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Affichage du contenu le plus aimé le 27/10/2021 dans toutes les zones

  1. 22 points
    Bonjour à tous, J'ai profité de nuits stables de grosse lune pour imager le cœur du cœur. J'ai à peu près 4h de OIII et SII et 11h de ha mais je n'ai sélectionné que les 6 meilleures heures de ha (2 premières nuits) pour faire la luminance. La fwhm sur l'empilement des 6h atteint 1.7" pour les plus faibles étoiles, ce qui permet de bien détailler le nuage central dont je vous mets un crop ci-dessous pour donner envie d'aller scruter la full (clic gauche sur l'image entière). Newton 245/1472 + asi 183. Nathanaël
  2. 20 points
    A la recherche du visage caché d’Hoinga. Un nouveau SNR dans le ciel. Projet de collaboration entre professionnel et amateurs (ProAm). Dominique Boutigny, cosmologiste au CNRS travaillant sur le projet Rubin-LSST Idir Saci, astrophotographe en Haute-Savoie Article co-écrit par Domnique B. et Idir S. Imaginez un instant, il y a entre 21 000 et 150 000 ans, une étoile massive rend son dernier souffle lors d’une formidable explosion en supernova. Elle se désintègre violement, et éjecte autour d’elle une quantité de matière colossale. Son souffle produit alors des ondes de chocs qui se propagent dans l’espace et comprime au passage la matière interstellaire. Des structures diffuses et filamenteuses en expansion apparaissent. Les dentelles d’Hoinga sont nées ! Si ce nom ne vous évoque rien, et ne trouve pas écho dans vos mémoires, alors rassurez-vous c’est normal ! Cet astre a fait l’objet d’une toute récente découverte et n’avait encore jamais été photographié dans le domaine visible jusqu’à ces derniers mois. Les fulls : http://www.astrosurf.com/crepuscule/Perso/hoingafull.jpg http://www.astrosurf.com/crepuscule/Perso/hoingafullinv.jpg http://www.astrosurf.com/crepuscule/Perso/hoingafullinvstarless.jpg 1- La découverte d’Hoinga C’est au début de ce printemps 2021, que le professeur Werner Bercker de l’institut Max Plank de physique extraterrestre (MPE) et ses collaborateurs, font part de leur découverte dans une publication de l’un des plus grands vestiges (rémanent) de supernova jamais observé en rayon X https://www.aanda.org/articles/aa/full_html/2021/04/aa40156-20/aa40156-20.html https://www.aanda.org/articles/aa/pdf/2021/04/aa40156-20.pdf Ils lui donnent alors le nom d’Hoinga, en hommage au nom médiéval de la ville natale du découvreur principal. La première particularité d’Hoinga est d’être grand, tellement grand, qu’il fait environ 90 fois la pleine lune et s’étale sur un champ de plus 16 degrés carrés ! Sa position dans la constellation de l’Hydre lui donne une autre particularité : celle d’être « loin et excentré » du plan galactique. La découverte d’Hoinga a été rendu possible récemment grâce à l’exploration du ciel dans le domaine des rayons X avec l’observatoire spatial Spekrt-RG(SRG)- eROSITA. Un instrument mis en service en 2019 dans le cadre d’une coopération entre la Russie et l’Allemagne. eROSITA est le plus puissant dans son genre, il est le successeur d’autres instruments tels que ROSAT, lancé en 1990 ou XMM-Newton, lancé en 1999 et toujours en opération. C’est en examinant les résultats du premier relevé de tout le ciel en 2020 (X-Ray All-Sky Survey eRASS1), que Werner Becker et son équipe découvrent un vestige de supernova presque totalement circulaire dans la région de l’Hydre. La validité de la découverte est renforcée par des similitudes avec plusieurs images en ondes radio, notamment celles du relevé GLEAM du Murchison Widefield Array en Australie. 2- Les données Mi-mars, Dominique Boutigny, par le biais de son métier de cosmologiste prend connaissance de la pré-publication. Il relaie l’information sur la liste de diffusion de notre club d’astronomie la SALF et me propose, au vu des caractéristiques de mon setup d’essayer de le photographier. a) Ne connaissant d’Hoinga que son « portrait-robot » dessiné aux rayons x et aux ondes radio, sa représentation reste donc inconnue de nos yeux et de nos instruments optiques. Nous n’avons pas idée de à quoi il ressemble visuellement, mais en revanche nous savons exactement où il se trouve. b) Sa localisation dans la constellation de l’Hydre femelle fait d’Hoinga une cible relativement basse. Sa trajectoire dans le ciel, ne culmine guère plus haut que 27° de hauteur par rapport à l’horizon. En raison du relief de mon site d’observation, la fenêtre de visibilité de l’objet ne dépasse pas 3h, et malheureusement elle diminue au fur et mesure que la saison avance, pour se réduire en fin de compte à une peau de chagrin. c) Dans les éléments positifs, il y a le setup dont les caractéristiques se prêtent bien à la photographie de ce genre d’objet. La FSQ106 avec ses 530mm de focale et la CCD Moravian G4 équipée d’un grand capteur 37mmx37mm, nous offrent un champ résultant de 4° x 4°. Les filtres Narowband SHO à 5nm nous permettent de sélectionner le signal utile provenant du vestige de supernova. Fin mars, la saison des galaxies commence et tout le monde se réjouit, mais pour moi, pas grand-chose à imager avec mon setup. Du coup, pourquoi pas m’investir sur un projet qui peut avoir un intérêt pour la science ? Oui volontiers ! Et puis ça tombe bien ! Cela fait plusieurs mois que je fais de la maintenance sur le setup pour optimiser l’automatisation des acquisitions. Alors il est temps de se faire plaisir sur une cible originale ! 