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Showing most liked content on 11/30/22 in Posts
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17 pointsA quoi ressemble un lever de Jupiter depuis les plaines glacées d'Europe ... ou un lever de Saturne depuis Mimas ... ou une éruption volcanique sur Io ? Voyager dans le Système solaire... Des sondes automatiques l'ont fait pour nous depuis 60 ans. Elles nous ont transmis, et continuent à transmettre, des sommes considérables d'informations permettant de mieux connaître les autres mondes dans leur ronde autour du Soleil. Mais les connaître, est-ce suffisant ? Ces mondes sont à explorer, avec chacun leur environnement, leur personnalité, une surface et un ciel à admirer. Voyager c'est avoir la sensation d'être ailleurs, se promener dans ces nouveaux paysages, visualiser et ressentir leur étrange beauté. Seul l'artiste peut nous y emmener. C'est à cette aventure qu’il nous convie, entre art et science. Utilisant les photos « vues d'en haut » des sondes spatiales, l'artiste représente sa vision depuis le sol des planètes et satellites du Système solaire, du bout de son pinceau, telle une carte postale géante de lieux que personne n'a encore visités. 34 tableaux envoient ainsi poser le pied à la surface des planètes et des lunes lointaines, voir par nous-mêmes et nous émerveiller ... Je suis très fier de vous présenter le dernier ouvrage des éditions Axilone(1) : Voyages planétaires C'est sans doute un des plus beaux livres d'Astronomie paru au cours de ces dernières années et une belle idée de cadeau pour Noël ! (1) Axilone est la société qui édite Astrosurf, Astrosurf-Magazine et les ouvrages "Astrodessin", "Astronomie planétaire", "Astronomie solaire", "Photographier le ciel de jour comme de nuit", "Photographier la Lune", "Petit atlas des mers lunaires". Jean-Philippe Cazard Webmaster Astrosurf
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8 pointsAujourd'hui 30 novembre à 09h39 (heure de Paris) une Falcon 9 doit décoller de Cap Canaveral pour envoyer vers la Lune 3 petits passagers. Le premier est Hakuto-R, un atterrisseur japonais construit par la société privée Ispace qui va tenter de se poser sur le sol lunaire et y déposer un petit rover construit par les Emirats Arabes Unis, Rashid (10 kg, 53 cm) Celui-ci a notamment 3 caméras françaises Le 3ème passager, le cubesat Flashlight, devait à l'origine partir avec Artemis 1 ; Sa mission est de détecter la glace sur la surface lunaire Le voyage sera long puisque l'arrivée de Hakuto et Rashid est prévue pour le mois d'avril prochain 21.jfif
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8 pointsLa relation masse-rayon d'un astre résulte de la compétition entre champ de gravité et forces de pression. Celles-ci ne sont pas si efficaces que cela pour les astres "froids", ne produisant pas de grosses quantités de chaleur (tout ce qui n'est pas des étoiles, donc). Tant que la masse est faible, la gravité compresse peu la matière, donc le rayon croît avec la masse. Mais plus après. La gravité l'emporte progressivement à partir de la masse de Jupiter : plus c'est massif, plus c'est petit. C'est la raison pour laquelle un objet de masse stellaire dans lequel ne se produisent plus de réactions est très petit : une naine blanche a la masse du Soleil et la taille de la Terre. Un calcul assez classique indique que sous quelques approximation on a la relation M R3 = constante pour une naine blanche. Pour les naines brunes et grosses planètes, la relation est moins extrême, mais le rayon décroît aussi quand la masse augmente. Ci-dessous un truc piqué un peu au hasard, réalisé à partir de vraies données.
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7 points
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7 pointsJe ne pouvais pas louper un Arp dans une région du ciel qui ne m'est pas accessible habituellement, alors voilà la classique Arp 214 au centre (NGC 3718), mais il y a plus dans ce champ : NGC 3729 (spirale barrée, en bas), et aussi le groupe compact Hickson 56 juste à gauche d'Arp 214 Celle-ci ne sort vraiment pas très bien : Arp 234 (centre gauche), censément "apparence de fission" selon ce vieux Halton Arp, mais personne ne sait vraiment ce qu'il a voulu dire par là. C'est une belle irrégulière avec semble-t-il, un halo vaguement spiralé autour. Dans le même champ, NGC 3756 (spirale intermédiaire, à gauche) et NGC 3733 (idem spirale intermédiaire, juste à côté l'étoile brillante à droite). Il semblerait qu'on soit en plein dans un des amas Abell également, vu le nombre de trucs qu'on voit à droite du champ. 10 minutes en tout. Je refais ma MAP, la température ayant chuté de plus de 10°C Revenons à du plus classique avec M106, qu'on ne présente plus, et copines, 12min30s Autre challenge du soir : faire sortir l'anneau externe de M94, afin qu'il mérite vraiment son surnom d'Oeil de Crocodile. Réussi en 10 minutes chrono aussi. On note qu'il n'est pas régulier, avec une ébauche de structure en bas à gauche Un Clouzot Super Deep Field, vaguement centré autour de NGC 6045. Dans le champ, on a au moins trois Arp d'un coup : Arp 172 (composé de IC 1178 et 1181), Arp 272 (NGC 6050), et Arp 122 (NGC 6040). Probablement d'autres aussi... Comme on est en plein dans Abell 2151 (l'amas d'Hercule), ça fourmille de partout et je ne sais plus où donner de la tête après 12 minutes. Les nuages arrivent par l'Ouest, alors vite un coup d'oeil au duo M97 M108 Hibou/Planche de Surf, en 8 minutes Et un dernier rapidement en 5 minutes, Arp 27, censément galaxie spirale avec un bras plus gros que l'autre (je me dis que Halton Arp avait abusé du bourbon quand il l'a cataloguée, parce que de bras lourd, je ne vis point). En bas, ça doit être NGC 3656, une lenticulaire irrégulière qui devrait avoir une bande de poussière la barrant de part en part (invisible ici) Je décide de ne rien ranger, juste refermer le C9 avant d'aller moi-même m'écrouler sur un vieux matelas (dur comme une planche de surf ) --- Debrief et notes pour moi-même - La prochaine fois, prendre le temps de collimater - Hyperstar et 294MM bin 1, duo gagnant bien que sous-échantillonné (étoiles carrées parfois) - j'hésite quand même à rajouter un filtre IR, parce que je pense que l'Hyperstar n'est pas super bien corrigé dans cette partie du spectre. - Ne pas oublier qu'en campagne, la température chute vite la nuit. Refaire la MAP souvent (plus souvent que moi hier soir en tout cas) - Heureusement que je ne peux sortir l'Hyperstar que deux fois par an, parce que vous finiriez par vous lasser avec le déluge d'images que ce truc permet de faire toutes les 10 minutes Voilà à quoi ressemble un "CROVA" sauce Clouzot. J'espère que vous y aurez vu un peu d'intérêt, et qu'il permettra de mieux comprendre ce qu'on fabrique avec nos caméras... sans que ce soit forcément de l'astrophoto telle qu'on la connaît désormais.
