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Affichage du contenu le plus aimé le 27/01/2022 dans toutes les zones

  1. 15 points
    au c8 et ethos 4,7 (x430) , filtre oiii, et les gémeaux bien au zenith , hier dans le jardin. superbe vision cette nuit. Le contraste est très marqué en vision décalée proche, mais difficile de positionner les zones sombres. Étoile centrale extrêmement brillante sans l’oiii. Je m’excuse d’ores et déjà auprès de @serge vieillard pour le manque de couleur, je me remet progressivement à gimp ( je pratiquais beaucoup Photoshop a une époque ou sans enfants j’avais le temps de faire de la photo mais les souvenirs sont loin).
  2. 15 points
    Bonjour à tous, un essai de ce superbe objet sous très forte pollution lumineuse. Filtre duo Narrow band Ha / OIII vissant 48mm. Newton 510mm F/4 + Paracorr 2 + Sony A7S 100 poses de 30 sec à 3200 iso Traitement sous Siril, PI et CS6 Phil
  3. 15 points
    Eh oui ! les soldes continuent ! Aujourd'hui, c'est le croissant à la sauce bârlot (TM) Deux fois plus gros pour le même prix !!! Ben 3 tuiles au newton 158/1220 FujiXT20 4K...un peu réduite passeuqueu autrement ça passe pas.
  4. 13 points
    Elle brille à près de 5000 années-lumière d'ici, dans la constellation de la Licorne... NGC 2346, télescope de 1 mètre Omicron C2PU à F/3.3. Caméra QHY600 à -5°C, 130 minutes de L, trois fois 60 min de RVB. Prétraitement Siril. Traitement somptueux, comme d'habitude, par @jeffbax
  5. 12 points
    Salut, Le grand classique du ciel d'hier sur 2 nuits dans les conditions gelées suivantes : FSQ 106 avec reducteur 0.73X Camera 2600 MC pro 60 x 180 sec avec filtre Idas NBZ 36 X 300 sec avec filtre Idas LPS D2 ( anti pollution lumineuse) j'ai fais un mix des 2...J'ai aussi tenté des poses de 0.5 sec pour résoudre le centre mais je n'arrive pas à quelque choses d'esthétique... Philippe
  6. 12 points
    Bonsoir à toutes et à tous Elle m'en a fait voir de toutes les couleurs, cette galaxie ! Pour un quasi daltonien, c'est presqu'un comble Il m'aura fallu m'y reprendre à trois fois pour capter la belle NGC2403. Trop de lune d'abord, puis sans doute mauvais réglage : les bras de la belle se faisaient très discrets, même si elle avait du coeur. Finalement, je crois que je l'ai (a peu près) eue. La lune décroissante se lève plus tard dans la nuit, et c'est un objet qu'on peut attaquer tôt en hiver. Config : lunette APO 130 f/7 (réduite à f/5.5), caméra ZWO ASI533MC Pro, filtre Optolong L-Pro, guidage ZWO OAG + ASI224MC. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro, 60 x 180s, 40 darks, 30 offsets, 30 flats. Traitement : SIRIL (tif 16 bit en pré-taitement) et Lightroon Classic (Jpeg en traitement final). Cordialement, Stef.
  7. 11 points
    Hello on continu bon c'est plus dure 2022-01-23-1647_6--3--L-Jupiter Taka 2506150 2022-01-24-1647_2--2--L-Jupiter Taka 250- asi 462 mc -6169 Bonne soirée les copains Et bon ciel Sauveur
  8. 10 points
    PS : Noter la contrepèterie avec "Elon Musk"... Trop forts ces chinois..
  9. 9 points
    Salut vous tous. Depuis le 2 janvier que j'accumule du data sur cette magnifique spirale. Chaque bout de nuit, ou je l'ai capturée le mercure a oscillé de -18C à -27C au Thermomètre!!! Avec une cam refroidi à -45C. Ce qui diminue de beaucoup le bruit de lecture Donc, avec un peu plus que 8 heurs de pose, après le tris de tout les brutes! La voici. CT16 f4 sur EQ8 Correcteur 1.0x Riccardi Design 3" QSI683wsg Filtres Astrodon LRVB=275-75-75-75 minutes. Bin 1x1, Sub de 5mn. Autoguidage. ASI120mm sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS6. Bon visionnement. Martin
  10. 9 points
    Bonsoir à toutes et tous Je n'ai pas réussi à éliminer le gradient de ma photo de mi-janvier. Elle reste acceptable, mais @FranckiM06 avait raison de souligner un fort gradient probablement lié à l'éclairement de la quasi-pleine lune. Alors, je l'ai refaite puisque la météo semble se maintenir dans mon Vercors, en profitant de la lune décroissante qui se lève vers minuit, et des longues soirées hivernales. Config : lunette APO 130 f/7 (réduite à f/5.5), caméra ZWO ASI533MC Pro, filtre Optolong L-Pro, guidage ZWO OAG + ASI224MC. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro, 60 x 240s, 20 darks, 30 offsets, 30 flats. Traitement : SIRIL (tif 16 bit en pré-taitement) et Lightroon Classic (Jpeg en traitement final). Cordialement, Stef.
  11. 8 points
    Bonjour, Belle nuit en plein centre de Strasbourg, pas le bon timing pour monter au CDF Pour faire quelques réglages d'autoguidage pour des poses longues.. Collimation avec la nouvelle chaine mecanique, tilt encore résiduel mais une bonne surprise sur NGC2392, 120x5sec, zwo 462Mc, CN212 620mm Addition par somme uniquement, pas de DOF Cordialement Boris
  12. 7 points
    Il est un spectacle éphémère , vespéral, saisonnier, étonnant, qui après le nombre et le bruissement d'une nuée assourdissante naviguant dans le ciel vous laisse au creux de l'oreille les bourdonnements pesants du silence. Une fois que la masse noire, géante, et grouillante, a fondu telle une torpille sombre dans le bois d'à côté, à la tombée du jour. Un drapé délicat caresse Dame Lune , j'espère qu'il n'est pas l'augure de nuages moins attentionnés car j'attends les spécimens qui à cette heure ne devraient pas tarder ! Amitiés furtives mais néanmoins sincères !
