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Affichage du contenu le plus aimé le 29/01/2023 dans toutes les zones

  1. 20 points
    Bonsoir les Astrams, Pendant que les setups tournent à plein sur la comète... aïe ! bon, ok, on en parle pas... Petit chalenge d'imagerie, pour moi, que cette nébuleuse Sa petite histoire: Découverte à cette occasion, inaccessible depuis la maison, J'ai profité des quelques degrés de plus vers le ciel austral que m'offre la situation de mon observatoire espagnol pour la tenter. Elle y reste "au ras des pâquerettes", culminant à 25° maxi ! ...et à cette hauteur, bonjour la diffraction et le seeing et en plus, elle ne reste pas levée bien longtemps ! Bref, il m'aura fallut 20 sessions, sur 1 an, de Janvier 2022 à ce Janvier 2023 pour capter les 35h de poses intégrées dans cette image elle est toute fraiche de "captation" comme de traitement Le setup : C11HD, à sa focale native de 2800mm, qui alimente en photons la.. Cam Asi 6200MM, fullframe, le tout porté par la... 10Micron GM1000, installée sur son pilier dans... l'Observatoire "RemoTeam Espagne", au sud de l'Estramadure L'acquisition : HOO, 16H30 de chaque, RVB pour les étoiles 30' de chaque Je ne me doutais absolument de l'existence d'extensions OIII si grandes... Elles mériteraient une tuile au dessus, hein... heu... bon... j'peux pas... j'ai comète (...je suis déjà loinnnnn) EDIT : Création d'un Hub regroupant les autres images Ciel Profond :
  2. 19 points
    Bonjour, Hier soir Ventusky m'annonçait une éclaircie entre 22h et 2h du mat et comme par magie c'est ce qui est arrivé Comme c'était la première fois que j'avais l'occasion de la voir, j'ai d'abord sortie mon minitrack LX3 pour prendre quelques photos afin de la localiser. Avec la lune qui était bien haute, à part le noyau je ne voyais rien... J'ai tout de même tenter ma chance en sortant le C8 et en parallèle le canon 700D. j'ai essayé tout un tas de paramètres, de temps de d'exposition pour me rendre compte au bout d'une heure que sans suivi sur la comète je ne pouvais pas espérer mieux que 1 minute de temps de pose... Je ne suis pas vraiment équipé pour le suivi cométaire j'ai donc opté pour des poses de 1 minute à 800 ISO (au-delà le 700D part en vrille) avec un 55-200mm à environ 180mm ouvert à 5 (ouais je sais c'est moche...) Mais comme je suis d'un naturel "optimiste" et que les poses d'une minute à 800 ne donnaient rien, j'ai quand même essayé à 3200 et là un tout p'tit bout de queue apparait (il faut des bonnes lunettes hein ) Résultat des courses après des heures à essayer de comprendre comment faire le traitement avec divers logiciels j'ai choisi DSS (qui me semblait plus pratique à mon niveau) J'ai donc une petite animation du noyau à 800ISO et une "photo" à 3200ISO (rien qu'à écrire le mot photo ça me fait marrer tant le résultat est moche ) Conclusion, il faut vraiment avec mon matériel une nuit sans lune ce qui semble mal engagé ET sans nuage (j'ai l'impression que gagner au loto sera plus simple !!!) GreG.
  3. 17 points
    Comme le créneau d'observation se réduit de plus en plus (4h30 entre coucher de la lune et fin de la nuit astro, -1h / jour), qu'il y avait enfin un "risque" d'éclaircie cette nuit passée (28/29 janvier) en région parisienne, avec une température annoncée de -4°C en fin de nuit (un bon signe!!), je suis allé passer toute la 2e moitié de nuit à 60km au sud de Paris pour essayer enfin de profiter de C/2022 E3. Au moins il y avait peu de vent annoncé, donc le 1°C (au début couvert) à -4°C (givre partout) en fin de nuit, étaient "supportables". Ca n'a pas été une "belle" nuit pour le site, le SQM ne dépassant pas les 20.8 et les constellations peu pèchues (surtout principales étoiles, mag limite vers 5.5 au mieux). Mais cela m'aura quand même permis de voir la comète à l'oeil nu et d'en profite aux Jumelles et T407... En attendant la trouée, pointé sur la polaire: En tous cas après 2h d'attente de trouée significative, une chouette s'est mise à siffler l'arrivée de coins de ciel clair, et les maigres trouées avant m'avaient quand même permis de monter le dobson sur la table équatoriale. Donc directo l'appareil au foyer du télescope pour attraper la comète, après un bref coup d'oeil visuel... Plusieurs autres trouées dans les stratus/brume m'ont permis d'attraper la comète...maintenant faut traiter tout ça. Donc 2 premières images, au foyer du 407 et au 135mm...: Et pour finir un dernier coup d'oeil au 24mm avant de partir à 6h34: Nicolas (en attendant d'autres images...)
