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Affichage du contenu le plus aimé le 20/04/2024 dans toutes les zones

  1. 10 points
    Bonsoir les petits lapins (et autres mammifères) ! Une image de ce soir au vieux newton 158/1220 et son irréductible Fuji XT20, mode vidéo bien sûr et barlow Televue x2 Presque pas de vent (ouf !) turbulence un peu frétillante mais fin détails perceptibles. Plusieurs mosaïques en prévisions, en empilage d'images ou vidéo 4k...on dirait que ce n'est pas trop mal, juste un crop pour voir... On verra tout ça demain ! Dormez bien
  2. 3 points
    Bonjour à tous, En ces temps de disette, la moindre éclaircie est propice à sortir le matériel malgré une turbulence plus que médiocre.Un traitement, pourtant léger, fait apparaitre des rebonds même sur le limbe. Mewlon 250 BarlowX2 ZWO174MM. Autostakkert Astrosurface PSP. Bonne balade.
  3. 3 points
    Hello, Après presque un an sans dessiner, j'ai eu l'opportunité d'observer la semaine passée depuis le col du Marchairuz, à 1400m. La première nuit m'a gratifié d'un ciel cristallin, et d'une bonne noirceur (avec un SQM à 21.57). Malheureusement, une migraine m'a contré à rentrer prématurément. Le ciel était plutôt bon, mais la nuit très humide. J'ai eu une très belle vision de NGC 4490, que je dessinerai une prochaine fois. Pour éviter d'avoir à m'embêter avec la rotation de champ due au passage au zénith, j'ai décidé de temporiser en visitant M64. Je ne suis pas super satisfait du dessin, je n'ai pas assez marqué l'angle de la bande de poussières, alors que j'ai pourtant identifié que la zone était moins claire autour du noyau... Il faut dire que plus le temps avançait, plus j'avais de la peine à déchiffrer l'image, à ma grande incompréhension. La raison s'est ensuite clarifiée : l'humidité est tombée d'un coup et la moitié de mon miroir primaire était embuée. J'ai donc été malheureusement contraint de plier. C'est mon premier dessin de 2024, j'espère pouvoir en produire d'autres de meilleur acabit. Astronmoicalement, José
  4. 3 points
    Bonjour Hier soir, 18 avril est ce matin la lulu était de sortie.Hier soir j'ai observé la lune avec le C14. Il y avait un peu de turbule et comme j'ai pas mal de Copernic, Platon etc en stock (c'est souvent à cette phase que j'ai des possibilités niveau métèo??) je me suis dit que je ferai une ou 2 photos avec la lunette. J'ai enlevé le C14 et j'ai observé avec la lunette et la bino un petit moment. Ensuite j'ai fait 2 avis. Ce matin j'ai observé ces belles petites tâches et fait également 2 avis. Lunette TS de 80/480mm, caméra zwo 178mm. Traitement AS3, astrosurface et gimp (le soleil n'est pas orienté correctement).
  5. 3 points
    bonsoir une lune faite hier soir et un soleil matinal vers 10h20 , avec la SW80 et fuji XT2 Astrosolar D5 voilà bonne soirée Olivier
  6. 3 points
    224mc , au c11 . as3 , astrosurface . voila .
  7. 2 points
    Bonjour, Un premier jet de quelques images obtenues hier soir. Plutôt basée sur le sud de la Lune, plus j'allais vers le nord et plus les résultats sont passables. A retraiter donc pour ceux là. C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / Barlow Ultima x2 . Rien que du classique pour l'instant, encore d'autres vidéos à traiter et peut être une mosaïque de la Lune gibbeuse si je n'ai pas de trous et que j'arrive à harmoniser les tuiles, ayant fait les vidéos avec beaucoup de différences de luminosité . Clavius : Moretus : Tycho : Longomontanus : Une mosaïque : Et ça se gâte en montant plus au nord, tentative de mosaïque sur Mare Nubium, mais obligé de faire plein de crops à cause des trous ! Et redimensionnés aux 3/4 ( à retraiter ) : Autre crop : Ce soir la mosaïque, peut-être ! Bonne fin de journée.