  13. 7 points
    numérisation de 2 negatifs concernant la belle et rapide HYAKUTAKE. j'ai fait un gros boulot de restauration pour enlever le plus gros des rayures, taches, etc 1996-03-23 22h15m télé 135mm expo 14m sur ektar 400 1996-03-23 21h12m télé 300mm expo 12m sur ektar 400 Glob
  14. 7 points
    https://www.sarao.ac.za/media-releases/new-meerkat-radio-image-reveals-complex-heart-of-the-milky-way/ Une nouvelle image radio MeerKAT révèle le cœur complexe de la Voie lactée 26 janvier 2022 L’Observatoire sud-africain de radioastronomie (SARAO) a publié aujourd’hui une nouvelle image du centre de notre galaxie au télescope MeerKAT, montrant les émissions radio de la région avec une clarté et une profondeur sans précédent. L’équipe internationale à l’origine de ce travail publie les premiers faits saillants scientifiques de cette image dans The Astrophysical Journal. L’article est accompagné d’une diffusion publique des données à la communauté astronomique mondiale pour leur exploration scientifique ultérieure. L’image capture l’émission radio de nombreux phénomènes, y compris les étoiles en éruption, les pépinières stellaires et la région chaotique autour du trou noir supermassif de 4 millions de masses solaires qui se cache au centre de notre Galaxie, à 25 000 années-lumière de la Terre. Les ondes radio pénètrent dans la poussière intermédiaire qui obscurcit la vue de cette région à d’autres longueurs d’onde. La conception innovante, la sensibilité et le point de vue géographique de MeerKAT ont été les clés de la production de cette image remarquable, qui révèle de nouveaux restes de supernova – les coquilles de matériau en expansion laissées derrière lorsque les étoiles massives terminent leur vie de manière explosive – y compris un rare exemple sphérique presque parfait, et fournit aux astronomes le meilleur aperçu à ce jour de la population de mystérieux « filaments radio » trouvés nulle part ailleurs. « J’ai passé beaucoup de temps à regarder cette image en train de travailler dessus, et je ne m’en lasse jamais », explique le Dr Ian Heywood de l’Université d’Oxford, de l’Université de Rhodes et de SARAO, et auteur principal de l’étude. « Lorsque je montre cette image à des personnes qui sont peut-être nouvelles en radioastronomie, ou qui ne la connaissent pas, j’essaie toujours de souligner que l’imagerie radio n’a pas toujours été ainsi, et quel bond en avant MeerKAT est vraiment en termes de capacités. Ce fut un véritable privilège de travailler au fil des ans avec des collègues de SARAO qui ont construit ce fantastique télescope. » Ce travail représente l’aboutissement de 3 années d’analyse détaillée d’une étude menée pendant la phase de mise en service du télescope. Ces observations avaient déjà conduit à l’image inaugurale emblématique de MeerKAT en 2018 ainsi qu’à la découverte d’une paire de bulles radio géantes,preuved’une explosion explosive du cœur de notre Galaxie il y a plusieurs millions d’années. Maintenant, enfin, l’image est disponible dans toute sa complexité pour une étude détaillée par les astronomes du monde entier. La nouvelle image est basée sur une mosaïque de 20 observations distinctes utilisant 200 heures de temps de télescope couvrant une zone de 6 degrés carrés (30 fois la zone de la pleine Lune). Les données ont été traitées de manière cohérente pour fournir une résolution angulaire de 4 secondes d’arc – l’angle sous-tendu par une personne de grande taille à une distance de 100 kilomètres; ou par la largeur d’un cheveu humain fin tenu à bout de bras – ce qui donne une image scientifique de 100 mégapixels. Le traitement des 70 téraoctets de données brutes a été partagé entre deux supercalculateurs du Cap, le Centre for High Performance Computingde Lengauet l’ilifude l’IDIA. Le traitement des données et l’imagerie ont été assistés par Isabella Rammala, doctorante Rhodes / SARAO, qui étudie les sources radio compactes de l’image. Les caractéristiques hautement linéaires qui imprègnent l’image sont des fils magnétisés émetteurs radio. Jusqu’à 100 années-lumière de long, ces structures uniques ont défié une explication concluante de leur origine depuis leur découverte il y a plus de 35 ans. MeerKAT a découvert beaucoup plus de filaments de ce type qu’on ne le savait auparavant, et la nouvelle publication de données permettra aux astronomes d’étudier ces objets en tant que population pour la première fois. La première incursion dans un tel travail est présentée dans un article complémentaire dans The Astrophysical Journal Letters. « Les meilleurs télescopes élargissent nos horizons de manière inattendue », explique le Dr Fernando Camilo, scientifique en chef de SARAO. « C’est un témoignage de la compétence et du dévouement de nos collègues sud-africains qui ont construit MeerKAT qu’il fait des découvertes aussi remarquables dans l’un des coins les plus étudiés du ciel radiophonique. L’image que nous partageons aujourd’hui est riche en potentiel scientifique, et nous sommes impatients de réserver d’autres surprises alors que la communauté astronomique exploite ces données pour les années à venir. » PAPIERS 'The 1.28 GHz MeerKAT Galactic Center Mosaic',par I. Heywood et al., accepté pour publication dans The Astrophysical Journal. Une préimpression du papier peut être trouvée ici. 'Statistical Properties of the Population of the Galactic Center Filaments: The Spectral Index and Equipartition Magnetic Field',par F. Yusef-Zadeh et al., accepté pour publication dans The Astrophysical Journal Letters. Une préimpression du papier peut être trouvée ici. À PROPOS DE MEERKAT ET DE L’OBSERVATOIRE SUD-AFRICAIN DE RADIOASTRONOMIE MeerKAT, à l’origine le Karoo Array Telescope, est un radiotélescope inauguré en 2018 composé de 64 antennes réparties sur un diamètre de 8 kilomètres dans la province du Cap Nord en Afrique du Sud. C’est le télescope le plus sensible de son genre au monde et un précurseur du radiotélescope Square Kilometre Array (SKA), qui sera construit en Afrique du Sud et en Australie au cours de la prochaine décennie. La nouvelle image MeerKAT de la région centre galactique est montrée avec le plan galactique courant horizontalement à travers l’image. De nombreuses caractéristiques radio nouvelles et précédemment connues sont évidentes, y compris les restes de supernova, les régions compactes de formation d’étoiles et la grande population de mystérieux filaments radio. La large caractéristique qui traverse verticalement l’image est la partie interne des bulles radio(précédemment découvertes),s’étendant sur 1400 années-lumière à travers le centre de la Galaxie. Les couleurs indiquent une émission radio brillante, tandis que l’émission plus faible est indiquée en niveaux de gris. Crédit : I. Heywood, SARAO. L’émission complexe, semblable à un cirrus, de la super bulle du centre galactique domine cette image. Ceci est traversé par l’arc radio, un complexe de nombreux filaments radio parallèles. La bulle radio se niche contre la région diffuse du Sagittaire A au centre inférieur de l’image. Le point lumineux près du centre de cette région est Sagittarius A*, un trou noir de 4 millions de masses solaires. Cette image capture la complexité chaotique du cœur même de notre Galaxie. Crédit : I. Heywood, SARAO. Au centre de l’image se trouve le reste de supernova G359.1-0.5. À gauche se trouve « la Souris », un pulsar en fuite possiblement formé et éjecté par l’événement de supernova. En haut à droite se trouve l’un des filaments radio les plus longs et les plus célèbres, connu sous le nom de « serpent ». Crédit : I. Heywood, SARAO
  15. 6 points
    Salut, une fenêtre propice la nuit dernière m'a permis d'imager cette belle galaxie située dans la Grande Ourse, exemple type de galaxie spirale floculante, c.-à-d. aux bras spiraux morcelés, et située à environ 46 millions d'a.l. Je pensais faire la chrominance ce soir mais vu la météo présente et à venir (brouillard) ce n'est pas de sitôt... Version recadrée : La full (clic droit) : Détails techniques Astrographe newton 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5", focale effective 750mm (échantillonnage 0,66"/pix) Monture : AZEQ6 Train d'imagerie : ASI183mm+filtres LRGB ZWO, guidage OAG + ASI120mini + ASIAIRv1 Luminance : 270*60sec, gain 111 à -10°C Darks, flats, offset synthétique Prétraitement et empilement Siril, traitement PI et Rawtherapee Conditions de prise de vue : pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km), transparence et turbulence moyennes, dernier quartier. bonne soirée, Dan
  16. 6 points
    Hello, Une photo prise au C11, red x0.63 et zwo294 + filtre L_pro, bref résultat pourrie j'aurai cru que je verrais les bras de la galaxie..........