3- Les débuts de l’enquête Les premières tentatives pour faire connaissance avec Hoinga arrivent dans les tout derniers jours du mois de mars et les conditions ne sont pas simples. La lune est montante, présente à 80% et elle n’est pas bien loin de l’objet. Elle nous empêche d’avoir ce premier rdv avec un beau ciel étoilé sans pollution. Malgré ces mauvaises conditions, je réalise tout de même quelques prises de vue sur la cible. Les premières photos souffrent énormément de gradient lunaire et de quelques défauts de flats. Aucun signal apparent d’Hoinga sur les images brutes. Déception ! S’ensuivent quelques échanges téléphoniques avec Dominique B, qui m’invite et me motive à renouveler l’expérience avec des nuits meilleures. Je l’écoute et me remets au travail. Je commence le prétraitement et fais l’intégration des 2h d’acquisitions avec le filtre Halpha (6x 20min). Pourquoi ne l’ai-je pas fait avant ? – peut-être à cause de l’ascenseur émotionnel ! Euphorie puis déception. Après un traitement rapide, SURPRISE !!! 2 petits bouts de filament du rémanent sont visibles à l’extrémité du champ imagé. Mais une question légitime se pose : signal ou gradient ? Il faut en avoir le cœur net ! En attendant que la lune devienne discrète, une étape de préparation et de réflexion s’impose : - refaire proprement les fichiers de calibration. - inspecter les différents relevés « All Sky » d’Aladin pour rechercher d’éventuelles traces d’Hoinga. La phase de travail sur Aladin est cruciale pour la suite du projet. Réunion Zoom avec Dominique B, qui m’oriente vers les relevés suivants dans lesquels Hoinga est visible : - En onde radio : Image > Radio > GLEAM 170 – 231 - En rayons X : Image > X-Ray > ROSAT > RASS -0,1-2,4 keV Quand on superpose l’image H-Alpha résolut astronomiquement avec les données précèdentes, alors il y a bien concordances du signal. Enfin une bonne nouvelle ! Mais aussi vite des questions surgissent : Où est le reste d’Hoinga ? Pourquoi avoir seulement capturé une partie dérisoire du signal ? 4- Le visage d’Hoinga est démasqué ! Les jours passent, matin et soir, on pense et respire Hoinga. On a plus que ça en tête. On prend le temps pendant des heures à sonder et inspecter les relevés des différents observatoires depuis le portail du centre de données de Strasbourg (CDS). Tel deux détectives, on examine la scène du crime à la recherche du moindre indice ! Perdu dans mes pensées je me souviens alors d’un article que j’avais lu un an auparavant dans le magazine Ciel et Espace (N°573). Il était question d’ « un étrange filament de gaz qui traverse la grande Ourse ». L’article relate l’histoire d’une découverte d’un restant de supernova (SNR) ultra faible. Une structure rectiligne et fine qui couvre une longueur d’environ 30° dans le ciel. Dans mes souvenirs, j’ai encore cette image d’illustration du SNR qui est visible dans un relevé d’Aladin. Mais lequel ??? Je prends alors contact avec Jean-Luc Dauvergne (journaliste du magazine CE) afin de chercher de l’aide sur le sujet. Après relecture de l’article, Le relevé magique tant recherché est GALEX ! Un télescope spatial mis en orbite par la NASA en 2003 pour l’étude des galaxies et la formation des étoiles dans le domaine de l’ultraviolet. Très vite je me rends sur Aladin et entre les coordonnées d’Hoinga dans le relevé suivant : Rayon UV : Image > UV > GALEX > GALEX GR6 AIS - Far UV Une fois l’image affiché sur l’écran, je deviens comme paralysé, un choc émotionnel incroyable ! Le visage d’Hoinga est démasqué ! A ce moment-là, je suis bien évidement sur un registre affectif et bien loin du domaine scientifique. Mais quand face à vous apparait un astre aux formes isolées et aux structures rappelant l’image des dentelles du cygne et du taureau, n’auriez-vous pas également l’intime conviction qu’il peut s’agir du rémanent (tant) recherché ??? 5- Acquisition et traitement Avant de poursuivre les acquisitions, un recadrage de la cible s’avère nécessaire. En effet, depuis le relevé de GALEX, on peut apercevoir que les parties les plus « brillantes » du rémanent se trouvent au bord du champs imageur initialement choisi et centré sur les coordonnées officielle d’Hoinga. Donc un réajustement du cadrage s’impose pour bien inclure les zones intéressantes de la cible. Arrive enfin la période sans Lune tant attendue (1erquinzaine d’avril) ! Il est temps de programmer et lancer les acquisitions. Ainsi chaque soir, quand la météo le permet, la lunette pointe sur la cible et emmagasine tous les photons possibles. Au fur et à mesures que la campagne d’observation se déroule, je réalise de temps en temps quelques intégrations test et découvre finalement que l’objet est tellement faible qu’il ne faudra pas juste 4 ou 5 heures d’acquisitions mais bien plus que ça ! Aussi je comprends vite au vu du temps dont je dispose qu’il vaut mieux se concentrer sur des prises d’images dans une seule longueur d’onde pour avoir le meilleur rapport signal sur bruit, que de tenter d’imager en faisant tourner la roue à filtre. Tant pis pour cette année, elle tournera l’an prochain ! Au final, il ne fallait pas moins de 18 heures d’acquisitions cumulés (53 x 20min en Ha), pour enfin réussir lors du traitement à détacher le signal du fond de ciel bien bruité. Même avec un temps de poses aussi grand, ne vous attendez pas à voir une photo spectaculaire. En vu de bien discerner les structures filamenteuses du rémanent d’Hoinga, il est préférable de visualiser l’image à taille réelle, en mode inversé et surtout en version « starless » (sans étoiles). Pour vous donner une idée de la faible luminosité du sujet, une comparaison à temps de poses unitaire égale montre que Hoinga est largement plus faible que la nébuleuse planétaire OU4 découverte il y a une dizaine d’année par Nicolas Outters. Au niveau traitement, on est bien loin des processus qu’on applique habituellement à nos photos à caractère esthétique. Ici seul une montée d’histogramme fortement contrasté a été utilisée. En revanche, il fallait apporter beaucoup de soins et de vigilance à la phase de pré-traitement. La rigueur était de mise à chaque étape et sans rien négliger : qualité des fichiers de calibrations, tri des images brutes, retrait de gradients, etc. Enfin pour optimiser le rapport signal sur bruit, l’aide et les explications de Jean-Baptiste Auroux (auteur du site Photon Millenium) sur le choix d’une formule de pondération des images brutes, a été plus que précieuse. 