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16 pointsBonsoir les Astrams Voici ma seconde tentative ever sur M100, la galaxie du Sèche-Cheveux Le champ complet de la cam : Cadré plus serré sur M100 & NGC 4312: Focus sur M100 elle-même : Focus sur NGC 4312... ...avec en prime l'astéroide "(10004) Igormakarov 2020 W13", ici capté par le filtre vert lors de son passage par là le 15/01/2022 vers 6H UTC. Vous n'avez pas vu l’astéroide ? il est "là" : C'est la tachouille verte Cf le post sur son identification, avec l'aide de @COM423 & @Matthieu Conjat ici : http://www.astrosurf.com/topic/160812-pour-identification-dun-ti-point-vert/ La petite histoire: Un peu de persévérance pour cette image, débutée en 2022 et achevée en ce mois de Mars 2023. Il m'aura fallut 27 sessions pour l''acquisition de ces 37H d'exposition . Au traitement, la découverte de cette tachouille verte m'a intrigué... une petite comète ?! un astéroide...vert ? Je la retrouve sur quelques brutes d'une session, et en les animant on suit clairement son déplacement... l'investigation est lancée... la suite est dans le post sur son identification lié ci-dessus. Le setup : Classique RemoTeam: SC 11" C11 edge HD, à sa focale native de 2800mm, qui alimente en photons la... Cam Asi 6200MM, fullframe mono, le tout porté par la... 10Micron GM1000, installée dans... L'observatoire RemoTeam en sud espagne. L'acquisition : Monochrome : L, R/V/B, Ha et OIII , 37H reparties comme suit : Le traitement : En sur des détails sur la galaxie elle-même, j'ai voulu faire ressortir ses extensions & les galaxies du fond de ciel, un peu au détriment de la qualité des plus grosses étoiles. J'ai tenté d'intégrer les zones fortes en Ha & OIII tout en conservant un équilibre couleur proche du RVB calibré initial, mais en distinguant légèrement les teintes, pour une lecture ultérieure possible de ces zones... Vous en pensez quoi ? --- Hub vers mes autres images CP : http://www.astrosurf.com/topic/160007-remoteam-hub-ciel-profond-20h-de-pose-et-plus/
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13 pointsBonjour à tous J’ai évoqué sur quelques posts des copains un récent voyage en Norvège ayant pour but, entre autres, de voir ces fameuses aurores au moins une fois dans ma vie ! Voici mon récit agrémenté de quelques infos pratiques, et bien sur de quelques images d’illustration. J’aurais aussi pu poster dans « astro pratique » ou astrophoto, mais fallait bien faire un choix… Attention, c’est long, vous pouvez aussi regarder simplement les images … Ave 5 amis et ma fille, Nous voici donc en route pour Tromsoe, certainement la grande ville norvégienne (70 000 habitants) la plus au nord du pays, au-delà du cercle polaire. Nous y sommes restés 5 jours. Par un concours de circonstances, le voyage commence le 5 mars, semaine...de pleine lune !! Pour les aurores, c’est plutôt ballot , mais vous lirez plus bas que finalement ce choix s’est avéré plutôt judicieux… Evidemment, qui dit hiver et cercle polaire dit froid ! Le bord de mer étant plus protégé qu’à l’intérieur des terres, la températures a varié de « seulement » -5 °, lors des journée de grande chaleur, et -17 ° lors d’une nuit bien dégagée. C’est sur qu’en crop top, ça le fait pas Mais habillés judicieusement, nous n’avons pas souffert du froid,...du moins les 5 premiers jours. Bon, on s’est pris 3 tempêtes, le blizzard, 1,30m de neige, mais également 2 journées magnifiques et 1 nuit entièrement dégagée. Et quand il fait franchement mauvais, l’avantage d’être à proximité d’une ville dynamique nous a permis de découvrir mille choses ! Mais avec le soleil, c’est grandiose. D’autant que début mars, celui-ci se lève vers 6h du matin...passe au méridien à environ 15° de hauteur, puis passe toute la soirée à essayer de se coucher...très lentement ! De 20h à 4h, c’est nuit complète. Attention, dès le mois d’avril, la période nocturne se réduit comme peau de chagrin, et en décembre-janvier, faut au contraire aimer vivre dans la pénombre ! La meilleure période me semble donc aller de mi février à mi mars, pour le aurores. Peut-être également de mi septembre à fin octobre, mais je sais pas si la météo est favorable l’automne. On peut évidemment y aller aussi en été pour une toute autre ambiance, mais il ne fait jamais nuit.... Avec un soleil qui reste bas, l’éclairage est magnifique toute la journée, lorsqu’il fait beau évidemment Mardi 13 mars, la nuit s’annonce sans nuage, du moins en parcourant quelques dizaines de kms vers le nord est. Ah oui, c’est pile le jour de pleine lune, c’est con, mais on n’a pas le choix Donc Go, c’est parti pour la chasse aux aurores. Arrivés dans un endroit improbable, au bord d’un petit fjord, sans âme qui vive ni lumière, sauf celle d’un groupe qui a allumé un feu pour se réchauffer, nous voyons apparaître fugacement, vers l’horizon nord, des lueures verdâtres… Ah c’est ça une aurore, demande dépitée ma fille ? Allez ! Un petit thé, un chocolat chaud (sans lait, dégeulasse ), un ptit biscuit, une chaufferette dans les gants pour les mains et la batterie du reflex qui a encore plus froid que nous, et vers 22h les lueurs fugaces à l’horizon se transforment en draperies d’un vert soutenu qui dansent au dessus de nos têtes, à l’est, au sud, au nord, à l’ouest… y en a partout. Aaahhhh, c’est ça, une aurore ! s’exclame de nouveau ma fille, mais pas avec la même intonation ! Elles évoluent très rapidement, bien plus vite que je l’imaginais. Le « rouge » n’est pas visible, ni à l’oeil ni en imagerie, la lune y est certainement pour quelque chose, mais de voir ce phénomène sous ce paysage irréel nous a finalement paru aussi spectaculaire que de voir les aurores sous un ciel bien noir, ce que nous aurons 4 nuits plus tard. Par contre côté imagerie, c’est chaud (enfin façon de parler...) ! Si on pose trop pour faire ressortir les aurores, on crame le ciel et le paysage ; si on pose moins, les aurore restent pâlottes. Ou alors faut faire de montages… On se réglera finalement sur 1600 iso, obj de 24mm ouvert à 4 (pour garder un peu de profondeur de champ) et des poses allant de 2 à 8 secondes suivant l’intensité des aurores et le résultat souhaité. Minuit, le ciel se calme, là il fait franchement frais, -17, il est temps de rentrer. Arrivés sur Tromsoe, les lumières et les voiles d’altitude rendent très difficile l’observation. Comme quoi, être mobile est un atout majeur pour partir à la chasse aux aurores. Vendredi soir, on quitte le monde civilisé en bateau (l’express côtier), en longeant la côte nord pour passer au large du Cap Nord et rejoindre en 36 heures Kirkenes, petit port de pêche en pays Sami, à l’extrème ouest du pays, au dessus de la Finlande et à 7kms de la frontière russe. Après une escale de quelques heures sous le soleil à Honningsvag, 71° de latitude nord, une nuit claire s’annonce, et les prévisions d’aurores sont excellentes ! Juste que le vent souffle à 70kms et que le thermomètre affiche -22 ; en ressenti, le staff du bateau annonce -30… Même pas peur ! Tous sur le pont arrière du bateau, dont les lumières sont judicieusement éteintes par l’équipage, et le spectacle commence ! De 20h30 et 1h du matin, le ciel étoilé, superbe au demeurant, va s’embraser de tous les côtés , les aurores formant parfois des draperies allant sans interruption d’est en ouest en passant par le zénith. Et il est où, le « fish eye » pour imager tout cela ? Ah, y a pas ! Tant pis, on se contente du 24mm dont le grand champ semble devenir tout d’un coup un trou de serrure. Et là pour imager, c’est mission presque impossible ! Je me revois à tenir le trépied, essayer de protéger l’appareil du vent pendant que mon pote essayer de viser et déclencher. La houle est forte, le bateau bouge, on réduit les poses à 1s et on pousse la sensibilité à 6400 iso, objectif à pleine ouverture, mais sur la moitié des images apparaît le bougé du navire. Ben oui, un trépied stable sur un truc qui bouge, ça marche beaucoup moins bien Mais c’est toujours mieux que le pauvre touriste qui essaye désespérément de capter quelque chose avec son compact lumix réglé à 100iso, pose et focus automatiques... On lui débraye tout ça, je