  17. 6 points
    Bonsoir à toutes et à tous Revoici les nébuleuses du Coeur (IC1805) et la Tête de Poisson (NGC896), que j'ai déjà tentées il y a un petit mois, et dont j'ai malheureusement tronqué un lobe du Coeur. Alors, je les ai refaites dans la nuit du 25 au 26 janvier, en profitant du lever tardif de lune, en retravaillant le cadrage et en utilisant le filtre L-eXtreme au lieu du TRI-band. J'ai dû néanmoins interrompre l'acquisition 4 photos avant la fin programmée, à cause de l'interférence de mon toit. Config : lunette APO 76EDPH, caméra ZWO ASI533MC Pro, filtre Optolong L-eXtreme, guidage ZWO OAG + ASI224MC, monture EQ6R-Pro. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro, 38 x 300s, 20 darks, 30 offsets, 30 flats. Traitement : SIRIL (tif 16 bit en pré-taitement) et Lightroon Classic (Jpeg en traitement final). Cordialement, Stef.
  18. 6 points
    Bonsoir à toutes et tous Skull or Rosette. Ça ferait un chouette nom pour un groupe de rock, non ? Je sais. Je l'ai déjà faite lors de la nuit du nouvel an... Mais j'ai eu un souci de cadrage en faisant "trop" confiance à l'ASIAIR Pro, et j'ai eu envie de voir le crâne humain que certains y voient. Config : lunette APO 76EDPH, caméra ZWO ASI533MC Pro, filtre Optolong L-eXtreme, guidage ZWO OAG + ASI224MC, monture EQ6R-Pro. Acquisition : ZWO ASIAIR Pro, 40 x 300s, 20 darks, 30 offsets, 30 flats. Traitement : SIRIL (tif 16 bit en pré-taitement) et Lightroon Classic (Jpeg en traitement final). Hormis une forte différence colorimétrique (malgré le même filtre et l'absence de lune dans les deux cas) et plus de détails et de volutes rouges, il me semble qu'effectivement on peut y voir un crâne humain. Je vous laisse juges Cordialement, Stef.
  19. 6 points
    Bonsoir, Dans mon post précédent, j'utilisais une Barlow x 2 pour une focale de 3000 mm, il avait beaucoup de défauts. J'ai refait des poses à la focale 1500 mm du T300 Marcon sans correcteur de coma ou de réfraction atmosphérique (sans rien !) Il faudra que je place une platine x, y, z, de positionnement des optiques ( oculaires, Barlow, correcteur, filtres... ) afin de pouvoir aligner et collimater au mieux, car j'ai retiré le porte oculaire d'origine. Là, pour Sirius, au centre du champ, il n'y a pas de problème de coma. Sirius au méridien de Kleindal le 25 janvier. Les poses vont de 1/10 s à 10s, où respectivement, B apparait très faiblement en poussant les luminosité et contraste, et B "mangé" par le halo de A. J'ai fait des rafales de 10 vues et choisi la meilleure à chaque fois. L'effet de la turbulence est déterminant, jusqu'à parfois doubler les aigrettes de diffraction, ( pourtant il avait peu de turbulence par -5°C et un léger brouillard). Pour une séance de compagnons et fantômes, plus tôt dans la nuit, j'ai imagé NGC 404 et le trapèze. (avec coma !). Prochainement se sera avec un Canon R défiltré de chez Richard Galli... . Bon ciel! f. ISO3200 15s champ de Sirius ISO100 0,5 s image taille réelle, désaturée ISO100 Tableau Sirius B, images à la taille réelle NGC 404 ISO3200 13 s NGC 404 ISO3200 13s ISO100 4 s Recadré à droite
  20. 6 points
    Et voici une Hale-Bopp d'après diapositive prise le 07-04-1997 au télé 135mm sur elite 200 ASA, expo 10mn Glob
  21. 6 points
    Glissades + roche sous une roue = marche arrière Par Susanne Schwenzer, géologue planétaire : "Dans le dernier blog, ma collègue Lucy a exprimé son espoir de voir apparaître aujourd'hui des images en gros plan des rochers que nous avons tenté d'approcher à " The Prow ". Mais, eh bien, parfois Mars ne lit pas le scénario. Si vous avez déjà conduit en dehors des routes (ou dans la neige épaisse, d'ailleurs), vous savez que le paysage est toujours maître du jeu. Il ne sert à rien d'essayer de le combattre, il gagnera. Notre tentative de conduire jusqu'à l'affleurement a montré que le terrain est délicat, et que le sable sous les roues provoquait un glissement, ce qui signifie que nous nous sommes une fois de plus retrouvés avec notre roue avant gauche perchée sur un rocher (vous pouvez le voir sur l'image ci-dessous)". HAZCAM AVANT - 25 JANVIER 2022 (SOL 3367) : "Bien que nous nous y attendions et que nous en ayons tenu compte dans notre planification, en nous approchant prudemment, en gardant le rover en sécurité, en espérant que nos six roues motrices nous donneraient l'avantage... cela s'est avéré trop difficile. Mars gagne. Cette fois-ci. (Il y a un proverbe allemand, cependant, qui dit que le plus intelligent recule le premier...) L'image ci-dessus vous donne une bonne impression du pourquoi. Par conséquent, pour assurer la sécurité de notre rover, nous avons décidé de faire marche arrière et de chercher un autre endroit où nous pourrions trouver des structures similaires dans le futur, et sur lequel nous pourrions déployer MAHLI et APXS en toute sécurité. Cela dit, nous ne partons pas les mains vides, car nos caméras montées sur le mât, Mastcam et l'imageur à distance ChemCam, auront pris des images de chaque centimètre important de la structure, et le laser ChemCam obtiendra aussi la chimie. Au revoir à cette section de "The Prow", mais nous veillerons sur vos frères et sœurs à l'avenir." PANO NAVCAM - 25 JANVIER 2022 (SOL 3367) - Jan van Driel : PANO MASTCAM - 25 JANVIER 2022 (SOL 3367) - Robert Charbonneau : "Après avoir reculé et atteint une zone plate, nous ferons notre imagerie MAHLI complète habituelle que nous faisons pour garder un œil sur notre matériel. Bien sûr, nous avons également prévu de surveiller l'atmosphère et DAN mesure également l'eau dans les roches sous le rover. MARDI continuera à prendre des images après le trajet, pour documenter les roches sous le rover. Curiosity aura une journée bien remplie pendant que nous inspecterons de très près toutes les images que nous avons et que nous obtiendrons également grâce à ce plan pour repérer un frère ou une sœur de "The Prow". C'est une zone très diversifiée, et si vous ne l'avez pas fait, jetez un coup d'œil à toutes les images prises ces derniers jours, c'est un régal pour les géologues, et pour tous ceux qui aiment admirer les merveilleuses structures que la sédimentologie a à offrir".
