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Affichage du contenu le plus aimé le 23/04/2024 dans toutes les zones

  1. 4 points
    Bonjour à tous, Une très jolie galaxie qu'on aime refaire, surtout avec une nova. Bon ciel, Jérôme
  2. 4 points
    Salut, il ne faut pas être bien sain d'esprit pour imager de minuscules galaxies de magnitude 14 sous la Lune à 98%, à 20km de Paris Après les résultats satisfaisants obtenus la nuit dernière, j'ai adopté la même stratégie, en m'éloignant encore plus de la clarté lunaire vers le nord. J'arrive à une magnitude limite de 20,8, soit un dixième de perdu par rapport à la nuit dernière. Arp 104, appelé aussi Système de Keenan, est un couple de galaxies (NGC 5216 et NGC 5218) en interaction dans le nord de la Grande Ourse, à environ 17 millions d'a.l., et reliés par un pont de matière galactique de 22000 a.l. de long. Le champ contient aussi la galaxie spirale à faible brillance de surface NGC 5205 située à environ 89 millions d'a.l. ainsi que de nombreuses autres plus petites. Le champ complet : Un recadrage : Et enfin la luminance annotée : Bonne journée, Dan Détails techniques : Astrographe 200/800 carbone optiques Zen + Wynne 2.5" sur AP900 ASI183mm (0,66"/pix) Guidage OAG + ASI120MM, ASIAIRv1 Luminance 250*60sec à gain 110, -10 °C Chrominance 22*60sec à gain 110, -10 °C par couche Turbulence passable (FWHM médiane 2,2" après empilement), lune presque pleine (98%), pollution lumineuse de l'IdF
  3. 4 points
    bonsoir , cette image a été prise la même nuit que le triplet du Lion , en suivant, mais ce coup ci sans la lune , toujours avec la FS60 et son correcteur et le Sigma FP refiltré. 147 poses de 60 s à 1250iso 112 poses retenues Prétraitement et traitement sur PI images présentées : full à 1850 px ; crop à 50%; crop à 100% bonne soirée Olivier
  4. 4 points
    Salut, Je poursuis mon suivi solaire entre les nuages ! Toujours la même configuration, qui fonctionne bien : Skywatcher 80ED + Astrosolar 3.8 + Réducteur x0.87 + ZWO 178 mm + Baader K Line Et une animation de notre étoile sur 3 jours : Daniel
  5. 4 points
    Pôle Sud et Mons Mouton Pas souvent imagé, le Pole Sud lunaire présente quelques belles cibles, notamment les cratères Moretus (avec son éjectat remarquable), Démonax et Schomberger mais on trouve aussi une petite chaine montagneuse très intéressante mais assez difficile à imager, formée par la réunion des remparts des cratères météoritiques environnants (Malapert, Nobile et Scott). Cette formation se situe à une latitude d'environ 5° Sud et a été baptisée récemment, en mai 2022 : Mons Mouton Cette chaine a été nommée en l'honneur de Melba Roy Mouton ( https://fr.wikipedia.org/wiki/Melba_Roy_Mouton ), mathématicienne afro-américaine (1929 - 1990). Elle a été programmeuse en chef au Goddard Space Flight Center et s'est occupé des calculs de trajectoire des premiers satellites US. Pour en savoir plus: https://planetarynames.wr.usgs.gov/Feature/16070 Vue globale du Sud lunaire (bon l'image est à l'envers, mais c'est moi qui décide de ce qui rend le mieux ) Recadrage sur la région du Pole Sud Zoom sur Mons Mouton qui laisse apparaitre un petit impact sur la crête Nord Melba Roy Mouton (1929-1990) Captures réalisées le 17 avril 2024, setup : C11 XLT + ASI178MM + filtre rouge + AstroSurface V2 bon ciel a toutes et a tous Lionel
  6. 4 points
    Pour rebondir sur les derniers commentaires, on peut néanmoins s'interroger sur comment les physicien(e)s construisent leurs hypothèses et comment ils construisent des modèles de cela. On a montré que finalement, la science construisait des cartes, et que la validation de ces cartes se faisait par leur confrontation au réel. J'entends par là, confrontation en tant que méthode que l'on peut éprouver face à d'autres, ou confrontation à des mesures physiques. De la multiplicité des confrontations s'opérera une sélection. Il y a vraiment quelque chose de darwinien dans la science, dans le sens où ce qui marche le mieux sera sélectionné (ou non) de par son adaptation (ou non) à la pratique, au réel. Mais au-delà de ça, y a-t-il une méthode pour construire une carte ? En fait, cela dépend ! Mais si je m'appuie sur mon domaine, celui de la physique au-delà du modèle standard (de la physique des particules) et d'une manière générale celui de la physique théorique, le point de départ d'une idée a souvent une base philosophique, ou ludique, voir une croyance (plus ou moins convaincue) de ce que pourrait être le monde. Ce qui nourrit ces réflexions, c'est une certaine culture générale, qui dépasse celle de la physique ou des mathématiques seules. Tout ceci contribue à se forger une certaine représentation intuitive du monde. Ainsi, pour reprendre plus ou moins les propos de Henri Poincaré : c'est par l'intuition que nous découvrons, c'est par la logique que nous prouvons. A ce stade, la science devient un art créatif avec une part de subjectivité. Mais cette créativité n'est rien sans maîtrise technique (par exemple, des mathématiques). De mon point de vue, il ne peut y avoir de physique théorique sans philosophie. On ne peut pas avancer sans avoir une certaine vision de ce que pourrait être le monde. Et cette représentation passe par la maîtrise du langage. J'aime à dire que contrairement à l'idée reçue, la physique n'est pas qu'un truc de forts en maths ! Pour faire de la physique, il faut être bon en math et bon dans les matières littéraires. Le langage permet de s'approprier le monde, de l'intuiter, les mathématiques permettent de donner un squelette logique à l'ensemble.
