de téléréalité qui irait avec) ? ils ont présentés leur CV à l'Elu Monsk ? @Superfulgur, tu fai espré de mettre une orthographe incompréhensible pour piéger le traducteur automatique de Roul ?
  22. 4 points
    Toujours au T520 de Copernic avec seulement 1h35 de pose au 7S (sub de 30 secondes!!). Traitement TOSI, SIRIL (merci encore à toi Cyril pour ce fantastique soft et toshop qui permet de traiter ça en 1h max prétraitement compris!!!). Un SQM record pour Copernic avec 21,82 dans le Bouvier! Le jet est je crois de magnitude 22 et pour les pétouilles en fond je sais pas où ça s'arrête.... Encore merci Philippe. jérôme
  23. 4 points
    Salut, j'envisage de passer au format de capteur au-dessus (ASI2600) et, au vu des prix d'un train complet mono avec filtres, j'ai pris à l'essai une cam couleur (533MC) pour voir ce que ça donne avec mon setup... Voici donc 4h de poses sur M33, sous mon magnifique ciel de banlieue parisienne, avec juste un filtre luminance. Comme c'est un objet assez facile, je n'ai pas assez d’éléments de comparaison mono/couleur pour trancher.... Pour la technique: Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + TS Wynne 2.5" sur AZ-EQ6 ASI533MC + filtre luminance, guidage OAG + ASI120mm, pilotage ASIAIR v1 240*60sec, seeing très moyen (3" environ) en banlieue parisienne (20km de la Tour Eiffel) 75 darks, 30 flats, 200 bias Empilement Siril, traitement PI + Rawtherapee Dan Edit : nouveau traitement
  24. 4 points
    Une petite note au sujet du cratère Lermontov qui sera probablement l'une des cibles favorites de Bepi-Colombo, car il a des caractéristiques assez particulières pour le monde mercurien. Ce cratère contient des dépressions et des éléments volatils (CaS, MgS, etc.), identifiés par la sonde Messenger. Ces évents seraient le résultat d'un volcanisme explosif (activité pyroclastique). Vous trouverez un lien ci-dessous sur la géologie détaillée de ce cratère. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0032063320303494 Une des dépressions située au fond du cratère Lermontov.
  25. 4 points
    Bonjour à toutes et à tous, Je continue le traitement de mes images sous le ciel cévenole avec aujourd'hui la nébuleuse de la bulle (NGC 7635) accompagné de M52 et de nova CAS 2021(merci @COM423). Il manque beaucoup de nébulosité autour de ladite bulle (un comble pour une nébuleuse...) mais finalement j'aime beaucoup le rendu donc je vous la présente malgré tout. Je la retenterai probablement l'an prochain avec un apn défiltré Télescope : Newton 250/1000 Monutre : AZ/EQ 6 Apn : Sony A7S non défiltré Pose : 370*30sec Draks/Bias/Flats : 30 Traitement : Siril/photoshop Bon ciel à toutes et à tous, Maël.
  26. 4 points
    Bonjour, Cette idée de démarche progressive est d'une grande logique et a été mise en œuvre en fait pour la première vague d'exploration lunaire (la seconde sera probablement celle des chinois, d'ici dix ans). Les programmes Gemini puis Apollo ont démontré par étape la faisabilité du plus grand nombre de briques technologiques possibles. Ils ont tout répété jusqu'à 15 km d'altitude au dessus du sol lunaire, il ne "restait plus" qu'alunir et redécoller. Même les EVAs avec les bons scaphandres avaient été testés. Mais surtout, derrière toutes ces étapes, l'objectif était clair et assumé : aller et revenir de la Lune avant les communistes. Pour imaginer d'appliquer la même progressivité aujourd'hui, encore faudrait-il un plan, une volonté politique, une organisation. Et en dehors de "paroles verbales" (comme on dit par dérision) de Musk et de la NASA, et un peu des chinois qui commencent à s'y mettre, je n'ai pour ma part pas connaissance de plan pour aller sur Mars, ni de démarche organisée pour lever les barrières dont j'ai parlé au début. L'ISS a permis de d'acquérir une expérience concrète sur des morceaux un peu épars des compétences à maitriser pour un voyage de longue durée. Je pense au maintien de la forme physique en particulier. L'alimentation ? La médecine spatiale ? La bonne entente des équipages ? Peut-être aussi, mais il en reste un paquet. Si j'en juge par le paquet de sarcasmes reçus par notre Thomas national au début de son deuxième séjour, notamment de quelques astrosurfeurs scientifiques, l'intérêt de l'ISS n'est pas franchement démontré. Des avancées en sciences fondamentales ?? Aussi, je ne suis pas sûr que d'autres stations spatiales internationales voient le jour une fois l'ISS désorbitée. Les Russes vont faire la leur, les Chinois ont commencé, j'y vois beaucoup de question de prestige national, avec en plus la préparation des missions habitées lunaires par les Chinois. Une expérience intéressante (idée trouvée dans une de mes lectures) aurait été / serait de simuler un vol martien, en commençant par un séjour de six mois dans l'ISS, avec augmentation des délais de communication, un retour sur Terre sans assistance pour passer un mois dans un site de simulation d'exploration martienne, puis redécollage pour repasser six mois dans l'ISS... Des volontaires ? Le retour à la Lune prépare t-il le voyage vers Mars ? Probablement, par l'expérience de la mise en place de modules d'habitation, de vie confinée avec sorties seulement en scaphandre, de rovers pressurisés, d'atterrissage de précision, de gestion de l'énergie, de réparabilité des matériels... tout en étant dans la meilleure sécurité d'un environnement d'où on revient en quelques jours. Mais là aussi il me semble qu'on en tirerait la quintessence s'il y a un plan de mission vers Mars. Sans un tel plan, je crains que l'expérience acquise ne soit un peu dispersée et donc se perde dans les sables. Oui, l'expérience se perd. Au final, il me semble que les Chinois sont les mieux placés "culturellement" pour entreprendre une telle aventure : ils savent bâtir des plans sur des décennies et les appliquer progressivement, sans discussions, sans être "embarrassés" par un Congrès qui va remettre en cause ce que l'autre obédience politique a décidé.... Mais peut-être que M.Muskle va nous démontrer le contraire ??