6- Pourquoi un rémanent aussi faible est-il visible dans le l’ultraviolet ? L’astrophysicien Dominique Boutigny, nous explique à propos de l'UV et du Halpha : « L’Hydrogène est l’élément le plus abondant dans l’univers. Transparent pour les longueurs d’ondes optiques, sa présence peut être mise en évidence lorsqu’il est excité par un rayonnement énergétique. Lors d’une telle excitation, les électrons des atomes d’hydrogène peuvent passer temporairement sur des niveaux atomiques supérieurs. Lorsqu’ils se dé-excitent pour revenir vers des niveaux d’énergies inférieurs ils émettent des photons dont la longueur d’onde dépend des niveaux de départ et d'arrivée. Lorsque les transitions se font d’un niveau supérieur vers le niveau fondamental (n=1) on obtient une série de raies nommées “série de Lyman” dont les longueurs d’ondes associées sont toutes dans l’ultraviolet. Lorsque les transitions se font d’un niveau supérieur vers le deuxième niveau (n=2) on obtient la série de Balmer qui comprend notamment la raie Halpha (transition n=3 → n=2). L’ultraviolet étant bloqué par l’atmosphère, il est impossible de détecter les raies Lyman depuis le sol. En revanche, le satellite Galex, en orbite, peut repérer les zones d’hydrogène rayonnant dans ultraviolet. La plupart du temps, ces zones peuvent aussi être observées via la raie Halpha qui trace également l’hydrogène excité. C’est ainsi que l’utilisation du relevé Galex est une très bonne façon d’identifier des zones potentiellement intéressantes pour l’astronomie au sol. » 7- Présentation du projet aux chercheurs : Dès que les images finales ont été disponibles, nous avons contacté Werner Becker et ses collaborateurs pour leur faire part de notre observation. Une réunion zoom a été organisée afin d’échanger sur nos données respectives. Nous pensions au départ que ces images en Halpha avaient de bonnes chances d’être les premières et qu’une publication scientifique complémentaire à la découverte d’Hoinga était envisageable. Malheureusement Werner Becker nous a annoncé qu’un groupe d’amateurs du MDW Sky Survey https://www.mdwskysurvey.org/ au Nouveau Mexique nous avait coupé l’herbe sous le pied. Une publication contenant les observations optiques d’Hoinga était déjà sortie : https://iopscience.iop.org/article/10.3847/1538-4357/ac0ada Il est toutefois intéressant de noter que le matériel et l’approche des amateurs américains, notamment l’utilisation du relevé GALEX, étaient très proches des nôtres. Le lien est maintenant établi avec l’équipe des découvreurs d’Hoinga, peut-être nous contacteront-ils à l’occasion d’autres observations nécessitant des images complémentaires au sol. Ils semblaient en tout cas attendre beaucoup des nouvelles données de e-ROSITA... 8- Conclusion Les spécialistes estiment qu’il doit exister environ 1200 vestiges de supernovae dans la Voie Lactée. À ce jour, seulement 300 ont été identifiés, principalement via des relevés en rayons X. Il reste donc plein de possibilités de découvertes et il est clair que les amateurs ont un rôle à jouer dans ces observations. Le grand champ associé à des filtres en bandes étroites semble être la combinaison gagnante surtout si celle-ci est associée à un observatoire permettant d’automatiser au maximum les prises de vues. C’est en effet des dizaines d’heures d’acquisitions qui sont nécessaires pour espérer mettre en évidence ces très fins filaments. Merci de nous avoir lus. Bon ciel et bonne observation. Idir et Dominique.
  3. 20 points
    Salut les amis, j'ai eu enfin des conditions pas super tops mais tout de même plutôt bonnes ! Et là le gros ne laisse aucune chance au C8 ! ça fait plaisir de poster des grosses mosaïques à la taille de 100%. Cassegrain 250mm + ASI120MC au foyer. Sers de 3000 images environ, 300 à 400 images retenues dans AS3, traitement de la couche rouge dans Iris sauf pour la 3ème mosaïque traitée en couleur, finition avec Astrosurface. - Région d'Aristote à Posidonius ( 8 images, taile 100% ) : - Région de Théophile à Janssen ( 10 images, taille 100% ) : Et enfin la région de Moretus-Clavius en couleur en version rase-mottes ( 6 images, taille 100% ) : J'espère que ces morceaux de lune vous plairont !
  4. 17 points
    Bonsoir à tous, voici la finalisation de la rotation différentielle sur 27 images de Jupiter que j'ai imagé du 18 Juillet au 14 Octobre 2021. Plusieurs heures de travail ont été effectuées pour ces animations. Je tiens à remercier @Christophe Pellier pour m'avoir donné cette envie de faire ces rotations ( avec rajouts de 3 images pour l'animation avec la GRS "Grande Tache rouge" ) j'espère que vous apprécierez
  5. 13 points
    Hello 🎃 Le Sun est en mode 🎃 "L'effet Wilson" est hallucinant et magnifique 😍 😍 On plonge directement dedans 😍 A+ David
  6. 9 points
    Superbes ces taches sur l'immense citrouille céleste, bravo David Et l'effet Halloween aussi :
  7. 9 points
    La version rase-mottes plus saturée avec Astrosurface, mais bon je ne sais pas du tout si c'est crédible...