  4. 16 points
    Bonjour. 30 images d'une minute avec la caméra ASI 294 MC à -20° Lunette TS 155, focale 99 cm (réducteur 0.8) Suivi sidéral Pas de guidage Alignement sur la comète Une minute c'est trop long car la comète se déplace vite la queue s'étire au-delà du champ de l'image. Sauf erreur de calcul le champ fait 34 x 23 min d'arc Marc. Avec la version couleur comme remarqué par Com423, merci
  5. 15 points
    Hello, Voici une nouvelle fois la comète, la fameuse..!! J'ai voulu vois ce que cela pourrait donner en faisant une seconde partie de nuit dessus. Bon, clairement elle bouge très très vite, il faudrait des poses de 5s a peine pour avoir la comète bien ponctuelle, comme une étoile ! J'ai fait plein de temps de pose différents afin de voir les déplacements, voir comment ressort la queue, son intensité... C'est pas Néowise, mais elle est vraiment belle quand même !! Par contre le stacking sur la comète ET les étoiles..... une vraie galère pour ma part !! Donc pour le moment je la laisse comme cela A dans 50 000 ans !! EXIFS Setup : Lunette --> TOA 150 avec reducteur @770mm de focale (F/5.1) -----> échantillonnage 1" Imageur--> ASI6200MC sans filtre G : 100 - T : -10° Monture --> 10Micron 1000HPS non guidée Acquisition : 147×30 88×60 21×90 12×180 1×300 Soit 3h54 de pose au total. Traitement sous Pix Bon ciel
  6. 15 points
    Salut, La nuit dernière, le ciel s'est enfin dégagé dans le Grand Est, cela fait des semaines qu'on attend une nuit claire pour voir et imager la comète du moment Les conditions n'étaient pas bonnes du tout en début de nuit, mais vers 2h du matin, miracle, les nuages sont partis Cette comète se situe plein nord et en pleine pollution lumineuse de la ville de Carling, où plusieurs grosses usines et la centrale à charbon récemment démarrée , tournent à plein régime Les détails sur la queue sont plutôt faibles ! J'ai d'abord fait 1 h de poses ( 60 x 1min ), pour voir un peu le déplacement de la comète dans le champ de la 80ED + réducteur 0.85x + Canon 1000D, Alignement sur le noyau : La full : Alignement sur les étoiles : La full : 2 petites animations : Puis, j'ai posé 40 min , (20 x 2 min ) avec guidage sur la comète, on devine un peu mieux la queue. La full : Et la petite animation qui va avec : Comme ça fait du bien de ressortir ! Daniel
  7. 12 points
    Bien le bonjour, En ces temps de météo, il devient extrêmement difficile de faire de l'astro. Cependant, hier soir, dans les environs des 21h15, à ma grande surprise, je voyais la Lune. Qu'à cela ne tienne ! J'ai décidé de sortir tout le matos sur ma terrasse, histoire de faire des essais au niveau du Live Stacking, avec pointage des objets directement dans le logiciel Cartes du ciel. Avant le retour des nuages qui m'ont obligé de tout remballer, j'en ai profité pour faire une capture de la Lune au foyer de ma lunette. Le matériel utilisé est le suivant : Lunette Takahashi FC76 montée sur monture équatoriale Ioptron GEM28 GoTo, équpée de la caméra Player One Uranus-CII IMX585 et du filtre Baader VU/Ir-Cut/L Film SER de 3000 images / 7% d'images retenues / Traitement : Astra Image et AstroSurface
  8. 11 points
    Salut les z'amis , Je vous propose C/2022 E3 ZTF du 20/01/2023 en 90x30" à la ZWO ASI 294 MC PRO derrière un SW 200/800 Une première pour moi car il s'agit de ma première image couleur avec étoiles et comète nettes ! Cela peut paraitre banal pour certains mais pour moi c'est une avancée Ph
  9. 10 points
    Bonjour à tous, Alors durant la nuit du 20.01 j'avais fait cette nébuleuse assez grosse et j'avais utilisé la petite FS 60 CB pour qu'elle rentre en entier sur le capteur de la 2600MC. Par contre, j'avais durant la nuit fait un mauvais cadrage après le retournement du méridien et je n'arrivais pas à les assembler alors mon Maitre et grand ami m'a aidé et m'a sauvé mon image car sinon, je l'aurais mise à la corbeille donc je lui dédie cette image . Merci encore Jeff, tu es super. Donc, en HOO avec le filtre L-Extrême j'avais fait 56 x 180s et en RGB avec le filtre Baader UV/IR/L, j'avais pu faire 59 x 180s donc au total il y avait 5h45. Voici donc mon image qui certes pourrait être mieux mais bon, je n'arrive pas à lui faire la teinte bleutée au centre :
  10. 9 points
    Bonjour, Hier soir petite éclaircie mais beaucoup de brume d'altitude, cela n'a pas empêché d'aller chercher la cible du moment, la comète C/2022 E3 ZTF. Actuellement non loin de la petite Ourse, c'était une des dernières occasions de l'observer/photographier avant la pleine lune. Il y a 3 photos, la première c'est une photo globale de la comète, la deuxième un alignement sur la comète et la troisième alignement sur les étoile pour montrer son déplacement en une heure. Au niveau matériel : Monture Orion Atlas EQ-G Lunette Skywatcher Equinox 80ED Réducteur de focale 0.8 Caméra Omégon Vetec 533c pas d'autoguidage Au niveau image: 60 poses d'une minute soit une heure de pose au total Traitement: Siril + Photoshop Bonne soirée.
  11. 9 points
    Bonjour à tous, Alors cette nuit, j'ai fait quelques poses sur le couple de la Grande Ourse ainsi que leur voisine peu vu sur les forums; IC 2574. Pour l'image de M81 avec un peu d'IFN, j'ai fait 65 x 180s et pour l'image d'IC 2574, il y a 80 x 180s avec la petite FS 60 CB et la 2600MC et le filtre Baader UV/IR-cut/L. En espérant que ces deux images vous plaise :
  12. 8 points
    C'est vraiment une cible délicate à détailler, alors qu'elle est relativement facile à observer. Cette diablesse m'a résisté de nombreuses années, avec bien des dessins avortés. Il aura fallu attendre et réunir les conditions optimales pour en faire un portrait évocateur.
  13. 6 points
    Bonjour à tous, je me suis amusé à suivre pendant ~4 heures un astéroïde hier soir (2176 Donar), car il passait près de M96. Sa période n'était pas connue, pour autant que je sache, alors j'ai tenté le coup. Finalement, en 1 heure, il avait gagné 1 magnitude, comme on peut le voir sur la courbe de lumière. Ca se voit même très bien sur l'image finale (il est à droite du champ). Il doit être très allongé pour gagner un facteur 2.5 en éclat au cours de sa rotation. Je vais continuer à le suivre ce soir, pour bien confirmer sa période de ~4.7 heures. (92 images de 120" de pose, T400 f/5, QSI 583ws sans filtre) Un zoom: Un petit gif animé de 2h30, pour lequel j'ai recalé chaque image de l’astéroïde pour qu'il reste fixe: Et la courbe de lumière: Il y a un 2è astéroïde au dessus de M96 (42693 1998 KQ38), mais il ne varie pas autant. Ce soir je fais la même image au-dessus de M95. Matthieu
  14. 6 points
    Bonjour à toutes et tous, je vous poste cette photo d'un très grand classique . La NEBULEUSE de la ROSETTE ou NGC 2237. Photographiée depuis la Bretagne aux alentours de RENNES le Week-End dernier et avec : Lunette TS 94 EDPH sur monture IOPTRON GEM28 et caméra QHY 268 MM. J'ai fait 4h25 de pose cumulée avec les filtres optimisés CMOS : BAADER Ha 6.5 nm , BAADER OIII 6,5 nm et BAADER SII 6.5 nm. Pour le traitement, SIRIL et Photoshop L' assemblage des couches s'est ainsi composé dans SIRIL : Luminance : Ha = 155 min Puis : H = 155 min O = 30min OIII+ 80min SII O = 30min OIII+ 80min SII Enfin , le coté cosmétique de l'image, obtenue dans Photoshop ... Voilà pour le détail de cette prise de vue . Réduction de l'image à 80% pour passer sur cette page. Très bon ciel à vous, Bruno
  15. 6 points
    Merci, J'ai bricolé un montage (sous IRIS ) de 2 séries ou j'ai cherché la queue un champ plus loin (elle sort en photo, mais en 38s ça reste bruité)... avec une comète qui se déplace à grande vitesse, sur les 118s de temps écoulé pendant les 32 poses de 2.5s, ça bouge déjà... Champ: 112 x 54' vers 4h49 UT: Et une autre image, prise au début des observations... 3h40 plus tôt... comme elle galope vite on n'a même plus les même étoiles dans le champ (elle s'est déplacée de plus de 1°). 66s en 38 poses à 1h06.6 UT:
