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Affichage du contenu le plus aimé le 15/03/2023 dans toutes les zones

  1. 15 points
    Bonsoir, Comme le dit mon Jean-Pierre; en planétaire je pratique souvent l'astronomie de grand-papa. Il faut que ce soit avant le souper et la soupe ne doit pas refroidir. En ce moment, il n'y a guère que la planète Vénus ou le Soleil qui peuvent ravir ces grands-papas. Sauf que pour le Soleil, j'étais encore au travail. Pour ne pas arriver trop tard pour Vénus, j'ai quitté le travail en avance d'une heure. Et rentré en bus plutôt qu'en train tellement les trains c'est aléatoire en ce moment. Ensuite pour la mise en température du Mewlon c'est plus compliqué que pour la soupe. Bref je vous livre ce premier résultat avant le souper et sans trop tarder sinon le potage ne sera plus en température. Voici un premier jet de Vénus et nous passons maintenant au minestrone pour tout dire. Et je vous assure que ce n'est pas pour faire un jeu de mots. Lucien
  2. 11 points
    Ben c'est simple... : sur la matière noire, toi, dg2 (et quelques autres) vous êtes des incapables ou des feignasses (voire les deux) ou (au mieux) des escrocs !!!!
  3. 10 points
    Nous présentons une image de l’année dernière qui n’a pas été traitée auparavant, c’est une galaxie intéressante par ses propriétés même si l’image n’est pas spectaculaire. NGC 5253 : une galaxie naine compacte bleue particulière Cet objet est une galaxie naine compacte bleue (BCD) située à 11 millions d’années-lumière dans la constellation du Centaure. C’est une galaxie de magnitude 10,5 et sa taille est de 4 minutes d’arc. On pense que les galaxies BCD sont de jeunes galaxies ayant les caractéristiques suivantes: - Galaxie Starburst de petite taille, - avec formation active d’étoiles couleur bleue, due au rayonnement de haute énergie des jeunes étoiles massives - Faible teneur en métal NGC 5253 est l’une des galaxies BCD les plus proches de nous. Pour sa petite taille, cet objet a des couleurs bleues et violettes vives en raison de sa formation d’étoiles active. Il a également de minuscules bandes de poussière intéressantes, comme on le voit mieux dans l’image de Hubble sur le Web. La signature la plus caractéristique de ces galaxies est qu’elles abritent des régions de formation d’étoiles très actives et ceci en dépit de leur faible teneur en poussière et de leur manque relatif d’éléments plus lourds que l’hydrogène et l’hélium, qui sont généralement les ingrédients de base pour la formation d’étoiles. Ces galaxies contiennent des nuages moléculaires assez similaires aux nuages vierges qui ont formé les premières étoiles de l’Univers primitif, qui étaient dépourvues de poussière et d’éléments plus lourds. Par conséquent, les astronomes considèrent les galaxies BCD comme un banc d’essai idéal pour mieux comprendre le processus primordial de formation des étoiles. NGC 5253 contient de la poussière et des éléments plus lourds, mais beaucoup moins que la galaxie de la Voie lactée. Ses régions centrales sont dominées par une région intense de formation d’étoiles qui est intégrée dans un corps principal elliptique. La zone centrale de sursaut d’étoiles se compose d’un riche environnement d’étoiles chaudes et jeunes concentrées dans des amas d’étoiles, qui brillent en bleu dans l’image. Les traces du sursaut d’étoiles lui-même peuvent être vues comme une lueur faible et diffuse produite par l’oxygène gazeux ionisé. Étant composées de nombreux amas d’étoiles, les galaxies BCD n’ont pas une morphologie uniforme et consomment intensément leur gaz à cause de ces sursauts de formation d’étoiles. Ce faisant, ils se refroidissent en même temps qu’ils changent de morphologie au fil du temps. NGC 5253 est surtout célèbre pour son superamas de plus d’un million d’étoiles, vieilles de 3 millions d’années, avec une luminosité totale d’environ un milliard de fois celle du Soleil! Il nous est complètement caché par un nuage de poussière géant d’une masse d’environ 15 000 masses solaires et d’éléments carbonés et oxygénés. NGC 5253 a des centaines d’autres grands amas. Celui de Cloud D est juste le plus spectaculaire d’entre eux. L’étude de ce cluster vraiment exceptionnel soulève plusieurs questions... Premièrement, la Voie lactée n’a pas formé de tels superamas depuis des milliards d’années. Il continue à former de nouvelles étoiles, mais plus en telles quantités. Et on considérait même jusqu’à récemment que de tels amas ne pouvaient se former que lorsque l’univers était encore jeune. La seconde concerne le taux de quantité de nuage de gaz transformé en étoiles dans le nuage D. Bien que ce taux soit connu pour varier entre les régions de l’univers (par exemple, ce taux est inférieur à 5% dans un nuage de taille comparable à celui du nuage D dans la Voie lactée), il est au moins 10 fois plus élevé dans le nuage D. Comme raison supplémentaire de questionnement, il aurait dû y avoir plusieurs milliers de supernovae dans un amas de cette taille, mais les astronomes n’ont pas observé de traces de SN. Autre curiosité, cet amas contient également plus de 7000 étoiles massives de type O, la plus brillante de toutes les étoiles, plusieurs millions de fois plus brillante que le soleil. La vraie nature des galaxies BCD a longtemps intrigué les astronomes. Les simulations numériques suivant la théorie cosmologique actuelle de la formation des galaxies, connue sous le nom de modèle Lambda Cold Dark Matter, prédisent qu’il devrait y avoir beaucoup plus de galaxies naines satellites en orbite autour de grandes galaxies comme la Voie lactée. Les astronomes appellent cette divergence le problème des galaxies naines. Note : La luminance est un mix de L Ha et OIII les 3 couches étant très lumineuses et détaillées et qui correspondent aux détails de l’image de Hubble. cf. l'image en Ha Nous n’avons pas trouvé d’information sur l’étoile bleue intense au dessus de la galaxie, elle n’est référencée que comme étoile bleue sous Aladin… Full and details on Asstrobin : https://astrob.in/iofrwc/C/ la version plein champ... la structure en Ha
  4. 10 points