  8. 7 points
    Salut à tous Je vous propose une image de ce groupe de galaxies situé dans la constellation du Verseau, pas si souvent que je descends si bas Mon projet initial était de faire une toute nouvelle image de ce groupe avec la 2600MC. Je l'avais déjà effectivement imagé il y a quelques années avec le T260 et la ST10. Mais à l'époque je n'avait pas eu assez de temps pour finaliser l'image avec les couleurs. Pour cette fois ci le temps m'a manqué également pour une image seule avec la 2600MC. J'ai tout naturellement sauvé le meubles en combinant les deux résultats. J'y reviendrais plus tôt en saison l'année prochaine avec plus de poses avec l' ASI, ce groupe mérite que l'on y passe plus de temps Les données techniques : T260 & Réducteur correcteur Baader Mpcc(f/d 6) Caméra SBIG ST10-XME Luminance : 12 poses des 600 secondes à -15°c CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI2600MC 64 poses de 300 secondes à -10°c (1x1) N'hésitez pas à cliquer sur l'image pour la version à 100% @+ Christian
  9. 7 points
    Hello Petit challenge de réglage . sortir une image en moins d'une heure sur 4 filtres ( L,R,G,B) . j'ai donc passé 22 min en L puis 10 min sur chaque filtre ( soit 52 min en tout) . l'idée c’était de bien regler en amont pour ne pas avoir à jeter de poses et puis essayer de traiter juste ce qu'il faut . J'ai toujours un peu de mal à cette étape , de plus je constate que mes extensions sont un peu faiblardes . le bruit est bien géré par la luminance ( merci le bruit quasi nul de l'ICX 834 )
  10. 7 points
    Bonjour, Hier soir avant l'arrivée de la Lune, j'ai pointé le vieux Canon sur le trognon de pomme. Ce n'est pas l'image du siècle (pas le but), surtout lorsque l'on voit les derniers posts de CP, mais vu les conditions (ciel péri-urbain Bortle 6 et vieux capteur), je m'en sors pas trop mal. Il n'y a pas d'étoiles sur la nébuleuse, est-ce dû au filtre ? Les "professionnels" m'éclaireront. 100x90 sec (2h30 au total) au foyer d'une lunette 100/600 sur une Taka EM10 première génération (pas d'autoguidage). Canon 300D défiltré réglé à 800 iso, filtre L-eXtreme. Siril et Photoshop à la cuisine. Gilles
  11. 5 points
    Bonjour, Dans ce post, j'avais mis quelques images de Jupiter dont des gifs. J'ai repris le traitement des vidéos. Habituellement, je ne cochais pas la case sharpened de AS3 et je tentais un post traitement "complet, à base Van-Cittert, ondelettes .... J'ai bien l'impression que c'était une mauvaise façon de faire. En utilisant le sharpened de AS3, je passe toujours un Van-Vittert et des ondelettes light. Le résultat me semble plus fin moins empâté. Avec le sharpened AS3/sans avec le sharpen AS3 débruité Bonne soirée.
  12. 5 points
    Bonjour à tous, Juste une petite comparaison qui fait réfléchir sur la course au diamètre ? - pour un site pas très bon en tout cas (pas de balcon c'est une cour pavée ). Les trois dernières sorties, j'ai utilisé le dob500, et c'était la cata. Hier soir encore, malgré des 5 et 4 de Seeing à météociel, c'était tout pourri. Du coup, j'ai tenté une petite comparaison. Voici pour commencer une petite image faite au C5 (127mm) - la meilleure de la soirée finalement...! Set-up C5, TV2.5x, ADC PA, Filtre L - Winjupos de 9 prises de 90s, 20ms de pose, 1000 images gardées sur 4500 par prise, traitement astrosurface. - puis (très mal) détouré avec photoshop. Pour info, toutes les images de ce post sont faites avec un capteur IMX485. Et le C5 fait des images certes toutes petites, mais avec une régularité étonnante, et on y voit finalement pas mal de petites choses. En fait, l'idée de ce post est de faire une petite comparaison rapide, sur le même soir, à trois diamètres différents. Cette fois, les trois sont "bio" = 1000 images sorties de AS!3 avec un peu d'ondelettes, et remises à une taille comparable (barlow 2.5x pour les SC f/d=10, Barlow 4x pour le dob500 f/d=3.3). Les images au 500 ont été faites un peu plus tôt. Le 200, sorti 5 minutes avant la prise d'images, souffre en plus de sphérochromatisme (il ne faut regarder ici que l'aspect résolution), cette fois la map était plutôt sur le bleu, et le rouge est flou (d'où le halo rouge). Remarque : ce n'est pas un souci optique sur le 500 (ni de seeing différent, il est resté moyen tout le temps), quand le ciel est bon, les images sont en accord. Ce que ça dit il me semble : a) le C5 s'en sort pas mal b) à 200mm, on a du gain en résolution, donc ça a du sens de grimper un peu en diamètre (mais en cherchant des performances dédiées planétaires avec un autre tube ). c) à 500mm, c'est de la bouillie. Je m'étais dit (à tord) qu'un plus gros diamètre, malgré les effets de l'ouverture qui augmente les mélanges entre cellules convectives, s'en tirerait quand même mieux. Ben, a priori, c'est carrément pas le cas ici. Je me plante ? ou est-ce que ces tendances vous semblent cohérentes ? Est-ce que certains ont déjà fait cette constatation ? Merci pour vos retours ! Et bon ciel pas trop turbulent ! PS : je ne sais pas trop si ça n'irait pas plutôt dans "astronomie pratique", dans ce cas, c'est la modération qui bougera d'emplacement ?
