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Affichage du contenu le plus aimé le 09/09/2022 dans toutes les zones

  1. 11 points
    Cette année on pourra se plaindre de la chaleur, mais pas du ciel d'été. J'ai utilisé pour la première fois mon nouveau matériel: - TS Hypergraph8 : 200/640 avec moteur de MAP SestoSenso2 et filtre Antlia Duoband 5nm ALP-T - iOptron GEM45 sans autoguidage car la QHY5LII déconnectait tout le temps sous PHD2 - Omegon vTEC571C Le tout piloté sous NINA, et traité en PixInsight (là aussi une première, grâce aux tutos de Guillaume d'AstroNote et de Cuiv the lazy geek - Je ne connaissait que DSS)
  2. 10 points
    Bonjour à tous, Suite aux conseils croisés de @lyl, @zeubeu (merci pour le cours 'pratique'), et les encouragements de @jldauvergne sur comment régler un Cassegrain qui est tout astigmate... Set-up : Cassegrain Kepler 254, powermate 2.5, ADC PA, ASI 485, ou 224, ou 290. Traitement AS!3 et Astrosurface (ondelettes, WB, level). PS pour le mix L/Couleur selon technique tuto de JLD. J'ai bien tout réglé au microscope (mais comment peut-on se passer d'un tel instrument : c'est géant !), et puis j'ai voulu finir sur le ciel. Sauf que je suis tellement en surcharge sur la monture, que je dès que je touche au tube, ça se barre - plus rien dans le champ - rien que le jeu en AD ou DEC de la monture. L'enfer. Du coup, sur le ciel, j'ai fait en sorte que mon vilain astigmatisme me fasse un intra/extra rond. J'ai tenté de faire une PSF, une fois mon bouzin rond, mais ça donne ça : Pourri. Il faudra y retourner. --- J'attaque sur Saturne. Je m'apercevrai d'ailleurs un peu plus tard que ma roue à filtre avait bougé. C'est donc une image sans filtre L, et mise au point pourrie. Quel boulet. Cette fois, c'est le capteur IMX485, bien pratique avec son grand champ, vu que tout se barre dans tous les sens avec ce setup 🤢 Là, je me dis, ben OK, c'est super tout ça, mais je suis toujours dans les choux. --- Puis on va sur Jupiter. Je trouvais les images pas mal, des détails dans la turbu. comme je n'en avais pas souvent vu. Au bout d'une heure, je me rends compte que j'avais tellement l'habitude de ne jamais vraiment voir de détails, que je faisais la MAP en amont, sur la turbu. - ça avait bien dû m'arriver déjà il y a qqs années, mais bon, la fatigue ? Je vous montre le truc - honnêtement, c'est fou = on y voit plus de détails, derrière la turbu, que quand on est bien au point ! et pourtant, ça fait un résultat pourri. par contre, ça donne une bonne idée de la turbu. J'y ai paumé deux heures. Le temps passe vite sous les étoiles à fixer de façon hypnotique un écran. A ma décharge, le PO de ces Kepler est vraiment très mauvais : il bloque dès qu'on sert un peu, et sinon, il patine. Et puis dès que je touche au tube, tout se taille hors de l'image. Galère la MAP aussi. Bon, finalement, je me rends compte de tout ça, mais la GTR est barrée. (un jour, je l'aurais, je l'aurais). Du coup, tout regonflé de 2h de tutos de @jldauvergne, j'attaque une Couleur (à la 224, sinon, pixels trop petits), puis 290, puis 224 de nouveau. La vidéo (mieux mise au point), cette fois ci, donne ça en monochrome, par exemple : et à l'issue, voici l'image traitée (Dérotation de 8xL, et entre 6 et 10xCouleur) - temps de pose 20ms. 23h32 TU le 3/09. Bon, pour regarder ce que ça donne, j'ai fait aussi une g' (dérotation de 4). J'aime beaucoup le rendu de ce filtre. Je n'ai pas encore regardé ce que l'on pouvait tirer de ces images là. du coup, j'ai fait aussi dans la foulée une petite Mars, là c'est tout bio (1ms de pose, drizzle 1.5x, ASI224, filtre L) : Il reste ce rebond qui me contrarie (je ne l'ai pas enlevé à l'extérieur non plus). On voit la petite calotte en bas, ça c'est marrant ! Question bête : c'est quoi le panache en haut ? du brouillard de CO2 ? renforcé par un ADC mal réglé ? Voilà. dodo. -- En conclusion : a) le microscope takahashi, c'est à mon avis un truc vraiment super b) je crois que je n'avais en fait jamais vraiment utilisé un instrument un peu bien réglé (et on est encore loin de l'optimum, vu la PSF) - c'est inquiétant en 35 ans d'astro, mais bon, on n'en finit jamais de progresser. c) je verrai avec le temps si, en fait, dans des conditions de turbu même un peu significatives, on peut bien se faire plaisir, si l'instrument est bon ? J'espère que ce mélange CROA/Images ne vous aura pas trop fatigués ! bon ciel à tous ! François
  3. 8 points
    Bonsoir à tous ! J'ai tenté aujourd'hui une animation Winjupos, on aime ou on aime pas, ça ne remplace en aucun cas les animations bio mais je trouve cela bien sympathique. Je remercie JP @Oger qui m'a bien conseillé et JL Dauvergne pour quelques réglages de sa part et autres conseils. Ce sont 2 images cartographiées issues de la nuit du 01/09/2022, la rotation s'étend de 4h25 à 5h20 heure locale. Je trouve que cela ne dénature pas trop les images d'origine. Ajout à droite de la version révisée par Jean : A Bientôt William Pour vous faciliter la vie :