  22. 6 points
    Bonsoir à tous, dans le prolongement de la nuit d'hier ... Un bel objet quand même il manquera 1H de pose en RVB que je rajouterai ...à suivre Newton 510mm F/4 + Paracorr 2 + Sony A7S + duo narrow band HA / OIII sous très forte pollution lumineuse hélas 120 poses de 30 sec à 3200 iso / Traitement sous Siril, PI et CS6 Phil
  23. 6 points
    Salut Alain. Finalement je suis rentré plus tôt. Donc je m'y suis collé. Ca a été un poil plus long que je pensais et j'ai fait un peu plus que juste réduire les grosses étoiles . J'obtiens ça, encore peaufinable (bruit dans l'IFN, résidus de halos, FDC et colorimétrie à voir ton goût etc...). Mais j'ai bien rincé l'image et j'espère qu'elle correspondra à tes goûts. J'ai l'aissé l'aigrette qui fait partie de l'image je trouve : Il y a de la déconvolution, des masques et pas mal de choses. Mais comme promis plus haut à @Nathanael et toi, je partage la partie montée de l'histogramme avec masque de fusion en détails. Je ne donne pas toutes mes recettes, ce serait trop long. Pour commencer, tes étoiles ont effectivement tendance à grossir fort quant on monte l'histo en non linéaire. Plus que la moyenne je trouve. Peut-être effectivement une petite buée. SI on fait comme d'hab, on obtient vite ceci : Si on tire plus pour attraper les extensions de la nébuleuse, ben ça fait comme sur ta version, on crame les grosses étoiles. Donc, voici l'astuce que j'utilise sous Photoshop CS6. Il y a d'autres manières d'y arriver, mais là c'est un emploi basique des masques de fusion qui peut servir dans beaucoup de situations. 1 - dupliquer le calque 2 - appliquer une montée d'histogramme non linéaire classique, type courbe en "S" en prenant soin de ne pas clipper les hautes lumières (la courbe à droite ne doit pas toucher le haut). C'est @Superfulgur qui m'a apris ça (private jock) . Pas trop fort, il vaut mieux y aller tranquille et le faire 2 à 5 fois de manière progressive. Cette étape va révéler les extensions progressivement, mais écraser fortement les hautes lumières et faire grossir les étoiles. 3- Se mettre sur le calque du haut et ajouter un masque de fusion en cliquant sur le bouton en bas (flèche). 4- Copier le calque du haut (celui où on a monté l'histogramme - aller dessus et CTRL A puis CTRL C). Faire ALT clic sur le masque de fusion. Il va s'ouvrir tout blanc. Y coller (CTRL V) le calque du haut. Faire CTRL I pour le passer en négatif. Ce masque de fusion va permettre un contrôle très fin de la montée d'histogramme faite sur le calque. Plus fort sur les zones blanches (qui en fait est ton FDC car on l'a passé en négatif), et plus léger sur les zones noires (qui sont les étoiles). 5- Régler le calque selon ce qu'on voit. Soit avec le contour progressif, soit carrément en faisant de nouveau ALT Clic pour accéder au masque de fusion et le régler avec luminosité/contraste. A répéter de 2 à 5 fois pour faire monter l'histo progressivement en le contrôlant. Voilà le principe. Après il reste parfois des halos et choses à corriger. Bonne journée. JF
  24. 5 points
    1er iss 2022 iss le 24 janvier 2022 61° de hauteur , distance 474 km animation du passage newton 254mm caméra zwo asi 174 barlow x4 filtre baader 610nm eq6 modifiée par E.Rietsch( ManuAstro ) traitement autostakkert3 astrosurface 5000 images par paquets de 250 retenue 5% puis compositage et assemblage pour crée le gif
  25. 5 points
    Bonjour, Voici une image prise hier soir sous le rare ciel des Hauts-de-France. Il sagit de la nébuleuse dite de la tête de sorcière IC 2118 située dans l’Eridan. Lunette TS 70 mm ED, correcteur-réducteur x0,79, filtre Optolong L-PRO et APN Fuji X-T1 , sur monture HEQ5+ (sans autoguidage). 60 poses de 180 secondes et DOF traitées avec SIRIL, Astrosurface et Photoshop. Stéphane
  26. 5 points
    Bonjour à tous Encore dans ma phase de découverte M81 15 x 300s + DOF AP155 D/F 7 +Aplanisseur + QHY268C NINA et traitement SIRIL
  27. 5 points
    Bonsoir à tous, La trifide du Nord et du mois de janvier. 33 minutes de pose sur chaque filtre RGB de ce lundi 24 janvier au T500/3 et l'asi 2600 mm. Pas évident de trouver les bons réglages au traitement pour trouver les "bonnes couleurs". Il me fallait du rouge... bon j'ai peut être exagéré sur le réglage "balance des couleurs" avec PS. J'ai évité le réglage "point blanc-point noir". Il me reste 90 minutes de pose en luminance pour avoir le résultat LRGB. Marc.
  28. 5 points
    Bonsoir à tous, deux objets difficiles sous une très forte pollution lumineuse, et très forte humidité. Filtre duo narrow band Ha / OIII vissant 48mm. Newton 510mm F/4 + Paracorr 2 + Sony A7S 120 poses de 30 sec à 3200 iso Traitement sous Siril, PI et CS6 Phil
  29. 5 points
    Tsssssss : Monsieur Musk va encore avoir des ennuis avec les chinois si son détritus tombe malencontreusement sur Yutu-2...
  30. 4 points
    Bonsoir tout le monde, J'ai profité de ces deux dernières belles nuits pour continuer mon apprentissage avec la 533MC Toujours le même montage, M809 ( 200mm à F10 ) et ASI 533MC au foyer derrière ma roue à filtres. Ah oui, quand je dis T2M, c'est la focale, pas le diamètre Je n'ai gardé que les 50 images de la nuit dernière, bien meilleures que la précédente. Des poses de 180 sec bin2 sous SharpCap et traitement Siril avec darks ( pas d'offsets ni flats ) Etalonnage des couleurs, réglage histo et finitions PSP. Là c'est bon, je commence à super bien maitriser Siril Enfin, j'ai quand même obtenu ça avec un traitement assez minimaliste : Il y a quand même deux choses qui me chagrinent un peu Je ne m'explique pas cet artefact ( pompeusement appelé jet de matière ) à gauche du centre Je la trouve plus réussie que ma dernière image à la Starlight, mais le coeur est bien plus gros avec la 533 Si vous avez des idées Bonne soirée/nuit à vous, AG EDIT : Après un poil de netteté optimisée sous PS et retrait des rayures sous PSP : Bonne journée, AG
  31. 4 points
    Voici C/2020 S4 du 26/01 vers 19:30 TU ( heure du milieu de la séquence ) La plus foncée est sans darks , la plus clair avec darks La différence ne saute pas aux yeux ... Ph
  32. 4 points
    Bonsoir à tous, Merci pour vos commentaires. Ici, j'ai ajouté la couche de luminance (90 minutes de pose). C'est donc la version LRGB. Marc.
  33. 4 points
    bonsoir, malgré un changement de caméra pendant cette vidéo les parasites sont toujours là . (le 25 janvier ) Paul
  34. 4 points
    @ALAING, je trouve le traitement et la petite démo de JF Bax assez sympa et pas mal faite. Si tu veux approfondir un peu ou obtenir un traitement plus poussé, plus pro, envoies moi les Raw.