  13. 5 points
    Bonjour à tous je suis parti une semaine sur l'ile de madère en prenant avec moi de quoi faire de la photo grand champ je suis revenu avec ces images tous a été fait avec un samyang 14 mm un canon 1000D une monture SA 3D 100x5" iso 800 100x5" iso 800 100x8" iso 800 (ici les bords ne me conviennent pas, mais bon je ne voulais pas faire de crop) 100x8" iso 800 à la fin de mon séjour j'ai dû reprogrammer l'arduino de ma SA, car il faisait le suivi dans le mauvais sens en espérant que ça vous plait malgré le suivi dans le mauvais sens cdt
  14. 5 points
    Même si les déplacements en montée sont énergivores, j'espère bien qu'on n'en est pas déjà à ce stade .. En raison essentiellement de la perte de rendement des thermocouples, la puissance de production d'énergie du générateur diminue d’environ 1 W tous les 80 sols, ce qui diminue inexorablement le champ opérationnel. Et on constate en effet que les déplacements sont plus courts et que le "rythme" des opérations ralentit, mais le rover demeure encore très actif. Au début de la mission, les ingénieurs estimaient que le MMRTG produirait encore 54 watts de puissance 17 ans après avoir été alimenté (en 2008), soit le 28 octobre 2025, ce qui correspondrait au sol 4702. À ce stade, le rover ne sera même plus en mesure de se "réveiller" ! Le MMRTG n’est pas très efficace pour transformer la chaleur du plutonium en électricité. Lorsqu’ils ont été alimentés pour la première fois, les thermocouples ont produit environ 110 W de puissance électrique. Le système de rejet de chaleur du rover utilise une partie des 1900 W de chaleur restants pour garder la boîte électronique du rover au chaud, le reste rayonnant dans l’air martien. Sachant que le rover a besoin de 45 à 70 watts de cette puissance en tout temps pour, à minima, "survivre" pendant son sommeil. Il consomme au moins 150 watts dès qu'il est éveillé, et jusqu’à 500 watts en roulant. Par conséquent, le rover est complètement dépendant du niveau d'énergie stocké dans ses batteries pour ses activités et passe la plupart de son temps à dormir et à recharger. Il est actif pendant environ 6 heures chaque sol (sans doute moins aujourd'hui). En comparaison d'autres images, celle-ci serait plutôt rassurante .. Depuis que les premiers dégâts ont été constaté en 2013, les roues sont vérifiées à intervalles réguliers par imagerie MAHLI. La dernière opération d'imagerie s'est déroulée le 2 août 2021(images ci-dessous) et on n'a pas observé d'évolution notable. D'une part les terrains noduleux près de l'unité de sulfate et du Fronton ne présentent pas d'aspérités particulièrement agressives, d'autre part tant que la plupart des chevrons résistent il n'existe pas de risque d'affaissement de la structure. Bref, les roues devraient encore tenir le choc encore longtemps, très probablement jusqu'à la fin de l'aventure d'ici.. encore 2 ans (?) grand maximum, surtout au bond vouloir des attributions budgétaires (Nasa/Congrès) et de la quantité d'énergie encore produite par le générateur. Ce sont surtout les deux roues centrales qui subissent des dégâts. En particulier du côté gauche où un chevron cassé a entrainé un affaissement de la partie centrale de la roue. Roue médiane gauche, la plus dégradée (chevron cassé) - image MAHLI du 2 août 2021 (sol 3195) Quand le rover roule sur un terrain plat toutes les roues tournent à la même vitesse. Mais quand il y a un obstacle, la roue qui est en avant tire sur la roue qui attaque l’obstacle, et la roue qui est derrière pousse celle-ci sur l’obstacle. En mars 2017, après 18 mois d’essais au JPL, un nouveau logiciel a été téléchargé sur Curiosity afin de limiter l’usure des roues. Ce logiciel a été testé sur Mars durant plusieurs mois et déclaré bon pour le service le 8 juin 2017. Ce nouveau logiciel corrige la vitesse des roues en fonction des déplacements de la suspension. Des réductions de 11 à 20% des efforts ont été mesurées grace un "contrôleur intelligent" sur le courant de chaque roue et en permettant aux taux de rotation de varier intelligemment en réponse aux conditions détectées. Ce logiciel détecte aussi quand une roue tourne dans le vide et ajuste la vitesse des autres jusqu’à ce que la roue soulevée reprenne contact avec le sol. Quelques autres exemples - images du 2 août 2021 : La "peau" en alu mesure 0,75 millimètres d'épaisseur
  15. 5 points
  16. 5 points
    Bonjour faite à l'instant bonne journée et bonne chance, elle est haute, la belle
  17. 5 points
    Puis après avoir complété le rémanent de supernova précédent, j'ai été me reposer l'œil sur NGC 6903 qui forme un couple serré avec une étoile assez brillante dans le Capricorne. Le contraste offert par l'étoile et la nébulosité, objets si rapprochés par la perspective, est revigorant. A cette occasion, je suis tombé dans un de mes travers: aussi organisé et méthodique que je puisse l'être comme en témoignent mes fichiers, je l'avais déjà observé en 2019 et complètement oublié de la rayer de ma liste "à-faire"… Vous pouvez d'ailleurs comparer les deux comptes-rendus d'observation qui, s'ils paraissent argumentés et étalonnés, n'en restent pas moins subjectifs et pas rigoureusement semblables. T445x286 fiche NGC 6903 fiche NGC 6903 de 2019
  18. 5 points
    Quand vous serez obligés d'utiliser la vision décalée à l'écran, le concept aura été poussé dans ces derniers retranchements ! La première nuit avait été écourtée par le lever de la Lune, mais la seconde nuit qui s'est offerte a été plus longuement exploitable. J'en ai d'abord profité pour visiter un couple de galaxies type Laurel et Hardy (respectivement NGC 5669 et PGC 51945) dans le Bouvier. Si le compagnon n'est là que pour le decorum, la principale montre une belle mais subtile (VI5) impression de spiralité grâce à deux bras Nord et Sud aux difficultés analogues. T445x286 fiche NGC 5669 fiche PGC 51945
  19. 4 points
    Salut, un panoramique de 4 captures avec la 290mm et le filtre continuum+ircut. Traitement perfectible du aux nombreux passage nuageux sur ce temps court de capture. Gain 0, expo:6.5ms barlow 2x TN 300mm F4 filtre astrosolar n°3 avec un petit comparatif d'un secteur sans post traitement de lumiere mais déconvolution ondelette avec astrosurface entre as3! et PSS :
  20. 4 points
    Bonsoir à tous, voici un panorama du jour réalisé dans la souffrance et la turbu encore très présente en vallée du Rhône. 4 images pour cette mosaïque / Lunette Ha 228mm F/11.25 + modif pst + bf-15 + barlow 1.8x / Basler 1920-155 Phil
  21. 4 points
    Bonjour, En attendant que ma cible monte un peu je me suis attardé sur le double de Persée , malheureusement il y avait quelques nuages d'altitude qui ne permettaient pas d'avoir des étoiles aussi ponctuelles que je le souhaitais, tout en restant naturelles. Cette cible n'est pas si simple a imager si l'on veut un bon résultat : couleurs, finesse , ... J'ai de plus un peu de tilt. Par contre c'est toujours un régal que ce soit en imagerie ou en visuel. Tech : Newton 200/1000 , QHY 294 mono +/- 1 h par couche LRGB Plus d'info : Astrobin Bon ciel, alain
  22. 4 points
    Peuh : moi aussi les bons jours je gagne jusqu’à 31$... Et en bossant trois fois moins, encore Pour autant on n’en cause pas dans tous les journaux de la planète comme si c’était un exploit !