  4. 7 points
    Salut, Toujours des images de la Chavadrome, avec @Colmic et compagnie Cette fois, NGC 891, en grand champ. Les 530mm de focale de la FSQ ne me permettent pas de m'approcher trop 60x180sec avec la camera couleur 2600MC Pro. Pré-traitement avec Siril puis Photoshop et un léger denoise. La version plein champ : Et la version fotement recadrée qui revèle, malgré la petite focale, déja beaucoup de details Philippe
  5. 7 points
    Bonjour, Ce matin, la turbulence était extrêmement forte sur Jupiter. Au point que je ne saurais plus quelle notation appliquer au niveau de la turbulence, 0/10 ? Il me restait Vénus qui ne m'a jamais vraiment lâché. C'est pour ça que j'aime bien cette planète. Ce matin elle est à environ 11 degrés du Soleil et sous le 10 secondes d'arc de diamètre apparent. On doit faire attention au Soleil surtout. Afin de trouver Vénus c'était compliqué. Pas de nuages cette fois, comme ici hier matin. Mais des brumes d'humidité la cachaient au lever du Soleil. Rien de visible dans le chercheur du Mewlon 180. Rien aux jumelles non plus, dans un ciel blanc ou seul perce un Soleil matinal. L'humidité est très forte et la buée sur la lentille du chercheur m'a obligé à recourir au sèche-cheveux. Sèche-cheveux que je n’utilise pas pour mes cheveux d’ailleurs. Je n'ai pas acquis un modèle 12 volts afin de l'adapter à un usage disons astronomique. On va y penser. Mais revenons à notre belle Vénus qui enfin se détache très péniblement dans cette blancheur des brumes. Passons au mode Visuel Assisté qui la montre à l'écran de l'ordinateur portable. ( ze vais avoir des ennuis ! ) Bigre comme ça bouge et ça se déforme dans tous les sens. Pour la mise au point c'est la loterie. On essaie dix fois puis à on se fatigue à tourner la molette du Mewlon 180. Aucun détail n'est visible sur le disque, ici c'est avec le filtre UV. On va prendre un maximum d'images et on tentera d'en faire un bon usage. Voici comment j'ai procédé : - prise de vue d'un film SER de 143610 images. On va oublier l'histoire de la rotation de l’atmosphère en environ 4 jours. Avec moins de 10 secondes d'arc et ce niveau de turbulence ça ne joue pas de capter une vidéo de plus de 10 minutes. - ensuite alignement des images : AstroSurface T5 avec algorithme S pour classement en qualité : S = similitude à l'image de référence. - extraction d'un film SER de 44463 meilleurs images - alignement et classement en qualité par l'algorithme C : C= Cosine, on gros on mesure la finesse des détails ( pas rire ! ) - extraction d'un film SER des 12916 meilleurs images - alignement et classement en qualité : algorithme S de nouveau - empilement final sans Tuiles, échelle 200% : méthode Sigma-Clipping des meilleures images : 373, 747 et 1657 meilleures. C'est fini pour l'ANALYZE-REGISTER. Les films sont disponibles et de taille bien plus petite : fonction EXPORT de Analyze-Register et Crop around Ref de 30 pixels. On pourra toujours revenir dessus. On passe à la phase de sortie des détails. Car sur les brutes d'empilement on ne voit rien. Mais on ne s’affole pas pour autant. On dirait qu'il y a comme quelque chose... Voici l'empilement des 1657 meilleures images par exemple. Pour la phase de traitement-accentuation il y a plusieurs stratégies possibles et impossible de les citer ici. Souvent je commence par un banal réglages des niveaux, en étant généreux : pas de noir profond et pas de saturation. On peut le faire aussi dans SHARPEN ou WAVELETS. Ensuite pour juger de la situation, l'outil SHARPEN bouton un peu dessus de ceux des Déconvolutions et de Wavelets. Cet outil simple et performant, peut parfois suffire et en tout cas permet d'apprécier la quantité de détails à faire sortir. Si détails il y a. Ici il y a quelque chose. Bon déjà on n'aura pas le moral à zéro comme parfois. On n’oublie pas d'utiliser les 8 niveaux de UNDO-REDO, le Post-It, le Save-As en clic-droit : afin de revenir en arrière, se souvenir de certains réglages, sauvegarder des images intermédiaires etc. Pour la suite on continuera un peu plus tard. Ici j'ai appliqué une déconvolution Richardson-Lucy préalable et légère. Ensuite passage par Wavelets avec sa déconvolution Richardson-Lucy interne. J'ai finalement additionné un peu plus de 2000 images sur un total de plus de 140000. Il y a comme du déchet mais c'est normal au vu de la turbulence. Pour les prochains jours je ne serai pas disponible de nouveau. Dommage ! Le Soleil va finir par l'avaler cette Vénus. J'ai aussi capté le Soleil en UV mais pas seulement. Jamais fait en UV et sans intérêt probablement mais c'est bien de le constater. Bonne journée, Lucien
  6. 6 points
    Tout est dans le titre. Tout frais de cette semaine turbulente qui, justement, se rafraîchit un peu pour devenir " de saison " . Mais on avait oublié ce que " de saison" signifiait 🙄❓🌞🌈🌦🌩 Ondée en passe d'effacer le mirage coloré.... Matin tourmenté, Soleil contesté....