  16. 6 points
    Un petit up, avec de nouvelles images réalisées le 25 janvier, toujours avec un Askar FRA300, mais toujours aussi sous un ciel de ville, malhereusement. Version N&B avec une caméra ASI6200MM (30 x 60 secondes) - positif : Négatif : Une tentative en couleur avec une caméra ASI294MC (Askar FRA300, 30x60 s, filtre UV/IR cut) : La couleur est en principe assez proche de l'aspect naturel. J'ai étalonné la balance des blancs avec un peu de soin en observant une étoile de type spectral très voisin de celui du Soleil, l'étoile HD 159222, que l'on voit au centre de ces images - la défocalisation est volontaire pour améliorer la photométrie : Une reprise des spectres à la même date (25 janvier), toujours avec le même Askar FRA300, afin de détailler certaines régions du spectre. La région rouge d'abord pour mieux voir les raies de la molécule H2O+, et confirmer que celle-ci se forme bien en dehors du noyau de la comète (la comète est décalée par rapport à la fente pour attraper le coma un peu lointaine). Star'Ex est ici équipé d'un réseau de 600 t/mm. La région ultraviolete ensuite pour détailler la bande du cyanogène (CN) à 3880 A (formée de très nombreuses raies) : Je suis toujours séduit du coté universel des petits astrographes modernes, qui couvrent à la fois le grand-format en imagerie (vraiment impeccable jusqu'au bord avec mon modèle), et la fois la spectrographie de pointe, avec un passage de l'un à l'autre qui prend moins d'un quart d'heure, et le tout quasi intégralement à l'ASIAR pour lr pilotage. Pas vraiment d'excuse en effet de ne pas pratiquer la photo-spectro ;-) Christian
  17. 5 points
    Il y a une version de 14 MB de la photo avec le lien Traduction automatique : https://noirlab.edu/public/news/noirlab2301/ Des milliards d’objets célestes révélés dans une étude gargantuesque de la Voie lactée Le NOIRLab de NSF publie une somme de données astronomiques colossale montrant la majesté de notre Voie lactée avec des détails sans précédent La Voie lactée contient des centaines de milliards d’étoiles, des régions scintillantes de formation d’étoiles et d’imposants nuages sombres de poussière et de gaz. L’imagerie et le catalogage de ces objets pour l’étude est une tâche herculéenne, mais un ensemble de données astronomiques récemment publié connu sous le nom de deuxième publication de données du Dark Energy Camera Plane Survey (DECaPS2) révèle un nombre stupéfiant de ces objets avec des détails sans précédent. L’enquête DECaPS2, qui a duré deux ans et a produit plus de 10 téraoctets de données provenant de 21 400 expositions individuelles, a identifié environ 3,32 milliards d’objets – sans doute le plus grand catalogue de ce type compilé à ce jour. Les astronomes et le public peuvent explorer l’ensemble de données ici. Cette collection sans précédent a été capturée par l’instrument Dark Energy Camera (DECam) du télescope Víctor M. Blanco de 4 mètres à l’Observatoire interaméricain de Cerro Tololo (CTIO), un programme du NOIRLab de la NSF. CTIO est une constellation de télescopes astronomiques internationaux perchés au sommet du Cerro Tololo au Chili à une altitude de 2200 mètres (7200 pieds). Le point de vue élevé de CTIO donne aux astronomes une vue inégalée de l’hémisphère céleste sud, ce qui a permis à DECam de capturer le plan galactique sud avec autant de détails. DECaPS2 est un relevé du plan de la Voie lactée vu du ciel austral pris aux longueurs d’onde optiques et proche infrarouge. La première mine de données de DECaPS a été publiée en 2017 et, avec l’ajout de la nouvelle publication de données, l’enquête couvre maintenant 6,5% du ciel nocturne et s’étend sur une longueur stupéfiante de 130 degrés. Bien que cela puisse sembler modeste, cela équivaut à 13 000 fois la surface angulaire de la pleine Lune. L’ensemble de données DECaPS2 est disponible pour l’ensemble de la communauté scientifique et est hébergé par l’Astro Data Lab de NOIRLab, qui fait partie du Community Science and Data Center. Un accès interactif à l’imagerie avec panoramique/zoom à l’intérieur d’un navigateur Web est disponible auprès du Legacy Survey Viewer, du World Wide Telescope et d’Aladin. La plupart des étoiles et de la poussière de la Voie lactée sont situées dans son disque – la bande lumineuse qui s’étend sur cette image – dans lequel se trouvent les bras spiraux. Bien que cette profusion d’étoiles et de poussière produise de belles images, elle rend également le plan galactique difficile à observer. Les vrilles sombres de poussière que l’on voit filer à travers cette image absorbent la lumière des étoiles et effacent complètement les étoiles plus faibles, et la lumière des nébuleuses diffuses interfère avec toute tentative de mesurer la luminosité des objets individuels. Un autre défi provient du grand nombre d’étoiles, qui peuvent se chevaucher dans l’image et rendre difficile le démêlage des étoiles individuelles de leurs voisines. Malgré les défis, les astronomes se sont plongés dans le plan galactique pour mieux comprendre notre Voie lactée. En observant aux longueurs d’onde proches de l’infrarouge, ils ont pu scruter une grande partie de la poussière absorbant la lumière. Les chercheurs ont également utilisé une approche innovante de traitement des données, ce qui leur a permis de mieux prédire l’arrière-plan derrière chaque étoile. Cela a permis d’atténuer les effets des nébuleuses et des champs d’étoiles encombrés sur ces grandes images astronomiques, garantissant ainsi que le catalogue final des données traitées est plus précis. « L’une des principales raisons du succès de DECaPS2 est que nous avons simplement pointé du doigt une région avec une densité extraordinairement élevée d’étoiles et que nous avons pris soin d’identifier les sources qui apparaissent presque les unes sur les autres », a déclaré Andrew Saydjari, étudiant diplômé à l’Université Harvard, chercheur au Centre d’astrophysique | Harvard & Smithsonian et auteur principal de l’article. « Cela nous a permis de produire le plus grand catalogue de ce type jamais réalisé à partir d’une seule caméra, en termes de nombre d’objets observés. » « Lorsqu’il est combiné avec les images de Pan-STARRS 1, DECaPS2 complète une vue panoramique à 360 degrés du disque de la Voie lactée et atteint en outre des étoiles beaucoup plus faibles », a déclaré Edward Schlafly, chercheur au Space Telescope Science Institute géré par AURA et co-auteur de l’article décrivant DECaPS2 publié dans l’Astrophysical Journal Supplement. « Avec cette nouvelle étude, nous pouvons cartographier la structure tridimensionnelle des étoiles et de la poussière de la Voie lactée avec des détails sans précédent. » « Depuis mon travail sur le Sloan Digital Sky Survey il y a deux décennies, je cherche un moyen de faire de meilleures mesures sur des arrière-plans complexes », a déclaré Douglas Finkbeiner, professeur au Centre d’astrophysique, co-auteur de l’article et chercheur principal derrière le projet. « Ce travail a permis d’atteindre cet objectif et plus encore! » « C’est une prouesse technique. Imaginez une photo de groupe de plus de trois milliards de personnes et chaque individu est reconnaissable ! » explique Debra Fischer, directrice de la division des sciences astronomiques à la NSF. Les astronomes se pencheront sur ce portrait détaillé de plus de trois milliards d’étoiles dans la Voie lactée pour les décennies à venir. Il s’agit d’un exemple fantastique de ce que les partenariats entre les organismes fédéraux peuvent accomplir. DECam a été construit à l’origine pour mener l’enquête sur l’énergie noire, qui a été menée par le ministère de l’Énergie et la National Science Foundation des États-Unis entre 2013 et 2019.