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6 pointsA quoi ressemble un lever de Jupiter depuis les plaines glacées d'Europe ... ou un lever de Saturne depuis Mimas ... ou une éruption volcanique sur Io ? Voyager dans le Système solaire... Des sondes automatiques l'ont fait pour nous depuis 60 ans. Elles nous ont transmis, et continuent à transmettre, des sommes considérables d'informations permettant de mieux connaître les autres mondes dans leur ronde autour du Soleil. Mais les connaître, est-ce suffisant ? Ces mondes sont à explorer, avec chacun leur environnement, leur personnalité, une surface et un ciel à admirer. Voyager c'est avoir la sensation d'être ailleurs, se promener dans ces nouveaux paysages, visualiser et ressentir leur étrange beauté. Seul l'artiste peut nous y emmener. C'est à cette aventure qu’il nous convie, entre art et science. Utilisant les photos « vues d'en haut » des sondes spatiales, l'artiste représente sa vision depuis le sol des planètes et satellites du Système solaire, du bout de son pinceau, telle une carte postale géante de lieux que personne n'a encore visités. 34 tableaux envoient ainsi poser le pied à la surface des planètes et des lunes lointaines, voir par nous-mêmes et nous émerveiller ... Je suis très fier de vous présenter le dernier ouvrage des éditions Axilone(1) : Voyages planétaires C'est sans doute un des plus beaux livres d'Astronomie paru au cours de ces dernières années et une belle idée de cadeau pour Noël ! (1) Axilone est la société qui édite Astrosurf, Astrosurf-Magazine et les ouvrages "Astrodessin", "Astronomie planétaire", "Astronomie solaire", "Photographier le ciel de jour comme de nuit", "Photographier la Lune", "Petit atlas des mers lunaires". Jean-Philippe Cazard Webmaster Astrosurf
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6 pointsbonjour à toutes et à tous ! une éclaircie hier soir mais qui n'a pas durée ! CFF 300 f/d de 20 asi 462c AS3 + astrosurface conditions à 16h15tu : normalement , on remballe ! ciel très clair , pas de nuages bon ça s'est amélioré juste avant que les nuages ne reviennent par le nord est ! 17h11tu à 90% : 1ser de 90s c'est juste pour participer , on notera le petit arc rouge sur la bande sombre en haut à dote de la GTR ! bon ciel , pas comme ici ! polo
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6 pointsBonjour je vous présente mes dernièrers acquisitions de cette année 2022 qui a été particulièrement difficile pour l'imagerie solaire à cause notamment de la longue vague de chaleur estivale ( surtout par chez nous) , par contre nous avons eu une belle activité chromosphérique tout au long de l'année quelques images automale avec une élévation de seulement +25° mais un seeing correct par moment 230mm H-Alpha Refractor ( FL: 6250mm) 0.3A° H-Alpha Solar Spectrum Filter Basler ACA1920-155 ( 160 fps - 6ms) Mount AP1600GTO Seeing (6- 7/10 ) elevation +25°” Double clic on commence par une mosaique du beau groupe AR3140-41-45 activité sur le limbe le 30 Ocotbre AR3131-3133 le 29 Octobre Version >Couleur d'AR3140-41-45
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6 pointsPhoto prise depuis le MaunKea ((c)site web de l'observatoire du Mauna-Loa fermé et sans électricité...):
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5 pointsTout d'abord, mes excuses à ceux qui seront froissés, horrifiés, énervés par la présence d'un tel sujet en section observation visuelle. C'est sur les conseils de @Bruno- que j'ai choisi cette section, de préférence à la section astrophoto. Le but est de poster un compte-rendu d'une petite session en ce qu'on appelle pour l'instant "VA" à défaut de mieux, et voir si la pratique peut s'éclairer par l'exemple. Et de trouver une meilleure appellation qui ne trompera pas le peuple, aussi. Il s'agit d'une session qui a eu lieu la nuit du 8 au 9 mai 2021 à Peille, dans le 06, pas très loin du mythique observatoire de feu Georges Viscardy, en-dehors du cabanon familial. La proximité de Nice (6-7 km du centre) et des autres villes de la côte rend la PL très présente. L'on sortait alors à peine de longues périodes de confinement ou de couvre-feu, suivies d'une météo désastreuse qui alternait forcément avec la Pleine Lune. Un genre de malédiction qui m'avait tenu éloigné de l'astro pendant des mois. Autant dire que j'étais au taquet, prêt à en découdre avec les éléments. Il s'agit d'une session de "VA" typique : les images sont le résultat d'un empilement de plusieurs captures, les réglages sont faits à la volée. La plupart des captures montrent l'interface de Sharpcap, qui est l'outil de prédilection pour l'empilement en direct, pour plus de fidélité avec ce que l'on voit réellement en session, mais aussi pour montrer les différents réglages d'exposition, d'histogramme (à but pédagogique). La plupart du temps, je donne le temps d'exposition unitaire, et le temps passé à empiler jusqu'à atteindre la zone des "rendements décroissants" où chaque nouvelle image n'apporte plus grand chose. En voici le texte et captures d'écran originaux, ou presque, avec quelques éditions bien senties. Nuit du 8 au 9 mai 2021, première sortie sangliers depuis...octobre 2020. Nous sommes partis à deux, fiston astro n°2 (12 ans) et moi, pour profiter de cette unique nuit dégagée entre deux périodes de mauvais temps. Arrivée sur place à 18h58, juste à temps pour le couvre-feu, ouf. Le seeing prévu était très médiocre avec pas mal de vent en altitude, et la météo prévoyait également l'arrivée de nuages