  7. 5 points
    Bonjour à tous.tes, Je vous présente ici une manip' classique en spectro. Tout à fait accessible au spectro Star'Ex associé à une petite lunette (= haute résolution spectrale). Une façon simple d’observer l’effet Doppler-Fizeau - décalage des raies spectrales en fonction de la vitesse radiale - est de faire un spectre de Jupiter. En effet la rotation de la planète induit une déformation / inclinaison des raies spectrales. Celles-ci se retrouvent décalées vers le bleu pour le bord de la planète se rapprochant de nous et décalées vers le rouge pour le bord de la planète s’éloignant de nous. A contrario les raies dites “telluriques” venant de notre propre atmosphère (ici la vapeur d'eau H2O) ne sont pas du tout déformées. La résolution spectrale du spectrographe Star’Ex (>25000 avec mon setup) permet de facilement mesurer l’inclinaison des raies et d’en déduire la vitesse de rotation de la planète à l’équateur. A partir de cette vitesse et de la période de rotation de Jupiter (P=9,84h) nous pouvons aussi calculer son diamètre. Après mesures et calculs (cf détails ici) j'obtiens : Une vitesse radiale de 11.42 ±1.42 km/s Un diamètre de 139 502 ± 17437 km Ce résultat est très proche de la valeur acceptée D jupi = 139820 km. Voici un exemple de spectre 2D brut à partir duquel nous mesurons le décalage en pixel entre les deux bords de Jupiter. Le plus difficile lors de la phase d'acquisition est de bien positionner la fente du spectrographe sur l'équateur de Jupiter. Ici une pose de quelques secondes avec une lunette SkyWatcher 72mm associée au spectrographe Star’Ex (80x125, réseau 2400 traits/mm + fente de 10 microns) + ASI183MM Pro. Spectre dans le rouge autour de la région H-alpha à 656.28 nm; Spectre dans le jaune atour du doublet du sodium NaI à 589,6 nm et 589,0 nm. Bon ciel ! Guillaume
  8. 5 points
    Salut, Un champ que j'aime beaucoup avec énormement de galaxies. FSQ106 au foyer. Camera 2600 MC Pro. Pas de filtre 61x180 sec. Traitement Siril, Photoshop et Denoise. Une version plein champ et une recadrée sur les "stars" ;-) Philippe
  9. 4 points
    Bonsoir, Je vous propose aujourd'hui une petite composition céleste capturée le 05 septembre en seconde partie de nuit : Le phare est l'étoile Beta Cet de magnitude 2, la belle petite galaxie n'est pas dans les catalogues habituels apparemment, je l'ai simplement trouvée sous l'appellation ESO 540-16 dans Simbad et la comète entre les deux est la périodique 246P/Neat découverte en 2004 et qui a une période de 8 ans. Je trouvais la composition photogénique, même si au final le halo de Beta Cet ne facilite pas son analyse morphologique ou les mesures photométriques ! La chevelure fait 29" de diamètre et la comète présente une belle queue en éventail sur une longueur de 2.5' vers PA=250°. Pour son éclat, les mesures donnent : une magnitude nucléaire (rayon d'ouverture de 5") : m2 = 16.7 une magnitude totale (rayon d'ouverture de 12.5") : m1=16.2 L'essentiel est dans le crop ci-dessus, mais si l'envie de vous balader dans le champ complet vous titille, voici la full avec quelques autres petites tâchouilles : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir la full ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Le 05 Septembre 2022 entre 00h10 et 02h50 utc 49 poses de 03min à -10°C et Gain 120, Temps d'intégration de 02 h 27 min Traitement Siril 1.0.3, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif :1.25"/pixel Le champ culminait à 29° de hauteur mais la faible turbulence de la nuit a permis de conserver l'échantillonnage natif sans avoir à réduire l'échelle Bonne soirée.
  10. 4 points
    Bonjour à tous, J'ai repris toute la chaîne de traitement, AS3, traitement et dérotation de 5 images, j'obtiens une image plus nette de meilleur qualité. J'ai fait pas mal de test avec AS3 pour voir les différents paramètres et entre le NR et la taille des AP on s'aperçois qu'on peut gagner sur les détails. J'ai essayer de déroter un film avec winjupos mais pas convaincu de l'intérêt et même que c'était meilleur avec AS3 uniquement mais c'est vrai que le film n'est que de 60 sec, il faudrait voir avec un plus long, si certain on l'expérience de cette technique ça serait bien d'avoir leur avis. Pour rappel: C14 EDGE, 224MC, ADC, powermate x2.5 Bon ciel Jérôme
  11. 4 points
    Salut à tous, On ne présente plus ce célèbre et magnifique rémanent de Supernova, réalisé ici en 2 panneaux en août 2022 à Amiens (Bortle 7) en 45h40 de poses avec : Lunette Takahashi FS60 Feathertouch Monture Ioptron CEM70 Camera ZWo ASI 2600mm + filtres HORVB Antlia Traitement HOO "classique" avec étoiles RVB, réalisé avec Pixinsight & Photoshop. Panneau 1 : H : 126x300s O : 124x300s RGB : 30x120s chacun Panneau 2 : H : 98x300s O : 128x300s RGB : 30x120s chacun Bon ciel à tous, Mathieu
  12. 4 points
    bonjour, voici un soleil pris ce matin dans des conditions plutôt bonnes de turbulences. Il s'agit d'une mosaïque de 3 images prises avec le Sol'Ex (hélioscope lunt, asi 178mm sur fsq106@F8, sharpcap bin 2 gain 180, 300 fps et traitments avec inti et gimp): bonne journée, vincent
  13. 4 points
    Hello, pendant qu'un setup plus gros tourne, je mets souvent un 600D avec un 50 mm très ouvert sur EQ3-2 pour accumuler de la pose en automatique sur une constellation. N'étant pas pressé, je laisse souvent accumuler énormément, ici 30 heures. Comme mon ciel est pollué le résultat ne peut être grandiose, mais ca doit se laisser regarder quand même. L'année prochaine, je ferai pareil mais en ajoutant le même genre de durée de pose avec un filtre dual-band pour mieux extraire les nébuleuses. Donc ici, c'est le Cocher :
  14. 4 points
    Webb ajoute un nouveau chef d'oeuvre à sa galerie, la Tarentule : (voir les vidéos aussi avec le lien) https://esawebb.org/news/weic2212/ traduction automatique : Dans cette image en mosaïque s’étendant sur 340 années-lumière de diamètre, la caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam) affiche la région de formation d’étoiles de la nébuleuse de la Tarentule sous un nouveau jour, y compris des dizaines de milliers de jeunes étoiles jamais vues auparavant qui étaient auparavant enveloppées de poussière cosmique. La région la plus active semble scintiller de jeunes étoiles massives, apparaissant bleu pâle. Dispersées parmi eux sont des étoiles encore incrustées, apparaissant rouges, qui n’ont pas encore émergé du cocon poussiéreux de la nébuleuse. NIRCam est capable de détecter ces étoiles enveloppées de poussière grâce à sa résolution sans précédent aux longueurs d’onde proche infrarouge. En haut à gauche de l’amas de jeunes étoiles et au sommet de la cavité de la nébuleuse, une étoile plus ancienne affiche bien en évidence les huit pics de diffraction distinctifs de NIRCam, un artefact de la structure du télescope. En suivant le pic central supérieur de cette étoile vers le haut, il pointe presque vers une bulle distinctive dans le nuage. De jeunes étoiles encore entourées de matière poussiéreuse soufflent cette bulle, commençant à creuser leur propre cavité. Les astronomes ont utilisé deux des spectrographes de Webb pour examiner de plus près cette région et déterminer la composition chimique de l’étoile et de son gaz environnant. Ces informations spectrales indiqueront aux astronomes l’âge de la nébuleuse et le nombre de générations de naissance d’étoiles qu’elle a vues. Plus loin de la région centrale des jeunes étoiles chaudes, le gaz plus froid prend une couleur rouille, indiquant aux astronomes