fais les réglages manuels et calé contre les balustrades les images sont correctes ; il nous remercie, il est fou de joie ! A 1h du matin, le spectacle s’atténue, nous ne sommes plus que trois sur le pont... certains touristes sont couchés depuis belle lurette, les autres, dont notre petite équipe, décongèlent lentement au chaud. Mais le reflex (canon 5D) bugue de plus en plus, puis la batterie finit par rendre l’âme. Nous aussi, d’ailleurs, si on reste dehors plus longtemps... Après cette soirée dantesque, nous rêvons encore d’une nuit similaire à Kirkenes, le bout du monde, que nous atteignons par un fjord en partie gelé...Pour vivre là toute l’année, faut y être né...ou avoir fait une grosse connerie La nuit sera rude, polaire, sans lune ni nuage. Mais sans aurore, C’est ainsi ! Ce n’est pas grave, nous avons déjà eu notre chance. La semaine précédente était beaucoup moins favorable côté météo et la prochaine s’annonce aussi compliquée...Finalement, on remercie notre GO de s’être trompé de date ! Et je remercie vivement également tout ceux qui sont allés au bout de mon récit Osez, allez y au moins une fois si vous pouvez économiser...Mais attention, une fois qu’on y a gouté, on risque de devenir accroc et de vouloir y retourner...
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10 pointsBonjour, Je continue les traitements en retard, vu le temps magnifique en ce moment... mais ça va pas durer, dès ce soir le beau temps revient et pour plusieurs jours Fin juillet 2022, direction NGC1530. Conditions difficiles, passages nuageux, gradient coloré, la totale. J'ai fait comme j'ai pu avec mes connaissances en traitement, pas taper trop fort hein NGC 1530 est une galaxie spirale barrée située dans la constellation de la Girafe. Elle a été découverte par l'astronome allemand Wilhelm Tempel en 1876. Elle est distante de 70 millions d'AL environ. J'ai trouvé un diagramme de formes de galaxies: Les infos: Celestron C8 (203x2000) + réducteur Meade f6.3 (focale 1150mm f/d réel 5.7) Asi294mc pro + filtre IRcut. monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 70x400, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA 79 x 120s Gain 120 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight, PS. Une brute de 120s
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8 pointsBonsoir à tous, quelques images obtenues au Newton 510 mmm F/4 "maison " pour le tube sur AP 1200 GTO. Correcteur Paracorr 2. 120 poses de 30 sec sur Sony A7s astrodon + Filtre UHC à 3200 iso. Site sous forte pollution lumineuse...SQM 19.3 Traitement Siril, PI et CS6. Phil : photoastro.com
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8 pointsBon. Si un physicien peut se permettre de mettre son grain de sel dans cette discussion... ?! 1. En soi, comme déjà évoqué, la masse est une forme d'énergie. On pourrait tout aussi bien (ce que l'on fait d'ailleurs en physique des particules) mesurer la masse avec une unité d'énergie. Quand un électron et un positron s'annihilent pour donner une paire de photons, c'est juste que leur énergie de masse va se convertir en énergie liée à la quantité de mouvement des photons. En fait, toute entité physique possédant une énergie possède une inertie, et une capacité à interagir gravitationnellement. Fondamentalement, les quarks, les électrons, ... n'ont pas de masse, ils tirent leur masse de leur interaction avec le champ de Higgs. Mais cependant, cette masse est très petite. La masse de la matière qui nous entoure provient donc essentiellement de l'énergie d'interaction entre quarks liés par la force forte. Dit autrement, la masse des corps n'est rien d'autre que l'énergie interne des corps, énergie liée à la dynamique et aux interactions entre les constituants élémentaires de ces corps. Finalement, on pourrait dire que la plus grande découverte, ce n'est pas tant l'équivalence masse-énergie, mais de réaliser que l'énergie a une inertie et est "pesante". 2. Concernant l'énergie. L'énergie n'est pas un fluide, ni une substance, c'est une propriété intrinsèque des choses, comme peut l'être la longueur d'une table. Il n'y a pas de longueur pure ! On ne peut pas acheter en magasin de la longueur pure ! On achète toujours une longueur de quelque chose. L'énergie c'est pareil. Si on se place du point de vue de la physique quantique, l'énergie d'un corps est la fréquence de l'onde quantique associée à ce corps. Une énergie est une fréquence. C'est un problème que j'aime bien traiter avec les étudiants quand on aborde l'oscillateur harmonique quantique. Ils sont toujours surpris de voir que l'énergie mécanique d'un pendule classique peut s'exprimer en fonction de la fréquence propre du pendule et de son état d'excitation (qui traduit l'amplitude d'oscillation). Du point de vue de la physique quantique, toute énergie peut se ramener à une pulsation d'une onde quantique. C'est la constance de la fréquence qui définit à la fois le temps (la succession des cycles de l'onde. Mesurer le temps, c'est compter les répétitions de cycles d'un phénomène périodique) et la conservation de l'énergie. 3. Concernant la flèche du temps. En physique quantique, quand on étudie des systèmes complexes ouverts, c'est-à-dire des systèmes avec un grand nombre d'entités en interaction (ce qui correspond notamment au monde à notre échelle), on observe, du fait des fluctuations quantiques, l'apparition d'une flèche du temps. Il y aurait beaucoup à dire sur les liens entre fluctuations, dissipation, et flèche du temps. 4. Quel lien avec la gravitation, l'espace et le temps ? Là, cela devient plus compliqué. Le temps en physique quantique n'a pas le même statut que le temps en relativité restreinte et générale, même si on sait écrire les équations de la physique quantique, pour des particules, dans des espace-temps riemanniens. De fait, il n'y a pas de théorie quantique viable de la gravitation directement issue de la relativité générale. Certains évoquent alors la nécessité de repenser le cadre de la relativité générale (théorie des supercordes, théorie à boucles, twistors de Penrose,...), quand d'autres pensent qu'il faut revoir le cadre conceptuel de la physique quantique (via la théorie de Bohm par exemple). Les plus ultras pensent qu'il faut repenser à la fois notre représentation de l'espace et du temps, et celle de la physique quantique. Il faut cependant aussi voir deux idées "récentes" qui tranchent avec ces visions : - Pour la première, certaines personnes doutent que la gravitation soit une force d'interaction fondamentale. Dans ce cadre, quantifier la gravitation n'aurait pas de sens. On chercherait un mariage contre nature, qui n'existe pas. La gravitation étant une force effective en lien avec une déformation de l'espace-temps, elle n'aurait aucun lien avec les forces fondamentales résultant d'un échange de bosons d'interaction. Exit les théories évoquant des dimensions supplémentaires. Il n'y aurait pas de graviton, qui par ailleurs pose des problèmes conceptuels. En effet, les théories des interactions fondamentales (nucléaires et électromagnétiques) font intervenir des bosons de spin 1 et sont des théories de jauge. Or, le graviton, si on se base sur la relativité générale, devrait avoir un spin 2. Pourquoi cette exception ? De plus, définir une théorie de jauge gravitationnelle n'est pas sans difficultés. - Pour la seconde idée, l'échec de la quantification de la gravitation proviendrait simplement de l'usage des mauvais outils mathématiques pour y arriver. On a commencé à réaliser cela quand on s'est intéressé à l'étude des champs de gluons en chromodynamique quantique (QCD). Il n'y a pas de méthode analytique simple pour faire des calculs fiables et précis quand on s'intéresse à la physique observée au sein du LHC. Mais il fallait bien trouver des techniques de calculs novatrices, ce que plusieurs équipes de théoricien(ne)s ont réussi à faire. Or, on s'est aperçu dans certains cas que des paires de gluons se comportaient comme les gravitons hypothétiques, d'où l'idée que ces techniques développées pour la QCD puissent permettre de quantifier la gravitation. Actuellement, c'est un champ de recherche en cours.
