Classement

Faute de bonnes conditions et les gelées nocturnes étant arrivées pour le peu de soirées clémentes, on hésite un peu plus à sortir tout le bazar quand on n'a pas un observatoire... Alors on replonge dans les fichiers peu ou pas traités des semaines précédentes. J'ai travaillé des fichier de la nuit du 5-6 Octobre dernier qui était relativement propice aux images correctes en planétaire. Image résulante du stack de 11 fichiers issus de séquences de 105s chacune, traitement AS!3 + Astrosurface et dérotation Winjupos. Newton 200 f/5 Skywatcher TeleVue 3x ASI 290MC + UV/IR SVbony EQ5 Synscan Et une petite animation des 11 images, BIO, bien sur sortie de Photoshop, pas de transgénique (en GIF donc forcément pas beau mais bon...) !!!

Le réveil a sonné tot ce matin ...mais cela en valait la peine 50x60" de Chury Ph

Bonsoir à toutes et tous Ca faisait pas mal de mois que je n'avais pas déposé d'image par ici. Voilà une archi classique, que j'ai déjà pécho pas mal de fois. Mais cette fois-ci, j'ai voulu essayer le réducteur 0.72 de ma FS60 que je n'avais jamais essayé (le réducteur, pas la lunette...) Qui a dit qu'il vignettait en plein format?! Ben je la trouve pas mal, vu que c'était un essai et le temps que j'ai passé à faire les poses (une centaine de 30 sec) et le traitement avec mes outils et protocole habituels (15/20 min) Prise en périphérie d'Aix en Provence avec un A7s Astrodon équipé d'un filtre STC Duo Narroband. Et la FS60 à F/4 montée en 5 min sur la Star Adventurer Aucun tri fait sur les brutes: j'ai tout empilé d'un coup L'astrophoto sans prise de tête, quoi! Bon cieux à toutes et tous Emmanuel

Bonjour, M74 (NGC 628) est une galaxie spirale qui est à 9,0 ± 1,1 Mpc (∼29,4 millions d'a.l.) de la Voie lactée. Elle est située dans la constellation des Poissons. Elle a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1780, puis observée par Charles Messier qui l'intégra dans son catalogue quelques semaines plus tard. M74 a été utilisé par Gérard de Vaucouleurs comme une galaxie de type morphologique SA(s)c dans son atlas des galaxies8,9. La classe de luminosité de M74 est III et elle présente une large raie HI. Elle renferme également des régions d'hydrogène ionisé. Avec une brillance de surface égale à 14.40 mag, on peut qualifier M74 de galaxie à faible brillance de surface (LSB en anglais pour low surface brightness). Les galaxies LSB sont des galaxies diffuses avec une brillance de surface inférieure de moins d'une magnitude à celle du ciel nocturne ambiant. newton 250/1200 ioptron cem 120 rising cam imx 571C brutes 150x180s bon ciel a tous manu

Salut, en attendant j'espère de pouvoir lui ajouter de la couleur en début de semaine prochaine , voici 6h de luminance sur cette galaxie large mais faible dans la constellation de la Girafe, obscurcie par les poussières galactiques. Pas facile depuis l'Île-de-France ! Recadrée et redimensionnée pour le forum : La full : Détails techniques Astrographe newton 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5", focale effective 750mm (échantillonnage 1,04"/pix) Monture : AZEQ6 Train d'imagerie : ASI1600mm+filtres LRGB ZWO, guidage OAG + ASI120mini + ASIAIRv1 Luminance : 360*60sec, gain 76 à -10°C Conditions de prise de vue : pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km), turbulence moyenne Prétraitement + empilement Sirl, traitement PI + Rawtherapee Je n'ai pas trop compris ce qui s'est passé avec Siril, j'ai voulu faire l'empilement avec les paramètres habituels (windsorized sigma clipping, sigma haut/bas 3) résultat banding et rejet haut monstrueux (30%) du coup j'ai fait un empilement par simple somme (reglé grâce à COM423 ) Dan

Bonsoir à tous , Voici la future star de décembre en avant première C'est encourageant pour la suite 60 x 60 " Ph