  18. 5 points
    La nuit de samedi à dimanche a été encore meilleure. Du coup j'ai commis une petite animation où on voit l'évolution de la queue ionique. Ce sont 6 poses uniques de 60s prise sur 1h25 avec l'epsilon 130 et l'ASI2600MM. Traitement SIRIL et PS.
  19. 5 points
    Salut ! Effectivement elle est accessible à de petits diamètres mais surtout avec filtre UHC ou OIII, le gain est impressionnant ! Sans filtre il faut vraiment bénéficier d'un ciel parfaitement transparent. J'ai quelques dessins aussi : Avec une L70 mm Astromaster à 14x avec UHC la région centrale avec le dobson T381 mm à 78x avec UHC
  20. 4 points
    Après une longue pause pour cause de météo hivernale pourri (du point de vu photo CP), mardi sur mercredi 25 vers 0h je suis parti pour profiter d'une petite fenêtre météo annoncée pour 1h. 1h, télescope est monté mais pas un étoile, maintenant la fenêtre est prévu pour 2h. A 2h même scénario, rendez vous 3h. 2h50 je vérifie, quelques étoiles sortent de la brume. Je commence à faire la mes, puis tout le tralala. A partir de 3h45 jusqu’à 6h48 j'ai engrangé des séries d'abord à 30s je suis rapidement passe à 50s sans que le noyau souffre de flou bougé. Vu le faible temps de pose j'ai opté pour du bin2 afin d'avoir d'avantage de dynamique. Avec cette météo impossible de préparer un champs vierge pour pouvoir le retirer par la suite des images avec la comète. A cause de la vitesse de la comète j'ai 3 séries avec des champs + le champs initial avec les 1° tests. Quelle misère pour séparer la comète des étoiles et vice versa pour faire des images assemblé comète sans étoiles et étoiles sans comète. Je suis en train de prendre des notes pour garder la méthode, c'est vraiment vorace en temps. Pour l'instant je suis sur la dernière série mais uniquement N/B. J'ai registré les 4 séries sur un énorme champs d'étoiles artificiels, rien que cette tâche ma demandé pas mal d'astuces pour y parvenir. Les vidéo malgré le bruit sont super sympa. Il me reste du grain à moudre, en attendant une photo d'ambiance (trouvez la comète, indice, au dessus à droite de la petite ourse) puis la luminance de la série 4, 58*50s bin2. Voici l'animation de 75 images (58*L + les RGB) de 50s registrer sur la comète on voit bien l’impact des nuages qui ne se privent pas de filtrer le signal, c'est pas génial, mais ça rend l'animation vivante Étape suivante avant de passer aux autres séries, la couleur. Déjà posté comme réponse, la version couleur mérite sa place ici : J'ai déjà l'idée comment améliorer le champ d'étoiles bourré d'erreur du à la soustraction de la comète. Je testerai sur la troisième séquence de la même nuit. Jeudi est prévue une bonne météo, mais avec la quasi pleine lune, je ne suis pas encore décidé pour une autre sortie.
  21. 4 points
    Euh non ... Il convient d'expliquer d’où sortent les trois termes achromatisme, semi-apochromatique et apochromatisme. Pour faire court, semi-apo correspond à l'implémentation minimale Zeiss via l'objectif Astro-Spezial pour les besoins de la photographie astronomique. Pour faire long, un peu d'histoire. De nos jours, le terme semi-apo devrait être utilisé exclusivement pour la compatibilité avec la prise d'image de photo lunaire, sur les capteurs actuels, sans nécessité de correction du spectre secondaire par filtrage, à savoir, un halo bleu (ou rouge) qui ne dégrade pas les performances. Le terme achromat devrait être réservé à l'usage visuel, avec pour critère qu'il n'y ait pas de gêne à cause du spectre secondaire. C'est vraiment rare que cela soit respecté. L'on constate chez la plus part des constructeurs une dégradation du sens des termes techniques. Maintenant pour l'apochromatisme suivant Abbe, c'est plutôt le terme super-apochromat qui convient : la correction nécessaire (ab. sphérique <lambda/4 critère Rayleigh + congruence des points focaux) sur la raie G' (434nm) est dégradée à lambda/2 maintenant pour l'apochromatisme moderne suivant Thomas Back. Le terme apochromat ressemble plus à une correction semi-apo des années 30 pour la photographie astronomique (compatible pellicule argentique) : c'est à dire un spectre secondaire réduit compatible avec les capteurs photos modernes. Et pour faire pire, le terme semi-apo est utilisé par les fournisseurs d'objectif ED de f/D court pour satisfaire à la cosmétique des anciens "vrais" achromats. (attention au 120mm ED en particulier, correction couleur OK mais sphérochromatisme élevé) Et pour finir, le terme achromat est maintenant utilisé pour un instrument satisfaisant le critère de Sidgwick et non plus celui de Conrady. Ces vieux instruments sont dans les tranches supérieures des catégories modernes et parfois entre dans la catégorie supérieure pour les diamètres qui sont plus petits que l'instrument nominal de la série.