  27. 4 points
    je l'ai faite , tu la montreras à la médore : bon ciel ! polo
  28. 4 points
    Bonjour à tous Après un été astro compliqué, j'esperais quelques nuits stables cet automne pour imager correctement les 2 géantes peu de temps après le coucher de soleil, moment où la turbu est généralement plus faible chez moi... Ben pour l'instant c'est pas gagné Au total, une bonne nuit le 10 août, une correcte le 20 août, puis 1 passable le 30 septembre ! plutôt maigre comme récolte Heureusement la saison des champignons a été plus prolifique Voici une image de jupi du 20 août retraitée par Sauveur , puis saturne et jupi du 30 septembre. un problème pour jupi, ADC complètement déréglé (changé de caméra et de cible, pas fais gaffe...) du coup, liseré bleus et rouges sur les bords...pas pu faire mieux Jupiter 20 août T500/2000 APM 2,7x; caméra zwo 385c; ADC 2500 images sur 10000; AS3, astrosurface saturne 30 septembre caméra 462; 3000 images conservées sur 12000; AS3, registax jupiter 30 septembre + ombre Europe caméra ZWO 462; 3100 images sur 120000; AS3, registax ADC déréglé
  29. 4 points
    Si tu regardes bien, il y a au moins 5 ou 6 étoiles qui se déplacent dans la même direction, et ~1 dans une autre direction. Les étoiles les plus faibles se sont déplacées beaucoup moins, donc ça ressemble bien au mouvement d'ensemble du système solaire sur 30 ans. Pour mesurer leur distance plus précisément, ça ne doit pas être très simple. Mais si on considère que LSPM J0040+5014W est située à 270 a.l. et que le déplacement des étoiles est uniquement du au déplacement du système solaire, on doit pouvoir en déduire leur distance approximative.
  30. 4 points
  31. 4 points
    Ce qui est pas connu, surtout, à part évidemment, les doses massives de radiations sur un bébé martien, c'est... sa croissance en 1/3 de gravité... J'ose pas imaginer.... Une chose me semble assez claire : un "Martien", si il en existe un jour, ne visitera jamais la Terre. Quelle excitante perspective...
  32. 4 points
    Sympa, la comparaison. On se demande presque qui est Palomar, qui est C2PU... Tiens, je me suis encore permis de me mêler de ce qui ne me regarde pas avec mon logiciel de distorsion préféré pour recaler un peu mieux les 2 images: Matthieu
  33. 4 points
  34. 3 points
    Chuttt, j'ai un double des clés , j'y vais quand il n'y a personne....... c'est pas loin de chez moi le C2PU. jc
  35. 3 points
    En quoi 2 rails parallèles, posés, fixés, ancrés au ras du sol délimitent-ils une surface? Il en est autrement sur un toit roulant, car on a une surface fixe découverte+une surface mobile recouverte. Alors si on peut faire une dalle de 10m2 et 60cm sans être emmerdé ( 6 cubes de bon béton quand même....), je vois pas pourquoi il en serait différemment pour 2 rails parallèles, au ras du sol. Un abri de jardin de moins de 5m2 et de moins de 1,8m n'attire aucune taxe pour la commune, peut être fait en toute légalité, c'est pas 2 rails courant dans l'herbe qui vont causer problème. Sinon...4 roues de diamètre 30cm à 20€.
  36. 3 points
    Hello tout le monde, et merci à ceux qui ont liké . Une réponse personnalisée à celles et ceux qui ont pris le temps de laisser un petit mot . @Guillaumedu59 : merci pour ton passage et pour ton gentil commentaire , content de voir que l'IR plaise car je l'ai traitée rapidos en écrivant le post me disant que ça ferait une brochette variée. @COM423 : MErci également à toi , yes Uranus change un peu des objets habituels, mais franchement pas évident, enfin il faut de bonnes conditions. Pour la lune le meilleur reste à venir, hihi! @M28 : merci à toi et yes pour les rebonds, une optique qui diffuse peu et une bonne collim + bonne mise au point doivent aider je pense et comme tu dis, rendez-vous l'année prochaine vers 35-40° de hauteur, ça sera quand même moins chiant lol. @ALAING : merci beaucoup Alain , la turbu été très fluctuante cette nuit-là mais s'est calmée vers 03h du matin, pour mon plus grand bonheur, la suite d'ici fin de semaine. @polo0258 : merci pour ton commentaire , je prends en effet mon temps pour traiter du mieux que je peux, voire refaire, encore et encore, content de voir que justement mon objectif de finesse/douceur soit relevée . @christian viladrich : merci pour ton passage Christian et ton commentaire, j'espère que la suite d'ici fin de semaine sera à ton goût si tu aimes le lunaire en "HR" . @Sauveur : merci à toi Sauveur ! @jp-brahic : MErci Jean-Pierre , hihi t'inquiètes, on y va crecendo, les images lunaires étaient une "mise en bouche", rendez-vous fin de semaine avec des images non réduites et des détails autour d'à priori 600m, je peaufine tout ça d'ici là, ayant un déplacement pro. @Shaihulud : hello David et merci pour ton passage ! Yes tout à fait, des planètes aussi basses n'avantagent personne, mais pénalisent encore plus les gros diamètres déjà plus sensibles à la turbu (instrumentale, comme locale comme atmosphérique). En attendant, je suis content de pouvoir m'amuser sur la lune qui est quand même bien impressionnant dès qu'on a du champ, la combinaison ASI178MM et barlow APM 2,7X est top pour ça. @savoyard : merci à toi c'est sympa , yes l'IR sur quelques minutes, cela a permis de faire cette image, toutes les autres IR sont floues et ne parlons même pas de la Luminance lol. Pour la lune en effet, les 2 images montrent le début des shoot,s où la turbu s'améliorait de plus en plus (j'ai même fait pété à la toute fin le filtre bleu sur Posidonius, mais pas meilleure que le filtre G car lune trop basse sans ADC (mini 75° avec filtre bleu sans ADC avec un 382mm vs 55° cette nuit-là qui correspond au mini avec filtre vert de 54° pour 382mm). Hehe yes les Doctelescope sont bien sympa, j'en suis content . Yes en visuel j'utilise une Baader Maxbright V1 avec Glasspath special newton 1,7X qui corrige la coma et une paire d'APM UFF 18mm 65°. JE peux au choix remplacer le glasspath 1,7X par la barlow APM 2,7X (tirage 105mm donc avec la bino j'aurais disons du 2,8X) qui corrige aussi la coma et ça me fait 2 grossissements hihi. @guy03 : merci à toi et aussi pour relever le côté "doux" du traitement ! Yes c'est une expérience assez particulière sur la lune tellement c'est lumineux, mais la lune s'apprécie déjà avec des plus petits diamètres surtout si l'optique est bonne et donc les ombres bien noires! @Penn : merci à toi pour ton gentil commentaire .