  35. 4 points
  36. 4 points
    Coucou Thierry Mon assistant est du genre lunaire, l'était planqué dans ses quartiers Vendu M'sieur Sauveur Je pense que la différence vient aussi de la longue focale native de l'Intes, 1500 contre 1220 ça joue aussi sur les détails capturés. Sauf toujours un petit problème de tilt sur le bas de l'image encore à régler, cet Intes est un outil en lunaire !
  37. 4 points
    Les crêpes stellaires flambées , étoiles désintégrées par l’effet de marée au voisinage proche des trous noirs pour les sœurs jumelles de la Lune, c’est plutôt Gaston lagaffe
  38. 4 points
    Baroche et Alain Merci Nathanaël, j'ai fais ce type de toit ouvrant pour ne pas avoir de structure externe qui prend deux fois la superficie de la cabane et pis aussi!!!ça évite du déglaçage Merci Merci pour le retour SPICA! J'oubliais, La galaxie satellite c'est Holmberg IX Merci peg51b Oui Daniel, plutôt éloignés ces grumeaux galactique Et Je te comprend mon voisin! Ce soir c'est particulièrement froid! Merci Bertrand, Tu connais tout le répertoire musicale Québécois!!! Charlebois, Vigneault, Bécaud, Aznavour Je lui ai dit avant de la posté que cette version VIOLACÉE de M81!!! Le dérangerait beaucoup mon fan no 1 Il l'a fait pareil... J'ai repris depuis et corrigé la couleur comme il se doit Bon ciel Martin
  39. 3 points
    Bonjour, J'ouvre donc avec quelques jours de retard la chronique de mon voyage hiver-printemps 2022. Les frontières du Maroc étant fermées, je me suis installé à Moura au Portugal le 22 janvier, en attendant de voir l'évolution des frontières. Je vous épargne les détails de mon arrivée dans des ruelles d'une étroitesse impraticable, et les difficultés logistiques de cette ville improbable. Comme à Limans en 2019, et contrairement à ce qui avait été promis, le stationnement est une source de stress. Mais bon, les choses se mettent en place, donc je ne vais pas m'étendre là-dessus. Et au regard de la météo exceptionnellement désastreuse dans le sud marocain pour cette période de l'année, je ne me trouve pas plus mal au Portugal pour l'instant. Un rapide tour nocturne dans la région permet de se rendre compte très rapidement qu'on n'a pas du tout l'impression d'être dans une réserve de pollution lumineuse qui couvrirait un dixième du pays et qui serait une destination astronomique mondialement réputée pour la noirceur de son ciel. Les pratiques d'éclairage sont les mêmes qu'ailleurs en Europe, et si les mauvais designs de lampadaire semblent moins fréquents, le recours à des LED d'une puissance excessive et à l'éclairage inutile de certaines zones, sans aucune extinction nocturne, est strictement identique à ce qu'on connaît en France. Ce n'est pas pour nier l'intérêt de la région pour l'astronomie : la densité de population est faible, et la forme tentaculaire du lac rend de vastes zones quasiment inaccessibles, donc très peu éclairées. Mais les pratiques d'éclairage, qui n'ont rien de celle d'une "réserve", amènent à devoir chercher où se cachent les bons sites d'observation. D'autant qu'il est très difficile de s'arrêter au bord des routes dans la péninsule ibérique, l'équivalent de nos chemins de terre dans les champs y étant fermés dans 95% des cas. L'intérêt du lac d'Alqueva est aussi de voir à l'oeuvre un micro-climat. Les prévisions météo y sont en effet assez peu fiables, et la présence de cette vaste étendue d'eau dans une région aride contribue à dégager le ciel dans certaines zones et inversement dans d'autres. Soirée du 23 janvier : C'est donc dans l'espoir de bénéficier du microclimat du lac que je suis sorti ce soir-là, les prévisions météo étant mauvaises. Je me suis rendu sur le lieu repéré sur Google Earth à l'avance, à l'ouest du lac. Le chemin est effectivement ouvert et praticable. Il permet de se rendre au sommet de la colline, sur un spot où la ligne électrique ne gêne pas vraiment. La cible prévue était NGC925, mais comme il était possible que le ciel soit dégagé uniquement dans la direction opposée, PK164+31.1 était aussi envisagée en cible alternative. Pour ce qui est du microclimat, ce fut assez probant. C'est bien dans la direction du lac que le ciel était et demeurait le plus dégagé, tandis que le sud et l'ouest restaient nuageux. La cible alternative est donc tout de suite devenue une évidence, après quelques hésitations à regarder l'avancée des nuages avant d'installer le télescope. Vient ensuite la question de la pollution lumineuse, et là, la déception s'impose rapidement. Les points lumineux et les halos encerclent le site d'observation. Ca reste un très bon site de campagne, mais on est loin des pratiques d'éclairage qu'on s'attendrait à voir dans une réserve. Arrive la mesure avec des poses de 7 minutes en L sur PK164+31.1 soit mon temps de pose de référence sur les galaxies. Ma valeur de référence est 500 ADU sur Iris (en 15 bits) de fond de ciel, pour 7 minutes en L, au zénith dans mon site d'Hauviné après extinction à 22h des villages de la vallée de l'Arne. Ici, bien que pas encore au zénith mais assez haut et dans la direction la plus sombre, le verdict tombe : 450 ADU... 1800 km pour gagner -10% de fond de ciel. Bien sûr le ciel est un peu nuageux, ce qui peut refléter la pollution lumineuse, mais au regard du nombre d'étoiles visibles à l'oeil nu et de l'aspect très convaincant de la voie lactée hivernale, la transparence ne semble pas pouvoir être l'explication. Ce premier test en 5 poses de 7 minutes en L confirme la difficulté de l'objet : https://astro52.com/photo/stock/PK164-lum-23-janvier-alqueva.jpg Au moins la monture CGEM fonctionne remarquablement bien : déclinaison autoguidée par le sud donc pas de problème électronique, pas de vent, peu de turbulence. Tout cela encourage à pousser beaucoup plus loin les temps de pose : 15 minutes en H-alpha. Un truc que je ne fais jamais avec mes problèmes de monture. 3 poses de 15 minutes suffisent à montrer que c'est cette voie qu'il faut prendre : https://astro52.com/photo/stock/PK164-23-janvier-alqueva.jpg De fait la L ne contient aucun détail que la H-alpha n'aurait pas. De fait, pas besoin de régler le tout nouveau correcteur de tilt, placé en position neutre. L'identification de la source du jeu dans le montage et sa résolution semble suffire à retrouver des étoiles propres sur tout le champ. La performance de la monture au regard des problèmes qu'elle me cause d'habitude, et de Topaz Denoise lors du traitement de ce brouillon sont même assez bluffantes. Ensuite, ma cible monte vers le nord tandis que les nuages progressent dans l'autre sens. Les deux finissent par se rejoindre. Je pointe alors NGC 3198, qui ne figure pas du tout dans mon planning 2022, pour voir à quoi elle ressemblerait, car elle est encore dans une des rares zones épargnées par les nuages. Je lance une pose de 7 minutes, mais les nuages l'interrompent à la moitié. Il est temps de rentrer se coucher. La Lune n'aurait pas tardé de toute façon. Reste à trouver un site plus qualitatif, puisqu'il apparait clairement que la direction ENE est à la fois la plus épargnée des nuages par l'effet lac, et la moins marquée par la pollution lumineuse. 24 janvier : ciel couvert à suivre...