  22. 4 points
    bravo ! j'ai remonté un peu le fond de ciel et retrait de gradient avec astrosurface : bon ciel ! polo
  23. 3 points
    Lors de la sortie improvisée du vendredi 20 janvier 2023, en attendant que la comète C/2022 E3 (ZTF) soit assez haute pour lui tirer le portrait, j’ai décidé d’imager une cible facile mais très photogénique, qui se révèle bien en grand champ : la nébuleuse de la Rosette. Cette nébuleuse diffuse, pouponnière d’étoiles, se situe dans la constellation de la Licorne, entre Orion et le Petit Chien. Cataloguée comme Caldwell 49 et NGC 2237, elle s’étend sur 130 années-lumière dans sa plus grande dimension. 10.000 fois plus massive que notre Soleil, sa lumière met 4.700 années pour nous parvenir. La Rosette, comme toutes les nébuleuses en émission, est composée de nuages de gaz ionisé dans le milieu interstellaire qui absorbent la lumière d'une étoile chaude proche et la réémettent sous forme de couleurs variées à des énergies plus basses. Photos prises le 20 janvier 2023 à Saucats (33) – Canon 40D défiltré partiel avec objectif Sigma 70-300, focale à 190 mm, ouvert à 5,0, sur monture StarAdventurer (sans goto ni autoguidage). 75 poses de 60 s – ISO 1600 – 25 DOF – Iris et Toshop. (cliquez sur l’image pour voir la full)
  24. 3 points
    bonjour, vraiment une fois de plus dans les nuages et parfois il vaut mieux faire un film très court (530 images ) quand les nuages sont plus fins et stables que long (7003 images ) avec un ciel plus variable et en stacker 100 que 600 Paul le court le long
  25. 3 points
    bonsoir à tous une dernière photo avant l'arrivée de la lune. NGC2170 dans la constellation de la licorne. 226 poses de 300s avec le filtre optolong Lpro asi 2600mc pro asiair pro lunette Askar FMA 230 ioptron GEM28 siril, pixinsight,photoshop. ciel Bortle 6/7 traitement pas facile du tout. un beau champ je trouve.
  26. 3 points
    Bonjour Mon 6D rendant l'âme après 10 ans de bons et loyaux services, je me suis décidé à investir dans un boitier qui, j'espère, durera aussi longtemps. Alors j'en ai profité pour l'analyser dans tous les sens. Je vous passe le débat sur son prix (2900€+100€ pour la bague), je ne fais pas que de l'astrophoto. Boitier Le Canon R6 mk II est de type hybride, aussi appelé "mirror-less", donc sans miroir. Sa monture RF offre un diamètre de 54 mm, identique au diamètre de la monture EF qui équipait les réflex numériques de la marque. Le boitier nu pèse 670 g. Distance optique La distance optique est la distance entre le plan du capteur et la platine de montage des objectifs. Comme il n'y a plus de miroir dans les hybrides, celle ci a été réduite à 20 mm (contre 44 mm dans les reflex EF et EF-S). Il faut donc une bague spéciale, vendue 110€ pour adapter les objectifs EF à la monture RF. Je parle plus loin de ces bagues. Capteur Le capteur CMOS est de type "Dual Pixels" propre à Canon, et n'est ni empilé (stacké) ni éclairé par l'arrière (BSI). C'est un capteur de 24,0 MPix, offrant des images de 6000x4000 pixels, chaque photosite faisant 5,98 µm de côté. Alimentation et autonomie Les batteries LP-E6NH sont du même format que celles qui équipaient pas mal de boitiers reflex de la marque (par exemple le 6D). Le boitier est compatible avec toutes les batteries LP-E6*. Le processeur Digic X qui équipe le R6 mk II est très rapide. Même si c'est le même qui équipe le R6 mk I, il a été optimisé pour consommer moins. L'autonomie CIPA (calcul très conservatif, avec batterie LPE6NH neuve) donne une autonomie de l'ordre de 450/760 photos contre 380/510 avec le R6 mk I (le premier chiffre est avec l'utilisation du viseur électronique, le second avec l'utilisation de l'écran LCD, en mode économie d'énergie). En pratique, on peut aller bien plus loin avant d'épuiser la batterie. On peut aussi l'alimenter directement via un powerbank avec mode "PD Power Delivery" sur la prise USB-C. Plus besoin de fausse batterie. Quand l'appareil photo est éteint, ça permet aussi de charger la batterie dans le boitier (uniquement les LP-E6NH, pas les LP-E6 ni les LP-E6N). C'est donc pratique quand on se déplace dans un endroit sans électricité car un Powerbank de 28000 mAh permet plusieurs charges et évite de trimbaler plein de batteries... à 110€ la batterie, ça fait des belles économies ! Fonctionnalités intéressantes Intervallomètre La série EOS R de Canon, dont le R6 mk II fait partie, dispose (enfin) d'un intervallomètre interne. Mais celui-ci est limité à 99 photos (ou un nombre infini) et ne permet pas les photos en mode Bulb, donc on est limité à des poses de 30 s en mode M. L'alternative est d'utiliser un intervallomètre externe. Ca ne coûte pas cher mais ça ajoute un truc supplémentaire à transporter, avec des fils en plus et des batteries à gérer, d'où risque d'oubli et de panne supplémentaire. Si on est nombreux à le demander, peut-être Canon décidera d'ajouter le mode Bulb à l'intervallomètre et permettra un nombre plus important de photos, dans une évolution du firmware ? La page Contact de Canon est ici : https://www.canon.fr/support/consumer_products/contact_support/ Antiflicker La série EOS R de Canon permet d'activer un système qui analyse le scintillement de la lumière et déclenche la photo au bon moment. C'est très pratique pour faire les flats et éviter les bandes sombres quand le temps de pose est assez court. L'activation de ce mode n'a aucune conséquence sur la qualité des photos. Il désactive cependant l'utilisation de la prise de vue en obturateur électronique, mais comme ce mode fait énormément grimper le bruit, il est préférable de s'en passer. Bruit et Obturateur mécanique/électronique + Dual Pixel RAW Le mode Dual Pixels RAW Le capteur CMOS de Canon est de type "Dual Pixels RAW" (ou DPR). Ce mode peut être activé ou non. La technologie DPR consiste à placer deux photodiodes sous chaque pixels (ou une partie des pixels) là où normalement il n'y a qu'une seule photo diode. Quand ce mode est activé, le RAW contient alors deux images, l'une qui combine le signal des deux photodiodes, l'autre ne contenant que le signal d'une des deux photodiodes. Le photographe peut ensuite, via le logiciel DPP de Canon, ajuster des micro-réglages sur la netteté en exploitant la petite parallaxe entre les deux photodiodes. En contrepartie les fichiers sont deux fois plus volumineux et on note une augmentation du bruit. Canon recommande l'usage de ce mode pour des focales de plus de 50 mm et une ouverture maximale de f/5.6 en réglant la valeur ISO à 1600 au maximum. La distance au sujet a aussi son importance, elle doit être comprise entre F/50 et F/5, F étant la focale exprimée en mm. Avec un grand angle de 14 mm souvent utilisé en paysages de nuit, cela correspond à un objet compris entre 0.3 et 3 m... autrement dit même en paysages de nuit, ce mode n'est pas utile. Le type d'obturateur Canon propose 3 méthodes d'obturation pour la prise de vues : - obturateur mécanique (avec des rideaux), c'est le mode par défaut - obturateur électronique avec 1er rideau - obturateur électronique pur (incompatible avec le mode DPR) Les deux premiers modes limitent le temps de pose à de 30s à 1/8000s et les images RAW sont codées sur 14 bits par plan de couleur. Le mode électronique permet d'aller à 1/16000s mais les images sont codées sur 12 bits par plan de couleur et sont bien plus bruitées. Tous les modes permettent le mode Bulb sans limitation de durée. On a donc 5 combinaisons possible : - DPR activé et obturateur mécanique - DPR activé et obturateur électronique 1er rideau - DPR désactivé et obturateur mécanique - DPR désactivé et obturateur électronique 1er rideau - DPR désactivé et obturateur électronique Le mode obturateur électronique 1er rideau donne le même résultat que le mode avec obturateur mécanique, je ne détaille donc pas plus ce mode. Taille des fichiers Les courbes suivantes montrent l'évolution des tailles des fichiers pour une photo prise à 1/8000s dans le noir complet. Seul le bruit de lecture est donc présent, et comme il est aléatoire, plus il y a de bruit, moins la compression est efficace et plus la taille du fichier augmente. C'est donc une bonne méthode pour comparer la taille des fichiers d'une méthode à l'autre, et pour se faire une idée de l'évolution de la quantité de bruit selon les ISO. Sachant que les photos prises avec l'obturateur mécanique sont codées sur 14 bits, et que celles prises avec l'obturateur électronique sont codées sur 12 bits, on se serait attendu à ce que les fichiers "méca" soient plus volumineux que les fichiers "élec", or c'est l'inverse qui se passe, bizarre. Le doublement de taille en mode DPR est normal car ce mode dédouble la quantité de données à stocker. Bruit de lecture et gain Les mesures ont été faites pour les 3 combinaisons suivantes : - DPR activé et obturateur mécanique - DPR désactivé et obturateur mécanique - DPR désactivé et obturateur électronique A noter que si vous voulez faire des offsets synthétiques, le niveau est de 512 ADU jusqu'à 320 ISO, et de 2048 à partir de 400 ISO. La méthode d'acquisition et de calcul est détaillée sur le site de Christian Buil. Le constat est flagrant, la meilleure combinaison est de désactiver le mode DPR et d'être en obturateur mécanique (courbe verte). L'utilisation de l'obturateur électronique (courbe rouge) fait exploser le bruit sur les images, surtout en dessous de 1600 ISO. Même si l'écart se réduit au delà de 1600 ISO, ce mode reste malgré tout plus bruité. Le mode DPR activé (courbe orange) double la taille de l'image et ajoute du bruit, il n'est donc pas vraiment utile. Modification des RAW avant sauvegarde Sony nous a habitué au Star Eater. Nikon est plus subtil, Canon l'est encore plus. La réduction de bruit laisse des traces dans la transformée de Fourier d'une image d'offset. Il s'agit généralement d'un filtre de type passe bas qui se traduit par un éclaircissement de la zone centrale de la transformée de Fourier, un peu comme si on avait un vignettage. Bill Claff explique très bien sur son site l'impact des divers prétraitement sur la transformée de Fourrier. Voici à quoi ressemblent les transformées de Fourier selon les réglages de prise de vue. Une réduction de bruit est apportée à 100 ISO, comme en témoignent les zones blanchâtres au centre, mais s'atténue progressivement pour disparaître complètement à 1600 ISO. Avec l'obturateur électronique, on ne note plus de traitement de réduction de bruit : Curieusement, sur l'ensemble des images de la FFT, on voit apparaître deux lignes horizontales à mi-hauteur de l'axe. Peut-être l'effet des pixels dédoublés du capteur Dual Pixels. Les darks Les darks sont très propres. Voici un dark à 3200 ISO, pose de 60 secondes (histograme auto sur Siril), pas d'amp glow notable à part un léger éclaircissement sur les bords droit et gauche : A+ Fred
  27. 3 points
    Pour la couvée d'Eudia, j'ai été voir le monsieur qui habite en bas de chez moi...
  28. 3 points
  29. 3 points
    Oui, tu es bien dur Greg parce que c'est loin d'être moche En plus comme le dit Stéphane, la Lune nous fait ch... est gênante vaut mieux attendre qu'elle se couche Mais je trouve tes résultats pas mal du tout Bonne soirée, AG
  30. 3 points
    Exceptionnels les eudia 35mm? Hummmm.... Désolé, pas le temps de mesurer les jupes...
  31. 3 points
    Hello, Une image en positif et une autre en négatif de la comètes C2022 E3 ZTF, le 20 janvier en N&B, un peut à l'arrache (10 poses de 90 secondes en ville - Antibes) : C'est en fait mon tout premier galop d'essai avec ce setup : Une lunette Askar de 60 mm APO + ASI6200MM (filtre UV/IR cut, c'est tout). Mais ceux qui me connaissent un peu ce doutent que je ne vais pas m'arrêter là ;-) Quasi le même setup, mais en remplaçant la caméra par un spectrographe Star'Ex (ici, en version basse résolution) : La changement de configuration se fait en quelques instants. C'est un bon enseignement, car même si vous êtes équipés astrophotographie, votre équipement n'est pas si spécialisée que cela et on peut avec lui faire des choses pas nécessairement envisagées : Ca s'intègre parfaitement et cela a une bonne tête. Je me suis par ailleurs attaché pour l'acquisition à utiliser les applications classiques de l'astrophotographie, ASAIR Pro sur tablette pour le pointage et guidage, application ZWIO ASICap pour l'acquisition, on peut difficilement faire plus simple : Le trait noir horizontal à deux largeurs est la fente d'entrée de Star'Ex (la partie la plus fine fait 27 microns de large) - la caméra guide est une ASI290MM mini. Le travail est lui aussi très simple (aussi "simple" que la prise d'une photo), on met la comète dans la fente et on pose ! (ici, comme la comète bouge, guidage manuel, mais avec la AM5, c'est du velours et rappelez-vous que la focale est courte, 300 mm) : Voici le spectre obtenu en vraies couleurs après une heure de pose : On voit tout de même un peu plus de trucs que sur une photo (alors qu'on utilise une fois de plus un astrographe). La représentation en négatif montre quelque chose que je n'avais jamais personnellement détecté sur une comète : la trace de l'eau (H2O, oui il y a bien de l'eau dans les comètes !). C'est raies se prolongent loin du noyau, dans la coma lointaine (noter l'assymétrie). Je n'ai pas pu en revanche identifier les raies à 6977 (un groupe) et 7038 A. Si notre spécialiste Nicolas Biver passe par le coin, tu as une idée ? Ce petit CROA précise qu'un petit équipement peu être très souple d'emploi, que l'on vie une époque formidable avec les instruments d'aujourd'hui et que l'on peut faire des choses qui sortent des sentiers battu en prenant du plaisir, voir même faire des découvertes à valeur scientifique ! Les mnodes de la photographie et de la spectrographie ce rejoignent en fait, ils ne font qu'un. Christian B PS : par la même occasion j'ai fait de la spectro d'étoiles avec ce petit Askar FRA, ce qui est un test redoutable pour évaluer le chromatisme d'un instrument. J'en parlerais une autre fois car c'est un peu long, mais je peux dire que j'ai vu pire sur ce point.