  37. 3 points
    J'ai relu ce qui était écrit plus haut et je suis déçus par des experts qui nous prennent pour des gogos en polémiquant sur l'échantillonnage, sur des méthodes empiriques ou autres considérations ... ce qui mènerait à considérer la déconvolution sur PSF comme une hérésie en image planétaire. Quelques exemples : Je pense qu'il vous manque de la pratique ou de la théorie appliquée dans le domaine qui nous intéresse de l'imagerie HD. Au contraire ces méthodes sont parfaitement logiques à défaut de pouvoir capturer en même temps l'image et la PSF étoile. Et comme les phrases peuvent être mal interprétées ou déformée, je préfère la démonstration en images sur une simple simulation explicite correspondant la théorie. Voici une image de Jupiter que l'on peut considérer comme parfaite et matérialisant l'objet. Jup_parfaite Cette image convoluée par la PSF théorique du télescope donne la meilleure image observable au travers de l'optique sans atmosphère. Conv-0 Voici la PSF utilisée zoom x6 de cette PSF théorique : L'échantillonnage montré par le zoom est de 5 et est mieux visible par un réglage du seuil de visualisation, image de droite. Si maintenant on effectue un traitement ondelette de l'image on retrouve quasiment l'image théorique. Ce qui démontre l'efficacité et le gain possible qu'apporte les ondelettes. Tiens pas vu de remarque "théorique négative" sur les ondelettes inappropriées au numérique et son coté empirique ... La même en version non compressée.GIF Ond_Conv-0 Maintenant parlons convolution/déconvolution dans le cadre d'une atmosphère turbulente (avec ou sans défauts optiques du télescope). Dans les faits un défaut turbulent s'additionne aux défauts optiques et produisent la PSF résultante. Voici 4 exemples simulés de psf turbulentes de même échantillonnage donc vues par le même télescope, dans l'ordre psf-1, psf-2, psf-3, psf-4 L'image de Jupiter devient dans chacun de ces 4 cas à : Conv-1turbulences Conv-2 Conv 3 Conv-4 Ces images ressemblent bien à des brutes mais sans bruits (je rappelle qu'on est dans la théorie de simulation pure Conv/Deconv). Vous pouvez les traitées par ondelettes pour voir des dégâts Bien sûr si l'on déconvolue chacune de ses images par sa psf, on retrouve la Jupiter parfaite. Maintenant si l'on additionne ces 4 images comme une petite série vidéo, on obtient la résultante floue suivante : Conv_1-4 Et si l'on additionne la série des psf on obtient : Que devient la déconvolution entre les résultantes de ces séries : L'image de la déconvolution non compressée.GIF Deconv_1-4 On retrouve quasiment l'image originale. En résumé: 1 - Les lois de la convolution/déconvolution fonctionne bien sur des images numériques donc discrétisé. 2 - une vidéo par addition et centrage intègre les turbulences mais les PSF aussi. Donc sur un laps de temps où la turbulence aléatoire est relativement constante, par intégration une vidéo d'une planète à la même PSF qu'une vidéo prise dans la foulée sur une étoile proche. Ce sont les lois de la statistique. La méthode n'est donc pas empirique mais logique, conforme au lois de la déconvolution et de la statistique. Oui et comme ta répondu Jean-Luc c'est que la PSF utilisée n'est pas suffisamment proche du réel et donc révélateur d'une mauvaise PSF ou imparfaite. Je pense que maintenant tu as la réponse du pourquoi, trop filtrer les images ou avoir au final des intégrations trop différentes de la turbulence peut générer une psf non optimale. Il y a aussi le fait que la "moyenne" des turbulences varie rapidement dans le temps. CPI-Z
  38. 3 points
    Justement, c'est décisif. J'ai entendu hier un chercheur, je sais puki, espiquant qu'il était hyper facile pour le corps humain de s'adapter à un 1/3 G (en labo, avec des sangles, etc) et qu'il était, ensuite, difficile de se rhabituer à 1 G, alors que c'est notre G normal depuis notre naissance. Il disait qu'on ne comprenait pas bien pourquoi... Alors imaginons un Martien de 2.3 m pour 40 kg (sur Mars) débarquant pour la première fois sur Terre............................................................. Quant aux radiassions, oui, il y a même une étude espiquant que c'est mauvais pour le coeur... Bref, à part "bullshit" on peut dire koi à ces neuneus qui veulent aller vivre sur Mars "quand la Terre sera devenue invivable" ?
  39. 3 points
    En fait ce sont les effets CUMULÉS des radiations et de la faible gravité martienne sur le fœtus ou/et le nouveau né qui ne sont pas connus.. Au début des années 1950, les observations de retards mentaux sévères chez les survivants japonais (enfants irradiés in utero à Hiroshima et Nagasaki) ont été analysées, il a été établi qu’une exposition du fœtus aux rayonnements ionisants pouvait entraîner, entre autres une augmentation de la fréquence des microcéphalies (réductions significatives du périmètre crânien) accompagnées ou non de retard mental sévère, et une diminution de la croissance durant l’enfance et l’adolescence. Il ressort de ces considérations que la période s'étendant de la 8e à la 16e semaine de grossesse est particulièrement importante, en ce qui concerne les malformations et surtout les maldéveloppements du système nerveux central. Il s’agit, en tout cas, de la période la plus sensible pour l’induction de dommages cérébraux aboutissant à un retard mental sévère. On parle de microcéphalie, lorsque le périmètre crânien est inférieur à celui auquel on pourrait s'attendre chez les individus de cette taille, de ce sexe et à cet âge. Elle peut induire un retard mental sévère : enfant incapable de réaliser des calculs simples, d’entretenir une conversation simple, de se suffire à lui-même. Concernant la faible gravité martienne (0,38 de la Terre) on peut considérer que le fœtus vit déjà dans un milieu amniotique de très faible pesanteur.. mais dès sa naissance sur Mars le bébé sera aussi soumis à la faible gravité martienne. Sur Terre les effets de la gravité sur le corps du bébé entraînent un vécu d’écrasement contribuant à déclencher les réflexes posturo-toniques qui progressivement laisseront place à une motricité volontaire et aboutiront in fine à la position debout. Fruit de la maturation neurologique, mais tout autant de la rencontre avec le psychisme de l’autre, ce soubassement essentiel de la présence au monde du bébé constitue "l’espace de la pesanteur". Nul ne sait ce qu'il résulterait de la faible gravité martienne chez un nouveau né, que ce soit au plan de la motricité et de la maturation neurologique qui en découle.
  40. 3 points
    vraiment pas mal du tout ! et rester en noir et blanc n'a rien de saugrenu, c’est très bien ainsi pour coloriser un dessin en noir et blanc à postériori : - d'ajouter un calque dont on applique l'opérateur "couleur". - Avec l'outil pinceau et la couleur de son choix, on transforme les grisés en noir et blanc en dégradés de couleur. Cela peut se peaufiner à l’extrême bien davantage qu'ici, en utilisant un calque par zone différente, en travaillant les nuances, les transitions, etc.