  40. 3 points
    ...M45 Salut à tou(te)s, J'ai chopé une éclaircie miraculeuse dimanche soir... Encore les Pléiades (pfff me direz-vous ), Zwo 094MC pro, une soixantaine de poses (62 exactement) à 90s, gain 0, T -15°c, Lulu Esprit 150. J'en ai traité 2 sous siril, une sans le gradient (la 1ère) et une avec (la 2ème). Je ne sais pas vous..., mais même avec des lampadaires pas très loin, au zénith, pas besoin du gradient... non ? Bonne soirée, Franck
  41. 3 points
    Bonjour à tous, Alors entre hier et avant hier, je me suis régalé à faire le même objet avec 6 heures de poses au total . Pour cette nébuleuse (que j'aime particulièrement), j'ai fait dans la nuit du 23 ; 21 x 300s toujours sans autoguidage avec le filtre L-Extrême et ensuite cette nuit du 24, j'ai pu fait ; 85 x 180s : Le fait d'avoir changé mon temps de pose qui était trop long durant la nuit du 23, m'a fait avoir un meilleur fdc car il y avait la lune . Je n'aurais pas du faire des poses de 300s la 1ère nuit. Malgré ça, j'espère que vous aimerez mon image. Franck
  42. 3 points
    Ouverture d'un sujet spécifique pour cette mission. https://spaceflightnow.com/2021/10/06/nasas-lucy-asteroid-mission-10-days-from-launch/ Article de Stephen Clark. Traduction automatique corrigée : Pour une mission d'exploration de 12 ans, la sonde scientifique Lucy de la NASA est presque prête à être lancée le 16 octobre, depuis le Kennedy Space Center, et commencer un voyage à travers le système solaire pour visiter huit astéroïdes, nombre record pour un seul vaisseau spatial. Les équipes au sol ont terminé les tests du vaisseau spatial Lucy le mois dernier dans une salle blanche climatisée de l'installation de traitement de charge utile Astrotech à Titusville, en Floride, à quelques kilomètres des portes du Kennedy Space Center de la NASA. Ces tests ont couronné une campagne de deux mois chez Astrotech depuis que Lucy est arrivée de son usine Lockheed Martin dans le Colorado. Les techniciens ont rempli les propulseurs d'hydrazine et de tétroxyde d'azote de la sonde, pour alimenter ses petits moteurs de manœuvre et son moteur principal, ce qui permettra de diriger Lucy vers les d'astéroïdes ciblés. "Nous sommes prêts à voler", a déclaré Hal Levison, chercheur principal de la mission du Southwest Research Institute à Boulder, Colorado. La mission de 981 millions de dollars sera la première à explorer une population d'astéroïdes appelée les Troyens, qui orbitent autour du soleil devant et derrière Jupiter. Les scientifiques pensent que ces astéroïdes troyens représentent un échantillon diversifié des petits blocs ayant participé à la formation des planètes, laissés après la formation du système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Lucy survolera huit astéroïdes différents de 2025 à 2033, dont sept dans les essaims des Troyens. Le vaisseau spatial Lucy, d'une tonne et demi, devrait être lancé à bord d'une fusée Atlas 5 le 16 octobre, lors de l' ouverture d'une fenêtre de lancement durant 75 minutes (à 08 h 34 GMT). La mission a 23 jours pour décoller et profiter d'un alignement unique entre la Terre et les astéroïdes du système jovien. Si quelque chose empêche le lancement cette année, la NASA aurait une nouvelle opportunité pour lancer Lucy en octobre 2022 sans aucun impact sur les objectifs scientifiques de la mission. Mais la campagne de lancement s'est bien déroulée en Floride, et les responsables ont surmonté les obstacles associés à la pandémie de COVID-19 pour maintenir le lancement de Lucy dans les délais. "La pandémie nous a impacté à un moment vraiment inopportun", a déclaré Arlin Bartels, chef de projet adjoint de Lucy au Goddard Space Flight Center. «Cela s'est produit juste au moment où les équipes d'instruments commençaient tout juste leur fabrication et leurs tests. « Plus de 400 composants entrent en jeu dans le vaisseau spatial. Nous étions encore dans la phase de la chaîne d'approvisionnement à ce moment-là. Les périodes de lancement planétaire sont très strictes et tout doit se faire selon le calendrier précis », explique Bartels. "Essayer de faire cela pendant une pandémie comme celle-ci est une situation très délicate, et je ne suis pas sûr que tout le monde, lorsque la pandémie a frappé, pensait que nous serions en mesure de résoudre ce challenge à temps." Mais les ingénieurs ont terminé d'assembler le vaisseau spatial, ont installé ses trois instruments scientifiques, terminé la construction des panneaux solaires en forme d'éventail de la sonde, et ont soumis Lucy à une batterie de tests pour s'assurer qu'elle survivra aux rigueurs du lancement et aux opérations dans l'espace lointain. À l'intérieur de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech à Titusville, en Floride, les équipes au sol se préparent à encapsuler le vaisseau spatial Lucy dans le carénage de la charge utile de son lanceur Atlas 5. Crédit : NASA/Ben Smegelsky Vendredi dernier, United Launch Alliance a terminé une répétition générale du compte à rebours à Cap Canaveral. L'équipe de lancement a alimenté en kérosène,hydrogène et oxygène liquides la fusée Atlas 5 de la mission, vérifiant que le lanceur et les systèmes au sol sont prêts pour le vrai compte à rebours. "Nous sommes sortis de cet essai vendredi soir tout à fait confiant, le lanceur est prêt pour l'installation de Lucy à son sommet", nous dit Baez dans une interview à Spaceflight Now.» Alors que l'ULA a testé la fusée Atlas 5 la semaine dernière, les travailleurs de l'installation de traitement de la charge utile d'Astrotech ont installé le vaisseau spatial Lucy à l'intérieur du carénage du nez de l'Atlas 5. Le carénage aérodynamique protégera la sonde lors des dernières préparations avant le lancement et protégera l'engin pendant les premières minutes de la montée dans l'espace. Le carénage de charge utile de 4,2 mètres de diamètre , produit par ULA à Harlingen, au Texas, est orné du logo de la mission Lucy. L'insigne présente une illustration picturale des restes fossilisés d'un ancêtre des humains, appelé Lucy par les scientifiques qui l'ont découverte en Éthiopie en 1974. Lucy, le fossile d'Australopithèque, est devenu le paronyme de la mission. Comme la découverte de fossiles avait éclairé les scientifiques sur l'évolution humaine, les astéroïdes troyens pourraient fournir des indices sur l'histoire ancienne du système solaire. Après que Jupiter se soit formé et se soit positionné sur son orbite actuelle, les astéroïdes se sont retrouvés piégés dans des essaims, chacun centré sur un point de libration gravitationnellement stable devant et derrière la plus grande planète du système solaire. Lucy, le fossile, a reçu son nom après que les scientifiques aient entendu la chanson des Beatles "Lucy In The Sky With Diamonds" tout en célébrant la découverte. Les scientifiques qui ont développé l'explorateur des astéroïdes Troyens ont vu le lien qui pouvait être fait. "Ces astéroïdes sont vraiment comme des diamants dans le ciel en termes de valeur scientifique pour comprendre comment les planètes géantes se sont formées et que le système solaire a évolué", précise Levison. "Ce fossile a transformé notre compréhension de l'évolution des hominidés, tout comme nous espérons que le vaisseau spatial Lucy transformera notre compréhension de la formation du système solaire", ajoutte Cathy Olkin, chercheuse principale adjointe de la mission au SWRI. La NASA a sélectionné la mission Lucy, ainsi qu'une autre sonde nommé Psyche, pour le développement en 2017. Psyche devrait être lancé l'année prochaine pour orbiter autour d'un astéroïde riche en métal. Les chercheurs pensent que les astéroïdes troyens sont les vestiges de la première période de l'histoire du système solaire, lorsque de petits objets similaires se sont regroupés pour former le noyau des planètes de gaz et de glace du système solaire externe. Au cours de sa mission, Lucy survolera sept astéroïdes troyens Jupiter. Cette animation en accéléré montre les mouvements des planètes intérieures (Mercure, marron ; Vénus, blanche ; Terre, bleue ; Mars, rouge), Jupiter (orange) et les deux essaims de Troie (vert) au cours de la mission Lucy . Crédit : Institut d'astronomie du CAS/Petr Scheirich "Si ce scénario est vrai, Lucy va tester certaines de ces hypothèses, notamment que ces objets représentent vraiment des objets qui se sont formés dans tout le système solaire externe, et sont maintenant capturés dans les essaims Troyens". Les scientifiques en savent peu sur les astéroïdes troyens. Lucy sera le premier vaisseau spatial à les avoir survolé, où les chercheurs ont découvert plus de 7 000 de ces petits corps. Il y en a peut-être des milliers d'autres qui attendent d'être détectés à l'aide de grands télescopes. Mais même le télescope spatial Hubble ne peut pas résoudre les détails sur la composition et l'apparence des astéroïdes troyens. Les scientifiques ont une vague approximation de la taille de chaque objet devant être visité par Lucy, et connaissent un peu leurs couleurs. Certains sont gris et certains sont d'apparence plus rougeâtre. Après avoir décollé de Cap Canaveral, le vaisseau spatial Lucy passera un an sur une orbite autour du soleil, similaire à celle de la Terre, avant de retourner vers notre planète en octobre prochain pour une manœuvre de fronde gravitationnelle. Un deuxième survol de la Terre en décembre 2024 enverra Lucy vers sa première rencontre avec un astéroïde. Le vaisseau spatial passera devant l'astéroïde Donald Johanson, du nom du scientifique qui a découvert le fossile de Lucy, en avril 2025. Il n'était pas seul et Yves Coppens qui n'est que Français doit certainement être oublié pour cette simple raison. Ensuite, Lucy volera parmi les Troyens, visitant cinq astéroïdes – dont une minuscule lune de l'un des objets – en seulement 15 mois entre août 2027 et novembre 2028. Le vaisseau spatial Lucy est vu ici le 29 septembre, entre les deux moitiés du carénage de la charge utile de la fusée Atlas 5. Crédit : Stephen Clark/Spaceflight Now À son point le plus éloigné, Lucy sera à plus de 800 millions de kilomètres du soleil. Le vaisseau spatial sera alors le vaisseau spatial le plus éloigné du soleil à avoir jamais utilisé l'énergie solaire. Une dernière manoeuvre préparera Lucy pour une ultime rencontre, un survol d'une paire binaire d'astéroïdes nommés Patrocle et Menoetius, en mars 2033. Chacun des deux objets est à peu près de la même taille, avec des diamètres de plus de 100 kilomètres, ce qui en fait les plus grandes cibles de la mission. À chaque astéroïde, Lucy n'aura que quelques heures pour prendre les meilleures photos et rassembler les données les plus utiles. La sonde passera près des astéroïdes à une vitesse relative de plusieurs kilomètres par seconde, en utilisant une plate-forme d'instruments à cardan pour pointer sa caméra et ses instruments scientifiques. "Lucy est une mission de survol, donc après avoir passé des années à parcourir plus d'un milliard de miles pour atteindre ses cibles, nous nous dirigerons presque directement vers elles, pour les survoler à moins de 1 000 kilomètres de leurs surfaces", affirme Keith Noll, scientifique du projet. "Et Lucy ne ralentit pas pour exécuter ces survols." Pour le développement et le lancement de cette mission se rapporter au sujet ouvert par Jack' LUCY et PSYCHE...
  43. 3 points
    In french here : https://www.ca-se-passe-la-haut.fr/2022/01/observation-dune-source-radio.html
  44. 3 points
    Salut Trois comètes mesurées hier soir: 274P/Tombaugh-Tenegra en 40x60s https://lesia.obspm.fr/comets/lib/display-obs1.php?Num=24921 "Considéré comme un astéroïde à l'époque de sa découverte par les astronomes amateurs Paulo R. Holvorcem et Michael Schwartz, l'objet mineur fut nommé en tant que tel en 2012. Quelques jours après, la nature cométaire de l'objet fut mise en évidence. Le calcul de l'orbite et son tracé historique permit alors de mettre en évidence que la comète était déjà connue et qu'elle fut en fait découverte au XXe siècle, dans les années 30, par l'astronome américain Clyde William Tombaugh, découvreur bien connu de la planète naine Pluton. L'objet fut même à nouveau observé en 2003, mais pas reconnu comme comète à cette époque ."(wiki) 67P en 29x60s https://lesia.obspm.fr/comets/lib/display-obs1.php?Num=24923 avec un gradient rotationnel de 15° et 116P/Wild en 40x60s, https://lesia.obspm.fr/comets/lib/display-obs1.php?Num=24924 GR de 15°:
  45. 3 points
    Bonjour Malgré une turbulence assez forte , voici la belle protubérance XXL prise avec la lunette de 150 mm Halpha BF 10 et étalon PST optimisé + camera Touptek et Barlow 2x .
  46. 3 points
    merci pollo ave deux l, c'est La révolution Manque plus qu'un A devant et il est satellisé le Polo !!!!
  47. 3 points
    Oups, je n'avais pas vu ton post Philippe et j'ai bêtement ouvert un fil. Je vais envoyer un message à monsieur l'administrateur pour le supprimer (le fil, pas monsieur l'administrateur ) edit : c'est fait, merci beaucoup Jean-Philippe !