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8 pointsOui.. OK.. mais bon.. c'est pas très clair comme image On peut tenter de demander à un un poète.. À Jean Pierre Siméon par exemple Mais enfin dites-moi qu'est-ce que c'est le présent ? où ça commence où ça finit, comment ça se dessine, est-ce un point un cercle un trait une lumière qui s'éteint et toujours recommence. est-ce comme le vent qui est là sans y être, l'oiseau qui chante à la fenêtre et qu'on ne voit jamais. est-ce ces guillemets, la porte qui s'ouvre la porte qui se ferme entre j'arrive et au revoir. est-ce une heure est-ce un lieu une parole un geste un sourire ? Dites-moi dites-moi Le présent, vois-tu c'est plus simple et c'est plus compliqué le présent c'est le visage que tu aimes.
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7 points
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6 pointsEnfin une nuit dégagée dans le Nord ce lundi L'occasion de refaire M109 dont je n'étais pas satisfait d'une précédente version au C9F10 avec la CCD sigma1603ME Je l'ai donc refaite ce lundi avec l'asi294m et le PDS200/1000 en 140x60sec J'ai pu récupérer la LRGB au C9 pour pouvoir mettre un peu de couleur uniquement à M109 et boosté un peu les faibles extensions. Bientôt je pourrais vous proposer des LRGB, j'ai les filtres restent à investir dans une RAF lol Version en mode bin2 donc échantillonnage de 1"/pix, encore quelques détails à régler et je testerais en bin1 Ici la FWHM sur mes meilleurs brutes est de 2.2 et 2.6 sur l'image final...Une bonne nuit donc Pour le cadrage j'ai choisi de ne pas prendre Phecda dans le champ, une de mes aigrettes n'est visiblement pas bien axée...C'était pas très joli.
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6 pointsSalut Juste après une séance sur NGC 3165 sous ma meilleur nuit des trois. J'ai pointé M64 et j'ai fait 100 minutes de poses dans la zone payante autour du zénith et puis dodo J'ai utilisé la couleur d'une ancienne image fait au AT12in pour cette luminance. Je sais pas vous! Mais elle m'a toujours fasciné cette galaxie CT16 f4 sur EQ8 QSI683wsg Correcteur 1.0x Riccardi Design 3" Filtres Astrodon L=100 minutes.Bin 1x1, sub 5 minutes RVB=30-30-30 minutes, Bin 1x1, sub 5 minutes (AT12in) Autoguidage. ASI224mc sur diviseur optique. Avec PHD2. prétraitement CCDSoft. Traitement final PS CS3. Bon visionnement! Martin
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6 pointsSalut à tous Voici la dernière image qui me restait à traiter de ce dernier été. Dans le Dragon, se cache un magnifique trio de galaxies... pas facile à imager car les nuits sont toujours trop courtes durant sa saison ! La nuit du 31 juillet était très belle, turbulence parfois top mais plus inconstante que pour NGC7129. Au final 4900 x 1s pour une FWHM après empilement de 0.95", toujours avec le T560 à F4 et l'altaïr 26M. La couleur m'a donné du mal... les darks ne sont pas très bien passés, trame moche, donc j'ai du cacher la misère en désaturant un peu. Par contre, j'adore la version NB, qui en plus d'être plus large, montre y a une quantité astronomique ( ) de trucs qui fourmillent derrière. Allez voir, ça vaut le coup ! Je vous met donc les deux images en question : Et je rajoute quelques détails de l'image NB pour ceux qui ont la flemme de cliquer A vous de retrouver les endroits concernés sur la full J'espère que la balade vous aura plu ! A bientôt pour de nouvelles aventures ! Romain
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6 pointsC'est Étienne Klein qui raconte, dans je ne sais plus quelle émission, qu'à l'issue d'une conférence sur le temps, un enfant l'interpelle : "Monsieur, depuis que le temps passe, comment se fait-il qu'il en reste encore ?" Je vous laisse réfléchir là-dessus...
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5 pointsCette fois, nous en avons choisi un classique... Et c’est exceptionnel pour nous, nous trouvons que la version starless est la meilleure, mais nous présentons la version SHO avec une palette riche avec des étoiles réduites et starless et aussi une SH-HO-O starless. La Tarentule et ses voisins en SHO Aussi connue comme 30 Doradus ou NGC 2070 ou Caldwell 103, la nébuleuse de la Tarentule se trouve à 170 000 années-lumière dans le Grand Nuage de Magellan (LMC) dans le ciel austral et est clairement visible à l’œil nu comme une grande tache laiteuse. Les astronomes pensent que cette petite galaxie irrégulière traverse actuellement une période violente de son cycle de vie. Elle est en orbite autour de la Voie lactée et a eu plusieurs rencontres rapprochées avec elle. On pense que l’interaction avec la Voie lactée a provoqué un épisode de formation d’étoiles énergétiques – dont une partie est visible comme la nébuleuse de la Tarentule. La tarentule est la plus grande pépinière stellaire que nous connaissons dans l’Univers local. En fait, si cet énorme complexe d’étoiles, de gaz et de poussière était à la distance de la nébuleuse d’Orion, il serait visible pendant la journée et couvrirait un quart du ciel. Situé en bas de l’image, la luminosité de cette énorme nébuleuse en émission est due à un amas d’étoiles jeunes et massives : R136a. Cet amas pose un petit problème aux astronomes, la théorie explique qu’une étoile ne peut pas dépasser 150 masses solaires et l’étoile R136a est estimée entre 200 et 300 masses.... Dans ce complexe, nous pouvons également identifier de nombreuses autres nébuleuses et amas. Details and Full : https://astrob.in/5pa88c/D/
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5 pointsEntre deux giboulées j'ai pu bénéficier d'une heure ou deux de ciel dégagé et de soleil. J'ai eu le temps de faire quelques acquisitions au Sol'ex. Voici le résultat du stacking de 5 scans solaires : La même en fausse couleur : Et là toujours en fausse couleur, version contraste appuyé pour le fun : Setup : - lunette Skywatcher ED 72 - filtre Hoya Pround ND 16 - Monture EQ6 Pro - Sol'ex réglé sur la raie H-Alpha - filtre H-Alpha 6nm. Acquisition avec exposition à 10 ms et 8x la vitesse sidérale.
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5 points
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4 pointsBonjour à tous, Suite des traitements d'il y a 1 an. Fin Mars 2022 j'ai tourné mon setup mono + filtres vers le Tourbillon. Une nuit plus tard voici ce qui en est ressorti. Les infos: lunette Skywatcher 80ED (80/600mm) + correcteur 0.8x QHY163m + filtres LRGB / Ha monture HEQ5 Rowan autoguidage lunette 50x200, Asi290mm / PHD2 acquisition NINA L 65 x 120s R 16 x 120s G 15 x 120s B 14 x 120s Ha 29 x 120s Gain 139 -10°C Traitement Sirilic, Siril, Pixinsight. V2 avec des couleurs mieux normalement
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4 pointsBonjour à tous, Un classique mais je l'avais fait il y a longtemps, toujours très esthétique cette nébuleuse et puis pour une reprise de l'imagerie après un an privé de caméra pour cause de pannes à répétition c'était bienvenue. Bon ciel Jérôme
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4 pointsHello à tous, L'autre jour j'ai repointé mon télescope vers la tête de cheval, nébuleuse que j'adore et l'une de celles que j'ai le plus photographié depuis le début. Quelques heures de pose, on rentre, on traite la photo et là surprise, il semblerait qu'un trou noir soit en train de passer entre la nébuleuse et le système solaire, ce qui donne une image de cette partie d'Orion un peu déformée L'image est prise avec un Takahashi epsilon 160 (F/3.3) sur Losmandy G11, avec la caméra ASI 2600 MC. 4h30 de pose. J'ai vérifié mes données, la version de Pix, des infos en ligne pour savoir si d'autres avaient vu le trou noir passer... rien. Du coup, le lendemain je retourne au même endroit, avec le même matériel, et je pointe cette fois les Pléiades, autre mix amas ouvert / nébuleuse que j'adore aussi, je reste dessus 3 heures et je traite les images avec Pix. Encore une fois, un trou noir se trouve entre moi et les Pléiades... Incroyable, non ? non ? bon. J'avoue, c'est une expérience numérique qui combine une vraie image du ciel avec des effets relativistes issus d'une simulation numérique. Si on prend un disque d'accrétion (rouge pour les effets visuels) tournant autour d'un trou noir statique, on peut calculer l'image que l'on voit du disque : Les rayons qui s'en vont à l'inifini sont affichés en gris presque noir sur l'écran. Mais si au lieu de les mettre en noir, on mettait une vraie photo en arrière-plan, comment celle-ci serait déformée par la présence du trou noir ? Il suffit de mettre l'algorithme en place, et de lancer les calculs numériques. On peut commencer par annuler les effets gravitationnels du trou noir, mettre un petit disque d'accrétion, on obtient : Ensuite on active les effets relativistes, on supprime le disque d'accrétion, et on obtient la première photo sur cette page. Le résultat est intéressant, je dirais. Promis, je n'ai rien bu. Bon ciel ! JD
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4 pointsEt encore faudrait-il savoir ou se trouve le présent. si je regarde à un kilometre, je vois qqe chose qui s'est produit, certes dans un passé proche, il y a environ 1/300 000ème de seconde, mais c'est déjà du passé. Alors ou se trouve le présent ? ma fenêtre, mes lunettes seraient aussi dans le passé ? Mais alors à quel endroit de mon cerveau ? Inutile de vous dire que l'on a chacun un présent different, chacun son propre présent. ça y est...j'ai le vertige
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3 pointsSalut à tous Je ne vous présente plus cette galaxie de la grand Ourse, je l'avais imagée avec le CTA320 en 2020, je lui ai rajouté quelques brutes supplémentaires y mettre un peu plus de signal. Les données techniques : CTA 320 f/d 4 (correcteur Wynne Keller) Caméra ZWO ASI 2600mc 182x300 sec (1x1) -15°C @+ Christian
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3 pointsBonjour, Finalement, heureusement que les comètes brillantes ne sont pas présentes tout le temps, car mine de rien leur prétraitement demande beaucoup de temps J'avais commencé à regarder les images de C/2022 E3 (ZTF) acquises le 19 janvier au matin, car elles étaient prometteuses et fait rapidement le compositage d'une de mes séries (77 poses étalées sur une heure) pour voir ce qu'elle avait dans le ventre. Le résultat était plaisant : mais un examen plus approfondi en compositant moins d'images a vite révélé que la dynamique à l'oeuvre dans la queue de plasma nécessitait de prendre nettement moins de poses, en pratique une vingtaine de poses de 30s au maximum, ce qui compte-tenu du délai entre les poses lié au dithering (une pose sur 2) et la perte de quelques images dans les séries à cause de la turbulence représente un intervalle de temps de moins d'un quart d'heure... Avec un suivi pendant près de 04h30 et plus de 300 poses réparties initialement en 6 séries, il a donc fallu les redécouper au mieux et voici donc le résultat des 19 compositages résultants : Hyper long à traiter mais cette fois on voit bien mieux les évolutions dans la queue de gaz L'animation des images révèle toute cette belle dynamique (c'est plus joli en mp4 mais nettement plus volumineux...) : On note : un noeud qui apparaît vers la 5ème pose et se déplace dans l'axe de la queue, et surtout un décochement un peu plus loin qui se déplace lui aussi Vers la fin, le noeud semble rattrapper le décochement et la structure se dédouble. J'espère que çà vous plaira. J'y ai passé un temps fou (siurtout pour faire la vidéo...), mais je trouve que çà valait le coup Bonnes observations.