  41. 3 points
    Je confirme , Si les Psf sont mal choisies par rapport à la Turbu et au Tube effectivement un artefact circulaire autour du limbe peut être présent , ça peut aller sur Psf incorrecte , jusqu'à déplacer l'image de plusieurs pixels . Par contre une deconv/wiener avec une Psf tip/top va éviter totalement ces artefacts et permettre même à la suite d'appliquer quelques ondelettes sans artefacts ...... Bernard_Bayle
  42. 3 points
    Vaste sujet. Cette technique est une véritable innovation, puisque personne avant SpaceX ne savait récupérer et réutiliser un étage de fusée. Quelques tentatives avaient été faites avec les boosters de la Navette, en les repêchant en mer après une descente en parachute, mais à ma connaissance pas d'industrialisation systématique. Et il est exact de dire que l'atterrissage "à la fusée de Tintin" est diabolique de précision, très maîtrisé aujourd'hui et permet une récupération rapide et en état d'usage correct. Là où le génie marketing de SpaceX joue à plein, c'est qu'ils ne vendent pas ces étages déjà utilisés comme des étages d'occasion, potentiellement moins fiables, mais comme "flight proven", "éprouvés en vol", donc ayant démontré leur fiabilité et la qualité de leur fabrication au cours d'un vol réel. Trop fort ! Après, nous ne connaissons pas l'équation économique de la réutilisation mais ce qu'on peut dire ce que les prix de vente, eux, sont cassés et que SpaceX est en train de saigner à blanc ArianeGroup. En s'appuyant sur des contrats à prix élevés pour la NASA ? En s'appuyant sur le contrat de développement du lander lunaire à 3 milliards de dollars américains ? Musk fait-il de la cavalerie ? En tout cas jusque là ça marche très bien. Mais par rapport au fond du sujet, il n'y a rien de franchement nouveau en terme de propulsion. C'est toujours une explosion contrôlée. Et la physique est intraitable: pour passer de 0 m d'altitude et 0 km/s à, disons, 180 km d'altitude et surtout, surtout, 7,8 km/s de vitesse horizontale, en emportant quelques centaines de kg ou quelques dizaines de tonnes, nous ne savons pas le faire autrement que très vite, une dizaine de minutes, et très brutalement, en arrivant les réservoirs vides ou presque à poste. Après, une fois en orbite, on peut éventuellement passer à des propulseurs électriques au xénon, de faible poussée mais que l'on fait fonctionner pendant des heures et des heures. Bref, pas encore de percée dans la propulsion de fusées, depuis un petit siècle en fait...
  43. 3 points
    T'es tellement content que tu le dis plusieurs fois Bonne journée, AG
  44. 2 points
    Irons-nous un jour sur Mars ? Coloniserons-nous un jour Mars ? Deux ouvrages récents et un plus ancien m’ont aidé à me forger une opinion. Tout d’abord, « Dernières nouvelles de Mars », de Francis Rocard, chez Flammarion. Ensuite, « Nous ne vivrons pas sur Mars, ni ailleurs » de Sylvia Ekström et Javier G.Nombela, Editions Favre, Lausanne. Enfin, plus ancien, « Embarquement pour Mars, 20 défis à relever », JF.Pellerin, R.Heidmann, A.Souchier, Association Planète Mars, chez A2C Medias. Le premier fait une synthèse neutre-favorable de l’état de préparation technologique et humain pour un vol vers Mars et une éventuelle installation permanente. Après une rapide histoire de Mars, il passe en revue, les architectures de missions habitées, les défis à relever, les conditions financières et politiques. Le second ouvrage, vous l’aurez compris à son titre, expose toutes les bonnes raisons qui font que peut-être bien nous n’irons pas sur Mars, qu’en tout cas nous ne nous y installerons pas et encore moins ne coloniserons la planète rouge. Le livre s’ouvre sur une histoire de la Terre, très bienvenue, qui nous rappelle quelles conditions particulières y ont permis le développement d’une vie intelligente (je n’ouvre pas le débat ici de ce que sait qu’une vie intelligente…). Pour le dire en quelques mots, deux circonstances clés, qui ne se retrouvent pas sur Mars, ont permis notre arrivée sur la scène cosmique, au bout de 4,5 milliards d’années : la Terre est dotée d’une atmosphère (dense) et d’une magnétosphère. Puis sont passées en revue les difficultés du voyage, et difficultés est un euphémisme. Enfin, l’ouvrage expose en quoi l’être humain est fait pour vivre sur la Terre, et pas ailleurs, avec des arguments assez robustes. Une intéressante solution au paradoxe de Fermi est proposée. Enfin, le troisième livre est farouche partisan du voyage vers Mars, dont il examine de manière détaillée les justifications, les difficultés, les solutions envisageables. Analyses fouillées, datant un peu maintenant. Trois bouquins que je recommande. Avertissement : je ne suis pas un expert du sujet, juste un amateur de longue date, donc je vais exprimer une opinion, basée sur mes lectures et mes réflexions, que l’on peut contredire autant que l’on veut, mais l’injure n’est pas nécessaire, ni les tomates, ni les boulets rouges. J’enfoncerai sans doute des portes ouvertes connues de beaucoup d’astrosurfeurs, tant pis, je me risque. Je vais être long, prenez votre élan, c’est parti ! Et ensuite à vos remarques, commentaires, contestations ! Finalement, pourquoi est-il difficile d’aller sur Mars et d’y vivre ? Pour résumer : Mars, c’est loin et c’est invivable. Et d’autres détails pas simples… Passons en revue les barrières qui se dressent devant le futur explorateur de Mars et qui sont à lever pour tenter l’aventure. Barrières techniques 1. L’atterrissage sur Mars de vaisseaux de plusieurs dizaines de tonnes Remarque liminaire : on évitera le vocable « amarsissage » utilisé malheureusement dans le deuxième ouvrage, vocable qui n’a pas lieu d’être. Si on accepte le terme alunissage (en français) par habitude historique, les Venera n’ont pas avenussi, Huygens n’a pas atitanni, Philae n’a pas Chouriumov-Gerasimenkossi… ils se sont posés sur un terrain, ils ont atterri. En anglais on dit « landing » et ça simplifie bien. Jusqu’à maintenant, la masse maximale posée en douceur sur Mars est celle de Curiosity et de Perseverance, une bonne tonne (métrique of course). Avec recours au freinage atmosphérique par bouclier d’abord, par parachute ensuite et freinage final par rétrofusée. La masse du module d’atterrissage habité peut être évaluée à 30 à 60 tonnes. Les modules d’habitation longue durée et le MAV (Mars Ascent vehicle) ne seront pas beaucoup moins