  48. 3 points
    Briefing audio sur la suite des opérations. C'est en anglais, mais pour ceux qui ne le comprendraient que peu ou pas prou, les icones sous-titres et paramètres, en bas de l'image, permettent d'obtenir une traduction du texte en français, voire de régler la vitesse de lecture. Les propos tenus deviennent plus intéressants à partir de 20 mn du début. La traduction euh tient parfois euh du charabia euh mais au fil de l'exposé euh on peut glaner quand même d'utiles euh information euh... La richesse de ce post détaille sans doute la grande majorité d'entre elles, mais étant dispersées au gré de nombreuses pages, ce lien aura le relatif mérite de les regrouper...euh
  49. 3 points
    Bonjour celle de ce matin, bonne journée
  50. 3 points
    https://earthobservatory.nasa.gov/images/149367/dramatic-changes-at-hunga-tonga-hunga-haapai Changements spectaculaires à Hunga Tonga-Hunga Ha’apai Quand un volcan du Royaume des Tonga dans le Pacifique Sud a commencé à entrer en éruption fin décembre 2021, puis violemment explosé à la mi-janvier 2022, le scientifique de la NASA Jim Garvin et ses collègues étaient exceptionnellement bien placés pour étudier les événements. Depuis que de nouvelles terres se sont élevées au-dessus de la surface de l’eau en 2015 et rejoint deux îles existantes, Garvin et une équipe internationale de chercheurs ont suivi les changements là-bas. L’équipe a utilisé une combinaison d’observations satellitaires et de levés géophysiques de surface pour suivre l’évolution de la partie de la Terre en évolution rapide. Les cartes d’altitude numériques ci-dessus et ci-dessous montrent les changements spectaculaires à Hunga Tonga-Hunga Ha’apai, la partie supérieure d’un grand volcan sous-marin. Il s’élève à 1,8 kilomètre (1,1 miles) du fond marin, s’étend sur 20 kilomètres (12 miles) et est surmonté d’un caldeira sous-marine 5 kilomètres de diamètre. L’île fait partie de l' bord de la caldeira de Hunga et était la seule partie de l’édifice qui se trouvait au-dessus de l’eau. Maintenant, toutes les nouvelles terres ont disparu, ainsi que de grandes parties des deux îles plus anciennes. « Il s’agit d’une estimation préliminaire, mais nous pensons que la quantité d’énergie libérée par l’éruption équivalait à quelque part entre 4 et 18 mégatonnes de TNT », a déclaré Garvin, scientifique en chef au Goddard Space Flight Center de la NASA. « Ce nombre est basé sur la quantité enlevée, la résistance de la roche et la hauteur à laquelle le nuage d’éruption a été soufflé dans l’atmosphère à une gamme de vitesses. » L’explosion a libéré des centaines de fois l’énergie mécanique équivalente de l’explosion nucléaire d’Hiroshima. À titre de comparaison, les scientifiques estiment que le mont St. Helens a explosé en 1980 avec 24 mégatonnes et Krakatoa a éclaté en 1883 avec 200 mégatonnes d’énergie. Garvin et son collègue de la NASA Dan Slayback ont travaillé avec plusieurs chercheurs pour développer des cartes détaillées de Hunga Tonga-Hunga Ha’apai au-dessus et au-dessous de la ligne de flottaison. Ils ont utilisé un radar à haute résolution de l’Agence spatiale canadienne RADARSAT Constellation Mission, les observations optiques de la société commerciale de satellites Maxar et l’altimétrie de ICESat-2 de la NASA mission. Ils ont également utilisé des données bathymétriques basées sur des sonars collectées par le Schmidt Ocean Institute, en partenariat avec la NASA et l’Université Columbia. Au cours des six dernières années, des chercheurs de la NASA, de la Colombie, du Service géologique tongien et de la Sea Education Association ont travaillé ensemble pour déterminer comment le jeune terrain s’érodait en raison de l'effet continu des vagues et des coups occasionnels causés par les cyclones tropicaux. Ils ont également noté comment la faune – divers types d’arbustes, d’herbes, d’insectes et d’oiseaux – s’était déplacée des écosystèmes luxuriants de Hunga Tonga et Hunga Ha’apai et colonisé les paysages plus stériles de la nouvelle terre. Les choses ont radicalement changé en janvier. Pendant les premières semaines de 2022, l’activité volcanique semblait assez typique, avec de petites explosions intermittentes de tephra, les cendres, la vapeur et d’autres gaz volcaniques comme le magma et l’eau de mer interagissaient dans un évent près du milieu de l’île. Le Éruptions surtséiennes remodelaient le paysage et agrandissaient l’île en ajoutant de nouveaux dépôts de cendres et de tuf à la croissance cône volcanique. « Début janvier, nos données montraient l’île avait élargi d’environ 60% par rapport à avant le début de l’activité de décembre », a déclaré Garvin. « Toute l’île avait été entièrement recouverte d’un dixième de kilomètre cube de cendres nouvelles. Tout cela était assez normal, un comportement attendu et très excitant pour notre équipe. » Mais les 13 et 14 janvier, un ensemble d’explosions exceptionnellement puissant a envoyé des cendres dans la stratosphère. Puis les explosions du 15 janvier ont lancé des matériaux jusqu’à 40 kilomètres (25 miles) d’altitude et peut-être jusqu’à 50 kilomètres, recouvrant les îles voisines de cendres et déclenchant des vagues de tsunami destructrices. Un astronaute à bord de la Station spatiale internationale a pris cette photo de cendres au-dessus du Pacifique Sud. La plupart des éruptions de style Surtseyan impliquent une quantité relativement faible d’eau entrant en contact avec le magma. « S’il y a juste un peu d’eau qui coule dans le magma, c’est comme de l’eau qui frappe une poêle chaude. Vous obtenez un éclair de vapeur et les brûlures d’eau brûlent rapidement », a expliqué Garvin. « Ce qui s’est passé le 15 était vraiment différent. Nous ne savons pas pourquoi – parce que nous n’avons pas de sismomètres sur Hunga Tonga-Hunga Ha’apai – mais quelque chose a dû affaiblir la roche dure dans la fondation et provoquer un effondrement partiel du bord nord de la caldeira. Pensez à cela comme si le fond de la casserole tombait, permettant à d’énormes quantités d’eau de se précipiter dans une chambre magmatique souterraine à très haute température. La température ou le magma dépasse généralement 1000 degrés Celsius; l’eau de mer est plus proche de 20°C. Le mélange des deux peut être incroyablement explosif, en particulier dans l’espace confiné d’une chambre magmatique. « Ce n’était pas votre éruption Surtseyan standard en raison de la grande quantité d’eau qui devait être impliquée », a déclaré Garvin. « En fait, certains de mes collègues en volcanologie pensent que ce type d’événement mérite sa propre désignation. Pour l’instant, nous l’appelons officieusement une éruption 'ultra Surtseyan'. » Pour un géologue comme Garvin, observer la naissance et l’évolution d’une « île Surtseyan » comme celle-ci est fascinant, en partie parce qu’il n’y a pas eu beaucoup d’autres exemples modernes. Mis à part Surtsey– qui se sont formées près de l’Islande de 1963 à 1967 et existent toujours plus d’un demi-siècle plus tard – la plupart des nouvelles îles Surtseyan s’érodent en quelques mois ou quelques années. Ce qui intéresse aussi Garvin à propos de ces îles, c’est ce qu’elles peuvent nous apprendre sur Mars. « Les petites îles volcaniques, fraîchement créées, évoluant rapidement, sont des fenêtres dans le rôle des eaux de surface sur Mars et comment elles ont pu affecter de petits reliefs volcaniques similaires », a-t-il déclaré. « Nous voyons en fait des champs de caractéristiques similaires sur Mars dans plusieurs régions. »