entre 1 et 2h du matin (ils se sont matérialisés plutôt en fin de période). Pour permettre des observations rapides, j'avais donc décidé de fonctionner avec le système le plus rapide dont je dispose : C9, Hyperstar v4 à f/2.2, et caméra mono ASI294MM Pro. La caméra était en mode bin1, soit des pixels de 2.315um pour essayer d'échantillonner à peu près correctement (c'est peine perdue avec l'Hyperstar de toute façon). Je n'ai pas utilisé de filtre pour laisser passer un peu l'infrarouge (si tant est qu'il soit capté par ma caméra qui n'est pas spécialement sensible en-dessous du visible). L'EvoGuide50ED, montée sur une seconde queue d'aronde n'a pas servi à grand chose au début, à part équilibrer en DEC le tube. Le tout était monté sur une AVX dont on se demande encore comment elle fait pour supporter tout ce barda. Le tout était alimenté sur batteries 12V (monture et caméra) ou 19V (NUC). Ma sacoche de plombier sert d'abri anti rosée, mais je n'ai pas eu à monter les résistances chauffantes pour une fois. On aperçoit en fond le dispositif anti-sangliers qui, sauf la fois où le courant a sauté, a réussi depuis 12 mois à nous protéger des irruptions de bêtes féroces. Après les habituels enquiquinements (le NUC qui s'éteint tout seul pour une raison inconnue, le routeur wifi qui ne route pas) résolus en quelques minutes, nous avons attendu patiemment la tombée du jour, fait l'alignement polaire avec Sharpcap, lancé un alignement CPWI avec une étoile, une MAP au Bahtinov et c'était parti pour une capture de flats. Fiston a pris les commandes depuis le cabanon pendant que je tentais, à 30m de là, de régler la luminosité de l'écran à flats de façon à avoir un histogramme correct avec des poses de 4s (obligatoires avec ma 294). Nous avons passé 10 bonnes minutes à hurler des informations du genre "plus !", "moins !", "non, plus !" suivant la luminosité de l'écran. Pas simple, mais on a fini par y arriver, et ça a dû repousser les sangliers car je ne les ai pas entendus à ce moment-là. Fiston a ensuite lancé Stellarium, connecté au télescope, mais impossible de me souvenir comment recentrer la carte sur l'endroit où pointe réellement le télescope. J'ai fini par lui montrer Cartes du Ciel, qu'il a utilisé pour la suite. Je n'ai absolument rien touché pendant 1h30, mais juste donné des indications, ce qui est assez reposant finalement. Pour gérer en live les histogrammes, c'était simple, je lui ai montré la méthode Kawa : Auto sur le grand, Auto sur le petit, et réglage uniquement avec le mid du petit. Simple, rapide et efficace pour faire du VA sans se prendre la tête quand on a 12 ans et qu'on est impatient par nature. Comme on n'était pas loin après l'alignement sur une étoile de la Grande Ourse, fiston a commencé par la Galaxie du Tourbillon (M51 bien sûr), tout en oubliant bien évidemment d'utiliser le flat qu'on avait fait avec difficultés. Ca m'arrive aussi, alors je ne lui jette pas la pierre. 10 minutes en poses de 15s, où le but était de voir la "boucle" de matière au-dessus de M51 (mais aussi les "grumeaux" dans les bras, lieu de formation d'étoiles de par les forces de marée dans cette interaction proche) Juste à côté, M101 et ses voisines nous tendaient leurs (nombreux) bras. 6 minutes, toujours en poses de 15s Une discussion sur le mécanisme de la formation des bras spiraux nous a amené sur les spirales barrées. Comme elle était visible et que c'est un bon exemple, M83, dans le pack de PL niçoise. 6min15s. Avant de se coucher, Mini Clouzot voulait voir un amas globulaire, et il évidemment pointé M13, marqué en gros dans Cartes de Ciel, difficile de passer à côté. 5min30s pour voir aussi ses voisines (NGC 6207 en haut à gauche, et un petit test réussi par fiston qui a aussi débusqué la mini PGC3501401 et les autres micro-trucs dans le champ). Pas sûr qu'on voie le "Y" par contre tellement c'est brillant à l'Hyperstar Juste après, du rab avec M64, en 10 minutes. Il est presque 23h30, c'est l'heure de laisser Clouzot-père avec ses sangliers et ses galaxies. Au lit, et que ça saute (bon, il ne va pas très loin vu la taille du cabanon, mais il s'endort quasi instantanément je crois) Un premier "Clouzot Deep Field" du soir en quasi direct de la colline (10 minutes à l’Hyperstar et 294MM), autour de M100 ...et un second Clouzot Deepfield en 15 minutes dans le coin de M87 et de la Chaîne de Markarian Je passe ensuite au triplet du Lion, 10 minutes. Dans cette direction, la PL niçoise est très forte mais les détails dans les bandes sombres de NGC3628 sortent plutôt pas mal. Je passe au champ autour de M59, avec l'interaction entre M60 et NGC 4646 (aussi cataloguée Arp 116), en 5min30s Je suis passé un peu avant à 30s de pose. Je pointe ensuite M81, et la rapidité hallucinante de l'Hyperstar est apparente avec cette pose unique de 30s Puisqu'on m'avait posé la question en live (on discute aussi via Discord pour partager en direct nos écrans), un petit platesolve vite fait dans ASTAP pendant que ça stacke : Holmberg IX est la petite tâchouille juste en-dessous de M81, notée UGC 5336 sur le platesolve. C'est une galaxie irrégulière, satellite de M81 si j'en crois ceux qui savent. Je vois aussi une PGC 28731 qui semble tout aussi irrégulière, à gauche de M81 vers l'étoile brillante Pas loin de là, ceci n'est pas une irrégulière, mais bien une faible spirale intermédiaire, IC 2574, dont on devine la forme et qui montre des zones brilantes bien définies. 10min30s et quelques spirales en arrière-plan A suivre ci-dessous...