massifs. Passer à d’une tonne à 30 à 60 tonnes, aujourd’hui on ne sait pas faire. Pas simple de transformer les 7 minutes de terreur pour une tonne de charge utile inhabitée en 7 minutes sereines pour 30 tonnes de charge utile habitée. Il faudra aussi choisir entre l’entrée directe comme les derniers rovers américains ou la mise en orbite préalable pour prendre son temps avant la descente, comme le rover chinois. Le coût en ergols n’est pas le même, bien sûr, que l’on fasse de l’aérocapture (attention à la modélisation fiable de l’atmosphère au jour de l’arrivée !) ou seulement du freinage propulsif. Faire atterrir plusieurs modules plus petits ? Oui, mais il faut quand même viser la dizaine de tonnes. Et aussi faire atterrir tout ce beau monde de manière ultra précise, pas trop loin mais pas trop près, et disposer des moyens de manutention pour réunir les modules entre eux, si ce sont des modules d’habitation. Tout ça, aujourd’hui on ne sait pas faire. Oui, mais dans quelque temps on saura faire, peut-être ? Oui, d’accord, mais c’est une très grosse barrière, qui sera très difficile à lever, ça prendra beaucoup de temps, ce sera très risqué et aussi très coûteux ! 2. La fiabilité longue durée du matériel de transport Deux types de mission sont envisagées aujourd’hui, en fonction des positions respectives de la Terre et de Mars, avec une trajectoire selon l’orbite de Hohmann (tangente aux orbites de la planète de départ et de la planète d’arrivée) : 1. Scenario de conjonction : 180 jours de voyage aller, 550 jours sur place, 180 jours de voyage retour ; au total 910 jours soit deux ans et demi ; 2. Scenario d’opposition : 180 jours de voyage aller, 30 jours sur place, 430 jours de voyage retour avec assistance gravitationnelle de Venus, soit au total 690 jours, soit un peu moins de deux ans Ceci avec les moyens de propulsion actuels. C’est bien long tout ça, avec des conséquences multiples, nous y reviendrons. Certains disent qu’ils sauraient y aller en deux fois moins de temps, mais on attend des démonstrations, annoncer c’est facile. Mais restons sur la fiabilité du matériel. Pas question de grosses réparations, pas de changements de panneaux solaires (s’il y en a), pas de changement du générateur d’électricité type RTG (s’il y en a, au bout d’une longue perche !) s’il tombe en panne. Plusieurs générateurs pour la redondance ? Certes… Mais de la masse en plus. La réparation d’une fuite d’air ? Oui si elle n’est pas trop grosse. Et le système ECLSS (Environmental Control and Life Support System ?! Pas intérêt à baisser de régime celui-ci ! Le choix des pièces détachées à emporter ?? Lesquelles on prend ? On les fabriquera en impression 3D me direz-vous ? Certes, mais pas toutes. Plus de deux ans de fonctionnement sans pépin… Aujourd’hui on ne sait pas faire pour un vaisseau habité. Pour les Voyager, les Rosetta et autres Cassini, oui. Mais maintenir un équipage en vie suppose des systèmes beaucoup plus complexes. Nous avons l’exemple de l’ISS. Oui, mais dans l’ISS, 30 à 40% (au minimum du minimum) du temps est passé à la maintenance du machin, avec des pièces détachées qu’on reçoit tous les deux mois et des EVAs pour changer les batteries, les panneaux solaires, les pompes et systèmes électriques divers. Facile les EVAs à l’abri de la magnétosphère, d’ailleurs. L’ISS n’a pas été prévue pour fonctionner deux ans sans réparation, me direz-vous. Certes, certes. Mais il reste à concevoir, ce vaisseau dont aucune pièce essentielle ne tombe en panne, pendant deux ans. Sans ajouter que si ça barde sur l’ISS on redescend en quelques heures. Vers Mars, on ne redescend pas, on continue à fond la caisse. On pourra avoir quelques équipements en redondance. L’angoisse quand on passe sur le troisième et dernier appareil de renouvellement et purification de l’air, je vous dis pas. Mais redondance dit masse… La fiabilité dans la durée du moyen de transport, une belle barrière à lever. 3. La base martienne et des moyens d’exploration Pendant 30 jours ou 550 jours selon le scenario on travaille à la surface de Mars, dans une base qui devra être plus grande que le module de descente dans l’hypothèse 550 jours. Dans ce cas elle aura dû être installée avant l’arrivée de l’équipage, ou au moins pré-positionné pour assemblage final et mise en route. Pas droit à l’erreur. Pas impossible, mais il faut avoir répété un paquet de fois cet assemblage pour atteindre un bon degré de confiance. D’autres problèmes surgissent. Résister à la poussière très abrasive, par exemple. La porte extérieure du sas du module d’habitation ne ferme plus bien car quelques allers-venues ont fait rentrer du régolithe qui a bouffé les joints ? Et ben si plus de sas étanche on est foutu. Vous me direz : sur la Lune, ils ont su faire et le régolithe lunaire est abrasif aussi. Oui, mais pendant trois jours. La production d’énergie lâche gravement ? On est foutu. Une belle tempête diminue de 80% la production d’électricité pendant 6 mois ? On est foutu. Une ‘tite fuite dans un réservoir d’oxygène ou d’azote ? On est foutu. La production d’eau flanche ? On est foutu. Et le scaphandre ? Trois EVAs sur la Lune, ça passe, mais trente, quarante, cinquante sur Mars, il faudra que ça tienne ! Alors qu’on sait à peine encore faire des scaphandres lunaires… Et le rover habitable ? Faudra-t-il comme sur la Lune rester à portée de retour à pied ? Ou avoir un deuxième rover de secours ? Et là aussi il faudra que les sas ne flanchent pas. Et les toilettes ? Si elles flanchent, ce sera l’enfer… Une fiabilité à toute épreuve sur tous les systèmes pendant deux ans et demi, sinon on est foutu. Aujourd’hui on ne sait pas faire. 4. La production d’énergie sur place A priori deux hypothèses : - Des panneaux solaires alimentant de jour des batteries ; il faudrait atteindre la centaine de kW et balayer régulièrement - Une centrale nucléaire, là il faudrait atteindre 40 kW (puisque la puissance est permanente) ; est-ce à la portée d’un « simple » RTG ? Des panneaux solaires, l’ISS en a, mais pour fonctionnement en apesanteur, à 150 millions de km du soleil. Une plateforme de panneaux solaires au sol, à 220 millions de km de la source de lumière, c’est une technologie plus compliquée et ça pèse plus lourd… A déployer automatiquement près de la base habitable avant l’arrivée de l’équipage ? Ou à déployer par l’équipage à la main quelques jours après l’arrivée ? Pourvu que tout se passe bien pour l’installation. Et un mini réacteur nucléaire ? Il en faudrait des kg de matériel radioactif…et une belle miniaturisation. Mais on y travaille aux Etats-Unis, un projet appelé KRUSTY. Une barrière que l’on peut lever, mais pas simple quand même. 5. La patience du MAV Pendant que le vaisseau de retour attend en orbite, pendant que les explorateurs explorent, le Mars Ascent Vehicle attend sagement son heure. Depuis des mois éventuellement, s’il s’est posé en avance (donc c’est aussi un atterrisseur) – et précisément où on voulait- avec une unité de fabrication d’oxygène à utiliser comme ergol sous forme liquide, en combinaison avec du méthane liquide. C’est du moins une des hypothèses. Il faut donc que mois après mois après mois, soumis aux rigueurs de la météo martienne, ce MAV reste sous surveillance et en état de démarrer ses moteurs au jour dit, sans défaillance. Mon père disait souvent « une voiture qui ne roule pas s’abîme ». Un steward d’Air France m’a dit un jour « un avion qui reste trois jours sans voler s’abîme ». Une fusée pour le retour en orbite martienne devra passer des mois sans rien faire mais sans se dégrader. Sait-on faire aujourd’hui, en dehors des Soyouz et des Dragons qui attendent six mois ? Pas à ma connaissance. Et son lancement, en autonomie complète ? Quand on voit les consoles alignées dans les « Mission Control » pour mettre en orbite une capsule habitée depuis la Terre, on se dit que faire la même chose en autonomie totale (il ne faut pas compter, bien sûr, sur une assistance « en direct » quand on est à un bon nombre de minutes-lumière de distance) n’est pas encore à notre portée. 6. La machine à laver Un truc tout bête ! Dans l’ISS, pas de problème pour balancer dans la poubelle de retour les vêtements sales et en recevoir des propres par le prochain vaisseau cargo. Là on emporte des rechanges pour deux ans, on jette par la fenêtre au fur et à mesure pour s’alléger ? Ou bien on met au point une machine à laver ? Bon, voici une barrière qu’on saura lever (laver ? 😉), sans doute, mais elle coûte en masse, d’une façon ou d’une autre. Barrières physiologiques 1. Les radiations diverses et variées Cette barrière-là, elle est carrément lourde. Si la vie s’est développée sur Terre, c’est que le sol est bien protégé par l’atmosphère et par la magnétosphère du vent solaire et des rayons cosmiques(électrons, protons, noyaux d’Helium, rayons gamma, X, UV, … à des vitesses relativistes pour les particules venant du reste de l’Univers). Pour un voyage Terre-Lune, ça va, c’est court, ça se supporte sans grave conséquence. Pour un aller-retour Terre-Mars et un séjour sur Mars (sans atmosphère digne de ce nom et sans magnétosphère), c’est une autre histoire ! Deux ans exposés à ces rayonnements diversement délétères, ouf ! La conséquence sur la santé ? Le risque élevé d’apparition de cancers à plus ou moins long terme. Les parades ? Prendre de vieux astronautes, dont l’espérance de vie ne donnera peut-être pas le temps à un cancer de se développer ? Installer des protections ? Oui, il faut des masses de plomb (80 cm d’épaisseur) ou des masses d’eau à certains endroits du vaisseau et s’y réfugier en cas d’éruption solaire ou de temps en temps pour diminuer la dose de rayons cosmiques. Et dès qu’on dit « masse », ça plombe la conversation car coûte cher en tout ensuite ! Quant à un écran électromagnétique, on ne sait pas encore faire. Sur Mars, on peut toujours enterrer l’habitat. Sympa, faire tout le trajet dans une boite de conserve pour aller s’enterrer ensuite dans un tube de lave… Sur cette barrière, pas de solution claire aujourd’hui. Et elle est lourde celle-ci. Sauf que les Américains envisagent d’augmenter la dose légale admissible. Un moyen de résoudre la question… un peu facile. Quant aux chinois, il sauraient désigner des volontaires pour démontrer la supériorité de la technologie communiste… 2. Les micrométéorites On ne s’y attardera pas, ce serait « pas de chance », mais ça peut arriver ! 3. Les dégâts de l’apesanteur prolongée : en forme à l’arrivée ? Après six mois dans l’ISS, à l’arrivée au sol, nos cosmonautes ne sortent pas tout seuls de leur capsule, il faut les mettre sur un joli transat bleu dans les steppes du Kazakhstan et ils ont du mal à tenir le téléphone pour parler au Président. Le retour en Soyouz est un peu rude, paraît-il… Et en Crew Dragon ? Ben on ne sait pas car le flux video a été coupé au retour de Crew-1 juste après la sortie triomphante du commandant. On a vu une civière arriver mais on n’a pas vu la sortie des trois autres astronautes. Transparence, j’écris ton nom. En tout cas, malgré les deux heures quotidiennes de vélo ou de tapis roulant, au bout de six mois en apesanteur, on n’est pas glorieux même avec des assistants attentionnés autour, même avec des caméras qui vous incitent à faire bonne figure. La récupération complète de sa forme initiale prend six mois à un an… Il y a eu perte de masse musculaire et osseuse, impact sur le cœur, qui devient paresseux, sur la vision et j’en oublie. Alors, si en plus en arrivant il n’y a pas de comité d’accueil et qu’il faut se débrouiller tout seul pour se réhabituer à la pesanteur (1/3 de g, d’accord) et surtout installer ses quartiers pour faire quelque chose de son séjour sur Mars… Nos martionautes ne seront pas opérationnels tout de suite et il faudra soigneusement automatiser les procédures post-atterrissages. Mettre le vaisseau de transfert en gravité artificielle ? Bonne idée ! Simplement on ne l’a jamais fait. Il y a des hypothèses, un câble entre la partie habitat et un morceau d’étage de fusée. Oui, il faut simplement ne pas avoir trop le tournis ni être gêné par les effets Coriolis, donc une rotation pas trop rapide ou un câble assez long. Un calcul a été fait : pour arriver à 1 G, il faut être en rotation à quatre tours par minute sur un diamètre de 135 m… Soit un tour en quinze secondes…Cela ne va pas faciliter navigation et communication avec la Terre, en tout cas. Une barrière à l’arrivée à lever ! 