  7. 4 points
    un cratère rarement imagé pour ma part ma dernière image remonte à 2019 avec le CFF 350 Double clic
  8. 3 points
    Hello hello ! La petite ED 70/420 au foyer, Fuji vidéo 4k Et puis c'est tout, et vue la vitesse à laquelle elle descend je crois que ce sera tout pour cette lunaison ! C'est mon épaule qui va être contente ! Belles journées et nuits à vous Fred
  9. 3 points
    Bonjour à tous suite à mon image réussie de Théophile, Cyrille et Catherine du 14 février, j'ai consulté mes archives (pas très anciennes !) et trouvé une image quasiment identique point de vue résolution et éclairage mais...prise en phase descendante puisque réalisée en septembre 2023 au matin. Bon, celle du 14 févreier est quand même un cran au dessus... J'ai fait un petit montage pour les mettre côte à côte. C'est amusant et intéressant de les comparer ainsi sur des phases lunaires opposées Et j'en ai profité pour peaufiner le traitement de mon image du 14 février... Celle de septembre faite avec une caméra ZWO 178mm et la plus récente avec une QHY 678 Toutes les deux au filtre rouge; focale identique Traitement AS3, astrosurface, Gimp pour les 2
  10. 3 points
    Les écrits d'A.B. sont très souvent agaçants, exaspérants même parfois car empreints de formules empesées, d'expressions tarabiscotés, voire carrément absconses, tout ceci rendant sa prose extrêmement peu accessible voire surtout.. incompréhensible. Ce qui est forcément rédhibitoire.. J'ai longtemps fait abstraction de la forme car ce monsieur peut être passionnant à lire ou écouter sur le fond, mais voilà, aujourd'hui j'arrive plus à "digérer", c'est difficile à expliquer. Concernant le critère poppérien, un tabou qu'il s'amuse à remettre en question, j'imagine qu'il y a une bonne part de posture là dedans (genre "retenez moi ou je fais un malheur"), car en fait il faut surtout noter qu'il se garde bien de transgresser, au contraire.. Mais c'est sans doute un faux problème, car comme le souligne @George Black, force est de constater que la science, pour avancer, prend souvent quelques distances avec ce critère. Perso j'apprécie davantage A.B. dans ses conférences, même s’il y est parfois volontiers théâtral, surtout lorsque qu’il y instille des intermèdes poétiques… un peu "lourdingues" (en tout cas à mon goût, et j'adore la poésie). Dans ses écrits on retrouve cette théâtralisation.. en exacerbée, mais il lui arrive aussi de savoir mettre en perspective. Oui, il y a du bon et du "moins bon" en chacun d'entre nous ..Par exemple quand on parle du "Système solaire" on traduit généralement ces termes en pensant d'abord à la gravitation qui organise le bal des planètes autour du soleil. Or voici ce qu'en dit A.B. : "Bergson voyait notre corps se prolonger jusqu’aux étoiles ; l’astrophysique étend le Soleil jusqu’à la Terre. Son bord est arbitraire, rien n’impose de le limiter au mince disque lumineux perçu aux longueurs d’ondes visibles. Du point de vue du bain de particules énergétiques qu’il émet ou des lignes de champ magnétiques qui se déploient depuis ses pôles, notre planète est, strictement parlant, à l’intérieur de son étoile." En effet, en toute rigueur, nous sommes à bien "à l’intérieur de notre étoile". C'est sans doute que je suis complètement con (ou à moitié intelligent, c'est pareil), mais pour moi cette approche est bien plus parlante, plus évocatrice, plus puissante pour décrire le "réel".. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi ainsi auparavant. Dans l'absolu l'esprit scientifique nous apprend à nous défaire de la représentation subjective au sens le plus ordinaire : celle des partis pris, des prises de position idéologiques, des vues partiales, fantaisistes, des spéculations, des préjugés divers et variés. Il obéit à des méthodes d’élaboration, des procédures de vérification, des tests de falsifications. Avec un langage le plus souvent mathématique, l'expérimentation et l'observation ont été érigées en ligne de démarcation entre le juste et le faux. Ainsi "un mode du réel" s’impose effectivement et avec efficacité. Mais malheureusement la nature n'offre pas vraiment à l'observateur des faits bien propres, rangés, étiquetés, absolus. Dans ce cadre, bien des théories scientifiques sont des "constructions" provisoires, classées en termes de probabilités plus ou moins hautes. Et l'histoire des sciences révèle aussi une nécropole d'idées défuntes. Néanmoins les théories dominantes installent un paradigme, c'est à dire un modèle explicatif qui s’installe dans la conscience collective des scientifiques d’une époque et devient une référence commune, à consolider si possible ou à remettre en question partiellement ou totalement (mais avec des "billes", comme on dit communément). Sachant que plus on avance dans le domaine et plus il semble que la physique "mécaniste" et la représentation "atomiste" laissent place au "murmure quantique" et aux fluctuations du vide comme probable fondement de notre Univers matériel.. et donc de NOUS même.. L'image que nous pouvons avoir de "l'essence" de la matière en est radicalement changée, et même si elle est particulièrement complexe à appréhender, c'est un nouveau paradigme.. Capra écrit : "La théorie quantique nous oblige à considérer l'Univers, non comme une collection d'objets physiques, mais comme un réseau complexe de relations entre les diverses parties d'un tout. Le monde dit "matériel" n'est rien d'autre en définitive qu'un tissu complexe d'évènements dans lesquels les relations se forment, se combinent, se superposent, déterminant par là la trame de l'ensemble". Dans "La connaissance objective" Popper écrit : "Ce que nous sommes capables de déterminer, c’est, au mieux, la fausseté de nos théories". Il qualifie sa méthode de "méthode critique" car il s’agit d’une "méthode d’essai et d’élimination des erreurs qui consiste à proposer des théories et à les soumettre aux tests les plus rigoureux que nous puissions concevoir". Tout peut trouver un sens et une place chez Popper car une assertion qui ne peut être soumise à des tests en raison de sa forme logique peut, dans les meilleurs cas "jouer dans la science le rôle d’un stimulus : elle peut suggérer un problème". Ainsi, pour Popper, n’y a-t-il rien d’absolu dans la base empirique de la science objective. "Toutes nos théories restent des suppositions, des conjectures, des hypothèses". Ce qui est au centre, pour Popper, c’est le progrès de la science et non son fondement, il écrit d’ailleurs dans "La logique de la découverte scientifique" : "Ce qui fait l’homme de science, ce n’est pas la possession de connaissances, d’irréfutables vérités, mais la quête obstinée et audacieusement critique de la vérité. La vérité joue le rôle d’une idée régulatrice . Nous testons pour la vérité, en éliminant la fausseté". Il écrit plus loin : "L’idée de vérité est donc absolutiste mais il est impossible de prétendre à une certitude absolue : nous sommes des chercheurs de vérité mais nous n’en sommes pas les détenteurs". Le fait que la science soit un édifice inachevé et inachevable rend l’être humain plus humble et donc plus lucide quant à ses théories. Ce qu’il y a de rationnel dans la connaissance réside uniquement dans son caractère dynamique, c’est-à-dire dans sa possibilité de croître. La science ne conduit pas à la Vérité absolue, mais elle a le grand mérite de permettre de lever le voile sur des parts de réel. Car la science, contrairement à la pensée mythique, est avant tout partielle et ne vise donc pas à tout expliquer à la fois. Dans tous les cas, Popper a apporté à la philosophie des sciences une originalité dans laquelle l’erreur a sa légitimité et son rôle à jouer. Le scientifique a le droit de se tromper car en se trompant, il s’intègre encore dans le processus de la découverte scientifique. Il y a toujours une perfectibilité possible de nos théories, il y a donc toujours une perfectibilité possible de l’être humain. Plus l’humanité avance dans les siècles et plus nos connaissances se perfectionnent et se rapprochent de la vérité. Et l’épistémologie poppérienne dépasse la science proprement dite puisqu’elle nous invite à une réflexion sur l’être humain.