que la nébuleuse est riche en hydrocarbures complexes. Ce gaz dense est le matériau qui formera les futures étoiles. Au fur et à mesure que les vents des étoiles massives emporteront le gaz et la poussière, une partie de celui-ci s’accumulera et, avec l’aide de la gravité, formera de nouvelles étoiles. MIRI : Aux longueurs d’onde plus longues de la lumière capturée par son instrument dans l’infrarouge moyen (MIRI), Webb se concentre sur la zone entourant l’amas central d’étoiles et dévoile une vision très différente de la nébuleuse de la Tarentule. Dans cette lumière, les jeunes étoiles chaudes de l’amas s’estompent en éclat, et du gaz et de la poussière incandescents s’avancent. Des hydrocarbures abondants éclairent les surfaces des nuages de poussière, représentés en bleu et en violet. Une grande partie de la nébuleuse prend un aspect plus fantomatique et diffus parce que la lumière infrarouge moyen est capable de montrer plus de ce qui se passe plus profondément à l’intérieur des nuages. Des protoétoiles encore encastrées apparaissent dans leurs cocons poussiéreux, y compris un groupe lumineux tout en haut de l’image, à gauche du centre. D’autres zones apparaissent sombres, comme dans le coin inférieur droit de l’image. Cela indique les zones de poussière les plus denses de la nébuleuse, que même les longueurs d’onde de l’infrarouge moyen ne peuvent pas pénétrer. Ceux-ci pourraient être les sites de formation d’étoiles futures ou actuelles. NIRCAM & MIRI : Il y a une version de 124 MB de la NIRCAM ; En zoomant vers le centre ça donne :
  15. 3 points
    Bonjour à vous, J'écris ce message pour vous informer d'une campagne d'observation internationale du Soleil débutant officiellement le 16 octobre de cette année, sur une période de 14 jours à partir de cette date. Il est question d'étudier la surface du Soleil par divers moyen terrestre en coordination avec la mission spatiale Solar Orbiter. Ce satellite, à cette époque, aura une vision de la face opposée de celle vue depuis la Terre. Solar Orbiter pourra donc donner des alertes sur l'activité en avance de phase par rapport à ce qui sera observé depuis le sol. Les techniques d'observation seront multiples durant cette campagne et impliqueront les plus grands observatoires solaire du monde comme par exemple Inouye (Hawaii) ou Themis (Canaries). L'apport des amateurs est sollicité pour cette campagne au travers d'une initiative de Miho Janvier, astronome adjointe à l'Institut d'Astrophysique Spatiale (Orsay), et que certains d'entre-vous connaissent déjà. Je suis en contact avec Miho depuis quelque temps sur cette opération - voir la capture d'écran de la visio faite hier 8 septembre pour mieux finaliser le périmètre de la contribution des amateurs. Les observations des amateurs peuvent être une pierre fort utile pour cette campagne mondiale. Il s'agit précisément, durant la période, de réaliser des images de la surface solaire dans la raie H-alpha avec un bon contraste. Il sera en particulier étudié la spiralité dans les centres actifs et les protubérances au limbe. Les moyens habituels sont utilisables, bien sûr ceux permettant d'acquérir des images du disque au travers de filtres interférentiels étroits, mais aussi ceux reposant sur un instrument comme Sol'Ex, qui garantit un bon contraste et un niveau de détails satisfaisant. Les images peuvent être à la fois celles du disque entier, pour l'analyse du contexte, mais aussi des détails obtenus avec des équipements plus résolvants sur le plan angulaire. L'une des clefs des amateurs est le suivi le plus continu possible. Le mois d'octobre n'est pas très favorable côté météo, mais on compte sur la répartition géographique des observateurs en France, mais aussi ailleurs, afin d'avoir la meilleure couverture temporelle possible. Cette opération est une occasion exceptionnelle de participer à une collaboration pro-am de prestige, peut être une première à ce niveau dans le cadre de l'observation solaire. D'autres campagnes se dérouleront l'année prochaine, mais il faut répondre présent dès celle du mois d'octobre ! Vous avez compris que dans ce cadre il faut un minimum de rigueur pour faciliter le travail des chercheurs. Sachez que la possibilité d'avoir accès à la base MEDOC de l'IAS pour poster les données est étudiée. En cas de difficultés, il faudra trouver des solutions alternatives, dans l'idée de ce qu'a fait Didier Favre (mais le temps va vite filer). Cependant les volumes risquent vraiment d'être très gros côté archivage, attention. Dans tous les cas, il va falloir archiver vos données de manière soignée dans votre propre disque dur pour des analyses ultérieures éventuelles. Comme le temps est compté, je vous fournis déjà des détails, pour nourrir des échanges, des demandes de précisions, etc. Les formats d'images JPEG, PNG, TIFF seront acceptés, mais l'idéal est de doubler avec des données dans le format FITS. Le problème du renseignement des données se pose. En FITS la date au minimum et le nom de l'observateur dans l'entête (on détaillera au besoin). Dans un format d'infographie (JPEG, PNG...) c'est plus délicat. Voici ce qui est convenu dans le protocole. Les fichiers images doivent impérativement être nommés de la manière suivante : _CB_20220910_541 (avec ensuite l'extension .jpeg, .png, ... .fit, . Fits). Le '_' au début est une bonne habitude prise en spectrographie stellaire. Il indique plusieurs choses, en particulier qu'il s'agit d'une donnée traitée et formatée, bonne pour une exploitation scientifique. Il permet aussi de mieux s'y retrouver dans ces propres archives. 'CB' est un paramètre, a priori sur deux lettres, qui vous identifie en tant qu'observateur (il y aura peut-être une extension pour le mode opératoire). A priori ce sont les initiales de votre nom, mais pas obligatoirement (il faudra éventuellement gérer des conflits). Vient ensuite la date en TU (obligatoire), dans le format : YYYYMMDD_FFF Dans l'exemple l'observation a été réalisée le 10.541 septembre 2022 Temps Universel, par CB. L'autre contrainte va être l'orientation des images. Il est vivement recommandé que l'orientation de l'axe nord-sud soit précisée dans les images, surtout celles où on voit le disque en envier, soit par un petit symbole, un petit planisphère, ... L'axe n'a pas obligation d'être orienté verticalement (nord en haut), mais si vous pouvez le faire, c'est bien. Ici il y a un coup de main à prendre. Certains d'entre vous savent déjà le faire, d'autres non. Je demande à ceux qui savent d'écrire vite leur méthode, par exemple à partir du logiciel WinJupos, et si possible sous la forme une page Web, d'un blog, etc. C'est un grand service rendu et la chose est d'importance, car il faut de l'entraînement en avance de phase (il ne faut pas hésiter à se plier à ce protocole dès à présent pour les observations du moment pour faire des tests et communiquer autour de lui). D'une manière générale tout ne sera pas parfait, pas de soucis, on peut aussi considérer cette opération d'octobre comme un rodage. D'autres messages suivront bien sûr. Je vous propose déjà de diffuser celui-ci, y compris à l'étranger si vous avez l'occasion. Tout le monde peu participer à cette opération exceptionnelle, même si votre lunette n'a qu'un diamètre de 50 mm. Je ne sais pas vous, mais moi, je trouve cela génial ! Christian Buil
  16. 3 points
    Salut, salut! Finalement, après le soleil et ses tâches, je n'ai pas pu résister quelques clichés lunaire à l'APN. Toujours en RAW et sur trépied. Bonne nuit à tous.