  8. 2 points
    Salut à tous, une petite reprise astro cette semaine avec mon mak de 200mm sur ma monture G11 qui s'est remise à fonctionner (en appuyant sur les microprocesseurs de la carte électronique). Le 17 : Le 18 (hier soir) transparence moyenne avant que ça se couvre: Avec camera ASI290mm et filtre vert. Jean-Yves
  9. 2 points
    Bonjour. Deux photos la même semaine ! Le 13 Avril ciel un peu laiteux mais bon exploitable. 48 images de 3 min Lunette 130 F 4.5 Acquisition Sharpcap gain 120 avec Asi duo -10° Pas de Guidage Prétraitement et traitement Pixinsight Gradient corrector Image Solver SPCC BXT NXT Strech avec GHS Fond de ciel ACDNR Objet HDMRT mixage + Unsharp Mask + Color saturation A signaler que l'instalation dans le Manage Repositories du lien https://www.rc-astro.com/TensorFlow/PixInsight/GPU utilise la carte graphique (si compatible) pour les process BXT NXT SXT le gain en vitesse est phénoménal ! Marc. Image à 30 % Version annotée Full http://www.astrosurf.com/marcenciel/M106.png
  10. 2 points
    salut a tous voici le soleil du 18 avril quelque disques entre les nuages jean-marc
  11. 2 points
    merci pour vos encouragements bon les 1ères images c'était au foyer du 300mm, ce soir j'ai repris le travail sur l'alignement optique, c'est mieux mais loin d'être optimal. concernant la mission de ce nouveau tube : le planétaire, les occultations d'étoiles / astéroïdes et les exoplanètes, quelques images du ciel en poses courtes éventuellement voici clavius ce soir avec la barlow x3 et la player 1 464 elle est en full (à ouvrir en + grand) et c'est plutôt bien pour un tube pas encore optimisé, ça laisse entrevoir du bon à très bon dans un avenir proche arno
  12. 2 points
    Je n'irai pas jusque là. Certes, si c'est confirmé, c'est un résultat d'importance majeure pour notre compréhension de ce qu'est l'énergie sombre. Et notamment pour espérer mieux connaître l'avenir de notre univers (entre Big Rip, Big Crunch, etc...). Mais je n'aime pas la notion de "qui défie notre compréhension". Cela a l'air de dire que les scientifiques sont convaincus que l'énergie sombre doit être constante dans le temps, et que si ce n'est pas le cas, on ne comprend plus rien ! Or ce n'est pas ce qui se passe. Il y a pléthore d'articles qui entendent se passer de la constante cosmologique (ce qui sera le cas si la découverte est confirmée) et qui cherchent à interpréter l'énergie sombre par l'existence de nouveaux champs. Si l'énergie sombre est constante, et qu'elle correspond bel et bien à un scénario de constante cosmologique, cela pose de profondes questions sur la nature de l'espace-temps. Dans le cas contraire, cela ouvre la porte à de nombreux scénarios, et en fonction des mesures à venir, cela pourrait permettre de faire le tri dans les nombreux modèles publiés.
  13. 2 points
  14. 2 points
    Merci les amis. Et Cauchy le 17:
  15. 1 point
    Les castors par exemple. Tres jolie texture assez douce, et il y a la couleur.
  16. 1 point
    Oui, je rejoins Sauveur, c'est quand même risqué de faire cela au Purosol, à la limite pour enlever une petite impureté à la surface mais sur un miroir de 600mm je ne pourrais que conseiller le produit vaisselle avec de l'eau. Oui pas simple lorsqu'on ne peut pas retirer le miroir mais beaucoup plus sûr et je dirais même qu'il n'y aurait aucun risque de faire la moindre rayure si le protocole est bien suivi...
  17. 1 point
    Très belles images Guy ! Et sans mosaïque il me semble. Fabrice
  18. 1 point
    bonjour à toutes est tous, Je suis heureux de vous présenter mon nouveau Newton de 300 f/d5 le bébé fait 15.1kg , environ 5 de moins que mon 250 orion chinois... c'est l'eq6 qui me remercie c'est sa première sortie sous "les étoiles" ... juste 1h sur la lune avant l'arrivés des nuages tout juste le temps de valider la conception et la sortie du foyer optique. même pas eu le temps de viser une étoile pour finir l'alignement optique. je vais pour l'instant me contenter du laser. le secondaire fait 70mm ce qui donne une obstruction d'environ 0.22 . il va y avoir encore un peu de travail afin de maitriser les éventuelles flexions, perte d'alignement.... et bien faire connaissance. je vais par avance m'excuser pour les mauvaises conditions météo à venir nouveau jouet = temps pourris Pour la couleur j'ai choisi un rouge brique proche du rouge DUCATI en référence au châssis tubulaire voilà pour cette petite présentation. l'image au téléphone est nul mais ça donne l'idée générale, par contre, c'est au chausse-pied pour le faire rentrer dans l,obs de 5m2 en position repos Une petite image de la Lune avec Clavius en guest star pour l'inauguration le miroir était en phase de refroidissement, barlow X3 et P1 neptune2
  19. 1 point
    Bonjour à tous, Je vous propose quelques vues lunaires, malgré les caprices de la météo normande ! Petit rappel du set-up pour commencer : - C11 sur EQ6 pro - Barlow 2X - Filtre vert Astronomik - Caméra Player One Mars-M II - Ser de 5 min - Empilement sous AS!3 et traitement sous Astrosurface La soirée du 16 .... qui avait plutôt mal commencée, avec la mise sous bâche du télescope et de l'ordinateur, le temps d’une petite averse ! Après ces quelques déboires, j'ai finalement pu réaliser des acquisitions sur la région du cratère Stofler et sur le pôle sud. Seeing très correct. ----- EDIT : une nouvelle version de la région de Stofler, avec une très légère réduction du bruit. Au delà, je tape dans les détails .... Fabrice La première version. Puis la soirée du 17. Bon seeing à nouveau pour imager la région de Moretus. Je rentre le télescope en fin de soirée ..... fortes bourrasques de vent et grosse averse à peine 15 min après avoir mis le télescope à l'abri. Je suis au chaud, le télescope aussi. Quelle chance ! Amicalement, Fabrice
  20. 1 point
    Salut ! si tu as la possibilité de l'incliné un peu pour que l'eau s'évacue la méthode courante est plus sur et finir au pursol bon courage
  21. 1 point
    C'est déjà beaucoup plus propre, on dirait que tu es sur la bonne voie !