4. La nourriture Pour aller droit au but : il faut tout emporter pour deux ans. Soit pour un équipage de 4 personnes, un total d’une dizaine de tonnes de nourriture et d’eau (selon « Embarquement pour Mars ») et déjà 10 tonnes d’eau au minimum selon « Dernières nouvelles de Mars ». Pas de produits frais, ce qui n’est bon ni pour la santé ni pour le moral. Cultiver des salades sur Mars ? Ni comptez pas, le sol ne s’y prête pas, mais pas du tout ! Hydroponique ? Oui, une bonne idée, reste à la faire fonctionner en vraie grandeur ; ça demande beaucoup d’eau, juste pour dire, et l’eau ne sera pas abondante, pas tout de suite en tout cas. Donc, attention aux carences diverses ! Mais peut-être une barrière qu’on sait lever en réfléchissant bien. Barrières humaines 1. L’éloignement physique de la Terre On se souvient de l’ébahissement des astronautes d’Apollo 8 contemplant la Terre depuis 380.000 km et du retentissement des photos du lever de Terre depuis la Lune prise par William Anders. Voir la Terre d’un peu loin, ça émeut, ça surprend, ça bouleverse. Mais voir la Terre s’éloigner inexorablement, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, au point de ne plus la voir que de temps en temps avec l’apparence d’une Vénus un peu pâlotte… ça doit vous secouer un bonhomme et vous plonger dans la mélancolie ! Il faudra avoir les nerfs bien trempés et la confiance chevillée au corps pour ne pas paniquer à réaliser que son monde quotidien est maintenant réduit à cette boite de conserve bruyante, chuintante, malodorante, elle-même devenue une micro-planète mécanique en orbite autour du Soleil. Vous me direz, ceux qui tenteront l’aventure se seront préparés après avoir été soigneusement sélectionnés, ils seront volontaires et enthousiastes. Certes, certes. Mais quand même, peut-on vraiment se préparer à cette vision de la Terre minuscule, ou plutôt absence de vision ? Peut-on prédire sans se tromper les réactions des membres d’équipage à imaginer leur famille, leur monde, tellement loin qu’on ne le voit plus ? Il y aura des volontaires le moment venu pour tenter l’aventure, des volontaires au sang-froid. Mais il faudra profondément les accoutumer à cette perspective ! 2. La lenteur des communications Progressivement, il faudra des minutes, puis des dizaines de minutes pour un aller-retour de conversations avec la Terre. Techniquement ce sera ardu si le problème à traiter est urgent. Mais mentalement, il faudra être fort pour se sentir capable de tout gérer en autonomie totale. Si l’on a en tête que l’orbite NRHO de la Deep Space Gateway autour de la Lune est présentée comme intéressante car elle permet une communication constante avec la Terre (à la différence des missions Apollo où le vaisseau était masqué par la Lune pendant 30 minutes à chaque orbite), on voit que cette barrière n’est pas à prendre à la légère. Et la lever ne sera pas simple. Même Musk ne pourra pas accélérer la vitesse des ondes électromagnétiques, alors il faudra être très autonome et patient. 3. La composition de l’équipage Faut-il un nombre d’équipiers pair ou impair ? Des hommes et des femmes ? Des couples constitués ou pas ? Des mélanges de nationalités ? De culture ? Plutôt des astronautes âgés qui craindraient moins pour leur vie déjà bien remplie ? Quelles spécialités techniques ? Des choix à faire, pas anodins du tout pour la réussite de l’expédition. Et si les choix sont mauvais, ce sera l’enfer pendant deux ans ! Et peut-être bien l’échec de la mission si on se chamaille trop, en particulier pendant le retour où s’accumuleront la décompression de la mission à la surface terminée et l’usure de la durée du voyage. Psychologiquement, est-ce faisable ? 4. La condition médicale Il y a la condition physique au départ (appendicectomie préventive de rigueur !) mais surtout les bobos en cours de route : en deux ans et demi, il peut s’en passer ! Dentiste, ophtalmo… Et les fractures ? Les ulcères à l’estomac ? Les rages de dents ? Faudra-t-il un médecin dans l’équipe ? Sans doute. Et avec de l’équipement. En espérant que rien de trop grave ne se passera, parce que l’hôpital sera loin… 5. Un équipage stérile ? Un grand objectif des missions martiennes est la recherche d’une forme de vie, actuelle ou passée. Donc on stérilise aussi soigneusement que possible les engins qu’on y dépose. Mais un équipage humain ? Il sera bourré de bactéries de toutes sortes. Impossible à stériliser. Cet équipage apportera donc son lot de micro-organismes, qui viendront polluer joyeusement la planète que l’on viendra étudier et empêcher tout jamais de trouver la réponse à la question. C’est bêta, non ? Barrières financières, politiques Qui voudra payer les dizaines de milliards de dollars ou d’euros d’une telle mission ? Quels politiques seront prêts à soutenir un tel projet ? Pas une démocratie. Je ne vois que la Chine capable de se lancer dans cette aventure. Les Chinois premiers sur la planète rouge, ça aurait de l’allure. La colonisation de Mars Mars, ce n’est pas la Californie. Mars, ça ne se colonise pas. On n’y va pas pour réclamer son lopin de terre et installer sa ferme et ses vaches. Mars, c’est un lieu invivable pour l’homme. Il n’y a qu’une planète faite pour l’homme, et il l’a massacrée. Mars, ce ne peut être qu’une survie constante, et à chaque seconde on peut mourir parce qu’une machine se détraque. Mars est un enfer pour l’homme. Qui voudrait s’y installer de manière permanente ? Quel intérêt ? L’Antarctique n’a pas été colonisé, et pourtant ce continent est plus hospitalier que la planète Mars. Les plateaux continentaux sous-marins peu profonds n’ont pas été colonisés. Et pourtant ils sont plus faciles d’accès et finalement guère moins hospitaliers que la planète Mars. Terraformer Mars ? L’homme ne peut pas reconstruire le système solaire, sauf dans les livres. Si Mars est comme elle est aujourd’hui, c’est parce que la gravité y est trop faible pour retenir une atmosphère que l’absence de magnétosphère met à la merci du vent et des éruptions solaires. Et ça, l’homme ne le changera pas. La terraformation restera un amusant thème de science-fiction. Alors, au bout du bout ? A la lecture de ces ouvrages, il me semble que la difficulté est telle qu’une mission vers Mars est vraiment loin d’être prête à partir et qu’entretemps l’homme sera bien trop occupé à essayer de survivre sur la Terre, peut-être bien en faisant la peau de son voisin, pour penser sérieusement à aller sur Mars. Mais pourquoi aller sur Mars ? Une seule raison : pour le sport, pour montrer ses muscles, par mégalomanie. Mais pas pour une raison sensée qui le justifierait. Des missions purement scientifiques ? Leur rapport coût/risques/résultats ne sera pas vraiment pas bon à côté