  17. 3 points
    La suite... maintenant Mars dépasse les 10" et est a plus de 60° de hauteur en fin de nuit: Nicolas
  18. 3 points
    Bizarre, ta remarque, Thierry, on dirait que tu ignores qu'on maitrise l'hydrogène depuis le début du XX e siècle, avec notamment les Zeppelins...
  19. 3 points
    Pfff, c'est du piratage ce lien, ... Capt Flam : je crois que ce serait une bonne idée d'effacer ce lien (JLDauvergne : et toi aussi...) À la place, tu pourrais nous dire ce qu'il faut en retenir.
  20. 3 points
    Bien vu Paul ! Je n'avais pas remarqué. Cette Vénus est inespérée du point de vue des détails malgré les conditions et la proximité du Soleil. Et franchement le Mewlon 180 est vraiment adapté à ces prises de vues. Ça me semble le diamètre idéal par rapport au niveau de turbulence moyen ici. A plus tard Paul. Merci Sauveur de ton clin d’œil toujours fort sympathique ! Bon ciel à toi. Ci-dessous j'ai traité assez rapidement quelques solaires au Mewlon 180 au foyer FD=12 et caméra monochrome. Le Soleil était à faible hauteur sur l'horizon. FILTRE VERT : FILTRE VERT aussi : La plus surprenante est celle-ci avec le FILTRE UV ! Malgré la forte turbulence ça passe encore. C'est à titre expérimental seulement car un filtre Vert va bien. Lucien
  21. 3 points
  22. 3 points
    Bonjour et merci à rené , polo, et Jean-Pierre 07, 08, et 09 de septembre . .
  23. 3 points
    La 3ème nuit (27-28 juillet) fut bien meilleure que la veille (T1/S1, mvlonUMi=6.8/25%) avec encore un peu de travail sur la Trifide en début de soirée (à vous présenter plus tard), puis j'ai subis un échec sur PK 031+05.1 (K 3-3) pourtant vue par Alexandre avec un T400 (en tout cas, c'est ce que j'avais noté). Je ne sais pas trop pourquoi, elle n'a pas l'air trop difficile sur les images, certes petite mais dense. Faudra que j'y retourne, pour sûr. Je me rabats sur la nébuleuse par réflexion vdB 123 dans le centre du Cygne, un beau halo assez évident même si très faible autour d'une étoile centrale de m=10. Elle ne réagit pas au filtre NPB bien sûr, mais on découvre avec de l'attention un halo encore plus ténu vers le Nord-Est autour de deux étoiles bien écartées de m=9: LBN 98. vdB 123 & LBN 98, T445x125 Ensuite, c'était au tour de la galaxie spirale NGC 6632 d'être scrutée pour qu'elle me révèle difficilement quand même deux morceaux de bras. Après coup je me suis rendu compte que je l'avais déjà observée en 2020 avec quasi exactement le même résultat (ça, ça arrive quand tu oublies de côcher la case "vue" dans ton fichier de cibles…). NGC 6632, T445x286/x364 Puis, le groupe de galaxies WBL 693 composé de NGC 7445, NGC 7446, NGC 7449, UGC 12298 et LEDA 2143126, toutes éloignées de près de 250 millions d'années-lumière. Un bon alignement rectiligne de 4 d'entre elles. WBL 693, T445x286 Une galaxie par la tranche pour alterner ensuite, UGC 433 pas évidente à faible grossissement, homogène aux extensions presqu'indélimitables. UGC 433, T445x286 Encore un trio bien rangé/aligné avec NGC 311, 315 et 318. Toutes un peu sur le même modèle : un noyau stellaire et une brillance dégradée vers des bords mal définis. L'orientation des ovales respecte une belle anarchie ! NGC 311-315-318, T445x286 J'ai arrêté là dessus parce qu'il commençait à se faire tard tôt.
  24. 2 points
    Petit retour avec ce petit dobson qui nous a suivi discrètement en vacance, et qui est fort agréable pour les courtes séances d'observation. Cette semaine je l'ai sorti pour faire un peu de ciel profond, lors du premier quartier de Lune, peu gênant car assez bas et vite caché par les nuages. Le télescope fonctionne pas mal, la collimation se fait très simplement grâce au design d'araignée Strock, très intuitive et facile à régler. La collimation tient bien pendant la soirée d'observation. La position est confortable assis sur un petit tabouret. LE télescope est bien équilibré. Les mouvement de la monture sont correctes, même si le poids mini du tube n'est pas un avantage dans ce domaine. En altitude il y a un peu de collage désagréable mais on s'y fait vite. La recherche des objets est bien plus facile qu'avec la grosse équatoriale. M31, le double amas prennent leurs aises à cette focale, comme les Pléiades l'autre jour ; c'est très agréable et ca me change du champs un peu limité du C8. Albireo est très jolie aussi. Ces grands champs étoilés souffrent quand même de la coma tant qu'on reste avec l'oculaire de 25mm, même si l'on est à f5. Le tube supporte bien les 150X et même 230x sur Saturne. Ce soir petite observation du cratère Aristarque et de la vallée de Schroter. Bon ciel !
  25. 2 points
    Bonsoir à toutes et tous, Voilà ma petite contribution à cette nuit du 1er septembre qui n'a pas été mauvaise en Auvergne dans le Puy de Dôme. De bonnes conditions, mais pas parfaites non plus, en atteste la couche bleue toujours un peu en retrait. Mais l'ensemble est à mon avis assez cohérent, avec une colorimétrie plus équilibrée que précédemment. Je me suis rendu compte à mon retour en allumant mon PC fixe que toutes mes images auvergnates traitées sur un écran dur (pc de joueur) étaient franchement délavées. Petit clin d'oeil à l'ami Philippe @Phil.J, qui me conseillait pendant mon séjour de jouer du gamma, je comprends maintenant pourquoi! Merci mon ami ton conseil était plus que pertinent! J'ai repris ici la finition pour rendre une impression plus contrastée (noirs et luminosité). Ah oui, je n'ai pas fait figurer Io pourtant dans le champ... Mais le travail en LRVB rien que pour sonombre, qui m'a donné du fil à retordre, m'a fait renoncer au satellite lui-même: Pour les ombres, j'ai dû utiliser un autre triplet de RVB qui suivait un quart d'heure après, que j'ai déroté couche par couche à l'heure du triplet que je présente ici dans la planche LRVB, afin de pouvoir masquer les ombres disgracieuses qui auraient sinon formé un chapelet de 4 ombres... Ne reste plus qu'à réinstaller le C14 dans les jours qui viennent sur son spot habituel, et attendre le retour du beau temps. Portez-vous bien les amis.
  26. 2 points
    Bonjour à Tous, Hier soir ciel assez lumineux (Lune de 12 jours) sqm 19-20 mag/arcsec². Objet: galaxie NGC6632 dans Hercule, mag 12, dimensions 3 x1.4 arcmin. Télescope GSO RC16" F/8, caméra ASI2600MC, exposition 120 x 60s. Traitement ASIStudio, Iris. Robin
  27. 2 points
    Bonjour à tous, Voici la nébuleuse du Cocon, c'est @Jean-Baptiste_Paris qui m'a donné envie de la faire après sa superbe image. J'ai essayé de faire pareil et j'ai suivi les conseils disponibles sur son site (merci !) 2 points négatifs sur cette photo : je la trouve assez bruitée, car j'ai tiré les curseurs à fond et la couleur des nuages de poussière ne me plait pas mais je n'arrive pas à faire autrement... Concernant les détails : L : 253 x 3 min (12h39) / R : 79x3min / G : 58 x 3min / B: 63x3min / Ha : 129x5min / Total : 33h24min Télescope Newton 250 f/4 Axis instruments / Paracorr 2 / Filtres Antlia 36mm / ZWO 2600MM Pro/ Monture ioptron CEM70 / En remote depuis le Portugal Logiciels : Nina / APP / Siril / PI J'attends vos avis et vos commentaires... bon ciel à tous ! Lien astrobin : https://www.astrobin.com/q208uk/ Guillaume
  28. 2 points
    Bonjour à tous, Voici la nébuleuse de la Tulipe (Sh2-101) Cette nébuleuse en émission est située dans la constellation du Cygne. Elle est distante de 8 800 années-lumière. Cette image est la première que j'ai réalisé avec ma nouvelle caméra ASI533MM (mono) qui complète maintenant mon ASI533MC (couleur) . Pour cette cible, j'ai utilisé le filtre HAlpha (acquis d'occasion au RCE 2021 ) sur la caméra mono pour faire la couche luminance et j'ai tenté d'utiliser l'image couleur que j'avais réalisé l'année dernière avec l' ASI533MC mais la qualité de l'image couleur était très moyenne... en espérant que le résultat final vous plaira. Voici donc l'image mixée mono/ couleur avec 40 poses de 5min mono et 21 poses couleur : Et l'image 40 poses de 5min (3h20) mono (HAlpha) seule : Détails techniques : * Optique : Télescope Celestron C11 XLT avec réducteur à 1900 mm de focale. Pare-buée et résistance chauffante. * Monture : - AZ-EQ6, Autoguidage par diviseur optique ZWO, caméra GPCAM2 IMX224. * Acquisitions : * Acquisitions du 27/08/2022 (monochrome) : - Caméra ASI533MM, capteur refroidi à -15°C. - Filtre Astronomik Halpha CCD 12nm. - Images brutes de l'objet : 40 images (40 retenus). 3008 x 3008 pixels. Exposition 5min. Gain caméra 100. Format fits. - Images brutes de pré-traitement : 110 images de darks, 1000 images d'offsets, 1000 images de flats. Format fits. - Autoguidage : Par diviseur optique ZWO. Caméra de guidage GPCAM2 IMX224. Dithering. Logiciels : Sharpcap 4.0.9246.0, PHD2 Guiding 2.6.11. * Acquisitions du 28/10/2021 (couleur) : - Caméra ASI533MC, capteur refroidi à -15°C. - Filtre Explore Scientific UHC. - Images brutes de l'objet : 23 images (21 retenus). 3008 x 3008 pixels. Exposition 5min. Gain caméra 100. Format fits. - Images brutes de pré-traitement : 11 images de darks, 100 images d'offsets, 100 images de flats. Format fits. - Autoguidage : Par diviseur optique ZWO. Caméra de guidage GPCAM2 IMX224. Dithering. Logiciels : Sharpcap 4.0.8185.0, PHD2 Guiding 2.6.10. * Traitements : * Traitements de l'image finale : - Alignement de l'image monochrome et de l'image couleur. - Calque luminosité de l'image monochrome sur l'image couleur. - Masque de fusion : saturation, vibrance. - Balance des blancs. - Masque de fusion : contraste. Logiciels : Siril 1.0.4, Photoshop CS6, AstroSurface STELLAR-S2. * Traitements des acquisitions du 27/08/2022 (monochrome) : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 40 images (100% des images) avec masters dark, offset, flat. - Recadrage, symétrie. Extraction du gradient. Transformation de l'histogramme. - Réduction du bruit. - Masque de fusion : déconvolution, filtre passe-haut. Logiciels : Siril 1.0.4, Photoshop CS6, AstroSurface STELLAR-S2, darktable 4.0.0. * Traitement des acquisitions du 28/10/2021 (couleur) : - Alignement et empilement (moyenne additive + mise à l'échelle + rejet Winsorized sigma clipping) de 21 images (91% des images) avec masters dark, offset, flat. - Recadrage, symétrie, rotation. Étalonnage des couleurs. Extraction du gradient. Transformation de l'histogramme. - Réglage des tons foncés / tons clairs. - Réduction du bruit chromatique. Ajustement des niveaux. - Masque de fusion : étirement de l'histogramme, contraste, filtre passe-haut. - Saturation sélective sans fond de ciel. Réduction du bruit par médiane. - Corrections cosmétiques sur les étoiles les plus brillantes (diffusion sur matrice de Bayer). Logiciels : Siril 0.9.12, Photoshop CS2. * Lien à mon site internet : http://encelade18.free.fr/photos/Sh2_101.html
  29. 2 points
    Un grand champ magnifique Bravo pour la prise Et j'adore toutes les tachouilles qu'on peut trouver, notamment celle-ci : XavS
  30. 2 points
    Salut Vincent, un peu tard, mais je gardé tes images sous le coude et je les ai ressorti aujourd'hui. Voila ce que j'ai tiré avec Iris, photoshop et Pixinsight : PS: pas de dé-bruitage sauf la couleur.