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3 pointsBonjour tout le monde On continue un peu l'imagerie Lunaire avec la Région Cassini/Lune Telescope C11 + Barlow1.5x Siebert + ASI290MM +Filtre R25 , F5400 F/D.19 e=0.11"/pix 160/4000 images conservées , Autostakkert + Astrosurface Gain=274_Exposure=3.3ms. un peu plus de Turbu que la veille et un léger vent mais bon l'image est acceptable. Bernard_Bayle
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3 pointsBonjour, La météo n'a vraiment pas été conciliante en cette première lunaison du printemps, les nuits furent rares et compliquées (cirrus ou turbulence ). Parmi les comètes que je tenais à observer, il y avait 452P/Sheppard-Jewitt, une comète périodique qui revient tous les 20 ans, découverte en 2003 lors de la recherche de nouveaux satellites de Jupiter : on pensa d'ailleurs au début que c'en était un, puis l'astre fut classé comme astéroîdal avec la désignation 2003 CC22. Sam Deen le retrouva sur des images d'archives, et nota que son éclat était très changeant au moins depuis 2018. Surprise à l'automne 2022, quand les images du réseau ZTF l'ont capturé mais d'aspect cométaire avec une queue. Il s'agit donc d'une comète, elle reçut alors la désignation P/2022 B5 puis le numéro 452. Là encore, les images d'archives ont montré son aspect cométaire depuis au moins le mois de février 2022. Elle passera au périhélie le 25 avril 2023, c'est l'une des raisons pour laquelle je voulais l'imager. L'autre étant qu'elle avait été signalée récemment d'aspect informe sans réelle condensation centrale. Ce n'est pas un astre très brillant, il fallait donc poser longtemps, heureusement j'ai pu lui consacrer un peu plus de 2h d'observation Par contre, je rêvais d'une nuit stable pour tenter de voir une éventuelle fragmentation, et là c'est loupé, la turbulence ne m'a pas fait de cadeau Mais j'ai pu l'imager, c'est déjà çà ! Elle n'apparaît pas sur les poses individuelles (5 min d'intégration), mais on repère de suite sa trace sur le compositage stellaire, et surprise : c'est loin d'être la seule : Je suis donc allé voir les astéroïdes présents dans le champ sur le site NEOCMTChecker de l'UAI, ce qui m'a permis d'identifier facilement les 6 intrus Parmi ceux-ci, il y en a donc un (le numéro 21891) qui a été nommé en hommage au ténor italien (d'où le titre de ce post) Andrea Bocelli, sympa cette rencontre céleste du coup Sa traînée me paraissait presque légèrement floue, j'ai donc fait un compositage sur 21891, mais non il est parfaitement stellaire au final : Tant que j'y étais, j'ai mesuré son éclat : V = 18.5 Sur le compositage cométaire, 452P/Sheppard-Jewitt apparaît effectivement bien fantomatique et sans condensation centrale : Voici un crop (champ de 30') du montage ramené à 2"/pixel : et le champ complet, avec quelques galaxies (le phare bleu, en bas, est Eta Leo de mag 3.5) : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Nuit du 25 au 26 mars 2023, de 21h10 à 23h30 utc 26 poses de 5min à -20°C, Temps d'intégration de 02 h 10 min Traitement Siril 1.0.6, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage ramené à 2"/pixel La comète présente une petite chevelure de 19" de diamètre et une queue d'environ 39" de long vers PA=284°. Les mesures indiquent : magnitude totale, m1= 18.9 ( rayon de 19" ) magnitude nucléaire, m2 = 19.7 ( rayon de 6" ) A ce stade, il est prématuré de parler de désintégration, il faut voir comment évolue son aspect et sa brillance dans les prochaines semaines. Depuis plusieurs mois, la comète C/2020 J1 (Sonear) présente le même aspect fantomatique, mais elle est toujours là ! A suivre donc... Bon week-end.
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3 pointsAprès une pause dans l'imagerie, quelques images faites un nouveau tube que j'ai récupéré il y a peu de temps. Pas pu faire plus de traitement les bruts des full sont vraiment mauvaises, beaucoup de déchet cause probable la MAP , il vas falloir se faire la main dessus. Nikon 100ED F/12 Camera Asi 178mm Traitement AS3 et registax
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3 pointsMais, Et donc, le présent également est avant tout une construction de notre esprit, sans réalité propre et objective. Le seul concept un peu pertinent est l'événement, qui est un point dans l'espace-temps à 3 dimensions spatiale et une dimension temporelle. Dans ce cadre le "présent" de notre esprit est un volume à 4 dimension qui dure quelques centièmes de secondes et occupe environ 1 dm3.
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3 pointsBonsoir, Le 13 janvier démarrait véritablement la campagne d'observation de la belle C/2022 E3 et j'avais partagé à chaud le compositage d'une série d'images acquise le 12 janvier au matin, en les compositant en un seul bloc : A l'aspect trop flou de la queue de plasma, je sentais que c'était une erreur et l'observation du déplacement rapide le long de l'axe de la queue d'une structure (swan-like tail ?) une semaine plus tard m'en a convaincu par la suite : J'ai donc repris les 140 poses de la séquence complète pour les segmenter en compositages plus courts et observer la dynamique à l'oeuvre dans la queue de plasma. C'était bien moins actif que le 19 janvier, mais pour autant il se passe des choses, puisque l'axe de la queue de plasma évolue sensiblement en tournant dans le sens trignométrique (quand le Nord est en Bas des images) : ( au passage, on voit aussi apparaître un streamer qui découble la queue vers la fin de la séquence ) Cette rotation est plus marquée à proximité immédiate du noyau : 9°de variation angulaire à 100 pixels du noyau, contre 2° à peine à 700 pixels Le graphique des mesures l'illustre bien : Les mesures ont été faites sur des images réduites de 50% à cause de la turbulence, soit un échantillonnage ramené à 2.5"/pixel et ces distances en km : Il y avait donc des choses intéressantes à voir dès cette première série , alors que la Lune éclairait généreusement le ciel (k=78%) et que la comète était encore loin de son maximum d'éclat : magnitude globale, m1 = 7.0 ( rayon de 6.3' ) magnitude nucléaire, m2 = 11.3 ( rayon de 6" ) Voilà, c'est tout pour ce soir. Bone nuit.
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3 pointsMoi, au vu de tes deux 1ères images, je dirais surtout que si tu vois un trou noir chaque fois que tu pointes un truc, c'est que tu as une optique de merde.
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2 pointsDobson Strock 254/1200 Au centre-ouest puis au nord-centre du jardin de la maison à Fors dans les Deux-Sèvres 7 dessins : 10350 à 10356. Je suis prêt à observer dès 19h56. Le programme va concerner des objets très bas. Ca semblait mal parti à cause de voiles sur l'horizon et les lumières du village ne seront pas éteintes avant 20h22. Je tente le pointage, Ah la palissade au sud diaphragme. Du coup je déplace le télescope tout au nord du jardin. Il reste bien quelques sommets d'arbustes gênants à l'horizon sud, mais je peux viser ce qui est entre, et les voiles partent à 20h20. Ma première cible est un amas ouvert du Grand Chien. Observation 10350 : NGC2243. L'amas ouvert très bas offre à la vue quelques étoiles et en vision indirecte un fond laiteux à 109x. Puis je me hasarde dans les galaxies de la Colombe, constellation au sud-ouest du Grand Chien, que je n'avais explorée qu'au Chili jusqu'ici. Observation 10351 : NGC2090. A 109x, la galaxie est très faible, avec son centre marqué plus facile. Elle est allongée en vision indirecte et jouxtée d'une étoile. Que c'est bas! Je suis assis recroquevillé sur le tabouret pour atteindre l'oculaire. Mal de crâne puis d'estomac résultent de cette position. Je finis d'observer accroupi la seconde galaxie suite à ces maux, ça présente moins de désagréments. Observation 10352 : NGC2188. Plus facile qu'attendu, elle est vue VI1 à 2, assez effilée en vision décalée à 109x. Sa zone centrale est plus brillante. Puis je pointe plus haut une galaxie du Lièvre. Observation 10353 : NGC2139. La galaxie est vue tout de suite à 75x, mais faible et très diffuse. A 109x et 150x, elle révèle une difficile structure. Le train passe à 21h37. Je remonte plus haut sur une galaxie du Grand Chien, mon dos et mes jambes m'en remercient. Observation 10354 : NGC2211/12. Là aussi je vois à 75x un des membres, NGC2211, faible et condensée. Sa voisine NGC2212 n'apparaît qu'à 109x, vue VI4. J'ai froid aux mains nues. La lampe du couloir du voisin Ouest de l'autre côté de la rue gêne car je regarde dans l'oculaire face à cette direction. Après le dessin, je déplace donc le télescope 2 mètres plus au sud même si cette lampe s'est éteinte entre temps. Je dessine après un amas ouvert de la Poupe, qui va dans le mur au sud de la terrasse. Observation 10355 : NGC2489. Cet amas ouvert vu déjà fourni à 75x, est concentré. A 109x il n'est pas simple à dessiner bien que la turbulence moyenne soit une aide pour séparer ses étoiles, un luxe à cette faible hauteur. Il s'étale sur un fond laiteux vu VI2 (75% du temps en vision indirecte). Fatigué, je fais une pause à 23h25. J'observe enfin une galaxie de l'Hydre Femelle pour clore la soirée. Observation 10356 : NGC2690. Cette petite galaxie n'est pas vue tout de suite à 75x, puis je la repère à ce grossissement. A 109x, son centre faible à très faible apparaît, puis je la vois allongée à 150x. Elle est étendue davantage en vision indirecte, et je soupçonne même des nodosités VI4 à 5. La buée apparaît vers la fin de séance et gêne. Le chien à l'Est s'excite contre des chats. L'humidité se dépose sur les affaires et un bruit sourd me fait sursauter aux heures où la langueur de la nuit entraîne la détente du corps et de l'esprit. Je remballe à 0h05 après cette chouette séance de descente en déclinaison!
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2 pointsBonjour, J'ouvre un fil à côté des "Chroniques du voyage 2023" que tout le monde ne suit pas assidument pour avoir davantage de contributions. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait de photos de la Lune. J'ai été bon en planétaire à une époque, il y a une dizaine d'années, quand déjà je voulais faire du ciel profond, et que ça ne marchait pas bien. Et puis tout s'est enrayé, les caméras et les logiciels ont changé, les planètes ont entrepris un long périple dans l'hémisphère sud, et puis surtout ça tournait enfin en ciel profond. Depuis trop longtemps plus rien ne va. A partir de 2024, je vais tenter d'être au Maroc de mi-novembre à fin avril, et je pourrai alors profiter du grand retour des planètes en hiver, Jupiter puis Saturne, dans un ciel de montagne (quoi que son point fort n'est pas forcément le planétaire), culminant au méridien à des hauteurs magistrales. L'objectif fixé est donc de tout réapprendre pour être opérationnel en novembre 2024, et si une nouvelle caméra couleur qui mettrait tout le monde d'accord sortait dans le courant de l'année prochaine, ça m'irait bien. J'ai une ASI 224 MC mais monté comme autoguideur et la démonter à chaque fois n'est pas pratique. Finissant ma 3ème période d'observation dans une petite forme après une intoxication, j'avais identifié la soirée d'hier comme ayant le meilleur potentiel pour avoir une faible turbulence en début de nuit, et un ciel dégagé. En ce moment on a souvent quelques nuages en soirée puis un ciel dégagé, mais plus tard. Je n'ai pas été déçu. La petite séance d'observation visuelle de la Lune avec Mohamed et sa femme nous a offert un excellent ciel pour le planétaire. J'installe ensuite la vieille ASI 120 MM avec la barlow 2x apo (préférée à la 1,5x puisque les conditions sont excellentes) et un filtre rouge hors d'âge. Les réglages, je me débrouille, même s'il faudrait un moyen autre que visuel pour savoir si on sature ou non, ça doit exister mais je sais pas faire. Les conditions sont très bonnes sans être parfaites, mais une Lune qui se promène autour des 80° de hauteur, ça aide bien quand même. La 120 MM en USB 2 apparaît quand même comme une "petite" caméra, faut pas se voiler la face. Premier problème, les formats. Elle est censée délivrer du 12 bits, mais les films bruts .ser produits par Firecapture sont identifiés comme 8 bits par Autostakkert 3. Et quand on coche la case 16 bits, on tombe à 4 fps, en USB 2. Donc je ne la coche pas. Je fais 5 films bruts de 10 minutes, on tourne vers 13 fps. Je télécharge la dernière version de Autostakkert 3. J'empile un premier film sur le terrain pour valider le format. Même problème qu'avant, AS3 voit le .ser en 8 bits, promet un TIF en 16 bits après empilement, mais quand je l'ouvre sous Iris le TIF contient 256 niveaux de gris. Alors on peut multiplier par 128, je l'ai déjà fait, mais question dynamique ce n'est vraiment pas satisfaisant. J'ai eu le même problème avec WinJupos, ça fait des années que ce problème me prend la tête à chaque fois que j'essaye d'utiliser une caméra CMOS. Je soupçonne alors Iris d'être le traitre, un moment d'égarement comme ça. Donc je télécharge Astrosurface, parce que quand même, si je dois tout réapprendre en planétaire, un jour il faudra y passer. Et là miracle, Astrosurface voit le TIF produit par AS3 en 16 bits. J'en fais donc un .fit en 16 bits, que Iris peut reprendre avec la commande convertsx, moyennant un effet miroir qui se corrige avec un flip. Oui je suis limite incurable, ça va être compliqué Quel bonheur ! Mon stack des 1200 meilleures images sur 7400 environ, exprimé sur 15 bits en valeur absolue, peut subir absolument n'importe quoi sans faire remonter le bruit. Rien à voir avec un 8 bits multiplié par 128. Si ça se trouve c'est pour ça que j'étais embêté sur les planètes depuis des années, ou en partie du moins. J'avais abandonné l'apprentissage de WinJupos pour une histoire de 8 bits, je ne sais plus si c'est exactement la même, mais c'était du même acabit. J'empile donc mes 4 autres films avec la dernière version de AS3. L'ordi a mouliné toute la nuit, c'est quand même bizarre, mais ça fonctionne. Voilà les images empilées si certains veulent voir ce qu'ils peuvent en tirer, ils seront sûrement plus doués que moi. https://astro52.com/photo/stock/Lune_31032023_pretraitee.zip Pour la finition, et n'y avait au bout du compte pas besoin d'en faire des tonnes. J'ai appliqué mon bug exploit préféré sous Iris, celui qui j'aime utilisé sur les planètes mais qui ne passe généralement pas avec cet échantillonnage. Masque flou (0,40 ; 80). C'est déjà fort comme traitement pour moi. Au fond pas forcément besoin d'en faire plus, l'image est nette, point barre, la qualité des acquisitions et de l'empilement a fait le job. Et donc voilà les images finies par moi-même : https://astro52.com/photo/images/platon_31_mars_2023.jpg https://astro52.com/photo/images/copernic_31_mars_2023.jpg https://astro52.com/photo/images/clavius_31_mars_2023.jpg https://astro52.com/photo/images/moretus_31_mars_2023.jpg https://astro52.com/photo/images/tycho_31_mars_2023.jpg Finalement, j'ai quand même de beaux restes quand on me coupe pas les bits. Avec la 224 MC dans un ciel comme hier, sur une Jupiter à 80° de hauteur, ça doit être déjà opérationnel comme ça.
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2 pointsOui oui, bien sûr Jeff, heureusement qu'il y a quand même une différence ! Sinon il n'y aurait que des C11 sur le Paranal et sur le Mauna Kea, et le JWST serait un C11 ! Mais bon, la quantité de détails visibles est épatante avec "seulement" 28 cm de diamètre.
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2 pointsMerci Georges pour ton explication très poussée qui malheureusement n'est pas à la portée de néophites comme la plupart d'entre nous. c'est là que l'on voit que la science de pointe est tellement décorélée du public et entrouvre souvent la porte à l'obscurantisme. Mon constat est qu'il y a bien trop peu d'émissions de vulgarisation, même si ce n'est vraiment pas facile dans ces domaines, et trop d'émissions pour décérébrés (ce qui les arrangent encore moins au fil du temps ) J'aimerai bien une chaine publique de vulgarisation entierement consacré aux sciences (et gratuite pour toucher un large public). Mais voila, ça ne rapporterai sans doute pas assez d'argent. En tous cas c'est bien sympa d'avoir essayé, même si je suis bien largué !
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2 pointsSi tu parles de ça précisément, il s'agit de deux images de la source 30 qui semblent collées l'une à l'autre, ou alors j'ai rien compris :
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2 pointsYep c’est en partie pour ça que mon résultat me paraissait assez douteux mais je n’ai pay eu le réflexe d’aller vérifier de ce côté là. En fouillant un peu sur le net je trouve que la plus ancienne spirale référencée comme telle a un z inférieur à 6 (mais pas de beaucoup). Donc en effet c’est très certainement bien inférieur à 6 pour celle dont il est question ici. Mais à nouveau, sans plus de détail sur le mapping filtres-couleur on ne peut pas en dire plus en se basant uniquement sur l’image.
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2 pointsMerci à tous pour vos échanges, très intéressant. Pas question pour moi de laisser le tube dehors. La monture oui à condition que la condensation sous la bâche ne soit pas trop forte pour ne pas bousiller l'électronique (même si celle-ci vaut moins de 10k j'y tiens), d'où mon intérêt pour le post de @frédogoto avec une solution intéressante pour chauffer en permanence et tout garder au sec. Je mets en gros 30' pour tout installer (monture + alignement / mise en station) - à mettre en balance avec une monture à simplement débâcher où il ne reste que le tube à fixer. Laurent
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2 pointsSuperbe champ galactique. Mes préférences vont au champ large et au détail sur m100. Le temps de pose à payé. Elle s'appelle comme cela dans Stellarium Bon ciel Patrick
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2 pointsSalut à tous, je rentre d'une semaine astro du 18 au 25 mars... L'an dernier, sur 4 séjours dans la Drôme on s'est tapé la flotte voire la neige les 4 fois, on a décidé de partir moins loin cette année... On avait le choix entre la Creuse ou le Morvan. C'est la Creuse qui a gagné, plus particulièrement les Monts de Gueret ! Ca fait 3h30 de route depuis ma banlieue nord de Paris, pour trouver un ciel vraiment très très bon et très peu turbulent. Malgré la météo qui annonçait une semaine de flotte, on a eu 3 belles nuits dont une avec un seeing exceptionnel. J'ai des valeurs de guidage sur cette nuit entre 0.09 et 0.15" d'arc sur l'EM400 ! Une FWHM en L a 1.8" avec la 130, je n'avais encore jamais eu ça dans la Drôme. Le gîte vraiment très sympa, peut accueillir jusqu'à 10 personnes, avec un grand terrain pour l'astro et même une grande piscine (bon un peu fraiche en mars !!). Les proprio sont fraichement retraités et font ça uniquement pour arrondir les fins de mois, très gentils et serviables. Si vous êtes en recherche de gîte à moins de 4 heures de Paris avec un excellent ciel, je recommande chaudement https://www.tourisme-creuse.com/offres/les-fagots-naillat-fr-3522293/ Une petite photo d'ambiance, ma 130 est à droite : Passons à l'astro... C'est la saison des galaxies qui arrive, aussi je n'ai emporté que l'APM130 et l'ASI2600MM. Pour toutes les images, c'est donc : - APM130 F/6 avec correcteur Riccardi sur EM400 Temma2 - ASI2600MM bundle complet ZWO (OAG + roue + filtres) - le tout piloté par l'ASiair Plus connecté à un routeur Wi-Fi OPAL posé sur le trépied (15 mètres entre la monture et mon camion et un débit de 30Mo/s à l'intérieur) Côté traitement, c'est SiriL 1.2 béta par moi-même et un coup de BlurXterminator par mon ami @David_LEGRANGER Merci à toi Cliquez dans les images pour obtenir les full pleine trame. On commence la première nuit par NGC3953, avec 80x120s en L et 20x120s en RGB - cette galaxie a un joli effet de relief, un peu comme NGC7331 ! On continue avec M101 et sa copine NGC5474, 40x180s en L uniquement : La seconde nuit, je me suis amusé avec quelques supernovae extragalactiques, les infos dans l'image : C'est marrant et simple à faire, on peut contribuer un peu à la recherche en envoyant ses images. Pour ceux que ça intéresse : https://www.rochesterastronomy.org/supernova.html Je me suis aussi amusé à imager le rapprochement entre l'astéroïde Cérès et M100 (Cérès passera sur M100 le 27 mars) : 82x30s à gain 0 : On continue avec la classique chaîne de Markarian et M87 en prime (on distingue le jet) : 42x180s en L, j'ai fait des R et B mais elles sont inexploitables malheureusement (grosses passages nuageux) : Et on termine avec le classico, M81 et M82, 33x120s en L et 12x180s en H, avec une jolie résolution (là encore, les R et B sont inexploitables, c'est vraiment dommage, à combler une prochaine fois) : Voilà c'est tout pour cette semaine et c'est mieux que rien, on pensait n'avoir aucune nuit de potable et au final on s'en tire vraiment pas mal !
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2 pointsForcément le temps est moins pourri là-bas, et faut pas comme ici jongler entre les nuages Donc je propose ici un lever de soleil sur la lune pris hier soir, sur 2 formations bien connues ! J'aime beaucoup ces éclairages, notamment sur Plato qui révèle le relief autour de ce cratère (bon le cadrage sur celui-ci est pas top) Intes 180mm, ASI290MM + filtre vert Astronomik Bon ciel (dégagé) à tous ! Laurent
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2 pointsbonjour, une transparence dégeu , mais quand j'ai vu ça sur GONG , j'ai mis les curseurs de gain et pose à fond et vogue la galère . beaucoup de déchets Paul
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2 pointsUne nouvelle vidéo montrant comment modifier simplement, en un tour de main, un Sol’Ex en un spectrographe permettant de faire ces premiers pas en spectrographie astronomique : Bon visionnage ! Christian Buil
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2 pointsBravo pour cette image, beaucoup de signal grâce au site dans lequel opère ton installation La résolution obtenue offre de jolis détails dans M100, après c'est beaucoup de temps à passer pour tirer le maximum d'une telle image, ton traitement est bon je trouve, et comme l'indique justement JF, on peut toujours améliorer de ce côté et c'est toujours difficile de se demander jusque où aller dans le traitement. @+ Christian
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2 pointsSalut ! Très sympa ton dessin Mérope, on la voit pas souvent cette nébuleuse planétaire et pourtant elle est assez intéressante à détailler à fort grossissement. De mon côté j'ai également un dessin de cet objet, il ressemble vraiment beaucoup au tien. On retrouve l'anneau un peu "cabossé", le halo externe plus faible et la légère couleur bleutée. Mon dessin a été réalisé à l'hacienda des étoiles au Chili. NGC 2867 - nébuleuse planétaire dans la Carène Télescope de 406 mm à 762x (Ethos de 6 mm + barlow 2,5x +UHC)
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2 pointsBonjour Elle m'est aussi apparue bleutée. Chapeau Fabrice d'avoir au moins pu l'attraper aux Canaries où elle devait flirter avec l'horizon! J'ai pu l'observer au Chili à loisir. Strock 254/1200 en 2011 Extrait du CROA : Je résiste à Morphée et détaille une nébuleuse planétaire de la Carène dans l'aube, à 1° nord-est de iota, membre sud-est de la Fausse Croix, à la croisée des chemins des Voiles. Je fais péter les grossissements (686x) sur NGC2867, petite et bleutée à 75x. Elle se pare d'un anneau à 686x et réagit fortement au filtre OIII dans l'aube
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2 pointsVoici une v2 - en tentant une correction du gradient pour @Martin Bernier & @messier63 - et à la demande de @Colmic c'est la Full : Le champ complet, en 4446 x 2976 pix - avec les problèmes non encore adressés de postérisation + artéfacts Pour la visualiser en plein : Cliquer sur l'image, puis sur la popin, cliquer sur l'image pour ouvrir le menu contextuel, et demander l'ouverture dans un nouvel onglet... on peut ensuite zoomer dessus et se balader
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2 pointsEn effet, et c'est pourquoi on peut aussi élargir le point de vue et tenter de "penser" le temps sur le plan humain et philo. Alors osons , sans prétention, on discute.. Toujours le temps fut porteur d'espoir pour les sociétés humaines. On attend de l'avenir qu’il apporte, selon les cas, apaisement, évolution, maturation, progrès, croissance ou même révolution. Sachant que le futur deviendra "réel" à l'instant même où il sera "présent". En attendant, il n’est rien, il est encore à venir, il n'est qu'une possibilité parmi tous les possibles. Et parce qu’il est à venir, ce futur est chargé d'espoirs et remplie d'éventualités, car tout y est encore possible... Le futur possède donc une irrésistible puissance de séduction, une puissance qui appelle à la projection dans cet ailleurs... Car si finalement nous n’attendions rien du futur, si nous n'avions ni espoir, ni attente, ni crainte ou angoisse, le futur aurait-il un sens ? Dans ce cadre le passé et l’avenir sont d'abord des représentations de notre esprit, sans réalité propre et objective, et il n’y a de passé et d’avenir que par un PRÉSENT. Ainsi la vision linéaire du temps qui passe n’a donc pas de réalité en conscience, même si les scientifiques contemporains en appellent à un temps orienté, "une flèche du temps" où s’impose l’irréversibilité des phénomènes.. Tel un instant d'Éternité, le moment présent parvient à transcender le passage même du Temps. Passé et Avenir, qui hantent l’esprit humain, ne sont alors que des constructions virtuelles face à l’instant présent. Ainsi que l’énonce Heiddeger : " Seul le présent est, l’avant et l’après ne sont pas ; mais le présent concret est le résultat du passé et il est plein de l’avenir. Le Présent véritable est, par conséquent... l’éternité !!".
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2 pointsEn orbite autour de la Lune avec un survol en haute résolution de notre satellite naturel ce 27 Mars 2023 Photos prises avec Mon Télescope Vintage Celestron de 203 mm de 1980 modèle spécial HD - Optic Space Nasa - Camera Apollo IMX 429 L'optique est quasiment parfaite et offre une résolution incroyable pour l'observation des planètes et du étoile.
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2 pointsSuite à une alerte sur le site TNS : https://www.wis-tns.org/object/2023dzc j'ai tout de suite fait un spectre de cette supernova de magnitude 15,9 qu'est SN 2023dzc. La particularité est que j'ai utilisé un petit diamètre (85 mm) pour une cible tout de même assez faible, d'autant que je suis en milieu urbain, avec la Lune voisine et en prime, des nuages. La lunette est une FQ85ED sur monture AM5. Le spectro est un Star'Ex basse résolution 300 t/mm avec une fente de 19 microns (j'aurais pu mettre 15 microns). Voici un poster qui résume l'observation (à peine plus de 35 minutes de pose, pour un objet comme cela il faudrait 2 heures, mais les nuages...) : Je tire trois choses : 1 - il faut toujours oser, aller à la limite de ce que l'on possède, et ne pas avoir peur du bruit ! 2 - la puissance actuelle de nos équipements et l'efficacité d'un spectro fait en impression 3D associé à de bonnes caméras (ici ASI533MM), font que l'on n'est pas dans le gadget, ni dans le seul domaine de l'initiation. Confirmer le type d'une supernova de magnitude 16 (type Ia) avec un diamètre de 85 mm, c'est tout de même sympa, et en ville. C'est ca la "spectrographie 2.0". Noter qu'à la campagne, ma magnitude limite serait de 17 en 30 minutes, et 18 en posant 2 heures. Tout ceci avec des ouvertures de 80 à 100 mm typique, donc des instruments peu chers et maniables. Remarquer que j'ai presque tout fait avec un ASIAir. 3 - on peut avec nos équipements participer à des programmes d'alerte sans devoir mettre en oeuvre obligatoirement un télescope de 400 ou 500 mm. Bien sur la magnitude 21 est interdite en spectro amateur avec un bon petit 200 mm, mais on titille bien alors la magnitude 19 avec un Star'EX LR ou encore un Alpy de base. Avec un 400 mm et en acceptant une réduction du pouvoir résolvant à R=200, la magnitude 20 s'accroche. Intéressent dans le contexte du programme RAPAS ( https://proam-gemini.fr/rapas/ ), où l'on peut être efficace avec des télescopes plus modestes que l'on ne pense. Christian Buil
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2 pointsRetour sur cette fameuse image publiée plus haut, expliquée par Katie Mack. Vous pouvez dans les options mettre les sous-titres et choisir le français : Tiré de ce papier, la comparaison avec l'observation de Hubble : HST-Based Lens Model of the First Extragalactic JWST Science Target, SDSS J1226+2152, in Preparation for TEMPLATES https://arxiv.org/abs/2207.05709 Et maintenant l'image "reconstruite" de cette galaxie : https://twitter.com/templates_jwst/status/1641085024710586370