  11. 2 points
    Punaise... je t'aime d'amour George !!! Il faut souligner aussi qu'Einstein était parfaitement en ligne avec Poincaré sur ces aspects Henri Poincaré et Albert Einstein, malgré des différences significatives dans leurs philosophies respectives de la connaissance scientifique (le premier conciliait à sa manière des éléments d'empirisme et de conventionnalisme, tandis que le second professait un réalisme et un rationalisme critiques), avaient en commun cette conviction (parmi plusieurs autres), d'une importance centrale par rapport au sujet qui nous occupe ici, que les idées scientifiques, dans l'élaboration des théories physiques et mathématiques, sont des “libres constructions de la pensée”. Ils l'entendaient en ce sens qu'elles ne sont pas induites de manière logique et univoque, nécessaire et contraignante, des données de l'expérience, et qu'elles ne sont pas davantage inscrites dans une structure innée ou a priori de la pensée. C'est dans cet espace de liberté que l'idée de création, dans le travail scientifique qui mène à la découverte, fait son entrée. Poincaré et Einstein ont tous deux insisté de la manière la plus nette sur cet aspect qui était, à leurs yeux, le caractère le plus important de l'activité de connaissance, et qui fut effectivement au centre de leurs épistémologies. Puiser dans le dynamisme de l'imaginaire revient à utiliser le jeu libre de l'intelligence créatrice, et d'une certaine manière, son déploiement peut atteindre une profondeur que le réel perçu par les sens ne peut découvrir. Pour Einstein, la perspicacité ne vient pas de la logique ou des mathématiques. . Elle est venue, comme pour les artistes, de l'intuition et de l'inspiration. Comme il l'a dit à un ami: "Quand j’examine moi-même mes méthodes de pensée, j’en viens à conclure que le don de l'imagination a signifié plus pour moi que le talent pour absorber la connaissance absolue. Toutes les grandes réalisations de la science doivent commencer à partir de la connaissance intuitive. Je ne crois que dans l'intuition et l'inspiration". Ainsi, sa déclaration célèbre pour le travail créatif dans la science, "L'imagination est plus importante que la connaissance". Einstein a décrit d'abord ses processus de pensée intuitive lors d'une conférence de physique à Kyoto en 1922 quand il a indiqué qu'il a utilisé des images pour résoudre ses problèmes et trouvé des mots plus tard. Einstein explicitait cette idée audacieuse à un spécialiste de la créativité en 1959, disant à Max Wertheimer qu'il n'a jamais pensé dans les symboles logiques ou des équations mathématiques, mais dans les images, les sentiments, et même des architectures musicales. Dans d'autres interviews, il a attribué sa perspicacité scientifique et son intuition principalement à la musique. "Si je n'étais pas physicien je serais probablement un musicien. Je pense souvent à la musique. Je vis mes rêves dans la musique. Je vois ma vie en termes de musique .... Dans la vie je reçois plus de joie de la musique". Notre culture moderne déteste tout ce qui n’est pas réductible à une définition conceptuelle. Mais vouloir définir l’intuition c’est la réduire à une de ses multiples expressions qui appartiennent à un vaste spectre de phénomènes allant de l’inspiration visionnaire à l’instinct en passant par toutes les dimensions – corporelle, émotionnelle, intellectuelle, créatrice et spirituelle – de l’être humain. Ce qui fait justement la spécificité de l’intuition, c’est qu’elle est irréductible : impossible de réduire ce "regard intérieur" à une de ses manifestations puisque, se situant toujours au-delà, il les transcende tous. L’intuition apparaît comme la voix d’un mystère qui dépasse nos facultés de raisonnement. Pour se familiariser avec elle, il faut donc quitter le terrain objectif du phénomène ou celui abstrait du concept pour rejoindre le sien, celui d'une expérience subjective véhiculée à travers le langage poétique de l’analogie et de la métaphore. Ce n’est pas le moindre des paradoxes que de voir cette icône de la science qu'est Albert Einstein faire l’apologie de l’intuition et de l’imagination en mettant en question l’hégémonie d’une rationalité abstraite fondée sur le déni de la subjectivité. Une hégémonie qui réduit la conscience humaine à l’intellect en la coupant ainsi d’une participation intuitive au flux créateur de la vie/esprit. Intuitions et concepts constituent les éléments complémentaires de toutes nos connaissances, de sorte que ni les concepts sans intuitions correspondantes, ni l'intuition sans concepts ne peuvent donner de connaissances.
  12. 2 points
    On peut observer des choses intéressantes dans le spectre, en particulier en regard du papier de la découverte (https://iopscience.iop.org/article/10.1086/306213) Les raies Lyman alpha (en abosrption), NV et CIV sont une signature clairement visible sur le spectre qui permettent de mesurer son z à 3.9 . On devine aussi le Lyman break compatible avec le z. Z 3.9 c'est un redshift monstrueux. La lumière du quasar a mis 12 milliards d'années à nous parvenir ! Et pourtant il brille à mag 15 vu d'ici... Autre chose de très intéressant : dans la ligne de visée entre le quasar et nous il y a des galaxies, de la matière intergalactique, qui produisent des raies en absorption à différents z < 3.9. Ça génère la "forêt de Lyman" qu'on devine dans le bruit. On voit peut être aussi une large bande Lyman alpha en absorption qui correspondrait à un grand nuage d'hydrogène à z 3 (cet absorbeur est bien visible sur le spectre pro ci dessus). Enfin, on détecte une raie en absorption à z ~1 qui d'après les auteurs du papier correspond à la raie MgII de galaxies dans la ligne de visée. C'est une caractéristique du spectre qui leur fait dire que le quasar est amplifié par un effet de lentille gravitationnelle généré par une galaxie à z 1. L'effet de lentille permet d'expliquer la luminosité extraordinaire du quasar qui sans cela aurait été au delà des limites permises par les lois de la physique (la limite d'Eddington). Bons spectres à tous, Jean-Philippe
  13. 2 points
    Entre deux averses et les nuages, une petite photo du soleil au seestar sans traitement
  14. 2 points
    Bonsoir, Ayant beaucoup de difficultés à sortir mon matériel habituel à cause de problèmes de santé j'ai décidé d'acquérir un Seestar. Eh bien lui au moins il sort souvent, dès qu'il fait beau, et les premiers essais ont été concluants, sans vouloir rivaliser bien sûr avec du matériel plus gros. Pour mes premiers clichés solaires je me suis satisfait des "one shot" sans traitements supplémentaires. Mais la possibilité de sauvegarder les films en RAW et de les traiter permet quand même de sortir quelque chose d'assez correct. Il est vrai que le diamètre de l'objectif fait 50mm, mais en solaire avec le filtre d'origine le diamètre n'est plus que de 41mm ! Voici donc l'image de ce jour, 102 images retenues sur 300 avec le prétraitement sous AS3 (un peu meilleur qu'avec Siril où j'ai quelques problèmes d'alignement), très légères ondelettes (uniquement niveau 25 sur la deuxième ligne) sous Registax6 et cosmétique sous Gimp. L'image est en pleine résolution: Le résultat est assez remarquable pour une focale de 250mm, mais bien en-dessous de mon matériel habituel pour l'imagerie solaire (lunette 80ED SW + Astrosolar + Asi178mc), dont voici un "crop" en pleine résolution sur une tache solaire: Luc
  15. 2 points
    voici apres 61 brutes de 3mn avec telescope 200mm,asiair plus,traitement siril,sous un ciel pas terrible ,et la lune tres presente
  16. 2 points
    bonjour à toutes et à tous Comme william avait ouvert un sujet avec Clavius , j'en ouvre un autre avec ce cratère pas si souvent imagé ! CFF 300 f/d de 20 ASI 178MM filtre rouge le 4 avril 2020 , ça date un peu .......... à vous ! polo
  17. 2 points
    hello, une seule petite trouée aujourd'hui qui s'est faite attendre jusqu'à 17h45 locales, il était temps. Grosse turbu par vent de Nord-Est, normal. C'est juste pour garder la forme.
  18. 2 points
    Ce n'est pas ma cible préférée, mais j'ai retrouvé celui ci fait un peu a la va vite le soir du réveillon de Noel
  19. 2 points
    C'est ce que pensait bien avant lui un scientifique et philosophe comme Alfred North Whitehead, contemporain d'A. Einstein, qui avait également établi parallèlement sa propre théorie de la relativité. Cette révolution de la pensée scientifique l'a conduit sur des nouvelles théories de l'organisation de la nature et du cosmos qui renversent la condition de la connaissance telle que Kant pouvait la concevoir à partir d'objets inertes et d'un sujet pensant capable de concevoir des vérités à partir de l'expérience. Pour Whitehead, l’homme de science ne se contente jamais de décrire ce qui est observé, pas plus qu’il n’a la capacité de connaître a priori ce qu’il met lui-même dans les choses. Pour lui, les processus sont affaires de "vibrations et de potentialités". Ils ont un caractère événementiel qui excède toute forme d’objectivité préexistante ou construite, chaque processus possédant une rationalité propre et déterminable qui advient dans un "présent local". Il n'y a plus d'objet, il n'y a que des évènements qui se déroulent dans un temps et un espace non plus figés et déterminés comme à l'époque de Kant mais dans un espace temps relatif dans lequel la matière est une énergie. Pour Whitehead, le caractère imprévisible ou instable des processus témoigne de l’omniprésence de la possibilité du chaos dans le monde. "Il n’y a pas de raison de concevoir le monde réel, dit il, comme purement ordonné, ou purement chaotique. La confusion ou le désordre est un élément possible aussi déterminant pour l’univers que la possibilité qu’ont les choses de s’harmoniser ou de s’ordonner entre elles". En cela, et à la différence de Popper qui pourrait être taxé ici de "positiviste" quand il témoigne de foi dans le progrès des sciences, Whitehead ne croit pas à la possibilité que des théories scientifiques successives puissent progresser vers une approximation de plus en plus fine du réel. Il n'est pas non plus "évolutionniste", en cela qu'il ne pense pas le chaos dans sa disparition progressive au profit de la formation du monde, il a un autre point de départ : "le cosmos ne se détache pas graduellement du chaos car il coexiste à la possibilité du désordre".
  20. 2 points
    Bonjour Alain, Autant il s'initialise bien la nuit en prenant des clichés (plate solving), autant la journée il est un peu perdu... Il faut bien faire la calibration de la boussole et la mise en niveau (le tout contrôlé par logiciel), et comme il connaît la position géographique et l'heure exacte il se dirige automatiquement vers le Soleil et balaie autour de la position jusqu'à le centrer. Pour ma part j'ai aussi bricolé un petit viseur solaire qui me permet de le diriger directement vers le Soleil. Bonne soirée, Luc
  21. 2 points
    Pas facile a retrouver dans les fichiers. Trop dans l'ombre mais il est la pour le partage.
  22. 1 point
    Oui, ce qui est la situation de tes pixels bleus sur ta matrice. Si tu prends un détail donné, il va passer à un moment ou à un autre sur un pixel bleu. L'idée, c'est de prendre cette info plutôt que l'extrapolation d'images des points adjacents. Dans le détail, je ne sais pas ce que fait l'algo, c'est peut être plus sioux que ça encore, mais avec les mains, c'est le principe. Si tu es directement en couleur, tu seras sur une interpolation. Après c'est à relativiser, le problème se pose surtout sur les pixels bleus (PSF plus grosse en rouge et meilleur échantillonnage en vert), mais vu que tu observe avec un SCT tu ne peux pas forcément aller beaucoup gratter dans le bleu. Néanmoins, tu peux avoir un bénéfice dans le vert. Bien entendu si tu est déjà à F/25 par exemple, l'avantage du Bayer Drizzle sera moindre (peut être négligeable), qu'à F/15. Je n'ai pas testé le gain effectif, mais ça pourrait se tester facilement en debayeurisant une vidéo à F/15 ou moins dans Pipp et en comparant le traitement de cette vidéo vs la brute. Sur la couche bleue, on doit voir la différence.
  23. 1 point
    Bonjour, C'est une cible peu commune et assez difficile que je vous propose aujourd'hui, un couple de galaxies en interaction Arp83 composé des deux galaxies NGC3799 et NGC3800 qui dessine un héron, rappelant fortement la plus célèbre galaxie du même nom alias le couple NGC 5394/5395 (ou Arp 84) mais c'est 2x plus petit en taille... ! NGC 3800 fait à peu près 1.7' x 0.5' NGC 3799 environ 1.1' de diamètre Pour mettre toutes les chances de mon côté, j'ai accumulé les poses mais le seeing peu coopératif du moment ne m'a laissé au final que 6 à 10h d'exposition selon le degré de sélection des images. Pour le traitement, j'ai tenté la totale en explorant deux pistes que j'avais tendance à délaisser jusqu'à présent : la correction de gradient appliquée à chaque image prétraitée, plutôt qu'une correction appliquée uniquement au compositage et la registration en dithering pour essayer de grignoter un peu de résolution Voici donc le résultat obtenu : ( Clic droit puis Ouvrir dans un Nouvel Onglet/Nouvelle Fenêtre pour voir l'image à 100% ) Newton SW 200/800 avec correcteur de coma, caméra ASI 294-MCpro + IR-cut, Nord à peu près en Bas Monture AZ-EQ6 - ASIAir - poses guidées avec dithering Sur 6 nuits durant les lunaisons des 10 mars puis 08 avril 2024 : * 13/14 mars 2024 * 03/04, 05/06, 11/12, 12/13 et 14/15 avril 2024 184 poses retenues sur 297 poses de 02min, Temps d'intégration de 06 h 08 min Traitement Siril-1.2.1, Finition avec Gimp 2.10.28 Échantillonnage porté à 0,83"/pixel (75% du dithering) Outre la vedette (Apr83), le champ regorge de petites tâchouilles, je vous invite à le parcourir sur la full Pour ma part, j'aime bien : * la faible UGC 6669 * le belle PGC 36366 : Voici une autre version, sans dithering, avec l'échantillonnage natif de 1.25"/pixel qui résulte d'un mix entre un traitement classique (avec correction de gradient uniquement sur l'empilement) et le résultat obtenu avec retrait de gradient sur chaque image prétraitée avant empilement. Mix des deux, car j'obtenais une image certes plus propre mais aussi plus sombre par la seconde voie, je ne sais pas pourquoi (?). 297 poses de 02min, Temps d'intégration de 09 h 54 min et de quoi identifier les tâchouilles : Ce n'était pas une cible facile et je suis plutôt content du résultat obtenu, j'espère que çà vous plaira aussi Bon week-end et bon ciel à toutes et tous
  24. 1 point
    Bonjour Jean-Philippe, Excellent, il y a du monde ! Beau challenge, ça donne envie de le tenter Bon ciel Matthieu
  25. 1 point
    Merci! moi aussi je ne cherche pas trop à comprendre! je mets une version un peu plus lumineuse car peut'être un poil sombre?
  26. 1 point
    Je fais juste un constat de société...
  27. 1 point
  28. 1 point
    comme polo j ai traité les ser restants dimanche et je vous les transmet doctelescope 460 f 4.2 barlow 2 filtre ir 742 en dernier j ai mis aristarque non pas pour la qualitée de la photo mais c est rare de voir ce cratere seul en esperant que vous n etes pas rassasiés ! bon ciel a vous tous en restant optimiste!
  29. 1 point
    Salut! ah oui ça c'est sur, c'est pas commun... Bel exercice de reconstitution! ça perturbe un peu mais ça donne une nouvelle dimension aux pics centraux de Théophile
  30. 1 point
    bravo Luc @ALAING moi il m'a épaté tournicoti pour la boussole le niveau vas sur le soleil puis bng c'est dessus
  31. 1 point
  32. 1 point
    Vous avez entièrement raison, mais on peut le dire autrement : si ça va pas, si c'est gênant, c'est que ce n'est pas la bonne manière de faire et que dans ce cas, le mieux est d'y remédier, j'ai envie de dire "d'apprendre". Et avec une 90, je n'ai aucun doute de la faisabilité . Après si même en y remédiant, on n'est pas convaincu, alors oui, utilisons les recettes plébiscités, mais en seconde approche - yena même qui diaphragment leur instrument pour cela. est-ce un solution raisonnable ? je ne le crois pas. Pour résumer, je propose pour l'observation planétaire et par ordre de priorité : 1- Un environnement LUMINEUX et blanc (pas de lumière rouge). De plus, c''est une obligation en cas de dessin en couleur. 2- de grossir, ce qui étale la luminosité. SI on veut observer la Lune en entier ce qui est toujours ravissant, ce n'est peut-être pas a bonne solution que de prendre un T500 3- et en effet si même ainsi la vision n'est pas à l'optimum comme cité par Nicolas et Fred, d'utiliser des filtres judicieusement choisis (couleurs, gris neutre, simple polarisant, voire interférentiels)- et pour ma part, le polarisant variable est probablement le plus mauvais choix, car réalisé avec 2 filtres superposés, donc 2x plus de défauts, mais aussi cette configuration génère des reflets parasites entre les 2 surfaces. Pour ma part, j'ai une cataracte, mais de l'oeil gauche, celui qui n'observe ni lune ni Soleil à outrance.