  22. 1 point
    cette fois ci a l'epsilon 160 E plus de champ que le C11 J'ai eu un souci sur les étoiles des halo le temps que je trouve d'ou cela venais bein j'ai du bricoler pour ces images ( surtout les brillante) J'ai fais des courte session en visant chaque fois ou j'avais le moins mes lampadaire donc ic 1805 au nord en commençant puisque se couche tôt M100 RisingCam en pose de 30s sans autoguidage (fainéant et au moins il a pas déconné )Siril Gimp en finition mais en mode rapido et Cool M100 result_6450s M13 result_3330s Siril Gimp en finition mais en mode rapido et Cool M3 result_9240s Siril Gimp en finition mais en mode rapido et Cool ic 1805 L extrem+ couleur étoiles result_11880s sur 3 ou 4 soir idem Halo gommée mais je me rappelais plus le tuto partagé ici pas un astram alors j'ai bricolé Siril Gimp en finition mais en mode rapido et Cool c'etait la cible au nord pour évité mes lampadaire M104 result_7080s Siril Gimp en finition mais en mode rapido et Cool bon il me reste encore a traité je vient de m'en apercevoir en voulant les posté mais aujourd'hui démaquisée et plomberie réparation Pour les Halo c'etait sur le correcteur de la buée ou condensation sécher pourtant je je rentre et le laisse ouvert 😅 Bonne Soirée et bon ciel
  23. 1 point
    Avec la Lune, l'affaire était gagnée ! Même plein Nord au 7ème étage, un petit mak restait performant ; le programme d'observation pouvait durer des années à quelques pas coté Sud de l'immeuble. Maintenant, coté ciel profond, c'est beaucoup plus compliqué. Je reviens sur les jumelles : les miennes (25-65 x 100) ne sortent que quelques fois dans l'année. L'explication est simple : je ne suis pas amateur de taches floues. Pas facile tout ça puisque tous les goûts sont dans la nature. Restent les clubs au moins pour se faire une idée plus précise ... Beaucoup demeurent longtemps sans instruments dans un club ; c'est le meilleur rapport qualité / prix.
  24. 1 point
    c'est bien ça .c'est signe d'un "embouteillage" . avoir une mémoire tampon c'est bien mais tant que le soucis réside au niveau du DD cela ne fera que retarder le problème
  25. 1 point
  26. 1 point
    superbes images ! Je suis en admiration devant celle du Sud lunaire avec en fond , derriere Schomberger : Mons Mouton ... magnifique !
  27. 1 point
    tres belle série, j'adore le Moretus !
  28. 1 point
  29. 1 point
    C'est actif, ça fait plaisir à voir !
  30. 1 point
    !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Je ne peux pas copier/coller l'intégralité de l'article de C&E, c'est réservé aux abonnés. Il expose plus clairement que le communiqué que j'ai posté plus haut ce qu'il faut retenir du traitement de la 1ère année du survey de DESI. Et ce qu'il se dessine dans ses premiers résultats est énorme : l'énergie noire, responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers aurait varié au cours du temps ! Comme il se doit, c'est une tendance à confirmer avec la suite de l'analyse du programme DESI, et surtout les premiers résultats d'EUCLID qui devraient confirmer (ou non) clairement cette énorme (potentielle) découverte... https://www.cieletespace.fr/actualites/avec-desi-une-nouvelle-fissure-ouverte-en-cosmologie?mc_cid=0af43b2894&mc_eid=7335a95bf3 La première année d’observation du relevé céleste Desi suggère que l’énergie noire, qui accélère l’expansion de l’univers, pourrait avoir varié dans le temps. Un résultat qui défie notre compréhension de l’évolution cosmique et qui suscite tour à tour prudence, enthousiasme et curiosité chez les spécialistes. EDIT : sur le site de Futura Science : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/astronomie-plus-grande-carte-3d-galaxies-univers-suggere-energie-noire-varie-temps-remettant-cause-destin-cosmos-112605/ sur le site de CEA IRFU : https://irfu.cea.fr/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast.php?t=fait_marquant&id_ast=5245 "...L’analyse fine de ces données permet de préciser notre compréhension de l’Energie sombre, dont la nature est encore inconnue et qui est responsable de l’accélération de l’expansion de l’Univers. En particulier, les résultats de DESI tendent à montrer que l'Énergie sombre pourrait ne pas être décrite par une constante cosmologique mais qu’elle aurait évolué au cours du temps..."