  31. 2 points
    A une semaine d'intervalle, 2 passages de Europe devant Jupiter, avec la GTR au levant:
  32. 2 points
    J'ai pas compté mais c'est plusieures dizaines :-) Merci, c'est vrai que ca s'apprécie en grand et pas sur un écran de téléphone ;-) Voici des versions légèrement corrigées, j'espère que c'est mieux Et la version "crop " Merci, j'ai un peu peaufiné le traitement depuis ;-) Des tiers ?? Je ne vois pas de quoi tu parles :-) :-) Et merci à tous , Philippe
  33. 2 points
    Pour les NP, les adresses de Laurent sont excellentes. Le catalogue brut le plus fourni c'est le PN G (1758 NPs, toutes les PK sont dedans). On peut complémenter avec l'IPHAS (même si je pense qu'elles ont un n° PN G), mais en visuel ça me semble inutile vu que le survey en question est en H-alpha. Pour les images, je fais toujours appel à panstarrs avec l'image verte (qui se rapproche le plus de l'oeil mais tu peux ajouter la version rouge et la mixte. Tu tapes la référence de ta nébuleuse et tu obtiens une belle image de référence (pour l'hémisphère nord surtout). Comme c'est assez standardisé, il y a une cohérence quand tu compares différentes nébuleuses entre elles (pour peu que le champ corresponde). Il n'y a que les NP très étendues et particulièrement faibles (style Outters et autres) pour lesquelles ce survey est trop limité. sinon, tu as une bonne liste ici avec des observations (400 dans un C8 !) : http://celestialregina.x10.mx/haggisizing/astro/wallace-pn.htm
  34. 2 points
    Salut Fred, Je peux te faire un retour car j'utilise l'ultimate powerbox en remote depuis qq mois. Il est toujours sous tension et je n'ai pas eu de bug depuis. Les ports USB et 12V sont pilotables par exemple avec Nina. La monture, la caméra et le système de régulation sont coupés automatiquement en fin de séquence. Ma cam ZWO plante de temps en temps pendant le refroidissement, mais le pegasus permet de tout faire redémarrer sans intervention humaine, et c'est appréciable. Bref, je recommande, c'est du bon matos.
  35. 2 points
    Dis-donc.....je viens de réaliser 🤔 T'es qu' une balance , toi ! 🧐 Ok...T'es pas rendu mon gars, si tu connais pas Raoul, tu peux te préparer des nervousbreakdown 😳🤗..... (" fais du bien à Dark, il te le rend en chi....t "). A plus tard
  36. 2 points
    Pour les photos de NP j'utilise ce lien, les images montrent beaucoup de structures mais la liste est loin d'être exhaustive : https://faculty.washington.edu/balick/PNIC/ Sinon le mieux c'est de consulter directement le CDS de Strasbourg, sur l'atlas interactif "Aladin" tu sélectionnes la survey du Panstarrs, tu as tout le ciel du nord avec une bonne gestion des détails et des contrastes sur les NP, même les petites.
  37. 2 points
    Je suis équipé de pegasus astro depuis pas mal de temps , un seul boitier : https://pegasusastro.com//products/ultimate-powerbox-v2/ seul le cout est un frein , par contre SAV hyper performant fonctionne , je pense , avec tout type de materiel alain
  38. 2 points
    Hello, oui cette marque de passionnés Geeks basée en Grèce est vraiment top. J'utilise leur pockerpowerbox très pratique : Pour la partie USB par contre, ça fait un peu cher le hub USB 3.0, j'utilise ceci pour 35€ sur amazon: https://www.amazon.fr/gp/product/B088FFNBT3/ref=ppx_yo_dt_b_search_asin_title?ie=UTF8&psc=1 Ce qui donne: -un seul câble 12V qui descend de la cage du secondaire pour alimenter hub + rotateur + Sensosesto 2 (avec un dédoubleur qui divise l'alim en 3) -un seul câble USB du hub vers le PC (et le SSD en disque externe soit 2 ports USB sur le PC utilisés) C'est mieux que d'avoir le hub à côté du pc portable avec 10 000 câbles qui montent vers le porte oculaire.
  39. 2 points
    Ok ! Moi j'élève des tétards des fois dans mes bonnettes, et mon carnet se transforme en lasagnes
  40. 2 points
    Prochaines cibles excitantes en vue ! https://www.francetvinfo.fr/sciences/espace/exoplanete-kleper-186f/quatre-questions-sur-trappist-1-ce-systeme-planetaire-qui-pourrait-abriter-de-la-vie-a-39-annees-lumiere-de-la-terre_5349382.html
  41. 2 points
    En interlude pour les amateurs d'oculaires, voici la gamme que j'utilise. De gauche à droite, ES 24mm/82°, maxvision 40mm/68°, Nagler 16mm/82°, ES 11mm/82°, ES 9mm/100°, APM 7mm/100°, ES 5.5mm/100°, perl 3.5mm/110°; j'ai tout mis en 2" et parfocalisé pour le côté plus pratique (on perd un peu moins de temps en mise au point et en re-pointage. La tablette est sur le côté du tube pour pouvoir changer rapidement depuis le PO.
  42. 2 points
    Alors c'est comme d'habitude Matthieu. Superbe. Bravo 👍 Fais gaffe quand même tu satures de plus en plus en couleur. Ça s'americanise. Ça passe encore, mais la limite est proche voire atteinte sur les hautes lumières de la nébuleuse 😆 Amitiés JF
  43. 2 points
    Merci Lyl pour la lecture, j'en avais pas assez avalé du temps de la saga de l'œil (big up aux extrémistes) ! C'est là que je me dis que quand je change de matrice de bayer rétine, je demanderais certainement un modèle à la sensibilité dans le bleu des pixels des cônes M bien mieux centrée sur 500nm et dans le rouge des pixels des cônes L sur 656nm. J'obtiendrais une caméra un œil bien plus efficace pour l'imagerie la visualisation des nébuleuses
  44. 2 points
    Allez, un peu de lecture pour @yapo Cerveau-Vision-NeuroAnatomie.pdf Les voies d'analyse neuronales Vision-des-couleurs-experience.pdf Les teintes uniques (théorie du mesmérisme qui pose la base des trucages au cinéma et à la télévision) Note : au-delà de "green", les cônes M sont très peu contributifs et la résolution chute brutalement d'un facteur de 5 à 10 (contribution principale des cônes S, moins dense.). Un nouveau pic a lieu ensuite avec un rebond des cônes L à ~440nm La MTF de l’œil et la résolution suivant les fréquences et très complexe. (je détaille pas l'optique de l’œil en lui-même) Albert König, très en avance sur son temps, connaissait ou devinait une partie de ces informations et a posé la base de la conception des oculaires avant la WWII. La vision électronique peut difficilement fonctionner lorsqu'elle implique une faible pupille de sortie, sinon elle doit tenir compte du fonctionnement de l’œil suivant la puissance d'illumination qu'elle produit.
  45. 2 points
    Après C/2022P1 imagée par @airbus340, je vous propose la suivante : C/2022 P2 (ZTF) découverte le 15 août dernier, observée 5j seulement après l'annonce de sa découverte : ( ce n'est pas le champ complet mais un crop. Clic doit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Fenêtre pour la visu à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Le 05 Septembre 2022 entre 02h53 et 04h00 utc 30 poses de 02min à -15°C et Gain 120, Temps d'intégration de 01 h 00 min Traitement Siril 1.0.3, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage natif :1.25"/pixel Elle est passée au périhélie avant sa découverte, dès le 07 juillet 2022. Elle est donc au maximum d'éclat et ne marquera guère les esprits... J'obtiens sur cette image : une magnitude nucaléaire (rayon de mesure de 6") : m2 = 17.9 une magnitude globale (rayon de mesure de 10") : m1=17.4 La chevelure est petite, à peine 14" de diamètre mais on devine assez bien une courte queue de 35" de long vers PA=287° (vers la gauche sur l'image). On la voit un peu mieux sur ce crop Siril du compositage somme, zoomé d'un facteur 2 : Le champ fait 10' et l'échelle est donc ramenée à 0.63"/pixel. La comète a été capturée à 26° de hauteur seulement, juste avant l'aurore. Bonnes observations à tous
  46. 2 points
    La CCD rétine recueille la lumière (avec un peu d'accumulation et de prétraitement) dans des pixels cônes et bâtonnets et la transforme en message électrique, signaux transmis par le câble USB nerf optique jusqu'à la carte mère au cerveau où il est traité par les programmes informatiques neurones. On peut sauvegarder conserver l'image sur disque dur en mémoire plus ou moins longtemps (ça dépend de l'espace mémoire du taux d'acétylcholine, de PKR et de dopamine). Vous voyez bien qu'en poussant l'analyse, tout fonctionne sur les mêmes principes, alors je propose qu'on débaptise l'observation visuelle et qu'on parle tous de VA (ou d'imagerie, faut choisir, ah merde, je pensais aboutir à un consensus...).
  47. 2 points
    Merci beaucoup Valere Le potentiel de l'image se devinait déjà dans la brute : ( Une pose de 03 minutes, 60% )
  48. 2 points
    @XavS, @polo0258, @MARCOPOLE et @Sauveur : merci beaucoup pour vos retours enthousiastes, çà fait plaisir Bon ciel à vous.
  49. 2 points
    bravo jérôme ! très belle définition sur tout le globe ! juste le tour un peu violacé ! bonne soirée ! ma version : polo
  50. 2 points
    Traduction automatique : https://arxiv.org/abs/2209.01976 Modélisation globale de la composition de surface de Ganymède : cartographie proche IR à partir du VLT/SPHERE Oliver King, Leigh N. Fletcher Nous présentons des cartes de la composition de la surface de Ganymède avec une couverture de longitude presque complète, acquise en utilisant un proche infrarouge à haute résolution spatiale (0,95 à 1,65μm) à partir de l’instrument au sol VLT/SPHERE. Les spectres de réflectance observés ont été modélisés à l’aide d’une méthode de Monte-Carlo à chaîne de Markov pour estimer les abondances et les incertitudes associées des glaces d’eau, des acides, des sels et d’un agent d’assombrissement spectralement plat. Les résultats confirment que la surface de Ganymède est dominée par la glace d’eau dans les jeunes terrains lumineux (cratères d’impact, sulci) et par des matériaux spectralement plats à faible albédo dans les terrains sombres plus anciens (par exemple, Galileo Regio). La taille des grains de glace a de forts gradients latitudinaux et longitudinaux, avec des grains plus gros à l’équateur et dans l’hémisphère arrière. Ces tendances sont cohérentes avec les effets du gradient thermique latitudinal et des variations globales de la pulvérisation induite par le rayonnement. L’acide sulfurique a une faible abondance et semble potentiellement corrélé spatialement avec le bombardement de plasma, où les pôles de Ganymède sont exposés au champ magnétique jovien externe. Les meilleures estimations d’abondance suggèrent qu’un mélange de sels pourrait être présent, bien que leurs faibles abondances, leurs dégénérescences spectrales et les incertitudes associées signifient que les espèces de sel individuelles ne peuvent pas être détectées avec confiance. S’ils sont présents, le sulfate de sodium et de magnésium et le chlorate de magnésium semblent provisoirement corrélés avec le bombardement de plasma exogène, tandis que le chlorure de magnésium et le sulfate semblent provisoirement corrélés avec un terrain plus jeune, ce qui implique une origine endogène possible. La modélisation MCMC a également été réalisée sur les données Galileo/NIMS, montrant des distributions comparables. La haute résolution spatiale de SPHERE permet la cartographie précise des caractéristiques de surface à petite échelle (<150 km), qui pourraient être utilisées avec des observations à plus haute résolution spectrale pour confirmer conjointement la présence et la distribution d’espèces potentielles. en haut les images de SPHERE, en bas celles de Galileo :