Bonjour à tou(te)s, Comme précédemment, je reproduis ici un post initialement rédigé à l'intention du groupe Jumelles, puisqu'il s'agit d'un Compte-rendu de soirée d'observation strictement visuelle C'est parti ! Amis big et binaires, bonjour ! Cela fait trop longtemps que je n'ai pas croassé dans ces colonnes : la faute à un été chargé (tant dans le ciel qu'à domicile), à un virus persistant (annulation de star-parties) et à la présence d'un méchant poil dans ma main droite. Mais une belle nuit d'observations récente - elle date du vendredi 5 novembre - me permet de corriger cette sinistre incurie : Or donc, hier au soir, mes jumelles et moi nous sommes rendus sur une sorte de terrain vague situé dans la moyenne montagne de la ville de Nagano, à quelque 1h30 de route de mon domicile : j'ai visé un nouveau spot, populaire depuis quelques mois déjà, ce qui promettait d'attirer d'autres pervers noctambules. A mon arrivée, la nuit s'annonçait belle mais frisquette puisqu'en effet, la température est vite descendue dans la cave : vers 23h, du givre a commencé à se déposer un peu partout et nous avons taquiné les -6 au petit matin... mains n'anticipons pas. Sur place, je dirais qu'une bonne trentaine d'amateurs étaient installés. Coté matos, il y avait l'habituelle domination des lunettes et coté astrams, l'inévitable domination des photographes ; les deux sont évidemment liés. Nous n'étions que deux à faire du visuel, moi avec mes APM150 et mon voisin - hasard du placement des gens, nous ne nous connaissions pas - avec un Dobson Ninja 400 et un binoscope formé de deux lunette Borg 125ED. Ce dernier bouzin m'a immédiatement tapé dans l’œil : de 125 à 150mm, sur le ciel, allait-on voir une grosse différence ? * Je vous ai fait une petite photo souvenir, pose unique de 30s enregistrée en Jpeg (parce que je n'ai pas vérifié avant de shooter, bien sûr), donc anormalement dégueulasse même selon mes critères... (en mode petite planète, on est moins exigeant sur le résultat) Je vais me concentrer sur les observations et les éventuels évènements marquants, plutôt qu'à m'épancher sans fin sur M31, M42 ou le double amas. Vous connaissez sans doute tous les objets que j'ai visé, concentrons-nous donc sur les surprises (bonnes ou mauvaises) et passons au présent de narration. Le premier tiers de la nuit est perturbé par des nuages épars et une brume tenace, au grand dam des photographes réduits à l'impuissance. Mon voisin et moi pouvons, au moins, viser dans les trous... J'ai donc pu voir, de 7h à 10h30 - heure à laquelle les derniers brouillards se sont dissipés : - La nébuleuse Helix, bien visible sans filtre, pâle, avec sept ou huit étoiles en surimpression. Elle est grosse, facile à trouver, avec une forme évidente mais qui n'offre pas de détails (à mon diamètre). On la voit évidemment mieux en filtrant mais dès lors, une seule étoile (!) survit au traitement. - M15, globulaire dans le petit cheval (oui c'est décousu, puisque je vise dans les trous) : c'est un amas très sympa dans mes binos parce qu'il est proche de la limite et semble doubler de taille quand on regarde à coté. D'ailleurs, en vision mono, je le perçois granuleux, avec un centre. A 150mm, il n'est bien résolu qu'en bino. Une dizaine de cibles en l'espace de quatre heures, c'est peu ! J'ai tué le temps en tapant dans mon litron de vin chaud (y'a pas d'heure) et en visitant mes pairs, notamment mon voisin qui m'a présenté son matos. Il avait de l'exotique, coté oculaires. D'ailleurs, des Masuyama 32mm 85° installés sur le binoscope Borg n'attendaient que mes deux yeux pour briller Un peu avant 11h, branle-bas-de-combat : les choses sérieuses peuvent débuter. En avant pour le marathon, messieurs ! Je vous proposer de nous arrêter sur : - NGC 281 : un nébuleuse en émission dans Cassiopée, de belle taille apparente. Ardue à trouver sans filtre, elle apparaît facile et montre des détails marqués à l'UHC. - NGC 7789 : cette rose (amas ouvert) est vraiment enchanteresse aux grosses jumelles (84x). Oui, c'est du réchauffé... mais du bon, comme le Cassoulet : plus que tu recuits, meilleurs que c'est ! - M1 : ça donne quoi, dans mon machin ? Avec ou sans filtre, on la voit bien, avec des formes générales qui rappellent ce qu'en montrent les photographes, mais sans les détails qui font tout son charme (les filaments) : pour ces derniers, 150mm, c'est un poil juste ! - California : j'ai deux filtres H-Beta qui m'ont coûté un rein (pratiques, ces organes en double, ça promet de beaux achats futurs), c'est le moment de les sortir ! A 28x, la nébuleuse se détache bien sur un fond très sombre. Elle est longue, courbée, formée de deux grandes traînées claires et parallèles qui présentent des nuances fugaces, mais bien réelles. Sans filtre, quel que soit mon choix d'oculaires, je ne devine qu'une vague écharpe laiteuse qu'on pourrait facilement zapper : c'est bien parce que je sais qu'elle est là... - M38 + NGC 1907 : les amas ouverts, toujours beaux aux jumelles, sont vraiment magnifiques lorsqu'ils sont en couples. Plutôt que de citer tous ceux que j'ai ciblé cette nuit, je préfère en garder deux en exemple (l'autre est le binôme M35 + Ngc 2158, dans les Gémeaux) : M38 est d'autant plus spectaculaire que son voisin est vraiment riquiqui, en comparaison ! Pourtant, à mon diamètre, les jumelles le montrent granuleux, partiellement résolu. L'image proposée à 84x est vraiment mémorable. C'est une cible qui m'aura valu quelques exclamations enthousiastes, de la part de ceux qui m'auront visité en cours de nuit ! - Barnard 33, alias le sombre canasson : aperçu il y a plus de 20 ans au Restefond, avec une lunette de 150 et filtre H-Beta, allais-je rééditer l'exploit ? Cette fois, le ciel n'est pas à la hauteur : il est correct, nous sommes en montagne, mais le halo un zeste envahissant de la plaine et de la lointaine capitale du Japon me permettent de le jauger : un filet de brumasse persiste, à moins que ce ne soient des nuages d'altitude ? En hiver, lors des meilleures nuits, la pollution lumineuse est bien moins présente, faute d'aérosols : la voie lactée est dominante, les étoiles ont du pep's ! Mais rien de tel aujourd'hui : ce n'est pas une nuit pour aller chasser du Globule (no offense, Philippe), fut-il célèbre, nous narguant, déjà haut dans le ciel... Mais j'ai des jumelles : 150mm, ok, mais 2x150. Ca se tente ! Et bien m'en prend : à 28x, filtres H-Beta Astronomik en place, le contraste est propulsé juste assez haut pour que l'échancrure équine se dessine, à la limite, difficilement, là où elle est censée être. Le voisin est sur le cul : il n'a jamais vu cet objet, faute de filtres adaptés (ses OIII ne peuvent rien y faire). Le découvrir, de surcroît dans des jumelles , est pour lui une belle (et double) surprise ! Par curiosité, nous utilisons mon filtre pour tenter de retrouver le bourrin au Ninja 400 : bonne pâte, il se montre à nouveau. Toujours aussi rétif, aussi fugace, mais plus gros. Nous passons ensuite au binoscope Borg : j'ai deux filtres, pourquoi se priver ? Las : 125mm, ce n'est plus assez. Cette fois, un ciel extrême semble nécessaire. Cet échec m'anime secrètement d'une infâme schadenfreude (la faute au vin chaud, c'est un peu allemand aussi, non ?) : ouf, l'honneur est sauf, mes jumelles ont terrassé l'insolente concurrente... Merci Barnard ! De fait, sur d'autres objets (notamment M33 et M42, pourtant forts différents), nous avions déjà fait ce constat, qui sonnera comme une évidence à vos oreilles savantes : 150mm, c'est plus mieux que 125. J'en profite pour préciser que les oculaires Masuyama 32mm, montés sur le binoscope Borg et donnés à 85° de champs apparent, m'ont déçu : ils délivrent une image propre, mais les 85° sont aux abonnés absents. Déjà, la bonnette intégrée ne permet pas à l'oeil d'englober tout le champs disponible, loin s'en faut (je dirais qu'on bute à 70°, au mieux) ; ensuite, si vous retroussez ladite bonnette (ce que j'ai fait), l'oeil s'approche mais se produit alors un "effet tunnel" : un contour noir apparaît et s'épaissit à mesure que votre pupille s'approche de la lentille frontale. J'ai déjà vu ce phénomène avant, il est typique sur des lunettes à long rapport F/D mais là, les Borg sont à 6,4. J'imagine donc qu'elles sont hors de cause, sauf à posséder un bafflage interne des plus restrictif... J'aurais dû essayer ces Montagne Masu sur mes jumelles, pour en avoir le coeur net ! - Le casque de Thor : j'ai été agréablement surpris par l'image qu'en donnent mes jumelles, avec et sans filtre. J'ai bien observé cet objet dans le passé, notamment avec mon Dob500, j'ai donc une bonne idée de ce qu'il montre dans un gros instrument. Mais à 150 ? Et bien il est facile, évident, déjà inhomogène sans filtre et présentant ses deux cornes dès lors que je mets les UHC. J'ai hâte de le revoir sous un ciel de compet'. - M46 : Cet ouvert abrite une nébuleuse planétaire que les 150ED dénichent sans forcer. Sans filtre, l'amas est riche d'étoiles pêchues qui ne cachent pas pour autant leur petit trésor, immédiatement visible comme une petite tache ronde. A travers les UHC, l'amas est à la diète : il perd trop d'étoiles pour mériter d'être vu, mais la planétaire devient dominante. On a deux spectacles pour le prix d'un Et pour conclure cette liste somme toute banale, je vous propose de l'exotique, de l'inédit, du beau gibier qui va vous changer du tout-venant : une comète. Quelle comète ? Allez, je vous aide : dans les Gémeaux, presque au zénith, bien visible et contrastée, aux alentours de la magnitude 10... Non ? 67P/Churyumov-Gerasimenko, m'enfin ! Maintenant, si vous croyez que j'ai prévu cette observation de longue date, vous me connaissez bien mal : je suis tombé dessus par hasard. Voyant ce que j'ai cru être une galaxie là où il n'y en a pas (pour mon instrument), j'ai recherché son matricule sur la carte céleste de mon mobile... pour découvrir qu'il s'agit, donc, d'une comète ! Du coup, je me suis plus qu'attardé, d'autant que mon voisin - tout aussi surpris que moi - s'en est mêlé, ravi d'avoir un astre vagabond à cibler. A 84x, Churyumov-Gerasimenko (y pourraient pas s'appeler Dupont-Lajoie, c'est trop demander ?) est toute mimi, avec un noyau quasi ponctuel entouré d'une coma qu'on devine large et déformée par la présence d'une courte queue - remarquée en vision décalée - orientée vers l'ouest. Voilà ! Quelques évènements annexes ont agréablement pimenté la soirée : - J'ai partagé mon vin chaud avec le voisin. Le litre y est passé, nous avons dû boire à peu près la même dose, c'est une belle égalité. - Dans la nuit, nous avons été dérangés par deux tanuki (les ratons-laveurs du cru, quelque part entre le renard, le chat persan et l'ours) et un cerf, un vrai, qui a semé un bref moment d'incertitude (on ne panique pas facilement, au Japon) en traversant le parking et ses instruments comme si nous n'étions pas là Et pour conclure ? Le WE prochain, je remets ça. Il y a une star-party - la seule maintenue cette année - que je n'entends pas manquer. En plus, mon voisin viendra ! Je pense qu'il en veut à mon pinard... (*) Spoiler alerte : oui