  31. 1 point
    bonsoir ma petite contribution avec une manip similaire mais à main levée avec un réseau devant l'objectif
  32. 1 point
    Je n'étais pas présent (snif), mais les amis du GAPRA ont eu le courage de me prendre une petite manip pour faire le spectre du soleil éclipsé le 8 avril aux USA, en particulier Denis Huber qui a bien pris sur lui en observant spectro pour la première fois. C'est un champion ! Un simple boitier Lumix GM1 + un réseau 300 traits/mm en mode grism de 25 mm à l'avant d'un petit téléobjectif de 100 mm. Une seule pose de 1/5 de seconde... et après on s'amuse bien ! C'est tout frais, avec notemment une observaion de la raie verte et rouge coronale, et à ma grande surprise, des images correspondantes d'aspects bien différent. Voir aussi ce topic où je décris plus en détail la manip : Christian B
  33. 1 point
    Deux belles images Guy Bonne soirée, AG
  34. 1 point
    Tres jolies Guy ces images !! Rarement vu le soleil si tacheté. ...a moins que ce soit le capteur de ta camera qui necessite un nettoyage Nicolas
  35. 1 point
    Ben c'est joli, tout simple et efficace ! Que demander de plus
  36. 1 point
    Yo ! de retour à la maison, après un formidable périple mexicain, dont le prétexte était cette éclipse prometteuse du 8 avril. Prometteuse car de longue durée, pensez-donc 4mn27s à l’endroit choisi, bien loin des 62 secondes de l'an passé en Australie, qui plus est avec une activité solaire bien musclée et avec des statistiques météo en ces contrées tout autant prometteuses - mais qui ne se concrétisa pas à l'optimum, comme on va le voir. Voyage organisé de longue date avec les copains, avec comme approche sur la ligne de centralité de fuir le Texas, de ne pas tenter le nord de l'Amérique dont les prévisions n'étaient pas folichonnes, et d’envisager un périple hors des sentiers battu en Basse Californie où l'on observerait le phénomène de l'autre côté de la Mer de Cortes à Mazatlan - ou dans l'arrière pays si nécessaire - site quasi au maximum de durée avec les meilleurs statistiques météo. Commençons donc ce récit par ce point d'orgue de l'éclipse, le reste suivra au fil du temps. Quinze jours auparavant, les premières prévisions météo montraient une dépression sur l'Amérique du Nord d'où s'enroulait une large trainée nuageuse se superposant diaboliquement avec la trajectoire de l'éclipse sur le continent, configuration des plus fâcheuses laissant à penser que les dieux nous boudaient et qu'il fallait remédier à ces disgrâces par des offrandes et libations de circonstances, ce qui fut pieusement fait à grand coup d'apéro désormais pleinement justifiés. Que ceux qui médisent sur la fiabilité des métrologues soient immolés car ces prévisions tinrent bon et s’affirmèrent jusqu'au jour J - à notre grand dam. C'est ainsi que la veille au soir, nous n'étions toujours pas déterminés à savoir où nous irons observer. Deux solution se présentaient, excluant la troisième qui était de rester sur la ville de Mazatlan : (A) aller vers le sud, le long du littoral pile sur la ligne de centralité, ce qui faisant gagner 10 secondes de totalité et nous écartait un peu de cette bande coquine de nuages d'altitude, (B) ou entrer dans les terres et gagner en altitude un peu avant Durango où une trouée semblait se dessiner - ce qui fut le cas. Aussi à l'aube faute d'avoir choisi, nous allâmes d'abord en A, découvrant un environnement de lagunes sauvages plein de jolis volatiles et de cultures de piments dont on pouvait lire qu'ils étaient les "mejor del Pacifico", mais avec un ciel perfectible qui nous fit prendre la décision de partir illico en B. C'est ainsi que par une route rapide, nous nous enfonçâmes rapidement dans l'arrière pays montagneux, jusqu'à - Caramba, consternation et merdum - être bloqués par une interminable queue de gros bahuts à l'arrêt pour cause d'accident et incendie dans un tunnel à quelques dizaines de kilomètres de là. Et là, on se trouve tout à coup bien couillon, pris au piège, dans l’expectative. Après un instant de sidération, nous la jouâmes à la mode mexicaine, à savoir remonter la file de camion à contresens jusqu'à l'une des rares bretelles d'accès, elle aussi prise à contre-sens, pour se sortir de ce pétrin. Mais de là, la route alternative pour se rendre à destination était bien plus tortueuse, moins roulante, plus longue et ne nous permettait plus d'arriver à temps, d'où la sage décision de rester sur place et s'installer tranquillement, car rien n'est plus important que de soigner l’installation où l'improvisation et l'à-peu-près ne sont pas de mise en ces circonstances. Pour ma part, ce sera la Swaro 80ED qui fait merveille sur ce sujet, un filtre astrosolar bricolé "maison" bien rodé lors des précédentes éclipses, les feuilles de papier où les gabarits de diverses dimensions ont été préalablement tracés, les crayons en double en cas de casse, le positionnement de chaque bidule où le geste doit être machinal et ergonomique. Ainsi, dans un joli paysage montagneux planté de conifères, nous regardâmes avec quelques autres spectateurs le ciel se faire envahir de cirrus échevelés, mâtinés d'autres d'aspect pommelés, toutefois pas suffisamment denses pour masquer le Soleil, mais juste un peu chiants pour une observation optimale. Bien que parfaitement compréhensible, je trouve extraordinaire la précision des phénomènes astronomiques. Une petite application fort bien faite me donne tous les paramètres de l'éclipse pour un endroit donné et pile à C1, soit 9h52mn38s, l'on observe la première morsure de la Lune sur la Soleil, l'émotion devient palpable, le tension monte, les commentaires vont bon train. Je fais un dessin toutes les 20mn de l'avancé du phénomène, note la présence de deux groupes de tâches qui inexorablement se feront grignoter par l'avancée de la Lune. A T-10mn, l'on sent physiquement un changement de température, de luminosité et à l'oculaire, le Soleil n'est déjà plus qu'une jolie griffe. A T-5mn, on entre dans le vif du sujet et je lance mon compte-à-rebours enregistré, aide précieuse qui permet une relative sérénité en ces instants où le temps semble s’emballer, ou être suspendu, ou en tout cas se déroule de façon étrange dans nos esprits totalement perturbés. L'on devient des animaux, on regarde hébétés de toute part les changements envahir l'espace, les couleurs, l’assombrissement progressif qui se fait de plus en plus intense, preuve d'une éclipse de longue durée. Le crépuscule s'affirme fortement comme je ne l'ai encore jamais perçu. T-1mn, l'on perçoit les premiers grains de Bailly, le découpage en petits tronçons aux extrémités de la très fine griffe du aux reliefs lunaires. Ça vacille, on perçoit déjà Vénus à droite, Jupiter plus loin à gauche, à T-30s on à la sensation de la présence de la couronne à l'opposé de la disparition éminente du Soleil, à T-10s je retire le filtre et regarde le monde environnant se faire engloutir par cette nuit si particulière, 9-8-7-6-5-4-3-2-1 TOPPPPPPPP !!!!! Hop punaise de-diou, quel spectacle !!!! Ça fuse de toute part, ça irradie, c'est fort, contrasté, étendu, magnifié par ces nuées d'altitude, bien qu'à 70° de hauteur, le Soleil noir me semble gros comme le ferait un plein Lune à son lever sur l'horizon, c'est magnifique, on en tremble. En mode automatique, je trace les principales lignes de la couronne, le trait est bien tremblotant, il faut se faire violence, s'appliquer. Délicate besogne car l’assombrissement est tel que je ne vois pas bien mon travail sur le papier. L'observation à l'oculaire n'est pas aisée car le contraste est tout de même atténué par ces voiles d'altitude. Je note les nombreuses protus du côté où le Soleil vient de disparaitre quand déjà quelques coquines énormes pointent leur nez à l'opposé. Ces 4mn27s sont un vrai luxe pour le dessin et quelque part, je m’apercevrais par la suite qu'elle ne m'oblige pas à une concentration maximale, on peut dire que j'étais davantage en dilettante. Je prends mon temps, reviens sur un détail, repasse autre part, affirme un contour, une lueur. Déjà la sortie s'annonce avec comme fleurons deux magnifiques protus d'un rose électrique incomparable, 5-4-3-2-1 FINI !!!!! Une sortie grandiose avec quelques diamants joliment répartis entre ces deux flammes, un régal ! Reste à peaufiner ce dessins que voilà : La suite à venir, restez à l'écoute
  37. 1 point
    Le soleil est particulièrement beau et réussi. La lune aussi Guy.
  38. 1 point
    bravo guy ! deux très belles images ! paul
  39. 1 point
    Belles images, les 2 astres qu'on aime hors planètes... Bernard Bayle
  40. 1 point
  41. 1 point
  42. 1 point