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5 pointsBonjour a tous, faut dire que ce Kepler est un monstre en planétaire ! Je n'ai aucun regret à l'avoir utilisé et bien évidemment @jldauvergne m'a convaincu sur son article de Ciel&Espace pendant l'essai de celui ci Bien collimaté ça en devient une bête de course ! Voici quelque images parmi les centaines que j'ai pu prendre avec ce magnifique instrument ( liste non exhaustive )
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5 pointsBonjour, Le CROA de @Clouzot ayant reçu un accueil des plus chaleureux, je me lance aussi. Rassurez-vous, je ne vais pas vous ressortir tous mes vieux CROA poussiéreux. Si j'ai choisi celui-ci, c'est parce qu'il présente une soirée de livestacking avec un matériel très différent : un dobson kepler 250/1250 non motorisé, pointage et suivi manuel seulement aidé d'un telrad, avec une caméra altair 385c qui m'a permis de faire mes premières armes, car comme vous pouvez vous en douter avec l'usage d'un dobson, je fait aussi beaucoup de visuel et c'est la pollution lumineuse en périphérie de Lyon qui m'a poussée à chercher des "solutions". Observer en visuel depuis chez moi étant une forme de torture pour tout astram qui se respecte ( ciel bortle 6/7 et résidence sons et lumières ). De plus, cette soirée reste franchement un super souvenir. ## Soirée du 02/04 à domicile ## Il y a des soirs ou les choses se présentent bien. Un nuage de sable et particules en tout genre poussé par le vent juste à temps, une nuit sans lune, un début de week-end prolongé permettant de récupérer derrière, et un esprit malin qui semble interférer avec l'allumage automatique de l’éclairage de la résidence => certainement le coup d'un elfe ou lutin soucieux de ne pas gâcher ces belles conditions. Seule ombre au tableau, pas de liste d'observation, nada, rien, à poil. J'aime bien varier les plaisirs, ne pas faire toujours les mêmes objets, mais ça me demande un peu de préparation car ma mémoire n'est pas très coopérative. Pour changer un peu le menu, je déplace le dobson au fond du jardin. J'ai les pieds dans l'herbe, je suis face à un bâtiment de 3 étages qui m'oblige à pointer quasiment au zénith ( c'est toujours le pied ça avec un dobson ) mais j'ai une belle vu sur la grande ourse. La setup est maintenant rodé et de toute façon difficilement modifiable : dobson + 385c + reducteur de focal svbony ( grâce à lui je suis grosso modo à f/2.5 et mes étoiles ne ressemblent à rien ). Gain max. Dark et flat ok. Je commence en cherchant M81 et 82 mais trouverai au départ NGC3077. 5min et 1s Bon, je ne suis pas loin, au tour de M81 et M82 maintenant... 5m46s Comme vous pouvez le constater, l'absence de suivi est bien visible en bord de champ, toute image en décallage par rapport à la première ayant pour effet de manger les bords. Il ne faut pas non plus être trop exigent sur la tête des étoiles, réducteur de focale oblige... 10min et 1s A ce stade, moi j’étais déjà ravi de ma soirée. Mais c'était sans compter sur les autres astrams connectés sur discord qui discutaient dans une bonne humeur communicative et apportaient aussi leur bonnes idées et conseils . ( En plus de me donner des envies de café chaud à chaque activation de la monture mi-goto , mi-moulin à café de Fab.) Effectivement, niveau liste d'observation, je n'avais rien préparé. Improvisation total. Pour me suggérer des objets intéressants, l'ami John a été particulièrement généreux. Voir presque joueur. Voila que pour rester dans la grande ourse il me conseille ACO1377 / Abell1377. Petit groupe sympa de galaxies mais pas des plus facile, déjà parce qu'à moins que les dites galaxies soient en train de jouer à la bête à deux dos, le champ de la 385c est un peu limite... Mais aussi parce que le bougre sais très bien dans quels conditions j'observe 180s Désolé sur ce coup, je n'avais pas fait de capture d'écran complet. S'en suit M106 pour faire plus simple, car j'avais quand même bataillé pour trouver la précédente. Avec mon ciel, j'ai peu d'étoiles vraiment visibles pour me repérer. M106, celle la elle m'a beaucoup plus. Une beauté comme j'en avais rarement vu, que ce soit au 250mm ou même au 400mm. 7m48s Tiens, il y a longtemps que je n'ai pas fait une nébuleuse, M42 mis à part... Et je suis toujours pas loin de la grande ourse. Un peu contraint et forcé par les maisons autour. La nébuleuse du Hibou me voit venir avec mon gros dobson et ma mini caméra. 419 frames 210s - Pas de screenshot, désolé. A ce stade John me propose un autre objet sympa. J'aurai du me méfier... Mais c'est vrai qu'il est très sympa cet objet. Juste un peu ténu. NGC3726. Pour ne rien arranger, l'humidité commence à tomber ce qui à pour conséquence de faire gonfler très légèrement le support du dobson qui devient moins souple dans ces mouvement ( le fait que je sois dans l'herbe et pas à l'endroit habituel est certainement lié à ce désagrément ). Et puis bien sur, le PC, à court de batterie, me fait le coup de la panne en plein milieux. Mais je ne peux pas jeter l’éponge alors qu'elle est sous mes yeux. Course pour trouver un rallonge, relance du stack. TAYO!!!! 10min Ce n'est qu’après que John m'a expliqué que cet objet magnitude 14 était connu pour être faiblement visible. Mais quel objet !!! Qui plus est sous des cieux franchement pas cléments. Il est 3h41. Cette fois, je commence à ranger le matériel, faire rentrer le chien, etc ... Mais vu l'heure tardive, d'autres objets se sont levés. Et c'est ainsi que la lyre m'a cueilli. Le dobson est maintenant très peu maniable toujours à cause de l'humidité et le pointage qui devait être une formalité et le suivi qui n'est jamais simple à la caméra ( le champ n'est pas énorme ) auront été plus laborieux que prévu. 310 frames - 155s Voila comment s'est déroulée cette soirée pleine de surprises et de super objets qui m’étaient inconnus. J’espère de ce petit CROA de livestacking full manuel vous aura plu. Depuis je me suis pris au jeu et surtout rendu à l'évidence qu'avec un ciel aussi mauvais un goto est tout de même bien pratique. J'ai donc investi dans une monture equatoriale eqm-35 et un petit 130/650. Le dobson sort encore mais surtout pour les soirées en visuel loin de Lyon.