  23. 4 points
    J'sais pas vous, mais personnellement, le site des flancs de ce cratère exploré par Curiosity est vraiment extraordinaire en terme d'esthétique, de paysage, de relief. Vachte plus grisant que toutes les missions mobiles passées avec Spirit et Oportunity - bien que déjà assez remarquables, d'un coté des monts et affleurements, de l'autre l’incroyable course de cratère en cratère - et tout cas plus chouette que celui de Persévérance. En termes d’intérêt géologique, je n’ai vraiment aucune compétence pour juger des intérêts en la matière et les gros plans de cailloux me laissent de pierre. Mais en ce qui concerne l'aventure au sens premier du terme, je place Curiosité au sommet du podium - s'il en fallait un..... Pour l’énergie disponible, et si ce bidule était doté que quelques compléments en panneaux solaires, en plus du RTG ? cela permettra de pousser davantage la mission, fut-elle en mode pépère. Mais pour ce rover, la fin de vie est inéluctable, et pourtant il semble que ce site n'a pas fini de nous surprendre. Encore merci aux acteurs qui font vivre ce post de façon mémorable.
  24. 4 points
    Bonsoir à tous, une petite mosaïque obtenue avant hier... Chomosphère solaire autour d'AR 2887-89 / Lunette 228mm Ha / modif pst + bf-15+ barlow 2.5x / Basler 1920-155. Mosaïque de 5 images. Seeing moyen hélas Phil Version couleur
  25. 4 points
    Deux nouvelles montées sur environ 25 et 30 mètres aux sols 3277 et 3278 (25 et 26 octobre) en direction du "Passage Maria Gordon", conformément à la route stratégique prévue pour l’accès au "Fronton de Greenheugh". POSITION AU 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) : CONTEXTE : HAZCAM AVANT - 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) : HAZCAM ARRIÈRE - 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) : NAVCAM - 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) : Passage "Maria Gordon" à environ 150 mètres Approche au plus près de "Siccar Point" Je cite Abigail Fraeman, géologue planétaire : "Notre lieu de stationnement d'aujourd'hui marque l'approche la plus proche d'un élément que nous avons nommé "Siccar Point" [image ci-dessous], nous nous assurons donc de prendre de nombreuses images de cet élément. (Les roches sombres qui se trouvent au sommet de Siccar Point sont beaucoup plus jeunes que les roches plus claires couleur bronze qui se trouvent en dessous, et le contact entre les deux types de roches marque une grande rupture dans le temps dans l'enregistrement des roches. Ce type de contact est appelé "discordance" par les géologues. Le Siccar Point de la Terre se trouve en Écosse, et il est célèbre pour les historiens de la géologie en raison de la discordance spectaculaire qui y est exposée. Lorsque James Hutton a observé la discordance de Earth's Siccar Point en 1788, il s'est rendu compte qu'elle démontrait la longévité des temps géologiques, et cette notion l'a conduit à développer l'un des principes clés de la géologie moderne : l'uniformitarisme (*). L'uniformitarisme stipule que les changements dans la croûte terrestre au cours de l'histoire ont résulté de l'action de processus continus et uniformes. Je suis impatient de voir quelles nouvelles informations nous apprendrons sur le Siccar Point du cratère Gale dans les images que nous prendrons ce week-end." (*)L'uniformitarisme, est un des principes de base de la géologie moderne. Il postule que les processus qui se sont exercés dans le passé lointain s'exercent encore de nos jours. L'adage "le présent est la clé du passé" résume la méthode qui en découle MOSAÏQUE MASTCAM – 16 SEPTEMBRE 2021 (SOL 3239) - Robert Charbonneau : "SICCAR POINT" Je cite Scott Guzewich, scientifique spécialiste de l'atmosphère : " ..ma première pensée en regardant les rochers près de notre espace de travail a été : "On dirait des piles de tortillas !" Mais pour les géologues de l'équipe, ces couches incroyablement fines et fragiles indiquent que les roches ont été déposées dans un environnement sédimentaire. Les ailettes inclinées en forme de "tortilla chip" indiquent que l'eau s'est écoulée plus tard par des fractures dans les roches. Les couches minces et les ailettes sont visibles le long du bord inférieur de la pointe Siccar toute proche, et il est probable que le matériau de recouvrement sombre qui est encore présent sur la pointe Siccar a été érodé à l'endroit où nous sommes garés, laissant le "terrain tortilla chip" (mon terme, pas un terme officiel du MSL) exposé à la surface". NAVCAM - 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) : Les "tortillas" PANO NAVCAM – 26 OCTOBRE 2021 (SOL 3278) – Jan van Driel :
  26. 3 points
    Bonsoir à tous, Juste pour échanger et partager, j'ai comparé sur le même tableau 3 images que j'ai eu faites différemment. Je peux tout simplement dire ; Vive le cmos
  27. 3 points
    Bonjour à tous, Toujours un ciel bien voilé avec des cirrus et autre nuages plus ou moins épais.. bref pas trop motivé mais Shaihulud m'a au final motivé à la lecture de ses posts et puis le reste de la semaine va être bien blindé donc autant anticiper pour ce que j'appelle les photos souvenirs. J'ai observé une petite heure de 12h50 à 13h50. On commence par la Lumière blanche. Je prends pas de risque avec mon Nexstar 8 (200/2000) et met directement la Barlow X2 avec filtre rouge (plus Ir Cut) couplé à la Basler 1920-155nm. Devant mon fidèle Astrosolar 3.8. Je vois bien que c'est nuageux, c'est tout juste si je ne dois pas mettre de gain pour garder les 156 images par secondes (alors que je suis normalement à 3 ms) ! Je suis à 4400 mm de focale résultante. On commence par AR 2890 et AR 2886. J'ai retenu 50 images pour des films de 20 secondes. Puis la petite nouvelle AR 2891. J'ai retenu aussi 50 images mais avec des films plus