    Merci à tous ! Ha que oui qu’elle était belle celle-là. Outre une chromosphère très active dont il était assez aisé de placer chaque protubérance, il était plus délicat de dessiner les panaches de la couronne. Tout d’abord la principale à 10h, formée de deux plumets superposés chacun avec une forme particulière, puis celle presqu’en vis-à-vis dont le bord vers 6h est particulièrement marqué, formant comme une échancrure, une démarcation sombre avec les panaches en partie basse. De ces panaches se détache un jet particulièrement puissant, visible à l’œil nu et s’étendant au loin. Les panaches de la partie haute se montrent assez filandreux et je note vers 2h le départ d’un discret plumet. Pour te répondre mon cher Simon, le disque solaire occulté – qui est la face non éclairée de la Lune - n’est jamais plus noir que le noir du fond de ciel !!!! C‘est une erreur que je faisais jadis, corrigée depuis. Me reste à finaliser un chapelet qui me donne bien des difficultés. Ca va venir… Alors pour la suite, ce sera un plat de comète Pons-Brooks, astre brillant particulièrement bien visible dès le début du crépuscule et une vision allant en s’améliorant au fil de l’avancée de la nuit, jusqu’à un optimum à l’approche de l’horizon. C’est qu’ici, on a le ravissement d’un écliptique quasi vertical et quand le ciel est bon, c'est-à-dire les rares fois où l’on a eu le courage de quitter nos hébergements urbains pour aller dans la nature préservée. On observe alors avec ravissement une large lumière zodiacale qui monte sur Jupiter, passe le Taureau et se perd dans les Génaux quelque par vers le zénith. Nous sommes en début de séjour et, après une expédition plongée extraordinaire dans l’archipel de Revillagigedo, je retrouve Elyane et les copains, Pierre, jean-Françoué, Jean-Paul et Nicolas. Installés dans la baie de Magdalena, endroit paumé à l’écart d’un village de pécheurs, nous irons à la rencontre étonnante de la baleine grise, d’une colonie d’otarie et d’une multitude d’oiseaux. Il me faudra 3 nuits d’observation avant d’entreprendre un premier dessin, peut-être une flemme bien affirmée, attisée par la quiétude des lieux. Comme à l’accoutumé, c’est Nicolas –ce coquinou – qui lance les hostilités, ne perdant pas une seconde d’observation avec son T200 alors que seul Jupiter est visible dans le couchant. On repère vite cet astre cotonneux et au fil du temps, on note un noyau marqué évoquant une pette planète floue dans une petite bulle, ou plutôt une méduse, un parapluie, avec un bord avant marqué et un arrière évanescent, le tout baigné dans une large coma verdâtre. Expert en la matière, Nicolas nous explique que cette couleur est due au gaz éjectés et la présence de méthane d’acétylène (correctif du Nicolas, ce coquinou) qui rapidement va être dissocié par les UV du Soleil ; la recombinaison des atomes de carbone en C2 produit une raie d’émission principale verte, et deux autres dans le bleu puis le jaune. De ce noyau part une longue queue sur plus d’un degré. Elle forme un angle fermé présente des irrégularités. Elle est accompagnée de jets plus ou moins marqués. Au fil des jours au second dessin, un sursaut d’activité est noté, la partie centrale grossissant et évoquant une petite nébuleuse planétaire avec son étoile centrale. Le troisième dessin souffre d’un environnement urbain bien lumineux au pied de notre hébergement à a Paz. Sur le dernier dessin, on note le résultat de cette activité par une queue plus complexe. la suite à venir....
  43. 1 point
    Superbes Philippe pas mal de tache je trouve en ce moment... Bravo Olivier
  44. 1 point
    C'est réussi ! Je ne tente pas, il y a trop de vent ici ! Jérôme
  45. 1 point
    Ça fait du bien de revoir le soleil de près 😋
  46. 1 point
    Très belles images Glob bravo !
  47. 1 point
    Après près de trois semaines de disette astronomique, ce début de lunaison avec un croissant à près de 30° de hauteur était un cadeau inespéré. Cette fois ci, on peut attendre que le ciel noircisse un peu pour éviter les raccords disgracieux Mosaique de 10 tuiles, chaque tuile résultant du compositage de 300 images (sur 1500) prises au foyer du fidèle Intes M603 avec un filtre R Astronomik et une caméra ASI 290MM. Traitement AS!3, Astrosurface V1, assemblage iMerge. L'image présentée (1364x2792) est à 50%. La full est ici
  48. 1 point
    En fait en pratique quand ma cible s'échappe lors du grossissement, je dézoom afin de pouvoir la retrouver et de la recentrer si j'ai bien compris !
  49. 1 point
    Sympathiques journées, au château des Rohan à Saverne, avec au menu différents stands pédagogiques, des conférences, du matériel, de l'observation solaire...: Le château des Rohan à contre-jour : Stand dessin : Quelques beaux météorites : Un cadre majestueux..: Et un peu d'observation solaire sur le parvis : Bref (comme dirait Pépin) : à refaire !