  33. 1 point
    De son nom officiel 12P/Pons-Brooks, cette comète est la 12ème à avoir été classée comme comète périodique, du fait de son voyage dans le système solaire qui la ramène à proximité du Soleil tous les 71 ans environ. On l’observe depuis au moins 1385 mais ce n’est que très récemment qu’on a découvert ses différents passages. Il est possible que la comète ait été enregistrée dans des sources chinoises en septembre 245. C’est une comète cryovolcanique de type Halley. Ce sont Jean-Louis Pons (astronome français) qui la découvre en 1812, et William Robert Brooks (astronomie américain) qui la redécouvre en 1883, qui auront la paternité de sa découverte. Son périhélie (approche au plus près du Soleil) se fera le 21 avril prochain. Plus elle se rapproche, plus le rayonnement solaire fissure son noyau d'environ 30 km de diamètre. Ce dernier est entouré d'une coma constituée de glace et de gaz qui s’échappe du noyau. Suite à un sursaut en octobre 2023, cette coma a formé deux « cornes » la qualifiant de "comète du diable". Les éruptions (sursauts) qu’elle subit au fur et à mesure de son approche, la rendent de plus en plus visible dans le ciel nocturne. 12P/Pons-Brooks est probablement la comète responsable de la pluie d’étoiles filante des kappa-Draconides, active du 29 novembre au 13 décembre, ce qui lui a valu l’autre surnom de la « Mère des Dragons ». Enfin les bonnes conditions météo de cette mi-avril m’ont permis d’aller sur notre site d’observation à Saucats pour l’imager. Il était grand temps car avec la Lune croissante et le passage de la comète dans l’hémisphère sud, nous n’aurons plus l’occasion de la revoir avant son prochain périhélie en 2094 ; Poses uniques de 2 s prisent le 11 avril 2024 à Saucats (33). Canon 40D défiltré avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec les satellites de passages… (cliquez sur l’image pour voir la full) (cliquez sur l’image pour voir la full) Version annotée (cliquez sur l’image pour voir la full) Poses uniques de 2 s prisent le 12 avril 2024 à Saucats (33). Canon 400D avec objectif Samyang 85 mm, ouvert à f/1.4, ISO 1600 – Camera RAW (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (cliquez sur l’image pour voir la full) Avec le public venu en profiter (annotée) (cliquez sur l’image pour voir la full)
  34. 1 point
    J'en ai commandé un aussi Le résultat est remarquable je trouve aussi Tu peux me dire comment il s'initialise en plein jour pour viser le soleil ? Bonne soirée, AG
  35. 1 point
    Joli Daniel et bien l'animation sur 3 jours Bonne soirée, AG
  36. 1 point
    Je n'étais pas présent (snif), mais les amis du GAPRA ont eu le courage de me prendre une petite manip pour faire le spectre du soleil éclipsé le 8 avril aux USA, en particulier Denis Huber qui a bien pris sur lui en observant spectro pour la première fois. C'est un champion ! Un simple boitier Lumix GM1 + un réseau 300 traits/mm en mode grism de 25 mm à l'avant d'un petit téléobjectif de 100 mm. Une seule pose de 1/5 de seconde... et après on s'amuse bien ! C'est tout frais, avec notemment une observaion de la raie verte et rouge coronale, et à ma grande surprise, des images correspondantes d'aspects bien différent. Voir aussi ce topic où je décris plus en détail la manip : Christian B
  37. 1 point
    Coucou Paul Un pour tous les shoots Et voili voilou mon shoot
  38. 1 point
  39. 1 point
    Ce n'est peut-être pas mon meilleur mais les autres ont une libration moins favorables, trop d'ombres, donc va pour celui-ci dans une division inférieure. C8 Celestar Deluxe / RisingCam 224 / Barlow Ultima x2. @ALF, tu peux venir !
  40. 1 point
    Très belle image Polo ! Pas souvent imagé en effet, je suis rarement tombé sur une bonne nuit pour celui-là, il n'est stratosphérique mais c'est tout ce que j'ai, il date, comme toi de 2020 mais du 4 avril, en ces premiers 6 mois de l'année, je ne peux imager qu'en fin de premier quartier, avant c'est le jour où c'est trop haut la nuit !
  41. 1 point
    Voici la procédure écrite à partir de leur video Centrer le 1er cercle sur le tube du PO (réglage de l’offset) Mettre une feuille blanche dans le tube en vis-à-vis du PO Faire tourner le secondaire pour mettre le primaire au centre du 1er cercle Faire la MaP sur le secondaire Définir les directions H->Secondary holder, B->opposé au secondary holder, D et G Collimation du secondaire o Changer la taille du 1er cercle à la taille du secondaire o Mettre le 2ème cercle à la taille du primaire o Faire coincider le 2ème cercle avec le primaire (réglage dans la direction H/B=vis du secondaire en face du PO (A), dans la direction G/D=les 2 autres vis du secondaire ou rotation du secondaire(B et C)) o Step 1 - faire coincider le secondaire et le 1er cercle avec les vis B/C l’une après l’autre (en G/D à minima). Le primaire bien sûr n’est plus centré sur le 2ème cercle o Step 2 - Faire tourner le secondaire pour faire coincider le primaire avec le 2ème cercle Si alors le secondaire n’est pas ajusté au 1er cercle en H/B, cela veut dire qu’il n’est pas à la bonne hauteur. o Step 3 - Dévisser les 3 vis ABC du secondaire une après l’autre et visser la vis centrale du secondaire. Recommencer Step 1 et 2 jusqu’à collim du secondaire (secondaire coincide avec 1er cercle, primaire avec le second). Resserrer les vis ABC alternativement (ne pas serrer une vis complètement – prendre son temps) en maintenant bien le primaire dans le 2ème cercle Collimation du primaire o Step 4 – centrer le 3ème cercle sur le collimateur en joaunt sur les vis de collimation du primaire Faire coïncider la croix avec les branches de l’araignée du secondaire
  42. 1 point
    c'est spécifié dans la doc tak apour l'epsilon 180 et dans la doc de l'ASA 300
  43. 1 point
    bonjour il faut collimater sans le correcteur en place !
  44. 1 point
    Bonjour à tous, Quelques éclaircissements sont nécessaires apparemment pour apaiser le débat et la situation. L’incompréhension de beaucoup de participants aux NCN résulte de plusieurs choses, dont celui principalement de la concordance des dates. Ensuite un enchaînement de communications avec les délais qui vont avec ont entraînés certains quiproquos actuels du à la vitesse instantanée de nos échanges. Nous en avons donc été informés par la direction du Camping de Pradines qui a pris sa décision de manière souveraine, se sont eux les propriétaires du Camping, et qui nous accueillent maintenant depuis une quinzaine d’années et je les en remercie à chaque fois de nous permettre d’organiser cet évènement. Les NCN sont devenus à notre grande surprise un évènement important dans la sphère des astrams et les maîtres mots ont toujours étés, convivialité, partages et échanges sans aucun but de concurrencer qui que ce soi. D’où notre volonté de brider l’accueil à 200 participants maximum. Notre seule volonté a toujours été de faire découvrir la qualité et la beauté du ciel des Cévennes et de la RICE aujourd’hui au plus grand nombre d’astrams, mais également, que Pradines devienne un « spot » incontournable pour tous ceux qui cherchent un très bon site astro dans le sud de la France et Pradines en possède tous les atouts. Dès lors, en tant qu’organisateur des NCN, la demande d’Astrociel à Pradines ne pouvait que confirmer ce pour quoi nous avons tant travaillé depuis plusieurs années. Avec la Direction du Camping et de la SAF, nous avons donc conçu un protocole pour pouvoir les accueillir exceptionnellement cette année même s’il y avait collision avec les NCN pour ne pas qu’ Astrociel devienne une année blanche pour la SAF et tous ses participants. Et je renouvelle encore une fois ce que j’ai déjà dit auparavant. Pour rassurer certains d’entre vous, tous les participants d’Astrociels seront installés dans une autre aire du Camping à l’écart des terrains des NCN qui nous sont réservés comme les années précédentes. Il ne pourra donc pas y avoir de confusion possible entre les NCN et Astrociel, mais les échanges entre les participants sont bien sûr encouragés. Nous partageons tous la même passion du Ciel et de l’Astronomie. Le ciel et les étoiles sont là pour nous tous ! À très bientôt pour ces NCN 2024, certes un peu spéciales. Très cordialement, Jean Marie Lopez Organisateur des NCN
  45. 1 point
    Merci beaucoup Alain Petite comparaison entre les couples galactiques en interaction (même instrument, même échelle) : N G C 5 3 9 4 / 5 3 9 5 à g a u c h e - N G C 3 7 9 9 / 3 8 0 0 à d r o i t e Bonne soirée
  46. 1 point
    https://www.eso.org/public/france/news/eso2408/?lang Découverte du trou noir stellaire le plus massif de notre galaxie Des astronomes ont identifié le trou noir stellaire le plus massif découvert à ce jour dans la Voie lactée. Ce trou noir a été repéré dans les données de la mission Gaia de l'Agence spatiale européenne parce qu'il impose un étrange mouvement d'oscillation à l'étoile qui l'accompagne et qui est en orbite autour de lui. Les données du Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire Européen Austral et d'autres observatoires au sol ont permis de vérifier la masse du trou noir, qui atteint le chiffre impressionnant de 33 fois celle du Soleil. Les trous noirs stellaires sont formés par l'effondrement d'étoiles massives et ceux qui ont été identifiés précédemment dans la Voie lactée sont en moyenne 10 fois plus massifs que le Soleil. Même le deuxième trou noir stellaire le plus massif connu dans notre galaxie, Cygnus X-1, n'atteint que 21 masses solaires, ce qui rend exceptionnelle cette nouvelle observation de 33 masses solaires [1]. Fait remarquable, ce trou noir est également extrêmement proche de nous : à seulement 2 000 années-lumière dans la constellation de l'Aigle. En termes de distance par rapport à la Terre il est donc en seconde position parmi les trous noirs connus à ce jour. Baptisé Gaia BH3 ou BH3 en abrégé, il a été découvert alors que l'équipe examinait les observations de Gaia en vue d'une prochaine publication de données. "Personne ne s'attendait à trouver un trou noir de grande masse tapi à proximité, non détecté jusqu'à présent", explique Pasquale Panuzzo, membre de la collaboration Gaia et chercheur du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) français à l'Observatoire de Paris - PSL. "C'est le genre de découverte que l'on ne fait qu'une fois dans sa vie de chercheur." Pour confirmer cette découverte, la collaboration Gaia a utilisé des données provenant d'observatoires au sol, notamment du spectrographe UVES (Ultraviolet and Visual Echelle Spectrograph) du VLT de l'ESO, situé dans le désert d'Atacama au Chili [2]. Ces observations ont révélé des propriétés essentielles de l'étoile compagnon qui, associées aux données de Gaia, ont permis aux astronomes de mesurer avec précision la masse de BH3. Des astronomes ont découvert des trous noirs de masse similaire en dehors de notre galaxie (en utilisant une méthode de détection différente) et ont émis la théorie qu'ils pourraient se former à partir de l'effondrement d'étoiles dont la composition chimique ne contient que très peu d'éléments plus lourds que l'hydrogène et l'hélium. On pense que ces étoiles pauvres en métaux perdent moins de masse au cours de leur vie et qu'il leur reste donc plus de matière pour produire des trous noirs de grande masse après leur mort. Mais jusqu'à présent, il n'existait pas de preuves établissant un lien direct entre les étoiles pauvres en métaux et les trous noirs de grande masse. Les paires d'étoiles ont tendance à avoir des compositions similaires, ce qui signifie que le compagnon de BH3 contient des indices importants sur l'étoile qui s'est effondrée pour former ce trou noir exceptionnel. Les données UVES ont montré que le compagnon était une étoile très pauvre en métaux, ce qui indique que l'étoile qui s'est effondrée pour former BH3 était également pauvre en métaux, comme prévu. L'étude, dirigée par Pasquale Panuzzo, est publiée aujourd'hui dans la revue Astronomy & Astrophysics. "Nous avons pris la décision exceptionnelle de publier cet article basé sur des données préliminaires avant la publication prochaine des données Gaia, en raison de la nature unique de cette découverte", explique Elisabetta Caffau, chercheuse CNRS à l'Observatoire de Paris - PSL, co-autrice de l'article et membre de la collaboration Gaia. La mise à disposition précoce des données permettra à d'autres astronomes de commencer à étudier ce trou noir dès maintenant, sans attendre la publication des données complètes, prévue pour la fin de l'année 2025 au plus tôt. D'autres observations de ce système pourraient permettre d'en savoir plus sur son histoire et sur le trou noir lui-même. L'instrument GRAVITY de l'interféromètre du VLT de l'ESO, par exemple, pourrait aider les astronomes à déterminer si ce trou noir attire de la matière de son environnement et à mieux comprendre cet objet passionnant. Vue d'artiste décrivant l' étoile qui gravite autour du TN Animation (le TN est en rouge) : Les 3 TN découverts dans notre galaxie grâce à GAIA :
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    Lame démontée et nettoyée Il y a quelques petites marques mais je ne vais pas insister : Et je vous montre aussi le Astrola Cave 8" que je restaure : Merci pour précédents vos conseils avisés, Frank
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    Superbe (double) découverte ! Non seulement les mesures de Gaia vont permettre de découvrir des milliers d'exoplanètes, mais ce sont maintenant les trous noirs qui sont révélés ! Et le plus proche de nous n'est qu'à 1.500 a.l Qui sait s'il n'y en a pas plein d'autres sur notre paillasson ? Traduction automatique : https://www.esa.int/Science_Exploration/Space_Science/Gaia/Gaia_discovers_a_new_family_of_black_holes Gaia découvre une nouvelle famille de trous noirs Nouvelle population de trous noirs En utilisant les données de la mission Gaia de l’ESA, les astronomes ont découvert non seulement le trou noir le plus proche, mais aussi le deuxième plus proche de la Terre. Les trous noirs, Gaia BH1 et Gaia BH2, sont respectivement situés à seulement 1560 années-lumière de nous en direction de la constellation d’Ophiuchus et à 3800 années-lumière dans la constellation du Centaure. En termes galactiques, ces trous noirs résident dans notre arrière-cour cosmique. Les deux trous noirs ont été découverts en étudiant le mouvement de leurs étoiles compagnons. Un étrange « oscillation » dans le mouvement des étoiles dans le ciel indiquait qu’elles étaient en orbite autour d’un objet très massif. Dans les deux cas, les objets sont environ dix fois plus massifs que notre Soleil. D’autres explications pour ces compagnons massifs, comme les systèmes à deux étoiles, ont été exclues car ils ne semblent pas émettre de lumière. Jusqu’à récemment, tous les trous noirs connus des astronomes étaient découverts par émission de lumière – généralement aux rayons X et aux longueurs d’onde radio – produite par la chute de matière. Les nouveaux trous noirs sont vraiment noirs et ne peuvent être détectés que par leurs effets gravitationnels. La distance des étoiles au trou noir, et les orbites des étoiles qui les entourent, sont beaucoup plus longues que pour d’autres systèmes binaires connus de trous noirs et d’étoiles. Ces paires étoile-trou noir plus proches, appelées binaires à rayons X, ont tendance à être très brillantes en rayons X et en lumière radio, et donc plus faciles à trouver. Mais les nouvelles découvertes suggèrent que les trous noirs dans les binaires plus larges sont plus courants. « Ce qui distingue ce nouveau groupe de trous noirs de ceux que nous connaissions déjà, c’est leur large séparation de leurs étoiles compagnons. Ces trous noirs ont probablement une histoire de formation complètement différente de celle des binaires à rayons X », explique Kareem El-Badry, découvreur des nouveaux trous noirs et chercheur au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics aux États-Unis et à l’Institut Max-Planck d’astronomie à Heidelberg, en Allemagne. Les trous noirs ont été découverts en utilisant les données de Gaia. Gaia mesure avec précision les positions et les mouvements de milliards d’étoiles. Le mouvement des étoiles contre le ciel peut donner des indices essentiels sur les objets qui influencent gravitationnellement ces étoiles. Ces objets peuvent inclure d’autres étoiles, des exoplanètes et aussi des trous noirs. Mouvement de milliards d’étoiles « L’exactitude des données de Gaia était essentielle pour cette découverte. Les trous noirs ont été trouvés en repérant la minuscule oscillation de son étoile compagnon en orbite autour d’elle. Aucun autre instrument n’est capable de telles mesures », explique Timo Prusti, scientifique du projet Gaia de l’ESA. Gaia a fourni des mesures précises du mouvement dans trois directions, mais pour comprendre plus précisément comment les étoiles se sont éloignées et se sont rapprochées de nous, des mesures de vitesse radiale supplémentaires étaient nécessaires. Les observatoires au sol les ont fournis pour les trous noirs nouvellement découverts, ce qui a donné l’indice final pour conclure que les astronomes avaient détecté des trous noirs. Trous noirs invisibles Les trous noirs ne sont souvent pas complètement invisibles. Lorsque de la matière tombe sur eux, ils peuvent émettre de la lumière à la radio et aux rayons X. Pour le deuxième trou noir de Gaia, l’observatoire de rayons X Chandra de la NASA et le radiotélescope sud-africain MeerKAT au sol ont cherché cette lumière, mais ils n’ont pu repérer aucun signal. « Même si nous n’avons rien détecté, cette information est incroyablement précieuse car elle nous en dit long sur l’environnement autour d’un trou noir. Il y a beaucoup de particules qui sortent de l’étoile compagnon sous forme de vent stellaire. Mais parce que nous n’avons pas vu de lumière radio, cela nous indique que le trou noir n’est pas un grand mangeur et que peu de particules traversent son horizon des événements. Nous ne savons pas pourquoi, mais nous voulons le savoir! », explique Yvette Cendes, qui a aidé à découvrir le deuxième trou noir et est astronome au Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics aux États-Unis. Le nouveau type de trou noir n’émet aucune lumière, ce qui les rend pratiquement invisibles, probablement parce qu’ils sont beaucoup plus éloignés de leurs étoiles compagnons. Gaia BH1 et Gaia BH2 ont les orbites les plus largement séparées de tous les trous noirs connus. Le fait qu’ils soient également les trous noirs connus les plus proches de la Terre suggère que de nombreux autres trous noirs similaires dans des binaires larges attendent toujours d’être découverts. « C’est très excitant parce que cela implique maintenant que ces trous noirs sur de larges orbites sont en fait communs dans l’espace - plus communs que les binaires où le trou noir et l’étoile sont plus proches. Mais le problème est de les détecter. La bonne nouvelle est que Gaia prend toujours des données, et sa prochaine publication de données (en 2025) contiendra beaucoup plus de ces étoiles avec des compagnons de trous noirs mystérieux », explique Yvette. La prochaine publication de données de Gaia sera basée sur 66 mois d’observations et contiendra des informations améliorées sur les orbites des étoiles. En attendant, les astronomes seront occupés à déterminer d’où viennent ces trous noirs sur de larges orbites. Kareem El-Badry souligne : « Nous soupçonnions qu’il pouvait exister des trous noirs dans des systèmes plus larges, mais nous ne savions pas comment ils se seraient formés. Leur découverte signifie que nous devons adapter nos théories sur l’évolution des systèmes d’étoiles binaires car on ne sait pas encore comment ces systèmes se forment. Le consortium de traitement et d’analyse des données de Gaia développe des méthodes pour identifier les binaires astrométriques avec des compagnons compacts. Nous espérons fournir un bon échantillon de candidats dans la prochaine publication des données Gaia », a déclaré Tsevi Mazeh, membre de l’équipe de l’Université de Tel Aviv. La communauté scientifique se réjouit à l’idée d’étendre encore cette nouvelle population de trous noirs dormants. Notes pour les éditeurs: "A red giant orbiting a black hole » par Kareem El-Badry et al., est publié dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society (MNRAS) https://academic.oup.com/mnras/article-abstract/521/3/4323/7093135. « Image de la semaine: la première découverte de trou noir de Gaia: Gaia BH1 » par Tineke Roegiers. Le 13 juin 2022, Gaia a publié, pour la première fois, les résultats de son "non-single star processing". L’étude des étoiles binaires Gaia surpasse tous les travaux sur les étoiles binaires des deux derniers siècles. Ces deux trous noirs ont été découverts en étudiant deux des solutions de ce catalogue de plus de 813 000 systèmes d’étoiles binaires. Gaia Data Release 4 devrait encore augmenter la précision des solutions d’étoiles binaires, révélant peut-être de nombreux autres candidats passionnants pour le suivi.