  32. 3 points
    Bonsoir ! il y a ce caillou bizarre découvert il y a 5 jours qui frôle la terre ce soir, à moins de 4000 kilomètres: 2023BU à 22h02 UT Il va a une vitesse dingue, le champ fait 20' de large et chaque trait est une pose de 10s. (avec un RC250 en remote) Sur des poses de 1s il laisse déjà une trainée. Il faudrait faire un film a 25 FPS On dirait qu'il varie pas mal en luminosité. La bestiole fait entre 3 et 8 mètres. Si vous voulez les éphémérides: https://ssd.jpl.nasa.gov/horizons/app.html#/ (avec votre position d'observation précise !) Ca fait un petit quelquechose quand le bidule apparait pile à la position prédite à l'heure dite... c'est quand même fort la mécanique céleste ! C'est dommage qu'il ne fasse pas beau ici ces jours, on aurait pu faire des parallaxes rigolos avec 2 télescope à quelques kilomètres d'écart. il y un live qui vient de commencer ici: https://www.virtualtelescope.eu/2023/01/23/near-earth-asteroid-2023-bu-extremely-close-encounter-online-observation-26-jan-2023/ bonnes observations ! Sylvain
  33. 3 points
    Desolé la voila en JPEG
  34. 3 points
    Tenez, pour défier les nuages, se souvenir des belles choses et donner une idée, je me permets de mettre ici un croquis de la Rosette à la L80EDX 21 et OIII. Noel 2019, petit village du Sud-ouest, quelques lampadaires mais pas de pollution lumineuse globale, moindre petite ville à 15 km. Pas grand-chose de détaillé par rapport aux gros tubes mais la forme principale est déjà là
  35. 2 points
    Bonjour, Petite session astro hier soir en profitant d'une éclaircie. 80 poses de 40 sec 1200 iso Filtre OIII Sony a7 IV Newton 150-600 +correcteur de coma. Bon ciel Thomas
  36. 2 points
    Bonjour, Après le 18, j'ai eu un second créneau de beau temps le 20. Il a fait globalement beau ce WE là mais je n'étais pas dispo. J'installe encore une fois l'ETX90. Toujours un doute pour la turbulence et le Soleil est encore assez bas. La prochaine fois (j'espère bientôt, car pour l'instant, ciel gris !), je sors le 180... ETX 90 au foyer - Filtre Astrosolar ND3,8 - Filtre Vert - Basler IMX265 - Genika - AS3 - Astrosurface Addition de 25 images Clic plusieurs fois pour voir l'image à 100% AR13190 et AR13194 : AR13191, AR13192 et AR13195 : AR13196, AR13197, AR13198 et AR13199 : Jérôme
  37. 2 points
    Bonsoir à tous, Voici une image acquise avec le RC400mm en septembre dernier dans des conditions assez difficile. Une FWHM pas folle et surtout un gros reflet qui est venu de je ne sais où. On peut le voir ci-dessous: Sinon pour la technique: - GM2000HPS - OS Pro RC400mm @ F6 - ASI2600MM - 5h en L et 1h par couche RGB. La full: (https://www.astrobin.com/sf7ey4/) Cordialement, Sébastien
  38. 2 points
    Non , cela ne se joue pas à la gomme mais avec un algorithme de rejection dans Pixinsight Master étoile ( stack d'images d'étoiles sans comète ) Master Comète ( stack d'image de la comète sans étoiles ) puis Pixel math : Master Comète + Master étoiles
  39. 2 points
    Merci Alain, toujours un plaisir de te lire .....Je trouve aussi Merci de ton passage! Oui, j'hésitait à trop saturer mais après coup je pense aussi qu'il faut rehausser encore les couleurs ! Donc voici la version v2
  40. 2 points
    Quelques spectres de notre comète du moment fait avec une lunette de petite taille (diamètre 60 mm f/5) plutot dédiée astrophographie (ca couvre le plein format de manière parfaite, impressionnante), une Askar FRA300 monté sur une monture AM5. J'essaye de faire rejoindre les mondes de l'astrophotographie et de la spectrographie (moins de 15 minutes pour passer de l'imagerie super grand champ avec une caméra ASI6200MM Pro, et la spectrographie, sans dépointer l'objet) !!! Ici j'ai utilisé un Star'Ex avec plusieurs réseau (caméra ASI533MM, fente 23 microns), donc au foyer de cette lunette de 300 mm de focale seulement : J'ai cherché à travailler dans un configuration très minimaliste coté soft (et assez classique avec ce type de matériel), un banal ASIAIR Pro sir iPad : Voici une synthèse des observations actuelles : Le réseau de 300 t/mm pour une vison globale du spectre visible. Le réseau de 600 t/mm pour détailler la partie rouge où se révèle la présence de raies de H2O, mais seulement loin du noyau, en positionnant la fente dans le coma un peu lointaine. C'est la première fois que j'observe la trace d l'eau dans une comète, et il faut donc ruser pour la voir (sortir du noyau). Enfin, j'ai équipé le Star'Ex d'un réseau de 1200 t/mm pour détailler la bande du cyanogène dans l'UV (la résolution est d'environ R=2500). Tout ceci avec une lunette très maniable et compacte de 60 mm, je trouve cela sympa, et peut être que cela va interpeller quelques astrophotographes. Je ne suis pas trop gâté coté pollution du ciel nocturne, par ailleurs. Voici un détail du spectre de la région rouge avant le retrait du fond et réseau de 600 t/mm : A gauche le sodium haute pression (on voit au coeur une légère émission du doublet résolu du sodium - séparation de 6 A). Tout à droite, les raies fines infrarouge de la molécule OH (émission depuis la statosphère terrestre). Noter que la monture harmonique AM5 est aussi un bon élément de confort lorsqu'on utilise des instruments d'assez petit diamètre. J'ai fait aussi quelques images dans les conditions de la ville, voir ce fil : Christian
  41. 2 points
    Oh Daniel Skywalker, Enfin... oui ! Merci pour tes belles captures avec ces fascinantes animations ; elle va vite. Suis sorti aussi vers 4h, mais quand le toit de l'observatoire roulait enfin, dégagé de la glace (- 10°C) qui bloquait les roues sur les rails, l'éclairage public revenait... . Heureusement la centrale ne marchait pas et le vent venait du Nord. Ai fait des prises à traiter : tu vas avoir du travail ! Ici deux brutes, une avec et une sans filtre CLS. Je n'ai pas pris (pas eu) le temps de régler la position du Canon R, les étoiles ne sont pas rondes. Bravo à tous pour vos captures de la visiteuse. Bon ciel. f. Le terrible nuage de la centrale (charbon) de Saint-Avold avec vent d'Est le 27 janvier, cela produit un véritable micro-climat. Il n'a pas "amélioré" le ciel couvert depuis des semaines.