  50. 1 point
    Un long communiqué nous fait prendre connaissance de l'avancement du survey Traduction automatique : https://newscenter.lbl.gov/2022/01/13/dark-energy-spectroscopic-instrument-desi-creates-largest-3d-map-of-the-cosmos/ L’instrument spectroscopique d’énergie sombre (DESI) crée la plus grande carte 3D du cosmos DESI a déjà cartographié plus de galaxies que toutes les études 3D précédentes combinées – et cela ne fait que commencer Communiqué adam becker (510) 424-2436 • 13 janvier 2022 L’instrument spectroscopique d’énergie sombre (DESI) a clôturé les sept premiers mois de son enquête en battant tous les records précédents pour les relevés de galaxies en trois dimensions, créant ainsi la carte la plus grande et la plus détaillée de l’univers de tous les temps. Pourtant, ce n’est qu’environ 10% du chemin à travers sa mission de cinq ans. Une fois terminée, cette carte 3D phénoménalement détaillée permettra de mieux comprendre l’énergie sombre et donnera ainsi aux physiciens et aux astronomes une meilleure compréhension du passé – et du futur – de l’univers. Pendant ce temps, les performances techniques impressionnantes et les réalisations littéralement cosmiques de l’enquête jusqu’à présent aident les scientifiques à révéler les secrets des sources de lumière les plus puissantes de l’univers. Les scientifiques du DESI présentent les performances de l’instrument, et quelques premiers résultats d’astrophysique, cette semaine lors d’un webinaire organisé par le Berkeley Lab appelé CosmoPalooza, qui présentera également des mises à jour d’autres expériences de cosmologie de premier plan. « Il y a beaucoup de beauté à cela », a déclaré Julien Guy, scientifique du Berkeley Lab, l’un des conférenciers. « Dans la distribution des galaxies dans la carte 3D, il y a d’énormes amas, filaments et vides. Ce sont les plus grandes structures de l’univers. Mais en eux, vous trouvez une empreinte de l’univers tout jeune, et l’histoire de son expansion depuis lors. DESI a parcouru un long chemin pour en arriver là. Initialement proposé il y a plus de dix ans, la construction de l’instrument a commencé en 2015. Il a été installé au télescope Nicholas U. Mayall de 4 mètres à l’observatoire national de Kitt Peak près de Tucson, en Arizona. Kitt Peak National Observatory est un programme du NOIRLab de la National Science Foundation (NSF), avec lequel le ministère de l’Énergie passe un contrat pour exploiter le télescope Mayall pour le levé DESI. L’instrument a vu le jour pour la première fois fin 2019. Puis, au cours de sa phase de validation, la pandémie de coronavirus a frappé, arrêtant le télescope pendant plusieurs mois, bien que certains travaux se soient poursuivis à distance. En décembre 2020, DESI a de nouveau tourné les yeux vers le ciel, testant son matériel et ses logiciels, et en mai 2021, il était prêt à commencer son enquête scientifique. Mais le travail sur DESI lui-même ne s’est pas terminé une fois que l’enquête a commencé. « C’est un travail constant qui fait fonctionner cet instrument », a déclaré le physicien Klaus Honscheid de l’Ohio State University, co-scientifique de l’instrument sur le projet, qui livrera le premier article de la session CosmoPalooza DESI. Honscheid et son équipe veillent au bon fonctionnement et automatiquement de l’instrument, idéalement sans aucune intervention pendant une nuit d’observation. « Les commentaires que je reçois des observateurs de nuit sont que les quarts de travail sont ennuyeux, ce que je prends comme un compliment », a-t-il déclaré. Mais cette productivité monotone nécessite un contrôle incroyablement détaillé sur chacun des 5000 robots de pointe qui positionnent les fibres optiques sur l’instrument DESI, garantissant que leurs positions sont précises à moins de 10 microns. « Dix microns, c’est minuscule », a déclaré Honscheid. « C’est moins que l’épaisseur d’un cheveu humain. Et vous devez positionner chaque robot pour collecter la lumière des galaxies situées à des milliards d’années-lumière. Chaque fois que je pense à ce système, je me demande comment nous pourrions y arriver. Le succès du DESI en tant qu’instrument est quelque chose dont nous pouvons être très fiers. » Voir les vraies couleurs de l’énergie sombre Ce niveau de précision est nécessaire pour accomplir la tâche principale de l’enquête: collecter des images détaillées du spectre des couleurs de millions de galaxies sur plus d’un tiers de l’ensemble du ciel. En décomposant la lumière de chaque galaxie en son spectre de couleurs, DESI peut déterminer dans quelle mesure la lumière a été décalée vers le rouge – étirée vers l’extrémité rouge du spectre par l’expansion de l’univers au cours des milliards d’années qu’elle a parcourues avant d’atteindre la Terre. Ce sont ces décalages vers le rouge qui permettent à DESI de voir la profondeur du ciel. Plus le spectre d’une galaxie est décalé vers le rouge, en général, plus elle est éloignée. Avec une carte 3D du cosmos en main, les physiciens peuvent cartographier des amas et des superamas de galaxies. Ces structures portent des échos de leur formation initiale, quand elles n’étaient que des ondulations dans le cosmos naissant. En taquinant ces échos, les physiciens peuvent utiliser les données de DESI pour déterminer l’histoire de l’expansion de l’univers. « Notre objectif scientifique est de mesurer l’empreinte des ondes dans le plasma primordial », a déclaré Guy. « Il est étonnant que nous puissions réellement détecter l’effet de ces ondes des milliards d’années plus tard, et si tôt dans notre enquête. » Comprendre l’histoire de l’expansion est crucial, avec rien de moins que le sort de l’univers entier en