des missions robotisées. Des missions seront-elles tentées ? Peut-être bien, je ne l’exclus pas totalement, mais la difficulté est pour moi, par rapport à une mission lunaire, de 1 à 1000. A côté d’une mission vers Mars, la mise à poste du JWST est une promenade. Le nombre de points critiques capables de faire capoter la mission et de mettre en danger la vie de l’équipage sont tellement nombreux que c’est un voyage de kamikazes. Les technologies vont-elles progresser d’une manière imprévisible aujourd’hui et permettront-elles un voyage en quelques semaines, ce qui résoudraient plusieurs barrières ? Peut-être bien, mais l’homme a devant lui des sujets qui vont être autrement plus graves, immédiats, concrets, qui menacent sa survie sur la Terre. L’humanité aura d’autres chats à fouetter. Sans compter les menaces qui s’accumulent en mer de Chine, comme s’accumulent les forces telluriques avant un tremblement de terre. Pour finir, mon opinion est que l’homme ne s’installera pas sur Mars durablement, ni ne colonisera Mars. En guise de dessert, quelques informations fausses, lues ou entendues. - Sur ARTE : « A quelle distance est Mars ? 55 millions de km »… Réponse vraiment stupide, je ne m’étendrai pas ici, qui montre qu’on n’a rien, mais rien, compris au sujet ; la distance à parcourir est en fait de l’ordre de 620 millions de km, en suivant une orbite de transfert ; une comparaison parlante dans « Nous ne vivrons pas sur Mars ni ailleurs » : si la Terre a la taille d’une belle orange, la distance à Mars oscille entre 300 m et deux kilomètres… - « Mars est une planète jumelle de la Terre » Là aussi, trop bizarre ! Beaucoup plus petite, sans atmosphère, sans magnétosphère ! Rien de jumeau. Venus planète jumelle peut-être ?? A peine. La Terre n’a pas de jumelle dans le Système solaire (ni ailleurs ? A suivre…) - « La technologie existe, il ne manque que la volonté » ben non, la technologie n’est vraiment pas là, je pense que je l’ai montré ci-dessus ; la volonté est affichée par certain, mais ce sont de belles paroles ! Merci de m’avoir lu jusque-là ! Il manque sans doute des barrières, vous pouvez compléter (ou contester !). Jacques
  45. 2 points
    Il faut voir si ça se resserre oui. La logique voudrais que oui quand même quand ça commence à tamponner dans le bleu. Je pourrais faire le test sur les images du 21 au SV350 où c'était bon même avec le problème de double stack. Si si ça se trouve mes meilleures données sont en couleur. Ca rebat les cartes des discussions avec @Christophe Pellier à ce sujet.
  46. 2 points
  47. 2 points
    Bonjour Julie, @breiz atao t'as donné la solution, c'est quasi impossible de faire un pointage correct sans chercheur ou sans astrométrie.. et encore pire en zone blanche Un filtre UHC ou LPS permet d'éliminer en partie la pollution lumineuse, mais comme son nom l'indique un FILTRE demande un temps d'exposition plus conséquent.. je ne connais pas les APN, du coup je ne sais pas de combien tu dois rallonger tes poses, cependant à mon avis, ta priorité c'est le pointage..! Un chercheur point rouge n'est pas cher, et pour ton setup ça parait indispensable.
  48. 2 points
    Ce n'est PAS du tout un manque de pratique qui fait dire que la déconvolution par Psf quand on l'applique dans le réel est empirique, elle l'est simplement parce qu’il faut tester diverses Psf suivant beaucoup de critères sur une image obtenue . Bernard_Bayle
  49. 2 points
    Hello en juillet j'avais le 350 de William pour test. J'ai pu peu observer avec la météo que vous savez. Si vous êtes abonnés à C&E le test est ici : https://www.cieletespace.fr/actualites/test-le-skyvision-cassegrain-350-un-telescope-radicalement-planetaire J'ai eu deux nuits pas mal mais avec du vent d'est. Le 20 juillet les conditions me semblaient pas mal, mais je n'ai fait que de la couleur en raison d'un problème de back focus. J'ai traité ces images là, et c'était pas mal, mais bon sans plus. Un niveau largement atteignable avec un 300, voire un 250. En discutant avec William il m'aide à solution mon pb de back focus et la nuit suivante j'ai pu produire ça avec la caméra mono : Ca reste la meilleure image de la saison pour moi. Néanmoins je ne comprenais pas trop cette différence entre les deux nuits car la stabilité était assez comparable. Depuis je me suis rendu compte que j'ai un problème avec l'option double stack d'autostakkert. J'ai enfin trouvé la solution. Enfin, non, Emil à trouvé la solution. Il faut utiliser la dernière version d'AS3 car il y avait un bug sur les précédentes avec les vidéos couleurs. Or j'étais resté à une version précédente que je trouve plus stable. Bref. Par chance j'ai gardé les ser, chose que je fais rarement, et donc j'ai attaqué de nouveau les vidéos avec la dernière version d'AS3. Et là miracle, le gain est énorme. J'aime bien le petit détail vert à gauche de la GTR. Je préfère ne pas penser à toutes les nuits où j'ai observé de travers avec la caméra couleur et la version précédente d'AS3, .... Moralité, on n'a jamais fini d'apprendre. La morale de la morale, ... il est pas mal finalement son télescope à @wilexpel @+ JLuc
  50. 2 points
    Si, c'est ce que l'on fait, on suréchantillonne. On parle d'un champ de moins de 1'. Même avec mes Dall Kirkham au champ minuscule, sur 45" on peut allègrement considérer la coma comme constante. Non, pas du tout. J'utilise des PSF réduites car ma bibliohtèque de référence a été prise avec une barlow 2x, et je suis passé à 1,8x. Par ailleurs je module la taille de la psf utilisée (sur +/-10%) en fonction de la turbu et du filtre. Dans ce fil on parle d'imagerie planétaire, pas du ciel profond. Oui car on a tous des f/d voisins et des obstruction semblables. En modulant un peu la taille souvent ça s'ajuste bien à une autre optique si elle n'a pas de gros défauts (puisque l'on part d'un télescope à L/20 RMS). Non, enfin oui, mais pas pour finaliser le réglage. Défoc ce n'est pas assez précis. Il me semble que la théorie est bien adaptée puisque ça marche ! Ce qui reste empirique c'est l'obtention de la PSF la plus adaptée. Idéalement il faudrait la prendre de façon synchrone ou quasi synchrone. Pas simple. A défaut on prend la PSF la plus proche, donc son sait que l'on va corriger une partie de la réponse du télescope, mais pas tout. Et surtout notre limite reste la turbu. Ce qui est perdu est perdu (en l'état de l'art du moins).