    Traduction automatique : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Webb/Webb_captures_rarely_seen_prelude_to_a_supernova Webb capture le prélude rarement vu à une supernova Une étoile Wolf-Rayet est un prélude rare au célèbre acte final d’une étoile massive : la supernova. Comme l’une de ses premières observations en 2022, le télescope spatial NASA/ESA/CSA James Webb a capturé l’étoile Wolf-Rayet WR 124 avec des détails sans précédent. Un halo distinctif de gaz et de poussière encadre l’étoile et brille dans la lumière infrarouge détectée par Webb, affichant une structure noueuse et une histoire d’éjections épisodiques. Bien qu’ils soient le théâtre d’une « mort » stellaire imminente, les astronomes se tournent également vers les étoiles Wolf-Rayet pour avoir un aperçu de nouveaux commencements. La poussière cosmique se forme dans les nébuleuses turbulentes entourant ces étoiles, poussière composée des éléments lourds de l’Univers moderne, y compris la vie sur Terre. La vue rare d’une étoile Wolf-Rayet – parmi les étoiles les plus lumineuses, les plus massives et les plus brièvement détectables connues – a été l’une des premières observations faites par le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA. Webb montre l’étoile WR 124 avec des détails sans précédent avec ses puissants instruments infrarouges. L’étoile se trouve à 15 000 années-lumière dans la constellation du Sagittaire. Les étoiles massives traversent leur cycle de vie, et toutes ne passent pas par une brève phase Wolf-Rayet avant de devenir une supernova, ce qui rend les observations détaillées de Webb précieuses pour les astronomes. Les étoiles Wolf-Rayet sont en train de se débarrasser de leurs couches externes, ce qui entraîne leurs halos caractéristiques de gaz et de poussière. L’étoile WR 124 a 30 fois la masse du Soleil et a perdu 10 Soleils de matière – jusqu’à présent. Lorsque le gaz éjecté s’éloigne de l’étoile et se refroidit, de la poussière cosmique se forme et brille dans la lumière infrarouge détectable par Webb. L’origine de la poussière cosmique qui peut survivre à une explosion de supernova et contribuer au « budget de poussière » global de l’Univers est d’un grand intérêt pour les astronomes pour de nombreuses raisons. La poussière fait partie intégrante du fonctionnement de l’Univers: elle abrite des étoiles en formation, se rassemble pour aider à former des planètes et sert de plate-forme pour que les molécules se forment et s’agglutinent – y compris les éléments constitutifs de la vie sur Terre. Malgré les nombreux rôles essentiels que joue la poussière, il y a encore plus de poussière dans l’Univers que les théories actuelles des astronomes sur la formation de poussière ne peuvent expliquer. L’Univers fonctionne avec un excédent budgétaire de poussière. Webb ouvre de nouvelles possibilités pour étudier les détails dans la poussière cosmique, ce qui est mieux observé dans les longueurs d’onde infrarouges de la lumière. La caméra proche infrarouge de Webb (NIRCam) équilibre la luminosité du noyau stellaire de WR 124 et les détails noueux dans le gaz environnant plus faible. L’instrument innovant dans l’infrarouge moyen (MIRI) du télescope, dont la moitié a été fournie par l’Europe, révèle la structure grumeleuse de la nébuleuse du gaz et de la poussière entourant l’étoile avec des détails sans précédent. Avant Webb, les astronomes amoureux de la poussière n’avaient tout simplement pas assez d’informations détaillées pour explorer les questions de la production de poussière dans des environnements comme WR 124, et si cette poussière était de taille et de quantité suffisantes pour survivre et apporter une contribution significative au budget global de poussière. Maintenant, ces questions peuvent être étudiées avec des données réelles. Des étoiles comme WR 124 servent également d’analogue pour aider les astronomes à comprendre une période cruciale des débuts de l’histoire de l’Univers. Des étoiles mourantes similaires ont ensemencé le jeune Univers avec les éléments lourds forgés dans leurs noyaux – des éléments qui sont maintenant communs à l’ère actuelle, y compris sur Terre. L’image détaillée de WR 124 par Webb préserve pour toujours une brève période turbulente de transformation et promet de futures découvertes qui révéleront les mystères longtemps enveloppés de la poussière cosmique. Image composite Nircam + MIRI de Wolf-Rayet 124 :
  5. 9 points
    Ce n'est pas la nature de l'électron ça. Il s'agit de caractéristiques qui définissent certaines de ses propriétés. Mais on n'a jamais vu d'électron ! On a déjà vu des atomes (plus exactement, on en reconstruit une image par détection de ses orbitales électroniques). Mais des protons, des neutrons, des électrons, etc... jamais ! On détecte des traces dans des détecteurs liées à la perte d'énergie de ces particules, on voit comment ces traces évoluent en fonction de paramètres extérieurs (champ électrique, champ magnétique), on en détecte les effets de collision... On sait modéliser tout ceci, introduire des notions de charges, de masse, de spin, etc... pour décrire cela, mais de la nature de l'électron (ou de toute autre particule), on ne sait rien ! On fait de la physique des particules comme un biologiste qui étudierait la dynamique des populations de renards et de lapins en étudiant leurs traces dans la neige ! Une trace de lapin, ou plus exactement une série de traces de lapin dans la neige n'est pas un lapin ! Mais on peut en apprendre beaucoup concernant le lapin, et de ses interactions avec la particule renard ! Détecter des effets de lentille gravitationnelle là où optiquement il n'y a rien, je ne sais pas comment il faut appeler cela ?! Sans compter qu'il n'y a pas que cela, voir ma réponse à la remarque ci-dessous. On en sait beaucoup plus que ça !!! La matière noire, comme toute matière, peut se modéliser par une fonction d'état. Elle doit avoir des propriétés qui en tant que matière, la distingue d'autres contributions au tenseur énergie-impulsion. Mais également, elle doit avoir une température, une densité, etc... Elle doit également avoir une certaine section efficace d'interaction avec elle-même ou la matière. Quand on introduit cette contribution de la matière noire, on trouve une remarquable cohérence à toutes les échelles de temps et d'espace. Dit autrement, si la matière noire (ou ce que l'on interprète comme telle), n'est pas une forme de matière, et bien cela y ressemble fortement ! Donc, j'ai du mal à comprendre l'espèce de procès qui est fait aux scientifiques là !?
  6. 8 points
    Des baltringues contrairement à Tu Sais Qui, qui, lui, a sérieusement lutté sur Janus.
  7. 8 points
    Bonjour, Retour dans les Chiens de Chasse, pour la magnifique galaxie du Tournesol. M63 (NGC 5055) est galaxie spirale relativement rapprochée et située dans la constellation des Chiens de chasse à environ 22 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome français Pierre Méchain en 1779. Charles Messier a confirmé cette observation le même jour et il l'a inscrite à son catalogue comme M636. On lui donne parfois le nom de galaxie du Tournesol. Sa structure en spirale fut l'une des premières spirales reconnues comme telles par Lord Rosse qui la cite comme l'une de 14 nébuleuses spirales découvertes à cette époque (1850). (source Wikipedia) Les infos: Newton Skywatcher 150/750 + correcteur de coma Skywatcher Player One Neptune-c II IMX464 + filtre IRcut. Monture HEQ5 kit courroie Rowan Autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 Acquisition NINA 1350 x 2s Gain 200/400 Traitement Sirilic, Siril, Photoshop (Astropanel X), Lightroom. une brute de 2s:
  8. 7 points
    On a déjà parlé de ce gars là par le passé. C'est le summum de la guignolitude. Zéro connaissance en cosmologie, zéro article scientifique cité dans le domaine (vérifiez), zéro participation à des ateliers, écoles d"été séminaire et, ce qui est pire, zéro déontologie. C'est un peu le Claude Allègre de la cosmologie si vous voulez : un lobbyiste marchand de doute, incapable de convaincre les spécialiste du sujet (normal il n'y connaît rien), mais qui estime que l'important n'est pas qu'il ait raison, mais que les non spécialistes (comme vous) croient que c'est le cas. On pourrait résumer ce gars-à une blague entendue dans les couloirs de son employeur : quelle est la différence entre JMBB et les frères Bogdanov ? Eux au moins ont passé une thèse en cosmologie.
  9. 6 points
    Il me semble que pendant des décennies, les expériences Machos et autres ont testé l'hypothèse que la matière noire soye en vrai de la matière "normale" d'astres "normaux" mais petits et invisibles, par l'effet de microlentille dans la Voie lactée : à ma connaissance, à vérifier avec les fusées d'Astrouf, le verdict est sans appel : rien. Et c'est pas quelques centaines de milliards d'astéroïdes et planètes "errantes" qui peuvent expliquer le monstrueux halo de matière noire d'une galaxie......................................................... Je sais bien que les astronomes sont des buses, mais ils réfléchissent de temps à autres à ce qu'ils font, quand même... S
  10. 6 points
    Rhaaa ! J'avais pensé à cette objection mais j'ai tenté le coup en me disant que personne n'y penserait... ----------------- J'aime bien cette hypothèse. Il y a pas mal de temps (pas loin de vingt ans) j'en avais parlé ici. L'idée, c'est que les petites étoiles sont plus nombreuses que les grosses et, en terme de masse, contribuent à peu près autant. Si on extrapole on en déduit que les naines brunes sont plus nombreuses que les petites étoiles. Et les planètes ? Ne serait-il pas possible qu'il se soit formé plein plein de planètes orphelines ? Elles seraient parfaitement indétectables. J'avais posé la question ici et on m'a appris que des observations avaient été faites pour savoir s'il y avait beaucoup de planètes orphelines, par exemple en recherchant de petites variations lumineuses lorsqu'une de ces planètes passe devant une étoile d'arrière-plan. Il paraît que les résultats prouvent que si ces planètes existent, elles ne peuvent pas être assez nombreuses pour contribuer significativement à la matière noire. Dommage.
  11. 5 points
    Bonjour, La comète C/2022 U2 (ATLAS) aime décidément bien les grandes nébuleuses, puisque après IC410 le mois dernier(*), elle passe ce mercredi soir et jeudi soir assez près de la nébuleuse de la Rosette La comète a faibli mais reste bien accessible (mag 13), il faut un champ de l'ordre de 3°x2° : Moi çà ne rentre pas au Quattro avec la 294 Bon ciel. (*) :
  12. 4 points
    Nouvelles investigations sur la texture et la composition chimique de la subsurface à travers la petite "fenêtre" créée par la fracture de la dalle rocheuse, fracture formée pendant le forage à "Tapo Caparo". Du coup cette cible scientifique est baptisée "Mariapiri". La caméra MAHLI examinera la texture de "Mariapiri" et le spectro APXS sera chargé d’en étudier la composition chimique. Par ailleurs ces deux instruments seront utilisés également pour une autre cible nommée "Tucupita", une roche flottante potentiellement intéressante dans l’espace de travail du rover, tout près du trou de forage (voir l’image plus bas). Une roche flottante est une roche qui n'est pas à sa place d’origine et qui ne semble pas faire partie de la roche mère. Sur Terre (et sur Mars), ces roches peuvent par exemple apparaître après l'érosion d'une unité stratigraphique différente. La comparaison de la différence de composition et de texture de "Tucupita" par rapport à la roche mère de l'espace de travail peut fournir des indices sur la façon dont la région s'est érodée au cours de millions d'années. Ces dernières opérations et quelques autres devraient bientôt marquer le terme de la campagne de forage à "Tapo Caparo", et Curiosity devra repartir et pérégriner vers d'autres horizons ! NAVCAM - 14 MARS 2023 (SOL 3769) : La roche flottante "Tucupita" dans le cercle rouge, le trou de forage "Tapo Caparo" et la fracture "Mariapiri" sont tout proches. MAHLI – 14 MARS 2023 (SOL 3769) : La fracture et la "fenêtre" vers la subsurface Curieuses ces zones grisâtres... NAVCAM - 14 MARS 2023 (SOL 3769) : L'APXS sur la cible "Mariapiri". La roche flottante "Tucupita" est dans le cercle blanc Ici c'est l'APXS qui est en action sur la cible "Tucupita" cachée en partie par la tourelle CHEMCAM - 11 MARS 2023 (3766) : Le pôvre "coquillage" s'est pris des tirs laser.. il a l'air solide le bougre
  13. 4 points
    Comme l'autre par @vaufrègesI3 , un peu plus haut dans ce fil :
  14. 4 points
  15. 3 points
    Très chers amis astram, En mars, comme plusieurs d'entre vous, j'ai revisité la nébuleuse de la Méduse et SH2 249. 17h30 de poses, déjà beaucoup pour moi , peut-être un record. J'ai failli ne vous la présenter qu'en noir et blanc car j'étais moyennement convaincu par les couleurs que j'obtenais en SHO...dur dur pour être honnête .... et puis j'ai passé davantage de temps sous Pix et Dxo pour tenter de vous présenter quelque chose potable en couleur. Je vous fais part de quelques enseignements ou confirmations que j'ai tirés de cette petite expérience : - good news les amis, les filtres Antlia 3nm en 36 nm au foyer F/D 5 de la FSQ ne produisent pas de halos ... pour avoir eu des astrodon, je peux vous assurer que ceux-ci n'ont pas à rougir du tout. Bon pour le portemonnaie. - BlurXTerminator, ça reste terriblement efficace même sur des objets un peu complexes.... si on a pas la main trop lourde - confirmation que plus on pose longtemps, plus c'est agréable au traitement quand même ...surtout la version Ha - que les LED à 10 mètres sur mes poses S2 et 03, c'est très / trop compliqué pour obtenir un traitement propre - qu'une version n&b est qq fois plus sympa qu'une version couleur en espérant tout de même que vous apprécierez mes efforts sur la version SHO Setup FSQ106 EDX4 au foyer sur AP1100GTO ASI2600mm pro filtres Antlia 3nm en 36mm Poses : 87x10min Ha - 9x10min O3 et 9x10 min S2 Traitement Pix et cosmétique Dxo Lien vers la full : En bonus, j'ai tenté un petite vidéo : version initiale https://youtu.be/nWLFGvpurBo Version ++ avec accompagnement sonore Valère Leroy @ValereL Eddie http://www.fwhm.fr
  16. 3 points
    Bonjour a tous! This is my first post on Astrosurf. It is a real pleasure to participate in this forum and learn from all of you! I share my photos taken with Solex from Córdoba in Spain (all are single images). My configuration: Acuter Maksy60 tube + ND4 filter + Sol'ex + Asi178mm. Obviously, with this configuration I am forced to perform two scans for each half disk scanned and then generate a mosaic. I am also collaborating in the Pro-Am Cospam project (the associated images were also upload in BASS2000 via ftp) . I thank Olivier Aguerre for advising me on the procedure to generate the mosaics in accordance with the protocol established for the project. ....And of course, very especially Christian and Valerie! for this fantastic project and their efforts to motivate amateur astronomers in the exciting field of spectroscopy.
  17. 3 points
    Baroud d'honneur pour l'Epsilon sur la rosette. Deux versions, une SHO "classique": Et une version vie en rose, car ça ne s'appelle pas rosette pour rien. Me demandez pas quel improbable mélange de couches j'ai fait: je sais plus. Données de prise de vue: Télescope: Epsilon 130 Focale: 430mm Guidage: EVO50+GPCAM3 290MM Monture: G11 date acquisition 25&26/02/2023 ASI2600MM R: 50x10s V: 50x10s B: 50x10s Ha: 100x60s SII: 200x60s OIII: 200x60s Expo totale: 10h50 Lieu: POP L'epsilon tire sa révérence et laisse sa place, pour la saison des galaxies, au RC250 qui fût celui de @skuenlin. Il n'est d'ailleurs pas seul à tirer sa révérence. Une belle italienne a détrôné l'américaine sur le pilier du POP. Le printemps au POP: La saison des galaxies ne commence pas vraiment bien mais bon, c'est pas fini!
  18. 3 points
    Je me permets un seul commentaire sur cette conférence, toujours intéressante. Dans la présentation il est écrit et dit que le modèle lambda CDM (*) est 'fragile' du fait des méconnaissances actuelles sur la matière et l'énergie noire. Le mot 'fragile' est excessif et inadapté à mon sens. Incomplet me semblerait plus juste (et évident) parce qu'aujourd"hui: . il n'y a absolument aucun autre modèle qui s"approche de ses capacités prédictives vérifiées . il n'y a aucun élément prouvé à avancer qui soit en contradiction formelle avec ce modèle (même si on aimerait bien avoir l'explication sur l'irréconciliation actuelle des H...).
  19. 3 points
    Conférence "Histoire critique du Big Bang" Conférence prononcée par Jean-Marc BONNET-BIDAUD, astrophysicien au Commissariat à l'Energie Atomique et aux énergies alternatives.
  20. 3 points
    Sujet passionnant que je suis depuis le début... je ne prends pas part à l'argumentation en raison de mon bagage insuffisant qui me ferait probablement écrire des âneries en pensant bien dire, j'ai parfois le clavier qui me démange, mais comme on le dit pour la langue à tourner sept fois avant de parler, je rumine sept fois ce que je pense vouloir dire et je m'en abstiens car entre temps une réponse claire est tombée bien mieux écrite que je n'aurais pu le faire avec mes faibles moyens. Je lis donc avec grand intérêt les arguments que je ne saurais exprimer aussi bien moi-même les questions également souvent pertinentes, et j'apprends grâce aux quelques rares experts à quel point il faut rester humble dans ce genre d'histoire. A l'heure d'Internet, chacun peut extravaguer à partir de lectures plus ou mois savantes, mais si le questionnement est de mise il en va tout autrement des affirmations péremptoires sur la base d'un ressenti distillé le plus souvent par une faune de médias qui ne recherchent que le sensationnel pour conforter leur audience. Tout ça est un peu comme une enquête policière, on recueille patiemment des indices, on les évalue, on les compare, on les analyse, on les classe, tout ça nous conduit à formuler des hypothèses et des conjectures, envisager des alibis, des logiques, puis d'essayer de les corroborer par toute sorte de moyens, de lancer des procédures d'écoutes ou de contrôle... bref, c'est un travail de professionnel dont le sérieux est bien souvent altéré par l'opinion publique nourrie voire abreuvée d'infos plus ou moins dignes de foi ou insuffisamment étayées. Et le pire c'est de savoir que cette enquête est sans fin, le but n'est pas l'arrivée mais le voyage qui y conduit en nous rapprochant toujours un peu plus d'une vérité supposée inatteignable car très probablement asymptotique. Quel intérêt de disputer de l’existence ou non de la « matière noire » ? Elle est probablement l'hypothèse la plus finement établie, elle sera confortée, modifiée ou invalidée si on trouve mieux, mais en attendant, plutôt que chercher à la dézinguer coûte que coûte, il serait préférable à mon avis de proposer mieux et surtout d'argumenter sérieusement en disant pourquoi et en quoi c'est mieux... J'aime surtout les questions et réponses concernant ce qui fait que cette hypothèse est actuellement la plus porteuse de possibilités, même si elle n'explique pas tout ou du moins même si sa confirmation « officielle »pose encore problème. Sans parler de l'humour qui parfois fort heureusement détend un peu l'élastique.
  21. 3 points
    Oui c'est assez doux. Un peu mieux dans le seconde il me semble. Je te souhaite un bon ciel Paul ! Oui c'est assez vague tout ça ! Merci Jérôme. Tant qu'on ramène quelque chose... La turbulence dans l'UV, il ne faut pas trop espérer ! Merci Christophe ! C'est encourageant pour sortir le matos ! Oui en effet. Faute de temps je suis obligé de me fortement limiter aussi bien pour les prises de vues que pour les traitements. Je te souhaite un bon ciel Michel ! On en aura d'autres des Vénus aussi. Merci à toi ! C'est sympathique et heureux que ça te plaise. Bonsoir cher ami Alain ! Pas de ciel profond pour moi. J'ai renvoyé la lunette pour défaut optique. Je te souhaite une bonne soirée cher ami et un bon ciel à venir ! Lucien
  22. 2 points
    Bonjour à tous, Meilleurs vœux à chacun d'entre vous pour cette nouvelle année ! Qu'elle soit riche de beaux ciels et d'observations passionnantes (et pourquoi pas une belle comète, on peut rêver un peu...) ! J'avais initialement publié l'info dans la rubrique "vu sur le net", mais celle-ci étant (beaucoup) moins consultée que le forum astrophoto, je pense qu'il est préférable que je l'indique ici (ça touchera sûrement plus de personnes potentiellement intéressées...). Désolé pour le doublon pour les autres ! J'ai lancé en toute fin d'année une série de tutos vidéo, afin de compléter ceux déjà présents (et à venir) sur mon site (Photon Millenium que vous connaissez peut-être). L'objectif est de couvrir l'ensemble des aspects du traitement astrophoto en ciel profond : du prétraitement aux corrections finales, en passant par la montée d'histogramme, la réduction du bruit, l'amélioration des détails, le mixage HDR, la création de mosaïques, etc. Je n'aborderai pas le traitement des images planétaires (de toute manière @Jean-Luc Dauvergnea tué le game ! ) ni le nightscape (que je ne pratique pas vraiment). Ces tutos seront disponibles sur la chaine Youtube de Photon Millenium (https://www.youtube.com/@photonmillenium) ainsi que sur le site (https://millenniumphoton.com/tutos-videos/) sur lequel j'ajouterai au fur et à mesure des ressources supplémentaires (workflow, process icons, liens, ressources externes, etc.). Le but est que ces tutos puissent être utiles aux débutants/intermédiares dans le traitement astrophoto, d'où un plan avec des étapes bien distinctes et des vidéos qui essaieront de rester courtes (autant que possible même si ce n'est pas toujours facile...). Les logiciels utilisés seront essentiellement Pixinsight et Photoshop (éventuellement APP pour des sujets ponctuels). Je pense que la série complète devrait faire entre 20 et 25 épisodes, et j'essaierai d'en publier au moins un ou deux chaque semaine, afin que l'ensemble des tutos soit disponible rapidement. Le but n'est pas d'étaler ça sur des mois et des mois... Les 10 premières vidéos sont en ligne (ce qui correspond à l'intro + aux étapes 1 à 3 sur le plan ci-dessus) : 1/ Une présentation générale des étapes de traitement qui seront abordées, ainsi qu'une réflexion sur les critères d'une "belle" astrophoto : 2/ 12 conseils essentiels pour le traitement astrophoto ! 3/ Présentation des logiciels de traitement (en particulier PixInsight et Photoshop) : 4/ Le prétraitement (1/2) : les principes 5/ Le prétraitement (2/2) : mise en pratique 6/ Crop et retrait de gradients 7/ Corrections du fond de ciel 8/ La déconvolution 9/ La réduction d'étoiles 10/ Une vidéo "hors-série" de présentation et de test du process Blur X Terminator : 11/ Le traitement linéaire avec la suite X-Terminator (BXT et NXT) Les prochaines vidéos suivront bientôt : déjà avec la réduction de bruit et la calibration des couleurs RGB et narrowband pour conclure la partie "linéaire"... ensuite ça sera la montée d'histogramme et la partie en non-linéaire + les vidéos thématiques. Mon but est d'essayer de finir la série rapidement afin que l'ensemble soit disponible. Par ailleurs, outre ces tutos, cela me permettra d’aborder occasionnellement des thématiques plus spécifiques, des sujets d’actualités sur le traitement astrophoto ou encore de tester certains matériels, logiciels ou fonctionnalités… J'espère que cela pourra vous intéresser ! Je vous remercie par avance pour vos retours, qu'ils soient positifs, critiques ou négatifs, afin d'essayer de m'améliorer pour les prochaines vidéos ! N'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour être informé des prochaines vidéos et à les partager si vous les trouvez intéressantes ! JB PS : désolé de vous infliger ma tête sur les miniatures : ce n'est pas par narcissisme, mais la difficulté de trouver des éléments graphiques répétitifs pour que la série de vidéos ait une identité visuelle distincte et un peu reconnaissable m'a contraint à cette odieuse extrémité ! 😅
  23. 2 points
    Salut, la nuit dernière fut très calme mais un peu brumeuse (les deux étant malheureusement souvent liés), avec 1,76" de FWHM médiane sur la luminance empilée. De bonnes conditions pour imager une galaxie de taille modeste : la galaxie spirale de face NGC 3184, dans la Grande Ourse, située à environ 40 millions d'a.l. Concernant le cadrage, j'ai voulu inclure la petite NGC 3179 ainsi qu'une PGC encore plus petite tout en bas de l'image (et bordée par un amas de galaxie qui semble très lointain), ainsi que le petit groupe d'étoiles voisin, tout en prenant soin de garder à distance l'étoile Tania Australis de magnitude 3. Cette dernière a quand même failli transpercer la pauvre galaxie avec l'une de ses aigrettes. Edit : aigrette enlevée de l'image finale. Le champ quasi-complet (clic droit pour la full) Crop sur la galaxie Et enfin la luminance annotée On voit en particulier un quasar de redshift z=3,334, soit une lumière émise il y a presque 12 milliards d'années.... bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 360*60sec à gain 110, -10 °C à l Chrominance 30*60sec à gain 110, -10 °C par couche Bonnes conditions de turbulence (FWHM de 1,76" après empilement pour la luminance), dernier quartier, faible transparence, pollution lumineuse (Tour Eiffel à 20km).
  24. 2 points
    J'ai acquis le livre "Lascaux et le ciel de la préhistoire", isbn 9782954905242. Avec l'autorisation de son auteur je vous transmets son dernier message : Le 18 mars prochain, à environ 16h30 en France le dernier croissant de Lune visible se couchera pour la dernière fois en terminant le cycle lunaire de 19 ans. (heure dépendante de lieu et du relief du coucher). Il est recommandé de commencer à la chercher et à l’observer vers 16 heures. Aussi fine qu’un cil, elle aura la forme d’un fer à cheval ou d’un accent circonflexe, ce qui n’arrive qu’une fois tous les 19 ans. C’est la Lune que les Aurignaciens ont gravé sur le calendrier lunaire. Ils vivaient dans l’abri Blanchard à Sergeac en Dordogne, où le calendrier a été trouvé en 1911 par Marcel Castanet. C’est grâce à cette gravure centrale, copiant la forme de la Lune qui descendait pour se coucher à l’ouest en face de l’abri Blanchard que j’ai pu décoder cet ensemble de gravures qui semblaient jusqu’alors énigmatiques bien qu’elles ne soient toutes que la copie de la course lunaire telle qu’elle était dans le ciel à Sergac il y a 35 000 ans. Cette année 2023, ce sera le 18 mars car le glissement du calendrier grégorien occasionne une petite différence de temps. Je vous souhaite à tous une journée de beau temps, une observation fructueuse et quelques photos si c’est possible. Amicalement pour vous BN. Vous pouvez regarder le ciel encore le 19 mars, mais je pense qu’elle ne sera pas visible car trop proche du Soleil. Chantal JEGUES-WOLKIEWIEZ La photo représente un relevé de position de la Lune Le site de l'auteur : archeociel.com. Bien sûr, observer un fin croissant de Lune n'est pas notre Graal et cela n'arrive pas que rarement mais le livre m'a interpelé. Voilà, voilà ...
  25. 2 points
    Salut vous tous Le CT16 a remplacé le C14 sur ma EQ8! J'ai shooté M108 sur deux bouts de nuits en soirée jeudi et samedi dernier. La voici en LRVB comme à mon habitude Traitement des plus simpliste avec aucune réduction des étoiles ni réduction du bruit CT16 f4 sur EQ8 QSI683wsg Correcteur 1.0x Riccardi Design 3" Filtres Astrodon LRVB=200-30-30-30 minutes. Bin 1x1, Sub de 5mn. Autoguidage. ASI224mc sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS3. Bon visionnement! Martin
  26. 2 points
    Attention à ce que tu écris, @PascalD... Tu t'es trompé, je corrige... "Les auteurs font un calcul numérique en prenant l'exemple d'un système de 2 trous noirs de 1010 masses solaires chacun, et trouvent des pouillièmes très très très très difficilement mesurables au pire, et non mesurables au mieux".
  27. 2 points
    C'est mesurable dans le fond diffus cosmologique. Les ondes concernées sont d'une longueur d'onde démesurée, donc elles provoquent une déformation statique mais qui possède des caractéristiques spécifiques. La recherche de ces ondes gravitationnelles primordiales a donné lieu à un des plus gros ratés scientifiques de la dernière décennie , où des gens ont cru hacker des données non publiques du satellite Planck pour en déduire la présence de ces ondes, visiblement en croyant que personne de la mission Planck n'avait pensé que des indélicats comme eux tenteraient de procéder ainsi.
  28. 2 points
    Bonsoir cher ami Alain, Je suis passé au fromage maintenant. Merci Christophe ! Bonsoir Paul, J'ai eu quelques voiles nuageux mais par chance pas trop absorbants ! Bon ciel cher ami ! Disons que de mon point de vue, ça donne pas trop de travail Vénus ! Et comme je cours toujours après le temps... Merci à toi. Elle n'est pas très difficile à trouver aux jumelles la Vénus même avec un ciel assez clair. Oui et c'est un avantage pour la turbulence ! Ci-dessous une petite animation qui montre une des meilleures portions d'une vidéo. Lucien
  29. 2 points
    Voilà, j'ai traité M51 : https://astro52.com/photo/stock/M51prov.jpg La transparence on s'en fout en fait, c'est un détail Reste à faire ce soir les couleurs de ces deux objets, en espérant que les cirrus ne s'en mêlent plus trop quand même. Il y aura peut-être même le temps de prendre un peu d'avance pour après la perturbation (sur NGC 4565 ou le Trio du dragon, avoir...)
  30. 2 points
    Avant-hier, 13 mars, ciel couvert par les cirrus, donc repos. Rotation de la caméra avec des repères sur papier sans vérification, en ayant emprunté le matériel de géométrie des enfants. Hier, 14 mars, quelques doutes en début de nuit avec arrivée des cirrus et un peu de vent. Finalement le vent s'est calmé, mais les cirrus ont défilé. Du coup, un ciel pas très habituel ici, avec une transparence variable parfois pourrie, et une turbulence très faible que les planéteux auraient adorée. Mais avec comme cibles au programme NGC 2841 et M 51, finalement ça ne tombait pas si mal d'avoir un ciel qui privilégie les détails sur le signal, car ce sont des galaxies exigeantes sur la précision des détails. 27 poses en L de 5 minutes sur NGC 2841 : https://astro52.com/photo/stock/ngc2841prov.jpg Reste à traiter M51 mais ça devrait être bon aussi car il est passé un bon creux dans les cirrus sur cette période. Ce soir normalement dégagé, au programme les couleurs de NGC 2841 et M 51. J'ai testé les cadrages et les étoiles guide des différents objets au programme avec caméra tournée. Pour le ciel de printemps c'est pas mal, les étoiles guides ne sont pas hyper-lumineuses sauf pour le trio du dragon, mais dans l'ensemble ça devrait aller. Le 16 repos, ciel couvert et on a un groupe de 12 personnes. Le 17 normalement couvert, mais à voir si ça ne dégagerait pas sur la 2ème moitié de la nuit. Le 18 dégagé mais avec du vent en début de nuit, je retarderai peut-être un peu le démarrage. Le 19 plutôt dégagé. Je vais manger, ensuite on va descendre à Tazenakht donc traitement de M51 plus tard. Mais aujourd'hui pour confirmer le programme de ce soir.
  31. 2 points
    Bonsoir, Pour les trois jours à venir ce ne me sera pas possible de tenter de capter Vénus. Il y aura au moins un train SNCF entre moi-même et la belle blanche planète. Et encore un train qui sans doute en retard ou pas de train du tout. Donc on saisit l'occasion ce soir après une journée très variable du point de vue de la météo. Le ciel s'est partiellement dégagé vers 17 heures. Pour la mise en température ce n'était pas vraiment rigoureux. La turbulence est allée en décroissant puis à repris ensuite. Disons que pendant quelques dizaines de minutes on pouvait faire une mise au point pas trop aléatoire. Pas de bonnes conditions comme souvent mais disons un 3/10 habituel mais avec un ciel bien transparent car lavé par la pluie du matin. Pluie qui m'a bien lavé durant un jogging également matinal ! Voici un premier traitement juste avant le souper. On verra dans le train demain si je peux avoir mieux avec les autres films ? Bonne soirée, Un film précédant donne de meilleurs résultats. Bon il faut dire aussi que j'ai utilisé plus d'outils notamment dans le tri des images.
  32. 2 points
    Pour sa 8ème année, e Club d'Astronomie de Mars organise les "3 Nuits sur Mars" du Vendredi 21 juillet au Lundi 24 juillet 2023 C'est pas une blague, les rencontres sont vraiment sur la commune de Mars ! Les rencontres très sympa, environ une quarantaine de personnes. Le ciel est bien noir, les repas pris en commun sont inclus dans le prix. Toutes les infos ici : https://www.clubastromars.org/animations/3-nuits-sur-mars-2023
  33. 2 points
    Je suis allé voir en salle "L'Astronaute" la semaine dernière (pas facile, peu de salles le projette) avec beaucoup de plaisir et d'émotion (surtout sur la fin, très jolie scène spatiale inventive quasi onirique, mais avec un goût d'inachevé pour le retour sur Terre) pour la bonne raison qu'il réalise (un peu naïvement) le rêve de beaucoup de gamins que nous étions à une époque. Le lancement au point de vue son est impressionnant ! Sinon, il demeure un film un peu "art et essai" question rythme, avec ses limitations budgétaires et approximations techniques, mais là n'est pas l'essentiel. A noter, une très belle musique qui contribue à l'émotion d'ensemble. Enfin, le film met le doigt (peut-être involontairement) sur la problématique de la rigidité de l'administration française concernant le développement privé de moteurs-fusées et de lancements sur le territoire national, d'autant plus criante lorsqu'on voit ce qui va se faire chez nos voisins anglais, allemand et espagnol ...
  34. 2 points
  35. 2 points
    On voit bien ici que notre culture moderne déteste tout ce qui n’est pas réductible à une définition conceptuelle "clé en main" du "réel", alors que la science porte d'abord sur les phénomènes et non sur la nature ou l'essence des choses. La science renonce même souvent à saisir le mode de production des choses, c'est-à-dire la causalité, pour ne considérer que les lois. Comme déjà écrit plus haut, dans le cadre de la démarche scientifique la matière noire demeure une hypothèse, et la moins "farfelue" semble t'il pour l'heure. Sachant qu'une hypothèse scientifique demeure ouverte et réfutable, elle n'est pas un dogme religieux ni un principe métaphysique. Et une hypothèse est rarement vérifiée/vérifiable en elle même. Ce que l'on vérifie (par l'observation), ce sont surtout ses conséquences dans les faits.. Bref, les tenants de la matière noire sentent bien le gros vent et s’agiter des ligues. Seront-ils toujours en tort jusqu’à faire reculer leurs opposants ?!?..
  36. 2 points
    Une nouvelle magnifique image... traduction automatique : https://esawebb.org/images/potm2302a/ Voir Triple Cette observation du télescope spatial James Webb présente l’amas de galaxies massives RX J2129. En raison de la lentille gravitationnelle, cette observation contient trois images différentes de la même galaxie hébergeant des supernova, que vous pouvez voir plus en détail ici. La lentille gravitationnelle se produit lorsqu’un corps céleste massif provoque une courbure suffisante de l’espace-temps pour courber le chemin de la lumière qui le traverse ou le traverse, presque comme une vaste lentille. Dans ce cas, la lentille est l’amas de galaxies RX J2129, situé à environ 3,2 milliards d’années-lumière de la Terre dans la constellation du Verseau. La lentille gravitationnelle peut faire apparaître étrangement des objets d’arrière-plan, comme on peut le voir par les arcs concentriques de lumière en haut à droite de cette image. Les astronomes ont découvert la supernova dans la galaxie d’arrière-plan à triple lentille en utilisant les observations du télescope spatial Hubble de la NASA / ESA, et ils ont soupçonné qu’ils avaient trouvé une supernova de type Ia très lointaine. Ces supernovae produisent toujours une luminosité assez constante – à la même distance, l’une semble aussi brillante que n’importe quelle autre – ce qui les rend particulièrement utiles aux astronomes. Comme leur distance de la Terre est proportionnelle à la façon dont ils apparaissent dans le ciel nocturne, les objets dont la luminosité est connue peuvent être utilisés comme « bougies standard » pour mesurer les distances astronomiques. La luminosité presque uniforme d’une supernova de type Ia pourrait également permettre aux astronomes de comprendre à quel point l’amas de galaxies RX J2129 grossit les objets d’arrière-plan, et donc quelle est la masse de l’amas de galaxies. En plus de déformer les images des objets d’arrière-plan, les lentilles gravitationnelles peuvent faire apparaître des objets éloignés beaucoup plus lumineux qu’ils ne le feraient autrement. Si la lentille gravitationnelle agrandit quelque chose avec une luminosité connue, comme une supernova de type Ia, alors les astronomes peuvent l’utiliser pour mesurer la « prescription » de la lentille gravitationnelle. Cette observation a été capturée par la caméra proche infrarouge de Webb pour mesurer la luminosité de la supernova à lentilles. Dans le cadre du même programme, la spectroscopie NIRSpec de la supernova a également été obtenue, ce qui permettra de comparer cette supernova lointaine aux supernovae de type Ia dans l’Univers proche. C’est un moyen important de vérifier que l’une des méthodes éprouvées des astronomes pour mesurer de grandes distances fonctionne comme prévu. [Description de l’image : Les étoiles et les galaxies, principalement de couleur rougeâtre, sont dispersées sur un fond sombre. Dans le coin supérieur droit, une grande galaxie elliptique est entourée de nombreuses galaxies similaires plus petites dans un amas. Ces galaxies ont des centres brillants et une lueur blanche diffuse autour d’elles. La grande galaxie a des images déformées et des arcs autour d’elle.] J'ai fait un crop d'une partie de l'image en bas à droite et augmenté la netteté :
  37. 1 point
    Bonsoir à tous, saisie dans la turbulence forte...vers 13h45 locales. Lunette 228mm Ha modifiée PST + BF-15 + barlow 1.8x / Caméra Basler 1920-155 Phil
  38. 1 point
    Les deux versions N&B et Couleurs sont magnifiques, bravo Sympa la vidéo, le bruit de fond est un peu répétitif mais excellent
  39. 1 point
    Factuellement, dans la liste, il semble y en avoir exactement 1 (en 2016): https://arxiv.org/abs/1701.01017 Le seul truc qui a l'air un peu profond dedans, c'est le puits du proverbe chinois sur la grenouille...
  40. 1 point
  41. 1 point
    Pour répondre à Christophe H Je me risque à penser que cela soit totalement pas observable. Un objet trés lointain visible n'étant pas ponctuel au sens premier il y aura toujours des photons, pas forcément issus du même endroit de l'objet, qui nous arriveront. De plus l'onde gravitationnelle allant aussi à la vitesse de la lumière la perturbation éventuelle ne peut qu’être extrêmement brève. En fait on peut même dire que l'on baigne dans un océan d'ondes gravitationnelles essentiellement infimes dans leurs effets avec de temps en temps un phénomène genre kilonova par exemple qui monte en amplitude mais n'en reste pas moins totalement imperceptible, sauf par Ligo/Virgo depuis quelques années.
  42. 1 point
    Je me suis mal exprimé, je voulais juste savoir si l'hypothèse avait pu être testée et quel en avait été le résultat...Toutes mes confuses.
  43. 1 point
    Alors je veux bien, mais quelque chose me dérange dans ce jugement définitif à l'emporte pièce... je précise bien que là je parle en néophyte, curieux d'en savoir plus et mieux, et que je ne soutiens aucune thèse et ne cautionne aucune théorie farfelue. Je m’efforce juste d'y voir clair au niveau qu'il m'est permis de comprendre. Alors ce gars là est présenté par la SAF... je pensais donc qu'on pouvait avoir assez confiance... à priori ce ne sont pas dés rigolos ou alors il y a une couille dans le potage... Personnellement j'ai bien aimé toute la première partie, présentation de l'historique etc. ensuite l'évocation des divers problèmes m'a paru également très intéressante, je suis d'accord en revanche pour dire que j'ai tiqué sur les conclusions, avec le souvenir récent de ce que vous avez indiqué concernant les mauvaises évaluations des premières données de JWLC dans l'infra rouge avec le Redshift confondu dans la poussière rouge, et plus notamment à propos de la promotion subliminale de la théorie MOND... mais avec la caution SAF, comment puis-je en juger à mon niveau? C'est la première fois que j'entends parler de ce type. De là à le flinguer en vol ça fait un peu combat des chefs dans le village gaulois pour savoir qui a la plus grosse et c'est à mon avis improductif, ça laisse planer l'impression désagréable qu'il dérange... et c'est dommage, car la victimisation est l'une des armes favorites des escrocs, donc si c'en est un il y a peut une manière plus subtile de le déconsidérer que descendre dans le caniveau, et plutôt que taper à bras raccourcis sur un "probable charlatan" certes, mais qui est malgré tout un scientifique, au moins à l'origine, comme JPP du reste , il serait peut être plus simple, plus productif et plus constructif - puisque c'est la raison principale de votre présence sur ce forum - de nous indiquer une série de liens vers des conférences de vulgarisation qui traitent des sujets débattus ici et qui selon vous sont dignes d'intérêt. Alors nous pourrions comparer, je pense qu'il faut aussi faire un peu confiance à l'auditoire, il ne peut moudre que le grain qu'on lui apporte... Je trouve par ailleurs assez "méchante" et mal à propos la plaisanterie qui le compare aux Bogdanov, d'une part c'est leur faire bien trop d'honneur et d'autre part, cela entérine le fait qu'une thèse en cosmologie n'est pas non plus un facteur de sérieux qui exonère de proférer des stupidités. Donc cela anéanti tout le paragraphe qui relève cette incompétence du conférencier puisqu'elle ne garantit rien... deux idées qui se contredisent dans le même paragraphe, c'est assez peu convaincant. Pour conclure, et pour rester pratique, où trouver la bonne information grand public? Je ne parle pas de la vérité absolue révélée et assénée, mais simplement de l'état le plus sérieux des connaissances actuelles sur le sujet sans omettre bien sûr ses incertitudes. Et merci quand même pour vos interventions lumineuses dont je préfère nettement la nature explicative et pédagogique aux règlements de comptes de cour d'école. Je ne suis pas scientifique mais je pense qu'il faut savoir rester très au dessus de la mêlée pour crédibiliser son discours, ce qui n'empêche pas les pointes d'humeur acérées qui gagnent toujours dans la subtilité distante.
  44. 1 point
    Bonsoir à tous, Il y a quelques temps, je vous avais posté les premières images faites avec l'observatoire SADR au Chili que nous avons eu la chance de rejoindre avec plusieurs membres de l'Observatoire de Rouen. Nous avons évidemment continué à réaliser les acquisitions, mais force est de constater que les traitements ont plus de mal à suivre. Je vous propose là, une nouvelle série d'images acquises entre Septembre et Décembre de l'année dernière. M16 Classique parmi les classiques, mais du Chili, l'objet est forcément plus haut dans le ciel que de chez nous Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : Ha(25*300s) R(10*300s) V(10*300s) B(10*300s) Traitement sous Pixinsight B72 - S de Barnard Une des nébuleuses obscures les plus belle à mon goût Matériel : Lunette de 127/836 mm sur EQ8 et Caméra QSI583 à -20°C Poses : L(67*120s) R(22*120s) V(22*120s) B(22*120s) Traitement sous Pixinsight R aquarii Matériel : Télescope Newton de 350 mm à f/5 sur EQ8 et Caméra Moravian G3-16200 à -20°C Poses : Ha(35*300s) R(10*120s) V(18*120s) B(10*120s) Traitement sous Pixinsight NGC1365 Matériel : Télescope Newton de 350 mm à f/5 sur EQ8 et Caméra Moravian G3-16200 à -20°C Poses : L(69*300s) R(12*300s) V(12*300s) B(12*300s) Traitement sous Pixinsight Nous avons évidemment d'autres images dans nos stocks. Prochain post certainement ce printemps. Jean-Christophe
  45. 1 point
  46. 1 point
    Parce que je suis habitué à Siril dans son process .
  47. 1 point
    Pfffff.... on voit bien que les verbes t'agitent, et ça change des maths..
  48. 1 point
    Merde je ne l'ai pas celle-là
  49. 1 point
    Oui, il n'a peut-être plus de job dans les profondeurs zénithales, mais ça n'est pas une raison pour en parler au passé...
  50. 1 point
    "L'Astronomie pour le plaisir, la connaissance et la convivialité." Venez nous retrouver à 10 min de DIJON Nord à SAINT-JULIEN, dans nos locaux 2 rue du Pont Neuf, ou sur les sites d'observation environnants (CLENAY, SAINT-JULIEN), pour découvrir ou approfondir les merveilles de l'astronomie, avec un groupe d'astronomes expérimentés et passionnés, dans la bonne humeur et la convivialité qui nous sont chères Association labélisée par l'Association Française d'Astronomie (AFA) Activités variées pour explorer le riche panorama que propose l'Astronomie : observations du ciel nocturne et du Soleil, astro-imagerie, découverte de l'astronomie, astrophysique, conférences multi thèmes... Observations publiques gratuites et ouvertes à tous. Manifestations : l'incontournable Nuit des Etoiles, le Jour de la Nuit ... De nombreux télescopes sont présents dans l'association, de tout type (lunette, Newton, Schmidt-Cassegrain etc.), et du plus petit au plus grand (400 & 450mm, et un nouveau 600mm!) Du débutant au plus confirmé ou expert dans son domaine, tous les niveaux sont présents et tout le monde est le bienvenu ! N'hésitez pas à nous contacter pour plus d'informations ou des conseils. Retrouvez-nous aussi : sur Facebook : http://www.facebook.com/chouette.astro/ sur Instagram : https://www.instagram.com/chouette_astronomie/