Bonjour, Trois images prises cette nuit sous une température bien fraîche. M34, très joli à observer au T500. Remarquez la petite nébuleuse planétaire. M34-80ED_Esprit_ASI1600MC_Ircut_40x240s-20211105 by Frank TYRLIK, sur Flickr Puis direction NGC1491. Pas trop facile à choper celle-ci, je la pensais plus brillante. Le champ est assez sympa avec le petit amas ouvert "à côté". NGC1491-80ED_Esprit_ASI1600MC_Ircut_40x240s-20211105 by Frank TYRLIK, sur Flickr Et enfin, en fin de nuit, NGC2239 que l'on ne présente plus. NGC2239-80ED_Esprit_ASI1600MC_Ircut_36x240s-20211105 by Frank TYRLIK, sur Flickr Données prise de vue ******************************************************* Date : 2021-11-06 Instrument : Lunette 80 ED Esprit Super APO Sky_Watcher Camera : ZWO ASI1600 MC / Filtre = IrCut / Temp = -15°c / Gain= 139 / Offset = 21 Durée pose unitaire = 240s / Nombre de pose : 36 et 40 Traitement SIRIL et PHOTOSHOP / Gestion Stellarmate Phase lunaire : New Moon(0.047) Données Météo ******************************************************* Fin de session StellarMatte : 2021-11-06 05:39:45 Lever du soleil : 07:52 AM Coucher du soleil : 05:41 PM Conditions climatiques : clear sky Couverture nuageuse : 6 % Taux d'humidité de 83 % Pression : 1032 hpa Vitesse Vent : 6 km/h Orientation : 12 ° (N=0° / Est = 90° / Sud = 180° / Ouest = 270°) La température en fin de session est de -1 °c ******************************************************* Allsky : http://blogastro.free.fr/allsky/videos/allsky-20211105.mp4 Bonne journée, Frank

D'une observation "à la fraiche" ce matin (0°C avec givre sur le telescope), j'ai pu revoir C/2021 A1 qui continue à bien monter: m1=10.3 en visuel au T407 avec une queue de 0.2°, la photo donne la même chose (m(5')=10.4), avec désormais une jolie coma verte et peut-être un début de queue ionique à côté de la queue de poussières? Voilà la photo (94s de pose): Nicolas

Hier soir les indicateurs étaient tous dans le rouge du côté des données concernant les aurores boréales alors sans trop hésiter vers 21h je suis sorti me garer dans mes champs préférés en banlieue de Montréal pour admirer le spectacle. Il aura duré quelques dizaines de minutes seulement, je suis arrivé alors que l'activité était à son maximum. Depuis l'autoroute je voyais les piliers lumineux à l'horizon Nord. L'activité n'était si forte que cela finalement, elle se limitait à une 20-25aine de degrés sur l'horizon et à l'oeil il était difficile de distinguer les couleurs mais on les voyait bien.

Bonjour à tous, J'ai eu la chance de récupérer un CN212 qui m'a donné pas mal de fil à retordre pour le remettre d'équerre ainsi que la collimation en mode newton, en version cassegrain c'est la grande classe !! C'est encore plus compliqué quand on y ajoute un correcteur réducteur ASA 0,73 et des pixels de 2,9 microns avec une ZWO 462MC Bref mon voisin d'astro(Merci Vincent alias Vinzographe) me disait que que je suis entrain de faire un marathon avec des palmes, mais quelle intensité lorsque les premières images d'équerre que voici sortent presque parfaites Il y a encore des imperfections, mais ce que je veux vous montrer c'est aussi le potentiel énorme de l'imx462MC avec son faible bruit, la magnitude 17 est atteinte en 30sec. Pour ces essais je n'ai pas d'autoguidage, et mon traitement est assez sommaire, pardonnez moi les imperfections, ce sont mes premières images en CP Je suis parti sur des poses courtes de 10 sec, 300X10S pour NGC7331 Puis (et j'ai bien fait) des poses de 30x30 secondes, le signal est fort et le bruit est très peu présent Alors Voilà Ngc7331 , puis M33 et Abell262 en pose de 30sec. Une coquille lors de l'acquisition pour NGC7814 en fichier ser. Une petite surprise au rdv avec une SN, mais déjà répertorié depuis le mois de Juillet Voilà pour le partage Cordialement Boris

Bonsoir et merci à Pierre, Roy Navy et Séverin celle de ce soir, facile bonne chance, aussi

Bonjour à tous, En complément de ce post, une image de la région AR2887 faite le 27 octobre dernier à 10h17 TU au foyer d'un CN-212. Astrosolar, Filtre Baader Continuum, ASI 290MM. Traitement AS3 + AstroSurface. Jocelyn

Nous nous sommes de nouveau attelés à une cible difficile au regard de la luminosité de notre tube (f 2450 à Fd 8) Malgré les 49heures de pose en bande étroite et les 10h30 en RGB, le résultat est satisfaisant sans malheureusement atteindre ce qu’une caméra CMOS aurait permis en moins de temps…Les conditions météo n’étaient pas non plus au top… (quelques légères brumes) SH2-313 ou Abell 35 est située dans la constellation de l’Hydre. Cette nébuleuse planétaire est très grande, la pleine lune à environ 31 minutes d’arc de diamètre, et SH2-313 10 minutes d’arc de diamètre. Abell a identifié cette nébuleuse planétaire pour la première fois en 1966. C’est peut-être le plus grand PN connu à 1,6 pc de diamètre, et est distant d’environ 360 pc (Jacoby 1981). C’est aussi le plus ancien PN connu (Bohuski 1972).SH2-313 ou Abelle 35 (PN A66 35 pour Simbad) a été longtemps été considérée comme une nébuleuse planétaire (NP) et l’est d’ailleurs toujours selon SIMBAD, qui se réfère à la publication de Frew et al. datant de 2013. Pourtant, dès 1981, des réserves sont émises sur la nature d’Abell 35 et les dernières publications, révèlent qu'Abell 35 n’est pas une nébuleuse planétaire : « […], la nébuleuse particulière de type PN Abell 35 (Jacoby 1981; Hollis et al.1996) semble être une nébuleuse en arc à l'intérieur d'une sphère de Strömgren photo-ionisée dans l’ISM » donc une sphère de Strömgren ionisée par le compagnon nain blanc chaud DAO de BD - 22º 3467, l’étoile entourée par l’arc parabolique central qui a récemment évolué à partir de la phase nébuleuse planétaire. Le système produit un vent fort, venant probablement de la sous-géante en rotation rapide, qui interagit avec la zone interne de la nébuleuse d'émission pour produire cet arc de choc. C’est donc vraiment une nébuleuse planétaire inhabituelle. Elle présente une taille cible raisonnable d’environ 10 arc-min de diamètre. Cela se compare très étroitement en taille au disque interne de la célèbre nébuleuse Helix qui s’étend sur 8X19 arc-min. Cependant, SH2-313 est beaucoup plus ancienne et plus éloignée. À mesure que les nébuleuses planétaires vieillissent, elles ont tendance à perdre leur belle forme définie. Sharpless 2-313 a une luminosité de surface extrêmement faible de seulement 26,2 mag / arc-sec2. À la base, ce qui semble être une étoile très brillante est un système d’étoiles binaires responsable de la création de la nébuleuse environnante. Les mesures spectroscopiques révèlent que la paire tourne très rapidement, presque assez pour se déchirer. L’une des étoiles est une naine blanche. Les forces incroyables générées par la rotation de la naine blanche lui ont fait perdre ses couches externes il y a des milliers d’années. Cela a produit la nébuleuse planétaire environnante que nous pouvons voir aujourd’hui. La lueur est causée par le rayonnement UV de la naine blanche ionisant la coquille en expansion du matériau à mesure qu’elle se dilate dans l’espace. Le choc de l’arc est dû au mouvement de la nébuleuse et de son étoile centrale se déplaçant à travers le gaz entre les étoiles. Il est assez rare de regarder des objets stellaires et de voir des caractéristiques qui suggèrent un mouvement. Cela peut être représenté par des structures ondulomotrices, un éclaircissement localisé des régions gazeuses ou des distorsions ; on retrouve ce phénomène dans la nébuleuse du Crâne. Abell 35, Lotr 1 et Lotr 5 (objets de type Abell 35) sont les trois seuls PNe avec des noyaux binaires connus pour contenir un primaire UV très chaud et chromosphérique actif. Le transfert de masse entre leurs partenaires ou les interactions d’enveloppe communes expliquent les propriétés morphologiques de certaines nébuleuses planétaires. Quant à la façon dont ces systèmes binaires se forment n’est pas clair et présente un défi pour les théories de l’évolution des étoiles binaires. (A. A. GattiJ, E. DrewS, LumsdenT, MarshC, MoranP, Stetson 1997). Il est à noter qu’il s’agit d’une nébuleuse diffuse très sombre, et les galaxies peuvent être clairement vues derrière Abell 35. Et elles montrent facilement même après avoir traversé une nébuleuse. Full & details sur astrobin : https://astrob.in/dn4noe/0/

Toujours sympa de prendre des photos du paysage étoilés, dommage que la pollution lumineuse est présente. Photo prise à Vernon (27). APN Nikon D3200 à Vernon. Objectif 10-24 au 10mm, F3.5, ISO 800 et pour un temps de pose de 30 secondes. APN Nikon D3200 à Vernon. Objectif 10-24 au 10mm, F3.5, ISO 800 et pour un temps de pose de 30 secondes.

Selon les premières images, le 34ème forage "Zechstein" a été réalisé ce jour 6 novembre MASTCAM - 5 NOVEMBRE 2021 (SOL 3288) : Brossage de la cible effectué hier 5 novembre MAHLI - 5 NOVEMBRE 2021 (SOL 3288) : HAZCAM AVANT - 6 NOVEMBRE 2021 (SOL 3289) : Le nouveau forage "Zechstein" PANO NAVCAM - 5 NOVEMBRE 2021 (SOL 3288) - Jan van Driel :

Bonjour celle de ce matin bonne journée

Salut à tous, j'ai fait un essai sur M42 mercredi soir (enfin... jeudi matin ). Je n'ai M42 qu'assez tard dans la nuit pour l'instant (arbres de mon voisin ), ça ira mieux en janvier mais elle sera plus basse je pense... A 3h00 du matin, étant complètement congelé (qu'est-ce qu'il y a comme humidité en ce moment !), j'ai plié les gaules. Donc "seulement" 7 poses de 300s à G50 sur la 2600 MC pro et toujours mon petit chouchou de 200/800 ... J'ai juste 2 questions : le coeur est bien cramé, est-ce dû à la longueur des pauses (5 min c'est trop pour Orion ?) et le halo sur les étoiles à droite, normal (?), de la buée sur le filtre ou bien j'ai raté quelque chose au traitement ? Bonne soirée, Francky

Bonjour à tous Je vous joints ci-dessus une vue d'ensemble de l'activité solaire du jour en lumière blanche. L’image a été prise ce matin à 09h58 TU. La transparence était excellente. Le soleil décline. C'est dommage car ça commence à bouger pas mal la haut ... Matériel : lunette TS 66ed/400, ASI178M au foyer, filtre Astrosolar D3.8 et filtre Edmund Optic à 430 nm. SER de 60 secondes. Addition de 100 images sous AS!3. L'image finale est présentée avec sa taille d'acquisition. Notez au passage la structure de la tache centrale (AR2893) assez originale. J'espère que certains auront eu l’occasion de faire un zoom dessus ... Pascal Version monochrome Version couleur

Bonsoir à Tous, Animation d'une heure sur la protu du jour. Turbu habituelle et forte humidité. La protu est assez calme. Robin

Une manière assez simple et peu coûteuse de mesurer la reflectance d’un miroir est basée sur l’utilisation d’une simili sphère d’intégration, d’une photodiode et d’un laser. La sphère d’intégration est un outil coûteux (plusieurs milliers d’euros) mais on peut en construire une version minimaliste à moindre frais (quelque euros) avec des boule de déco creuses en polystyrène: on en prend deux hémisphères que l’on colle et sur lesquelles on fait deux trous éloignés angulairement de 90 degrés, l’un servant pour faire entrer le faisceau laser, et l’autre pour la mesure avec la photodiode. L’utilisation de ce matériaux est loin d’être idéale: surface loin d’être lambertienne, reflectance fluctuant pas mal avec la longueur d’onde. Mais pour cette manip ça devrait fonctionner raisonnablement donc ça vaut le coup de le tenter. 1) mesure de l’intensité I1 du faisceau laser envoyé directement dans la sphère 2) mesure de l’intensité I2 après réflexion sur le miroir La division I2/I1 donne la reflectivité de la surface pour la longueur d’onde du laser. Et là ça vaut le coup de tester avec un rouge et un vert . Simon

Amis big et binaires, bonjour ! Cela fait trop longtemps que je n'ai pas croassé dans ces colonnes : la faute à un été chargé (tant dans le ciel qu'à domicile), à un virus persistant (annulation de star-parties) et à la présence d'un méchant poil dans ma main droite. Mais une belle nuit d'observations récente - elle date du vendredi 5 novembre - me permet de corriger cette sinistre incurie : Or donc, hier au soir, mes jumelles et moi nous sommes rendus sur une sorte de terrain vague situé dans la moyenne montagne de la ville de Nagano, à quelque 1h30 de route de mon domicile : j'ai visé un nouveau spot, populaire depuis quelques mois déjà, ce qui promettait d'attirer d'autres pervers noctambules. A mon arrivée, la nuit s'annonçait belle mais frisquette puisqu'en effet, la température est vite descendue dans la cave : vers 23h, du givre a commencé à se déposer un peu partout et nous avons taquiné les -6 au petit matin... mains n'anticipons pas. Sur place, je dirais qu'une bonne trentaine d'amateurs étaient installés. Coté matos, il y avait l'habituelle domination des lunettes et coté astrams, l'inévitable domination des photographes ; les deux sont évidemment liés. Nous n'étions que deux à faire du visuel, moi avec mes APM150 et mon voisin - hasard du placement des gens, nous ne nous connaissions pas - avec un Dobson Ninja 400 et un binoscope formé de deux lunette Borg 125ED. Ce dernier bouzin m'a immédiatement tapé dans l’œil : de 125 à 150mm, sur le ciel, allait-on voir une grosse différence ? * Je vous ai fait une petite photo souvenir, pose unique de 30s enregistrée en Jpeg (parce que je n'ai pas vérifié avant de shooter, bien sûr), donc anormalement dégueulasse même selon mes critères... (en mode petite planète, on est moins exigeant sur le résultat) Comme précédemment, je vais me concentrer sur les observations et les éventuels évènements marquants, plutôt qu'à m'épancher sans fin sur M31, M42 ou le double amas. Vous connaissez sans doute tous les objets que j'ai visé, concentrons-nous donc sur les surprises (bonnes ou mauvaises) et passons au présent de narration. Le premier tiers de la nuit est perturbé par des nuages épars et une brume tenace, au grand dam des photographes réduits à l'impuissance. Mon voisin et moi pouvons, au moins, viser dans les trous... J'ai donc pu voir, de 7h à 10h30 - heure à laquelle les derniers brouillards se sont dissipés : - La nébuleuse Helix, bien visible sans filtre, pâle, avec sept ou huit étoiles en surimpression. Elle est grosse, facile à trouver, avec une forme évidente mais qui n'offre pas de détails (à mon diamètre). On la voit évidemment mieux en filtrant mais dès lors, une seule étoile (!) survit au traitement. - M15, globulaire dans le petit cheval (oui c'est décousu, puisque je vise dans les trous) : c'est un amas très sympa dans mes binos parce qu'il est proche de la limite et semble doubler de taille quand on regarde à coté. D'ailleurs, en vision mono, je le perçois granuleux, avec un centre. A 150mm, il n'est bien résolu qu'en bino. Une dizaine de cibles en l'espace de quatre heures, c'est peu ! J'ai tué le temps en tapant dans mon litron de vin chaud (y'a pas d'heure) et en visitant mes pairs, notamment mon voisin qui m'a présenté son matos. Il avait de l'exotique, coté oculaires. D'ailleurs, des Masuyama 32mm 85° installés sur le binoscope Borg n'attendaient que mes deux yeux pour briller Un peu avant 11h, branle-bas-de-combat : les choses sérieuses peuvent débuter. En avant pour le marathon, messieurs ! Je vous proposer de nous arrêter sur : - NGC 281 : un nébuleuse en émission dans Cassiopée, de belle taille apparente. Ardue à trouver sans filtre, elle apparaît facile et montre des détails marqués à l'UHC. - NGC 7789 : cette rose (amas ouvert) est vraiment enchanteresse aux grosses jumelles (84x). Oui, c'est du réchauffé... mais du bon, comme le Cassoulet : plus que tu recuits, meilleurs que c'est ! - M1 : ça donne quoi, dans mon machin ? Avec ou sans filtre, on la voit bien, avec des formes générales qui rappellent ce qu'en montrent les photographes, mais sans les détails qui font tout son charme (les filaments) : pour ces derniers, 150mm, c'est un poil juste ! - California : j'ai deux filtres H-Beta qui m'ont coûté un rein, c'est le moment de les sortir ! A 28x, la nébuleuse se détache bien sur un fond très sombre. Elle est longue, courbée, formée de deux grandes traînées claires et parallèles qui présentent des nuances fugaces, mais bien réelles. Sans filtre, quel que soit mon choix d'oculaires, je ne devine qu'une vague écharpe laiteuse qu'on pourrait facilement zapper : c'est bien parce que je sais qu'elle est là... - M38 + NGC 1907 : les amas ouverts, toujours beaux aux jumelles, sont vraiment magnifiques lorsqu'ils sont en couples. Plutôt que de citer tous ceux que j'ai ciblé cette nuit, je préfère en garder deux en exemple (l'autre est le binôme M35 + Ngc 2158, dans les Gémeaux) : M38 est d'autant plus spectaculaire que son voisin est vraiment riquiqui, en comparaison ! Pourtant, à mon diamètre, les jumelles le montrent granuleux, partiellement résolu. L'image proposée à 84x est vraiment mémorable. C'est une cible qui m'aura valu quelques exclamations enthousiastes, de la part de ceux qui m'auront visité en cours de nuit ! - Barnard 33, alias le sombre canasson : aperçu il y a plus de 20 ans au Restefond, avec une lunette de 150 et filtre H-Beta, allais-je rééditer l'exploit ? Cette fois, le ciel n'est pas à la hauteur : il est correct, nous sommes en montagne, mais le halo un zeste envahissant de la plaine et de la lointaine capitale du Japon me permettent de le jauger : un filet de brumasse persiste, à moins que ce ne soient des nuages d'altitude ? En hiver, lors des meilleures nuits, la pollution lumineuse est bien moins présente, faute d'aérosols : la voie lactée est dominante, les étoiles ont du pep's ! Mais rien de tel aujourd'hui : ce n'est pas une nuit pour aller chasser du Globule (no offense, Philippe), fut-il célèbre, nous narguant, déjà haut dans le ciel... Mais j'ai des jumelles : 150mm, ok, mais 2x150. Ca se tente ! Et bien m'en prend : à 28x, filtres H-Beta Astronomik en place, le contraste est propulsé juste assez haut pour que l'échancrure équine se dessine, à la limite, difficilement, là où elle est censée être. Le voisin est sur le cul : il n'a jamais vu cet objet, faute de filtres adaptés (ses OIII ne peuvent rien y faire). Le découvrir, de surcroît dans des jumelles , est pour lui une belle (et double) surprise ! Par curiosité, nous utilisons mon filtre pour tenter de retrouver le bourrin au Ninja 400 : bonne pâte, il se montre à nouveau. Toujours aussi rétif, aussi fugace, mais plus gros. Nous passons ensuite au binoscope Borg : j'ai deux filtres, pourquoi se priver ? Las : 125mm, ce n'est plus assez. Cette fois, un ciel extrême semble nécessaire. Cet échec m'anime secrètement d'une infâme schadenfreude (la faute au vin chaud, c'est un peu allemand aussi, non ?) : ouf, l'honneur est sauf, mes jumelles ont terrassé l'insolente concurrente... Merci Barnard ! De fait, sur d'autres objets (notamment M33 et M42, pourtant forts différents), nous avions déjà fait ce constat, qui sonnera comme une évidence à vos oreilles savantes : 150mm, c'est plus mieux que 125. J'en profite pour préciser que les oculaires Masuyama 32mm, montés sur le binoscope Borg et donnés à 85° de champs apparent, m'ont déçu : ils délivrent une image propre, mais les 85° sont aux abonnés absents. Déjà, la bonnette intégrée ne permet pas à l'oeil d'englober tout le champs disponible, loin s'en faut (je dirais qu'on bute à 70°, au mieux) ; ensuite, si vous retroussez ladite bonnette (ce que j'ai fait), l'oeil s'approche mais se produit alors un "effet tunnel" : un contour noir apparaît et s'épaissit à mesure que votre pupille s'approche de la lentille frontale. J'ai déjà vu ce phénomène avant, il est typique sur des lunettes à long rapport F/D mais là, les Borg sont à 6,4. J'imagine donc qu'elles sont hors de cause, sauf à posséder un bafflage interne des plus restrictif... J'aurais dû essayer ces Montagne Masu sur mes jumelles, pour en avoir le coeur net ! - Le casque de Thor : j'ai été agréablement surpris par l'image qu'en donnent mes jumelles, avec et sans filtre. J'ai bien observé cet objet dans le passé, notamment avec mon Dob500, j'ai donc une bonne idée de ce qu'il montre dans un gros instrument. Mais à 150 ? Et bien il est facile, évident, déjà inhomogène sans filtre et présentant ses deux cornes dès lors que je mets les UHC. J'ai hâte de le revoir sous un ciel de compet'. - M46 : Cet ouvert abrite une nébuleuse planétaire que les 150ED dénichent sans forcer. Sans filtre, l'amas est riche d'étoiles pêchues qui ne cachent pas pour autant leur petit trésor, immédiatement visible comme une petite tache ronde. A travers les UHC, l'amas est à la diète : il perd trop d'étoiles pour mériter d'être vu, mais la planétaire devient dominante. On a deux spectacles pour le prix d'un Et pour conclure cette liste somme toute banale, je vous propose de l'exotique, de l'inédit, du beau gibier qui va vous changer du tout-venant : une comète. Quelle comète ? Allez, je vous aide : dans les Gémeaux, presque au zénith, bien visible et contrastée, aux alentours de la magnitude 10... Non ? 67P/Churyumov-Gerasimenko, m'enfin ! Maintenant, si vous croyez que j'ai prévu cette observation de longue date, vous me connaissez bien mal : je suis tombé dessus par hasard. Voyant ce que j'ai cru être une galaxie là où il n'y en a pas (pour mon instrument), j'ai recherché son matricule sur la carte céleste de mon mobile... pour découvrir qu'il s'agit, donc, d'une comète ! Du coup, je me suis plus qu'attardé, d'autant que mon voisin - tout aussi surpris que moi - s'en est mêlé, ravi d'avoir un astre vagabond à cibler. A 84x, Churyumov-Gerasimenko (y pourraient pas s'appeler Dupont-Lajoie, c'est trop demander ?) est toute mimi, avec un noyau quasi ponctuel entouré d'une coma qu'on devine large et déformée par la présence d'une courte queue - remarquée en vision décalée - orientée vers l'ouest. Voilà ! Quelques évènements annexes ont agréablement pimenté la soirée : - J'ai partagé mon vin chaud avec le voisin. Le litre y est passé, nous avons dû boire à peu près la même dose, c'est une belle égalité. - Dans la nuit, nous avons été dérangés par deux tanuki (les ratons-laveurs du cru, quelque part entre le renard, le chat persan et l'ours) et un cerf, un vrai, qui a semé un bref moment d'incertitude (on ne panique pas facilement, au Japon) en traversant le parking et ses instruments comme si nous n'étions pas là Et pour conclure ? Le WE prochain, je remets ça. Il y a une star-party - la seule maintenue cette année - que je n'entends pas manquer. En plus, mon voisin viendra ! Je pense qu'il en veut à mon pinard... (*) Spoiler alerte : oui

Je suis tombé un peu par hasard sur cette super video sur la société Takahashi. Malheureusement c'est en japonais, mais ça vaut le coup d'oeil. On comprend mieux le niveau de qualité de ces tubes. Elle est peut être déjà passée sur ce forum, mais je ne l'avais jamais vue auparavant. https://www.bilibili.com/video/BV11541177Am?from=search&seid=16844735875506895314&spm_id_from=333.337.0.0

Une soirée froide et vite écourtée Du forum étaient présents : Astropierre, Denis, DUDUGAZ, FredAstro, Petrus et moi-même. Solenne, son C8 et ses parents étaient aussi de la partie. En début de soirée au mémorial de la Ferme de Richemont de Saucats (33), lors de la soirée officielle du 06/11/2021, alors que le Soleil venait de se coucher, le ciel était prometteur. Certes, les prévisions météo n'étaient guère encourageantes mais on devait pouvoir en profiter jusqu'à au moins 22 h. Malheureusement ce ne fut pas le cas. On put profiter d'un beau coucher de Lune affichant un fin croissant à 5%. Vénus, Jupiter et Saturne étaient là bien brillantes, nous demandant de les admirer. Ceci fut fait bien sûr, surtout qu'une petite famille était présente et profitait du C8 de Solenne et de la lunette de Dominique. Puis Denis les invita à son Dobson 400. L'enfant de 6 ans était très curieux, en demandant toujours plus et même l'impossible comme l'observation de Mars. Mais sa curiosité fut quand même assouvi avec les planètes géantes, surtout Saturne affichant ses beaux anneaux. Des histoires mythologiques sur les constellations lui furent contées, tout en les découvrant à la pointe d'un laser vert. Pour le petit garçon, ce fut une révélation... surtout le laser vert. Mais après lui avoir expliqué que seuls certains adultes pouvaient en avoir, il nous rétorqua simplement qu'il en demanderait un au Père Noël. J'ai dû le décevoir en lui disant que même pour le Père Noël, ce genre d'outil était interdit car c'était très dangereux. Il dut se faire une raison. La petite famille nous quittât assez rapidement car le froid commençait à devenir plus vif... et quand on n'est pas bien habillé, ça pique. Mais peu de temps après, ce furent nous, les astrams, qui durent se résoudre à plier car les voiles nuageux arrivaient de plus en plus nombreux, cachant le ciel et ses merveilles à nos yeux affamés d'objets célestes. Il n'était que 20h45 quand nous quittâmes le site du Mémorial pour rejoindre la salle que la commune nous prête en cas de mauvais temps. Si la météo le permet, il se peut que des sorties improvisées se réalisent le week-end prochain

Salut un petit shoot ce soir avec un ciel brumeux mak127 zwo 178mc jean marc

Bonjour tout le monde . Ici Bretagne sud , dès que la météo le permet , j'image Jupiter .... je m'occupe du seeing après et heureusement , j'avais lancé des acquisitions en automatique quand j'ai regardé Ventusky , verdict Jetstream 180kmh , meteoblue seeing 1.20 Alors malgré ça on se dit ça peut s'arranger ...alors on enchaine les vidéos. Résultats bien médiocres ....mais on s'entraine pour "le grand soir" :-) C11 Focuser + Optic.BX1.5. + ADC + ASI462MC+ Filtre UV/IR.Cut F5300 F/D.19 e=0.112"/pix 59 images pour l'animation bio Bernard_Bayle

Salut Voici des images faite avec une Lulu de 66 et le Newton Lulu 66 c'est 133 fichier de 30s 3200 iso Sony a7s traitement Siril Cs script UWE fausse HA a 15/100 Apres je l'ai refaite au Newton ; 331 poses de 30s 3200 iso Puis j'ai fais un peu de Ha mais j'ai pas le filtre en deux pouce du coup crop HA RVB Voila bonne journée Sauveur

ya ka demander ...!

Merci @Sauveur et @ALAING. Alain, ne manque plus que les planètes maintenant. J'attends un soir favorable...

@jorris ok pour le démontage en vu d'un long stockage. Je n'ai aucun de tes problèmes avec mon tube en appartement, stocké dans sa caisse bois, avec des sachets de dissecant, dans mon dressing. Il ne risque pas grand chose dans cet environnement "non hostile" 😁

Esatto, peut réaliser l'alésage au diamètre demandé par le client. Nous avons un Esatto 4 pouces prévu pour le T520 du Chili avec justement un correcteur 4 pouces + diviseur optique+ roue a filtres + Camera ZWO6200MM. Actuellement le matériel n'est pas encore monté sur le tube, car il faut pouvoir aller au Chili avec la pandemie. Mais nous avons fait quelques essais de fonctionnement du focuseur sur table et il nous semble très bien. Amitiés, Laurent Bernasconi

Version avec histogramme très étiré pour faire ressortir la queue L'image souffre du manque de flats Ph

Je vais être un peu moqueur mais autant démonter toute la Lunette en pièces détachées, là au moins on peut dormir l'esprit tranquille 😀😁 Plus sérieusement le remède risque d'être pire que le mal, quid de l'état du filet sur le tube à force de visser/dévisser ? Les petits copeaux minuscules qui vont se balader ? La collimation (tilt)? Rien démonter, stocker horizontalement, tourner le tube sur lui même de temps en temps si ça rassure... comme les bouteilles de champagne 🥂🍾 Puisque on y est, pensez à l'horizontale comme à la verticale, de bien caler votre tube sur toute la longueur....pour éviter le...flambage 😀😁😁😁

Comme @Laurent Je n'aime pas trop l'idée de stocker verticalement, a cause du poids de la lunette sur le barrilet. Je ne le fais que sur un tube, mais il est dans sa valise et en appuie dans l'autre sens, p.o sur de la mousse (poids 8.5) kg. J'ai acheté une Meade 178, pas d'autre choix que de la ranger verticalement, mais je démonte le barrilet qui lui est dans un tiroir, hors de question de laisser le poids de la lunette sur la cellule. Peut on pauser la question autrement : Il y a t'il un risque quelconque de stocker une lunette verticalement, air ou huile avec le poids de la lunette sur la barrilet, pour des lunette de 8 10 15 kg ?

L'algorithme de rejet "DCA" peut être.... Belle image, elle est prometteuse.

Et bien voilà 3 bien belles images, bravo Tu n'as pas fait un petite raclette pour te réchauffer, avec la Rosette c'est Top Ma nébuleuse préférée des 3, vraiment magnifique.

Toujours un vrai bonheur à lire! Et Bravo pour les -6°du petit matin. Il faut être motivé.

sur un film liquide entre 2 surfaces rapprochées, la tension de surface est bien plus importante que la gravité...

Sa réponse on la connaît car c’est un sujet récurrent (voir groupe IO)… Il y a répondu maintes fois. Aucune specification particulière ni même aucune mention d’un utilisateur qui aurait noté quelque chose. C’est bien une légende urbaine. Je pense que cette légende provient d’un commentaire évasif de W Rohr qui avais testé une TEC160ED avec un peu d’astigmatisme qui s’était résorbé… mais cela pouvait tout autant provenir d’une déformation thermique. Les forums ont créé la légende… Même sur un grand miroir ou une grande lame, si une déformation se produit, elle est purement élastique et se résorbe des que l’optique est positionnée correctement par rapport à la position normale du barillet. Une déformation rémanente ou plastique sur du verre est très improbable, c’est un matériau fragile. Par contre des gradients thermiques peuvent exister (entre différentes zones ou faces de l’optique) et se maintenir pendant quelque temps mais c’est tout autre chose.

Trouve toi un 4 pouces pour un tube comme ca. Ca le mérite. Tu gagnera en vignetage et en qualité de la correction, voir même en facilité de réglage grave à la plus grande plage de correction. Pour ma part, j'ai un 4 pouces sur le T500 FD3, et nous avons prévu un nouveau 4 pouces sur le T520 FD3.6 du Chili. Laurent Bernasconi

excellent ce cliché on voit bien le halo bleu au sud de l'image, queue ionique sans doute j'ai accentué l'image pour mieux voir (sombre sur mon écran) espérons que la star de décembre soit une belle comète qui tient ses promesses bravo Ph !

Une vidéo un poil meilleure jérôme

Oui, mais il fait nuit 16 fois par jour dans l'ISS

Les gens qui ne s'intéressent pas à l'observation du ciel étoilé ne le regardent pas. Je pense que l'hypothèse la plus probable est que, la nuit, il a dormi.

Bonjour, Bah il vaut mieux une bonne crémaillère qu'un mauvais crayford, les Japonais sont des visuels, comme la qualité de fabrication est là ce n'est pas nécessaire d'avoir ce démultiplicateur si la crémaillère est douce cela roule ! Bon ciel au Takahashi

Voici une autre version avec flats C'est meilleur selon vous ? Ph

bien joué bravo et jolie couleur jéjé

très belle prise philippe ! polo

Le lancement est prévu le 23 novembre à Vandenberg (Californie) par une Falcon 9 de SpaceX

L'animation est sympa à regarder. Et surtout tu as raisons l'entrainement et la répétition c'est important ; pour être sûr de ne pas louper le bon "moment". Par contre, avec le tout automatique, est ce qu'on perd pas le plaisir d'être derrière le télescope ? Je (re)débute donc pour moi j'ai toujours beaucoup de plaisir d'être derrière le télescope (même dans le froid) ; mais peut être que dans quelques temps je n'aurai plus le même discours. Je suis curieux d'avoir votre avis.