jeu. Aujourd’hui, environ 70% du contenu de l’univers est de l’énergie sombre, une forme mystérieuse d’énergie entraînant l’expansion de l’univers de plus en plus rapidement. Au fur et à mesure que l’univers s’étend, plus d’énergie sombre apparaît, ce qui accélère davantage l’expansion, dans un cycle qui conduit la fraction d’énergie sombre dans l’univers toujours vers le haut. L’énergie sombre déterminera finalement le destin de l’univers : s’étendra-t-elle pour toujours ? Va-t-il s’effondrer à nouveau sur lui-même, dans un Big Bang à l’envers ? Ou va-t-il se déchirer ? Répondre à ces questions signifie en apprendre davantage sur la façon dont l’énergie sombre s’est comportée dans le passé – et c’est exactement ce que DESI est conçu pour faire. Et en comparant l’histoire de l’expansion avec l’histoire de la croissance, les cosmologistes peuvent vérifier si la théorie de la relativité générale d’Einstein tient sur ces immenses étendues d’espace et de temps. Trous noirs et galaxies brillantes Mais comprendre le sort de l’univers devra attendre que DESI ait terminé une plus grande partie de son enquête. En attendant, DESI est déjà à l’origine de percées dans notre compréhension du passé lointain, il y a plus de 10 milliards d’années, lorsque les galaxies étaient encore jeunes. « C’est assez incroyable », a déclaré Ragadeepika Pucha, étudiante diplômée en astronomie à l’Université de l’Arizona travaillant sur DESI. « DESI nous en dira plus sur la physique de la formation et de l’évolution des galaxies. » Pucha et ses collègues utilisent les données DESI pour comprendre le comportement des trous noirs de masse intermédiaire dans les petites galaxies. On pense que d’énormes trous noirs habitent les noyaux de presque toutes les grandes galaxies, comme notre propre Voie lactée. Mais on ne sait toujours pas si les petites galaxies contiennent toujours leurs propres trous noirs (plus petits) à leur noyau. Les trous noirs seuls peuvent être presque impossibles à trouver – mais s’ils attirent suffisamment de matière, ils deviennent plus faciles à repérer. Lorsque le gaz, la poussière et d’autres matériaux tombant dans le trou noir se réchauffent (à des températures plus chaudes que le noyau d’une étoile) en entrant, un noyau galactique actif (AGN) se forme. Dans les grandes galaxies, les AGN sont parmi les objets les plus brillants de l’univers connu. Mais dans les galaxies plus petites, les AGN peuvent être beaucoup plus faibles et plus difficiles à distinguer des étoiles nouveau-nées. Les spectres pris par DESI peuvent aider à résoudre ce problème – et sa large portée à travers le ciel donnera plus d’informations sur les noyaux de petites galaxies que jamais auparavant. Ces noyaux, à leur tour, donneront aux scientifiques des indices sur la façon dont les AGN brillants se sont formés dans l’univers très jeune. Les quasars – une variété particulièrement brillante de galaxies – sont parmi les objets les plus brillants et les plus éloignés connus. « J’aime les considérer comme des lampadaires, en regardant dans le temps dans l’histoire de l’univers », a déclaré Victoria Fawcett, étudiante diplômée en astronomie à l’Université de Durham au Royaume-Uni. Les quasars sont d’excellentes sondes de l’univers primitif en raison de leur puissance pure; Les données de DESI remonteront dans le temps de 11 milliards d’années. Fawcett et ses collègues utilisent les données DESI pour comprendre l’évolution des quasars eux-mêmes. On pense que les quasars commencent entourés d’une enveloppe de poussière, qui rougit la lumière qu’ils dégagent, comme le soleil à travers la brume. En vieillissant, ils chassent cette poussière et deviennent plus bleus. Mais il a été difficile de tester cette théorie, en raison de la rareté des données sur les quasars rouges. DESI est en train de changer cela, trouvant plus de quasars que toute autre enquête précédente, avec environ 2,4 millions de quasars attendus dans les données finales de l’enquête. « DESI est vraiment génial parce qu’il ramasse des objets beaucoup plus faibles et beaucoup plus rouges », a déclaré Fawcett. Cela, ajoute-t-elle, permet aux scientifiques de tester des idées sur l’évolution des quasars qui ne pouvaient tout simplement pas être testées auparavant. Et cela ne se limite pas aux quasars. « Nous trouvons beaucoup de systèmes exotiques, y compris de grands échantillons d’objets rares que nous n’avons tout simplement pas pu étudier en détail auparavant », a déclaré Fawcett. Il y a plus à venir pour DESI. L’enquête a déjà catalogué plus de 7,5 millions de galaxies et en ajoute d’autres à un rythme de plus d’un million par mois. Rien qu’en novembre 2021, DESI a catalogué les décalages vers le rouge de 2,5 millions de galaxies. D’ici la fin de son exécution en 2026, DESI devrait avoir plus de 35 millions de galaxies dans son catalogue, permettant une énorme variété de recherches en cosmologie et en astrophysique. « Toutes ces données sont juste là, et elles n’attendent que d’être analysées », a déclaré Pucha. « Et puis nous trouverons tellement de choses incroyables sur les galaxies. Pour moi, c’est excitant. Le « scanner » tridimensionnel de l’Univers de DESI. La Terre est en bas à gauche, regardant plus de 5 milliards d’années-lumière en direction de la constellation de la Vierge. Au fur et à mesure que la vidéo progresse, la perspective se dirige vers la constellation Bootes. Chaque point coloré représente une galaxie, qui à son tour est composée de centaines de milliards d’étoiles. La gravité a entraîné les galaxies dans un « réseau cosmique » d’amas denses, de filaments et de vides. (Crédit : D. Schlegel/Berkeley Lab utilisant les données de DESI)