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5 pointsBen les darks logiquement il doit les avoir, mais par certain qu'ils soient bons.... Quand aux flats... là tu rêve... Sinon, à C2PU on parle de visuel assisté quand on fait des soirée grand public (Nuit Coupoles Ouvertes) ou l'on remplace la CCD par un sony A7S au foyer primaire, et ou l'on montre au public des poses brutes, uniques, de quelques secondes à 1 ou 2 mn. C'est assez loin des images que l'on peut faire habituellement mais ça permet à un public assez nombreux devant un écran télé géant, de voir pas mal d'objets dans la soirée, alors que sur l'autre télescope de 1m, on reste en visuel pur, mais vu la queue, on ne fait qu'un seul objet dans la soirée. Petit exemple de ce que donne ces poses brutes dans ce fil:
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4 pointsCe sont assurément les cibles les plus délicates à traiter à ce jour de ma courte carrière d'astrophotographe. HFG1 et Abell 6, découvertes grâce au grand champ du coeur et de l'âme, pris précédemment au 135mm (voir le post ICI). Prises sur trois rares nuits exploitables du mois de novembre (pour pas dire de l'automne). Pas de lune, très peu d'humidité, ciel transparent, pas de nuages, pas de vent ou modéré et extinction des lampadaires du village à minuit, maigre consolation de la guerre de Vladimir. Un seeing moyen, faudrait pas déconner non plus. Full HFG1 ici Pour les intimes, HFG1 c'est celle qui ressemble à une méduse. Elle a été découverte en 1982 par Heckathorn, Fesen et Gull. Abell 6 est la petite bulle rose, autant présente en Ha qu'en OIII. Le signal OIII s'il n'est pas très puissant, reste assez facile à attraper moyennant des poses de 3 minutes à F3.3. Une fois n'est pas coutume, c'est le signal Ha qui donne le plus de fil à retordre à la prise de vue comme au traitement. Il aura fallu pousser à 5 minutes de poses unitaires pour apercevoir les tentacules rouges de la méduse. Au traitement il faut aussi trouver le bon dosage pour marier le OIII avec le Ha à l'intérieur de la méduse. Pas simple. Ca m'a bien occupé le week-end. Pris a l'Epsilon 130 avec l'ASI2600MM sur G11 guidée Filtre Ha MaxFR 80x300s Filtre OIII Max FR 114x180s et 30x60s par couleur pour les étoiles. Bon ciel à toutes et tous.
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4 pointsIo transit, 60 imagens de 60 seg, 24/11/2022; 23h51 GMT em 25/11/2022; 01:22 UT C14 Edge + ASI 290MM + PM 2X + IR 685 Parsec Observatory, Canoas, Brasil por Avani Soares
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4 pointsBen mon Polo ! qu'est-ce qui t' arrives ? c'est la cuisson de tes pâtes ? t'as sauvé une image malgré ça ! , bravo Michel
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4 pointsBravo Paul z'étaientt bonnes les saucisses grillées ? Mais à éviter devant l'observatoire Sinon, belle image, Paul pas bredouille Bonne soirée, AG
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4 pointsPar abus de langage et déviation du vocabulaire, on entend parler trop souvent de prétendus ennemis publics à propos de quelques criminels notoires, dont l'action certes abominable, reste néanmoins très circonscrite et ne nuit directement qu'à un nombre de personnes relativement restreint, et sur une durée le plus souvent tout aussi limitée... on n'emploie jamais cette locution superlative pour désigner les grands malfaiteurs de la pollution industrielle qui font parfois des milliers de victimes et sur des temps beaucoup plus longs, et ne parlons même pas de ceux qui s'arrogent le droit de passer outre le bien commun, le droit international et les conventions officielles censées protéger le patrimoine universel, sans même également parler des conséquences de leurs méfaits sur la santé, la biodiversité et tout simplement le bien être général et naturel de tout un chacun... S'il est un cas absolument spécifique où il serait totalement légitime de parler d'ennemi public, voire de crime contre l'humanité, il me semble que la pollution lumineuse, et particulièrement cette abomination satellitaire en phase de développement exponentielle en est clairement une illustration typique et exemplaire, car elle affecte l'intégralité de l'humanité sans aucune exception, et de surcroît lui est imposée d'autorité sans qu'elle n'ait eu son mot à dire... Et je n'ai pas peur d'ajouter que les tristes laudateurs de ces grands criminels qui vont même parfois jusqu'à la fanfaronnade médiatique en se prétendant défenseurs de liberté s'avèrent être complices, l'apologie d'un crime est également un méfait répertorié dans le droit.
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3 pointsBonjour à tous Pour ne pas changer (quand on aime on ne change pas), voici deux lever de lune, chacun dans un genre différent sur deux emblèmes de la ville D'abord le 13 Novembre au soir 21h05 : - Sur Alcatraz : canon 7D II 70-300 a 170mm 320 isos Puis Mardi dernier 22 Novembre au petit matin (5h30) pour une jolie centrée sur le golden gate bridge: - Meme materiel avec focale entre 70 et 165mm (70 - 110 - 150 - 165) A noter que l'avant derniere est un pano de deux images. Bon week-end et merci d'avance pour vos commentaires ou appréciations. Nicolas
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3 pointsDobson Strock 254/1200 Au centre de mon jardin de la maison à Fors dans les Deux-Sèvres 4 dessins : 10166 à 10169. Je me suis installé à 22h40 mais un cirro-stratus statique traîne plus d'une heure avant de commencer à se résorber. Il fait bon en tee-shirt. Je commence par un amas ouvert de la Lyre malgré le nuage qui stagne et peine à se résorber. Observation 10166 : NGC6791. Cet amas ouvert est vu malgré le nuage à 75x mais il faut composer avec l'épaisseur variable de ce dernier qui l'efface par moments. Sur fond nébuleux très faible à 75x et 109x, il fourmille d'étoiles à travers ce voile nébuleux à 109x. Le nuage ayant disparu, je passe à des cibles plus faibles, quelques galaxies d'Hercule vers M13. Observation 10167 : NGC6207. La galaxie voisine de M13 est facile à 75X, son centre ponctuel est faible à 150X. Elle est allongée et diffuse. Observation 10168 : NGC6196 et IC4614. NGC6196 se montre très faible à centre proéminent à 150x, après sa détection à 75x et sa confirmation à 109x. IC4614 est vue VI2, perceptible à 109x et confirmée à 150x. Un petit nuage gêne. Je pars à la cuisine pour la pause casse-croûte à minuit. Je suis toujours en tee-shirt mais les moustiques deviennent menaçants, je vais mettre le manteau pour me protéger. Des petits nuages restes du cirro-stratus gênent par moments mais courts. J'entends un chevreuil au nord. J'observe une galaxie du Verseau, là aussi un nuage isolé gêne bien que petit, pile au mauvais endroit et stagnant. Observation 10169 : NGC7198. La galaxie est assez petite à 150x, détectée à 75x et sûre à 150x. Elle est VI2 à VI1, à centre ponctuel. Je crois que je l'ai vue récemment aussi au Dobson 508. J'entends comme un bruit de bétonnière à l'Est, elle tourne donc la nuit chez le gars aux yourtes qui semble toujours être dans des travaux? A 1h je remballe.
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3 pointsOh la vache mon polo tu fait comme Jean Baptiste Auroux tu fait encore du barbecue trop prêt du tube 😅😅🤣 ah ce niveau là c'est plus du mauvais seeing 😮
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3 pointsPOSITION AU 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) : 51 mètres parcourus en descente vers la vallée HAZCAM AVANT - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) : Ce 28 novembre (sol 3665) deux activités de ChemCam étaient prévues : tirs laser LIBS sur une cible rocheuse et observation passive pour obtenir des images haute résolution de la bande de marquage depuis la position élevée actuelle. La Mastcam gauche M34 devait saisir 22 images de l'environnement proche, 15 images stéréo de la cible ChemCam pour compléter l'observation de la bande de marquage et une image multispectrale MastCam de la cible laser.. Concernant les capacités d'imagerie multispectrale de la caméra MastCam M34 : Les cônes dans un oeil humain sont sensibles aux longueurs d'ondes bleues, vertes et rouges qui, combinées, nous permettent de voir toute la gamme des couleurs visibles. À l'aide d'une série de filtres, MastCam est capable de contrôler finement les longueurs d'onde de la lumière qui entrent dans la caméra. Cela signifie qu'il est possible de calibrer avec précision les données afin de quantifier la façon dont les surfaces reflètent des longueurs d'onde spécifiques de la lumière. En outre, MastCam peut enregistrer des longueurs d'ondes au-delà de la sensibilité de l'oeil humain dans l'infrarouge proche, et cette information supplémentaire peut être utilisée pour approfondir la composition de la surface martienne. Tout comme la façon dont le sel de table est blanc et les grenats sont rouges, d'autres matériaux géologiques présentent également des signatures uniques dans l'infrarouge. En conséquence, Mastcam est un outil géologique extrêmement utile car il permet d'étudier les différences dans la composition des surfaces éloignées du rover. PANO NAVCAM - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) - Jan van Driel : PANOS NAVCAM - 28 NOVEMBRE 2022 (SOL 3665) Stuart Atkinson : L'objectif est désormais de se diriger en montée au Sud en longeant la crête supérieure (voir trajet prévisionnel - tracé blanc ci-dessous) à partir de la position actuelle (astérisque jaune). Il s'agit d'atteindre "Gediz Vallis Channel" et d'explorer des canaux d'écoulement et leurs dépôts de débris (en pointillés) : Canaux d'écoulement et de dépôts de débris au Sud au-dessus de la crête "Gediz Vallis" : Le 30 novembre en début d'après-midi est prévu un trajet d'environ 25 m qui ramènera le rover au sommet de la bande de marquage visité pour la dernière fois lors du sol 3645 (voir l'image de la position plus haut).
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3 pointsMerde, t'a découvert un trou de vers Polo. Et t'a réussi à sortir la grosse de ce trou...trop fort ce Polo. Elle a bien souffert mais bien là.
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3 pointsHello, je ne fais pas si souvent du planétaire avec mon 250 f/4 donc je n'ai pas forcément beaucoup de recul, mais j'ai trouvé les conditions du 21 remarquables, ca ne bougeait quasiment pas en live, ni à haute ni à basse fréquence. Je ne me rappelle pas avoir vu mieux. Voilà ce que ça donne avec Powermate 5X, ADC, ASI385 couleur. Un détail brillant est visible sur le NE de Callisto (la zone sombre au centre est un artefact) :
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3 pointsalors là c'est plus de la soupe, c'est carrément des pâtes Panzani en cours de cuisson là.... Bien sauvée quand même .
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3 pointsJe n'excuse rien ! Totalement d'accord. Mon paternel disait : "On a le droit de ne pas savoir, mais on n'a pas le droit d'être con !"
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3 pointsTu te rends pas compte... Faut voir sur ces histoires de comparos d’où l'on partait il y a 20 ans... Les lulus "magiques" on était quasi dans le religieux... Les mecs t'expliquaient le plus sérieusement du monde que leur lunettes permettaient de voir la granulation dans Encke (les petits cailloux dans la division que même les sondes interplanétaires ne choppent pas...), que leurs lulus enfonçaient complètement n'importe quel télescope, même beaucoup plus gros, de plusieurs fois le diamètre de leurs lulus... C'était totalement irrationnel et les mecs n'en démordaient pas. A ce moment là, tu serais venu avec tes courbes de FTM, tu aurais fait un flop assuré Le seul moyen de remettre un peu de rationalité la dedans, c'est d'aller sur place pour faire des comparos, en prenant des télescopes avec la petite marge de sécurité qui vas bien, donc le D-d, histoire d'éviter les discussions infinies sur place, mais qui évite malgré tout de débouler avec le 600 pour faire une comparaison par l'absurde avec une lulu de 232 mm, le 300 étant largement suffisant pour démontrer que la lulu en question n'avait définitivement rien de "magique"...
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3 pointsBon ben voilà , le matos est arrivé ; je vais récupérer ça demain ; demander quelques conseils et au boulot
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3 pointsPas tant que ça. La relation masse-rayon des objet de taille planétaire jusqu'aux naines brunes fait que la masse est une fonction quasi constante, voire légèrement décroissante, du rayon : Jupiter ou un objet 50 fois plus massif auront grosso modo la même taille et donc des rapports de densité comparables à leur rapport de masse. Un exemple trouvé au hasard : EPIC 212036875b, avec 51 masses joviennes et 0,83 fois le rayon de Jupiter.
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3 pointsEffectivement, et en imagerie planétaire, le 300 fera mieux à qualité optique égale. Le truc c'est qu'en visuel on introduit un capteur à la fois complexe et variable d'un individu à l'autre: l’œil qui a ses propres exigences. En particulier sur les contrastes, les perfs de l’œil s'écroule assez vite par manque de lumière, et ça joue sur la résolution perçue. C'est pour ça qu'en général il y a une certaine incompréhension entre les imageurs et les visuels purs. Pour moi le D-d est une marge de sécurité et non une règle rigoureuse (ce qu'elle n'a jamais été de toute façon) pour les comparaisons visuelles lulu/télescopes. Et je suis assez d'accord avec JD, en visuel, ça se vérifie assez bien.
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3 pointsBonjour, https://www.nasa.gov/feature/loftid-inflatable-heat-shield-test-a-success-early-results-show ou encore: https://www.nasa.gov/low-earth-orbit-flight-test-of-an-inflatable-decelerator C'est fait de trois couches: une est fait de fibre céramique, la deuxième est une insulation et la troisième protège du plasma qui peut s'échapper pour remonter dans l'endroit où se trouve le cargo. Ça prend moins de place, fabriquer de différentes dimensions et ça se plie et prend moins de place.
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3 points
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2 points...Mosaïque de 50 tuiles au Newton 16" et ASI462MC. Bon c'est du réchauffé mais je vous la propose quand même.
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2 pointsAcheté, dédicacé,... aux RCEs où il était présenté en quasi avant première! Un superbe travail de Marc R. me faisant penser à d'illustres artistes du XXe siècle - une autre façon de faire du dessin/peinture astro! Nicolas
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2 pointsNon, je pense que c'est plutôt du au mauvais temps actuel/des jours passés (gel/glace/neige...) qui limite l'accès aux coupoles,.. D'autres webcams sont fonctionnelles: https://www.eao.hawaii.edu/weather/
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2 pointsBon des nouvelles.... Mk66 à f/12 je laisse tomber. Reste l'option Mak SW150 mm pour rester dans mon cahier des charges, j'ai l'occasion d'en tester un, je vais voir. L'autre option une APO de 130 mm qui me permet de rester fidèle aux réfracteurs ou la Technosky 102 f/11 ED qui a très bonne presse mais là je ne gagne rien (en diamètre) par rapport à la version Achromat que j'ai. Eh oui 😉 il paraît que je suis borné mdr...
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2 pointspour mémoire en 2001 à palomar ils avaient fait ça: http://web.gps.caltech.edu/~mbrown/titan/titan_binary_occultation.mpg
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2 pointsLa poutre de Michelson, c'est facile, j'ai présenté ça aux RCE cette année. Je me risquerai pas à émettre une opinion technique sur le début lunette/télescope, il y a des gens bien plus compétents que moi qui se sont exprimés dans cette super discussion, maintenant si ça parle interférométrie, c'est mon dada (et c'est pas parce que c'est difficile que c'est impossible).... Ce que dit @Thierry Legault est juste dans le cas de 2 télescopes de 1m séparés de 67m, mais stricto sensu les franges constituent la contribution de deux ondes prélevées à 67m de distance et interférant l'une avec l'autre, donc en changeant de perspective, on peut dire que ce réseau de frange (plus particulièrement la frange centrale) est la PSF d'un télescope de 67m uniquement sur l'axe séparant les deux télescopes. C'est un paradigme assez troublant car en fait on décorrèle uniquement sur l'axe des télescopes la relation entre le diamètre et la résolution d'un système optique. Comme le dit David, Labeyrie c'est de l'interfero d'amplitude (enfin de modulation de l'amplitude du champs par la phase de l'onde incidente). I2T, GI2T sont basés la dessus, l'hypertélescope, c'est en résumé un interféro sans lignes a retard. Autrement dit, on laisse la propagation du photon se faire par les deux ouvertures, jusqu'à ce que son champ interfère au niveau du foyer instrumental. Et c'est seulement là que l'on fait la conversion en intensité. D’où la difficulté d'obtenir l'interférence, car les chemins doivent être accordés avec une précision inférieure au micron. Mais il y a des solutions alternatives pour ça. Ça deviens usine à gaz ensuite, comme le souligne Thierry, quand on a choppé les franges car il faut les poursuivre en même temps que les télescopes suivent l'étoile, et en compensant le différentiel de chemin optique de chaque télescope. Après, il y a une solution pour se passer de la poursuite des franges (chose la plus compliquée), et c'est le seul truc que l'on pourrais tenter au niveau amateur. On est encore loin d'un CHARA amateur, mais il y a des trucs à essayer.... Pour interférométrie d'intensité, on commence par convertir sur chaque télescope le champs en intensité (ce que fait naturellement quelque détecteur que ce soit, photodiode, ou camera ), et l'on regarde la corrélation de mesure de ces intensités sur les deux télescopes pour trouver le photon arrivé simultanément sur les deux télescope. C'est une tuerie, facile à faire, mais qui nécessite des temps d'intégration très long, et des électroniques de compétition tant en vitesse qu'en bruit (un corrélateur, ça se trouve pas sous le sabot d'un cheval).
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2 pointsLes simulations que j'ai fait montrent dans quel cas ton ressenti est juste. Il ne correspond pas à rien. Ce qu'il faut admettre c'est que les telescopes amateurs sont souvent obtsrués et/ou mal réglés et/ou de qualité moyenne et/ou pas à température et/ou plus proche de la dalle et béton Je t'ai même montré une vidéo au mewlon 250. En 17 pages personne n'a montré une vidéo approchant prise avec une lunette. L'absence de preuve n'est pas la preuve d'absence. Bref personne ne dit que la mythologie n'a pas de fondement, elles en ont toutes. Le problème c'est de sortir une loi universelle à partir d'une expérience empirique non scientifique. Cette loi va à l'encontre de la théorie et du constat fait par des gens équipés de bons telescopes bien utilisés. Tu as la preuve en vidéo. Les même causes font que les Maksutov ont une grande reputation. Elle est en partie justifiée mais surfaite.
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2 pointsBonjour à tous , je suis nouveau parmi vous ; j'attend avec impatience mon joujou , à savoir la lunette Bresser 1200/127 l sur Exos 2 GoTo (même pas peur) . Pour commencer , le planétaire sera pas mal , mais j'éspère pouvoir faire du ciel profond avec , du moins les objets les plus importants ( visibles) . Jusqu'à présent , je me contentais de la lune avec un 500m + doubleur de focale. N'hésitez pas à me donner vos avis sur l'engins et se qu'il sera possible d'en attendre . Merci d'avance , Jean Paul . On m'a conseillé un reducteur de focale pour un meilleur rapport F/D pour la lunette , afin d'augmenter la luminosité
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2 pointsc'est bien la radioactivité d'éléments lourds et instables comme le U 235 et le U 238 (demi vie ou période de 0,70 et de 4,5 milliards d'années) au cœur de la Terre qui provoque la tectonique des plaques l'effet de marée lunaire est négligeable (pas comme l'effet de Jupiter sur Io, Jupiter étant 30 000 fois plus massif que la Lune, on imagine bien ses effets de marées sur son satellite galiléen le plus proche
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2 pointsSalut à tous, Voici les dernières images prises lors de ma mission d'octobre au RC 500 d'Astroqueyras. Le seeing était entre deux. D'abord Saturne, avec peut-être un spot (voire deux) visible près du pôle : C'est peut-être juste de bruit. Avec une animation, le doute aurait pu être levé, mais je n'ai qu'une image. Cette image a été déconvoluée par PSF. Dans la comparaison suivante, on voit bien ici l'effet de la déconvolution (à gauche l'image déconvoluée, à droite l'image traitée "normalement". Sur l'image déconvoluée, le rebond extérieur à l'anneau a complètement disparu. La division de Cassine est plus noire. L'anneau de crêpe est plus sombre. La diffusion autour du globe a disparu, ainsi que le premier anneau de diffraction autour des satellites. Mais le fond du ciel est seuillé. Il est entièrement noir, et le satellite le plus faible a disparu. J'ai peut-être loupé un truc quelque part... Et puis deux images de Jupiter en CH4 et UV et traitement "normal". C'est assez étonnant de voir la différence entre le rendu des images UV et CH4 : A+
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2 pointsBonjour à tous, Grâce aux instruments de l'association SADR, quelques membres de l'observatoire de Rouen ont la possibilité d'avoir accès aux merveilles de l'hémisphère sud. Pour cela, nous utilisons une lunette de 127 mm installée dans le désert d'Atacama à 2 pas du Cerro Tolo et d'autres fermes à télescopes qui pullulent dans la région. Nous observons depuis le mois de Juillet à raison de quelques nuits par mois (2 ou 3 tout au plus) et avons déjà acquis plus d'images que ce que nous pouvons faire de chez nous en un an ! Les conditions météo de l'hiver là bas n'ont pas toujours été très bonne, mais depuis quelques semaines, cela s'améliore très nettement. Je vous propose donc une petite sélection de quelques grands classiques difficilement observables voire inobservables depuis nos latitudes. NGC5139 - Omega du Centaure Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : L(30*60s) R(10*60s) V(10*60s) B(10*60s) Traitement sous Pixinsight NGC253 Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : L(47*300s) R(12*300s) V(12*300s) B(7*300s) Traitement sous Pixinsight NGC300 Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : L(56*300s) R(12*300s) V(12*300s) B(12*300s) Traitement sous Pixinsight NGC55 Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : L(58*300s) R(13*300s) V(12*300s) B(17*300s) Traitement sous Pixinsight La suite dans quelques semaines. Jean-Christophe
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2 pointsAvec une telle densité moyenne (proche de celle du plomb sur Terre en surface), cette planète géante ne doit pas beaucoup ressembler à notre Jupiter. A-t-on une idée de ce que pourrait-être sa composition ? Je présume que cela ne doit pas être facile à déterminer car la densité des matériaux dépend de la pression, et dans ce cas elle est énorme.
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2 pointstiens, si tu n’as pas déjà lu ce topic, cours-y ! un régal
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2 pointsSur une étoile double oui, mais sur les détails de surfaces planétaires, ou l'obstruction du télescope renforce les anneaux de la tache de diffraction au détriment du pic central, c'est nettement moins évident. Après le fait de retrancher au diamètre du miroir primaire, le diamètre du secondaire du télescope pour trouver le diamètre de la lulu pour la comparaison, c'est une règle empirique que l'on trouve dans certains bouquins et pas une règle absolue. D'ailleurs on s'était pas gêné pour comparer lors d'un croa il y a quelques années, un dobson de 600, avec les 2 grosses lunettes de l'observatoire de Nice, la 760 et la 500, et le télescope l'emportait sans mal en planétaire, mais il s'agit de vieilles lunettes acchro et pas apo.
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2 pointsJe suis tout à fait d'accord. L'être humain n'est pas fait pour aller dans l'espace, et vouloir à tout prix l'y envoyer est contre-productif. Il faut : - le nourrir - lui donner de l'air à respirer et recycler l'air qu'il expire - maintenir sa santé mentale - le soigner - le protéger des radiations - le maintenir à température - traiter ses déchets - etc. Rien que ça nécessite de démultiplier la taille de l'engin qui doit l'emporter. Les systèmes robotiques ont juste besoin d'énergie pour fonctionner, et de maintenance. On pourrait à cet effet envisager des robots capables de faire la maintenance des autres robots. Les développements d'IA de plus en plus sophistiquées devraient permettre de mettre au point ces systèmes automatiques autoréparables, et on ferait mieux de dépenser dans ce sens que de s'obstiner à envoyer des humains dans l'espace... sauf certains (*) . (*) on peut envoyer des cobayes par contre : je propose Trump, Poutine, Bolsonaro, Orban, Un, Salvini et Khamenei dans l'équipage. Ils n'auront qu'à se serrer un peu.
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2 pointsUne petite anim sur 2 heures avec PIPP, VirtualDub, Winjupos et Vegas Pro :