longs de 25 secondes. Et on termine par l'ensemble AR 2887, 30 images retenues sur des films de 25 secondes. J'ai mes images souvenirs en LB PAssons au H alpha. Je prends le temps de régler le Tune Max pour mieux faire ressortir les protubérances mais avec ce ciel voilé, ce ne sera guère facile. Je dois pousser le gain ce qui fait que je retiendrais 900 images pour le compositage. Les films durent 30 secondes. Le compositage est fait classiquement avec AS3. Le matériel est habituel : Zeiss AS 100/1000 , SM 90 de type 1, BF 15 , BArlow X3 Télévue, Ir cut, Basler 1920-155 monochrome. ON va commencer par les protubérances. Celle du Nord-Est est d'une orientation correcte. Basculons de côté avec le NO, limite question saturation fond de ciel. Je remarque aussi que je dois pousser les traitements un peu plus durement ce qui fait que la transition globe/protubérance est pour moi trop visible avec ce trait plus sombre, bien visible sur quelques photos. Mais malheureusement pas trop le choix Au vu des protubérances associées, je n'ai pas orienté donc cette image me permettant d'avoir ainsi le champ complet sans me faire une mosaique AR 2891 donc Même problématique pour AR 2886 et AR 2890 accompagnées de leur protubérance On finit par la classique AR 2887. Pour AlainG, c'est la seule qui supportait une colorisation. Pour les autres, cela m'éteignait complètement les protubérances. Bon, j'ai tous mes souvenirs L'activité reprend bien quand on va vers l'hiver
  28. 3 points
    Bonjour à tous, Je vous propose cette image de IC 1613, une galaxie du groupe local. Elle est assez étendue (17'x15') et donc de faible magnitude surfacique (15), mais on peut y apercevoir quelques nébuleuses et pas mal de galaxies lointaines en transparence. La fwhm sur l'empilement est à 2.6" ce qui m'a conduit à un bin2 au traitement (image à 0.66"/p). Il y a 2h30 de luminance et une grosse 1/2h par couleur avec le newton 245/1472 (paracorr2) et l'asi 183 mono. Nathanaël
  29. 3 points
    Salut, comme pour NGC891 précédemment j'ai pu compléter la prise en couleur de cette belle galaxie à l'ASI533mc avec un peu de luminance prise avec l'ASI1600mm, sous la lune. En dépit de sa déclinaison raisonnable (+12°), je suis limité par le pin du voisin peu de temps après le passage du méridien. À part ça la résolution aurait pu être un peu meilleure mais quelques soucis d'autoguidage ces derniers temps. Le crop La full Détails techniques Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + TS Wynne 2.5" sur AZ-EQ6 guidage OAG + ASI120mm, pilotage ASIAIR v1 120*60sec à l'ASI33MC + 180*60sec à l'ASI1600mm Ciel de banlieue parisienne DOF Empilement Siril, traitement PI + Rawtherapee
  30. 3 points
    Bonjour cela fait des mois que le 625 est au repos cause turbu et moins de temps avec la retraite je ne passe pas trop de temps sur le forum en ce moment. Jupiter impossible à faire mais j'ai tenté la Lune bien haute, seul le 807 permettait de voir des détails par moment donc en manque j'ai tenté. Beaucoup de films à la poubelle voici les premières images j'en rajouterai peut être d'autres. Bonne journée à tous. Luc Peu de détails visibles sur la rainure l'éclairage étant dans l'axe.
  31. 3 points
    bonjour à tous, un soleil plutôt sympathique aujourd'hui : des protubérances, des taches, des filaments... A la fs60 muni de son sm40 double stack, BF10, glasspath x1.7 et zwo178mm vers 15h10 HL avec la lentille de barlow x2 et ADC vers 16h30 HL avec l'hélioscopte TS et glasspath x1.7 a+ stéphane
  32. 3 points
    Coucou Alain, Anne et les likeurs Merci thanks pour votre passage, message et like. @Alain Yes yes yes Dimanche soir, nos grands doudoux (18, 16, 14 & 13 ) vont être en mode monstre @Anne J'ai failli faire une version couleur 🎃 mais je n'ai pas eu le temps de le faire donc voili voilou
  33. 3 points
    Bonjour Serge, bonjour tous, Il y peu, j'ai appris à identifier un évent (merci Gérard). A l'aide de cartes (les LAC) et d'autres sources documentaires (Reiseatlas, Quickmap ...) je me prépare à explorer la zone de Prinz et Aristarchus K très riche en évents. Pour l'heure, j'en ai une bonne dizaine à visiter et je compte utiliser un Mak 180. Event ou pas, je le saurai bientôt. Le rêve serai de suivre un tunel (ou plusieurs) d'effondrement mais je crains alors manquer de diamêtre (mais le contraste est mon ami ...) Au passage, j'observerai Krieger et sa forme polygonale difficilement montrée par l'incontournable l'AVL (tout comme Aristarchus F). Il me semble également que se cachent à proximité de Prinz quelques dômes non nomenclaturés ... Dans un autre domaine, j'ai pris connaissance des Points rouges. Je n'en suis pas en mesure de les poursuivre ; je cherche encore comment les observer et les différencier de l'environnement. Voilà, voilà ...
  34. 3 points
    Vraiment un triste sire ce VNA1 https://www.hotcars.com/hertz-rent-a-racer-shelby-gt350h/ Ici, sur le vieux continent on en est encore à la location de diligence 🤣
  35. 2 points
    Bonsoir tout le monde J'avais regardé les météos et Ventusky toute la journée coté Ventusky et son JetStream .... c'était excellent vitesse 15kmh jamais vu aussi bas. Il n'y avait que la météo ..... et pas de bol ! J'ai commencé les acquisitions, le seeing allait croissant et puis... plus de son plus d'images .au bout de seulement 20mn..bâché à 100% autant dire que j'ai ...largement juré... tout mon récital .... Avantage, ça permet de se coucher tôt ..... JUP_2021-10-27_ 18h24TU Alt: 25° 45' Diam: 42.69" C11 Focuser + Optic.BX1.5. + ADC + ASI462MC+ Filtre UV/IR.Cut F5300 F/D.19 e=0.112"/pix ** le diamètre de Jupiter se réduit rapidement ! :-(( Une courte animation pour la route Bernard_Bayle
  36. 2 points
    +1 N'empêche que si c'est Jeff qui avait traité le rond aurait été rond épicétou.
  37. 2 points
    pour illustrer ce post, j'avais quand même réussi à imager avec un caméra Apogée relativement lourde et imposante en coinçant la mise au point avec une pièce de bois une image faite avec ce tube ( qui donnait de bonnes images ) Et une animation sur la comète 260P la même nuit
  38. 2 points
    Après les américains (NANAgrav) ce sont maintenant les européens d'EPTA à crier chuchoter victoire ! Début du communiqué (traduction automatique) : https://www.aei.mpg.de/804027/epta Vers la détection du fond d’ondes gravitationnelles nanohertz L’European Pulsar Timing Array constitue une avancée significative 27 OCTOBRE 2021 L’European Pulsar Timing Array (EPTA) est une collaboration scientifique réunissant des équipes d’astronomes autour des plus grands radiotélescopes européens, ainsi que des groupes spécialisés dans l’analyse de données et la modélisation des signaux d’ondes gravitationnelles (GW). Il a publié une analyse détaillée d’un signal candidat pour le fond d’ondes gravitationnelles (GWB) recherché depuis longtemps en raison de binaires de trous noirs supermassifs en spirale. Bien qu’une détection ne puisse pas encore être revendiquée, cela représente une autre étape importante dans l’effort pour enfin dévoiler des GW à très basse fréquence, de l’ordre d’un milliardième de Hertz. En fait, le signal candidat est issu d’une analyse détaillée sans précédent et utilise deux méthodologies indépendantes. De plus, le signal partage de fortes similitudes avec ceux trouvés à partir des analyses d’autres équipes.
  39. 2 points
    Là les gars je crains que la vrille à plat ne soit déclenchée...
  40. 2 points
    +1 pour le filtre rouge qui aide énormément à bien voir la figure d'airy. jf
  41. 2 points
    Mmmmhhh, du temps où la Terre était peuplée de séismosaures, je me demande bien combien ils pouvaient rejeter de CH4, ça devait pas être triste...
  42. 2 points
    Merci Alain, oui et faut être patient pour apercevoir ces mouvements , passe une bonne Journée Merci Luc, Bonne journée a toi aussi Merci Paul c'est sympa oui entre les captures, les traitements et les assemblages c'est long mais ça paie Merci Beaucoup Christophe, oui je pense aussi à la faire moi rapide mais la dynamique est appréciable pour pouvoir bien visualisé les mouvements, en tout cas merci pour tes encouragements Merci oui encore pas mal de boulot merci oui là haut il y a du mouvement qui faut décelé
  43. 2 points
    la CEM 40 est parfaite pour les lunettes mais elle est est tres mal foutu pour les newtons , obligé de tourner le po vers le haut ( donc deport de masse important ) sinon ca tape ! la CEM 60/70 etc n'ont pas ce probleme . Ca vient de ses dimensions . Du coup j'aurais tendance à privilegier la GEM 45 qui n'as pas ce souci et porte meme plus pour un poids sensiblement comparable .
  44. 2 points
    Oui, mais... à condition de recycler les émissions flatulencesques de CH4 pour le moteur raptor de Mr Musk... Car si toute le monde "roulait" en limousine on risquerait aussi (beaucoup) d'agraver l'effet de serre avec le CH4 qui est très efficace pour ça et a autrement plus augmenté en proportion dans l'atmosphère que le CO2 ces dernier temps Nicolas
  45. 2 points
    Bonjour à tous, Après quelques semaines d'arrêt pour cause d'emploi du temps bien chargé, je reprend les observations solaires. Etant en WE à la campagne, j'ai emporté une config légère : spectrohélio Sol'Ex (config 125mm / 2400 t/mm / fente 10µm) + hélioscope Baader + Megrez 72FD + ASI 178MM. Voici les spectrohéliogrammes en Halpha (globe et protus), Hbeta, Helium, Continuum (proche du Sodium), et Calcium K. Pour le calcium, j'ai changé le réseau par un autre de 1200 t/mm, ce qui se fait très rapidement avec la conception du Sol'Ex Traitements faits avec INTI et ISIS. Images redressées et (presque) orientées Amicalement. Christophe Gervier. Spectrohéliogrammes Halpha (globe et protus) Spectrohéliogramme dans le Continuum (non loin de la raie du Sodium) Spectrohéliogramme de l'hélium Spectrohéliogramme Hbéta Spectrohéliogramme CaK (avec réseau de 1200 t/mm)
  46. 2 points
    Une image faute de bon ciel en nouvelle lune réalisée 22-23/10 sous la pleine lune. Il s'agit de IC 1795 le poisson à l'extrémité de la nébuleuse du cœur. Filtre Ha de rigueur (7nm) au T200 Newton+Paracorr II + ASI183MM en full remote. 39 poses de 300s en bin 1 , traitées classiques dark + offset, avec pas mal de galère pour le gradient et l'ampglow. Puis resize en B2 Voilà je la livre telle quelle c'est une première tuile viendront les suivantes pour la mise en couleur. Full sur le flickr
  47. 2 points
    Salut Je pense que C/2017 K2 a connu un épisode ces derniers jours, sans incidence sur sa luminosité apparemment. Voici une image de ce soir, ainsi que celles acquises les 22 et 24 Octobre. On note un épisode d'activité au Sud ouest du noyau.
  48. 2 points
    superbement épatant !!!! le rémanent, connais pas. Chapeau pour ce genre de prouesse couvrant un champ conséquent. Mais la p'tite Abell, oui ! Même très diaphane, elle présente des irrégularités fantomatiques, ce n’est pas une boule lisse aux bords indéfinis et c’est ce que tu montres. Pour la galaxie juste au sud, pour la percevoir sur ton dessin, j'ai du en faire un copier-coller dans PSP et triturer les curseurs pour la faire apparaitre. Sur mon dessin au 600 (le sud est vaguement en haut) , je ne savais pas son existence et je m''étais davantage concentré sur la détection des 2 coques externes, besogne qui me demanda d'y revenir. Au final, cette coque du Sud est bien plus ténue que celle du Nord. il semble que dans mon cas elle se traduise par un très faible rehaut de ce qui me semblait n'être que le prolongement d'une coque externe particulièrement faible, et donc chapeau pour cette détection !!!!! Tu montres tout l’intérêt de disposer de documents préparatoires pour l'observation, évitant le risque de passer à côté de quelque chose d'intéressant. C’est vrai aussi pour le champ étoilé où tu vas à la pioche aux étoiles les plus faibles (comme cette double à proximité immédiate de la sus-citée galaxie)
  49. 2 points
    Dans les 60, aux États Unis Hertz proposait des mustang préparées par Shelby, à la fin du week-end certaines revenaient chez Hertz avec des moteurs de base qui n’avaient plus rien de Shelby 😉
  50. 2 points
    Quelque peu trop pointu à mon niveau.. on va dire que je suis relativement intrigué ..