  42. 2 points
    Elle est excellente Franck cette Rosette Alors un grand merci à ton maître Bonne soirée, AG
  43. 2 points
    Extra le titre mais je te trouve dur avec toi-même, le compositage final est pas mal du tout et l'animation bien sympathique La belle est visible toute la nuit à présent, mais c'est vrai que la Lune devient clairement un problème à présent... et elle atteint bientôt le max de sa vitesse apparente, ce qui ne facilite pas les choses. Sous un ciel de campagne, elle saute vraiment aux yeux au chercheur 50 mm et une fois la lune couchée je la voyais très bien, ce matin, dans le viseur du 600D au télé 300 mm ouvert à F/4.5, large tâche floue inratable, bien pratique pour les cadrages !
  44. 2 points
    ouah le setup ! Certains ont des châteaux en Espagne d'autres de sacrés set up. On veut une photo du set up sous le beau ciel d'espagne. 1 an ! Faut avoir les nerfs solides pour faire du CP à F/D10 . Chapeau bas. Elle est superbe cette nébuleuse qu'on voit pas souvent. C'est un crâne de pirate avec un rubis dans l'oeil gauche et un autre dans la narine droite. Il est mort au combat d'un boulet de canon qui lui a arraché la moitié droite du visage. L'archéo-astrologie: une nouvelle discipline !
  45. 2 points
    Je suis d'accord avec Christian, près de 4h de pose sur une comète dont l'activité de la queue fluctue finalement assez rapidement, te donnera un flou important. D'ailleurs, on le voit sur ton image, les détails dans la queue sont lissés. En revanche, tu peux faire une chouette animation avec autant de poses. Ce qui est dommage, c'est que tu as fait des temps de pose différents, ce qui ne donnerait pas un rendu très esthétique sur l'animation. Mais déjà, si tu fais une animation avec 147 poses de 30 secondes ou tes 88 poses de 60 secondes, ça peut être très sympa. Patrick
  46. 2 points
    On dirait Andromède, mais vue dans un miroir, donc ça doit pas être elle.
  47. 2 points
    Bonjour, Comme tout le monde ne suit pas le fil "Chroniques du voyage 2023", j'ai concocté un petit récapitulatif des photos de cette première période d'observation du vient de s'achever. Rappel du setup : C8 Edge HD CGEM Réducteur EdgeHD, focale réelle 1500mm Atik 414ex Filtres Astronomik L R V B et Ha 6 nm échantillonnage : 0,886 "/pix Commençons par les photos terminées, qui sont au nombre de 11 : NGC 1097, les 13 et 16 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC1097.jpg NGC 1333, le 14 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC1333.jpg NGC 1300, les 15 et 17 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC1300.jpg NGC 2467 en H-alpha, le 17 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC2467.jpg NGC 3486, les 17 et 18 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC3486.jpg Détail de la Rosette, le 18 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/rosette-maroc.jpg Abell 24 en H-alpha, le 21 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/Abell24.jpg La comète qu'on ne présente plus, le 21 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/comete-etoiles-22-janvier-2023-3h29UT.jpg M 94, le 22 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/M94.jpg NGC 4216, le 24 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC4216.jpg NGC 3079, le 27 janvier 2023 : https://astro52.com/photo/images/NGC3097.jpg J'ajoute à cela des travaux commencées mais pas encore terminées, qui pour certains représentent déjà de nombreuses heures de poses : NGC 1931, qui contient déjà 5h38 de poses pour arriver à la mixture luminance + Ha, à laquelle il faudra ajouter les couleurs : https://astro52.com/photo/stock/NGC1931-L-et-H.jpg Abell 31, qui contient déjà 22 poses de 14 minutes en Ha, soit 5h08. Voici le traitement provisoire après les 14 premières poses : https://astro52.com/photo/stock/Abell31prov.jpg NGC 2997, qui contient déjà 2h06 en L et 2h20 en Ha, à qui il faudra ajouter le RVB. Luminance avant Ha : https://astro52.com/photo/stock/NGC2997prov.jpg NGC 5248, déjà 21 poses de 7 minutes en L à traiter. Données encore brutes. La comète, animation du mouvement sur 69 poses, très long traitement en cours. Aperçu non disponible. NGC 1964, objet difficile dont la suite à donner est incertaine : https://astro52.com/photo/stock/NGC1964prov.jpg Et puis comme rien ne saurait être parfait même sous des cieux bien dégagés, il y a les objets programmés qui n'ont pas connu le sort prévu : NGC 891 : reportée pour cause de nuages, à faire de préférence à Grézac début septembre. NGC 1055 : reportée pour cause de nuages, au 4 janvier 2024. NGC 1532 : reportée plusieurs fois pour différents motifs, reprogrammée le 13 janvier 2024. NGC 1744 : galaxie très difficile car atténuée par les poussières de notre galaxie comme la fameuse IC 342, avec un avant-plan très chargé en étoiles. Retrait définitif du programme. NGC 2280 : galaxie très difficile car atténuée par les poussières de notre galaxie comme la fameuse IC 342, avec un avant-plan très chargé en étoiles. Retrait définitif du programme. NGC 2613 : Retrait définitif du programme. Au total, j'ai pu observer 13 nuits sur 20, sachant que 5 des 7 nuits manquantes se trouvent aux extrémités de la période, sur des créneaux où la Lune limite fortement les observations. On est donc plus proche de 13 nuits sur 17, soit 76% de nuits exploitées. Un chiffre très bon, mais pas si exceptionnel ici pour un mois de janvier.
  48. 2 points
    Hello, Voici une galaxie bien en avance sur son temps, qui serait plutôt le printemps ! Mais, étant sur une cible principale dans Orion, et que je ne peut plus imager après 1h du mat (elle se cache derrière les arbres !!!), je me suis dit autant en faire profiter une autre cible !! Et NGC 4565 a été choisie Bon, ma focale, avec le réducteur, n'est pas trop adaptée à une cible aussi petite, mais je m'attendais pas à récupérer autant de détails avec si peu de focale ! A refaire clairement sans le réduc !! Une bien belle galaxie, vue par la tranche, et qui donne une impression d'être pleine de poussière... J'ai préféré un traitement doux et de privilégier les détails, plutôt que faire ressortir un maximum la galaxie. EXIFS Setup : Lunette --> TOA 150 avec reducteur @770mm de focale (F/5.1) -----> échantillonnage 1" Imageur--> ASI6200MC sans filtre G : 100 - T : -10° Monture --> 10Micron 1000HPS non guidée Acquisition : 42x300 8x600 Soit 4h50 de pose au total. Traitement sous Pix Bon ciel PS : n'hésitez pas à visionner la full
  49. 2 points
    Hello, j'en compte 8 sur cette prise de fin avril dernier mais la 8eme doit être exclue du groupe 8 heures de pose en luminance et 3 heures en couleurs avec Atik One et AZEQ8, unitaires 300s.
  50. 2 points
    pas d'autre prise pour l'instant. Mais je viens de finir un montage couleur en LRGB: